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[RP - Ouvert] Règle n°1 : Voler, oui. En Savoie, non.

Khy
Avis aux soldats, maréchaux, pauvres âmes qui passaient par cette ruelle sombre, marchands inquiets pour leur commerce, PNJ ou pas, la Khy a besoin de secouuuurs (page 2). MP pour plus de renseignements, je réponds vite en plus =D. Viendez, viendez, viendeeeez !


Il était aisé de dire que son entrée en Savoie avait été fracassante. Du moins, assez mouvementée pour que l’on puisse en parler. Pour tout dire, en vérité, la gamine avait été si impatiente de visiter le pays de sa tutrice qu’elle avait tout bonnement oublié le départ. Imaginez-vous aussi, une ville comme Mâcon, si remplie d’ivrognes nocturnes aux bourses alléchantes & sans protection quelconque. Il serait inhumain d’interdire aux petites mains de la morveuse d’en prendre allégrement possession.

Ah ça, la chasse avait été plus que bonne. Une bonne cinquantaine d’écus s’étalaient devant ses grands yeux noirs satisfaits, accompagnés de quelques miches, lacets, & bouts de bois qu’elle avait pu trouver dans les poches aussi imbibées d’alcool que leurs propriétaires. Au centre de son petit butin, même, trônait une alliance de mauvaise facture, qu’elle s’empressa d’enfiler bien qu’elle puisse y mettre aisément deux de ses doigts maigres. C’est d’ailleurs en pleine séance d’essayage que son oubli frappa son esprit fatigué.

Nashia.
Savoie.
Aïe, aïe, aïe.

Inutile de relater ici sa vivacité quant à son départ précipité, ni même l’abandon de sa récolte du jour, ou plutôt de la nuit, & moins encore ses chutes nombreuses dues sans doute aux chemins caillouteux mal-éclairés – ah oui, toujours pas de lampadaires ! - ou plus surement à son esprit quelque peu envoûté par les verres d’alcools engloutis en cachette. Ainsi donc, Khy, morveuse de son état, avait finalement réussi à rattraper Nashia, après un voyage des plus animés que l’on ne relatera pas, les petits animaux acteurs de cet épisode préférant garder l’anonymat.

Ainsi donc, c’était ça, la Savoie. Ça ne changeait pas grand-chose aux autres duchés du Royaume, du moins aux yeux rougis de la petite voleuse. Rues pavées ou non, tavernes délabrées, maisons bien situées, rien de bien intéressant. Si ce n’est.. ces bourses alléchantes, bien plus remplies que les mâconnaises. Evidemment, elle connaissait les risques de son petit plaisir, & n'ignorait rien des risques accrus lorsque l'épuisement prenait le pas sur les réflexes, lorsque la vivacité n'était plus qu'un lointain souvenir & que le corps s'alourdissait à chaque geste. Pourtant, l'envie de s'accaparer une bourse de plus était trop grande. Bien trop grande.


- Et pas de vols, hein !

La voix nashiesque résonnait encore dans sa tête. Non, pas de vol. Que du délestage.
Tout, pourtant, invitait la petite Khy à garder les mains dans ses poches & à filer se coucher, pour être fraîche & dispo à l'heure du départ.
Mais non.

Main tendue, doigts agiles, poche explorée, prise sur le fait.. Et crotte.

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Les enfances volées font des ados voleurs.
Et des grands emmerdeurs, aussi.
--Himiltrude
Y'a pas moyen de faire son shopping tranquille ?!

L'Himiltrude, paisible bourgeoise, était paisiblement, comme on vous l'a déjà dit, occupée à vertement tanser une paysanne du marché pour une laitue dont les nombreuses et inquiétantes tâches sur les feuilles valaient au moins que son prix soit divisé par deux si ce n'est trois ! Que du paisible, tranquille et habituel, donc. Vous ne voudriez pas non plus que la plus belle, la mieux éduquée et la plus intelligente femme de la ville paie ses légumes au même prix que les autres, non plus ?!

La discussion menait son train, quand ses sens aiguisés - on vous a dit que c'était la meilleure - sentirent un mouvement des moins catholiques du côté de sa bourse gagnée au dur labeur d'un mari qu'elle épuisait à la tâche. Rapide, mais également puissante, c'est l'avantage de l'embonpoint, l'Himiltrude lâcha la salade, qui "malencontreusement" se dirigea en direction de sa vendeuse, pour saisir un petit poignet maigre, mais déjà plus si enfantin que cela.


Et alors, gamine ?!
Trop fainéante pour travailler, tu préfères t'engraisser sur le dur labeur des autres ?!


