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[RP]Les faubourgs

--Rosemonde_la_morue
Les faubourgs font partis de la ville basse, là où la crasse et le crime se côtoient. Si vous avez envie d'y traiter, tout le monde est le bienvenue dans ce nouveau lieu.
Brigands, vermines, mendiants, orphelins, maréchaussé, soudards, ribaudes, informateurs, espions....Bordels ou tavernes.....Tout est bon pour rpiser. Amusez vous!!!!





[Sur un muret des faubourgs]

Combien de temps s'était écoulé depuis que la Rosemonde n'avait pas trainer ses chausses puantes dans les petites ruelles des faubourgs?
Beaucoup de personnes avaient du penser qu'elle était morte depuis toutes ses années mais qu'on se détrompe sur le champs!!! La morue avait encore de beaux jours devant elle. Au moins plus que ça même.
C'était juste son fondement qui avait fait des siennes. Son oignon se retrouva en choux fleur et soupe à part, ce n'était pas très agréable de devoir vivre sur le ventre comme un cachalot échoué sur un banc de sable. Vive les hémorroïdes!!!!

Sa santé s'était améliorée et le charlatan du coin qui faisait office de vaudou, d'apothicaire, de rebouteux et d'herboriste avait fini par la soigner après un nombre incalculable de potions et autres breuvages à base de limaces ou de chauves souris.
Son séant se portait bien, beaucoup trop large mais elle pouvait s'assoir dessus pour son plus grand soulagement.

La morue sortit enfin de son taudis pour mettre le nez dehors et prendre un peu la température de la rue. A semi voyante ou bookmaker à ses heures perdues, la Rosemonde n'avait qu'un seul Dieu qu'elle vénérait par dessus tout, c'était le DIEU ECUS.
Le cube, surnom donné en sus de la morue (un sobriquet pour la vue et un autre pour l'odeur), resta planté sur un petit muret. Un oeil statique, qui était fait pour tromper l'ennemi et un autre mobile, l'ancienne ribaude scrutaient la ruelle.

Pouvait-elle faire quelques prédictions de voyante, faire quelques paris fous sur qui sera le prochain régnant ou pouvait elle vendre quelques informations à défaut de son corps putréfié?
Elle avait beau avoir été couché sur le ventre pendant longtemps, elle n'avait rien perdu de son don pour tout savoir sans rien payer....

Un garçonnet s'approcha d'elle avec un sourire éclatant. La vieille leva sa canne vers le mioche.

Casse toi de là le morveux si tu veux pas que je t'éclate tes belles dents. Va chialer à ta mère si au moins c'est bien ta mère!!!

On voyait bien que la Rosemonde avait le coeur sur la main, une vraie philanthrope. Elle renifla si profondément qu'on eu pu croire qu'elle allait aspirer l'air ambiant de la ruelle, mais à la place, elle laissa tomber un beau glaviot verdâtre en s'essuyant sa bouche sur son tablier miteux. Elle le regarda tomber fièrement avec lourdeur sur le pavé
--Hetaire






Appuyée contre le parvis de sa charmante maisonnette qui lui lui avait couté une certaine quantité de passes ... passes, la Belle et sensuelle Hétaîre réfléchissait, tout en surveillant les beaux mâles en quête de gentillesse et surtout en manque de tendresse, à la stratégie qu'elle pourrait adopter pour se lever un gentil et richissime nobliaud qui pourrait lui fournir le moyen de se laisser vivre tranquillement au soleil ...
Elle qui était une des meilleures shampouineuse et qui avait un flair implacable pour éviter les braqueurs de fourrure, elle en était là de ses réflexions quand elle vit la vieille Rosemonde dit "la Morue" pointer le bout de son gros pif et alpaguant déjà un pauvre gamin qui faisait la manche..

- héééé l'ancienne tu peux pas laisser ce môme non !! il fait pas de mal ...

Elle avançait lascivement vers l' ancêtre avec un air dégoûté tant l'odeur lui prenait de plus en plus les narines à chaque pas et pour couronner le tout elle faillit glisser sur un immonde mollard verdâtre que la vieille venait de lancer entre sa langue et sa dent ...

- mais tu peux pas aller glavioter plus loin tu vois pas que je suis en plein travail, comment veux tu que je me lève un Nobliaud si tu macules le sol de tes crachats..

Voyant l'édentée sourire elle lui fit grâce de ce qu'elle avait encore sur le cœur et lui demanda ...

