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[RP] Danse et Musique au diapason.

Jeanmerlin


Ainsi donc, le Seigneur d'Epernay avait été convoqué au Louvres, en ce 24 du mois de Mai, afin de présenter à sa Majesté sa candidature au poste de Maistre de danse des pupilles royales. Ayant lu dans sa missive que le Maistre de musique serait en même temps convoqué, Jeanmerlin souhaita que ce dernier sache maîtriser aussi bien les airs de la cour française que ceux des cours d'Italie, qui commençaient à devenir fort populaires auprès de toutes les cours européènes.

Or donc, le Chambellan de Champagne s'était fait annoncer et attendait dans une antichambre de belle facture, d'estre convoqué par sa Majesté ou tout autre personne chargée de recruter pour la bonne éducation des pupilles.
Elvix
C'est sa convocation à la main que le Pinson blond se présenta au Louvres. Son précieux sésame lui permit de se faire ouvrir les portes du palais, dont il arpenta les couloirs en jaugeant son environnement d'un air appréciateur. L'idole des jeunes s'imaginait déjà faire ses vieux os dans une résidence similaire, qu'il ferait construire une fois qu'il déciderait de quitter le devant de la scène pour prendre une retraite bien méritée.

Oui, un palais semblable à celui du Louvres serait à la hauteur de son illustre personne. Quoi qu'il faudrait peut-être ajouter un peu plus de doré par là, et par ici, une immense tapisserie brodée mains par les petits angevins. Une fresque bariolée serait également du plus bel effet le long de ce mur où manquaient quelques gravures. Il faudrait aussi planter une magnifique sculpture de sa fameuse personne au bas de cette descente d'escalier. Ou peut-être plutôt en haut, ainsi le barde le plus fabuleux de tous les temps dominerait la montée des marches.

Au dessus de cette porte on pourrait aussi... Ah tiens, il était déjà arrivé ?

Pénétrant dans l'anti-chambre où on l'avait mené, le blondinet avisa un homme devant lequel il inclina légèrement le buste, une main sur son poitrail.


Lé bonjourn, messire. Yé souis l'Illoustre Elvix Presse-Lait, lé foutour Maîtré des Mousiqua.

Car il était évident qu'une personne aussi talentueuse que lui ne pouvait pas se faire refouler.

Vous dévez être lé candidat au poste dé Maistré dé Danse. Si ?
Beatritz
Les deux maîtres s'étaient annoncés et faisaient antichambre. La Reine, prévenue, s'en alla trouver ses pupilles et leur dit :

-"Demoiselles !"

Large sourire.

-"Aujourd'hui, vous allez danser ! Un candidat maître danseur est là, un candidat maître de musique aussi... Nous allons les mettre à l'épreuve !"

Point d'entretien rébarbatif : rien de mieux, pour tester les deux candidats, que les voir à l’œuvre... Et cette idée avait de quoi plaire à la jeune Reine, qui retrouvait, au contact de ces jeunes filles parfois plus âgées qu'elle, les raisons qu'elle avait de sourire et de se réjouir chaque matin que le Très Haut lui accordait.

C'est une cohorte de jeunes filles qui vint donc accueillir les maîtres, Reine en tête...

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HRP - Béa en arrêt maladie, cf. MDRPRR - Ne se lance plus dans de nouveaux RP - Enfin de retour, je vais pouvoir rattraper mes RP en retard !
Ayena
Danse, musique. Aïe, aïe, aïe... Imaginez donc une poupette, les joues rosies par l'ennui de la semaine apprenant dans un bruit de couloir que l'on allait faire musette avec un maître de musique et un autre de danse. Vous comprendrez qu'un peu d'animation l'ai tirée de sa chambre maussade, ou depuis deux semaines elle ressassait plus d'idées noires que d'idées neuves. Inutile à la Chambre où elle officiait (si l'on exceptait l'habillement royal une fois par jour), elle tournait en rond telle une lionne dans une cage et ça allait finir par lui filer le tournis, à la longue. Or, elle devait tenter de garder l'once d'équilibre qui lui restait encore, faute de quoi elle deviendrait vraiment vraiment inutile.

