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[RP] Aile de la Cathédrale - Négociation sur le Concordat

Selena...
Ils étaient arrivés la veille au soir et Séléna avait tenu à venir faire un tour du côté de la place qui jouxtait les lieux de discussion à propos du concordat.

Les bruits les plus divers lui étaient parvenus jusqu'en Armagnac et elle était assez contente de pouvoir venir au moins écouter ce qui allait se dire ici.

Lorsqu'elle parvint aux abords des grilles,elle aperçut son ami Bouche,chez qui elle était descendue avec son époux et sa petite fille.
Il avait l'air un peu agacé ,chose assez rare pour lui sembler étrange....
Ce qu'il avait entendu n'était donc pas satisfaisant?

La jeune femme hâta le pas pour pouvoir le rejoindre....

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_amael_de_leslur_
Le voyageur était pour le moins agacé par la tournure que prenait cette causerie.
Il avait bien envie de disloquer d'un coup de pied rageur cette frêle barrière, et puis tant pis pour le pauvre garde s'il osait faire preuve de son zèle pour un comte aussi minable et dépourvu d'honneur!
Qu'avait donc fait Toulouse pour mériter ça!
Des dialogues sans substance aucune, sans saveur, le tout paraissait si millimétré, si programmé, un conseil fantoche se donnant en spectacle, c'en eut pu être risible si seulement ce n'était point l'honneur ni le destinb d'un peuple que l'on mettait ainsi en jeu. Son peuple, qu'il avait choisi pour frères et soeurs.
Le coms déchu remarqua l'entrée de Tsuyu puis de l'opiniâtre Cathare qui l'avait séduit de par sa grande simplicité en albigeois. Des gens simples, des gens d'honneur. De petites gens qui préservaient leur intégrité quittes à se mettre en péril. C'étaient bien les seuls dans cette... "pièce"!
Il rajusta sa capuche puis saisit le cathare par le bras lorsque celui ci se dirigea vers la sortie, plongeant son regard profondément indigné dans le sien.


Attends, cathare.

Quand le sire à la bouche en travers l'eut reconnu, l'Amael se risqua d'un pas en direction de la pitoyable scène. Il apostropha directement le Comte et la représentante de la Congrégation des affaires du siècle.

Olà, sire Coms, olà Monseigneur.
Les "affaires du siècle", est ce là ce dont vous êtes en train de traiter céans?
Nous sommes lo pobre poble Occitan messeigneurs, et nous sommes venus céans, emplis de l'espoir de voir surgir de cet événement des jours meilleurs pour les tolosans et les gens de passage.
Je me suis laissé dire que naguère, les terres tolosanes étaient porteuses d'un caractère bien spécifique, accueillantes et chaleureuses pour tous. Que la criminalité n'y existait pas tant le bon y vivre faisait force de loi.
Qu'êtes vous en train de nous discuter là? La tournure de quelques lignes remaniées pour nous donner l'illusion d'un changement profond dans la vie publique tolosane?
Est il besoin de faire venir une telle délégation pour donner du poids à pareilles broutilles?
Du courage, Coms, c'est tout ce que le peuple attend de vous! Soit vous assumez le changement et le retour à la tolérance, soit vous courbez l'échine devant l'institution que représente l'église. Peut être êtes d'ailleurs totalement en accord avec ses désirs? Peut être. Le peuple peut l'entendre et avisera en conséquence, selon ce que lui dictera son coeur.
Mais cessez de tromper le monde. Prenez une vraie position.


Un sourire espiègle commençait à se dessiner sur son visage encore caché par sous la capuche.

Et vous monseigneur, pourquoi voulez vous rediscuter ce bon vieux concordat de l'Amistat, ratifié par la famille Casaviecci? Ne vous sied il point? Vous parait il injuste ou malvenu?
Ce que je me demande en fait, c'est, concrètement, qu'est ce qui différencie ce nouveau concordat de l'ancien?
Pardonnez un pauvre voyageur aristotélicien de poser toutes ces questions. J'ai voyagé par l'Occitanie, et je dois avouer que je n'ai point rencontré encore de contrée donnant autant de prépondérance à l'Eglise dans la vie civile, qu'en Toulousain.
Où est passée cette tradition de tolérance bienveillante qui semblait faire de Toulouse une exception exemplaire dans le royaume?

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Per Tolosa, Paratge e Grandesa Nos Menaran, Mai que Jamai! _Amael Sanche de Leslur_
Vu_de_la_grille, incarné par Ijarkor
Moue perplexe de Ticta devant la demande du Comte. Et puis, après réflexion:

Ticta a écrit:
Pourquoi pas, faite donc venir ce Messire Bouchenbiais... autant qu'ils choisissent eux même un potentiel lieu de prière.
La suite... Mmh soite ! Passons aux suivants.

Elle tira le parchemin modifié à sa façon près d'elle et continua.

Ticta a écrit:
Article 1.5 : Dans les plus bref délais : Les vocations ce font dur hors nous n'allons pas nommer le premier pseudo religieux venu pour satisfaire le Temporel... Aussi je préfère : dans la mesure de ses moyens. Par exemple.

Article II.2 : Alors la je ne comprends rien... Le baptême de qui est recommandé mais pas obligatoire ? Conseillers ? Comte ? Les deux ?

Article III.3 : Nous parlons toujours de cérémonie dans le lieu défini ?

Article IV.1 : ''tant qu'il ne viole pas le présent concordat. '' ?? Imagions donc que la Sainte-Inquisition ne peut pas mettre en procès une autre religion officiant dans son lieu de culte, mais elle peut le faire si celui-ci officie ailleurs ? C'est ça ?.

L'évêque de Rodez se leva et prit la parole à son tour.

Ticta a écrit:
J'ai assez peu de connaissances sur les mœurs des cochons, et ne sait où se trouvent les lieux de cultes Cathare, vu que je n'y met jamais les pieds. Par contre, j'ai appris à lire, et si vous me permettez, cela me permet de constater diverses choses:

L'article I.2 n'a aucun sens, puisqu'il donnent des droits à un certain "Ils" qui n'est précisé nul part ! Pas de doute là dessus, on peut difficilement être plus imprécis. Mais bon, je suppose qu'on parle des divers hérésies que nous nommerons, afin d'être comtalement correct, les autres religions. On se demande aussi ce que le "Toutefois" vient faire là dedans. Bref...
Il est des hérésies comme des lépreux: on essaye de les soigner, mais le plus important, c'est de les isoler, afin qu'ils ne contaminent pas les personnes saines. Admettons donc que les autres religions puissent avoir des lieux de culte: je pense qu'un seul par ville est bien suffisant, et qu'il doit être parfaitement identifié. Et qu'importe que ce soit un bâtiment ou un champs: cela regarde les hérétiques, et puisque le but est visiblement de les laisser libre d'exercer leur culte, qu'on les laisse aussi libre d'en choisir le lieu. D'ailleurs, nous n'avons pas non plus à spécifier les activités qu'ils y exercent: cérémonie ou prosélytisme - auquel vous semblez tenir puisque l'autorisation de faire du prosélytisme se trouve deux fois dans cet article ! Cela veut-il dire qu'ils sont autorisés à se répéter dans leurs discours ?

