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[Rp] Parce qu’il le faut …

Cassius
Ce matin là à Nantes, un léger convoi s’apprêtait au départ, pas de fioriture, rien de solennel, le voyage se ferait dans la discrétion la plus totale et ce à titre privée

Au détour d’une conversation, Marie avait émis le souhait au montfort de se rendre un jour sur les terres de feu sa mère Alline-Anne de Kermorial, cette dernière avait vécu sur Felger une grande partie de sa vie, mais Marie lui avait aussi signalé cette difficulté quelle rencontrait à fouler cette terre du fait de ce qu’elle pourrait y découvrir

Un jour, le Montfort avait eu besoin d’un service d’une grande valeur, cette dernière le lui avait rendu au-delà de ses espérances et de ce fait l’homme d’armes qu’il était lui en serait à jamais redevable

Aujourd’hui était venu le jour de lui rendre la pareille, Cassius avait tout préparé avec minutie, seulement la concernée accepterait-elle de le suivre dans cette épopée ?

Il faut dire que Marie n’était au courant de ce départ car pour sûr, elle aurait refusé…

Ces derniers temps, elle vivait le pire moment dans la vie d’une femme… la perte de son nouveau-née… chose effroyable et plus encore si l’on cumule cela à la mort il y a quelques mois de son fiancé, elle avait besoin de se changer les idées et Cassius ferait son possible pour l’accompagner à passer ce cap

Le Montfort ne voulait d’escorte pour le voyage afin de garder un maximum d’intimité mais restant toujours prévoyant, il avait mandé des gens de sa maisnie en éclaireurs afin de vérifier la sécurité des routes à parcourir, ces derniers étaient partis à l’aube, il y a deux heures environs…

L’intendant du Montfort signifia d’un signe de tête que tout était fin prêt pour le départ


Herbert, rends toi aux appartements de Marie de Kermorial et fais lui savoir que Cassius l’attend dans la cours du château !

L’ homme de main s’afféra à son office tandis que le palefrenier vint amené son fidèle destrier au Chevalier car le Montfort pour des raisons de sécurité ferait route monté afin de garder acuité sur les éléments extérieurs durant le trajet

Le vent était glacial ce matin-là, Cassius à proximité du carrosse tentait de se réchauffer comme il le pouvait et cela ne tarda point à arriver lorsque dans l’extrémité de l’entrée du castel le minois de la Kermorial fit son apparition, le regard des plus interrogateurs…

Le Chevalier s’approcha un léger sourire sur le visage, saisi la main de la jeune femme et l’accompagna jusqu’au carrosse


Nous partons en voyage ma chère Marie, toutes les dispositions en fonction de tes charges ont été prises

Sans justification complémentaire, il l’aida à monter dans la voiture et monta son destrier

Cocher, allons-y !

Le convoi se mit en branle laissant la jeune femme dans l’interrogation la plus totale

Du haut de sa monture, Cassius alla frapper à la fenestre du carrosse en marche que Marie ouvrit sous la demande


Allez t’elle en savoir plus ?
Non… pas encore…


Marie, je t’ai fais acheté de quoi subvenir à tes besoins vestimentaires durant ce voyage, tu ne seras pas déçu

Le sourire s’intensifia sur le visage du « Trente », en effet devant ce départ si rapide il avait fait acheté quelques robes des meilleures factures italiennes, ainsi qu’une panoplie de tout ce qu’une femme peut avoir besoin pour son bien être

Elle en saurait plus durant le voyage qui les séparaient de Felger…

_________________
Mai
Le ciel était bas et gris, ce matin là. Un vent froid soufflait sur la lande bretonne. Un temps à ne pas mettre un pied dehors, à rester dans son lit sous des tonnes de draps et de peau pour vous tenir chaud. Cette journée était de celles qui vous minent le moral avant même d'avoir fait quoique ce soit. Et celui de la jeune femme étant déjà pas bien haut, ça ne présageait de bon. Les Prime sonnèrent au clocher de la cathédrale de Nantes quand l'on frappa à la porte. Il était rare que l'on vienne chercher la Kem aussitôt. En générale cela ne pouvait être que le Souverain ou la princesse qui n'avaient pas encore cuvé et se pensaient encore la veille... Avec un brin de lassitude, la Grandeur ouvrit sa porte et découvrit Herbert. Le seul, l'unique Herbert... Un brin d'inquiétude s'immisça sur le visage de Marie.