- bon la vieille il parait que tu sais lire l'avenir, alors pour te faire pardonner je voudrai bien savoir moi ... si je te donne ma main tu peux voir quelque chose ?
--Rosemonde_la_morue


Une voix enchanteresse ou plutôt une paire de gambette douées de parole s'adressa à la vieille morue.

- héééé l'ancienne tu peux pas laisser ce môme non !! il fait pas de mal ...

Un oeil fut plus rapide que l'autre à se mettre en autofocus, l'autre suivi un peu après lui donnant l'air d'un caméléon avec deux yeux parfaitement indépendants.

P'tain!!!!!....Oh pardon.
Tu m'en diras tant. Tu protèges ton capital vieillesse. C'est peut être un futur client, la rose.


La Rosemonde appelait toutes les puterelles "Rose", ça avantageait grandement les choses. En plus d'avoir de longues jambes, la blonde avait une langue interminable, ce qui était aussi nécessaire dans son métier. Le jeune garçon souriant la bouche ouverte vers la blonde, sourire aussi édenté que la vieille sauf que chez lui ça allait repousser.

Tu veux délimiter un lopin de pavé où je pourrais cracher? T'es trop bonne la Rose.

Elle enleva son petit couvre-chef pouilleux en l'abaissant, pour lui faire une révérence, puis le réajusta sur son crâne aux cheveux filasses disparates.

Madame est trop gentille, mais je crache où je veux, t'as pas acheter la rue avec tes fesses encore. Qu'est ce que tu veux que foute un nobliaud ici? si il vient c'est fatalement pour te voir avec ou sans mes glaviots. Encore que si il passe par hasard et glisse dessus, tu pourras prétexter de le faire rentrer chez toi pour le soigner et t'oublies pas que dans ce cas je prend dix pour cent.

A peine arrivé et voilà qu'elle devait faire regretter à tout le monde sa maladie hémorroïdale.
Hetaïre, vint quand même à la rencontre de la morue pour une lecture de ligne. Connue et reconnue comme la madame soleil des faubourgs et pour les prévisions météo en sus, notre vieille prit la main de la blonde dans sa main.
Hors des faubourgs leur discussion aurait pu passer pour une altercation mais ici, c'était comme si la Morue lui avait dit bonjour et je te souhaite bonne chance pour ta journée de dur labeur. Il n'y avait pas de tension entre elles.
Elles partageaient l'amour du travail bien fait en position horizontal, même si Rosemonde ne "professait" plus depuis des années et avaient aussi en commun d'avoir user plus de matelas que de paires de chaussures.


Ah donne moi ça que je regarde de plus près.

Si dans sa jeunesse la vieille était presbyte, aujourd'hui, avec l'âge, elle était devenue myope.
Elle tira la main encore douce vers elle.

Plus près!!!!!

Elle colla presque la paume de la main de la blonde devant ses yeux désolidarisés.

Je vois que ta ligne de vie est longue. Tu vivras longtemps mais ta ligne de tête est toute courte.
En même temps ton travail n'est pas vraiment intellectuel.


Tout les traits de son visage se plissèrent comme son fondement en pleine crise.

Humm je vois que tu vas rencontrer un homme....Non une femme...Attends....un homme, un homme....et encore un homme.....Pufff!!! La je vois ta clientèle journée.
Faut que je rassemble mes esprits.


Concentration extrême qui se lisait sur le visage fripé.

Tu vas faire une connaissance qui va changer ta vie. Une personne va rentrer dans ta vie et celle-ci bifurquera radicalement. Je te vois nettement plus à la verticale, c'est te dire!!!!
C'est un homme. Il est bon et généreux mais pervers et vieux.


La vieille leva la tête vers la Rose en souriant de son sourire unident attendant la réaction de la blonde.
--Hetaire


Et voilà que l'ancienne mère maquerelle lui faisait le coup du marchandage du mètre de trottoir, non mais elle se prenait pour qui !! manquerait plus qu'elle lui file le moindre écu pour qu'elle aille glavioter ailleurs, et c'est qu'elle se rebellait en plus, pour la peine elle lui aurait bien fait péter la seule ratiche branlante qui ne devait tenir que grâce à une substance mi laiteuse, glaireuse et néanmoins visqueuse qui entourait ce qui jadis ressemblait à un semblant de blanche émail ..

