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[RP ultra ouvert] un sou est un sou

Juliette
[au château de jegun]

cette journée commença comme toutes les autres, juliette se leva aux premières lueurs du jour, l'habitude, sauf que là rien à faire, avant elle aurait été chercher de l'eau, se serait préparé, pour ensuite commencer sa journée au service de sa petite maitresse.

elles n'étaient pas à corbigny, non là c'était jegun chez une certaine Cloé d'Albizzi, Comtesse d'Armagnac et Comminges, Dame de Jegun. en fait elles étaient partie de bourgogne et avaient fait longue route, mais c'est l'attaque qu'elles avaient subis en rouergue qui avait été le plus dur. elle avaient finalement réussi à arriver avec un peu d'aide en guyenne.

non cette journée était différente, l'eau c'est une autre comme elle qui lui avait amené, du coup juliette avait plus de temps pour elle même, mais étant dénuée de toute coquetterie cela ne lui servait pas à grand chose, si ce n'est se passer un peu d"onguent sur la joue encore bien douloureuse après le coup qu'elle avait reçu....satané brigand!
en y repensant c'est toujours elle qui se levait la première, Na' elle est secrétaire alors en fait elle pas grand chose à faire elle.

mais juliette ne peut se résoudre à rien faire! du coup elle va, comme à son habitude, devant la chambre de yoli attendant que l'infante se réveille. d'autre domestiques sont là mais juliette n'entend pas laisser les autre tout faire à sa place! bouboule émergeant juliette entre en action, il faut laver le petit corps potelée, il faut être délicate, elle aussi porte encore quelques meurtrissure, c'est pour ça que la servante veut que ce soit elle, pour pas qu'on fasse mal au petit cochon rose.
puis les vêtements, là aussi en délicatesse, une petite robe rose, toujours, et enfin les cheveux, les magnifiques boucles blondes, juliette comme toujours y passe ses doigts, doucement, berçant la fillette, lui faisant ses couette, elle adore la coiffer, et ne laisserai sa place pour rien au monde!

et ensuite? les lits? le linge? mais non mais......et non c'est pas à elle de le faire, non c'est au domestique d'ici, juliette est presque comme une invité, et elle en a pas trop l'habitude mais bon yoli est prête donc en un sens elle a fini son travail, déjà....yoli va passer la journée avec cl0é, elle n'aura pas besoin de sa camériste, cela lui est expliqué et juliette prend donc congé...elle s'en sentirai presque abandonnée, mais non en fait c'est pas ça, c'est juste aller juliette, va te promener, va t'amuser...
ben oui mais elle a jamais vraiment fait ça....mais en même temps elle gagne des écus alors pourquoi ne pas aller dépenser un peu?


[en ville]

une petite besace sous le bras, une mine fraiche, un sourire malicieux, pour une fois, juliette part flâner en ville, c'est tout nouveau pour elle et ça l'amuse beaucoup, un marché des étales et tout, que va-t-elle faire? acheter de nouvelles chausses? ou une gourmandise comme une pomme? elle n'en a aucune idée mais quoi que ce soit ce sera bien car ce sera ses écus de son travail et surtout ce sera nouveau pour elle.
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Yolanda_isabel
Plus grandir,
J'veux plus grandir..

Elles ne sont plus à Corbigny, et elle le sait.. Elles ne sont plus au Louvre, et elle s’en rend compte. Cela fait mal d’être ailleurs, mal au cœur et au corps. Et il faut bien toute la dévotion et la douceur de Juliette pour calmer la douleur, tant pis pour les autres servantes, tant pis pour les gens de Cloé, tant pis, encore tant pis. Car si elle est habituée depuis l’enfance à avoir des domestiques qui tourbillonnent autour d’elle, elle n’en veut plus, elle s’accroche aux faibles repères accumulés ces derniers temps.

Plus grandir,
Pour pas mourir,
Pas souffrir..