Bref, voici une rédaction qui me parait plus claire, et plus conforme à ce qui est acceptable il me semble:
Article I.2 :
Les autres religions pourront cependant exercer librement leur culte au sein d'un unique lieu par ville, de leur choix. Ils pourront également librement informer des heures et des lieux où se tiendront leur cérémonies, mais uniquement sur les panneaux d'affichage réservés aux annonces religieuses, sur la Grande Place de Toulouse et sur les places des villes du Comte. Ils peuvent librement porter des signes distinctifs, mais ne peuvent en aucun cas faire acte de prosélytisme hors de leurs lieux de culte.


Passons à l'article I.4: la mention "et si les manquements proviennent de la part de l'Église, le texte devient alors caduc." est absurde. Par l'Eglise, vous parlez de qui ? Un seul de ses membres ou toute institution ?
Si c'est un seul de ses membres, cela veut dire que si demain, un curé prend un mauvais coup de soleil et devient fou, et qu'il viole délibérément le concordat, ce dernier deviendra caduc quand bien même sa hiérarchie le désavouerait ? Ça n'a pas de sens.
Si c'est l'institution, cela veut dire que vous donnez le droit à l'Eglise Aristotélicienne de rendre caduc le concordat de manière unilatérale: il lui suffit de ne pas respecter l'un des articles et le tour est joué. Cela n'est pas sérieux, et c'est contradictoire avec le préambule.
En fait, la rédaction habituelle: "Article I.4 : Toute violation des dispositions du présent concordat sera considérée comme un acte d'hérésie" est suffisante. Il s'applique à tout le monde: hommes d'église comme les autres.

Article I.5: l'Église s'engage à affecter un curé par ville toulousaine dans les plus brefs délais. Je suis parfaitement d'accord avec Monseigneur de Divonne sur ce point: dés qu'un fidèle se sent prêt à prendre en charge une cure, que ce soit à titre de diacre, de curé, ou de simple sacristain, il y est affecté bien sur ! Mais il arrive qu'il n'y ait pas de vocation. Il serait plus clair d'écrire: En contrepartie, l'Église s'engage à affecter un clerc par ville toulousaine dans la mesure du possible, et dans tous les cas, à effectuer les sacrements nécessaires à la vie spirituelle des croyants. Cette rédaction a pour avantage d'assurer un service minimum au croyant, même en l'absence de clerc.

Passons à l'article II.1. Quel est cette drole d'idée que le comte doit être "réputé croyant et baptisé" ? Il est ou il n'est pas croyant; il est ou il n'est pas baptisé. Ce sont des faits, et non des réputations. Admettons qu'il ne soit pas baptisé - je veux bien admettre que le baptême est un engagement personnel qui ne doit pas être précipité pour des raisons politiques. Mais il faut au moins qu'il soit croyant ! Il n'est pas question qu'un hérétique devienne comte de Toulouse quand même ! Aussi, je propose la rédaction suivante, qui reprend une cérémonie qui a coure en d'autres lieux, et en particulier en Rouergue.

article II.1 Le Comte de Toulouse ou tout candidat prétendant à ce poste doit être de religion aristotélicienne. Son entrée en fonction sera marquée par une cérémonie de bénédiction en la Cathédrale de Toulouse. Cette cérémonie symbolisera l'entente cordiale entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Si le comte n'est pas baptisé, il devra affirmera publiquement sa Foi lors de cette cérémonie.
Ses conseillers, quelque soit leur religion en privé, représentent en public le comté de Toulouse et devront se comporter en aristotélicien.


L'article III.2 devrait comporter une clause symétrique:
... Inversement, le Comte ou l'un des membres du Conseil Comtal se doit d'assister à toutes cérémonies religieuses organisées par l'Eglise Aristotélicienne, pour lesquelles ils ont été invités.

Dans l'article III.3, la remarque sur les rites et sacrements des autres cultes est superfétatoire: elle est déjà incluse dans l'article I.2.

Enfin, dans l'article IV.1, la mention "tant qu'il ne viole pas le présent concordat" n'a pas de sens, puisque le concordat lui-même, une fois adopté, fait partie du droit canon. Un droit ne peut pas se violer lui-même, et s'il y a des contradictions entre articles, une jurisprudence finit par s'établir.

Après ce long discours, l'évêque de Rodez se rassit, attendant que le conseil se concerte sur ses propositions.
Bouchenbiais
Salvaire, Séléna et maintenant Amael qui le retiennent et l'encouragent à rester. Depuis qu'il s'est fait reconnaître, il se bat pour tous et cette fois, il a l'impression qu'eux trois se battent pour lui. Pourtant résigné à quitter ce simulacre de débat où tout est déjà joué d'avance, il revient parmi les gens présents, bien décidé toute fois à ne pas dépasser la barrière et à rester du bon côté.

Il se présente et se fait reconnaître de tous, s'incline devant Amael, regarde le Comte Valdy et met un genou au sol, par déférence, avant de se relever bien vite.


J'étais là mon seigneur, messires, dames et damoiselles, vous m'avez fait mander, je me présente à vous.


Jamais il n'accordera à aucun de ces prélats vaniteux et trompeurs, les titres qu'ils se plaisent à s'accorder eux mêmes.

J'entends bien vos arguments, bonnes gens mais vous méconnaissez notre foi. A votre différence, nous n'avons guère besoin d'un lieu de culte pour nous réunir, une fois par semaine afin de faire semblant d'être croyant, à grands renforts de cloches assourdissantes, qui troublent le sommeil tout le voisinage. Nous n'avons pas besoin de nous réunir le Dimanche pour nous laver de tous nos pêchés de la semaine et soulager notre conscience par ces petites démonstrations hypocrites.

Les spinozistes voient Dieu en toutes choses, comme vous même, semble t'il dame Titca ... Et bien pour nous, les "Bons Hommes", ... je vais peut être vous surprendre mais il est absent du monde terrestre et matériel, qui est une œuvre du Malin. Nous autres cathares croyons qu'il ne réside que dans le cœur et dans l'âme de chacun. Aussi bien, je n'ai besoin d'aucun lieu ni d'aucune occasion pour prier l'Être Suprême, ce que je fais d'ailleurs chaque jour!

Que ce soit à ma forge, dans mon champs, quand j'étais à la mine et même, ... même, quand j'étais au milieu des porcs que j'ai élevés. Et oui dame, même en ce lieu de puanteur et qui semble tant vous dégoûter, il est possible de prier et d'honorer le Divin ...

Alors, messeigneurs, damoiselles, je vais vous dire, vous venez ici sur nos terres, fiers et bravaches, vous vous présentez devant le peuple, arrogants et comme si tout devait obligatoirement se dérouler selon vos exigences ... Mais rien n'est encore joué! Vous n'avez pas encore partie gagnée! Ce que vous voulez nous contraindre à accepter, nous saurons vous le retourner! Le Comtat ne fait pas partie du domaine royal! Ces terres souveraines et ancestrales ont une histoire! Histoire lourde et chargée du sang de vos victimes, inquisiteurs ignobles et sans scrupules!

Ce que le peuple veut c'est une autorité civile libre et désengagée de toute obédience! Ce que nous demandons c'est un comté où les dirigeants et les seigneurs s'engagent à protéger toutes les religions reconnues et officielles, tous les croyants, sans distinction, sans privilégier les uns plus que les autres! Ce que nous voulons c'est que tous les hommes, puissent se considérer comme frères, malgré leur divergence d'opinions ou de croyances, qu'ils soient tous prêts à se respecter et se défendre mutuellement devant l'injustice et la menace! Que chacun puisse prétendre à des fonctions officielles, même à celle de Comte messire Ijarkor! Un cathare, un spinoziste ou un réformé n'est pas obligatoirement moins compétent qu'un arsitolélicien, ne vous en déplaise! Et je dirai même qu'au vu du comportement de dame Désidératée, très récemment, il vaut mieux vous écarter du pouvoir!

