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[RP - fermé] Quand un Baron choisi un ecuyer...

Nkhan
Arrivée depuis peu, le Baron prenait ses marques..
Une propriété à Rodez, un poste au Conseil..l'envie de s'investir, voir cette terre d'adoption se relever des difficultés qu'elle avait rencontré.

La grande majorité de sa mesnie avait été envoyé dans les mines...lui-même, de par son état de noblesse, ne pouvait y aller, à son grand désespoir...mais au moins il se rattrapait en fournissant une grosse main-d'oeuvre au Comté.

Mais cette installation avait produit son lot de rencontre...d'abord des gens liés aux institutions...plaisants, travailleurs...un jeune baillis plein de fougue, une jeune CAC, qui débordait d'envie et de bonne volonté..puis un jeune homme, dont le nom sonnait de quelques sonorités du Nord, et lui rappelait ses jeunes années en Normandie.

La rencontre, en y repensant, ne semblait pas avoir été fortuite..celui-ci semblait cacher quelque chose, une curiosité, loin d'être malsaine, qui lui faisait parfois poser des questions au Baron, parfois qui l'empêchait de parler...

Le jeune homme avait semblé porté sur la connaissance des armes...et Nkhan, en bon militaire, avait saisi l'occasion de le former. Aussitôt penser, il décida de le prendre comme écuyer, car d'un, l'apprentissage du métier des armes aux plus jeunes l'intéressait, de deux car il semblait y avoir comme un lien entre eux...une impression indicible..

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Conradin
L’aube n’avait pas encore commencé à pointer que déjà le jeune homme se trouvait dans la cour de la demeure du baron de Saint-Saën pour ses ablutions matinales. Il tenait entre ses mains calleuses un seau d’eau dont il déversa le contenu sur son torse dénudé. Et si l’onde fut glaciale, son contact eut au moins le mérite de calmer quelque peu son corps rendu endolori par des journées vouées à l’exercice.

Sous son regard, les lieux semblaient désert à l’exception de quelques commis qui régulièrement se rendaient dans le cellier pour approvisionner les cuisines en victuailles de tout genre. Néanmoins, Conradin savait que ce calme était trompeur et que très bientôt la vaste battisse ne tarderait pas à s’éveiller, charriant ainsi son flot de serviteurs.

Se ferait il à ce troublant spectacle? Lui qui jusqu’à peu ne connaissait que la quiétude de cette petite ferme de la campagne brugeoise qui l’avait vu grandir et où il ne se passait jamais rien…

A cette pensée, il s’empara de sa chemise pour s’en revêtir avant de s’en retourner aux communs réservés aux spadassins de la maison de Saint-Saën.

Si il avait été rapidement accepté auprès de ses nouveaux frères d’armes, l’histoire de ce jeune flamand, presque un gamin, qui avait quitté sa contrée et sa ferme pour se rendre dans le Sud du royaume et embrasser une carrière d’escrimeur ne manquait pas de surprendre. D’autant plus que le principal intéressé semblait prendre un malin plaisir à éluder les questions dès que ces dernières se faisaient trop précises.

Mais après tout, cela importait bien peu. Au cours du périple qui l’avait conduit à Rodez, il avait pu constater de ses propres yeux la situation qui régnait actuellement en France… De toute part des brigands se faisaient menaçant, les duchés et les comtés se crispaient, fermant leurs frontières et levant des armées alors que les soudards courraient les routes et qu’en tout lieu le spectre de la guerre se faisait oppressant.

En de telles circonstances qui aurait bien pu se priver d’un soldat, même inexpérimenté, en raison de ce qui pouvait très bien passer pour un excès de timidité, voir même pour la marque d’un esprit un peu simple?

Et tandis qu’il retrouvait le petit espace qui lui était consacré dans le dortoir, près de sa paillasse, son esprit vagabonda de nouveau pour se remémorer son recrutement au sein de la maisonnée du noble normand. Les deux hommes s’étaient connus lors d’un tour de garde sur les remparts de la capitale.

