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[rp]Quand les temps changent...

Ana.lise


[Au château de Chaumont... ]


Il était venu le temps de tout remettre en questions. La duchesse toujours convalescente avait fait le point avec son époux sur le devenir de leur mesnie. Et il fallait bien avouer que ce n’était pas des plus glorieux. Mise à part un valet fort dévoué, une cuisinière au caractère plus qu’impossible , un jardinier aussi rude que la pierre ainsi qu’une nourrice indispensable au bien être de leur fils, certains membres allaient et venaient, d’autres disparaissaient dans la nature sans donner de signe de vie sans compter les êtres fantomatiques qui ne faisaient que passer rarement aussi Ana décida qu’il était temps de prendre la situation en mains et de faire le nécessaire afin de changer tout ça et redorer un peu le blason de la famille.

Assise à son bureau du château familiale de Chaumont où Ghost avait ramené son épouse afin qu’elle s’y repose tranquillement, Ana rédigeait un parchemin afin de le faire porter en place publique, l’affichant ainsi à la vue de tous. Ce n’était pas en se tournant les pouces que les choses allaient bouger, bien au contraire, et plus vite la duchesse mettrait un coup de pied dans la fourmilière, plus vite elle pouvait espérer voir les choses évoluer.

Ses yeux ne quittaient pas cette affichette et sa main se crispa sur la plume qu’elle tenait fermement entre ses doigts. Ses pensées galopaient déjà dans tous les sens. Bien sûr la Champagne n’était pas un duché très apprécié du reste du royaume mais c’était le leur et elle le défendrait bec et ongles s’il le fallait, bien entendu le caractère bien trempé de son mari pouvait en rebuter plus d’un à venir travailler sur leurs terres mais à cela elle répondait volontiers qu’il valait mieux savoir ce qu’on voulait dans la vie plutôt que de finir par manger à tous les râteliers et bien évidemment, le personnel de maison se faisait rare par les temps qui courraient mais là encore, Ana se voulait optimiste et gardait en tête sa rencontre avec Arthéos qui ne l’avait plus quitté depuis. Aussi, après avoir fait le tour de la question, la jeune femme prit le temps de coucher sur ce parchemin les quelques mots qui feraient mouche.



Regardant à nouveau l’affiche qu’elle venait de faire, elle admira son œuvre enfin satisfaite du rendu qu’elle avait. Puis elle appela Landeric, l’aide que son époux employait à la boulangerie de Conflans et qu’ils avaient pris avec eux le temps de leur séjour au château. Il y avait beaucoup de trop de choses à organiser et quelques bras supplémentaires n’étaient jamais de refus. Le gamin avait l’âge de l’ainé de la famille mais se débrouillait comme un chef pour ce qui était de rendre service. Ana lui confia donc la tâche de mettre bien en évidence cette annonce. Puis elle alla préparer une liste des postes vacants qu’un château comme Sedan et même Chaumont pouvaient disposer. Les premières questions affluèrent dans la tête de la jeune femme. Les premières interrogations qui mettaient à chaque fois des barrières aux diverses personnes qu'ils avaient déjà rencontré aussi Ana se concentra sur l'aspect recrutement uniquement. Les domaines étaient vastes et elle se demanda si un intendant suffirait pour gérer tout ceci, combien de garde leur fallait-il... toutes ces petits tracas qui venaient se greffer sur la vie de tous les jours mais qui pourtant étaient nécessaire... De sa petite moue dubitative dont elle avait le secret, Ana se plongea dans des réflexions intensives qui l’accaparèrent un bon moment oubliant le reste du monde le temps de s'atteler à sa tâche.



RP qui s'adresse à tous celles et ceux qui veulent intégrer la GM sachant que des RP seront fait en gargote mais aussi sur le forum privé dont on donnera le lien par mp.

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Jeffeson
De retour dans ce merveilleux Duché, merveilleux dans tous les sens du terme. Les voyageurs partageaient volontiers leur marchandise, les nuits étaient douces, les tavernes relativement calme. Dans le but d’alléger quelques paysans bien trop chargés pour leur pauvre et frêle dos, il les déchargé bien volontiers de quelques écus superflus, et en cas de grande générosité, de pains, viande et autres denrées mangeable.