J'entends chaque jour que l'on me traite d'hérétique et que vous êtes les défenseurs de la vraie foi! Et je dis moi l'inverse! Qui de nous a raison? Qui de nous prie vraiment comme il convient? Vous avez vos convictions, nous avons les nôtres!

Autrefois, avant que par peur de perdre vos privilèges, vos croisades ne déciment mes ancêtres, aristoléliciens et cathares vivaient en bonne entente. Cela ne semblait gêner personne en dehors des prélats romains évidemment! Le peuple n'avait pas besoin de vous pour vivre son quotidien! Pourquoi cela aurait il changé? Pourquoi voulez vous imposer où l'on ne vous souhaite guère?


Bouche se tourne légèrement afin de ne faire face qu'aux seigneurs toulousains et les regarde dans les yeux avant de se remettre à genoux et de s'incliner à nouveau.

Nobles toulousains, mes seigneurs, représentants de votre peuple, élus par lui et pour lui, je vous implore, je vous supplie de retrouver votre dignité et votre fierté! Nous accorder le droit de prier sans craindre pour nos vies, en nous confinant dans des lieux que l'Église aura choisi pour nous et pour vous n'est pas suffisant, ce n'est pas ce que nous voulons! Ce n'est pas la volonté de votre peuple! Nous voulons un comté fier et libre! Libre de décider par lui même ce qu'il est bon de faire pour ses habitants, sans avoir à quémander la bonne volonté de la toute puissante Rome!

Soyez fiers de ce que vous avez accompli chaque jour si durement par un harassant labeur, qu'avons nous besoin de l'Église pour décider de ce qu'il convient de faire?

Oui bien sûr, le culte d'Aristote se doit d'être présent et reconnu comme premier culte du comté, par le nombre de ses fidèles baptisés, mais toutes les autres croyances méritent aussi vos bons soins et votre protection! De grâce ne courbez pas l'échine devant Rome et ses chiens de garde prêts à nous piller à la moindre occasion! Leur haine, leur intolérance et leur violence sont preuves de leurs tromperies et de leur manque de foi! Mais pensez donc à Genêve mes seigneurs! Nous saurons faire de même et les repousser si ces fous de Dieu sanguinaires veulent s'en prendre à nos terres, à nos femmes et à nos biens! Restons libres de décider par nous même et pour nous même! Voilà mon souhait le plus grand, mon vœu le plus cher et ce que je vous demande simplement.


Le bougre cathare, se relève regarde les seigneurs toulousains suppliant puis toise les prélats avec des yeux emplis de colère et de défiance.
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N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! "Macchiavel"
_amael_de_leslur_
Aaah enfin du courage!!! Diable! Hors de nos lois les cultes, Toulouse est fière, indépendante et fidèle à son peuple!
Bien parlé frère cathare!

Amael se retourna vers l'extérieur, s'attendant à voir d'autres réactions.
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Per Tolosa, Paratge e Grandesa Nos Menaran, Mai que Jamai! _Amael Sanche de Leslur_
Willyam8
Willyam continuait, impassible à surveiller les foules. Voyant agacements, des sorties énervées, quelques sourires mais beaucoup trop d'impatience. Il s'instruisait encore, étant à l'écoute sans avoir à intervenir, il n'était pas là pour ça. Il aperçu son Bouche retenue de justesse par un homme à capuche, qui s'adressa à lui discrètement. Il fronça les sourcils comme pour pouvoir écouter la discussion de loin, mais bien sur, impossible. Puis Bouche se résolu à faire demi-tour, pour donner son avis face aux représentants du Comté et de l'Eglise. Il fit un sourire à son ami, puis s'écarta, montrant de la main sa bienvenue.

Bouche semblait parler depuis son coeur avec un ton qui émanait de ses tripes. Un sujet qu'il connaissait bien et ses ardeurs n'en étaient que remontées. Ses sages paroles n'avaient pourtant pas de place en ces murs, malheureusement. Willyam était bien d'accord avec lui, il en avait aucun doute. Ce jeune garde barbu était plus du genre tolérant et ouvert à tout, mais quand il s'agissait de la sécurité et du bon déroulement, il ne croyait en rien. Bouche devenait un peu trop agressif sur sa position. Il redoutait de devoir faire son devoir.

Willyam se tourna puis jeta un oeil sur Monseigneur Ijarkor afin de savoir s'il fallait retenir un peu l'agressivité de son ami. Attendant un signe, son ventre se tordait de savoir qu'il pourrait être forcé de calmer son ami.

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_amael_de_leslur_
Bien sûr la tension montait dans la salle et les coeurs de tout un chacun. On s'attendait d'un instant à l'autre à devoir faire face à un acte de violence, un de plus, perpétré par le comté contre son peuple.
Et les soldats! Ces fiers soldats si dévoués, qu'avaient ils à faire de mieux qu'obéir? Hm? N'étaient ils point dotés de réflexion?
En tous cas lui le dizenier, était déjà parti en guerre oui, sous la tutelle du maréchal Aldec, mais avait il demandé à connaitre les vraies raisons d'une telle action. Il les avait trouvées justes, et s'était dévoué corps et âme à la Cause.
Qui seraient donc ces soldats qui s'opposeraient à l'indignation légitime d'un peuple?
Ils croiseraient la fougue et la justice des hommes libres sur leur passage.

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Per Tolosa, Paratge e Grandesa Nos Menaran, Mai que Jamai! _Amael Sanche de Leslur_
Ijarkor
Ijarkor vit le coup d'œil interrogatif de senhor Willyam. Il trouvait la présence de ce vociférant cathare parfaitement incongrue; mais le Comte comme Monseigneur Ticta ayant accepté sa présence, il n'allait pas faire un esclandre. D'un geste, il fit signe à Willyam de laisser entrer Bouchenbiais parmi les négociateurs.
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Bouchenbiais
Son long réquisitoire terminé, Bouche s'aperçoit du changement dans le visage et les traits de son ami Will, brave soldat albigeois, dévoué et consciencieux qui commence à s'inquiéter de ce qu'il aura à faire. Bouche retourne s'assoir à sa place, passe devant le garde qu'il connait si bien et qu'il apprécie, lui fait un sourire et lui tapote légèrement l'épaule, pour dire que tout va bien, qu'il ne s'énervera pas d'avantage et qu'il n'aime pas la violence.
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N'infligez jamais de petites blessures à un ennemi! "Macchiavel"
Vu_de_la_grille, incarné par Ijarkor
Dona Navis était resté en retrait depuis le début... cela dit une question la taraudait.. Elle leva donc le doigt pour prendre la parole:

Navis a écrit:
Excusez moi mais "se comporter en aristotélicien" ça veut dire quoi? Parce qu’il me semble avoir rencontrer des personnes aristotéliciennes peut recommandable.. Donc pourriez vous m’éclaircir sur ce point..

Natale s'adressa ensuite à l'évêque de Rodez.