- tu crois quand même pas que je vais faire monter la chantilly du premier venu pour te filer la pièce, même pas en rêve l'édentée !! mon trottoir c'est MON trottoir

Le petit mendigot était toujours là la bouche ouverte reluquant à qui mieux mieux la gorge de la blonde ce qui lui valut un petit rire malicieux ...

- allez file de là petit c'est pas ton heure encore, je t'aurai bien fait un cadeau mais ton locataire du dessous a besoin de grandir encore un peu, quand tu sauras mettre la baïonnette au canon revient me voir .... allez zouuuuuuuu dégages ...

Elle sentait la main adipeuse de la ruine s'emparer de la sienne et commencer à lui conter sa destinée ..

- QUOIIIIIII !! une femme tu dis, mais çà va pas je fais pas dans le petit lapin moi tu devrais le savoir, pas à cause des grandes oreilles mais plutôt de la fourrure çà fait tousser, je voudrai pas passer pour une poitrinaire ..

Elle remarquait que chaque fois que la vieille plissait les yeux il fallait qu'elle s'attende au pire, et le résultat ne se fit pas attendre ... comme par miracle elle luit fit le coup du défilé militaire ..

- bon si c'est pour me nommer un homme toutes les cinq minutes c'est pas une nouvelle fraîche çà, essaye de faire travailler un peu ce qu'il te reste de cervelle, je t'ai dit je veux du lourd moi, du Noble, du friqué, du propre et du qui sent bon dans tous les coins, c'est pas compliqué non ?

Fallait demander pour être servi, elle lui promit un saint homme enfin, bon, généreux, charitable, bienveillant, dévoué, indulgent et vicieux ..

- hein ??? vicieux ... vicieuse et jalouse toi-même la vieille, ah çà t'en boucherait un coin si je le trouvais mon Noble et que je vienne me pavaner devant toi .. et puis t'inquiète pas je sais par quel bout les prendre moi ..
--Raven_mordcoeur_


Raven Mordcœur ... avait été jeune, et beau, et distingué. Aujourd'hui, ses mains étaient plus cagneuses qu'autrefois et sa chevelure comptait de longues mèches blanches, mais il était riche ! Depuis le coup de Margency, il avait fait fructifier son or dans maints commerces lucratifs et pas toujours très honnêtes (les deux allant rarement de paire). La bande de voleurs hétéroclites qui le suivait naguère s'était envolée sous d'autres cieux mais il en revoyait toujours certains, ou certaines, ça et là, au hasard de ses voyages dans les Royaumes. Alors ils s'enivraient toute la nuit en se racontant le bon vieux temps et comment la Comtesse avait bien volé en tombant de sa fenêtre. Ce que c'était drôle.

Raven Mordcœur ne souriait que peu. Son visage était impassible et son dos long et étroit restait droit en toute circonstance (sauf sous les draps). Mais il riait intérieurement. Il riait de toutes les entourloupes qu'il avaient faites, aux riches le plus souvent, aux nantis qui se cachaient derrière leurs coffres pour affamer le peuple, ou même juste aux bourgeoises qui se pavanaient un peu trop. Pour une simple bourse d'or, ou pour un fief. Oui ... il en avait fait.

En sortant de l'église, où il était allé se confesser de tout cela, il surprit la conversation de deux ... femmes. Du moins pour l'une des deux, c'était bien une femme. L'autre ... on était moins sûr.


Et par quel bout, donc ?!

Sans attendre de réelle réponse à sa question qui n'en était pas une, il ôta un gant et avisa la vieille. C'était peu ragoûtant que d'offrir sa main à cette ... chose. Mais cela lui donnait l'occasion de frôler la femme en noir ... et pour un si beau morceau, quel sacrifice ne ferait-on pas ?

A mon tour, vieille femme, que me promets-tu ? Et attention, je ne suis pas prêt à tout entendre. Concentre-toi bien.
--Freya



La démarche chaloupée, les hanches rebondies mais juste ce qu'il faut pour s'y cramponner et à deux mains s'il vous plait... le décolleté plongeant afin de laisser sa peau laiteuse éblouir le commun des mortels et ce visage à faire damner un saint........bouche pulpeuse et écarlate ou une petite langue rose vient prendre l'air et laisser un filet humide au centre de ses lèvres appétissantes

La brune incendiaire fait son entrée dans la place! Oui enfin on va dire qu'elle arrive en ville hein!
Lentement, elle s'avance de la loque ambulante et de la décolorée de bas étage
différents niveaux les séparent il va sans dire et même un aveugle ne pourrait s'y tromper, la blonde aux gueux et la brune à la noblesse et ce n'est pas pour rien qu'elle a et qu'elle met les formes