Il faut bien les gestes tendres de Juliette pour la faire sortir du lit chaque matin depuis l’agression, il faut bien ses mots rassurants pour la faire quitter le monde des cauchemars peuplés de corps ensanglantés. La cheville est toujours douloureuse, les bras portent encore les marques d’une étreinte trop violente pour être éprouvée par une enfant de sept ans, ecchymoses à la hauteur de la cruauté humaine. Et si Juliette ne brille pas par son intelligence, au moins, se distingue-t-elle par une patience hors du commun concernant la fillette, et il ne saurait être question d’une autre, quand le corps boudiné et abîmé se glisse dans la robe rose, toujours, aux prises avec les frottements du tissu sur les hématomes, avec les bas qui viennent gainer la petite cheville douloureuse.

Plus grandir,
J'veux plus grandir,
Pour les pleurs d'une petite fille..

Dans la coiffeuse, elle regarde en silence, Juliette qui officie gentiment. Triste, il y a cette glace qui lui renvoie l’image de la jeune fille qu’elle apprend à chérir, mais qui a la joue aussi abimée qu’elle. Folles, elles ont été bien folles de partir seules sur les routes, et voilà le résultat. Et elle s’en veut l’Infante de se terrer et de forcer tout le monde à faire de même. Alors, patiemment quand la coiffure est finie, elle explique à Juliette que la journée lui est laissée, qu’elle peut aller au marché ou faire ce qu’elle veut, qu’elle utilise l’argent que le Pair-ternel lui baille pour occuper sa charge auprès de la puinée Josselinière. Et elle de son côté ?

Elle rejoint Cl0é dans le petit salon, en courant de son mieux que la cheville le permet, sait-on jamais qu’un brigand la suivrait. Elle court jusqu’à arriver auprès de la Comtesse, jusqu’à se jeter contre elle. Elle est venue en Armagnac et Comminges pour retrouver le calme et la douceur de la Blanche, elle est venue pour chercher la tendresse qu’elle ne trouvait plus chez Blanche et Clémence, parties de Bourgogne, elle est venue pour chercher la complicité que Marraine réservait aux Pupilles. Elle est partie pour mieux venir, pas souffrir. Et maintenant ?

Elle est sage dans un coin l’Infante, tandis que la Comtesse s’occupe de quelques dossiers. Sage à regarder des araignées dans un coin. Soudain, la question.


-« Pourquoi les écus, ça fait pas des petits comme les araignées ? Les araignées, ça fait plein de petits. Moi, j’en ai des écus.. Je pourrais en donner à votre Comté, si vous voulez Cloé.. »

Gentille, pour de vrai. Elle a compris les soucis qui font se froncer les sourcils de la Blanche ces derniers temps. Alors la solution lui semble simple : Donner des sous au Comté.
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[Plus grandir - Mylène Farmer.]
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Trann
[En ville]

J'étais arrivé depuis quelques jours en Armagnac et Comminges, commençant à nouer des liens avec la piétaille et ceux peu fréquentables que vous faites semblant de ne pas voir quand vous marchez dans les rues boueuses.

Je suis donc à l'affut, cherchant une proie. Noble ou serviteur, les deux pouvaient m'amener assez de richesse pour vivre confortablement quelques temps. Je baguenaude donc sur ce marché, quand une jeune servante passe près de moi, suffisamment pour que je sente l'odeur du pain chaud et du savon. Je me retourne à demi, remarquant que malgré sa mise de domestique, le tissu est de bonne facture. Ainsi doit-elle avoir de riches employeurs dans les environs.

M'attardant l'air de rien près d'un étal de pains au lait encore fumants, je surveille la jeune fille, et payant un prix exorbitant une viennoiserie, je la prend en chasse, me demandant ou elle me menèrait. Je sifflote un air joyeux, tout en avalant de temps en temps une bouchée du pain au lait, la journée promet d'être fertile.

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Juliette
[en ville]

des étales de toutes sortes, de beaux tissus, des choses ayant l'air très bonne à manger, juliette avait le tournis! en même temps des choses succulentes elle en mangeait souvent depuis qu'elle était au service de mamzelle yoli, au point où elle ne se souvenait plus vraiment des choses simples. mais là ce qui changeait c'est que pour une fois elle avait les moyens de s'offrir ce qu'elle voulait, bon bien sur en étant raisonnable mais quand même!

un œil à droite un œil à gauche mais que choisir, que faire? dépenser pour dépenser ce n'était ni raisonnable ni dans ses habitudes mais voilà en fait c'est que là ben elle pouvait le faire! oui aussi futile que cela puisse paraitre elle pouvait le faire et c'est ça qui comptait!