Pour sur que vu son embonpoint, ce n'était pas de son labeur à elle, que parlait Himiltrude. Son principal ouvrage étant de donner des ordres au personnel, de surveiller à quel point ils faisaient mal les choses, et de supporter un mari qui lui faisait tourner la boutique, et rentrer les écus en cause. Non, elle ne travaillait pas, elle s'entraînait pour le jour béni où enfin elle obtiendrait par un moyen divin la noblesse qui lui revenait de droit ... droit qu'elle n'avait jamais vraiment eu, mais elle au moins savait qu'elle était née pour être princesse, pas femme de tisserand !

Bref, revenons à nos moutons. Himiltrude tenait fermement le poignet d'une petite Khy, un court instant, elle cessa de la sermonner. Ne s'adresser qu'à la petite lui semblait bien insuffisant, au vu du mal que la petite avait été sur le point de lui faire. Il fallait trouver mieux ...

Lumière ! Un scandale, voilà ce que méritait la petite ! Que tous la repèrent comme voleuse, et remarquent à quel point Himiltrude était une femme bien, elle qui veillait sur la sécurité de ses concitoyens.


Non mais ! Vous avez vu ?! Cette petite, là ! Oui celle là !

Tout en criant, elle secouait la gamine, et tentait de la retourner vers la foule.

Une petite voleuse qui tente de nous dérober le fruit de notre travail !
Khy
- Héééé, j'suis pas une gamine ! R'tire tes pattes d'mon poignet !

Ses lèvres pâles & animées retinrent avec peine le "'spèce d'grosse vache à lait" qui aurait habituellement fait suite. Oui, la morveuse avait été élevée dans un bouge infâme, oui, elle n'avait aucune ombre d'éducation, mais la folie ne la guettait pas pour autant. Ses pupilles, rondes d'excitation, fixèrent sa graisseuse victime en s'accompagnant d'un large sourire. Pour sûr que la bourse devait être bien remplie. Pour sûr que si elle s'en sortait avec la bourse, elle serait satisfaite pour un bon moment. Et pour sûr que celui qui retrouverait son butin abandonné serait lui aussi bien satisfait.

Toute perdue dans ses pensées, pour un peu plus jouissives, elle ne réagit à nouveau que lorsque l'Himiltrude entreprit de la secouer tel un vulgaire prunier. Retenant un hoquet, elle avisa la masse imposante de graisse qui la retenait prisonnière.


- M'secoue pas comme ça, corne d'triple bouc, j'vais gerber..

Et la princesse au teint tirant sur le vert de se concentrer pour ne pas rhabiller celle qui, elle se devait de l'avouer, avait inversé les rôles d'agresseur & d'agressée.
Inspire, expire, inspire, expire.. A cette allure, elle ne s'en sortirait pas, ou du moins sans la bourse, ce qui la contrariait vivement. Sa faible force pourtant eu tôt fait de lui ramener un semblant d'équilibre, & un semblant de couleurs pour la même occasion, couleurs qui ne durèrent cependant que le temps qu'elle s'aperçoive vers quoi la ventripotente bourgeoise la menait.

Un spectacle.

Il n'était plus temps de faire la forte tête, pour sûr. Khy, princesse des bas-fonds d'Orléans, ne savait que trop bien jusqu'où la cruauté des hommes pouvait les mener. D'autant plus que plus elle résisterait, plus les scrupules s'envoleraient. Vite, faire pitié, s'apporter la sympathie de l'attroupement, & se faire secourir par le prince charmant.


- C'pas moi, j'vous jure, j'rien fait, j'suis 'nnocente !

Khy, douze ans, voleuse & piètre actrice.
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Pierre.wamfler
Voilà, il avait tout repris... se rappelant chaque mot des "aventures" de son père, il réussissait à faire sa petite fortune. Pierre reprenait l'affaire de son père depuis rien, puisqu'il ne lui avait rien laissé... Enfin, rien tout de même pas puisqu'il lui avait laissé un nombre certain de contacts, de clients, une éducation bien faite, un corps presque parfait et toutes les meilleurs manières pour bien faire prospérer son commerce. Il commençait donc à s'enrichir. M'enfin... c'est pas du tout cette histoire là qui vous intéresse naturellement, revenons en là où il faut que j'aille pour vous mener à notre petite voleuse.

Donc son affaire marchait bien, il avait par conséquent pas mal d'argent, qu'il réutilisait généralement pour acheter encore plus de laine. En ce mois, une foire se tenait en Savoie, il était sur de bien réussir son affaire. Mais encore une fois je m'égare... Pierre était en train de balader tout tranquillement sur le marché de la ville, passant entre les riches bourgeois ou les pauvres gueux qui louchaient sur le fromage, se demandant ce qu'il pourrait bien acheter quand il entendit une voix qui sonnait particulièrement désagréable :
"Non mais ! Vous avez vu ?! Cette petite, là ! Oui celle là !" Non... il n'avait pas vu mais sur le coup il était curieux. Comme beaucoup d'autres, il s'approcha, étant assez grand, il parvint à voir une dame grassouillette tenir le poignet d'une gamine, hurlant scandale.