Y a un soucis avec Cassius???

L'intendant de son ami à sa porte, d'aussi bonne heure cela ne pouvait être que cela. Il s'était peut être blesser à l'entrainement? Dévorer par sa femme? Mort? Mourant? Les idées et la panique accaparèrent en un rien de temps les neurones de la blonde.

Non, mademoiselle Marie, Cassius est dans la cour il vous fait demander.

Hein quoi??Nan mais c'est que là, elle avait prévu de rester en nuisette dans son lit jusqu'à 16h au moins... Elle avait beau adoré Cassius, il fait bien trop gris dans le ciel pour qu'elle sorte. Devant l'air grognon de la Buze, herbert eu une petite moue lui signifiant qu'elle ferait mieux de descendre et de lui faire confiance. Et Marie enfila son manteau d'hermine et suivit l'intendant de son preu chevalier dans la cour. Cassy était là debout et visiblement frigorifié avec un cheval et un coche tout simple. Alors que Marie lançait un regard méchant au canasson qui ne voulait rien dire d'autre que: «m'approche pas ou je te bouffe!!», Son ami se tourna vers elle et apres un savant baise main lui glissa ces quelques mots.

Nous partons en voyage ma chère Marie, toutes les dispositions en fonction de tes charges ont été prises

Toutes?

L'air incrédule de la jeune femme devait être grandiose. Cassius avait reussit un tour de force. Lui offrir des vacances... Et croyez moi que même si le concept était assez floue pour l'époque, Marie avait très vite compris qu'il lui offrait de la liberté à l'état pure. De la liberté et du repos.

Ou m’emmènes-tu?

Il lui répondit d'un sourire énigmatique en la faisant monter dans le coche ou se trouvait de gros paquet. La petite s'installa sur la banquette à la fois excité de partir et inquiète de tout laisser en plan. Se posant milles questions sur tout un tas de choses, passant de l'angoisse à une joie intense. Alors qu'elle était en plein questionnement sur qui allait veiller à l'alcoolisme naissant de son royale suzerain, Marie vit une énorme tête de cheval passer à son niveau de l'autre coté de la vitre. Retenant difficilement un cri, la blonde vit apparaître le visage de son chevalier qui n'avait pas voulu faire le chemin avec elle dans le coche, préférant se geler le cul sur une horrible bourrique. Marie n'aime vraiment pas les chevaux.

Une fois la vitre descendue, Cassius l'informa que les paquets à ses cotés étaient pour elle.

Marie, je t’ai fais acheté de quoi subvenir à tes besoins vestimentaires durant ce voyage, tu ne seras pas déçu.

Il y avait des montagnes de paquet, de quoi l'habillée pour deux semaines au moins. Les doigts fébriles defirent un paquet. Le regard de la Kem allant du cadeau à Cassy, de Cassy au cadeau. Qu'elle idée lui avait il prit de la kidnapée, de la couvrir de Soie, de Brocart et de dentelle. Tout était merveilleux malgré le temps. Abandonnant sur la banquette, la jeune femme se tourna vers son ami qui lui devait des explications. Après tout il était marié et ne pouvait pas se permettre de la kidnapper comme ça sur son cheval blanc pour faire un remake de conte de fée. Bien que l'idée est plaisante et qu'elle lui faisait entièrement confiance, Marie voulait savoir. Ou ? Combien de temps ? Comment ? Pourquoi ?

Que me vaut cet enlèvement et tous ses cadeaux Cassy ? Explique moi...