soudain juliette s'arrête, un magnifique étalage de pommes se trouve devant elle! et les pommes elle adore ça! oui c'est bien là sa seule gourmandise mais en même temps ce n'est qu'une servante.
oserait elle demander? elle n'a jamais fait ça elle n'a jamais eu d'argent à elle! mince on fait comment? et puis timide comme elle est....et la voilà qui regarde comme si cela était inaccessible! de belles grosses pommes! pis plein de sorte, certaines qu'elle a jamais vue même et encore moins goutée! elle en veut elle en veut mais elle ose pas trop, elle regarde elle regarde, elle approche même, mais très prudemment...allez juliette courage tu peux le faire, tu vas y arriver!

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Trann
Je suis toujours la petite domestique, la détaillant du regard. Plutôt jolie. Je finis le pain au lait, et remarque qu'elle s'est arrêtée devant un étal de pommes. Déjà le plan se dessine dans ma tête. Il ne me faudra probablement que quelques minutes pour obtenir le nom du noble l'employant et l'endroit ou il se trouve.

Faut juste que mon charme naturel fasse effet.

Je vérifie ma mise, époussète mon mantel, tout semble bien. J'ai assez d'écus pour payer une de ces jolies pommes. Un pas après l'autre, je m'approche de la petite domestique, dans son dos. Je n'oublie pas l'importance du contact tactile en cet instant.

Mes mains se posent doucement sur les épaules de la jeune fille, le tout est d'être assez délicat pour ne pas la faire trop sursauter, tandis que je lui dis à l'oreille, presque un murmure.


Je vous en offre une ? Elles sont presque aussi jolies que vous.

Elle se retournera, me regardera, bafouillera un peu. Probablement qu'elle dira que ce n'est pas vrai, qu'elle n'a pas faim. Mais c'est normal, je ne m'inquieterai pas. La proie est déjà dans mes filets.

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Cl0e
Des lettres, des demandes de laisser-passer, des requêtes, des articles en cours de vote, et si elle stoppait la levée de ban, ça suffisait là, après tout. Et si elle rouvrait les frontières aussi ? Oui tiens, bonne idée, il faudrait qu'elle le propose au Conseil. Lui restait à régler certains détails à propos des nobles qui s'étaient exilés, et tout le tintouin qui allait avec. Oui, son bureau croulait sous la paperasse. Ah elle avait voulu être comtesse, elle en avait rêvé aussi, mais elle commençait à manquer de sommeil à présent, même si elle adorait sa couronne et son trône. Non, elle ne s'en cachait pas. Qui dirait non à ce confort, à part des moines ? Personne.
Elle faisait fondre un peu de cire - non, on ne lui faisait pas fondre sa cire comme aux roys et reynes - et en versa sur un vélin. Le scel descendait dangereusement vers le liquide rouge sang, quand un tourbillon rose déboula et la fit sursauter. Le scel s’abattit brutalement dans la cire, de côté.


- Bon, j'ai loupé mon scel. Tant pis, on le distingue suffisamment, ça ira.
Alors, bien dormi jeune demoiselle ? Le Manoir est-il à votre goût ? Oh je sais bien que ce n'est rien en comparaison du Louvre, mais il reste au demeurant confortable et assez chaleureux pour que je m'y sente bien.


Apparemment l'Infante était en forme, et pourtant si sage dans sa contemplation d'araignées au plafond. Une minute ... des araignées ? Chez elle ? Mais quelle horreur !

- Vous là ! Au lieu de papillonez, retirer ces araignées tout de suite. Non mais beurk ! Franchement !
Hem, excusez Demoiselle. Vous disiez ? Ah oui, les écus ... Ah, s'ils pouvaient se multiplier, vous avez raison, ce serait vraiment fabuleux. Et si nos bourgeois et nobles pouvaient faire des dons aussi, plutôt que d'accumuler des richesses qui ne servent pas, en fin de compte ...
Vous, une jeune fille qui n'êtes même pas résidente du Comté, vous souhaitez faire un don ? Ce serait votre Marraine qui serait fière de vous. Oh oui, vraiment très fière. Et bien, si c'est là votre souhait, nous pouvons voir cela ensemble, oui.

