RPartage - [RP] Allégeances à la duchesse Lenada

[RP] Allégeances à la duchesse Lenada - 29 mai 1459

Keridil

Keridil d'Amahir, baron.
Ça le réjouissait autant que ça le navrait. Evidemment, il aurait eu tort de ne pas se réjouir de cette élévation sociale, mais ce qui le chagrinait un tantinet, c'est qu'il allait vivre sous une Couronne appartenant à son épouse ! Quelle honte !
Enfin, qui connait Keri sait qu'il n'est pas mauvais bougre, et qu'il est tout à fait fier d'elle. Mais pas encore au courant de l'anoblissement que déjà pôpa lui avait dit : bouge toi ! Ta femme est plus titrée que toi !

Il est vrai que ça la fout mal. C'est donc tiraillé entre fierté et complexe d'infériorité que le Grand Ambassadeur de France, dans sa tunique noblement ouvragée, entre au Palais des Ducs de Bourgogne.

C'est pareil ça ! Pourquoi est-elle partie avant lui, le laissant seul dans une ville qu'il ne connaît qu'à peine, et à la merci de bourguignons aussi connus par leurs illustres réputations qu'inconnus du brun ?
La noblesse de Bourgogne, elle fait peur, parce qu'elle est...noble ? Ça change de quelques pécores dont on ne citera pas le provenance.
Oui, le brun a en horreur le travail au champ, et plus encore ceux qui s'y adonnent en faisant fi de leur rang.
Mais bref, le voilà qui entre, et tentant de passer inaperçu, il se dirige vers Della. Un tendre hochement de tête à l'égard de l'épouse aimée, et une inclinaison du buste pour le Duc de St Fargeau.
Grand-père ou pas, Keridil ne saurait manquer à la bienséance.

Votre Grâce. C'est un grand plaisir que de vous revoir.

A dire vrai, le Seigneur de Bréméan n'a vu Vaxilart que deux ou trois fois. Une fois lorsque, tout jeune Ambassadeur, il venait chercher clefs à la Basilique, une fois lors du départ de l'ancien Chambellan de Bourgogne, et peut-être lors des épousailles de Maximien.
Autant dire que la convivialité familiale n'est pas appropriée.
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Della

Au "dame", Della leva un sourcil, mi-amusé mi-surpris, même si elle ne s'attendait pas à des effusions, elle trouva l'approche un peu froide mais elle ne s'en formalisa pas, connaissant Vaxilou depuis longtemps.
Au contraire, elle lui sourit lorsqu'il évoqua la Basilique.
Parce que dans le fond, son seul enfant, c'était Saint André.
Della l'avait vu y arriver, sans être précédemment ambassadeur, elle l'avait vu prendre la place, habiter Saint André, modeler la Basilique, la mettre à sa main...Et elle avait repris le flambeau, tremblant d'abord de ne pas arriver à continuer l'avancée, à maintenir la Diplomatie à son haut niveau.
Alors, oui, elle savait que Vaxilou s'inquiétait bien plus de Saint André que d'elle...
Elle osa pourtant un geste, elle posa sa main sur le bras de l'ancien Chambellan, en lui répondant : Vous allez perdre dix ans, dans ce cas parce que je peux vous assurer que je l'ai chouchoutée autant que vous m'avez appris à le faire.

Elle était sincère quand elle lui disait qu'il lui avait appris ce qu'elle était maintenant, une Diplomate...C'est en observant son grand père, en l'écoutant et en mettant ses pas dans les siens qu'elle faisait maintenant figure de Chambellan connu et respecté.

Elle se tut à l'arrivée de son époux, le laissant saluer l'ancêtre.

Je suis heureuse que tu arrives déjà, Kéri.
Un sourire, un baiser sur la joue - nous sommes en société - et...Je suis fébrile...
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Lenada

Enfin elle entra dans la salle du trône salua d'un signe de tête un peu rigide les personnes présentes. Pas qu'elle les snobe que nenni.. mais légèrement intimidée, elle ne voulait pas faire d'impair.

Elle avait laissé Eusaias dans le couloir et arrivée la première pu s'asseoir sur le trône sans lui en laisser une partie.

Un mumure.... des voix etouffés... un brouhaha de bruit confus arrivait à ses oreilles.

Ses yeux se portèrent sur le plancher, octogonal recouvert d'un tapis rectangulaire de tons poupre, de bleu et d'or, les rayons du soleil filtraient à travers les fenêtres jetant sur le sol des enroulements chatoyants pareil à des plumes d'oiseaux.

Un sourire illumina son visage, elle reconnue Yrys et d'un signe de tête la remercia d'être la.

Elle passa la main sur sa robe pour retirer d'imaginaires poussières, puis passa la main dans ses cheveux pour dompter sa longue tignasse .

Un sourire figé aux lèvres elle attendit.
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Vaxilart

Le Duc fixait sa petite-fille dans les yeux. Était-elle sincère ou savait-elle déjà qu’on ne pouvait pas être fier de ce qu’on aurait pu nous même accomplir? M’enfin, maladroitement, il essaya de la féliciter sincèrement.

- Oh, je doute fort de perdre des années vous savez. J’en suis rendu au point où je ne sais que grincher…

Et lorsqu’on a tant donné… On ne peut être satisfait ou fier de ce que nos successeurs ont fait ! Ce fut ainsi lorsque je quittai l’armée Bourguignonne après l’avoir mise sur pied de toute pièce; après trois ans de dévouement.

Et je ne doute pas qu’il en serait ainsi à la Basilique.

C’était peut-être pire que prévu, et assez rapidement pour ne pas laisser ses paroles s’encrer il rajoute.

- Mais, ce ne sont là que les considérations du cœur. Et toute personne fière se devrait de savoir qu’il ne faut point l’écouter.

Ainsi, je vous assure, que mon esprit est en tout point fier de vous; et mon cœur aussi jusqu’à ce qu’il revoit, un jour, nostalgique, la Basilique. Mais tant pis pour lui !

Sourire, sourire, tout est normal tatata. Est-ce la Reyne là bas ? Ah non Kéridil, un réel sauveur ! Il le salua comme il se doit. Bien qu’il l’aurait sûrement embrassé pour la peine.

- Fébrile ? Ce n’est pas votre première cérémonie, et un peu partout vous voyez tout ces grands gens… Il n’y a pas lieu de l’être, non… Vous n’êtes pas enceinte toujours ?
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Della

Della ouvrit la bouche à deux reprises, avec une réponse à donner aux paroles piquantes de son grand père. Elle n'en offusquait pas, elle le connaissait, elle l'avait pratiqué assez longtemps pour savoir que le bougre ne faisait pas dans la dentelle. Sans doute pour ça qu'elle l'appréciait autant.
Mais Vaxilart parlait et parlait, ne laissant aucune possibilité de jouer à "Tu me piques, je te pique". Ce qui était sur le point de faire sourire la Blonde...qui ne sourit pas du tout sur la dernière question. Assassine.

Le temps suspendit sa course.
Le coeur de la jeune femme fit un bond dans sa poitrine.
Le sang lui frappa les tempes.
Ses poings se serrèrent sur la colère qu'elle nourrissait contre elle-même.

Ce fut le Chambellan qui répondit d'une voix neutre, visage fermé, sans émotion.