Il s’agissait somme toute de l’histoire d’une rencontre qui aurait très bien pu être le fruit du hasard comme il s’en produit chaque jour que le Très Haut fait… Bien entendu, il n’en était rien, mais de cela, un seul des deux protagonistes en avait la certitude.

Ce jour là, il sembla à Conradin qu’il avait passé des heures à épier à la dérobée le noble avant de trouver le courage suffisant pour adresser la parole au vétéran. Quelle surprise alors pour lui de trouver un interlocuteur qui, bien loin de s’offusquer de la témérité déplacé d’un roturier, s’avéra des plus aimables et des plus courtois, qui au lieu de rire lorsque le jeune freluquet lui proposa ses services, le recruta comme écuyer pour mieux le former…

Oui, Conradin n’avait pas été déçu, comme il le craignait… Mais bien au contraire, il avait fait la rencontre d’un homme qu’il lui serait facile d’admirer…

Se disant, sa senestre se saisi de son glaive d’entraînement. Dès son plus jeune âge, sa mère l’avait nourri de contes et d’histoires peuplés de guerriers valeureux et de chevaliers vertueux… Là avait toujours été son rêve et il avait peut être enfin trouvé l’occasion de le réaliser. Son tour allait il venir? Des gestes raconteraient elles un jour ses prouesses à venir pour les rendre immortelles? Ou périrait il en anonyme lors d’une simple escarmouche?

A ces interrogations, il haussa les épaules… Insouciance manifeste de la jeunesse, qui pense toujours que la chance ne sourit qu‘aux audacieux.

C’est ainsi que quelques minutes plus tard, le flamand aux cheveux aussi noirs que le jais alla reprendre son service auprès de son seigneur.
Nkhan
Ayant fait ses ablutions matinales, le Baron se dirigea vers la Cour Commune de sa bâtisse rouerguate..
Il avait émis le souhait de se dérouiller le bras, et de former le jeune flamand introduit il y avait peu au sein de sa mesnie...

Un jeune homme à l'alan formidable, un bras supplémentaires pour la lutte éternelle du Baron contre tout ce que le Royaume comptait d'herpailles..

Ayant revêtu un surcôt simple sur laquelle il avait passé un gilet en peau de mouton, il se dirigea d'un pas décidé afin de pouvoir croiser le fer avec sa recrue...

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Conradin
Il n’eut guère à attendre longtemps que déjà la silhouette massive, sombre et velu du griz… Que dis je, du baron, pardi! Enfin bon, bref, que la silhouette du baron apparue dans la cour. Un sourire se dessina alors sur les lèvres de Conradin avant que ce dernier ne salue son maître en ces termes:

Salutation, Sire! Avez-vous passé une bonne nuitée?

Mais trêve de banalités, car les deux hommes, au-delà de l’échange des formalités d’usage, s’étaient retrouvé dans un but bien précis… Celui de se bastonner… Et bien qu’il ne s’agissait là que d’un entraînement, on ne rigolait pas avec la castagne en ce temps là!

Aussi, une fois les civilités terminés, les deux vis-à-vis se firent face, leurs armes d’entraînement, des estramaçons dont la lame n’avait pas été aiguisée, fermement ancrées en leur main, avant de s’élancer l’un vers l’autre… Et ce matin là, dans la demeure du baron de Saint-Saën, le chant grave et strident de l’acier fit une nouvelle fois entendre sa mélopée.

C’est que les passes d’armes de ces deux là étaient devenues, depuis l’arrivée du flamand dans la maisonnée, un rituel. En outre, si le jeune homme lors de son premier entraînement n’avait guère tenu que quelques secondes face à son aîné, il ne se passait pas une journée sans que ces combats ne s’éternisent un peu plus.

Car il fallait bien avouer que Conradin possédait des qualités qui sauraient faire de lui un escrimeur honorable, à défaut d’être excellent. En effet, grâce au bon soin des cuisiniers du baron, le jouvenceau rendu émacié par des mois d’errance s’était lentement mais sûrement remplumé. Suffisamment en tout cas pour qu’il puisse faire parler, sans en rougir, une endurance et une force durement acquises lors d’une enfance rythmée par les labours et les semailles.