Le regard azur de la demoiselle scruta avec attention le visage de son ami. Il était toujours aussi beau, aussi attirant que lorsqu'elle l'avait embrassé il y a bien longtemps. La Kem avait toujours eu un pincement au cœur de le savoir marié a une autre, mais il en était ainsi et se que dieux avait uni rien ne pouvait le désunir. De plus il allait être père. Père... Et elle qui venait d’accouchée d'un enfant mort né.

Elle le regarda, il était beau.

_________________
Cassius
Le convoi avait déjà parcouru quelques lieux et ce sans encombre, aucune nouvelle des éclaireurs, tout se déroulait sous les meilleurs auspices...

A la vision du visage illuminée de Marie défaisant ses paquets tel un enfant un lendemain de fête, le Montfort ne pouvait ressentir qu'un fort degré de satisfaction du fait de pouvoir durant même quelques instants rendre un peu de gaité dans sa vie qui lui fut si rude ces derniers temps

Mais son insistance sur la raison de cet "enlèvement" se faisait ressentir, Cassius ne pouvait s'empêcher à penser que la jeune femme avait une grande confiance en lui pour s'être laissé kidnapper si facilement, aurait-elle eu la même réaction avec un autre?

Il ne répondit pas de suite à la demande de Marie concernant la raison de ce départ, il accéléra sa chevauché afin de se retrouver au niveau du cocher


Cocher, à l'orée de la forêt là bas, *Montrant l'endroit d'un signe de la main* ,il y a une petite prairie où nous nous arrêterons déjeuner, faites halte là-bas!

Le Montfort avant sa prise de fonction en Capitale vivait sur Felger et connaissait ses alentours, il avait souvent fait halte dans ce charmant coin de verdure, loin de tout brouhaha urbain ou se ressoursser était aisé, l'endroit était parfait pour Marie...

Quelques instants plus tard, le convoi faisait halte... le "Trente" accrocha les brides de son destrier autours d'un grand chêne, aussi puissant fut le canasson, il ne le déracinerait pas...

Voilà bientôt le charmeur servir de portier à la plus jolie des kermorial aussi double soient-elles...

Il saisit sa main pour l'aider à descendre


Nous allons déjeuner Marie! J'espère que l'endroit te plaît!

Le montfort récupéra dans une des caisses du carrosse tout ce qu'il avait fièrement préparé lui même et doué sait à quel point à l'habitude ce n'est point lui qui s'occupe de ce genre de choses

L'herbe était d'un vert flamboyant, légèrement mouillé par l'humidité ambiante de l'endroit ombragé, le Montfort apposa une couverture sur le sol et y déposa toute la nourriture de fortune


Je suis désolé Marie, je n'ai pu emporté que ce qui était emportable pour le voyage, rien de trés grandiose...

Un sourire se dessina sur le visage de l'homme d'armes, il était bien en sa compagnie, depuis le début il faisait en sorte que la jeune femme se porte le mieux possible, mais inconsciemment, il en ressentait tout autant les bienfaits... il en avait tout autant besoin...

Marie prit place sur la couverture déployé pour l'occasion, tandis que le Montfort décrocha son baudrier d'armes fourré de sa bastarde afin de prendre place à son tour


Je crois que l'on appelle cela un pic-nic en anglois, cela m'a été rapporté par mon artiste de frère, c'est original ne trouves-tu pas?

Montrant chaque mets d'un signe de la main, il invita la kermorial à se servir

Mais il allait oublier le principal, il fouilla dans sa besace et en sorti une bouteille de vin quelques peu veillis par le temps


J'ai subtilisé cela dans les appartements du Roy, un grand vin provenant du sud de la france, d'ailleurs les françois ne sont bon que dans le vin alors autant leur faire honneur!