Faites place les vilaines, la rue décidément est chargée d'immondices alors du balai et allez infester un autre secteur, je prend mes quartiers et vous allez faire fuir tous les clients potables qui pourraient être égarés

La tête haute, Freya nargue et se targue

La vieille se donne des airs de diseuse de bonne aventure? Tiens donc et pourquoi pas hein après tout elle attirait même les badauds alors pourquoi pas elle? même si elle valait bien mieux que cela

N'était pas prouteuse qui voulait et elle c'était la reine

la REINE!!!!!!!!!ouiiii c'est elle la reine et une adversaire à balayer? Pas de problème, pour ca aussi elle était la reine
--Rosemonde_la_morue


La blonde semblait avoir les dents longues qui rayaient le par terre. Elle voulait du lourd, surement du baron au minimum. La vieille sourit et ça faisait franchement peur.
Elle se revit au même âge dans ses même faubourgs, belle comme une déesse grec, les hommes se l'arrachaient au grand dam de ses cuisses qui ne se voyaient que fort peu.
On avait du mal à croire que la Rosemonde avait été belle. Le temps faisait des ravages.

Dis la Rose à trop en vouloir tu finiras comme moi. Sur un muret....Tu passeras du trottoir au muret sans même t'en rendre compte.
Ne soit pas trop gourmande même si cela doit être maintenant une déformation professionnelle.
Même si il n'est que seigneur, prend quand même!!!!

C'était un conseil de prostipute à prostipute.

Mais dans ta main outre les stigmates du travail accompli, je vois qu'il sera riche.....HUMMM......Il serait vieux.....Il sera d'ici.....HUMMmmm.......Je vois son nom.....NON.....je le vois pas....Mais je vois qu'il a été déchu.

La vision de la morue s'était essoufflée. Mais un homme fit son apparition en frôlant presque la blonde. Rosemonde se dit qu'il avait du troubler l'optique mystique.
Les prédictions pour la blonde étaient terminées mais l'homme ôta son gant avec élégance et lui foutu sa main sous le nez.

Les affaires reprenaient pour la vieille lui faisant oublier les affres de son trou de balle météorisé.
L'homme n'était pas dans sa prime jeunesse mais il restait élégant et son visage avait gardé des traits de l'adonis qui avait du être.

La main ratatinée comme une pomme véreuse, aux ongles longs et noirs de crasses qui donnaient plus l'apparence de serres de rapaces, écarta la paume de l'homme.

Monseigneur....

Oui elle ne donnait pas dans la mince couche de pommade, l'obséquiosité était son label.

....Vous avez vous par contre une ligne de tête merveilleusement longue et je vois que vous venez de loin....Loin comme de la capitale.

La vieille fronça les sourcils. Elle voyait un corps se balancer au bout d'une corde le long d'une belle potence de bois.

Je vois beaucoup de gens autour de vous. Vous êtes au centre, ils sont autour.
Vous avez défié votre propre ligne de vie qui était trop courte.


On voyait la ligne de vie faire un décroché et continuer plus loin. Très louche....L'homme semblait avoir pataugé dans des eaux très troubles. Rosemonde lança un mot un seul...

GIBIER!!!!!

Puis Sa voix s'arrêta net. Il y avait du monde derrière cet homme qui serait peut être une plaie pour la province ou ces lieux.
L'arrivée d'une femme fit perdre tout concentration sur la main de l'homme qu'elle laissa choir.

Une nouvelle rose épineuse fit son apparition dans le jardin des faubourgs. Ce jardin était le plus beau. Les couleurs et les odeurs mélangées excitaient les papilles comme nul autre lieu. Pas de monochrome qu'on pouvait trouver à la surface des gens tout lisse mais chacun avait son histoire, ses fêlures, cette fracture consommée avec la société bien pensante.
La Morue scruta de son yeux plus rapide, la brune puis l'homme.

Quelques problèmes risquent de refaire surface Monseigneur, soyez prudent.
Voilà je n'ai plus rien à dire.

Elle dégagea son petit chapeau miteux et le fit passer vers la blonde et l'homme.

5 écus.

Puis elle saisit sa canne de l'autre, qu'elle leva sur l'autre rose d'un geste rageur.