Natale a écrit:
- Monseigneur nous tenons quand même à revenir sur l'article 1.2, vous proposez :
Citation:
Article I.2 :
Les autres religions pourront cependant exercer librement leur culte au sein d'un unique lieu par ville et de leur propre choix. Ils pourront également librement informer des heures et des lieux où se tiendront leur cérémonies, mais uniquement sur les panneaux d'affichage réservés aux annonces religieuses, sur la Grande Place de Toulouse et sur les places des villes du Comte. Ils peuvent librement porter des signes distinctifs, mais ne peuvent en aucun cas faire acte de prosélytisme hors de leurs lieux de culte.


- Je mettrai ceci :
Citation:
Article I.2 :
Les membres des autres religions pourront cependant exercer librement leur culte au sein d'un unique lieu par ville de leur choix ainsi que dans leurs propriétés respectives. Ils pourront également librement informer des heures et des lieux où se tiendront leur cérémonies, mais uniquement sur les panneaux d'affichage réservés aux annonces religieuses, sur la Grande Place de Toulouse et sur les places des villes du Comté. Ils peuvent librement porter des signes distinctifs, mais ne peuvent en aucun cas faire acte de prosélytisme en dehors de ces lieux.

- Car il y a bien un endroit où l'on ne peut que difficilement réglementer c'est dans la propriété privée, cela a même été reconnu par la Cour d'Appel au sujet de la Guyenne il me semble. Le Senher Bouchambiais nous parle là de la prière à titre individuel dans sa harangue, chacun reste libre de faire ce qu'il veut à ce titre et en son âme et conscience, il reste que nous parlons ici de l'administration du culte en assemblée ou en petits groupes et je pense qu'il faut simplement être cohérent et lucide.

De même concernant le Comte vous ne souhaitez point voir de Régnant "hérétique", cependant quelque soit sa croyance, si tant est qu'il en ait une, l'Église est tout à fait libre de la déclarer hérétique sans aucun préavis et les Toulousains sont tout à fait libre d'acclamer un anabaptiste et de le porter sur le trône.
Vous croyez qu'en obligeant le Régnant à être baptisé cela fera de lui un fervent Aristotélicien, grave erreur, la politique toulousaine a des exemple récents à vous donner si vous le souhaitez...
C'est pour ça qu'il vaut mieux avoir un Comte réputé croyant et baptisé que de vouloir mettre des ronds dans des carrés. Après tout feu le Primat de France ne considérait-il point toutes les personnes comme des croyants Aristotéliciens à la base et pour le coup nous abondons en son sens.
L'erreur est de croire qu'il faut être obligatoirement baptisé, résultat bien vous avez encore moins de fidèles dans les Églises. la religion vient du cœur et non pas d'un bout de papier. Au contraire, en ayant un comte réputé croyant et considéré comme baptisé, vous êtes sûr d'avoir un représentant au moins de manière "officielle" et donc soumis au Dogme et pour autant vous ne contrariez personne.
Et puis... faut pas croire hein, mais ce n'est pas une intronisation en cathédrale qui fait du régnant le régnant officiel, jusque là c'est l'arrivé au pouvoir et la reconnaissance par les autorités royales. Croyez-bien qu'en au moins trois ans, presque aucun Comte n'a été intronisé par l'Église, alors que même le Concordat de l'Amistat le prévoit, c'est pour ça que ça ne sert à rien de garder des choses qui n'ont montré que peut d'usage.











Ping... Pong... Au tour des Aristos pur jus de s'exprimer. Ijarkor se tourna d'abord vers Navis.

Ijarkor a écrit:
Dona, vous avez parfaitement raison, et en vérité, cet alinéa sur les Conseillers me gène aussi. On est Aristotélicien ou on ne l'est pas. Il serait hypocrite de demander à des hérétiques de se comporter en aristotéliciens. Soit on exige que les Conseillers soient Aristotéliciens, soit on ne l'exige pas. Dans ce cas, une formulation du genre:
Ses conseillers, quelque soit leur religion en privé, représentent en public le comté de Toulouse; s'il ne sont pas de Foi Aristotélicienne, il ne devront pas en faire état dans l'exercice de leur fonction.
pourrait convenir.

Puis il se tourna vers Natale.

Ijarkor a écrit:
Oui bien entendu: sur les lieux privés, chacun est ligne de s'exprimer comme il l'entend.

Pour le Comte, vous m'avez mal compris: je n'ai pas dit qu'il devait être baptisé. Au contraire, il faut éviter les baptêmes forcés pour des raisons politiques. Se baptiser est un acte de Foi fondamental qui demande du temps et de la réflexion. En Rouergue par exemple, le concordat oblige un Comte non baptisé à se baptiser dans les 15 jours: c'est absurde ! D'ailleurs, quand le cas se présente, je publie toujours un édit pour prolonger ce délais à la durée totale de son mandat, afin qu'il puisse se baptiser dans les règles, sans que cela ne soit une charge pour lui, alors qu'il est déjà fort occupé par sa charge comtale.

Par contre, j'affirme que le Comte doit être de Foi Aristotélicienne. Ses convictions religieuses ont valeur d'exemple, aussi, s'il n'est pas baptisé, il doit au minimum affirmer haut et fort sa Foi Aristotélicienne... et le bénédiction du Conseil me parait être le moment adéquat.

Vous dites qu'il est "réputé" croyant ? Et bien, autant que cette réputation ne soit pas qu'une rumeur. En demandant à un Comte non baptisé d'affirmer sa Foi, nous transformons une vague réputation en fait établi: c'est préférable pour tout le monde.

Quant au fait que les bénédictions du Conseil n'ont jamais été faite, ce n'est pas un argument. On ne s'appuie pas sur les erreurs du passé pour construire l'avenir. Si Monseigneur Desiderade ou Monseigneur Dame_Oisele n'ont jamais fait ces bénédictions, soit elles avaient des raisons valables que j'ignore, soit elles ont eu tort. Mais nous ne sommes pas ici pour faire le procès de qui que ce soit. De nombreux duchés et comtés ont institué ces bénédictions et s'en portent très bien.
Willyam8
Willyam fut soulagé en voyant le signe du monseigneur Ijarkor, il pouvait le laisser parler. Bien qu'après cette belle tirade, son ami Bouche se résolu à s'assoir, lui accordant son amitié par une tape sur l'épaule. Le dévoué garde sourit, refit face à la foule en croisant les bras, retrouvant son air sérieux. Il continua en prime à aiguiser ses opinions à force d'entendre les divers avis de cette négociations. Néanmoins il portait une certaine attention envers un encapuchonné bien trop mystérieux pour se présenté ainsi en publique.
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Aldindethau
Aldin qui passait devant la grille se faufila jusqu'a la grille et s'enquerit des avancées sur le Concordat.

Il vit bien vite que dans la nouvelle mouture, exit le bapteme obligatoire du Comte et exit la présence du conseiller religieux.

Il pensa que l'héretisme gagnait du terrain en toulousain.

Silencieux il observa la suite des discussions.

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Selena...
Elle écoutait toutes ces discussions et trouvait que c'était relativement stérile..

On coupait les cheveux en quatre et il aurait pourtant été bien simple de mettre tout le monde d'accord.
Les revendications n'étaient pas insurmontables ni d'un côté ni de l'autre et elle devait se faire violence pour ne pas intervenir.