Non.
Peut-être Vaxilart souhaitait-il être arrière grand-père, simplement.
Et peut-être sa question n'avait-elle rien de directement dirigé contre sa petite fille.
Pourtant Della prit cela comme une méchante pique cette fois, pas du genre de celles qui avaient précédé et qui n'étaient que habituelles.

Mais...elle s'en voulut aussitôt de ce ton sans émotion qu'elle venait de prendre, cela se traduisit par une lèvre inférieure mordillée.
Et pour ne pas rester sur une note amère, elle reprit, sur un ton beaucoup plus léger et naturel :
Seriez-vous impatient d'être arrière grand-père...Bon Papa ?
Et là, grand sourire innocent, histoire d'appuyer sur le "Bon Papa".
Pas du même sang, certes, mais digne petite fille quand même, na !
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Theudbald

Le héraut s'éclaircit la gorge sitôt la duchesse installée sur le Trône ducal.

Que le sire Eusaias de Blanc-Combaz s'approche du Trône et renouvelle son allégeance au duché de Bourgogne.
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Vaxilart

Le Duc frémit à cette réponse. Della passait de rouge au vert, c’était drôlement plus simple de comprendre son interlocuteur sans saute d’humeur; était-ce honnête où elle avait bien entendu tout ce qu’il avait dit ?

Ah moins que… Il fixa un instant Keridil… Il n’en avait pas l’air à premier abord, mais si ça se trouvait il était eunuque ? Léger froncement de sourcil. Chose certaine, il n’irait pas vérifier lui-même !

- Pardi, Aristote m’en préserve ! Je n’ai pas encore l’âge d’être vu comme un ancêtre… Et ces créatures grandissent si vite; enfin… Je vous souhaite de ne pas apprendre que vous êtes mère 20 ans après la naissance du fils. C’est le genre d’égarement qui n’aide pas les relations par le futur.

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Guillaumedeux

guillaumedeux apparu au château , bon nombre de notables étaient présent, rondouillard à souhait , assez de gras pour passer l'hiver.
courbettes et ronds de jambes , révérences et flatterie semblaient être de mise et au combien important.....

Q'importe,sans protocole, le lieutenant se fraya un passage à coup d'épaules.

- lieutenant guillaumdeux , commandant de l'armée des loups de bourgogne.
vostre grace , mon armée est au plus mal , vos soldats désertent les rangs ,
vos armées sont elles encore aussi importantes à vos yeux que la renommée de votre duché ?
sans soldes depuis le 16 avril , je ne sais que faire pour arrêter l'hémorragie.

- vous tous , ici présent , hommes d'états , hommes d'influences, comment justifiez vous cela ? qui se permet au nom de quelques écus économisés mettre à mal la défense de notre duché?

guillaumedeux , les dévisageait un par un , fixa la duchesse .

Je me retire duchesse , ma parole donnée à mes braves soldats a été trahit
par ces notables .

guillaumedeux déposa son épée.

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L'archer malin, trait de la justice.

--Petitpierre

Une voix au fond de la foule s'élève après le discours de Guillaume de mes deux.

Assassins !!

Tueurs d'enfants !!

Pendez le !!

Eusaias

Le nez aquilin remua au dessus de la bouche, signe de réflexion à l'écoute des diverses paroles.

Bien, à moi de parler. Nous Eusaias Blanc Combaz, pour la terre de Digoine et ceci pour la durée de votre mandat, nous vous jurons, d'apporter notre aide, nos conseils et de protéger la Bourgogne et son représentant aussi souvent que faire se peut. Quant à ma fidelité, je crois qu'elle n'est pas discutable vu qu'elle fut toujours là.
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Blason en [dé]composition...

Emmaline

Au domaine de St Leger sur Dheune,a Nevers

Depuis qu'elle n'etait plus mairesse,La Dame de St Leger sur Dheune passait la plupart dans son domaine de St Leger .
Elle y recevait ses amis et s'occupait de ses plantations,de ses herbes seches,de sa roseraie et de ses lavandes qui etaient en pleine fleuraison servant de nectar pour ses abeilles . La recolte de miel dserait bonne cette annee.Alors qu'elle vagabondait dans son parc,un courrier lui fut présenté par son cher Aristide
merci Aristide,va remettre ces quelques piecettes au coursier
Le pli venait du chateau de Dijon,elle l'ouvrit,se doutant que sa tranquillité allait surement etre compromise:

Citation:

Lenada

arf,c'est demain! vite vite,Aristide,va dire a Louise que je me rends demain a la capitale,a la premiere heure
tout doit etre pret allez file! Prepare Aquarelle egalement !

le 29 mai 1459 a Dijon

Emmaline de St Leger sur Dheune arriva en debut d'apres midi a la salle des céremonies du chateau de Dijon.Elle avait revetu une nouvelle robe bleue,plus legere que la precedente,d'un ton plus clair egalement
des galons jaunes bordaient les manches et l'encolure, elle lui seyait a ravir
Emmaline entra dans la salle apres s'etre annoncée .
Lenada etait assise sur le trône pour la premiere fois.
Elles se connaissaient bien,Emmaline n'etait pas intimidée contrairement a d'habitude.
Elle s'avança vers elle apres avoir salué toutes ses connaissances

elle lui sourit .

Bonjour Lenada,ravie de te voir a cette place,cela te va tres bien ,souris un peu plus et tu seras la plus belle des duchesse
je file vite a ma place.

Le Heraut invitait le premier noble a s'avancer,Eusaias,l'ex duc,son fillot .
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ex maire de nevers ,13 mandats

Guillaumedeux

guillaumedeux se retourna , cherchant du regard le courageux gentilhomme , ou nabot , qui venait de balancer une insulte tout en restant caché parmi l'assemblée.

- Messire , si vous le désirez , je vous invite ici même à me répéter à moins d'un pas vos paroles . Rapprochez vous donc , de mes deux attributs, qui semblent vous intéresser au plus haut point . Je pourrai ainsi mieux vous les mettre si cela ne vous effraye pas .
Vu votre voix de castra , je pense que vous devez avoir l'habitude.

Ne m'en déplaise , voici un mois que je n'ai point sorti mes attributs de ma cote de maille .Venez prés de moi , je vais vous montrer ce qu'est un Homme , Un vrai !!
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L'archer malin, trait de la justice.

--Lambert_harserieux

Masse d'armes pendant à la ceinture, Lambert Harserieux se déplaçait parmi les gens d'armes mobilisés pour la journée. Il attendait presque avec ennui de voir qui troublerait cette cérémonie-là. Heureusement, il n'eut pas à attendre longtemps.

"Assassins !!

Tueurs d'enfants !!

Pendez le !!"

Même pas d'ordre donné, cinq gaillards se dirigèrent vers le crieur dans la seconde. Ils l'encerclèrent, se saisirent de lui, le trainèrent vigoureusement jusqu'à la sortie, main gantée de fer plaquée sur sa bouche. L'intrus fut jeté sans ménagement dehors.

Lambert Harserieux marcha lentement auprès de Guillaumedeux, le fixant sévèrement, l'évaluant, l'air de demander : "Devez-vous être évacué manu militari aussi, ou bien vous tiendrez-vous droitement ?"

Bien sûr, ce n'était qu'un "air de demander". Sinon, ça aurait sonné un peu plus morvandiau que ça.