Sous un einième sourire, il tendit la bouteille à Marie et là les doigts se frolèrent dans l'échange, ce fut comme une décharge dans le corps du Montfort, destabilisé il plongea son regard dans celui de la jeune femme avant de les détourner et fixer une cible lointaine sans intérêt
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Mai
Les petites mains de l'économiste ne pouvait s’empêcher de caresser les étoffes des robes que Le Trente lui avait offert. Marie était coquette et adorait les vêtements. Ce n’était pas la première fois qu'on lui offrait des robes, au début cela la dérangeait, plus tellement de nos jours. Elle s’était faite aux regards des hommes sur elle, les plus riches cherchant régulièrement à l'acheter pour avoir ses faveurs. Sans réel succès d'ailleurs. Le soucis dans le cas présent c'est que Cassius n'avait pas besoin de ça pour avoir Marie, il lui aurait suffit d'un mot ou d'un regard pour qu'elle lui tombe dans les bras. Mais non. Le Montfort voulait seulement lui faire plaisir, qu'elle se sente bien et qu'elle oublie l'entierté de ses malheurs. C’était donc ça l'amitié? Pouvaient ils vraiment être ami tous les deux? Seulement amis? Dur à dire...

Des voix s’élevèrent à l'avant du coche et le petit convoi stoppa net à l’orée d'une forêt. Le temps s'était éclaircit peu à peu et à l'heure du déjeuner le bleu du ciel commençait a percé les nuages. D'un regard inquisiteur, la blondine scruta les alentours, rien dans le paysage ne lui indiquait ou ils se trouvaient. Et tel que c’était parti Cassius ne lui dirait rien...


Nous allons déjeuner Marie! J'espère que l'endroit te plaît!

La main fine et blanche de la jeune femme se glissa dans celle plus rude et large de l'homme d'arme. Contraste intéressant si il en est, les deux jeunes gens aux premier abords était complètement différent l'un de l'autre. Au premier abord seulement... L’intendante aux finances du souverain c’était adoucie à mesure que le coche s'éloignait de Nantes, oubliant travaux en cour, problèmes courant, courrier en retard et fils mort né. Enfin non ça elle ne l'oubliait pas, elle essayait de vivre avec.

L'endroit est merveilleux, Cassy...

La petite demoiselle se laissa guidée par le chevalier qui étendit une couverture sous un grand arbre. Elle esquissa un geste pour l'aider mais fut bien vite stopper par un regard désapprobateur du Trente qui tenait à tout installer lui même. Marie assise en face de lui le regardait jouer à la dinette un brin amusé. Elle ne le connaissait pas aussi romantique et attentionné, et sentait qu'il ne devait pas faire cela tous les jours. Du bout des doigts Maï picora dans le panier préparer spécialement pour l'occasion.Depuis combien de temps préparait il ce galant kidnapping? Elle esquissa un sourire à l'évocation du vin français. Les caves d'Elfyn étaient connu pour être les plus diversifiées du Royaume, ce n’était pas sans raisons. La Kem tendit le bras pour se saisir de la bouteille frôlant les doigts de son ami, le perturbant aussi un peu apparemment. Faisant mine de n'avoir rien vu la Buze porta le goulot à ses lèvres et s'en plus de cérémonie laissa glisser le liquide dans sa gorge. Avec lui elle n'avait pas besoin de faire semblant d’être une grande Dame, de sortir toute la panoplie des manières de snobinardes qui faisait parti du protocole de la Cour. Elle pouvait être juste elle même et ça faisait du bien. Alors que ses doigts picoraient dans les diverses victuailles, Marie releva son visage vers son preux chevalier et mit les deux pieds dans le plat, bien décider a tout savoir sans qu'il ne se défile.

Puis je enfin savoir se qui me vaut l'honneur de me faire enlever par le plus beau chevalier de Bretagne?
Tu comptes me cloitrer et demander une rançon a mon adorable suzerain, ton grand père?
Et ne fait pas dire que c'est une soudaine envie de prendre l'air, une telle organisation demande de la préparation.


S'asseyant sur ses talons pour se tenir plus droite Marie attendait de comprendre le but de ce merveilleux kidnapping.
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Cassius
Les deux godets s'entrechoquèrent avant que les deux protagonistes ne se délectent de ce délicieux breuvage françois...