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Juliette
[en ville]

en admiration devant les pommes, en plein doute aussi, osera-t-elle demander? oui? non? peut être? déjà elle regarde, pas comme si elle pouvait pas non elle regarde sachant qu'elle peut et ça change tout! à croire que rien ne pourrait la sortir d'une telle contemplation....soudain, deux main se posent sur ses épaules! un sursaut, un frisson! elle se retourne, crispée, puis une phrase

Citation:
Je vous en offre une ? Elles sont presque aussi jolies que vous.


et....un....beau? jeune homme. il est quoi? à peine plus vieux qu'elle, il est blond, souriant, et des yeux...à peine juliette ose le fixer tant elle est timide, mais ses yeux...bleu? non pas vraiment mais une couleur qu'elle ne connait pas, de beaux yeux malgré tout, un regard dans lequel juliette plonge un instant ses grands yeux verts avant de fixer ses chausses!
c'est à peine si elle le détail, juste le temps de voir qu'il n'a pas l'air bien gras qu'il est blond et qu'il a des yeux aussi beau que bizarre...

lui en offrir une? oui mais non c'est justement acheter elle même qu'elle voulait...


hein euh et euh oui euh non mais je, je, j'allais justement m'en acheter une moi même!

et il a ajouté quoi déjà? jolie? juliette est rouge comme une pivoine! elle ne sait plus où se mettre, que dire que faire? en plus elle connait personne ici, es ce là une occasion? oui? non? peut être? aller juliette courage!

mais euh enfin euh si, si, voulez, et euh mais euh se reprenant oui ce serait gentil, je m'appel juliette et osant même et vous?

mon dieu elle a osée demander ça à un inconnu! les mains dans le dos comme une fillette qui a fait une bêtise, juliette en oublierai presque qu'il a osé lui mettre les mains sur les épaules, et s'il n'avait eu de si beau yeux et de si gentilles paroles elle aurait surement hurlée! mais là non, juste intimidée, et curieuse aussi.....
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Yolanda_isabel
[Toujours à Jegun parce que c’est le pied chez Cloé]

Adieu araignées, adieu chers sujets d’observation. Haussement d’épaules fatalistes, elle en trouvera d’autres, des insectes à observer, à dessiner pour savoir comment de si petites bêtes peuvent faire ce que l’homme ne sait pas faire. Adieu araignées, bonjour argent.

Le nerf de la guerre, et finalement, la crise de nerfs de l’Armagnac et Comminges, surtout de sa Comtesse en définitive.


-« Oui, c’est joli chez vous. On dirait presque chez Clémence à Décize. C’est joli et petit. »

Et de traîner un fauteuil jusqu’au bureau de l’Albizzi pour s’y asseoir une jambe repliée sous elle, celle où la cheville ne lui fait pas mal. Il y a des enfants qui ont des dons, celui de Yolanda ne concerne absolument pas l’écriture, dyslexique de nature, les lettres l’embrouillent et l’agacent. Non, Yolanda a un don pour l’apprentissage, quelqu’il soit, et plus particulièrement pour les chiffres. Alors les deux mains viennent recevoir en coupe, le menton grassouillet de la gosse alors qu’elle regarde un instant les feuillets devant Cloé. Voir cela ensemble, mais cela servirait-il à quelque chose, si elle est seule à le faire ce don.

La langue vient claquer contre le palais, une fois, deux fois, trois fois avant que de s’arrêter alors qu’elle se redresse avec un sourire amusé.


-« Si je donne cinquante écus, que vous donnez cinquante écus et que d’autres le font aussi, que l’on met tout de côté, jusqu’à atteindre une somme importante, croyez vous que cela pourrait faire un fond de commerce pour l’Armag.. Arman.. J’aime pas ce nom.. Vous dites aux maires de prévenir les gens qu’y peuvent faire des dons, que c’est même très gentil. Genre, je vais dire à la bourgmestre de Lectoure que je veux y donner des écus, en échange, elle me donne du pain.. OH NON ! Mieux ! De la brioche ! Une brioche bien chaude contre des dizaines d’écus. On pourrait faire une vente de brioches ! Faisons cela Cloé ! Une annonce pour dire aux gens que les mairies vont vendre des brioches en échange de dons ! »

Un don de la nature que l’attrait des chiffres pour cette gosse, cela compense bien son attraction pour les insectes, n’est-ce pas ?
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Trann
[Pendant que certains pensent à renflouer, d'autres pensent à piller. En ville donc]

Je lui offre un sourire un peu penaud, comme si j'étais désolé de l'avoir effrayé.