Guillaumedeux

le lieutenant regarda l'homme s'avancer vers lui .
Echange de regard au plus profond de l'âme. Ils se comprenaient sans mot dire.
guillaumedeux acquiesçât un léger sourire en coin , satisfait que des soldats eurent raison de l'insulteur.

un signe de tète que tout ira bien . c'était pour la cause ....
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L'archer malin, trait de la justice.

Lenada

Elle avait écouté le Baron un sourire aux lèvres puis à son tour prit la parole

En retour,je vous promets, protection, justice et subsistance. Puissiez vous faire prospérer cette terre qui vous est confiée, et je sais que vostre fidélité est reconnue par tous.

Serment fait, baiser donné, son premier.... le rouge lui était monté aux joues.
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Allégeances à la duchesse Lenada - 29 mai 1459

Theudbald

Cérémonie d'allégeance à Sa Grâce Lenada de Valmont, duchesse de Bourgogne
Dimanche 29 mai 1459

Citation:

Précisions pour le Role Play

Il s’agit ici pour les nobles bourguignons de prêter allégeance à la duchesse de Bourgogne. La cérémonie se situe dans la salle du Trône du Palais des Ducs de Bourgogne, à Dijon. N’importe qui peut être introduit et regarder. Il convient de bien s’y comporter et de ne pas déranger le bon déroulement de la cérémonie. La salle est gardée comme il se doit.

RP : La cérémonie a lieu le dimanche 29 mai 1459, du matin jusqu’au soir.
HRP : La journée RP correspond à un mois HRP. Les portes de la salle de réception ouvriront donc le dimanche 29 mai et seront fermées le mercredi 29 juin. Les nobles présents dans la salle pourront continuer leur RP et prêter allégeance. Mais plus personne ne pourra entrer et plus aucun courrier d’allégeance ne sera accepté.

Citation:

Lenada

Citation:

Précisions sur l'allégeance

Les nobles doivent l'allégeance à la province en laquelle tiennent leur fief. Adoncques ils vont par-devant le comte ou le duc régnant en ladicte terre, lequel, ayant été élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur comme son suzerain légitime, les accueille et reçoit leur hommage.

L'allégeance sera prestée à la province par un hommage au comte ou au duc régnant ès dictes terres. L'allégeance à la province sera renouvelée tous les deux mois, à l'accession au trône comtal ou ducal d'un nouveau comte ou duc élu et ayant recognu le Roy nostre seigneur.

Les barons et vicomtes jurent à la province, en la personne du comte ou du duc, fidélité (obsequium), aide et service armé (auxilium) et conseil (consilium).

Le comte ou le duc leur accorde, pour la durée de son règne, protection, justice et subsistance. Il leur accorde subsistance en leur accordant fief, à eux et à leur descendance, ou en ne leur retirant pas fief déjà accordé. Icelui fief est représenté par un gant, un anneau, un fétu, une poignée de terre, ou tout austre objet propre au fief, que le comte ou le duc offre à son vassal.

Semblable cérémonie se tiendra entre le Roy et ses comtes et ducs.

L'allégeance est cérémonie publique et obligatoire pour tout vassal possédant fief. Elle est scellée par le baiser de paix, et vaut contract. Elle doit estre prestée sous un mois après l'avènement du nouveau seigneur, qu'il soit comte, duc ou roy.

Faict le treizième de mars de l'an de Pasques mil quatre cent cinquante trois, par Jehan de Malpertuis, maréchal d'armes de France.

LLyr di Maggio a écrit:

Exemple de missive si empêchement

Par la grâce d'Aristote,
nous, [NOM du NOBLE], humble[RANG] de [FIEF] en Bourgogne,

à vous, [NOM du DUC], Duc de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, [NOM du DUC], Duc de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, [NOM du DUC], Duc de Bourgogne , notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous [NOM du NOBLE], humble seigneur de [RANG] de [FIEF] en Bourgogne, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du château de [LIEU], le [DATE].

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

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Theudbald

Citation:

Mes excuses pour la faute de copie dans les lettres de convocation. Toute personne sensée et droite aura bien évidemment compris qu'il s'agissait d'une étourderie. La convocation restait bien entendu valable puisqu'elle invitait tout vassal de Bourgogne à prêter allégeance à la duchesse Lenada.

Bourgogne

Octroi d'un fief baronnal en faveur de Dame Della.

Renouvellement d'allégeance pour tous les autres vassaux du duché de Bourgogne.

Nobiliaire de Bourgogne

Cardinal Lettre réceptionnée
Béatrice de Castelmaure-Frayner, dite Beatritz et Guise von Frayner Exemptée
Theodomir. et Pandorha de Hennfield Lettre réceptionnée
Armoria de Mortain Serment prêté
Erik de Josselinière, dit Erikdejosseliniere, et Fitzounette de Dénéré-Penthièvre
Vaxilart de la Mirandole Dans la salle
Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg Serment prêté
Angelyque de la Mirandole - Montestier Lettre réceptionnée

Uruk de Margny-Riddermark Lettre réceptionnée
Athanase Serwane Damase Basile Maathis Dans la salle
† Asdrubaelvect de la Louveterie Succession en cours
Saxaltesse et Saxotenor de la Clairière-Chantante Dans la salle
† Sorane de Voiturienvenir Succession en cours
Esyllt_Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort Lettre réceptionnée
Eusaias de Blanc-Combaz Serment prêté

Jehanne Elissa Raphaëlle de Volpilhat, dite Jehanne_elissa Lettre réceptionnée
Roland Wallère, dit Wolfar Dans la salle
Morkar Lettre réceptionnée
Guilhem_de_Vergy Succession en cours
Casanier de la Forge d'Antan
Snell de Quai-Baudon
Olivier1er DEFAUT D'ALLEGEANCE A TRAITER
Jusoor de Blanc-Combaz
Della d'Amahir-Euphor Dans la salle

Emmaline Dans la salle
Dame de Saint-Léger-sur-Dheune (suzerain : † Verbam, Chamilly ; hommage au régnant de Bourgogne).
Lenada Exemptée
Dame de Tanlay
Keltica de Chancelley
Dame de Salives.

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Eusaias

Pousse toi de là que je passe !

Avait-il lancé au garde en faction devant la porte.

Navré mais je n'ai le droit de faire passer personne.

Ah et ne sais tu donc pas que c'est moi qu'on va prêter allégeances une fois de plus ? Ce qui va faire de moi la seule autorité du duché ! Ah moins de prêter une partie du siège à sa grâce Lenada vu qu'on va aussi lui prêter allégeances...

Et au bourguignon de donner le courrier au soldat pour qu'il constate.

Citation:

Lenada

afin de renouveler votre allégeance à Sa Grâce Eusaias.

Alors pousse toi avant que je ne te fasse écarteler !

Et au bourguignon de pousser le soldat en direction de la porte afin qu'il la déverrouille.

Une fois à l'intérieur le balbuzard ricana, voilà qui allait être cocasse.
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Blason en [dé]composition...