Un rapide coup d’œil au marché Langrois pour finalement se retrouver une affiche. Nul doute que ce nom était celui de la femme rencontré dans le bois, avec son jeune valet. Il s’était renseigné et avait eu la fierté de savoir qu’elle était couronnée. Il avait gardé son visage gravé en lui, allait savoir pourquoi.

Il se posa dans un coin et sortit une plume ainsi qu’un parchemin. Il laissa couler la plume doucement sur le papier en souriant. Il finit par se remémorer de la bourse pleine qu’il lui avait dérobé. Soit, si elle ne s’en souvenait pas, il lui rafraichirait la mémoire. Il roula le parchamin puis le tendit.


Bonjour l'ami, pourras tu confier ce plis à ta maitresse, merci d'avance.



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Ana.lise


Ana vaquait à ses occupations, passant du temps avec son fils qu’elle chérissait plus que tout au monde et s’occupant de Jehanne qui, si on n’y prenait pas garde, grandirait en moins de temps qu’il faut pour le dire. La jeune mère respirait la sérénité ce qui faisait plaisir à voir après les tragiques évènements qui avaient parsemé sa vie. Elle faisait face avec un courage hors du commun mais se sachant aimée par son époux comme au premier jour, la jeune duchesse ne pouvait qu’aller de l’avant.

Sigebert gazouillait dans sa chambre et la nourrice était venue décharger la jolie brune afin qu’elle puisse se reposer mais cette dernière n’en avait pas eu envie aussi, prit-elle la dernière des damoiselles d’Izard avec elle pour se rendre au jardin des simples. Le printemps avait fait son œuvre et les couleurs resplendissaient de part et d’autres des parterres que la duchesse avait fait installer à Filibert. Main dans la main avec Jehanne, Ana s’efforçait de lui apprendre le nom des jolies collerettes colorées qui semblaient danser devant leurs yeux. La petite s’émerveillait de tout ce joli spectacle que dame nature leur offrait et au bout de presque deux heures à admirer et surtout apprendre, il était temps de rentrer. Et d’ailleurs, à peine un pied posé dans le grand hall du château que Landeric vint porter un parchemin à Ana. Cette dernière en prit une première fois connaissance sans vraiment comprendre les propos qui lui étaient adressés.

Souriant à Jehanne, elle demanda à la petite de rejoindre Eliette qui devait se trouver à l’étage afin qu’elle-même puisse s’occuper des affaires courantes qui nécessitaient sa présence. La duchesse regarda s’éloigner la fille de son époux avec une tendresse particulière puis elle se rendit à son bureau afin de reprendre ce message qu’elle trouvait incongru au possible.
Confortablement installée, Ana reprit chaque ligne, chaque mot afin d’y voir là un message particulier et ce ne fut qu’à la seconde lecture que ses mains se crispèrent doucement tandis que son visage perdait les quelques couleurs qu’elle avait prise avec les premiers soleils. Heureusement qu’elle était déjà assise parce que ses jambes ne la portaient plus. Et les mots qui dansaient devant ses yeux semblaient la narguer : sécurité… sérieux… rencontre… bois… Comme de mauvais souvenirs qui la hantaient encore malgré les mois passés, la main de la jeune femme relâcha ce parchemin afin de se porter sur son épaule, là où pour la toute première fois elle avait été blessée.

Soupirant d’irritation mais aussi de frustration, Ana ferma les yeux un moment. Que dire, que faire ? Elle se souvenait très bien de ce brigand qui l’avait dépossédé de quelques écus mais au-delà de ça, il lui avait prouvé sa grande naïveté ce qui mettait la duchesse en colère contre elle-même. Mais devait-elle s’en vouloir pour autant ou bien lui en vouloir à lui qui avait pris le parti de détrousser les voyageurs ou encore d’en vouloir à dame la chance qui lui avait fait rencontrer cet homme ? Secouant ses boucles brunes, Ana se leva afin d’aller se planter devant la fenêtre, observant l’horizon comme elle aimait le faire quand son esprit était harcelé de question. Et puis soudain, n’en pouvant plus de tergiversé, elle prit un feuillet et de sa plus belle écriture, se mit à lui répondre.