Le jeune homme fronça les sourcils en voyant la fille se débattre... Il était pris d'une fâcheuse antipathie pour la grosse dame et voyant que personne ne réagissait, il ne put s'empêcher d'intervenir, ce qu'il regretterait surement plus tard... Il poussa délicatement plusieurs personnes sur son passage et s'adressa à la cochonne (comme il les nommait), directement.


- Mais enfin ! Lâchez là, vous voyez bien qu'elle n'a rien fait ! Pourquoi vous en prendre aux innocents de cette manière ? Si vous continuez, c'est moi qui vait crier scandale !

Le roux regarda tour à tour la gamine puis la grosse dame qui elle paraissait complètement abasourdie qu'on lui parle de cette manière. Pierre sentait de plus en plus qu'il s'était fourré dans un sacré pétrin en faisait cela... Regardant plus attentivement la piote, force de constater qu'elle avait effectivement volé quelque chose... Il soupira, il manquerait plus qu'on le prenne pour le complice ! Voilà ce que c'était que de vouloir se faire chevalier au grand cœur...
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Khy
Persuadée de ne pas être si piètre actrice que ça, la Khy ébaucha un sourire satisfait lorsqu'une voix masculine prit sa défense. Bien sûr, qu'elle n'avait rien fait, voyons, c'était une simple coïncidence si elle s'était retrouvée avec les doigts sur la musette bourgeoise, allez mon tout beau, viens, viens crier scandale & me sauver de ce fichu pétrin, viens te perdre dans mes filets de misère, viens. Mine angélique, sourire innocent, elle avait tout d'une gamine débarquée au mauvais endroit, au mauvais moment. Elle le gratifia d'un regard implorant, histoire de ne pas en rajouter, & là.. stupeur.

Roux. Il était roux. Roux comme ces hommes, ces suppôts de Satan, ces erreurs de la Nature, ces abandonnés d'Aristote & de Christos. Roux comme les flammes de l'enfer, les flammes du bûcher qu'ils avaient pour toute maison, les flammes du péché & du chaos. Roux, oui, il était roux, autant qu'elle était brune, & jamais, au grand jamais, notre petite superstitieuse ne ferait confiance à un roux.


- Ouaaaais, j'suis 'nnocente moi, c'lui qu'à fait l'coup, c'est l'roux là, voyez bien qu'l'a une tête d'chapardeur, j'rien fait moi, c'lui l'criminel, 'ttrapez-le !!

Et la foule, obéissante, de pousser le pauvre prince charmant empli de bonnes intentions à la même hauteur que la canaille. Khy, satisfaite de son tour de main, entreprit de libérer son poignet prisonnier, prête à prendre ses jambes à son cou & à rejoindre une Nashia sûrement déjà en colère de son retard. Mais le poignet, loin d'être relâché, ne fit que subir une entrave bien plus inflexible.

- Hééé, la grosse, t'vas m'lâcher oui ???

Sache, Khy, que lorsqu'on a la poisse, on l'a jusqu'au bout.
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--Vlams
Des biceps puissants balayèrent les badauds qui s'étaient regroupés autour du méfait, et un grondement sourd rugissait dans le fond d'une gorge aussi large que celle d'un taureau. La montagne de muscle se faufila, ou plutôt traversa, en quelques enjambées la foule. Derrière lui, deux malheureux vauriens s'étalaient à terre en gémissant de douleur, tenant leurs pieds broyés. Vlams n'avait pas fait attention où ses pattes se posaient, et à vrai dire, il se réjouissait d'entendre ses lamentations de crève-cœur. Il entendait déjà les déglutitions d'horreur se propager à son approche...

Ce fut à l'âge de cinq ans qu'il tabassa sa première victime, son frère cadet. On ne savait pas d'où cette violence était issue car sa famille, respectable, aspirait au bonheur. Un surplus de paix ? Vlams en vomissait, ses parents pensèrent à une possession. Peut-être. En tout cas, il fut envoyé à l'assistance public à l'âge de sept ans, à Paris. Je vous passerais les détails pathétiques de la naissance d'un sa
lopard hors norme. Le Sans-nom guida donc ses pas pendant encore une quinzaine d'années et la brute épaisse se retrouva à la Cour des Miracles, bercé entre colère et misère. Un lavage de cerveau tel qu'il tabassait avec une indifférence profonde les miséreux, n'éprouvait aucun sentiment de compassion et fricotait dangereusement avec le sadisme. Il inspirait un sentiment de méfiance chez les autres, et il en profitait fréquemment.
Himiltrude en était ravie.