Devant l'insistance de Marie à connaître les raisons de ce départ, il devenait difficile de faire durer le plaisir... Même s'il faut l'avouer Cassius prenait plaisir lui à noyer le poisson depuis tout ce temps

Mais ne dit-on pas, "Toute plaisanterie a une fin", ou bien "Les meilleures plaisanteries sont toujours les plus courtes" voir encore "Marie de Kermorial dégage un charme ravageur"? Enfin restons-en là sur ces vérités aussi vérifiées soient-elles...


Je vais tout te dire Marie!

le Montfort marqua une pause, espérant que la vérité ne la fasse pas déchanter

Nous allons sur felger! Un jour tu m'as fais savoir ton désir de te rendre sur les terres où avait vécu ta mère une grande partie de sa vie mais aussi des craintes que tu avais à réaliser cela

Une deuxième pause fut marqué, afin de tenter de jauger la moindre réaction sur son visage... rien de concrêt sur le moment...

J'ai donc décidé de t'y accompagner afin que tu n'ai rien à craindre car tant que je serais à tes côtés, tu le sais, rien ne pourra t'arriver!

Présomptueux! et oui...

Nous logerons à mon domaine famillial non loin de Felger, il est vide à cette pèriode de l'année, mis à part l'intendant et quelques serviteurs

Moment de doute du montfort...

Maintenant je comprendrais si tu ne souhaitais pas aller plus loin que ce petit bout de prairie et je te ramènerais sur le champs si tel en est ton souhait

Cassius prit délicatement la main de Marie dans la sienne

Il faut que tu saches Marie, je...

Il n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'un bruit lointain et régulier attira ses sens éguisés, le bruit se rapprochait et devenait plus intensif

Le "Trente" ramassa son baudrier d'armes et se leva d'un bon, se plaçant devant Marie

Ce bruit n'était autre que le galop d'une chevauché d'un palefroy monté, se tenant maintenant face à lui, l'un de ses éclaireurs de sa garde de Landrevarzeg partis plus tôt avant le convoi de Nantes

A la vue du Montfort, l'éclaireur sauta de sa monture, le souffle haletant, le visage emplis de sangs...


Messire!... Il faut... Vous devez fuir.... Ils... arrivent!

Cassius tenant l'homme à bout de bras, lui ordonna de s'asseoir et lui servit un verre d'eau

Calme toi et parle, soit clair! Qui arrive? Combien sont-ils?

L'homme vida son verre d'un trait et reprit plus calmement

Nous sommes tombés dans une embuscade non loin de Felger, les flèches fusaient Messire, nous étions en sous nombre et n'avions pas l'avantage du terrain, nous en avons embroché quelques-uns dont leur chef à ce que j'ai pu comprendre, il a lancé des hommes à ma recherche moins d'une poignée, j'ai pu les distancer avec ma monture légère mais ils ne devraient tarder maintenant

Le sang du montfort ne fit qu'un tour, il se tourna vers Marie plongeant son regard dans le sien, il ne pouvait lui faire risquer quelques dangers que ce soit

Le Montfort sorti une carte de sa besace

Dis-moi d'où tu viens et où ça s'est passé?

L'éclaireur lui précisa ces éléments

Cocher! viens ici!

Cassius lui montra la carte

Tu prends mon destrier, tu emmènes Marie, tu veilles sur elle comme si c'était ta propre enfant où je te ferais regréter d'être arrivé en ce bas monde! Tu passes par là et tu ne t'arrètes pas jusqu'à l'arrivée au domaine Montfort, normalement par ces chemins à cheval tu ne rencontreras personne

Toi soldat, tu restes avec moi, tu es apte à te battre, tu n'es pas blessé?

Plutôt deux fois qu'une Messire!