Ci-donc, jupe relevée sur un jupon d'une couleur passée, la Demoiselle avait filé droit vers l'entretien présumé des deux futur professeurs des pupilles. Les pupilles, Ayena ne les tenait pas en son coeur : tant de précieuses nobliottes enrubannées alors que tant d'autres enfançonnes ne pouvaient profiter de la vie... Dont les deux siens qui avaient péris, comme tant d'autre, en bas âge. C'était le grand problème de vivre au Louvre : on se retrouvait parfois devant des dilemmes moraux insolvables. Sauf qu'aujourd'hui, elle avait besoin de se changer les idées.

Discrètement (croyez-y ou non), elle se faufila non loin de l'antichambre et tendit le cou de façon fort disgracieuse pour observer ou tenter d'entendre ou un pas de danse ou une note de musique.

Une passion, ça ne se contrôle pas. Et bien qu'ayant une jambe folle, Ayena était passionnées de musique mais surtout de danse. Et elle se croyait douée.

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>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Yolanda_isabel
Elle non plus ne les porte pas dans son cœur.

Avant, quand il s’agissait de choses hors politique, c’était elle que Marraine appelait à ses côtés, c’était elle qui profitait de ces moments d’accalmie, de sourires, et même parfois de rires et de jeux, mais là, ce sont les Pupilles qui sont à l’honneur, et pour l’enfant égoïste qu’est Yolanda Isabel, c’en est trop à supporter de la part d’étrangères à sa vie, à son cercle.

Alors quand le pas familier de la Reine est reconnu dans les couloirs, quand les Pupilles sont passées, aux côtés de la Dame d’Alquines, c’est la Damoiselle de Molières qui vient se greffer, et entre les lèvres encore garnies de miettes de macarons, un murmure.


-« Ca va encore piailler.. Mon frère, y connaît Elvix, bah y dit qu’il est plus à la mode, que c’est Claudia Chiffon l’artiste en vogue.. »

On fait passer sa mauvaise humeur comme on peut, et à cet âge-là qu’il est simple et bon d’être juste vilaine. Elle voudrait s’avancer, abandonner le poste d’observatoire choisi par la dame de la chambre, y aller, être près de Marraine. Elle voudrait beaucoup de choses et tant d’autres encore, car si l’Alquines aime la danse, l’Infante rêve de musique et d’un instrument qui chanterait sous ses doigts boudinés, pour trouver sa place dans des moments d’intimités où elle aurait son utilité. N’avoir pas à danser, pas à s’agiter.

La passion ne veut pas se contrôler, et c’est un tort quand il s’agit d’une handicapée et d’une obèse. Foutues Pupilles.

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« Damoiselle de Molière.. Pleure langue française, je le veux ! » - Héraldique Européenne.
Ayena
Moui, foutues pupilles. Car alors que les demoiselles en question entraient une par une dans l'endroit tant convoité par d'Alquines, cette dernière se figurait petit à petit qu'elle n'avait en effet pas sa place dans l'antichambre. Et ça, c'était une mauvaise nouvelle pour le morale de notre Ayena nationale qui n'avait déjà pas le coeur qui faisait des galipettes.

La poupette s'était sentie fort gênée de voir Yolanda la rejoindre dans une cachette qu'elle n'avait pas pensé trop mauvaise. Et puis, cette gamine, elle était du même monde que ces pupilles... Nan ?
La Demoiselle de la Chambre avait tenté, depuis qu'elle était au Louvre, de soigneusement éviter l'Infante : nous l'avons expliqué plus haut, voir une enfant aussi "bien portante" (et c'était peu dire en l'occasion) lui donnait des haut-le-coeur de mauvais souvenirs. Mais en comprenant que la Demoiselle de Molières vouait une jalousie certaine à la peuplade pupillienne, elle se radoucit. Et puis, parfois, entendre des remarques acerbes sortant d'un autre endroit que de sa bouche propre, ça ragaillardit.


- J'ai entendu parler de Claudia Chiffon. Une voix splendide, à ce qu'on dit.


Dardant toujours un oeil plein de convoitise vers le lieu où se rassemblaient les petites perles sous le joug de Sa Majesté et des futur Maitres de musique et de danse, Ayena se lamenta mentalement : si elle restait là, cachée, aucun doute qu'au moment où retentirait la première note, ce serait un supplice de ne pouvoir participer en faisant quelques pas. D'un autre côté, si elle fuyait sa cachette pour retourner dans sa chambre, elle passerait sa journée à se reprocher de n'avoir pas oser demander la permission de danser. Rha.