Les sourcils broussailleux froncés, le Roux s'éclaircit la voix une fois à portée de sa Dame, mains croisés derrière le dos. Car oui, ce suppôt de l’Orgueil, de la Cupidité, de l’Oisiveté et du Sans-nom s'avérait être aussi rouille que les flammes infernales qui s'échappaient du foyer d'un forgeron. Sa couleur de cheveux n'aspirait évidemment pas à la confiance, et c'était sans doute pour cela que Himiltrude l'avait choisi à son service. Ses cent cinquante kilos de masse corporelle avait aussi aidées. L'armoire à glace, dépourvue de sentiment humain, imposa un silence de mort dans l'assemblée. On le regarda comme s'il était sorti tout droit de l'empire Lunaire. Ses yeux d'acier se posèrent sur le jeune homme accusé, puis sur la gamine tenue par sa maîtresse. Un sourire rien moins qu'amical se dessina sur ses lèvres, et enfin il émit d'un ton grave et absent de toute sympathie :


-Taisez-vous, misérables ! Laissez moi en la charge ma Dame, je veillerais à leur apprendre la politesse.
--Himiltrude
Pierre.wamfler a écrit:

- Mais enfin ! Lâchez là, vous voyez bien qu'elle n'a rien fait ! Pourquoi vous en prendre aux innocents de cette manière ? Si vous continuez, c'est moi qui vait crier scandale !


Le pompom ... un n'importe qui sans la moindre importance osait remettre en question la parole d'une honnête femme de la ville ? Et ce face à la parole d'une petite souillon prise la main sur sa bourse ?! Le regard étonné et outré de la femme du tisserand disait bien toute l'émotion que cela lui causait.
Khy a écrit:

- Ouaaaais, j'suis 'nnocente moi, c'lui qu'à fait l'coup, c'est l'roux là, voyez bien qu'l'a une tête d'chapardeur, j'rien fait moi, c'lui l'criminel, 'ttrapez-le !!

- Hééé, la grosse, t'vas m'lâcher oui ???


Voilà qui la ramena bien vite à la réalité, et à l'action. La prise se raffermit, devenant assez probablement, et elle l'espérait, douloureuse. Le visage furibond se penche sur la malotrue, ça va chauffer.

Toi tu te tais immédiatement !

Et ça serre encore ... il y avait donc des muscles sous la graisse d'Himiltrude ?


Parce que pour vous, le roux là, prendre une gamine la main dans une bourse qui n'est pas la sienne ne suffit pas à l'accuser de vol ? Il vous faudrait quoi alors ?!

Mais heureusement, bien vite, voici celui qui vaut une cavalerie à lui seul ...

Ah, Vlams, mon cher ! Je suis ravie de vous voir enfin !
Comptiez vous donc me faire faire votre ouvrage encore longtemps ? Si je vous paie, ce n'est pas à sourire aux mignonnettes !
Mais prenez, prenez, et n'oubliez pas celui qui enseigne le brigandage à la gamine, le roux là ... Mauvais protecteur, mauvais enseignant, même des pires matières ... Voilà qui mériterait qu'on en fasse charpie à l’équarrissage !
Khy
Oui, taisez-vous donc, ne m'enfoncez pas, ayez pitié, voyons, sortez-moi de cet enfer dans lequel j'ai consciemment plongé. Enfin, pas tout à fait. Un enfer, oui, mais pas du genre de celui qui se dressait devant ses yeux écarquillés. Un monstre, voilà ce qu'il était, le bras droit du Sans-Nom, sans aucun doute. Le feu brûlant sur son crâne ne pouvait être qu'une oeuvre résolument démoniaque, bien plus malfaisante, vu le gabarit, que son ex-futur-prince-charmant recalé pour sa rouquinerie. Prince charmant qu'elle n'aurait d'ailleurs peut-être pas du enfoncer avec elle. Car de toute évidence, l'armoire à glace ne devait sa présence qu'à l'appel à l'aide de l'adolescent.

Avouez tout de même que deux roux, pour une morveuse qui les a en horreur, ça faisait beaucoup trop pour ne pas plonger au plus profond d'abyssales superstitions. Tellement profond, que la môme, immobile, se mit à prier, bien à sa façon :


- Par les saintes c'lottes des nonnes, 'ristote, bouge ton p'tain d'fabricateur d'crottin qui pue & vient m'sauver, tout d'suite, tout d'suite, tout d'suite, parce qu'là j'suis vraiment dans la bouse d'c't'espèce d'grosse vache à lait, & qu'même si j'prie pas souvent c'juste parce qu'j'veux pas t'embêter parce qu'tu dois être vach'ment occupé, fin bref on s'en tamponne l'haricot vert, tu t'bouges & t'poses pas d'questions.. Même qu'si tu t'bouges vraiment beaucoup j'promets d'apprendre mes prières par coeur que j'les saurai trop bian itou.. Allez.. Te plaît.. Pis si y'a Chrichri dans les p'rages, Amène !