Et toi, fille de tout, fille de rien fille de mon père!!!! Si tu continues a faire fuir mes clients, je te jure de faire passer le mot dans les faubourgs que t'as la ch'touille. Tu vas devoir racoler tes clients jusque dans le Berry car ici personne n'osera te toucher.
Alors va pas foutre mon commerce en l'air.


Rosemonde se demandait si il n'avait pas un rayon à respecter entre deux prostiputes pour ne pas qu'il y ait de conflit. Bien sûr la vieille en son temps n'était pas à son compte, mais travaillait pour la plus prisée des maisons closes du Limousin.
La vieille avait déniaisé bien des têtes qui furent couronnées plus tard.
Maintenant c'était la débandade....Et le mot ne fut pas de trop car les roses maintenant, se mettaient à leur compte et se faisaient de l'ombre, cassant parfois leur prix.
Dans le temps les prix étaient haut, car toutes les Roses étaient dans le même jardin qu'était "La cuisse légère".
--Hetaire



Ses esgourdes à l'instant même n'entendaient que les paroles de l'ancestrale qui lui annonçait la venue d'un Nobliaud comme elle en rêvait depuis des lustres.
Elle avait posé ses fesses sur le divin muret "propriété privé" de la Morue afin de ne pas en perdre une miette..

- hééé tu bouffes la moitié des infos, allez fais un effort pour moi .. juste pour moi, son nom je veux juste un petit nom c'est pas grand chose, tu l'as vu je le sais tu l'as dit alors n'essayes pas de me là jouer, Finaude, çà marche pas .. si tu veux tes écus craches le morceau Roublarde ...

Elle essayait de tirer les vers du gros blase de la vieille quand un léger frôlement sur sa personne lui fit tourner la tête .. fichtre un homme encore bien de sa personne, elle se mit à le détailler des pieds à la tête, sans gêne, jaugeant et jugeant la marchandise, un léger sourire ravageur en laissant sa langue humecter ses lèvres, un gonflement révélateur de sa poitrine bien formée pour les mains d'un honnête homme, elle inclina sa tête en ne lâchant pas sa bouche du regard ..

- Messire ... je vous laisse ma place, elle est toute chaude, mais prenez garde à cette ribaude, elle vous raconterait n'importe quoi pour quelques écus .. quant à moi si vous voulez vous épanchez ou .. plus .. vous m'avez l'air si triste Messire et fatigué ...

Elle allait se reculer de quelques pas quand elle vit arriver une jambonette brune, à moitié dévêtue et qui venait en conquérante sans vergogne l'interpeller ..

- dis donc toi la roulure brunasse, tu dégages de mon trottoir et vite, tu vois la maison derrière et CE trottoir là où tu viens de poser tes sabots crottés ? eh bien c'est MA maison et MON trottoir et je l'ai gagné avec çà !! en se donnant une petite tape sur le fessier, tu vas pas faire la loi ici retournes donc dans les bas-fonds te faire assaillir par les gueux ..

Un mot hurlé par la vieille là fit se retourner GIBIER suivit de 5 écus .. elle éclata de rire et plongea la main entre ses seins pour en retirer un petit réticule d'où elle sortit quelques pièces qu'elle jeta dans le galure miteux de l'édentée ..

- tiens donc la vioque pour aller te récurer un coin de ta couenne ..

Elle allait continuer à invectiver comme il se doit la gourgandine mais elle n'en eut pas la temps, la Morue était entrain de s'en charger ..
--Raven_mordcoeur_


Raven surveillait du coin de l'œil la blonde à qui il avait un peu écourté la fin de la consultation, tout en écoutant les dires de la vieille femme qui, si elle continuait allait vraiment passer pour une sorcière. Comment savait-elle tout cela. Gibier ! Ah ah ! Notre homme rit intérieurement. Gibier de Potence oui, autrefois. La craignait-elle encore, malgré son âge avancé ?

Quelques "problèmes" ? Voila qui ne vaut pas cinq écus. Vous en avez dit bien plus à la ... dame. Et ma ligne de cœur ?... mmmh ? Parlez-moi de ma ligne de cœur.

Il regarda la catin qui s'approchait pour payer la vieille, la reluqua jusqu'au fond de son décolleté pour en deviner toute la souplesse et toutes les promesses contenues. Elle était intéressante. Sauf quand elle parlait ... trop vulgaire. Même si elle n'avait pas la langue dans sa poche, et qu'elle le fit sourire malgré lui à plusieurs reprises.