Ingeburge

En ce dimanche vingt-neuf mai de l'an de grâce mille quatre cent cinquante-neuf, il n'existait aucune raison pour pousser la duchesse d'Auxerre de se presser de se rendre au Château des ducs de Bourgogne, à Dijon, afin de renouveler son serment d'allégeance à la Couronne bourguignonne parmi les premiers vassaux. Nul rendez-vous parisien, nulle cérémonie à superviser au Louvre, nul retour projeté sur Auxerre ne lui commandaient de faire diligence et de se contraindre à se présenter au plus tôt en salle d'apparat. Cependant, à force de s'être obligée à rejoindre le palais dès les premières heures de la matinée lors des cérémonies précédentes, elle en avait pris l'habitude, sans qu'il fût besoin pour elle de se forcer, de se contraindre, de ne pas traîner et d'aller remplir ses devoirs dès le matin. Elle ne dérogea donc pas à sa routine en ce jour ordinairement réservé au repos et au recueillement dominicaux et après avoir, dans l'ordre, prié, déjeuné, prié, écrit une lettre, elle s'était laissée préparer par les mains expertes de ses filles avant de prendre le chemin du palais ducal. Elle n'eut guère à voyager longtemps, ayant pris ses quartiers dijonnais – charge de conseillère ducale oblige – depuis quelques jours maintenant.

C'est donc une duchesse d'Auxerre parfaitement réveillée et éveillée qui se présenta en salle du trône du Palais des ducs de Bourgogne, dès le matin et qui entra dans la pièce non sans avoir croisé à la porte un garde visiblement troublé. Oubliant une fois le seuil franchi cet émoi qu'elle n'avait su expliquer, elle s'orienta sans effort jusqu'au fauteuil qui serait le sien, tout à fait devant. Et c'est alors qu'elle se dirigeait vers la place recueillant ses faveurs qu'elle aperçut le baron de Digoine qui était visiblement en proie à l'hilarité. Là encore, comme pour le garde, elle ne chercha pas à comprendre les causes de cet état d'esprit et après l'avoir salué de trois petits mots :
— Le bonjour, baron.
Elle s'assit, sortit de son aumônière un petit livre de prières.

Et oui, en étant présente en salle du trône, elle ne pourrait en même temps se trouver à l'église et manquerait ainsi l'office matinal. Il n'était pour autant point question de ne pas se consacrer à ses dévotions et de ce fait, elle se plongea sans attendre dans la lecture des textes sacrés.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »

Lenada

Elle ne savait pas si elle devait s'habiller en homme et se déguiser pour ressembler à Eusaias... bien qu'elle pensait avoir du mal à le faire.... ou si elle devait s'asseoir sur les genoux de celui - ci.... mais cela ne se faisait pas ! ou diviser le trône en deux ... mais Eusaias vait de bons cuisseaux et risquait de prendre trop de place.

Restait encore le poison ! ou un croche - pied des qu'elle le verrait entrer.Bourgogne devait être fatigué pour les avoir confondu elle avait beau se regarder elle ne voyait aucun point commun entre elle et Eusaias.

Petite moue lorsqu'elle aperçue Eusaias, il arrivait en même temps qu'elle et elle l'entendit revendiquer la moitié du trône, est ce elle qui allait être obligée de l'asseoir sur ses genoux.

Eusaias.... contente de vous voir ! mais n'êtes vous pas en avance ? il me semble que d'habitude vous n'êtes pas le premier à arriver, avez vous oublier quelque chose lors de votre dernière allégeance, car si ces le cas je peux peut être vous le retrouver...

Elle regarder le trône espèrant courir plus vite qu'Eusaias si cela devait être nécessaire, ou peut être devrait elle lui offrir une bonne bouteille de vin de son meilleur cru pour le retenir et avoir le temps d'aller s'installer et de faire cela le plus gracieusement possible
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Keltica

Se rendant à la salle du trône afin d'apporte son allégeance à la nouvelle Duchesse, Keltica jeta un oeil sur la liste des nobles attendus. Force fut de constater que son nom n'était point inscrit ; avait-elle été déchue pour une raison qu'elle ignorait, pendant la nuit ? Elle haussa les épaules, songeant qu'elle n'avait rien fait de contraire à son rang et qu'elle aurait été prévenue d'une disgrâce ; aussi passa-t-elle le seuil de la grand-salle, le bas de sa robe chuchotant élégamment avec les dalles du sol.

Elle se présenta tout d'abord à sa Grâce, qui bien que Duchesse, restait une amie.

Le bonjour à vous, votre Grâce, vous semblez radieuse !

Elle lui sourit avec malice avant de se pencher un peu plus vers elle.

J'ai lu dans l'annonce qu'il semblerait que le trône vous soit disputé par le désormais vicomte de Digoine... Si vous voulez, le temps que vous vous installiez sur le trône ducal, je puis aller détourner son attention, vous aurez alors tout loisir de poser votre séant, et je gage qu'il n'aura alors pas la muflerie de vous faire vous relever !
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Theudbald

Bourgogne, à son pupitre, terminant de mettre au propre le nobiliaire, salua la duchesse d'Auxerre d'un signe de tête respectueux, une fois n'est pas coutume, lorsqu'elle entra.

Il avait apercu un garde refusant l'entrée de Digoine. Le vicomte avait bien entendu réussi à passer, en toute légitimité. Il appela un segent d'armes chargé de la garde.

Il est bien clair que l'entrée en salle du Trône est ouverte à tous, nobles et roturiers. Votre rôle, c'est de veiller à la sécurité de la duchesse de Bourgogne et des feudataires bourguignons dans la salle. Pourquoi l'un des gardes empêche quelqu'un d'entrer ? Allez lui expliquer la consigne.

La duchesse de Bourgogne fit son apparition. Le héraut se dirigea vers elle, se courba et déclara :

Le Bonjour, Votre Grâce.
La cérémonie peut commencer dès que vous le voudrez. Lorsque vous aurez pris place sur le Trône, j'appelerai vos vassaux dans leur ordre d'arrivée pour qu'ils vous prêtent allégeance.
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Armoria

Elle était arrivée quasiment en même temps qu'Eusaias. Entrée en même temps ? Non... Parce qu'en entendant ce qu'il disait au garde, après s'être demandé s'il avait totalement perdu la tête - déjà que, hein... - elle avait sorti le courrier de Bourgogne et l'avait relu. Un sourcil s'était levé. Un murmure à son valet, qui partit à fond de train et revint quelques minutes après - l'avantage d'avoir un bureau au Conseil - avec une fiole de grès dont Armoria se saisit.

Et là, seulement, elle était entrée - donc, après Ingeburge, Lenada et Keltica.

Par acquis de conscience, et parce qu'elle avait la puce à l'oreille, elle regarda le nobiliaire. Le sourcil se leva de nouveau - le gauche, cette fois, mais rassurez-vous, le droit avait repris sa place depuis déjà un bon moment - et le petit nez se fronça. Elle se dirigea vers Theubald, saluant d'une inclinaison de la tête les nobles déjà présents.

Le bonjour, Bourgogne, fit-elle en lui confiant la fiole. Je vous offre ce fortifiant, c'est un vin d'herbes que je concocte : quelque chose me dit que vous êtes fatigué ces temps-ci. D'ailleurs, le nobiliaire comporte quelques erreurs et oublis... Morgennes prend deux "n", et mes titres ne sont point au complet, je pense que c'est une version ancienne, puisque je n'y vois ni les Dombes, ni Chantilly. Mais je suis sans nul doute la seule à l'avoir remarqué, n'ayez crainte.