Pour la première fois, Ayena baissa son regard vers la petite personne de Yolanda. Si celle-ci partait, elle partirait aussi. Et sinon ? Ben... Aucune idée. Pas vaillante pour deux sous, notre Demoiselle.

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>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
Meileen
Meileen suivit le mouvement des Pupilles derrière la Reine après l'annonce d'un cours de danse. Première véritable attraction depuis qu'elle était au Louvre après le tournoi des fournisseurs.

Grande timide, la petite ne s'était pas encore vraiment faite d'amie. A dire vrai, elle n'avait pas encore beaucoup eu l'occasion de cotoyer ses camarades. Cette leçon de danse serait surement l'occasion...

Meileen jusqu'à présent n'avait fait qu'étudier dans les livres. Pas de pratique, si ce n'était pour l'équitation, parce que sa soeur savait monter à cheval et que cela s'avérait nécessaire également pour elle. Seulement, pas de soeur, ni de mère ou de cousine sachant jouer d'un instrument ou suffisament bien danser pour le lui enseigner.

L'antichambre était spacieuse et lumineuse. Les deux maîtres étaient présents, seuls hommes dans cette assemblée féminine. Et en plus de la Reine, deux autres jeunes femmes étaient présentes. Yolanda que Meileen avait tout de suite repérée sans jamais avoir osé aller lui parler tellement elle avait l'impression d'être son opposée... Et une autre à son coté qu'elle ne se souvenait pas avoir déjà vu.

Un peu comme à son habitude, timide et silencieuse, la brunette attendit que les choses sérieuses commencent...

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Jeanmerlin


Aristote tout puissant et toute la cohorte des Saints, songea in petto le Chambellan de Champagne, face au flamboyant personnage. Quoiqu'il en soit, jamais auparavant il n'avait entendu parler de l'illustre. Néanmoins, le futur Maistre de danse ayant grande maîtrise de la diplomatie parvint à répondre avec un air convaincu en s'inclinant aimablement :

C'est un très grand plaisir, que de rencontrer un talent tel que le vostre. Je suis pour ma part, le Sieur Jeanmerlin d'Epernay.

Survint ensuite la Reyne de France suivie de ses pupilles. Le Chambellan de Champagne plongea aussitôt en une élégante réverence.
Puis, se redressant, il observa ses jeunes demoiselles dont certaines semblaient bien peu enthousiastes.
Quant à lui, le Sieur d'Epernay qui se devait de faire face aux futures danseuses accomplies pensa que cela serait plus complèxe que prévu que de les faire danser et que les danses sautillantes seraient sans doute proscrites.
Alice_liddell
Danse, danse, de la danse. Danse, danse, on va apprendre à danser. Comme les Grands et tout. Elles allaient apprendre à danser ! Comme ça, après, elles pourraient aller dans les balles, et puis rencontrer plein de gens ! C'est vous dire, elle était excitée, la petite. Mais bon, cette fois, elle était sage. On lui avait appris. Quand elle était dans le sillage de la Reyne, fallait pas qu'elle se montre trop excitée ou quoi. Fallait juste qu'elle reste tranquille et qu'elle marche du même pas qu'elle. Elle savait pas trop ce que ça voulait dire, sillage. Mais du coup, elle restait sage quand elle était proche d'elle. Comme ça, on pourrait pas lui reprocher d'avoir fait une bêtise, nan ? Mais bon, là, pour le coup, quand même, c'était dur ! Si elle avait pas été proche de la Reyne, pour sûr, elle aurait sautillé de partout, et tout autour d'Eli, et pis elle lui aurait de pleins de trucs, et pis elle aurait couru un peu tout de partout, et pis... Ben oui, elle était très excitée, quoi. Mais du coup, elle la gardait pour le cours de danse. Paraît qu'il fallait plein d'énergie pour danser. Ça tombait bien : de l'énergie, elle en avait beaucoup, là, juste maintenant. Alors, ça devrait aller pour le cours de danse, non ? Mais tout ça, fallait la garder en elle, la sauvegarder. Parce que si elle la laissait sortir maintenant, elle allait être toute fatiguer quand elle devrait danser, et donc elle pourrait pas le faire. Et donc vous aviez, au beau milieu de la suite, une Alice qui tente tant bien que mal de caler son pas sur celui de Sa Majesté.