Mais elle n'était pas là chez elle et elle se devait d'un certaine réserve et discrétion..
D'ailleurs son ami Bouche se débrouillait fort bien et avait un don pour défendre leur cause qu'elle ne tenterait même pas d'égaler.

Pourtant en Armagnac les cathares étaient libres de pratiquer leur Foi ,de se marier à la Grotte du Mas d'Azil sans que personne ne les persécute et le comté n'en souffrait pas ,bien au contraire...
Etrange de vouloir à tout prix compliquer des choses qui auraient pu être si simples...

Séléna restait attentive lorsqu'elle vit de loin une silhouette qui la fit frémir avant qu'elle put analyser pourquoi.
Du fond de ses tripes elle sentit son être se nouer,la ramenant quelques années en arrière brutalement...

Celui qui approchait était l'homme...Le juge....Qui avait siégé face à elle alors que la mort tentait de l'attirer vers elle.
Elle secoua la tête,comme pour chasser un mauvais rêve et resserra les bras autours d'elle en un geste instinctif de protection.
Il fallait qu'elle s'éloigne...Qu'elle retrouve son époux et sa fille...Vite....

Elle avait affreusement froid d'un seul coup.....

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Vu_de_la_grille, incarné par Ijarkor
Le Comte de Rabat rit doucement puis répondit à l'Évêque de Rodez :

Natale a écrit:
Monsenh, avec tout le respect que je vous porte permettez que je puisse corriger certaines affirmation.

- Concernant la foy revendiquée par tel ou tel conseiller comtal, vous oubliez également la Grande Charte qui stipule :

Citation:
Que les conseillers ont un devoir de réserve qui consiste en l'obligation à la discrétion dans leur opinion et leur comportement.

- Opinion et comportement concernent donc également la religion et toutes considérations d'ordre personnel.

- Que les Toulousains se sont toujours considérés comme libres de choisir l'élu de leur cœur, et je constate qu'en deux interventions vous êtes capable de nous dire tout et son contraire. Un peu de mesure Monseigneur je vous prie




Et lui-même de reprendre les paroles de l'Évêque de Rodez :

Natale a écrit:
Ijarkor a écrit:
article II.1 Le Comte de Toulouse ou tout candidat prétendant à ce poste doit être de religion aristotélicienne. Son entrée en fonction sera marquée par une cérémonie de bénédiction en la Cathédrale de Toulouse. Cette cérémonie symbolisera l'entente cordiale entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Si le comte n'est pas baptisé, il devra affirmera publiquement sa Foi lors de cette cérémonie.
Ses conseillers, quelque soit leur religion en privé, représentent en public le comté de Toulouse et devront se comporter en aristotélicien.


(...)

Dona, vous avez parfaitement raison, et en vérité, cet alinéa sur les Conseillers me gène aussi. On est Aristotélicien ou on ne l'est pas. Il serait hypocrite de demander à des hérétiques de se comporter en aristotéliciens. Soit on exige que les Conseillers soient Aristotéliciens, soit on ne l'exige pas. Dans ce cas, une formulation du genre:

Et le Comte de Rabat de reprendre la parole :
Natale a écrit:
- Et si un Comte hérétique arrive que se passe t-il ? Plusieurs solutions :
> Il doit renier sa foi, or "il serait hypocrite de demander à des hérétiques de se comporter en Aristotélicien", c'est vous même qui le dites. Avouez que ça ferait tache de voir un Comte proclamer une autre croyance lors de votre cérémonie jusque-là imposée et superflue.
> Ou bien, recours est fait auprès des autorités royales afin que toutes les décisions prises lors de son règne ne soient point reconnues et là c'est une insulte faite à l'ensemble du peuple toulousain qui a porté ce comte sur le trône et qui est prêt à le refaire pour la peine. Imaginez tous ces fidèles qui voient leurs volontés totalement bafouée. Ces agissement ont montré que l'Église perdait plus de brebis qu'elle ne peut en gagner.
> Ou bien une croisade, mais là encore ça demande du temps et des moyens et c'est un peuple qu'il faut alors affronter. Dans tous les cas ce sont encore de fausses mesures de rétorsion. Et de toute manière dans ce cas là chaque décision est assumé. De même l'usage de la croisade vient à contrario comme une reconnaissance de cette autorité comtale hérétique qu'il faut écraser au plus vite, c'est même une consécration.
... Alors qu'il est si simple de considérer que le Comte de Toulouse est Aristotélicien de fait et sans forcer quiconque à se baptiser ou à abjurer sa foy, vous y gagnez un représentant officiel et les Toulousains peuvent vivre leur spiritualité comme ils l'entendent. Vous sauvez les apparences et vous permettez à la religion de s'épanouir en Comté de Toulouse. Et advienne que pourra si une croisade est mise en branle pour une action commise par le Comte de Toulouse.

- A moins que la dernière solution soit de ne retenir plus aucun critère religieux afin de déterminer le choix du Régnant, ou bien on permet la liberté de culte pour tout à chacun et en tous lieux, à vous de voir ce qui vous semble prioritaire, mais les toulousains nous attendent pour aller de l'avant justement et non pas pour avoir des consensus mou qui ne satisfassent personne ici bas, estimez-vous heureux qu'un gouvernement soit là pour négocier avec Vous, d'autres ont prit moins de gants.
Vous voyez donc que c'est un bon compromis qui est proposé.
Quand aux bénédictions elles sont tout à fait inutiles et illusoires Monseigneur et vous le savez très bien. Libre aux autorités comtales et religieuses d'organiser ce genre de chose, mais ce n'est pas une bénédiction qui est garante de l'entrée en fonction du Comte et de son Conseil Comtal.
Tout au plus si vous tenez à une bénédiction, il faut reformuler votre phrase, qui est tout de même sujette à caution.
D'autre part, je suis désolé, vous faites peut-être exception Monsenh, mais jusque-là aucune bénédiction n'a été mise en place, donc il ne doit y avoir aucun impératif à ça.


Citation:
Article II.2: Le Comte de Toulouse ou tout candidat prétendant à ce poste est réputé croyant et baptisé.
Son entrée en fonction peut-être marquée par une cérémonie de bénédiction en la Cathédrale de Toulouse. Cette cérémonie symbolisera l'entente cordiale entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.

- La question de Navis était pourtant très intéressante, il est dommage qu'il n'y ait point eu de réponse concrète pour savoir ce que c'est vraiment que de se comporter en Aristotélicien.

- Concernant l'article 1.4 ce n'est en rien absurde Monsenh, le Concordat a été bien souvent bafoué plus par l'Église que par le pouvoir temporel. Et le Comté devrait s'adjoindre des règles supplémentaires alors que l'Église ne serait même point capable de les respecter en substance. Il faut une contrepartie Monseigneur. L'Église demande aux autorités locales d'être Aristotéliciennes soit, nous nous demandons humblement à l'Église de respecter elle-même ses propres texte sous peine de rendre ces derniers tout à fait nuls et non à venus. Car c'est aussi un peu la raison pour laquelle on discute tous ici, car tout le monde s'est rendu compte que le Concordat n'était presque quasiment jamais appliqué comme il se doit vraiment. Je vous ai déjà sorti suffisament d'exemple à ce sujet :
- le procès Shlomo alors que l'autorité laïque n'a jamais été intronisée au préalable pour justement être habilité à rendre justice pour l'Église et l'officialité locale.
- aucun hospise ou dispensaire
- quasiment aucun clerc jusqu'à présent dans les paroisse et comment évangéliser et baptiser ceux qui seront amenés à devenir la classe dirigeante ?
- aucun parrainage par un clercs lors du procès ayant opposé la Diaconesse Neyco au fou de Ramzam alors procureur.
- aucune célébration pour introniser le pouvoir comtal
- quasiment jamais aucun confesseur de nommé
Et j'en passe et des meilleurs.
A moins que la juste contrepartie soit justement de permettre le libre exercice du culte pour chacun et en public, ou qu'aucun critère religieux ne soit sélectionné pour déterminer ou qualifier le régnant en Comté de Toulouse. C'est à vous de voir ce qui vous semble prioritaire dans cette négociation. L'article 1.4 contre le 1.2, ça pourrait être une bonne chose effectivement.