Pas de piège dans le cordial - pas comme pour Angelyque, jadis. Elle alla gagner sa place pour attendre son tour.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Vaxilart

Bien que les sorties se faisaient désormais rare, il y avait des évènements qu’on devait éviter de manquer. L’allégeance à Eusaïas c’était secondaire, mais là… Duchesse Lenada, il n’avait point le cœur à s’absenter; pour rien au monde.

Et, il y fut. Espérant bien profondément qu’on ne vienne pas l’enquiquiné de questions; il se sentait si vide de substance qu’il devrait sans doute se combler en mondanité plates et ennuyeuse. Était-il désormais si vieux?

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Della

Della était dans tous ses états ! Pareille à un chat dans un groseillier, pas moyen de la faire asseoir plus de dix secondes.
Pour Leha, sa jeune dame de compagnie, cela avait été un enfer pour la vêtir tant elle avait hésité, choisi, rejeté et finalement désigné la robe qu'elle porterait pour ce si beau jour, presque aussi important que celui de son mariage.
C'est qu'elle était fière, la Blonde, fière et heureuse aussi.

Elle présenta au Château, exhiba ostentatoirement la lettre officielle de convocation envoyée par le Héraut et...entra dans la salle pour les allégeances auxquelles, jusque là, elle n'avait jamais assisté que comme observatrice.

Elle salua ensuite chacune des personnes présentes, avec respect, s'inclinant en souriant, rose d'émotion.
Bonjour...heureuse de vous voir...
Et d'un sourire particulier pour Bon Papa, tout plein de tendresse pour lui.
Vous avez bonne mine, Vaxilou...Oui, elle savait qu'il n'aimait pas qu'elle l'appelle Bon Papa en public...

Pour ensuite aller s'asseoir et guetter la porte d'entrée car Kéri Chéri serait présent !
Ca, ça valait tous les bonheurs du monde...
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Theudbald

Répondant à Armoria :

Il ne tient qu'à vous de m'instruire de vos titres. Quels sont les rangs des fiefs des Dombes et de Chantilly ? Les Dombes, je sais fort bien que cela se situe en Bresse, autrefois bourguignonne. Quant à Chantilly, est-ce en France ?
Ensuite, vous pourrez sans doute m'expliquer quels sont les signes qui, selon vous, me désignent comme fatigué.
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Armoria

Youp... Elle avait essayé de gagner sa place. Elle pensait que Bourgogne lui poserait des questions par la suite : qu'à cela ne tienne, elle y répondit de bon gré.

Les Dombes sont un Duché sis en Lyonnais-Dauphiné, fief de feu Morgennes, et héritage de mon fils que je gère pour l'heure... La Principauté de Chantilly est en Isle de France.

Cela lui faisait un effet curieux de devoir renseigner un héraut. Un peu comme si le héraut venait lui expliquer les vertus des plantes, en fait.

La distraction est souvent signe de fatigue, sauf quand elle est habituelle... Et je ne vous vois pas comme quelqu'un de distrait. Mais, ma foi, cela peut arriver à tout le monde, n'est-ce pas ? Enfin, n'y voyez nulle intention désobligeante, en tout cas. Sans quoi j'aurais parlé à voix haute, vous vous en doutez...
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Vaxilart

Della fut la première à venir le déranger… Et comment… Depuis qu’elle était sa – autant ne pas y penser – il ne savait trop comment il convenait d’agir. Fallait-il désormais être plus proche, plus amical? Devaient-ils désormais parler du beau temps et des potins familial ? – soupe à laquelle il ne se donnait que rarement.

En tous les cas, autant s’attacher à ce que l’on connaissait.

-Bonjour Dame; vous êtes trop bonne pour mes maigres traits qui en pâtissent un peu plus chaque jour…

Mais, peut-être pourrez-vous me redonner un peu de cet entrain juvénile en m’assurant que vous avez pris bien soin de ma tendre Basilique ?

Au fond, il la suivit pour prendre place; c’était sans doute convenable qu’à la sortie du couvent on s’attarde à notre famille.
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Wolfar

A Macon

Alors qu'il était en plein campagne électorale et qu'il devait y gérer nombre de spécimens étranges, Wolfar reçut le courrier du Héraut l'invitant à rejoindre Dijon pour y prouver une nouvelle fois qu'il conseillerait et défendrait sa Bourgogne. Il se prépara donc au voyage en donant quelques ordres rapides à ses gens. Un cheval, une garde, son épée et le voilà partit sur les routes.

A Dijon

Arrivé dans la cour du palais, il se demandait si les gardes le reconnaitraient encore. Voilà un bon moment qu'il avait quitté l'armée qui lui avait tant donné et qu'il chérissait. Entouré de Gautier et d'un garde du corps, il s'approcha de la lourde porte et le garde lui fit signe d'entrer. Sans doute avait il reconnut les armes du Baron.
La Salle était déjà bien remplie, pour une fois il n'arrivait pas dans les premiers. Il salua la Princesse, son suzerain et les quelques autres nobles bourguignons qui se trouvaient déjà là. Puis il s'avança et salua la nouvelel Duchesse de Bourgogne d'un signe de tete avant de prendre sa place et d'attendre son tour.
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Yrysbleue

dans un coin tranquille Yrys écoutait bien sur la Duchesse savat qu'elle pouvait compter sur son soutien et son aide même si son statut faisait que............
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Keridil

Della

Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Lenada

Vaxilart

Della

Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Theudbald

Vaxilart

Guillaumedeux

--Petitpierre

Une voix au fond de la foule s'élève après le discours de Guillaume de mes deux.

Assassins !!

Tueurs d'enfants !!

Pendez le !!

Eusaias

Emmaline

Citation:

Lenada

ex maire de nevers ,13 mandats

Guillaumedeux

--Lambert_harserieux

Guillaumedeux

Lenada

Saxaltesse

La Vicomtesse Saxaltesse etait arrivée au Chateau, prete a rendre allégeance a son amie Lenada.
La route avait été sans heurs
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Theudbald

Je prie Sa Grâce Ingeburge, duchesse d'Ausserre, de s'approcher et de renouveler son allégeance à la Bourgogne.
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Ingeburge