Quant à son agilité et à sa technique, c’était bien simple, il n’en possédait aucune… Et au moins, il ne pouvait que s’améliorer en ces domaines.

Ainsi, en ce jour, Conradin tint bon, parant et esquivant de son mieux les attaques de Nkhan, encaissant sans sourciller les coups qui sanctionnaient ses ratés et se fendant de quelques assauts qui, à défaut d’être bien placés, savaient se montrer vigoureus. Le tout sous les conseils et les remarques de son opposant.

Le jeune homme ne tarda pas d’ailleurs à se retrouver haletant et en sueur, sa prise sur la poignée de son arme se faisant de moins en moins ferme alors que ses membres meurtris l’élançaient.

Tant et si bien que son compagnon finit par proposer une pause… Accueillie par un simple hochement de tête, avant que l’écuyer ne se précipite sur la gourde la plus proche à laquelle il eut tôt fait de faire un sort.

Puis, alors que les battements de son cœur se calmaient enfin et qu’il se sentit de nouveau apte à s’exprimer, il riva son regard sur le baron.

Si je puis me permettre… Pourquoi avez-vous choisi cette vie?

Il se détourna brièvement pour pointer, d’un signe de tête, une de leurs armes, avant de reprendre.

Vos dons sont nombreux, vous savez compter et lire, vous avez été maire et que sais je encore… Vous auriez pu mener une vie paisible.
Nkhan
De bon matin, finalement, il n'y avait rien de mieux que de croiser le fer, pour se mettre en joie pour la journée.
Voilà déjà plusieurs jours que le Baron et le jeune flamand, rencontré des jours plus tôt sur les remparts ruthénois, s'adonnaient à quelques joutes matinales, où les efforts du jeune homme portaient petit à petit leurs fruits.

A sa technique défaillante, le jeune homme semblait opposer une fougue et une vigueur propre à la jeunesse. Mais plus encore il semblait prendre du plaisir dans le maniement des armes ; une chose plus que bien pour améliorer son instruction. En effet, point d'apprentissage sans plaisir, et même sans en tirer une "jouissance", pour faire les choses bien, et particulièrement dans le domaine du combat, il fallait s'y adonner avec joie.
Par expérience, le Baron savait qu'il n'y avait pas meilleur combattant que celui qui en avait fait sa vie, par "amour" de la chose.

Les passes se suivirent, et Nkhan sentit que son vis-à-vis faiblissait...lui-même, de par son âge plus avancé et les durs coups de son jeune opposant, commençait à ressentir la fatigue, mais il ne laissa rien paraitre, n'appréciant guère de constater que ses forces baissaient à mesure que le temps passait...Il proposa alors une pause, que le jeune homme saisit comme un mât au milieu de la tempête..il se précipita avec envie sur la première gourde qui passait et la vida sans autre forme de procès.

Souriant, le Baron posa son arme, et fit de même, avec plus de pondération, comme s'il souhaitait marquer de nouveau qu'il était moins "touché" que son jeune adversaire, même si sa gorge était, en réalité, en feu. Après quelques goulées, il leva les yeux au ciel, admirant le bleu de cette journée de printemps, quand il sentit le regard du jeune Conradin sur lui. Baissa son visage, leurs yeux se croisèrent, et une question résonna alors..


Si je puis me permettre… Pourquoi avez-vous choisi cette vie?

Suivi d'un...

Vos dons sont nombreux, vous savez compter et lire, vous avez été maire et que sais je encore… Vous auriez pu mener une vie paisible.


Le Baron sourit, et répondit simplement...

La vie est émaillée de rencontre, de celles qui vous permettent de faire un choix...Resta un moment silencieux, s'assit finalement, et repris la parole..

Vois-tu, lorsque ma mère est morte, je suis resté longtemps à m'occuper des terres que nous louions..je n'étais finalement qu'un paysan parmi tant d'autres, et me tuais à la tâche. J'ai hérité de mon père, un soldat de métier que je n'ai que peu connu, le gout du combat.