Sa prière récitée, elle lève les yeux vers le petit rouquin, lui tirant vulgairement la langue. Elle, elle a prié, elle, elle s'en sortira.. Mais lui, il reste dans une sacrée mouise ! Elle profite de sa pseudo-immunité pour tirer la langue à la bourgeoise aussi, utilisant sa senestre, libre, pour se tirer les narines en une grimace très proche de la face d'un porc, & se tourne enfin vers le mastodonte, un grand sourire satisfait aux lèvres, avant de lui pointer fièrement son majeur devant les yeux.

Provocatrice, oui ! Mais enfin, le Très-Haut ne la protège-t-il pas ?

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--Vlams
-Grmpf, comptez sur moi...

Un sourire carnassier étira la lèvre supérieure de la montagne de muscle, dévoilant ainsi une dentition d'ébène, relique du confort de vie qui avait précédé la mise au service du rouquin. Réjouis de cette divertissante apparition, Vlams n'en fit que plus heureux lorsque sa maîtresse lui donna carte blanche. D'un air foncièrement empli de sadisme et d'un regard qui en disait long sur les pensées sinistres qui animaient cette tête de coquille, l'homme de main s'empoigna d'une volée de bras des deux gamins. Il attrapa la fillette par le bras qu'il souleva de quelques centimètres et tira férocement le garçon en lui pinçant l'oreille. Adressant à la foule un hochement de tête venimeux, il traina ses proies au coin d'une ruelle.

Protégé par l’obscurité de la rue étroite, emmitouflée dans des vapeurs de poiscaille et de misère, Vlams jeta au sol les importuns comme de vulgaires chiffons. Il garda à la main une touffe de cheveux carottes arrachée du prince des flammes, et la pinça entre son index et son pouce. D'une pichenette il envoya les cheveux voler dans les airs tout en lorgnant les deux zozos au sol, l’œil mauvais. Il chassa quelques pas de côté, tournoyant tel un vautour afin d'envoyer un violent coup de pied dans le ventre de la fillette. Il baissa les yeux vers eux, d'un air faussement navré :


-Un dernier mot ?

Vlams gronda en craquant ses jointures, leur déconseillant de résister. Pauvres petits êtres insignifiants...
Pierre.wamfler
Les yeux écarquillés, il regardait la scène se dérouler... comme un étranger. Au final c'était doublement idiot... Il serait surement bien mal en point et plus personne ne voudra lui acheter sa laine. Quelques fois, on voyait vraiment son manque de maturité et de réflexion. C'était surement aussi ce qu'il n'avait pas par rapport à son père, qui avait commencé le commerce bien plus tard. En parlant de son père... Il y avait une phrase qu'il se plaisait à répéter : "Ne suis jamais ton instinct mais la raison, ne sois jamais trop courageux. Fais juste ce qu'il faut, pas plus." Pierre jugeait que tout ce que son paternel lui disait ne valait rien et n'était que bêtises. Peut être mais cette fois ci... il aurait surement du l'écouter.

Maintenant, il avait une envie folle de tuer cette dame, cette grosse bourgeoise prétentieuse ! Il retenait avec mal ses envies par ailleurs et au final, on pouvait dire qu'elle eut pas mal de chance. Le jeune homme lui répondit d'une voix brulante de colère :


- Il faudrait qu'une personne digne de confiance l'accuse pour que je puisse le croire !

Encore une fois, il se fichait bien du respect, ne faisant même pas attention à l'armoire à muscles, se disant qu'il était de toute façon impossible qu'il lui fasse quoi que ce soit. Pour la petite, il jugeait que chaque enfant n'était pas irrécupérable et il aurait fait la même chose à son age, pour sauver sa peau. Il lui jeta malgré tout un regard plus noir que noir.


Il s’apprêtait à partir, laissant ces idiots à leurs affaires quand le dénommé Vlams le prit par le col et les emmena, la fille et lui dans une petite ruelle. Pierre n'était pas maigrichon et avait même les épaules assez solides, l'homme devait avoir une sacrée force pour le soulever d'une seule main sans même que l'on ai l'impression qu'il fournisse d'effort. Le roux serra les poings quand il envoya un coup de pied dans le ventre de la fille.

-Un dernier mot ?

Ramassant tout son courage, il s'approcha de lui et lui envoyant son poing de toute sa force sur son visage, il répondit.

- J'en ai même plusieurs ! Tu n'es qu'un idiot, soumis à une grosse bourgeoise. Tu ne vaux rien alors va te faire foutre !