Il eût été besoin de gueuler ainsi comme un putois si la duchesse d'Auxerre avait été sourde, ou bien endormie, ou alors – cas le plus probable – plongée à ce point dans ses dévotions que le monde extérieur lui serait paru comme totalement étranger, en particulier le microcosme de la noblesse bourguignonne. Sauf qu'il y avait plusieurs raisons qui firent qu'elle s'extirpa de sa passionnante et revigorante lecture et qui aurait dû indiquer qu'il n'était pas nécessaire de l'appeler comme l'on vend sa marée à la criée, chacune de ces raions se succédant l'amenant à s'éloigner à chaque fois davantage de son étude et c'est pourquoi, depuis bien longtemps, le précieux ouvrage avait été abandonné au profit d'une observation moins sacrée mais néanmoins intéressante et c'est pourquoi il n'était pas requis de susciter ainsi son intérêt. C'est ainsi que les premières exclamations de personnes entrant en salle du trône et les éclats de voix ainsi occasionnés lui firent relever la tête puis que le rapprochement de la Princesse à la crème fouettée et vanillée vers le Héraut de Bourgogne capta son attention tant il parut inaccoutumé par le calme qui en suinta et que ce rapprochement ayant donné lieu à un conciliabule la poussa à refermer son livre. Ensuite? Et bien ensuite, alors qu'elle tournait la tête à chaque entrée, ce fut la vue du cher, cher duc de Saint-Fargeau qui lui étreignit son cœur, partagée comme elle l'était par la peine de n'avoir que peu de nouvelles et par sa joie de le revoir enfin, et à cette vision amicale succéda celle de Della d'Amahir-Euphor qui vrilla son palpitant d'une autre façon et qui la conduisit à mettre son petit livret de côté pour s'emparer de son aumônière dans laquelle elle avait plus tôt glissé la lettre qu'elle avait rédigée entre deux prières. Après, d'autres éclats de voix achevèrent de la faire s'écarter des saintes litanies, ceux de Guillaumedeux d'abord, puis ceux d'un pécore inconnu ensuite. Enfin, ce qui lui fit oublier définitivement psaumes et prières fut la vue de l'Harserieux en train de faire la police en pleine de salle du trône.

Les sourcils de la Prinzessin s'étaient froncés alors que son regard s'était voilé d'exaspération, voici que son foutu avait remis ça! Non mais je vous le demande, que faisait le Morvandiau à des dizaines de lieues du châtelet du castel d'Auxerre où il était censé remplir la tâche qui lui avait été confiée? A nouveau, le Malhuys avait agi comme s'il était son seigneur et maître et elle s'était alors remémorée ce qu'elle avait indiqué quelques semaines plus tôt à la dame de Fraize :
« Si fait, le sieur de Malhuys n'est pas malheureux à Auxerre, au point qu'il circule librement sur le domaine, se dispensant lui-même des taxes, au point qu'il n'hésite pas à se servir dans mes silos et mes réserves, estimant sans doute que le revenu tiré d'Irancy n'est point suffisant, au point qu'il n'hésite pas à faire abattre mes arbres, étant manifestement frileux et au point de recevoir dans mon propre château, ne jugeant pas bon de m'en demander l'autorisation, ni même, a minima, de me prévenir. Je pense que l'on peut raisonnablement affirmer que le seigneur d'Irancy n'est pas malheureux à Auxerre, je dirais même qu'il est heureux car tout laisse à penser qu'il se conduit ici comme s'il était mon époux et cela, sans avoir à en subir les désavantages. »

C'était cela, tout à fait cela et ceci expliqua le regard torve que la duchesse d'Auxerre ne tenta pas de masquer – et même qu'elle montra à dessin — et qui fut adressé à l'indélicat seigneur d'Irancy qui, tout héraut qu'il était en ce jour, n'en était pas moins le dernier des goujats à qui il serait plus que mérité de dire son fait. Mais d'abord, la prestation de serment et gracieusement, la Froide quitta son siège, s'avança, hiératique, vers le trône occupé par Lenada, s'immobilisa une distance raisonnable et destinée à entendre et à être entendue sans risquer d'être trop proche, et là, après avoir dédié un léger salut du chef à celle-ci, prononça les paroles séculaires et consacrées :
— Moi, Ingeburge, duchesse d'Auxerre, prête allégeance à l'aristotélicienne Couronne de Bourgogne et jure fidélité à son titulaire, vous, Lenada, à qui je vous promets conséquemment aide, service armé et conseil.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »

Lenada

Après avoir écouté la Duchesse d'Auxerre elle hocha la tête puis à son tour prononça les mots :

Duchesse d"Auxerre à mon tour je vous promets, protection, justice et subsistance.

Embrasser une femme... que nenni ! elle préféra l'accolade mais pas trop pres non plus pour ne pas froisser la robe que lui avait offerte Angélyque à son dernier mandat.

Elle regarde la Duchesse reprendre sa place, etouffa un baillement et attendit la suite, le trône n'était pas des plus confortable elle avait hâte d'en avoir fini pour pouvoir bouger un peu et retrouver sa famille
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Theudbald

Que la dame Keltica de Salives vienne renouveler son allégeance au duché de Bourgogne.
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Keltica

A l'appel de son nom, Keltica s'avança au-devant de la Duchesse Lenada. Après s'être respectueusement inclinée, la dame de Salives prononça son serment d'allégeance.

Moi, Keltica, Dame de Salives, jure ce jour aide, conseil et fidélité à sa Grâce Lenada, Duchesse de Bourgogne, ainsi qu'à la Couronne de Bourgogne.
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Lenada

Le parfum du printemps qui entrait par les fenêtres ouvertes l'ennivrait et elle goûta avec bonheur la caresse du soleil sur son visage, tout à ces sensations elle sourit à la Dame de Salives.

Depuis combien de temps, les occasions de se détendre étaient devenues rares....Elle n'arrivait pas à se souvenir à quand remontait le dernier jour qu'elle n'avait pas consacrée à son travail.

Sa réflexion s'interrompit brusquement. Les yeux plissés, elle considéra la silhouette plantée au beau milieu de la salle et répondit à son tour.

Dame de Salives à mon tour je vous promets, protection, justice et subsistance.

Serment fait, elle fit le baiser vassilique, léger très léger, elle n'avait pas l'habitude et heureusement.
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Theudbald

Que Son Altesse Armoria s'avance et renouvelle son allégeance à la couronne bourguignonne.
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Armoria

Et elle s'avança, non sans avoir sursauté et murmuré :

Doux Christos, quel organe !

Ces allégeances avaient pourtant bien démarré, avec ce quelque chose qui faisait qu'il n'y avait qu'en Bourgogne que l'on pouvait en avoir de telles. Mais là, elles étaient... Comment dire... Soporifiques. Elle réfréna une forte envie de s'ébrouer, mais ne put empêcher sa voix de prendre le ton morne qui semblait avoir subtilement contaminé la cérémonie.

Ce jour, moi, Armoria de Mortain, je renouvelle à ma chère, ma très chère, ma grande et belle Bourgogne, mon serment-lige. A elle, à ses terres, à sa couronne, et à qui l'arbore, la duchesse Lenada. Je sais devoir de par ce vœu fidélité, soutien et conseil.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Lenada

Une grande armoire aux portes ornées de glaces couvrait en partie l'un des murs. Elle regarda son reflet, nota qu'une ou deux méches s'étaient échappées de se chignon. Elle profita de ce moment pour se pincer les joues et redonner à son visage un peu de couleur.

Un parfum de vanille chatouilla ses narines, elle avait relevé la tête, la Princesse Armoria était devant elle et prononçait son allégeance.

Un sourire à peine esquissait et la brune répondit à la blonde.

A mon tour je vous promets, protection, justice et subsistance

Et encore une fois baiser vassilique fut donné. Lèvres sêches de n'avoir point à boire, lèvres closes sur bouche crispée, la brune recula et reprit sa place dans l'attente du suivant.
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Theudbald

Je prie Sa Grâce Vaxilart de Saint-Fargeau de venir renouveler son serment auprès de sa suzeraine.
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Maathis

Mellecey parut, de mauvaise humeur... Un sursaut dans son sommeil l'avait pris, lui rappelant qu'il y avait une nouvelle allégeance. Enfin quoi, encore une ?
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Vaxilart

Sa petite Della était soit captivé de manière intemporelle par la cérémonie; soit elle était de très mauvaise humeur contre lui après ses derniers mots… Le fait est qu’elle l’ignorait plus ou moins. Lui sauvant de devoir subir ce malaise plus longtemps, le héraut sonna son tour.