Citation:
A vous illustre inconnu qui avez sans aucun doute un privilège sur moi,

Ainsi donc vous connaissez mon identité tandis que je ne connais point votre nom, le vrai, celui qui fait de vous une personne à part entière et pas seulement le souvenir amer d’un brigand rencontré aux abords d’un bois, me laissant tremblante de peur et de froid après avoir pris ce qui semblait lui revenir de droit. !

Je ne pourrais donc point vous nommer ni même vous apostrophez. Remarquez, cela vous met sans aucun doute à l’abri puisqu’ainsi, je fais partie de vos victimes silencieuses qui ne vous dénonceront jamais étant donné qu’il n’y a pas pire qu’un blond ressemblant à un autre blond ou qu’un brun comparable à un autre brun.

J’avoue que je suis forte surprise de vous voir venir ainsi me narguer. Estimez-vous que la leçon que vous espériez m’inculquer n’a pas porté ses fruits pour oser me traquer jusque chez moi ou vous estimez-vous être si indispensable que vous vouliez me prodiguer vos précieux conseils… en échange de quelques écus bien entendu ! Mais seriez-vous capable de travailler honnêtement ou bien désirez-vous simplement que je fasse entrer le loup dans la bergerie afin d’avoir le champ libre pour me dépouiller comme il vous plaira ?

De vous à moi, j’ai l’impression que vous menez là un jeu bien particulier mais soit, ma grande naïveté me pousse sans doute à vous poser cette question et ma curiosité prend le pas sur la raison. Puisque vous me narguez ouvertement, oseriez-vous franchir les portes du domaine si je vous y invite ?

Je vous laisse méditer sur ces quelques questions… Notre première rencontre était fortuite, qu’en sera-t-il de la seconde ? Vous détenez les cartes du jeu en vos mains. La provocation a du bon lorsqu’elle sait se transformer utilement. Mais serez-vous capable de prendre la balle au bond ?



Ana parafa son billet d’un geste sûr puis elle partit à la recherche de Landeric qu’elle trouva à la cuisine. A croire qu’il n’y avait qu’un point d’attache dans ces lieux mais un sourire s’installa sur la bouche d’Ana lorsqu’elle vit le jeune garçon se dépêcher d’avaler la dernière bouchée de sa tartine en se levant rapidement.

- Landeric, tu te souviens de celui qui t’as donné ce parchemin ? Bien, je vais te demander de le retrouver. Je sais que cela ne va pas être évident mais j’ai confiance en toi. Si toutefois lorsque le jour commencera à décliner tu ne l’as pas trouvé, reviens jusqu’ici et l’affaire sera close.

La duchesse lui donna quelques écus afin qu’il puisse se restaurer sur place ainsi que le fameux pli qu’elle venait d’écrire. Il était temps pour lui de partir et tout comme l’humeur d’Ana qui n’était plus au beau fixe, des nuages dans le ciel commençaient à s’amonceler signe d’orages à venir.

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Jeffeson
Il attendait patiemment dans un recoin de la gargote mâchouillant une brindille d’herbe pour passer le temps. Son regard se poser sur chaque bourse qui lui passait devant le nez. Pesant le pour et le contre à chaque fois pour se raviser. Nul l’envie de terminer en geôle, la tête dans la bouillasse locale. Et pourtant, dieu sait qu’il en était tenté, l’appel de la fortune surement. Quoi que … il n’en avait pas spécialement besoin mais c’était plutôt devenus une nécessité.

Le garnement revient aussi vite qu’il fut partit. L’attente de quelques heures et le revoilà. Evidement qu’elle avait répondu. La curiosité se nourrit, la fierté s’entretien. En faisant ce coup à la va-vite, il n’avait eu nullement l’envie de la blesser, jamais il ne blesser quiconque. Il reçu donc le parchemin en main propre. Jeff n’offra qu’un regard vide à la personne.