Pardonnez-moi je vous ai effrayé.


Tout se déroule comme je l'imagine, c'est presque trop simple. Je m'approche de l'étal, et donne quelques écus au marchand.

Deux pommes s'il vous plait.

L'homme me tend les deux fruits, et je tends le premier vers la jeune fille. Je frotte négligemment le second contre la manche de ma chemise pour en ôter la poussière.

Je m'appelle Trann, enchanté de vous rencontrer, Juliette.

Le tout est d'aller lentement, j'aurai ce que je recherche, mais il ne faut pas éveiller sa méfiance. Je lui tends mon bras, l'invitant à marcher sur la place ou se trouvent les étals, et je sais qu'elle ne refusera pas. Mon numéro de galant est bien rodé.

Vous voulez marcher ? Je suis sur que vous n'avez pas tout vu ici.
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Juliette
[en ville avec un beau blond]

le jeune homme est souriant, ce qui n'est pas pour déplaire à la servante, c'est même rassurant, après tout elle ne le connait pas c'est un parfait inconnu, mais ici c'est un lieu fréquenté donc que risque-t-elle? rien à première vue, et juliette étant plutôt naïve ce n'est pas la méfiance qui est son premier réflexe...
et puis les choses s'enchaine,

Citation:
Pardonnez-moi je vous ai effrayé.

de quoi la faire rougie un peu plus, ça c'est vue...
il commande des pommes, lui en offre une même, de quoi la faire sourire...

Citation:
Je m'appelle Trann, enchanté de vous rencontrer, Juliette.

Vous voulez marcher ? Je suis sur que vous n'avez pas tout vu ici.

en plus il est galant et avenant! il est vrai que juliette n'est plus vraiment une enfant, du moins en apparence, mais elle reste loin d'être une vrai jeune fille, la séduction et le flirte sont des préoccupations qui lui semblent bien loin. en un sens elle sait qu'il ne s'agit pas d'un camarade de jeu mais elle ne sait pas voir beaucoup plus loin, il est beau certes, et elle y est sensible mais tout autre notion lui semble être plus pour des dames, pas pour elle non elle est trop jeune....il l'intimide mais en même temps il la rassure, et juliette, en confiance prend plus facilement la parole, tout en esquissant une petite révérence comme elle a vue faire au château, bon c'est pas du grand art mais ce n'est qu'une servante.

enchantée trann, et merci beaucoup pour cette pomme, z'êtes donc d'armagnac c'est bien ça?

juliette n'a aucune idée des intention de trann, mais lui n'imagine pas ce que sa gentillesse de façade va lui attirer, juliette n'est ni méfiante ni méchante, au contraire, et quand elle est rassurée elle est très facilement enjouée...trann est gentil, il lui a offert une pomme, il propose de marcher? ça tombe bien juliette aime marcher! il connait la ville et pas elle? super voilà un guide parfait! et là c'est juliette qui enchaine!

vous connaissez la ville? moi j'connais pas, mais faut que je sache l'temps que chui là, faites moi visiter donc, si ma maitresse avait une mission à me confier faudrait pas que je me perde hein! elle est consciencieuse faut qu'je sache où s'trouve la cathédrale, le château, et la prévôté aussi c'est important! vous d'vez savoir où c'est non?

et oui juliette est une jolie jeune fille.....en apparence seulement, pour le reste elle a tout à apprendre de la vie! et elle conclu sa tirade en croquant à pleine dent dans la pomme

scrounch scrounch!

elle est bien loin la petite révérence de la jolie jeune fille, et si elle croque la pomme avec un bel inconnu c'est comme le ferai une enfant....rien de très séduisant.
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Cl0e
Sourire amusé à l'Infante. Oui, c'était petit, mais riche et coquet, et tant pis si ça faisait jaser les gens. Puis ça l'amusait toutes ces rumeurs plus sottes les unes que les autres de toute façon.
En tout cas, ça plaisait à l’Étoile, alors qu'elle passait énormément de temps dans les appartements du Louvre, c'était dire.
Elle jeta un œil à un parchemin, et le reposa. Le bonbon rose, aussi jeune soit-il, avait une meilleure connaissance des chiffres qu'elle.