Ses yeux brillaient de colère et il sourit, triomphant en voyant le coin de sa lèvre saigner un peu. Une victoire de courte durée puisqu'il n'avait pas sourcillé d'un poil et ne risquerait pas d'adorer ce genre de paroles...
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--Vlams
Sa mâchoire craqua. Celle la, Vlams ne l'avait pas vue arriver et à dire vrai, il doutait de la férocité du jeune garçon. Ah ! l'arrogance des jeunes... Un toupet dans lequel le prince n'aurait pas dû investir car cela ne faisait qu'augmenter sa côte au près du sentiment d'aversion que l'homme éprouvait . Une rage froide montait en lui et les phalanges de ses doigts blanchirent. L'importun serait le premier sur sa liste. Il en oublia presque la jeune fille, mais un mouvement de celle-ci rappela le soudard à l'ordre. Son pied lourd s’abattit alors sur le ventre de la morveuse pour l’immobiliser et en décochant une puissante torgnole dans la tempe du rouquin, il s’exclama :
-Insecte ! J't'apprendrais à traiter, racaille !
La désinvolture des deux oiseaux n'avait fait qu'envenimer l'esprit de Vlams et le mépris du morveux rajouta une goutte d'eau au vase perfide. Oser traiter sa maitresse de grosse bourgeoise était un affront mais ne l'était pas autant que de le traiter d'idiot. L'orgueil chez un homme était chose capitale, et Vlams y était très attaché. Le prince s'était aventuré sur un terrain glissant, et il en payera le prix.
Dénué de sensibilité, de compassion, et autres conneries du genre, un second coup puissant atteignit le crâne du jeune homme passablement sonné.
Il l'était suffisamment pour que la montagne de muscle détourna son attention sur la fillette.

Une sorte de pensée bien virile du genre salace le frappa de plein fouet tandis qu'il ne faisait qu'augmenter la pression sur l'estomac de la gamine. Vlams ne détourna pas son regard inquiétant des grands yeux de la fillette. Et soudainement il empoigna le col de celle-ci pour la redresser, prenant soin d'échanger son pied contre son genoux qu'il enfonça dans le creux de son ventre. Une haleine désagréable s'extirpa d'entre ses lèvres, et il lui souffla :


-Quand j'en aurais fini 'vec ton valeureux prince, j''finirais d'm'occuper d'toi, garce !

Sans éprouver la moindre once d'humanité, il envoya un redoutable coup de boule dans la poire de la voleuse avant de la relâcher, plutôt de la cogner, contre les parvis boueux de la ruelle. Il se releva ensuite pour lui assener un coup de pied dans les côtes, et renâcla un graillon brun sur le visage pré-pubère. Odieux, il porta son attention sur le rouquin...
Khy
- T'vas m'lâcher oui, t'vas m'lâcher, 'spèce de.. euh.. d'poil d'carotte !

Vous n'imaginez pas ce que l'inconscience peut faire dire. Khy, c'était la gamine des rues, première à voler, première à taper, première à s'imposer. Dans un monde où la folie était reine, & où la dure loi du plus fort ne permettait aucune pitié, elle avait su creuser sa place, évitant ainsi de finir cul-de-jatte, la main tendue, le regard humide, écrasée de démence. Khy, c'était l'arrogance & l'audace, l'imprudence d'une jeunesse enragée, prête à tout pour se venger d'une vie qu'elle n'avait jamais, au grand jamais, désiré. Même ici, le poignet coincé dans la pogne Vlamsiesque, une seule option s'offrait à ses yeux enfantins: résister, de toutes ses faibles forces, résister pour ne pas être laissé sur le bord du chemin.

Avouons tout de même que la situation était cocasse. S'agitant vainement, elle rageait de ne pouvoir atteindre ce suppôt de Satan, inconsciente du réel danger. Après tout, n'avait-elle pas prié ? Après tout, ne s'en sortait-elle pas toujours ? Observez, il m'a lâché, je peux fuir désormais, je suis libre & sortie d'affaire, je vais pou..

Premier coup.

Ses grands yeux noirs s'écarquillèrent, non en une expression de douleur, mais plutôt d'étonnement. Elle n'avait rien vu venir. Elle eut juste le temps de sentir ses entrailles se faire la malle, & fut forcée de se recroquevillée tel un foetus, incapable de riposter, d'appliquer cette loi du Talion qui lui tenait pourtant tant à coeur. Les mots qu'échangeaient les deux roux n'étaient que partiellement entendus, la scène, que partiellement vue. Et à l'instant même où elle tentait de se redresser, le souffle court, prête à fuir, à tenter la chance que lui offrait son prince charmant, une botte gargantuesque s'enfonça dans son abdomen déjà passablement mis à mal. Ses mains frêles s'agrippèrent à la botte tandis qu'elle étouffait, griffant stérilement le cuir écrasant.


- M'touche.. pas.. T'pas.. T'pas l'droit..

Si ses mots ne portaient pas l'avertissement qu'elle lui lançait, ses yeux, eux, reflétaient une rage dupliquée par le regard salace du grand roux. Non, ça, ça ne se produirait pas, ça ne se reproduirait plus, elle ne le permettrait pas. Son corps ne serait pas à nouveau réceptacle de la perversité masculine. Le souffle perfide de l'affreux ne se mêlerait pas plus au sien. Et son ventre ne serait..

Deuxième coup.