Et un jour...j'en ai eu marre et j'ai eu envie de m'investir. J'avais quelques rudiments d'écriture et, aidé d'un écrivain publique, j'ai finalement écris à deux personnes...Le Connétable de Normandie, Feu Sire Vinkolat, et l'évêque de Rouen. Et ce fut..le Connétable qui me répondit en premier, me proposant un poste d'officier dans la Bande de Normandie. J'ai accepté, me suis formé et quelques semaines après, je menais une lance à la troisième Guerre contre les bretons...

C'est..c'est mon engagement militaire pour ma terre qui a déclenché mon engagement politique, non le contraire. Et je l'avoue, j'ai pris grand plaisir à me battre pour ma terre..c'était une fierté et cela m'a permis de connaitre des personnes qui ont été prépondérantes dans ma vie.
Je n'ai, au départ, pas choisi cette vie...même si c'était celle de mon paternel, et que je possédais la connaissance de cette voie...et ensuite ce fut un choix, entre celui de prendre les armes, et celui de m'investir dans une vie plus..cléricale...

Puis j'y ai pris gout, et fais mes classes, suis devenu Lieutenant, puis Connétable de Normandie, puis Lieutenant d'Etat-Major Royal et plus encore...ce fut et c'est une vie volontaire, une vie d'aventure au service de mes convictions profondes, pour l'honneur, pour la Normandie, pour le Roy, le peuple de France...


Fit une courte pause..

Tu vois, ce fut un concours de circonstance qui m'a mené vers la vie des armes, qui se transforma en choix de vie, et qui devint rapidement une question d'honneur, d'engagement pour le combat face à la vilainie..
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Conradin
Conradin écoutait avec une attention non feinte l’histoire de son maître, de celui qui s’était forgé une réputation et un nom par la seule force de son bras et de son intégrité.

Il s’assit donc à son tour, prenant place à même le sol, tout en laissant les mots du Baron envahirent son esprit tandis qu’une brise légère caressait de son souffle salvateur les deux guerriers, ou plutôt le guerrier et demi, rendus fourbus par leurs différents assauts.

Et alors que le vétéran abordait le sujet de sa filiation, il aurait pu sembler à un hypothétique témoin qu’un sourire mélancolique se dessina furtivement sur les lèvres du flamand. Car, sur ce point là, l’histoire des deux hommes se ressemblaient et l'écuyer tirait de ce point commun, une certaine satisfaction.

Les yeux de Conradin s’élevèrent alors pour se perdre dans la contemplation de la course des nuages dans les cieux. A ses côtés, Nkhan venait tout juste d’achever son récit.

Je vois…

Et grand sorcier aurait été celui qui aurait pu deviner la teneur des pensées de l’écuyer en ce court instant où le silence eut tôt fait de s’imposer dans la cour.

Néanmoins, il finit par reprendre.


Moi non plus, je ne me voyais pas fermier…

Et puis, vivre d'honneurs, de gloires et d’aventures. Fouler de ses pas des terres lointaines dont le commun des mortels a à peine entendu parler. Avoir des frères d’armes aux quatre coins du Royaume.


Le regard du jeune fougueux s’arracha alors de sa méditation pour se river sur le sabre d’entraînement qui reposait à sa droite.


Ce doit être, à coup sur, une belle vie pour quiconque n’a pas d’attaches.


Et il afficha un large sourire avant de poursuive.

Enfin, il me reste bien du chemin avant d’y parvenir…

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Ne dédaignons pas trop la gloire, rien n'est plus beau qu'elle si ce n'est la vertu. (François René de Chateaubriand)
Nkhan
Alors qu'il produisait son récit, le Baron se tenait le bras gauche. La douleur de cette vieille blessure reçue sous les murs de Fougères, alors que la Bombarde du Lieutenant-Général d'alors, Alcalnn Blackney, faisait des ravages sur les murs bretons et que lui, simple varlet, conduisait la lance des "loups de Rouen" au combat, se réveillait dès qu'il faisait des efforts trop grand...
Le Baron avait dès lors pris l'habitude d'arnacher fermement son bouclier à ce bras "malade", dont la profonde cicatrice était couverte très souvent par ses habits.