Le Duc respira un bon coup. Qu’était-il convenable de dire déjà ?

Il s’arrêta avant la Duchesse, la saluant d’une polie révérence.

-Lenada… J’ai toujours su en mon fond que vous seriez une grande femme de ce monde; ces moments à Chalons. J’espère que d’où vous êtes aujourd’hui vous comprenez enfin le statut de gueux et sa réelle signification – car vous avec désormais entre vos mains leurs vies.

Ma tête est la brise hivernale qui souffle sur mon cœur; je maudirai longtemps mon incrédulité et mon impatience.
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Lenada

Elle vit Vaxilart s'approcher à son tour, des souvenirs se mirent à affluer, Chalon... le confessionnal... le pique - nique ! Puis le jour ou il lui avait dit qu'il la voulait bien dans son lit mais point comme épouse vu qu'à l'époque elle n'etait qu'une gueuse tout juste bourgmestre.

Un pli se creusa sur son front lorsque vint la deuxième partie de ses pensées.

Avait elle digéré cet affront.... elle n'en était pas sûre bien qu'elle apprécia l'homme, elle avait encore du ressentiment pour le noble qu'il était.

Faisant fissa de ses pensées elle lui sourit

Vostre Grasce.... heureuse de vous revoir ! cela fait bien longtemps déja.

Puis une autre pensée arriva si fulgurante qu'elle se mordit la lèvre pour ne pas éclater de rire et passer pour une folle.

Si elle avait fait sa vie avec Vaxou elle serait devenue la mère de la mamelue et pire encore la grand mère de Della. Sa peau se hérissa à cette pensée, elle l'avait échappé belle.....
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Jusoor

Ju passa les portes de la salle, aussi discrètement qu'il était possible de faire et se glissa au milieu des rangs, excusant d'un sourire la gêne qu'elle pouvait occasionner auprès de son voisin.
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Vaxilart

-Il en va de même pour moi Duchesse. Je serai cette fois heureux de vous porter mes allégeances.

Pour la Baronnie d’Auxonne et le Duché de St-Fargeau, nous Vaxilart de la Mirandole, renouvelons en ce jour nos promesses d’aide, de conseil et de fidélité. Et ce, à la mesure de vos besoins et de mes capacités d’enfant du Très-Haut.

Si jamais à ce présent serment je faillis, que…

Pour la peine, il aurait bien dit « que Della enfante », mais ç’aurait été déplacé et peu poli. Il se ravisa donc et improvisa sur le coup.

-Qu’Eusaias me prenne pour amant – Pardi, Dieu m’en garde !
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Lenada

Elle partit d'un rire franc en entendant les paroles du Baron puis à son tour

Baron Vaxilart, je vous promets, protection, justice et subsistance.

Baiser vassalique appuyé mais pas trop....

Enfin quelqu'un qui l'avait fait rire et grace à qui sa journée interminable serait moins monotone.
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Della

Vaxilart a écrit:

- Pardi, Aristote m’en préserve ! Je n’ai pas encore l’âge d’être vu comme un ancêtre… Et ces créatures grandissent si vite; enfin… Je vous souhaite de ne pas apprendre que vous êtes mère 20 ans après la naissance du fils. C’est le genre d’égarement qui n’aide pas les relations par le futur.

La petite fille Mirandole avait levé un sourcil interrogatif à la dernière phrase de son Bon Papa...Elle allait lui demander comment une mère pourrait apprendre 20 ans plus tard la naissance de son propre fils quand l'ancêtre fut appelé à la barre...euh non, à aller prêter son allégeance. Chacun sait qu'une allégeance ça se prête, on peut le reprendre...on ne le donne pas parce que donner et reprendre, c'est voler !
Bref.

Della écouta avec grande attention son grand père, et elle retint un petit rire à la condition de rupture du serment.
Notons au passage que grâce au Ciel, elle ne pouvait lire les pensées de son aïeul. Une chance pour lui parce que à coup sûr, dans le cas contraire, lui n'aurait jamais plus pu même prétendre tenter d'en faire, des enfants.
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Theudbald, incarné par Ingeburge

Je prie dame Della d'Amahir-Euphor, dame de Railly et de Bréméan, de s'approcher et de faire entendre pour les terres de Seignelay sa prime allégeance à la Bourgogne.
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[Fait à la demande du joueur de Theudbald, Hérauderie au courant.]

Maathis

Mellecey voyait qu'une fois de plus il devrait passer bon dernier. Bon, puisqu'il doit en être ainsi !

Étonnamment peu de frasques dans cette cérémonie, une fois n'est pas coutume... Cela viendrait sûrement ensuite !
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Cardinal

le beau cardinal, confortablement sis dans son ataraxie nuit-saint-georgesque décida une fois de plus de ne pas se rendre en la cérémonie d'allégeance et ainsi d'échapper à ses mondanités ...

de sa plus belle écriture il manda la suivante missive à la douce duchesse de bourgogne :

le beau cardinal a écrit:

douce lenada,
le beau cardinal craint qu'il ne vous faudra à vous aussi excuser son impardonnable absence en votre cérémonie d'allégeance, il ne pourra être présent et vous assurer de vive voix de son indéfectible obligeance ...

sachez tout de même qu'il est ravi de savoir votre douce personne à la tête de l'éternelle bourgogne et est persuadé que votre mandat sera couronné de succès et de prospérité ...

nous, donc, cardinal, baron de nuits-saint-georges et duc de beaujeu, par la présente missive réitérons notre pleine et entière allégeance au duché de bourgogne et reconnaissons en la douce lenada sa duchesse légitime à qui nous offrons humblement nos obéissance, conseil et auxilium ... ordonnez et vous serez exécutée ...

que l'inhumain aristote daigne offrir mille morts atroces au beau cardinal plutôt que le voir faillir à sa parole ...

amicalement
cardinal, baron de nuits-saint-georges, duc de beaujeu et pair de france

après une rapide relecture, une datation, une signature et l'apposition d'un scel, le beau cardinal chargea un homme à lui de faire parvenir la missive à qui de droit ...
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ceterum censeo parvam britanniam delendam esse

Della

Ca y était, c'était à elle !!! Pour la première fois, elle allait prêter le serment à la Duchesse.
Regard vers Kéridil...La gorge sèche par l'émotion, Della se leva.
Elle veilla tout particulièrement à ce que sa robe retombe bien.
C'est qu'elle l'avait fait faire exprès pour la cérémonie !

Quand tout fut bien en ordre, elle avança vers Lenada après un petit sourire à Theudbald.

Là, la voix un peu chevrotante, elle prononça le fameux serment.

Votre Grâce, pour la Baronnie de Seignelay, je jure à la Bourgogne et à travers vous Lenada de Valmont, fidélité, aide et conseil autant que cela sera nécessaire.