Et puis, y a une idée qui lui vient. Oui, une idée qu'elle est bonne d'ailleurs. Parce qu'elle a pas envie de danser avec des gens qu'elle connaît pas. Elle a pas envie d'être trop proche de gens avec qui elle peut pas discuter, là, maintenant, tout de suite. Alors avec ça, ça sera parfait. Un grand sourire éclaire ses lèvres. Elle va pour prendre le bras d'Eli, mais juste à ce moment là, on arrive dans la salle. Zut ! Maintenant, y a toute les civilités qui doivent passer avant qu'elle puisse parler à son amie. Elle essaie de faire en sorte que son air mécontent paraisse pas trop. Faut pas vexer les gens qui vont vous apprendre des choses. Ils pourraient se venger de manière pas gentille du tout ! Alors elle lâche un instant le bras et fait une révérence devant les deux maîtres (ben oui, y a le maître de danse, puis celui de musique : faut bien que quelqu'un accompagne les pas). Elle les regarde un peu. Bon, elle en connaît aucun. Faut dire aussi qu'elle a pas eu beaucoup le temps pour apprendre à mieux connaître les hauts milieux. Y a bien Eilinn qui lui appris des choses, pis ça a été complété un peu par les pupilles, mais elle connaît quand même pas beaucoup de tête. Bon, alors... Le prof de danse, ça doit être celui qui porte pas d'instrument, nan ? Bon, on lui jette un petit coup d'oeil, histoire d'être attentive quand il parlera, pis on s'approche à nouveau d'Eli et là, on glisse discrètement à son oreille :


« Dit, ça te dirait qu'on danse ensemble ? »

Avec une candeur toute enfantine, bien évidemment !
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Yolanda_isabel
Il y a des gens comme cela qui trouvent sinon leur intérêt, tout du moins des points communs qui les mettent d’accord sur certaines choses. Voyez plutôt.

A la remarque de l’Alquines, elle sourit en coin avant d’opiner du chef, carrément qu’elle a une voix splendide, même qu’elle y était aux Victoires de la Musique – sur vos tympans – et même qu’elle l’a entendue chanter et même que si elle ne boudait pas ce jour-là, elle aurait pu adorer !

Ignorante de ce qui se joue dans la tête de la dame de la chambre, elle guette de sa cachette qu’elle juge parfaite, l’arrivée de la Reine, de ses pupilles, elle en crève dans son cœur, et dans son corps, de ne pouvoir rejoindre celui là-bas qu’elle chérit comme celui d’une mère, et les lèvres qui ont l’habitude du sourire de se plisser dans une grimace qui retient les larmes de jalousie. Non, elle ne les porte pas dans son cœur ces gosses qui sourient tout simplement d’être là comme elle le faisait si facilement avant.

Demi-tour, voilà ce qu’il conviendrait de faire, jusqu’à ce que le regard de la poitevine croise le sien. Là où il n’y a certainement que de la timidité, Yolanda voit ce qu’il y a à voir, une fillette à côté de SA Marraine. Alors le museau est relevé vers l’Alquines, et la voix si fluette de l’Infante de se faire mauvaise comme les buses de sa famille savent si bien le faire.


-« Venez ma dame, allons nous divertir nous aussi ! »

Un sourire à la jeune femme, en coin, comme un défi. Chiche qu’on y arrive mieux qu’elles. Les petites mains glissées sur le giron soigneusement, elle pousse la porte les séparant tout à fait de l’antichambre du diable avant que d’esquisser une jolie révérence.

-« Marraine ! Ma reine ! Le bon jour ! Et à vous aussi. »

Aux pupilles, aux maîtres ? Qui sait à qui s’adresse le « vous aussi » et le sourire prétendument jovial de la fillette en chef du Louvre.

Vous avez peur ? Vous avez raison !