Nkhan écouta alors la réponse du jeune flamand.
Il dénotait dans son ton de l'envie mêlait à de la mélancolie...il rebondit sur ses paroles...

De la gloire?..que nenni jeune Conradin...il n'y a que peu de gloire à retirer des chevauchées guerrières, car ce temps est passé depuis des lustres.
J'ai eu la chance de faire mes classes dans la Normandie des grands guerriers, de celle qui voit le mérite élevé au rang de l'honneur, de celle qui récompense ses militaires...elle le fait encore, mais ce temps semble révolu dans la grande majorité du Royaume...Au moins sommes nous en accord avec nos valeurs, et finalement cela compte énormément. Et puis, tu le dis toi même, cela apporte autre chose...des liens indivisibles, des frères d'armes partout dans le royaume, des amitiés...


Le Baron poussa un profond soupir...puis posa une question..

Mais...n'avais-tu pas quelconque attaches en Flandres?..
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Conradin
Dans la famille, je viens insensiblement briser les rêves et les illusions de grandeur de plus jeune que moi, je demande le grand père... Et je gagne!

Mais comment en vouloir au baron, alors qu'il ne faisait que mentionner l'implacable réalité?

Car aussi jeune soit il, Conradin, tout comme Nkhan, était une des dernières reliques d'un passé voué à disparaître pour ne plus subsister que dans les livres. L'ère de la chevalerie était belle et bien finie, tout comme celle des hommes d'honneurs.

Jugés barbares, ceux qui avaient fait de leurs armes et de leurs idéaux, un mode de vie, étaient lentement mais surement remplacés par une nouvelle race d'homme. Et si ces derniers ne s'étripaient point joyeusement épée à la main, ils ne se montraient pas moins cruels sur les bancs des conseils comtaux ou municipaux.

Déjà, la sagesse était remplacée par l'ambition, le courage par la cupidité, la mesure par l'arrogance et la justice par le népotisme.
Voila qui aurait d'ailleurs pu faire une bien belle pierre tombale pour les quatre vertus capitales de la chevalerie.

Mais quand bien même, en aurait il eu conscience, le jeune Conradin n'était point homme à renoncer à ses rêves.

Aussi ne s'attarda t'il point trop sur les remarques de son maître, car l'heure était venu pour lui de parler de cette Flandre lointaine qui l'avait vu naître.


Et bien, j'avais ma mère et mon grand père... Je les adorais.

Mais, le second est mort lorsque je n'étais encore qu'un enfançon... Quant à ma mère, la dernière épidémie de peste l'a emporté, il y a quelques mois de cela.

Aussi, je me suis retrouvé seul à tenir une ferme... Malheureusement, je n'ai guère de passion pour les choux et les navets, sans compter que dans les Flandres... Il fait moins quarante, six mois dans l'an.

C'est pourquoi je suis parti en direction du sud, dans le but de devenir soldat comme ce père dont je ne connait que quelques histoires...

C'est peut être pour ça que je souhaite guerroyer, pour me faire un nom... Pour devenir digne de lui.


A ces mots, il ne put que sourire avant de poursuivre.

A moins que telles ambitions ne coulent tout simplement dans mon sang.

Quoiqu'il en soit, le Très Haut a fini par me sourire. Je suis arrivé à Rodez au cours de mon vagabondage et le hasard a voulu que je vous rencontre.

Le reste... Et bien, le reste, il me faut encore l'écrire.


C'est ainsi qu'en quelques mots, le Flamand en avait dit plus à Nkhan qu'il n'en avait dit à tout autre depuis son départ de Bruges. Oh certes, il avait fait des omissions, et non des moindres, mais après tout une demi vérité valait toujours mieux qu'un mensonge.
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Ne dédaignons pas trop la gloire, rien n'est plus beau qu'elle si ce n'est la vertu. (François René de Chateaubriand)
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