D'une tape sur l'épaule sur l'éclaireur, le Montfort se dirigea vers Marie tentant de garder un maximum le visage jovial même si la tension était palpable

Marie, je suis désolé que ça se passe ainsi mais tu vas devoir continuer la route avec cet homme, le carrosse ne peut emprunter ces chemins, je vais m'occuper de ces brigands qui ont osé troubler ce magnifique moment, compte sur moi

Le temps était compté, Cassius aida Marie à monter sur le Destrier en compagnie du cocher et lui prit la main avant de lancer la bête

Ne t'inquiete pas tout va bien se passer, puis je te ramène tes robes!

Dans un sourire, il claqua les flancs de sa monture qui fila à toute chevauchée en direction du domaine Montfort de Felger

Bon soldat, mettons nous en position et faisons en sorte cette fois d'avoir l'avantage du terrain... Ils ne devraient pas tarder si tes infos sont bonnes...
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Mai
Les doigts blanc de la jeune femme portait à sa bouche toutes sortes de baies sucrées. L'avantage des repas improvisés étant qu'on pouvait manger n'importe quoi, n'importe comment, sans que cela paraisse étrange à qui que se soit. Marie savourait autant ses fraises que l'instant alors que le Trente avait enfin décidé de lui expliqué se qu'il mijotait depuis ce matin. Et les mots tombèrent «Felger», «Mère» et la blonde déglutit difficilement. Marie entendait sans écouter les paroles de Cassius. Elle allait voir Fougères, ville ou sa défunte mère avait vécue. Peu être foulerait elle les même pavés que celle qui l'avait enfanté. Peut être festoyerait elle dans les même tavernes. Et surtout peut être rencontrerait elle des personnes l'ayant connu... L'angoisse tambourinait aux tempes de la jeune femme. Mais la voix douce et apaisante de son ami la calma peu à peu...

Il faut que tu saches Marie, je...

Tu...
Tu...?

Elle ne saurait pas la fin. Cassius s'etait arrêté et semblait intrigué par quelque chose. Il se leva d'un coup et remit, dans un vacarme métallique, son baudrier alors que Marie, rester sur sa fin suite à la phrase inachevé, ne bougait pas d'un cil. Que se passe t il ? Pourquoi tout s'agite? Un cavalier arriva en hurlant qu'il fallait fuir, qu'ils arrivaient ! La blondine se releva aussi, les yeux ronds comme des billes, son bol de fraises dans les mains alors que son preux chevalier s'éloignait avec l'homme pour discuter. La discution semblait tendue, nerveuse et Marie resta planté sur sa couverture dans un immobilisme de statue. Elle avait beau être capitaine, elle n'avait jamais eu à faire face au danger et ne savait pas comment réagir. Alors que la peur la fige, Cassius revient vers elle l'air soucieux, malgré ses efforts pour ne rien laisser paraître. Le bol de fraise s'écrasa au sol dans un bruit sourd.

Il la guide, lui parle, mais elle n'entend rien. Tout est silencieux pour elle. Les mains du Trente se pose sur sa taille et la dépose sur une scelle. Ça bouge un peu mais elle ne sent rien de se qu'il arrive. Son regard ne quitte pas le visage de Cassius...


Ne t'inquiète pas tout va bien se passer, puis je te ramène tes robes!

Si seulement il savait comment elle s'en foutait des robes tant qu'il lui revenait entier. Une grand frappe sur les fessiers du canasson les mettent en mouvement, elle et le coche dans les bras duquel elle se trouve. La blondine réalise alors subitement tous se qu'il se passe. L'attaque, la fuite, Cassius qui reste avec l'éclaireur, les brigands, la chevauché... La chevauché! Cette brutalité soudaine assaille le corps frêle de Marie qui s'agrippe de toutes ses forces au cocher en hurlant, quitte à étrangler son conducteur. Elle s'en fout elle veut que cela s'arrête. Mais ce n'est pas possible... La chevauchée parut durée des heures, des jours, alors qu'en tout et pour tout le calvaire de la jeune Dame ne dura qu'une trentaine de minutes.


[Une heure plus tard...]

