[RP]Le jardin des songes

L'Hortus delicarium, dit " Le jardin des songes ".

Perché sur une colline, ce jardin dominait la ville traversée par la Garonne. Au loin le port abritait quelques bateaux prêts a partir en aval de la gironde.
Au moins une heure de marche abrupte, se méritait pour y accéder. Une fois arrivé chacun des visiteurs reprenant leur souffle, avaient cette même apparition...


Une large allée ouvrait le secret du jardin des songes, source des plaisirs terrestres. Ce jardin peu encore fréquenté en cette période de l’année toujours froide, laissait aux passants une divine sensation de plénitude. Il abritait une communauté de végétaux et d’animaux vivant en parfaite harmonie.




Constitué d'arbres et d'arbustes à feuilles persistantes formant un jardin permanent. Les beaux jours arrivés, donnaient l’irrésistible désir aux amoureux de la nature de se perdre dans sa verdoyante splendeur.




S’aventurant un peu plus loin, l'eau courante du ruisseau qui alimentait les champs utilisés dans différents bassins où crinums osmondes royales et plantes aquatiques poussaient sans retenue. Une majestueuse fontaine attendait là, pour vous rafraîchir et vous abreuver.

La multiplicité des feuillages formaient une palette d'une remarquable variété passant de l'argenté au vert le plus profond. Les arbres d'ornements, étaient en forme de boule ou en forme géométrique selon le choix du jardinier. Plus tard quand la chaleur se ferait accablante ces arbres entretenaient l'ombre et la fraîcheur salvatrice.

De ci, de là autour d'un arbre, le long d'un mur ou sur une butte quelques bancs de verdure, ou gentilshommes et damoiselles pouvaient s'asseoir et reposer leur corps et leur sens.
Ces bancs se trouvaient sur une partie surélevée et l’été venu parsemées de fleurs aux couleurs chatoyantes. De cette endroit, ils pouvaient savourer l'ensemble du jardin et ses beautés.




En marchant dans les allées ombragées le visiteur curieux passerait sûrement prés du jardin botanique. Les plantes y poussaient naturellement, sans contraintes, dans un apparent désordre poétique. Ces fleurs du nom de campanules, pâquerettes, violettes et primevères, pensées, ou autres renoncules et crocus étaient un délice pour les sens affûtés.

Dans l'un des parterres, se rencontraient des plantes tinctoriales: le jaune s'obtenait à partir de nombreuses espèces: Safran, Gaude, Carthame, ... par contre les sources de rouge et de bleu étaient bien plus rares. Ce parterre était complété par des plantes permettant des usages divers. Le Lin, source de fibre textile, la Saponaire, dont les feuilles frottées dans l'eau nettoient ... et l'Aspérule odorante qui était l'un des composants du vin de mai.




Il n'y avait oiseaux volant sous le ciel, et dont le chant fut plaisant à entendre, qui ne chantassent dans ce jardin.

Entrez !! Entrez ! Gentes dames et messires que vous soyez paysans, artisans, commerçants, petits seigneurs, nobles ou soldats ou encore vagabonds, humbles parmi les humbles.
Vous y verrez, goûterez, toucherez, écouterez et sentirez…Semblait dire, ce jardin d'un murmure divin.

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Parcours sauvage

-Mais arrête, coquine tu me tire les cheveeuuuuuxxxxx !!

Sa fille assise sur sa hanche, gigotait pour attraper la tignasse folle de sa mère avec sa petite main. Les rires de la petite fille bientôt âgée de deux ans, ne pouvaient pas mettre plus en joie la jeune mère. Le jeu de mains se poursuivait tout en marchant vers le sommet de la colline.

-Dit donc Aguiane, qu’est ce que tu es lourde maintenant !

-Rhooooooohhhhh.
Fut la réponse de l'enfant.
*Du Kro tout craché, ça !*

Elles reprirent leurs rires, en s’écoutant mutuellement.

Aradiia avait entendu parler d’un jardin extraordinaire et en ce troisième jour du printemps, la jeune femme amoureuse de la nature ne pouvait pas résisté à son appel.

S’éloigner de l’étouffante atmosphère de bordeaux, elle avait décidé de consacrer sa journée rien qu'aux deux amours de sa vie.
Elle avait écrit un petit mot à Kro lui donnant rendez vous pour un pique-nique dans le jardin des songes. Attrapant à la hâte un châle couleur amande assorti a ses yeux, elle partit d’un pas léger leur fille sous le bras.

Arrivée en haut, le souffle court et le pas plutôt lourd a cause du poids de sa mouflette, elle la posa a terre en lui tenant la main et respira profondément. Ici l’air était frais et la vue claire.
Le soleil bienfaisant posé sur leurs épaules,comme la douce caresse d'un ami. Elles scrutèrent l’horizon un moment, une main en visière pour Diia et le doigt dans le nez pour Aguiane.

Ces deux êtres se ressemblaient étrangement, même si chaque jour Kro affirmait à qui voulait bien l’entendre quand il énumérait les progrès de leur fille, qu’elle était tout le portrait de son père.
Diia aimait ça !