A peine le Comte de Rabat avait-il terminé, Bouchenbiais reprit la parole.

Bouchenbiais a écrit:
Messire Ijarkor? Pourquoi donc un comte devrait se flatter d'être baptisé en public et cacher sa confession s'il n'est pas aristolélicien?Je veux bien admettre déjà une grosse progression dans vos idées mais tout de même ...

Pourquoi tenez vous donc tant à traiter différemment les religions? Et de grâce, je vous prie, hein, épargnez moi vos affligeants et éternels discours sur l'hérésie! Je rappelle que nous ne sommes pas ici pour débattre théologie et bien fondé mais pour trouver une place juste à tous les cultes! Si le comté était officiellement cathare ... n'auriez vous pas, vous tous aristoléliciens convaincus, envie de prier et de prêcher librement? Accepteriez vous que l'on mette tout en œuvre pour vous en empêcher? Cela est inégal et ne reflète à mon sens que l'avidité dont Rome fait preuve.

Le Comte de Rabat et le Cathare s'étant tus, Ijarkor laissa le silence s'installer. Puis il prit l'ébauche de concordat et lu à haute voix:

Ijarkor a écrit:
Citation:
Préambule:
Par la présente, le Comté de Toulouse officialise ses rapports avec l'Église et la reconnaît comme base de ses valeurs et de sa culture.
Par la présente, l'Église reconnaît le Comté de Toulouse comme Aristotélicien.

Concernant les reproches que vous faites à l'Eglise, je n'y répondrais pas. Qu'ils soient fondés ou non, j'ai déjà indiqué que je ne me base pas sur le passé pour construire l'avenir. Mais là n'est pas le plus important.


Après une légère pause, Ijarkor reprit d'une voix plus ferme.

Ijarkor a écrit:
Je ne me suis contredit aucunement: Si le comte de Toulouse n'est pas Aristotélicien, alors le Comté de Toulouse ne peut l'être, et l'Église ne peut lui reconnaître cette qualité. C'est la logique même, la base de tout. Tout mon raisonnement part de là. Tout le reste - les conseillers, les lieux de cultes - est négociable. Mais pas cela.

Or le texte que vous proposez ne fait que mettre sur un pied d'égalité toutes les Foi, toutes les églises, quelles qu'elles soient, et à chaque article. Il contredit continuellement son propre préambule. Ce texte fait table rase de deux millénaires d'évolution religieuse; il veut faire de Toulouse une réplique de l'ancienne Rome où les temples des dieux païens cohabitaient en toute liberté. Cela n'a pas de sens.

L'évêque reposa le concordat sur la table et retourna s'asseoir.

Pendant ce temps, Monseigneur Typhanie de Divonne suivait les échanges avec attention, sans toutefois intervenir. L'évêque de Rodez s'étant tu, elle décida d'intervenir à son tour et s'adressa à Bouchenbiais.


Ticta a écrit:
Je ne savais pas que nous étions présents pour le procès de la Sainte-Église faite par le Comté de Toulouse et l'un de ses nombreux habitants. Je n'apprécie pas que vous arriviez ainsi pour juger ma personne, ma religion et mon église, que savez-vous des gens présents ici Sir ? Rien, vous ne savez absolument rien de moi, mais vous préférer me juger et tous nous mettre dans le panier des gentils pas beaux qui puent du bec. Et bien sachez que si j'étais aussi bouffonne que vous voulez bien le faire croire à cette assemblée, je n'aurais jamais demandée de vous faire mandater. Aussi je vous demanderai de m'accorder le même respect que je vous accorde, cela serait très agréable.

Elle le regarde franchement et chasse l'air d'un geste de la main avant de continuer.

Ticta a écrit:
Ensuite apprenez que si les porcs me dégoute il faudra m'expliquer pourquoi ses animaux sont présent au sein de ma Seigneurie, surement pour faire bon chic bon genre, c'est vrais après tout nous sommes d'apparence nous la Sainte-Église nous ne comprenons jamais rien à rien et vous osez nous insulter sans retenu, mais nous ne devons surtout pas pensez autrement que vous.

Arrogants ? Exigence ? Écoutez-vous la conversation depuis le début ?! Nous cherchons des solutions et vous arrivez avec vos paroles et vos critiques ? Pourtant personnes dans cette salle vous demande de fermer votre clapet et reprendre vos grand air. Toulouse a une histoire, Toulouse a un Concordat signé par une Comtesse et Toulouse à toute l'écoute de la Congrégation en ce jour ici même...

Regarde l'homme et secoue la tête.

Ticta a écrit:
Je ne sais pas ce qui me déçois de plus, votre jugement ou votre incompréhension.

Regard à Natale

Ticta a écrit:
C'est possible d'arrêter d'utiliser le mot hérétique à toute les sauces, c'est lassant à force.

Masse ses tampes.

Ticta a écrit:
Doucement, bon sang. Nous n'avons pas le temps de finir un point que vous passez aux suivants, et maintenant ? Qui peut me tendre un exemplaire du Concordat proposé ?! Moi je ne peux pas, et je doute que le scripte arrive à survivre.

Natale écouta la demande de la Dame de Divonne, puis il se permis de faire une nouvelle proposition pour l'Évêque de Rodez :

Natale a écrit:
Citation:
article II.1 Le Très Aristotélicien Comte de Toulouse voit son entrée en fonction marquée par une cérémonie de bénédiction en la Cathédrale de Toulouse. Cette cérémonie symbolisera l'entente cordiale entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Si le comte n'est pas baptisé, il devra affirmer publiquement son soutient à l'Église lors de cette cérémonie. Idem du Conseil Comtal.

- Je m'inspire là uniquement du Concordat de Paris [ http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=16680&postdays=0&postorder=asc&start=15 ], ainsi que de ce que vous avez formulé au préalable. Or jusque-là personne n'a demandé l'acte de baptême de feu Lévan Premier, où même de Lévan le Troisième ou du Saint-Empereur.
Votre ancienne proposition est tout aussi bancale, car vous êtes conscient que vous ne pouvez point obliger le baptême d'un Comte, et qu'un baptême politique n'a que peut de valeur, là encore ce sont vos paroles.
Dans le deuxième paragraphe vous émettez l'hypothèse que le Comte ne peut point être forcément baptisé justement, or il n'est point baptisé pour 2 raisons avant tout :
> soit il n'a pas été sensibilisé jusque-là à la foy aristotélicienne, il a donc tout le loisir de faire sa pastorale le temps du mandat.
> soit il a embrassé une autre foy, et dans ce cas là même si il affirme publiquement sa Foy (entendu la Vraie, la seule) lors de la cérémonie que vous préconisez, cela ne changera rien.