La Kem faisait les cent pas dans le petit salon, les larmes aux yeux.Voila une heure qu'elle était arrivée et Cassius ne l'avait toujours pas rejoind. Mille questions tambourinaient dans son crâne alors que la blonde ne cessait de déambuler au grand damne du personnel des Montfort qui ne saivaient comment l'apaiser. Sur la table trônait un plateau de galettes de Pont-Aven et du thé qui devait être froid. L'estomac noué, Marie n'avait même pas remarquer se qui lui était proposé, elle ne pouvait s’empêcher d'angoisser pour son ami qui devait faire face aux brigands en pleine forêt et elle qui ne pouvait l'aider, qui ne lui servait à rien. D'un geste pathétique, elle envoya valdinguer un coussin. C'est ridicule, ça ne la calmait pas, ça ne le ferrait pas plus revenir... La frêle silhouette se planta aux carreaux fixant le portail d'entrée au bout de l'allée.

Revient, je t'en supplie revient...
_________________
Cassius
[En pleine galère...]

Marie s'éloignait sur sa monture... sa silhouette devenait de plus en plus flou sous la distance, la reverait-elle un jour? Le principal était qu'elle soit en sécurité, le reste importait peu...

Le regard du Montfort s'obscurcit lorsque le puissant bruit des sabots claquant sur le sol rocailleux de ces chemins de campagne le replongea devant la dure réalité, du sang allait être versé en ces terres ce jour...

Cassius depuis sa plus tendre enfance avait été baigné dans l'art de la guerre et dans la formation militaire, feu son père, seigneur breton et membre de la Garde Grand Ducale sous Gomoz lui avait enseigné le noble art de l'escrime et tout ce qu'il savait
Aujourd'hui, il était Chevalier Breton, Sénéchal de l'Ordre des "Trente" et formé par les meilleurs car l'enseignement dans ce noble art est ad vitam

Ses réflexes reprirent le dessus sur l'homme posé et calme qu'il était depuis ce matin, il était prêt... un "Trente" est toujours prêt et ne fuis jamais, gardant à l'esprit son objectif

Les cavaliers arrivent à la hauteur du Montfort et de son homme de main

Cassius, la dextre sur le pommeau de sa bastarde au fourreau resta droit et stoïque ne disant mot, mais jaugeant les 4 hommes montés, leur protection, leur armement... la débouché de ce conflit dépendrait de cette analyse

L'un des hommes pris la parole, leur chef de groupe surement, c'était celui à abattre en priorité...


Tiens un nobliaux et sa gonzesse!

Le regard du brigand se posa sur le carosse, se tournant vers ses comparses

Nous sommes tombés sur un p'tit trésor les gars!

Le Montfort sans détourner le regard, chuchotta à son soldat...

Tiens toi prêt...

Puis aux 4 hommes

Veuillez quitter les lieux sur le champs!

Les brigands explosèrent dans un rire gras, les destabilisant eux ainsi que leur monture

Il fallait passer à l'action, les mots avec eux ne résoudraient rien, la dernière réaction venait de la confirmer, puis 2 pour 1, ma foy c'était jouable...

D'un geste vif et millimétré, le "Trente" dégaina sa bastarde et dans un mouvement circulaire trancha la gorge de la monture du chef lui faisant face, sous la douleur le canasson se cabra explulsant l'homme qui s'écrasa à même le sol, rendant les 3 autres montures incontrôlable... Un destrier de guerre n'aurait pas broncher mais ce n'en était point...


C'est le moment!

Les 2 hommes profitèrent de la cohue pour fondre sur les brigands et les désarçonner, chaque geste du "Trente" était ordonné et précis, il connait son office, chaque jour il se formait pour de telles circonstances

De la garde "Von tag", Cassius enfourna la lame de sa bastarde dans le haut du crane de l'un des agresseur, l'ayant pris au dépourvu il n'eu le temps à aucune esquive ou riposte