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Cassandre_louna
*Doit-on aimer danser pour devenir une bonne Pupille?*


Cassandre suivit la Souveraine et les Pupilles dans l'antichambre où se trouvait les deux maîtres qui allèrent lui donner le cours. Un cours c'était bien le mot. Enfin, danser la Blonde elle savait faire mais ... disons qu'elle n'aimait pas trop cela! En effet, dans son couvent on ne dansait guère, mais on chantait par contre.
Elle avait donc la voix d'un rossignol mais malheureusement cela ne l'empêchait pas d'écraser parfois quelques pieds. D'ailleurs c'était pour ça qu'elle aimait pas danser, même si cela n’arriver que rarement ,vous vous imaginez-vous écraser les pieds d'un baron ou, pire, d'un vicomte? Ah non! Jamais! Plutôt ne pas danser qu'être ridicule! Cassandre fera vraiment tous les efforts du monde pour ne pas écraser un pied aujourd'hui. Une seule chose à retenir aujourd'hui pour la jeune femme: Rester concentrée! Elle entra donc dans l'antichambre et admira les lieux. Tout était beau au Louvres. Vraiment! Déjà qu'elle était restée admirative devant le luxe qu'offrait le château de sa mère adoptive -la triple vicomtesse- il n'y avait pourtant pas de comparaison possible avec le château de la Souverain de France. Elle écouta ensuite une des jeunes pupilles du nom d'Alice -si c'était bien son nom car la Pucelle des Flandres ne l'avait pas encore rencontrée réellement- parler à son amie lui demandant de danser avec elle. La Pupille ne pu s'empêcher de regarder autour d'elle et de se demander: "Ah bah mince alors, avec qui vais-je pouvoir danser ? Je suis bien trop grande comparée à mes consœurs."
Elle fut sortie de ses pensées par la fraise Tagada (Yollande), qui entra alors dans la salle. Cassandre songea " Elle a l'air si froide pour son jeune âge ". En effet le bonbon rose avait même pas prit la peine de saluer chacune des pupilles. Cassandre sourit en coin et s'avança alors vers elle, elle baissa un peu la tête -ce qui lui permit de voir le visage de Yolande- et fit une révérence :


Votre Gracieuseté, Madame, le Bonjour. -Petit regard vers Yolande- Ravi de vous compter parmi nous pour ce cours de danse. J'ai grande hâte de vous voir danser, Votre Gracieuseté.


C'était simple mais au moins cela avait le mérite de montrer à l'enfant que Cassandre existait, au cas où si elle l'aurait oubliée.
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Beatritz
Là, le vrai problème, c'est qu'il y a un futur Maitre de Danse qui se relève de sa révérence sans qu'on l'y ait invité, c'est qu'il y a des pupilles qui s'inclinent devant des maitres avant de savoir leur rang... et en l'occurrence, Elvix Presse-Lait étant sans titre ni noblesse - sinon sa noble et illustre voix, n'est-ce pas ? - , les nobles pupilles n'avaient aucune raison de lui faire cet honneur. Bon, il s'en gargariserait, à tous les coups, mais c'était brouillon, brouillon, brouillon ! Elle retint sa respiration et compta les points pour les camps :

Jeanmerlin, Seigneur d'Epernay : 0 - Bénéfice du doute.
Alice Liddell : -1 - Faut assumer sa noblesse, nom de nom !
Meileen : +500 - Pas un faux pas, irréprochable, c'est déjà beaucoup.
Yolanda : +10 000 - Parce que. Faut bien un score de référence.
Cassanre : +600 - Car saluer Sa Gracieuseté, c'est le super-bonus, la cagnotte du vendredi 13.
Les autres : N.A.

Humpf. Yolanda, mascotte-baleine du Louvre, comme on l'a déjà dit, ne pouvait pas ne pas avoir remarqué l'agitation du groupe marchant des appartements des pupilles à la salle de bal. Sa présence était presque explicable. Et puis il y avait là la dame de la Chambre... Béatrice plissa les yeux. Le mieux était de ne pas chercher à comprendre. Quand il y en a pour huit, il y en a pour dix.


-"Demoiselles, voici..."

Oui tiens : comment la Reine sait-elle qui est qui ? Au vêtement, bien entendu. Certains ornements sont l'apanage de la noblesse, et Epernay porte ses trois quintefeuilles d'argent en évidence...

-"Jeanmerlin, Seigneur d'Epernay, qui se propose de vous enseigner la danse, et... Elvix Presse-Lait, troubadour, qui nous fera aujourd'hui la preuve de son talent, pour nous démontrer qu'il sera le professeur de musique le plus indiqué.