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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Keridil

Tiens, elle est joliment coiffée Della, et Keri Keri ne le remarque que maintenant, allez donc savoir ce qu'il avait dans la tête à ce moment là. Mais la voilà qui est appelée, et elle avance, avec son petit sac dans les mains, petit sac qui porte un nom mais que votre narrateur a allègrement oublié.
Mais là n'est pas le propos.
L'heure est à l'allégeance à la Bourgogne, ainsi, l'Amahir autant que son épouse devient vassal de la couronne bourguignonne, et même que ça lui fait plaisir parce que la couronne de baron est autrement plus classieuse que celle d'un seigneur, avec ses petites perles et tout.

Lorsque la Dame de Railly avance, après un regard vers son époux, ledit époux hésite un brin à la suivre, parce qu'après tout, c'est lui l'homme, et le codex il dit qu'on partage tout. M'enfin, c'est la Bourgogne, et ici, il fait un peu pièce rapportée alors le brun réprime l'idée et se contente de cette fierté empreinte d'amertume, lorsqu'il regarde sa femme.
Elle est meilleure que lui et avant lui. Raaah la vilaine pensée. Chassons-la.
Elle est jolie et le mérite bien. Oui, voilà, c'est mieux.

Et de l'écouter prononcer à la perfection son allégeance..."autant que cela sera nécessaire". Pas folle la guêpe, faudrait pas en faire plus qu'il n'en faut.
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Lenada

Le soleil ! la chaleur... ou bien autre chose son esprit était ailleurs même très loin de cette pièce ou elle commençait à étouffer ayant hâte qu'on en finisse.

Elle prit le pli qu'on lui avait remit le lu sourit mais avant de répondre au beau Cardinal qu'elle avait connu il y a fort longtemps à Tonnerre, elle écouta Della dans son allégeance, la trouva très belle dans sa robe bleue et or, elle la remercia d'un signe de tête et à son tour prit la parole

Baronne, je vous promets à mon tour, protection, justice et subsistance

Elle s'approcha prit Della dans ses bras pour une accolade qu'elle préférait envers les femmes, puis alla reprendre sa place, mandat vélin et plume pour répondre au beau Cardinal
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Lenada

Une fois son courrier fait elle le roula le parchemin et appelant un valet demanda à ce que ce pli soit remit au beau Cardinal

Citation:

Cher Baron,
Vous êtes entièrement pardonné de vostre absence, je vous sais trés prit ...

Je vous remercie pour vostre charmant courrier qui m'a fait chaud au coeur, sachez qu'à mon tour je vous promet, protection, justice et subsistance si en plus vous m'offrez une bonne bouteille de vin pour le baiser vassilique que je ne peux vous faire.

amicalement
Lenada de Valmont, Dame de Tanlay, Duchesse de Bourgogne

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Della

La Baronne de Seignelay remercia la Duchesse d'un sourire assorti d'un signe de tête lorsque celle-ci la libéra de l'étreinte.
Elle retourna ensuite à sa place, tout près de Kéri Kéri Chéri, lui prit la main et lui souffla au creux de l'oreille :Messire le Baron de Seignelay, pensez-vous que nous éclipser discrètement serait mal venu ? J'ai une Baronnie à vous faire visiter...Et de ponctuer ses paroles par un sourire qui se voulait un mélange de complicité et de coquinerie.
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Keridil

Han ! Tenterait-elle de le pervertir ? Les paroles du Duc de St Fargeau aurait-elles éveillé en Della une envie soudaine de procréation ?
Le brun se contenta, l'oeil malicieux de répondre en ses mots.

C'est vous la Bourguignonne, alors s'il est permis de disparaître une fois l'allégeance présentée, fuyons à toutes jambes, j'ai hâte.
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Theudbald

Je prie le sieur Wolfar, baron de Cudot, de s'avancer et renouveller son allégeance.
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Ingeburge

Après avoir prêté allégeance de sa voix rauque et froide, la duchesse d'Auxerre était allée tranquillement regagner sa place, au premier rang, là où elle avait coutume, depuis qu'Auxerre lui avait été confié, de s'installer. L'avantage de cet emplacement-là présentait des avantages certains, comme celui de pouvoir bien entendre ce qui se disait autour du trône ou encore celui de pouvoir voir le plus intéressant sans être dérangé. Et c'est parce qu'elle était assise juste là qu'elle put assister, aux premières loges, à la première allégeance de la baronne de Seignelay. C'était la première fois qu'elle voyait Della prêter allégeance à qui que ce soit, n'étant pas présente lors du premier octroi de Railly et ayant finalement renoncé à assister au second, jugeant qu'elle ne serait peut-être pas la bienvenue. Pourtant, il lui fallait achever le projet qu'elle avait établi, atteindre ce but qu'elle s'était assignée et le premier rang lui permit en cela de déterminer que c'était le bon moment pour le faire, celui qu'elle avait défini en s'absorbant dans son travail d'écriture, plus tôt dans la matinée., agir après la prestation de serment.

Quand Della eut achevé et reçut promesse et accolade de Lenada, les yeux opalins et froids suivirent la blonde jusqu'à sa place, observateurs. Et, quand le héraut de Bourgogne invita le baron de Cudot à s'avancer, la duchesse d'Auxerre profita et du bruit, et du mouvement qui se fit pour rassembler ses affaires et quitter son fauteuil. Et, pour quoi faire? Rejoindre le couple Amahir-Euphor. Parvenue devant celui-ci, elle dit à mi-voix :
— Vos excellences, le bonjour.
Avant d'ajouter à l'intention de Della :
— Baronne, pourrais-je solliciter quelques minutes de votre temps? Je ne serai pas longue.
Elle se tut, non sans jeter un rapide coup d’œil à l'aumônière fixée à sa ceinture.
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Phylogène, duchesse d'Auxerre, Grand Maître des Cérémonies de France
« Aultre n'aurai. »

Della

Della avait répondu d'un petit signe de tête à son époux et attendait le bon moment pour filer en douce.

Mais le projet "on se carapate" fut mis en péril par l'arrivée aussi inattendue qu'inquiétante de son Eminence Ingeburge.
Les lecteurs attentifs et fidèles auront noté que ça y était, Della savait comment nommer Ingeburge.

Bien entendu, Della qui était une jeune femme bien élevée, répondit à son Eminence, remettant à plus tard le projet initial si tant est qu'il soit encore possible plus tard.
Le bonjour à vous, Votre Eminence.
Je vous en prie, je suis toute à vous.
Misons aussi sur une certaine curiosité de la part de la Blonde qui se demandait ce que Ingeburge pouvait bien lui vouloir.
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Baronne de Seignelay - Blason en travaux.

Wolfar

A l'appel de son nom, le Baron s'avança et devant la nouvelle Duchesse.

Moi, Roland Wallère, dit Wolfar, Baron de Cudot, renouvelle à ce jour mon serment d'allégeance à la Bourgogne représentée ici par vous. Je lui promets aide, fidélité et conseil. Je mets surtout mon épée au service de mon Duché et que le Très haut me foudroie si un jour je manque à ma parole.
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Theudbald

Pendant ce temps, le héraut fit fermer les portes. Plus personne ne pouvait entrer désormais et plus aucune allégeance acceptée ce jour-ci.
Il consulta le registre, les sourcils froncés. Plusieurs vassaux n'avaient pas répondu à la convocation, à moins que la duchesse dispose de lettres dont il n'avait pas encore eu connaissance.
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[RP] Allégeances à la duchesse Lenada - 29 mai 1459