Il méprisait ce genre d’individus, comme il méprisait absolument tout semblable. Les victimes semblaient toujours étonnées de se voir dépouiller avec cette question récurrente : « pourquoi ». Il n’avait jamais trouvé la réponse, d’ailleurs, il n’en avait que faire. Aucune raison particulière, un endroit, une envie, des écus. Oh, il ne gagnait pas tout le temps, loin de là. Il se ramassait de bonne déculotté mais revenait toujours en force. Première qualité principale : la rancune.

Il reprit s’assoir à l’endroit où il avait rédigé le premier parchemin, déplia le mot et le parcouru rapidement. Etonnant. Il s’empressa de déposer sa plume et à rédiger.




A vous,

Les indispensables sont tous au cimetière mais j’ai l’impression que vous portez une attention particulière envers moi vu que vous me répondez et même, vous me donnez conseils. Nul envie de vous narguer, vous devriez me remercier je dirais même. Il serait raisonnable qu’une personne de votre rang ne chevauche les bois sans protection rapprochée.

Je vous ai dérobé une somme dérisoire alors que j’aurais bien pu profiter de la situation. Imaginez un peu qu’une bande de plusieurs brigands vous soient tombée dessus, je puis vous assurer que vous leur aurez offert bien plus que quelques écus.

Maintenant, je me tourne vers votre proposition. Qui me dit qu’une fois entré dans votre domaine, vous me ne donnerez point en pâture à vos chiens ou pire, à vos services ? Je me rendrai à votre domaine comme vous dîtes et sur invitation, en revanche, la moindre trahison de votre part et je ne m’arrêterai pas à quelques écus dérobés.

Ne prenez point cela comme une menace simplement, un avertissement. Si j’avais voulu vous faire du mal, croyez que je le l’aurai fait quand vous étiez vulnérable.

Adressez mes sentiments respectueux vers votre valet en espérant qu’il a retrouvé fonction entière de sa jambe. Il en va de même pour votre épaule.


Plis déposé dans la main du jeune qu'il attrapa par l'épaule.

Si tu me cherches de nouveau, je serais non loin d'ici.
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Ana.lise


Landeric ne mit pas longtemps à revenir finalement. D’ailleurs la duchesse aurait parié qu’il n’aurait pas retrouvé ce brigand et même si elle s’en étonna, elle le cacha aux regards des autres. Il n’était pas commun d’entretenir quelques billets avec un homme alors avec un brigand qui plus est, elle était bonne à être enfermée cette fois-ci.

Prenant doucement le nouveau pli que lui tendait Landeric, Ana retourna dans son bureau afin d’en prendre connaissance. La journée était déjà bien entamée et la jeune femme se demandait s’il serait raisonnable de répondre une nouvelle fois à cet homme mais les mots qu’elle lut sur ce parchemin la troublèrent et même la mirent à mal. Elle savait que le blondinet avait raison dans son raisonnement. Si Ana était tombée sur une bande de malfrats peu scrupuleux, la mort aurait été pour elle son salut n'osant imaginer ce qu'ils lui auraient fait subir. Respirant profondément, la colère contre elle-même faisant palpiter ses narines, la jeune femme prit si vivement sa plume qu’elle en renversa de l’encre sur un parchemin.


Décidément, il y a des jours où il serait mieux de s’abstenir de toute action…. Ronchonna la brune qui essayait de tamponner l’encre avant qu’elle ne file droit sur sa robe.

Après avoir nettoyé le carnage qu’elle venait de commettre, se barbouillant les mains du liquide foncé par la même occasion, Ana préféra aller se changer les idées un petit moment avant qu’une autre étourderie vienne se greffer sur sa journée. Se précipitant jusque dans ses appartements, la duchesse prit soin d’elle un petit moment. Changée, débarrassée de cette encre qui parsemait encore ses doigts de quelques ombres, Ana vint reprendre sa place à son bureau afin de faire réponse à cette étrange correspondance. Cette fois-ci la duchesse s’appliqua à ne rien faire tomber, bien au contraire, elle fit glisser la plume sur le papier tout en légèreté.