Messieurs... Voici les Pupilles de France, et Yolanda Isabel de Josselinière, notre filleule, et Ayena d'Alquines, Dame de la Chambre. Nous commençons quand vous voulez, Maitres."


Nous... Est-ce emphatique, ou Béatrice dansera-t-elle ?
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Alice_liddell
À peine a-t-elle glisser un mot à l'oreille de son amie que y a la porte derrière elle qui s'ouvre en grand pour laisser entrer une petite boule rose. Ladite porte a été repoussé avec une telle verve qu'on aurait pu croire qu'elle avait était poussé en grand, au risque de la faire claquer sur les murs. Mais nan, c'est qu'une impression. Il sait quand même se tenir, le bonbon rose du Louvre. Du moins, c'est ce qu'elle a pu voir, la Alice. C'était à croire que cette gamine hautaine et tout, ben elle connaissait mieux les règles du Louvre qu'elle; Alors qu'elle était plus petite ! Ben oui, faut avouer, elle était un peu jalouse, la Alice. Même si elle, elle avait eu quelques mois pour les apprendre, ces règles. Mais même, voilà, à chaque fois, elle se sentait honteuse et maladroite quand elle faisait un truc mieux qu'elle. Et pis en plus, elle l'ignorait totalement. Autant dire, elle l'aimait pas, la gamine !

Mais bon, y a quand même des règles à respecter et tout, bref, faut être bien sur soit, donc... On saisit un peu sa robe, et on s'incline. Et même si possible, on le fait un peu avant elle. Comme ça, on montre bien qu'on est d'un rang inférieur à elle. Même si elle aime pas montrer ça, c'est les usages qui le veulent. Et les usages, c'est sérieux. On a pas le droit de plaisanter avec. Donc elle fait en sorte de s'incliner juste avant que la boule rose, elle ait fini de rétablir son équilibre pour esquisser sa révérence, profonde. Le tout en disant en essayant de ne pas faire trop ressortir l'hypocrisie de la phrase :


« Bonjour, votre Gracieuseté. »

Bon, maintenant, y a la Reyne qui prend la parole. Bon, ça va être le moment, on va enfin savoir qui on a devant nous... Et pis surtout, ce qu'il faut faire, quoi. Ben oui, quand on rencontre quelqu'un, c'est quand on sait qui on a en face qu'on rompt aux politesses, nan ? Parce que sinon, on sait pas tout bien comment il faut s'incliner. Et puis après, seulement, on peut vraiment saluer comme il faut quand on se voit. Mais là, tout ce qu'elle sait, c'est que c'est les maîtres devant elle. Normalement, elle va devoir s'incliner. Mais elle peut pas savoir à quel point. Ben oui, par exemple, si y a un noble, va falloir plus s'incliner, nan ? Surtout s'il a haut rang. Pis la gamine, elle sait pas encore bien juger les gens sur l'apparence. Donc elle préfère attendre que la Reyne, elle donne les noms.

Bon, alors... Seigneur, seigneur... Ça veut dire noble, mais pas encore baron, nan ? Donc à priori, un rang qu'il est plus bas que celui de maman. Mais c'est quand même un maître. Donc... On va faire comme si on s'inclinait devant quelqu'un qui était beaucoup mieux placer, ça semble bien, nan ? Donc voici l'albinos qui s'incline à nouveau quand la Reyne elle laisse une pause après avoir annoncer le maître et sa fonction, suffisamment bas pour laisser quelque cheveux s'écarter de sa nuque, mais quand même pas autant que quand elle avait salué la mascotte-baleine.

Vint ensuite le seconde. Et là, la gamine, elle bloque. Alors, alors, alors... C'est un maître, donc normalement au dessus. Mais il est pas noble, donc normalement, on le regarde à peine. Mais en même temps, y l'albinos, elle en a entendu parlé souvent par les autres pupilles. Alors c'est qu'il est célèbre. Mais donc... Elle doit faire quoiiiiiiiiiiii ? Coup d'oeil désespéré autour d'elle. Y a personne qui semble prendre une décision non plus... Heu... Ben... Tant pis, on va s'incliner quand même. Mais moins. Et même beaucoup moins que pour le premier. Ben il est pas noble, elle va quand même pas faire un symbole de soumission complet, nan plus !