Alors il se décida. Un peu de simplicité ne lui ferait pas de mal ... il récupéra sa main avant la réponse, se reganta, et se désintéressa complètement de la vieille. La ribaude était accrochée, il fallait battre le fer pendant qu'il était chaud.


Ou peut-être plutôt vous ... Parlez-moi de ma ligne de cœur.

Il se rapprocha jusqu'à l'indécence et la regarda de haut. Triste, non, il n'était pas triste. Désœuvré de tant d'argent, désabusé sans doute. Mais pas triste.

Je suis un peu fatigué en effet. Peut-être connaîtriez-vous un endroit plus calme ...
--Hetaire


Elle n'était pas particulièrement curieuse même si elle s'était sentie frustrée par l'arrivée du Nobliaud, mais le travail avant tout, etv le peu qu'elle avait pu entendre en ce qui concernait cet homme l'avait déçue, elle attendait plus de la Vieille rusée, elle avait certainement fait exprés, en faire le moins possible pour en gagner plus .. mais elle fut récompensé dans un sens quand l'homme qu'elle commençait à apprécier et bien décidé à en découvrir un peu plus, lui tendit sa main .. gantée .. lui demandant de dévoiler sa ligne de coeur ..

Elle ôta d'un geste gracieux sa mitaine en fine dentelle noire pour prendre délicatement sa main offerte ...


- Messire .. permettez moi d'enlever ce gant qui m'empêche de voir la moindre petite chose, même si je ne doute pas un seul instant de l'état de votre coeur ...

Sitôt demandé elle se permit de faire glisser le gant pour enfin sentir la douceur de sa peau. les Nobliauds ne faisaient pas grand chose de leurs dix doigts c'était de notoriété publique .. non seulement la main était douce mais elle était chaude aussi avec de longs doigts et des ongles bien entretenus, si elle avait fermé les yeux à ce moment là, sure qu'elle aurait sentit ses doigts s'amuser avec les cordelettes de son corset .. mais elle reprit ses esprits, il ne fallait pas mettre la charrue avant les boeufs .. vieil adage souvent rabâché par ses connaissances.
Elle leva les yeux pour tomber sur son regard perçant et amusé .. il en voulait .. il allait en avoir ..

Elle retourna sa main doucement pour avoir sa paume sous les yeux et avec un de ses doigts elle parcourut le creux de sa main, remontant lentement sur toute la longueur des doigts ...


- Messire .. je ne suis pas diseuse de bonne aventure mais tout ce que je peux vous dire c'est que je vois ces mains parcourir des monts de douceur et prêtes à en découvrir d'autres ..

Elle le sentait proche .. très proche d'elle là frôlant même à la limite de l'inconvenance, elle pouvait sentir son souffle dans ses cheveux .. mais que pouvait vouloir dire "inconvenance" pour une catin ...

Citation:
Je suis un peu fatigué en effet. Peut-être connaîtriez-vous un endroit plus calme ...


Elle sentait les affaires reprendre et au diable l'inconvenance, la pudeur et tout le reste c'est avec un sourire engageant qu'elle lui répondit ..

- Oui Messire ... venez avec moi .. chez moi .. je peux vous faire oublier tout vos soucis ..
--Rosemonde_la_morue


Le petit chapeau ne fut remplit que d'une seule participation, la deuxième rétribution n'arriva pas. Il était plutôt gonflé le bourgeois de ne pas payer 5 misérables écus avec la redingote qu'il avait sur le dos.
La vieille avait vu des trucs glauques dans sa vie et c'était la prostipute la plus honnête des deux, celle qui gagnait son salaire à la sueur de son....fion.
Il n'allait pas la mettre à l'amende de 5 écus, même pas de 5 deniers, il pouvait rêver. La morue était connue comme un loup blanc dans tous les faubourgs, du gros bras en passant par la maquerelle, du voleur au coupe jarret.
Si elle se mettait à hurler telle une corne de brume sur un bateau en dérive, les faubourgs sauterait sur le paletot de l'autre endimanché en moins de temps qu'il ne faudrait à la blonde pour les dégueniller.