- Oui, nous avions bien demandé aux maires à mettre en vente des miches de pains faites de céréales spéciales et qui donc coûtaient plus cher à la vente. Certains en ont vendu un nombre rondelet, mais j'ai l'impression que ces pains écoulés, il n'en a pas été fait d'autres ...
C'est une bonne idée que ces brioches, nous pourrions y ajouter du miel peut-être, ce serait encore plus savoureux, ne croyez-vous pas ? Oh oui, oui, il faut que l'on fasse une annonce et que le porte-parole aille trouver tous les maires pour les mettre au parfum. Très bonne idée oui.

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Trann
[En ville]

Elle me demande si je suis d'Armagnac. Absolument pas... Je n'ai d'ailleurs pas d'origines précises, je suis de ceux qui se retrouvèrent très tôt, trop tôt, dans une troupe de saltimbanques arpentant le sud de la France. Ainsi, aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais eu de "chez moi".


Tout à fait, je viens de Lectoure. C'est une belle région n'est-ce pas ? Le climat est tout à fait accueillant.

Je commence déjà à remonter le filet.

Et ou logez-vous donc, avec votre maitresse, si vous n'êtes pas d'ici ? D'ailleurs, d'ou venez-vous ? Je suis toujours resté en Armagnac, je n'ai jamais démenagé... Cela doit être fascinant de voyager !

Je lui offre un sourire rassurant, tandis que je manifeste un certain enthousiasme à l'entendre. Je la guide avec douceur dans la ville, les lieux qu'elle recherchent sont aisés à trouver, en général ils sont en plein coeur de la ville, et proches les uns des autres. Déjà je distingue les flèches de la cathédrale au détour d'une rue lointaine.
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Juliette
[en ville, avec un lectourois ?]

Citation:

Tout à fait, je viens de Lectoure. C'est une belle région n'est-ce pas ? Le climat est tout à fait accueillant.


un lectourois mais c'est parfait ça! le parfait guide donc! enfin semble-t-il...
en tout cas juliette n'imaginait pas rencontrer une personne aussi serviable et sympathique. en fait elle n'est pas vraiment habituée à rencontrer du monde, et comme souvent elle ne pense pas à mal. puis le jeune homme reprend


Citation:
Et ou logez-vous donc, avec votre maitresse, si vous n'êtes pas d'ici ? D'ailleurs, d'ou venez-vous ? Je suis toujours resté en Armagnac, je n'ai jamais démenagé... Cela doit être fascinant de voyager !


que de questions que de questions, juliette n'y est pas habituée, certes sa petite maitresse est gentille avec elle, de plus elle s'entendent bien mais comme toute servante elle passe souvent inaperçu, on ne s’intéresse pas vraiment à elle, être discrète, accomplir les tâches, c'est son quotidien, elle circule au sein de belles demeures tel un petit fantôme internant ici et là avant de disparaitre puis de réapparaitre au moindre petit son de cloche. et au final c'est à sa maitresse que l'on s'adresse pas à elle, sauf pour lui demander de faire quelques chose.
mais là c'est différent, c'est à elle qu'on parle, c'est à elle qu'on s’intéresse, et cela lui fait vraiment plaisir, alors pourquoi ne pas répondre à une telle sollicitude?


ha euh oui nous somme au château de jegun, nous arrivons du domaine de corbigny en bourgogne, et euh les voyages....enfin moi c'est pas mon truc hein chui toujours malade en coche rougit d'un tel aveu en plus un brigand nous a attaquer en traversant le Rouergue, se passe la main sur sa joue encore douloureuse et bleuté nous avons trouvé de l'aide en guyenne pour enfin rejoindre l'amie de mamzelle qu'elle était venu voir ici, puis avec un sourire malicieux vous qui êtes d'ici vous d'vez la connaitre, c'est vote comtesse dame cl0e d'Albizzi...