Citation:
Cher inconnu,

Je ne doute point que vous auriez pu profiter de la situation si tel avait été votre désir et je vous en suis gré de ne point l’avoir fait. Ma vie fut indemne mise à part une égratignure à l’épaule, mon honneur fut sauf et mon valet s’en est tiré avec une cheville dans un mauvais état quelques temps. Rien de bien grave si l’on admet que nous étions face à un brigand notoire bien habile en parole et en acte… Mais sans aucun doute ma fierté que vous avez su remettre à sa place en a pris un coup, là non plus rien de bien méchant. Les leçons de la vie s’apprennent à tout âge.

Le passé étant ce qu’il est nous ne pouvons point le changer. Aussi, si vous pensez déceler de l’honnêteté dans mes propos, je vous invite donc en ma demeure avec ma parole que rien ne vous y sera fait. Les gardes vous laisseront passer si toutefois vous leur montrer ce billet afin qu’ils sachent que je vous ai invité personnellement à me rencontrer. Je les ferai prévenir de votre arrivée.

Maintenant, je ne peux vous demander de me faire confiance, cela serait donner à nos étranges échanges une tournure plus personnelle qu’elle ne l’est en réalité mais encore une fois, je ne puis vous forcer, juste vous convier à venir à ma rencontre. Dans le cas ou vous préféreriez la prudence, je ne me froisserai pas outre mesure. Je sais que souvent ceux de mon rang trahissent facilement et qu’il est donc difficile de croire en la parole donnée.

Cher inconnu, vous avez le choix des armes si je puis dire. Me rencontrer ou m’ignorer, vous êtes le maitre de votre destinée.




Ana souffla sur l’encre en se relisant. Un instant, elle eut envie de déchirer cette missive, se sermonnant de ce qu’elle était en train de faire. Recevoir celui qui avait pris la liberté de se jouer d’elle et de la blesser pouvait avoir des conséquences fâcheuses mais la duchesse ne faisait jamais rien comme les autres, c’était bien connu. Et même si elle restait réaliste quand à espérer remettre un brigand dans le droit chemin, il avait piqué au vif sa curiosité naturelle. Elle rappela donc son jeune coursier afin de lui remettre le courrier et lui ordonnant d'y faire bien attention mais surtout de le donner en mains propres. L'invitation que contenait cette lettre n'était pas à offrir à tout le monde !

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Jeffeson
Plis en main, le blond repartit plus loin entrainant cette fois le préposé au courrier. Il se demandait si cela était une bonne idée de se rendre dans le lieu d’une victime. Si on l’avait invité après qu’on les dépouillé, il se vengerait à coup sur. Mais bon, il était curieux sur l’affaire. Pourquoi travailler honnêtement pour gagner trois deniers alors qu’en entravant quelques règles, il pouvait vivre beaucoup mieux que la majorité des nobles.

Il sourit en coin, prit appuis sur le dos du jeune courrier et finit d’écrire cette correspondance des plus étrange. Il se remit les mèches de cheveux en place puis toisa de son regard bleu l’intermédiaire. Combien devait il gagner lui … encore moins qu’un simple paysan assommé d’impôts.


Transmet ce message : Je viendrai à son domaine d’ici quelques jours. Comme tu peux le voir, je ne suis pas au mieux de ma forme mais je ferrai un effort pour voir ta Maitresse. Bien allez, ne reste pas là, je ne te donnerai pas l’ombre d’un écu pour transmettre le message.





Bien, je présenterai le billet à l’entrée afin que l’on me laisse passer sans encombre. La confiance, je n’en ai aucune et en personne, n’ayez crainte, ce n’est pas qu’avec vous. Je reste tout de même étonné de votre invitation même si vous me comparez à un loup dans la bergerie. Vous n’avez pas à me craindre, je ne mérite pas tant d’intérêt.

De toute manière, bien mal m’en prenne si je voulais achever mon travail, vous allez vite vous rendre compte de mon état physique.

Faudra t-il encore que vous m’indiquez le chemin de votre demeure.

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