Le monseigneur regarda la blonde et la vieille ne fit plus partie du décor. Oui il voulait changer de crémerie mais il devait toujours 5 écus à la vieille qui ne comptait pas en rester là.
Surtout que la rose voulait l'amener dans son jardin donc la morue pouvait dire au revoir à ses sous. Elle les regardait quand de plus en plus surprise, elle vit Hétaïre lui lire les lignes.
Pufff!!! N'importe quoi.
L'homme devait se sentir assez respectable, pour ne pas de but en blanc lui demander combien elle prenait, il se sentait obliger de la courtiser. Qu'il était niais!!! Quelle perte de temps. Quelques écus à lui montrer et aucunement besoin d'en faire d'avantage pour partir dans le jardin.
Et voila la blonde qui passait en mode "je frétille, je suis une anguille". On lui faisait pas celle là. 40 ans d'anguilles, de la plus peureuse à la grosse nerveuse, elle connaissait le procédé.

Rosemonde secoua son petit chapeau.


Monseigneur vous allez oublier mes 5 écus?
Parce que si déjà vous oubliez mes 5 écus, après être passé chez la blonde diseuse de bonne aventure, qui lit dans les lignes des fondements comme personne, vous risquez d'avoir bien plus que 5 écus à payer. Votre mémoire risque d'être aussi altérée?

La vieille foutait de l'huile sur le feu. Elle regarda la blonde de son oeil valide et de l'autre vitreux. Elle lui rendait service sur ce mauvais payeur qui humerait sans doute la rose, qui lui ôterait pétale par pétale pour y gouter le pistil mais sans rien donner en retour. Elle pointait du doigt le radin.

Si vous avez du mal avec vos oursins dans votre bourse, pour sortir 5 écus, j'imagine le mal que vous aurez pour beaucoup plus.

Et la voila secouer encore son chapeau miteux vers l'homme telle une sangsue avec un sourire à faire pâlir le coeur le plus accroché.

Au final une brève idée de s'associer avec la prostipute lui traversa l'esprit. La vieille lisait les lignes et envoyait les clients chez la rose. Puis elle prendrait sa commission tel un propriétaire de chevaux de course, plus commumément appelé "maquerelle" quand le cheval était une femme. Mais c'était tout de même moins noble.
--Freya




Outrage que de lui répondre de la sorte et le vase fut vite plein et prêt à verser
la blonde aux faux airs de mondaine et la vieille putréfiée en diseuse de bonne aventure étaient prêtes à fondre sur ce pauvre gentil homme …. et qui disait gentil, disait la bourse pleine et pas que... même si il n'était plus de première fraicheur
En tout cas, il ne passerait de bel avenir qu'entre ses mains et non entres celles de l'autre...

Pour commencer je ne m'adresse pas au bas peuple, je prendrais mes quartiers ou bon me semble et ce coin là m'inspire bien
Je vous donnerai pour preuve la présence de ce sir, qui , contrairement à ce qu'en dit la fripouille passée d'age , n'a rien de triste et si tel était le cas, retrouverait goût à la vie en ma présence
Il ne serait pas volé sur la marchandise avec moi!


Freya s'avance donc de sa démarche langoureuse
Un seigneur aussi bien fait de sa personne n'avait que faire d'une part de tarte aux poils et surement rance qui plus est!


Messire ne devrait point perdre de temps avec ces deux erreurs de Dame Nature
Je suis certaine de pouvoir vous rendre vigueur et entrain et vous donnerais le sourire avant que vous ne me versiez une légère contribution.... hummm et humez l'odeur de propre, je ne me lave pas avec l'eau des caniveaux et fleur bon le savon!


La brune remet une mèche rebelle de coté en laissant comme champ de vision une gorge nue et le renflement de son opulente poitrine, légèrement à l'étroit
En général le spectacle était des plus appréciés et bons nombres de messieurs cherchaient querelle afin de retrouver le goût et la saveur d'un sein, comme un marmot en manque de tétine
Freya se trouvait alors dans le rôle de maman de substitution ou encore celui d'une jardinière pour glouglouter le poireau, c'était à la demande des clients
--Raven_mordcoeur_


La dépassant de deux bonnes têtes, il la respirait déjà, pendant qu'elle lui déballait de belles promesses vallonnées déguisées en balivernes de voyante. Il profitait de son odeur de femme, masquée par quelque parfum bon marché. On était dans les faubourgs, la donzelle n'était pas éduquée, ici. On risquait même d'y prendre un coup de dague et d'y perdre son or avant même d'avoir pu palper la splendeur d'un sein. Mais c'était peut-être bien ce qui l'excitait, notre Raven. Cela lui rappelait sa jeunesse folle, ses meurtres, ses escapades, ses débauches avec des putains pas toujours fraîches. Il referma vivement sa main sur celle de la blonde.