Bon, ben maintenant, va falloir voir ce qu'ils font eux... Hop, on se renfonce un peu pour aller se mettre à côté d'Eli. Comme ça, si elle veut finalement lui chuchoter sa réponse, elle pourra quand même.

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Ayena
Vaille que vaille. C'est qu'avoir un quelconque rapport avec une Yolanda pouvait mener à bien des conséquences. La petite obèse finit par lancer, tel un défit :

-« Venez ma dame, allons nous divertir nous aussi ! »

Erf. Quoique... Cela prenait l'apparence d'un ordre, non ? Et Ayena était du genre obéissante, très. Surtout envers la filleule de Sa Majesté. Ainsi, trois pas après le bonbon rose, d'Alquines s'avance aussi. Bon, à la façon de se tenir, on sent bien qu'elle se demande si elle est à sa place et si elle ne va pas se faire renvoyer d'un geste par Béatrice. Mais, le fait qu'elle arrive juste après (tel un petit chiot, même si la comparaison n'est pas flatteuse) la Demoiselle de Molière.
Et à l'exemple de Yolanda, elle salua la Reyne d'une gracieuse révérence, s'excusant d'un regard de s'inviter ainsi. Puis, vers les pupilles, toujours inclinée, elle souffle :

- Demoiselles...

Enfin, Ayena se tourne vers les deux maîtres et d'un sourire ravi de pouvoir enfin de vive voix les saluer, elle lance :


- Messieurs... C'est un honneur.

Signe de tête.

Puis, sans que la Reyne n'est renvoyé notre petiote dont le coeur bat, très, mais alors très vite, les présentation sont faites. D'Alquines rougit et baisse la tête. Si le Grand Chambellan la savait là, elle se ferait gronder... Promis, après avoir dansé tout son saoul, elle irait prier pour le salut de son âme et s'excuser auprès de Dieu (qui en avait sans doute beaucoup à faire) de s'être laissée entrainer par Yolanda.
D'ailleurs, cette dernière mérite un remerciement : Ayena tente de croiser son regard pour lui sourire.

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- Héraldique -
Yolanda_isabel
Fixés sur Marraine, les yeux bleus. A peine si elle voit et entend les salutations de l’albinos, et elle s’en moque à vrai dire. Fixés jusqu’à ce que devant eux se retrouvent des jupes qui s’étendent en corolle pour une révérence, laquelle révérence est réalisée par la Flamande, l’une des plus vieilles, l’une des moins enfants. Et elle lui parle !

Au bonjour, elle répond par un sourire et une inclinaison de tête, malhabile le sourire, timide, parce que si elle ne comprend pas les autres enfants, si elle n’apprécie pas plus que cela leur compagnie, Cassandre n’est plus enfant, elle a peu ou prou le même âge que Clémence, alors oui, Yolanda tente un sourire avant que les paroles de la jeune fille la ramène à la dure réalité. La réponse cinglante est retenue de justesse parce que Marraine prend la parole et que nul ne doit parler en même temps que la Reine.

Marraine qui prend la parole et laisse traîner le doute. Dansera-t-elle ? Un sourire sincère, amusé qui glisse sur les lèvres de l’Infante, qui trouve l’utilité des cours de musique qu’elle a pris en cachette de Marraine, accompagnée Marraine à la vièle alors que celle-ci danse, voilà qui serait capable de compenser son incapacité et son refus d’exercer la danse. Aux présentations réalisées par Marraine, elle se tourne vers les maîtres pour offrir une salutation consistant en une simple inclinaison de tête, noble ou pas, ils n’en sont pas moins à un rang plus bas que le sien. Mais déjà, elle se tourne vers la Flamande, avec un sourire en coin.


-« Je ne danserai pas, Marraine le sait. Me voyez-vous danser ? Un tonneau qui roule aurait plus d’allure. Moi, je joue de la musique, comme Aimbaud. C’était un troubadour mon frère ! Il a connu Elvix ! »

Comment cacher la frustration derrière des paroles plaisantes .. Et de s’écarter un peu de la Flamande pour venir se réfugier près du corps maternel de l’Alquines, et de lever le museau vers elle. Un sourire complice.

Vous danserez et je jouerai, échange de bons procédés, Ayena.

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