La ruelle, déjà sombre à l'origine, se transformait en inquiétant trou noir tandis que de ses lèvres asséchées libéraient de faibles gémissements. Aristote ne venait pas, mais peut-être avait-il eu du retard ? Il devait être vraiment très occupé, peut-être n'aurait-elle pas du le déranger pour si peu. Mais enfin, s'il ne venait pas, là, elle risquait de.. Non, il viendrait. Elle comptait sur lui. En attendant, bouger. Tenace, elle l'était, enragée, bien plus.

Troisième coup.

Le souffle coupé, mâchoire crispée, le coup le plus rude ne provenait après tout pas de la botte assassine, mais plutôt de la bouche satanique déversant son glaviot sur ses joues rouges de douleur, de fureur. Quelque part sans doute, une côte craqua. Peut-être même deux. Sans doute aussi qu'un fluide carmin tachait déjà ses cheveux. Et pourtant, c'est une princesse qui tenta de se relever dès l'attention du mastodonte détournée. Tenta, seulement, car un bambin apprenant à marcher aurait fait bien mieux du premier coup. A quatre pattes, haletante, un filet de bave & de sang s'échappant de ses lèvres entrouvertes, une seule pensée traversa son esprit.

- J'vais t'faire ta fête, sale roux.

- J'vais t'faire ta fête, sale roux.
- J'VAIS T'FAIRE TA FÊTE SALE ROUX !!!


Oui, peut-être l'avait-elle pensé. Peut-être l'avait-elle murmuré, ou peut-être encore l'avait hurlé. Peut-être bien les trois. Elle n'en savait fichtrement rien, mais cela importait peu. Elle l'avait dit, elle le ferait. Bientôt. Laissez lui juste le temps. Un peu de temps.
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Pierre.wamfler
Il y avait quelques fois où il fallait ravaler son orgueil, se rentrer sa superbe par les trous de nez, se taire... Pierre, dans sa folle inconscience, dans sa folle jeunesse, croyait encore secrètement que tous les hommes courageux étaient récompensés, que rien ne pouvait leur arriver. Il avait donc continué quelques instants à regarder Vlams de haut, comme si sous son regard, il allait devenir fourmis, disparaitre... Mais alors... il s'attendait à tout sauf à cela ! Pierre était riche, bien vêtu, un jeune homme qui n'avait rien à se reprocher comme disait son père. Et cette réalité... il l'avait déjà vu mais toujours il se cherchait des excuses, se disait que c'était une punition bien méritée, s'accrochant à son enfance et à ses rêves utopique, il ne voulait croire à rien.

Mais plus il voyait le fourbe cogner la petite fille, plus cette fausse réalité s'éloignait. Quand il cogna sur sa tête, elle s'envola complètement (la réalité hein !). Pierre tenta quelques instants de rester sur ses jambes mais elles se dérobèrent sous lui... il les maudit en cet instant; il avait tellement honte ! Quand sa joue toucha le sol, ce ne fut pas vraiment la douleur qui lui fit venir des larmes aux yeux mais plutôt la honte, la honte d'être tombé à ses pieds. Il ne pouvait plus se relever mais n'avait pas assez mal pour être obligé de garder ses yeux fermés, chose encore plus horrible.

Il le vit donc la taper, la tabasser... La petite qui tentait de résister, qui marmonnait des paroles. S'il avait eu encore un tout petit peu de force, il serait allé droit à la mort en redonnant un coup à cet homme. Il aurait tenté d'aider cette petite fille. Il plaça d'ailleurs sa main sur la sienne, comme pour lui donner un peu de force... un peu de vie ? Du moins, il essaya, essayer était un verbe plus réaliste Peut être le fit il ? Peut être pas, mais n'était ce pas l'intention qui comptait ?

Mais en secret, au plus profond de lui même, le côté le plus obscur de lui même pensait quelque chose. Chose que jamais il ne se serait avoué. Vous voulez que je vous dise ce qu'il pensait ce côté obscur ? Bin non ! La suite au prochain épisode ! Non c'était une blague. Son côté le plus obscur pensait qu'au final, c'était mieux que l'énorme homme porte son attention sur la petite fille que sur lui. Contentement de courte durée, le repos ne fut pas très long...

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Khy
Sa main sur la sienne lui arracha des frissons. Comment ce satané rouquin, seule cause de ses malheurs - bien sûr, il est roux, il est méchant -, osait-il poser les doigts sur sa main innocente ? Comment pouvait-il croire que, même fatiguée des coups portés par les bottes gargantuesques, elle s'en irait à accepter une force venue des Enfers ? Jamais, au grand jamais, elle ne faiblirait face au Malin. Jamais.

Belles sont les illusions d'une enfant de douze ans. Si bien que ses doigts fins eurent tôt fait d'éloigner la patte de la bête, d'une violente secousse de la dextre. Ses grands yeux noirs, brûlants de haine, se posèrent quelques secondes à peine sur ce visage adolescent qu'elle haïssait sans même connaître. Puis reportant son attention sur le monstre Vlamsiesque, essuyant d'un revers de manche ses joues souillées, elle serra les dents pour chuchoter quelques mots empreints d'amertume :


- Les roux méritent pas d'vivre.