-Allez viens, vite ! On a des choses à découvrir et on doit se trouver une bonne cachette, papa ne doit nous trouver, tout de suite.

Mains dans la mais, elle partirent en sautillant vers la flamboyante verdure, et disparurent en chantant.
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Parcours sauvage

Ils avaient marché toute la nuit … étaient arrivés au petit matin …

son tendre amour s'était endormi d'un sommeil d'ange … fillot avait trouvé le sommeil, ronflait comme pas permis … impossible pour elle de fermer l’œil …

Elle profita du petit matin pour découvrir la ville …
petit tour sur le port … un bateau amarré … elle regarda l’horizon ... sourit ... Elle n'attendait plus de bateau …

Elle se retourna … jeta un coup d’œil au paysage … au loin des grands arbres … c'est cette direction qu'elle prit … une force invisible l'attirait là-bas …

Elle ne sentait pas la fatigue du voyage … laissait aller ses pas le long de ce chemin … s’arrêtant de temps à autre pour reprendre son souffle …

Enfin arrivée en haut … elle failli défaillir … dût s'asseoir pour ne pas tomber … des larmes de bonheur inondaient son visage …

Face à elle … une large allée … au bout … des grands arbres … ses grands arbres … ceux qui lui avaient si souvent manqués …
Verya ferma les yeux … écouta … des oiseaux chantaient … les mêmes oiseaux …

Devant elle se dressait … le jardin des songes … leur jardin des songes ...
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Mâchonnant sa plume d'écolier, tel un enfant rêveur, il aperçut le jardin des songes dont lui avait parlé son amour qui dormait encore.
Il le vit tel qu'elle le lui avait décrit, à travers son regard et ses souvenirs...

Il n'osa y pénétrer sans elle pour ne pas en ternir le charme.
Il se contenta d'admirer de l'extérieur et resta silencieux.

Laisser du temps au temps...

Ils reviendraient ensembles. Demain, après-demain... Aucune importance. L'initiation réclame du temps, beaucoup de temps. Comme pour s'apprivoiser...

Le coq le tira de ses rêveries et il se remit à la tâche.
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Le plus beau bébé du monde, qu'ils disaient ... Tu parles !
Il n'y avait sûrement qu'eux pour me voir belle depuis le jour où je suis née jusqu'à aujourd'hui où je suis en âge de vous conter moi-même les péripéties qui ont construit et cimentées ma vie.

Et d'ailleurs elle est passée où ma période " Nourrisson constipé " , à l'heure où on me donne enfin la parole ? Nulle part ... Ces merveilleux parents que sont Aradiia et Kronembourg ont ni plus ni moins qu'oublié d'en parler durant les six à douze premiers mois de ma vie.
Alors si vous croyez que vous allez voir aujourd'hui la bonne tête d'une fillette de trois ans qui galope comme un cheval et qui gazouille comme un pinson joyeux, bah vous vous fourrez le doigt dans l'oeil.

Non, ma période " caca dans les linges " et " pipi quand on me change " , on va en parler. Pas que j'apprécie cette période particulièrement peu glorieuse, mais il faut que je vous explique pourquoi je les déteste autant.

Déjà, papa voulait un fils.
Et maman est rentrée déprimée de la salle d'accouchements au surlendemain de ma naissance. Déprimée. A voir son visage on aurait même cru qu'elle venait juste de pondre un monstre.
Comment considérer que j'ai pris un bon départ dans la vie ?

Alors cet épisode du jardin des songes ; Oui, tu parles que je m'en souviens. Je tirais les cheveux de maman de toutes mes forces tandis qu'elle venait tout juste de me dire qu'elle me trouvait grosse.
Papa était en retard, comme d'habitude.
On tournait en rond à force de vouloir trouver une cachette censée nous cacher de quelqu'un qui ne venait pas. Le pollen du printemps me refilait déjà mes premières allergies.
Passionnant, n'est-ce pas ?
Et attendez un peu de voir la suite avec la tante éméchée et le tonton d'occasion ... là, ce n'est que le début !

Rose avait passée une bonne partie de la nuit a marcher dans la ville de Bordeaux, quand elle fût attirer par un endroit qui attira son attention, un jardin, petit coin tranquille où elle pourrait réflechir sans que quelqu'un la dérange.
L'endroit etait magnifique, elle s'installa au bord du ruisseau, laissa glisser une main sur l'eau et songa...La chose qu'elle avait le plus peur etait de perdre la personne qui la retenait dans ce monde, elle avait retrouvée le sourire grace a lui, il lui donné la force de vivre mais la blonde avait peur qu'un beau jour ce beau rêve qu'elle etait entrain de vivre depuis leur rencontre devient cauchemar et qu'un jour elle finisse par se reveiller et qu'il ne soit pas a ses cotés...Son blondinet un beau jour lui avait prit son coeur et elle esperait qu'il ne lui brise pas en mille morceau...Elle soupira un grand coup, s'allonga dans l'herbe, ferma les yeux et s'endormie essayant d'oublier les évémenents qui l'avait rendu triste...
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