bien des révélations pour un parfait inconnu, mais pour une fois qu'on s’intéresse à elle....et puis personne ne lui a dit de garder le silence alors! et si elle en apprenait un peu plus sur lui?

et vous? zetes d'ici mais vous faites quoi? vous travaillez où?
enfin juliette conclue en achevant la belle pomme! et le jeune homme peut s'estimer heureux, la servante aillant acquis quelques manières il n'aura pas droit à au spectacle "très féminin" d'un bon revers de manche pour s’essuyer la bouche

crounch, crounch!
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Trann
[En ville]

Un large sourire envahit mon visage, tandis que la jeune Juliette me raconte toute l'histoire. Le domaine de Jegun, cela serait facile à repérer assurément. J'imagine le domaine exclusivement peuplé de femmes, à discuter chiffons et dentelles, sans se soucier de la sécurité.

Une légère moue tout de même, c'est la comtesse régnante qui y siège, mais probablement que si elle est comme toutes ces donzelles qui font de la politique, elle cherche la tranquillité au sein de son domaine. Ce qui signifie peu de gardes.

Les cloches sonnent, annonçant la fin de l'office de sexte (midi). Il me faut réfléchir vite, et chercher quel emploi pourrait débuter à cette heure, afin de pouvoir lui répondre.


Je travaille dans une taverne, c'est d'ailleurs l'heure pour moi de vous laisser, je dois y aller pour le service du déjeuner.

Une main légère dans son dos, je lui désigne les flèches du bâtiment religieux.

Vous voyez, c'est la cathédrale ici ! Le castel est de l'autre côté de la place, et la prévôté est un bâtiment juste à côté.

Je dois vous laisser, mon travail m'attend...


Je dépose un baiser sur la tempe de Juliette, et sans attendre, je m'éloigne. Je récapitule dans ma tête toutes les informations utiles, et décide de trouver de quoi m'occuper en attendant de lancer l'assaut.
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Juliette
[en ville, au paradis? en enfer?]

Citation:
Je travaille dans une taverne, c'est d'ailleurs l'heure pour moi de vous laisser, je dois y aller pour le service du déjeuner.


une taverne?! ces lieux dont on dit qu'ils sont remplis de vaut rien, d'ivrognes et de filles de mauvaise vie? juliette n'était jamais allée en taverne, elle en avait tellement entendu parler en mal, tous ces ragots, toutes ces rumeurs, s'en était assez pour lui faire peur et l'éloigner de tels endroits! d'ailleurs la vie de château à lequel elle avait droit était des plus confortable, en un sens, elle vivait, par procuration, dans le luxe. le temps avait un peu passé, et elle s'y était habituée, aujourd'hui elle ne se baladerai plus en haillons, non elle a une belle livrée de servante, avec un beau tissu.
juliette était bien confuse d'entendre cela mais elle fut vite sortie de ses pensées par une main dans le dos, à peine une indication, mais cette main! la servante redevenait rougissante...

Citation:
Vous voyez, c'est la cathédrale ici ! Le castel est de l'autre côté de la place, et la prévôté est un bâtiment juste à côté.
Je dois vous laisser, mon travail m'attend...


au diable la route indiquée, se qui suivit fut bien plus marquant, il osa, oui il osa! il lui déposa un baiser sur la tempe!!! jamais, mais oh jamais un homme n'avait posé ses lèvres sur elle! en un sens un baiser sur la tempe c'est quoi? c'est rien! oui mais pour juliette c'est....
un moment indescriptible, une sensation nouvelle, un instant elle semble mieux comprendre son émoi systématique devant un homme, bien des choses lui passaient par la tête, elle ne comprenait pas tout mais semblait enfin percevoir se que grandir pouvait impliquer...
mais déjà Trann s'éloignait, elle l'aurait bien retenue, mais il semblait décidé, et juliette elle, elle était ailleurs, sur un petit nuage, la tête pleine, pour une fois, de rêve, son trognon de pomme lui échappa des mains, elle était là, les bras ballants, le regard dans le vide figée comme une statut de sels.

il travaillait où déjà? dans une taverne crasseuse? peu importe! encore juliette repensait à ses beau yeux et à ce baiser.....bon ok sur la tempe, mais c'était le tout premier!!!!

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