Sans doute cette phrase aurait-elle fait sourire, en d'autres circonstances. Sans doute, mais cela importait peu, après tout. En cet instant, seule une rage violente consumait le corps engourdi de la môme, un désir de vengeance ayant plus que besoin d'être assouvi. A chaque coup qui lui serait porté, la morveuse généreuse ferait payer le double de ce qu'elle aurait subi.

Un héros grec tel Héraclès n'aurait pas fait mieux. Ses membres meurtris la relevèrent, comme si elle était animée d'un courage divin - ou d'une inconscience prodigieuse -, & les yeux fermés, la dextre serrée en un poing qu'elle voulait invincible, fonçant tête baissée en se tenant les côtes, elle abattit toute sa rage dans l'abdomen de la montagne de muscles.

Aiguë fut la douleur qui traversa son bras tendu. Aiguë aussi, le hurlement d'une morveuse qui découvrait qu'aucune parcelle du corps ne pouvait échapper à la douleur. Bien plus aiguë encore fut, du moins à ses tympans, le craquement sinistre de sa dextre impulsive.

Ses yeux écarquillés s'ouvrirent sur un tête à tête avec le buste du mastodonte. Était-elle si grande pour lui arriver au torse ? Peut-être avait-elle grandi durant les quelques minutes qui venaient de s'écouler ? Et tiens, pourquoi donc ne pouvait-elle plus bouger d'un pouce ? Il lui semblait pourtant que la chemise de son bourreau tournait bien vite. Et ce palpitant qui battait à en rompre sa prison de chair.. Et surtout pourquoi, pourquoi ses lèvres déversaient-elles autant de hurlements ? Pourquoi avait-elle si mal à ces os qui parcouraient sa dextre ?

Et toi, Aristote, mon très cher Aristote, pourquoi ne viens-tu pas ?

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Les enfances volées font des ados voleurs.
Et des grands emmerdeurs, aussi.
--Vlams
Alors c'est donc toi le prince charmant. A la première mandale tu t'effondres comme une vieille carne qui aurait loupé une haie, tu fais peine à voir. Tu n'égales pas la puissance du Prince Philippe de Henri ou de Floriant* qui même après s'être reçu un dragon, une belle mère enragée, un nain schizophrène dans la gueule, se relèvent toujours bien coiffé. Mon cher, on appel ça la classe. Et toi, il t'a suffi d'un poing vengeur pour te réduire à l'état de...légume. Vlams te donnera le coup de grâce, il te cuisinera aux petits oignons.
L'armoire à glace envoya sa botte dans le visage du jeune homme. Une deuxième fois, il visa le nez. Dis au revoir à ta gueule d'ange mon bonhomme. C'était si simple pour lui, Vlams, dinosaure ambulant, de cogner dans une poupée de chiffon qui ne résistait pas. Il fuckait son honneur, il continuait avec un plaisir enivrant. Peu importe qu'on le traite de lâche, de traitre, il choisissait la facilité. Et c'en était si jouissif. Le roux amorça son troisième coup -le glas- ? quand quelque chose de mou lui taper dans le ventre.

Par quelle force occulte l'adolescente s'était-elle levée ? Surpris de cette apparition soudaine, Vlams contempla le visage animé de haine. Et il vit alors, dans le tréfonds de son regard, de quelle sève s'alimentait Khy : un zèle de stupidité. Furieux, le Suppôt de Satan pinça entre son pouce et son index le menton de la jeune fille qu'il, d'un coup sec et franc, malmena de gauche à droite. Il sentit craquer sous ses doigts la mâchoire juvénile et après satisfaction, Vlams relâcha le menton. La veine de son cou palpitait d'une rage folle, indomptable, ses yeux injectés de vermeil roulaient nerveusement, un rictus déformait son visage et des gouttes de sueur perlaient sur son front. Et même si ces manifestations physiques confirmaient qu'il était dans un pur état euphorique, il ne faiblit pas...

Une clé de bras plus tard, Vlams se saisit de la main droite de Khy qu'il écrasa dans sa pogne. En grondant, de sa senestre, il empoigna une touffe de cheveux brun, prolongement du crâne féminin qui subit une volée contre le mur de pierre adjacent... Son genoux rencontra alors avec fracas la poitrine naissante...
Trempée de sueur et la lèvre inférieure en sang, Vlams colla sa main gauche aux doigts enlacés de crins moites sur la joue tuméfiée de la morveuse. En soufflant comme un bœuf, il se pencha à porté de son oreille :

-T'connais...la...politesse... ou dois-je encore... t'l'enseigner ?

*Prince de la Belle au bois Dormant, de Cendrillon & de Blanche-neige !
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