Citation:
article II.1 Le Comte de Toulouse ou tout candidat prétendant à ce poste doit être de religion aristotélicienne (c'est une rumeur, une affirmation gratuite à valeur d'obligation). Son entrée en fonction sera marquée par une cérémonie de bénédiction en la Cathédrale de Toulouse. Cette cérémonie symbolisera l'entente cordiale entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Si le comte n'est pas baptisé (pourtant il est bien écrit au-dessus qu'il doit être obligatoirement de religion aristotélicienne ? c'est donc un aveu qu'il n'est point forcément fidèle dès le départ), il devra affirmera publiquement sa Foi lors de cette cérémonie. (et pour un hétérodoxe ou un *païen* ? Voilà pourquoi il vaut mieux affirmer un soutien à l'Eglise, c'est justement tout l'esprit d'un Concordat, que d'apporter la "concorde").
Ses conseillers, quelque soit leur religion en privé, représentent en public le comté de Toulouse et devront se comporter en aristotélicien. (qu'est-ce qu'un comportement Aristotélicien ?)

- Monsenh, je ne me présente point en contradiction par devant vous, je viens simplement apporter plus de cohérence dans votre proposition justement.
Pour le reste le discours n'est point passéiste, mais si l'on ne fait point attention aux erreurs commises précédemment on les reproduira à nouveau, et elles engendreront à nouveau des frustrations inutiles. D'autre part, ce n'est point si vieux, mais en 1457 les cultes tolérés pouvaient s'exercer dans les lieux qui leur étaient autorisés et l'Église a même signé pour ça.










Il reprend alors pour la Nonce :

Natale a écrit:
- Hum je crois que pour le moment il n'y a point d'autre proposition que ce qui a été fait auparavant, tant il est vrai que nous butons sur la formulation de l'article II.1 et que l'on peut - éventuellement - s'arranger entre l'article I.2 sur le prosélytisme et le I.4 sur la caducité du texte.

La Vicomtesse de Lautrec se leva et intervint posément :

Marie-Victoire a écrit:
Monseigneur, si vous me permettez de vous livrer mon sentiment, je suis extrêmement inquiète... A quoi sert de débattre si certains points, comme vous le formulez, sont ne sont pas négociables ? Car enfin, ce sont, comme vous le reconnaissez, les points le plus importants. Les fondamentaux.

D'aucun pourrait alors se méprendre et estimer que ces débats ne sont que poudre aux yeux destiner à calmer les esprits sans pour autant ouvrir une véritable discussion de fond.

Pour ma part je suis croyante, Aristotélicienne et baptisée. Et heureuse de l'être. Mais mon engagement spirituel n'a de valeur que parce qu'il est librement consenti. Notre Guide Christos ne nous enseigne-t-il pas que la brebis égarée que l'on ramène au troupeau est celle que nous devons aimer le plus et choyer le plus ? Ainsi en est-il également dans l'admirable parabole du Fils prodigue pour qui son père tue le veau gras.

Tout Homme doit être libre de s'écarter du droit chemin pour pouvoir ensuite y revenir en conscience et pleinement convaincu d'être sur la Vraie Voie. Comme l'enfant qui parfois trébuche et chute, et qu'il faut relever et consoler. Sous la contrainte cela ne se peut. Cela donnera sans aucun doute plus de travail à vos clercs, certes, mais je ne doute pas que cela soit un défi à leur mesure.

Et rien n'empêche par ailleurs notre Sainte Eglise d'apporter un soutien politique aux candidats qui auront sa préférence puisque la politique n'est pas incompatible avec la religion. Elle aura ainsi autant de chances qu'une autre religion de voir couronné un comte Aristotélicien, sans doute même plus du fait du nombre important de fidèles qu'elle compte dans ses rangs.

Ayant ainsi exposé sereinement le fond de sa pensée, elle remercia les conseillers et divers intervenants pour leur écoute et se rassit, la tête légèrement inclinée à la manière des oiseaux. Les yeux rêveurs fixés sur une étoile invisible à tout autre.
Vu_de_la_grille, incarné par Ijarkor
Ijarkor examina la nouvelle proposition du Comte de Rabat.

Ijarkor a écrit:
Votre nouvelle rédaction de l'article II.1 a au moins l'avantage de ne pas se borner à des "réputations" et des "peut-être": elle institue un fait - la cérémonie de bénédiction - et une affirmation - celle du Comte qui soutient l'Eglise Aristotélicienne.

Puis, répondant à Marie-Victoire:

Ijarkor a écrit:
Dona, je suis parfaitement d'accord avec vous sur le fait que la Foi ne se décrète pas, que l'engagement spirituel est personnel: c'est l'expression du libre-arbitre souhaité par le Très Haut. Mais nous sommes ici pour nous mettre d'accord sur ce qui lie ce Comté et l'Eglise Aristotélicienne. Il n'est pas question de contraintes, mais d'engagements que nous prenons les uns envers les autres.

Si le texte ne contient aucun engagement, mais uniquement des recommandations, des "peut-être" et des "il est souhaitable que", sous prétexte que chacun est libre, alors il n'a plus lieu d'être. Autant, dans ce cas, séparer complètement l'Eglise et l'Etat et se passer de concordat. J'imagine que c'est ce que souhaite le senhor Bouchenbiais.

Or comme vous, je ne souhaite pas que ces débats soient de la poudre aux yeux: c'est bien pour cela que je préfère mettre en évidence, et sans détour, les divergences de fond, plutôt que de discuter des heures sur des problèmes mineurs et des formulation de texte. S'il s'avère qu'en effet, des points ne sont pas négociables, alors autant le dire, plutôt que de tromper le peuple.

Et Ijarkor montra les Toulousains qui, massés derrière la grille, assistaient au débat, et parfois s'exclamaient et encourageaient les négociateurs.

Ijarkor a écrit:
Chacun est libre de ses engagements spirituels, soit ! Mais celui qui veut diriger ce pays n'est pas qu'un simple comptable qui transfert des écus sur le marché, paye des soldats et entretient des mines. Ce doit être un homme qui, par ses choix et ses actions, participe au Grand Œuvre du Très Haut, qui est l’avènement de l'Amitié Aristotélicienne; cette Amitié qui écartera une fois pour toute la philosophie de la Bête Sans Nom; cette Amitié qui repoussera pour toujours l’avènement de l'apocalypse; cette Amitié qui est tout simplement l'expression, dans sa plus grande plénitude, de l'Amour qui est le don de Dieu aux hommes. C'est cela qui n'est pas négociable: l'Eglise ne peut qualifier d'Aristotélicien un pays qui refuserait de s'engager sur le fait que ses dirigeants participeront, par leur action, à l’avènement de l'Amitié Aristotélicienne. Et en conséquence, elle ne pourrait signer un concordat avec un tel pays.


Dans le même temps, un autre échange verbal se poursuivait entre Bouchenbiais et Ticta. Un sourire en biais sur le visage du cathare avait ponctué le discours de la jolie dame blonde aux yeux bleus, au visage doux mais à la langue aussi vive que la sienne. Ce dernier ne tarda donc pas de lui répondre en s'inclinant, respect sincère ou feint ?