Chez toi.


Il allait partir avec sa catin sous le bras, quand il fut pris à parti par la vieille fripée, puis la jeune brune. Par tous les saints ! il était temps de filer avant qu'elles ne le dessapent sur le champ ! Foutues femelles enragées, pires que la garde ou la milice, ça vous dépèce en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il jeta une poignée d'écus sur les genoux de la vieille.


Tiens, et s'il en reste, lis donc les lignes de cette catin bien propre, voir si elle le restera.

Et ne t'inquiète pas pour cette blonde-là, elle sera rondement payée, en sueur et en or.


Raven fit demi-tour, bien raide. Sa cape valsa un peu sur ses pas, tandis qu'il quittait l'endroit, tenant toujours fermement la blonde par la main.

Guide-moi, femme. Et ne t'avise pas de m'emmener dans un traquenard. D'autres avant toi en sont morts. Et une si jolie croupe ... ce serait dommage, tu avoueras.
--Hetaire


Elle commençait à s'amuser la Blonde de voir l'autre sortie directement de la Cour des Miracles s'agiter et s'affoler prête à se disputer pour le coq à plumes bariolées, remuant sa croupe et réhaussant tant bien que mal un semblant de poitrine, mais celui-là elle ne l'aurait pas il était à elle et à elle seule.
Elle ne craignait pas d'avoir à travailler pour rien, elle savait que cet oiseau en avait plein les poches et qu'il ne l'oublierait pas et elle se sentit tout d'un coup sienne, si toutefois une catin pouvait appartenir à un seul homme, quand celui ci prit sa main fermement ce qui lui valut une petite grimace.


Citation:
Guide-moi, femme. Et ne t'avise pas de m'emmener dans un traquenard. D'autres avant toi en sont morts. Et une si jolie croupe ... ce serait dommage, tu avoueras.


Un air de défi dans ses grands yeux bleus enflammés, elle effleure d'un doigt la joue de l'homme, il l'invite à avancer et à se rendre dans son antre et de sa démarche féline elle prend les devants en lançant un regard méprisant à la Brune .. encore une victoire pense t'elle tout bas !!
Sans attendre elle l'attrape par le bras et monte à petites foulées l'escalier pour enfin pénétrer dans sa chambre.Elle se tourne alors vers son client scrutant son regard dans la semi pénombre de la pièce, elle sent déjà une certaine chaleur bien connue envahir son corps expert, elle veut se faire désirer, attirée par lui elle ne veut pas céder trop vite .. il l'avait plus ou moins défier en lançant quelques menaces mais celà ne l'avait en rien fait faiblir et encore moins trembler, femme elle était, désirable elle savait mais faible jamais ..

Tout en ôtant délicatement sa voilette de dentelle, elle détache la petite cape de ses épaules la laissant négligemment tomber au sol et s'approche de l'homme ..

- Que préférez vous Messire?
Un verre de vin ou d'autres plaisirs pour commencer?
--Raven_mordcoeur_


La maison était sombre et il fallait enjamber quelques rats avant d'atteindre les escaliers. Mais le pas du Raven était assuré, régulier et ferme. Il suivait les petits petons affolés dans les escaliers. Elle était donc pressée la coquine !... Dans la pénombre, nul n'eut pu jamais dire qu'il avait sourit d'aise de se sentir désiré. Les catins ne désiraient pas, de toutes façons, elles se pliaient à ses volontés. Et parfois, certaines en redemandaient. Mais il était vieux. Elles devaient donc déployer leurs talents dès la première fois car il y avait rarement un deuxième essai.
Du moins pas avant une bonne nuit de sommeil.

Il se baissa, ramassa la cape de la jeune femme, en fit glisser le tissu dans sa main encore gantée, de manière à le tordre et s'en faire une corde pour venir l'attraper par la taille. Ainsi prise, il la serra contre lui d'un coup sec et respira sa tempe, puis sa joue, se gardant bien de la toucher des lèvres.


D'autres plaisirs pour commencer. J'aime avoir tous mes esprits ... et t'amuser à tenter de me les faire perdre par des moyens plus ... personnels.

Et comme cette corde improvisée n'était pas très pratique pour peloter la putain, il la laissa tomber. Ainsi il put tout à loisir caresser la cambrure de ses reins et évaluer le moelleux de sa fesse.


... si tu en connais . Tu en connais ? Que me vends-tu, et pour combien d'écus ?
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