Bouchenbiais a écrit:
Pardonnez moi Dame, si je vous ai offensé, mais voyez donc comme cela peut paraître choquant et désagréable, n'est ce pas? A moins que ma mémoire ne défaille, il ne me semble pas vous voir insulté personnellement. Et sauf votre respect et sans votre autorisation, je m'accorde le droit de mépriser votre croyance autant que vous méprisez la mienne ...

Pour ce qui est du reste, oui j'avoue avoir un grande rancœur contre votre institution que vous appelez "Sainte Église"! Je prends donc, une fois de plus note, que l'on ne cesse de dénigrer les autres cultes mais que l'on ne tolère aucune critique contre votre croyance!

Si chacun souhaite visiblement ici un débat, pour ma part je n'en vois aucun. L'Église impose d'office que le Comté soit aristolélicien ... De quel droit? Sur ordre de qui? De Rome? Par droit canon? Qu'est ce donc que cela le droit canon? L'autorité que s'accorde elle même l'Église sur toute autre autorité? Vous vous estimez donc uniques et incontestables détenteurs de la parole divine et affichez ainsi ouvertement votre vanité.

D'un geste ironique, du revers de la main, il retourne dans sa direction l'air qu'elle avait semblé vouloir chasser.

Bouchenbiais a écrit:
Si jamais nous ne voulions pas que le comte soit officiellement aristolélicien, que se passerait-il, je vous prie? Si nous souhaitions que votre culte soit reconnu au même titre que tous les autres, ni plus ni moins? Qu'en adviendrait il de nous, toulousains? Inquisitions, excommunications, croisades?

Je ne suis qu'un simple, pieux et humble "Bon Homme", petit forgeron, issu d'une longue famille de paysans, je n'ai ni les connaissances ni l'intelligence de notre ancien Comte, Messire Natale, mais j'ai cependant une volonté farouche de protéger ce comté et ses habitants des méfaits et des abus de la ... "Sainte Église".

Comme toujours en prononçant ce nom, un rictus d'énervement déforme ses lèvres, ce qui laisse penser qu'il mérite son nom plus que quiconque.

Bouchenbiais a écrit:
Il est, j'en ai toujours convenu et chacun peut ici en témoigner, parmi vous des hommes et femmes de bonne volonté, mais j'ai grand mal à comprendre que des étrangers viennent ici nous donner ordres et obligations ... Ce qui a toujours été dans les habitudes de votre culte puisque vous ne connaissez aucune résistance. A la moindre émission d'idées contraires vous anéantissez toute opposition par le glaive.

Encore une fois mes moyens limités ne me permettent pas de discourir avec la plus grande justesse historique, légale et politique mais croyez bien que votre rhétorique simpliste n'a aucune emprise sur moi.

Il ne vous suffira pas de brandir vos titres ecclésiastiques, de me réciter trois versets de votre "Livre des Vertus" et de prôner votre sainteté pour me convaincre, hélas. Vous m'en voyez navré mais je souhaite que la politique civile de nos si belles terres, soit affranchie de tout joug religieux, quelqu'il soit!

Même vos prêtres, vos évêques et votre écrits sacrés parlent de libre arbitre, pourquoi avez vous donc si peur de nous laisser en jouir. J'entends chacun ici, rappeler clairement qu'il est fervent aristolélicien, avant de prendre la parole pour ne pas vous offenser, comme si l'on vous faisait injure en vous rappelant que nous sommes libres de choisir à qui nous voulons nous soumettre ...

Grand nombre de vos fidèles baptisés vous exhortent à reconnaître que vos méthodes, pardon ... que les méthodes de Rome, détournent de plus en plus de fidèles de votre foi! Je dis vous, sans aucune vision personnelle évidemment, mais n'êtes vous pas représentante de Rome tout de même?

En reconnaissant et en acceptant que les toulousains, choisissent eux mêmes leur confession et leurs représentants, quelque soit la manière dont ils prient, vous donneriez à tous la preuve indubitable de la tolérance et de la grande générosité de votre culte, prouvant ainsi également que vos prêches sont fidèles à vos actes, et peut être en tiriez vous l'avantage d'avoir moins de mal à susciter à nouveau des vocations ... Car j'ai bien l'impression que vous avez bien du mal à remplir vos temples n'est ce pas?

Après la réponse faite par Ijarkor à Marie-Victoire, Bouchenbiais reprit:

Bouchenbiais a écrit:
Par la très grande Bonté de l'Être Suprême! Messire Ijarkor! Enfin vous voyez et comprenez comme moi l'inutilité d'un pareil Concordat si nous refusons de lier et de soumettre notre comté ad vitam eternam à votre institution!

La bête sans nom qui vous fait si peur peut revêtir de bien nombreuses et trompeuses apparences messire! Pour vous tous, prélats, j'incarne ce mal absolu mais vous ne connaissez pas ma foi! Vous ne craignez pas tant pour les âmes des pauvres ères que vous baptisez, votre plus grande crainte est de perdre votre influence toute puissante. Aurez vous donc enfin le courage et l'honnêteté de l'admettre?

Pour ma part, je vous l'ai assez répété, il me semble, c'est vous tous qui représentez le Malin. Est ce donc la loi du nombre qui donne la raison? Est ce peut être la force physique ou bien encore les titres pompeux que l'on s'accorde soi même?

Pendant ce temps, wilfred Ivanhoe, toujours assis a coté de sa supérieur commençait a bouillir intérieurement

wilfred_ivanhoe a écrit:
Comment peut on négocier avec autant de personnes?on se croirait au marché ou chacun débarque et essaye de vendre ses marchandises....
avec autant de personnes qui interviennent a tout vas on n'y arrivera jamais!!!!

Ijarkor se tourna vers Wilfred Ivanhoe

Ijarkor a écrit:
Mon frère, vous n'avez pas tort. Le nombre de négociateurs complique la discussion. Cela dit, il est juste que les représentants des différentes institutions en présence puissent s'exprimer, afin d'écarter tout malentendu.

Puis l'évêque de Rodez se tourna vers Bouchenbiais.

Ijarkor a écrit:
Messire, votre position est très claire. Nous avons déjà eut l'occasion d'en discuter je crois, l'autre jour, sur la grand place de Toulouse. Une discussion fort intéressante, et que nous pourrions reprendre à l'occasion: j'aurais alors grand plaisir à vous expliquer pourquoi vous vous trompez complètement, que ce soit sur l'Eglise Aristotélicienne, sur ses objectifs en général, et sur ceux d'un concordat en particulier. Et en passant: non, vous n'incarnez pas le mal absolu, Dieu soit loué ! Mais la question n'est pas là.

Je n'ai rien dit quand vous nous avez rejoint, mais autant que les choses soient claires: nous sommes ici pour négocier un document liant deux institutions: le Comté de Toulouse - représenté par son Conseil élu par le peuple - et l'Eglise Aristotélicienne - représentée par la Congrégation des Affaires du Siècle et les évêques des diocèses concernés. Or vous ne faites partie ni de l'un ni de l'autre. De plus, vous venez à l'instant de niez l'utilité d'un concordat. Vous n'êtes donc, en ces lieux, ni représentatif, ni constructif. Faites vous élire comme conseiller, et revenez nous voir ensuite ! Mais, en attendant ce moment, il serait souhaitable que vous cessiez vos diatribes inutiles, qui ne nous mènent nulle part - d'autant que c'est certainement leur but étant donné que vous refusez ce concordat.
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