Un regard à son accolyte qui se chargeait de l'un d'entres eux, il passa au suivant, mais cette fois c'est lui qui frappa, cassius esquiva d'un pas de coté cette attaque haute et lui balança un puissant coup de pied dans les côtes qui craquèrent sous l'impact, l'homme tomba à même le sol, il aurait été aisé de l'achever mais c'était sans compter le chef du groupe qui avait récupéré ses esprits et ce dernier vint planter sa dague dans le bas du dos du Montfort qui hurla sous la douleur, son réflexe fut de lui percuter un coup de coude en pleine tronche qui lui brisa le nez sous l'impact, Cassius se retourna et embrocha le chef de part en part

Le Montfort tomba un genoux à terre sous la douleur lanscinante de sa plaie

Le brigand aux côtes brisées se fraya un chemin jusqu'à sa monture et prit la fuite, tandis que l'homme de main venait d'achever son adversaire

Cassius se releva tant bien que mal à l'aide de sa bastarde, sa plaie pissait le sang, il déchira un morceau de sa chemise et l'appliqua sur sa plaie

Son homme de main s'approcha et l'aida à monter dans le carosse


Conduis moi au domaine à Felger!

Ca va aller Messire?

Ce n'est qu'une égratignure, rassure-toi mais hate-toi!

Le souffle du Montfort était court, sa main faisant pression entre la plaie et le morceau tissu, ils quittèrent le lieu du massacre


[Quelques lieux plus tard]

Le visage du Montfort était blême, la douleur était intense mais il ne semblait y avoir rien de grave...

Le convoi passa enfin le portail de l'allée menant au domaine...

_________________
Mai
Marie était toujours anxieuse de ne pas le voir revenir. Ses yeux sont fixés sur le portail, ses doigts agrippé à l’étoffe des rideaux pour passer ses nerfs autant que pour se maintenir debout. La tête lui tourne quand au loin le convoi fait enfin son apparition. Ce n'est pas cassius qui mènent les chevaux, est il à l'interieur? Est il resté là bas? Le sang tape fort aux tempes de la jeune femme qui vacille. Elle aurait voulu le voir cavaler fièrement vers elle avec le sourire des vainqueurs aux lèvres. Elle a peur que le très haut lui ai encore reprit un homme qu'elle aime, un de plus. Encore...

Ils sont làààà!!!

Ils. Comme pour se convaincre que tout va bien. Que Cassius est à l’intérieur du coche et que tout va bien. Tout va bien. Marie traverse en courant le petit salon dans lequel elle faisait les cents pas, laissant basculer un chandelier sur son passage. Ses mains tremblent étrangement alors que la voiture à chevaux s'immobilise auprès de la demeure. Cassius ne descend pas, rien ne bouge, aucun son ne vient de l’intérieur.

Cassius!!!

Il n'est pas là, elle ne le voit pas. L'éclaireur saute alors du convoi et ouvre la porte de la petite embarcation, et elle le voit enfin, il est en vie. Un soupir de soulagement filtre entre ses lèvres. La gamine, elle n'est rien de plus a cet instant, s'enfonce dans la noirceur de la voiture se retrouvant près de lui. La main fine de la jeune femme se glisse dans la sienne.

Dieu soit loué tu n'as rien, j'ai eu si peur.

Elle aurait voulut se glisser dans ses bras, virer tout les serviteurs mais il ne bouge pas, il reste parfaitement immobile. Un sourire faiblarde gagne son visage, alors que la "Buze" cherche à se saisir de sa seconde main, qu'elle ne trouve pas ne voit pas. Et elle réalise d'un coup. Le sang s'est répandu dans le dos de son ami. Il est blessé, Cassius est blessé. Du bruit semble provenir de l’extérieur du coche. L’éclaireur, prévoyant et réactif, avait fait apporté une sorte de civière ou une chose qui y ressemblait du moins. Marie ne quitte pas des yeux son chevalier, elle ne lâche pas sa main non plus.

Je vais m'occuper de toi Cassy...
Il faut juste que tu sortes du coche, un dernière effort et ça sera bon.


La voix de la Kem tremble étrangement, elle n'a pas son self-control, ni son courage. Elle ne sait pas maîtrisé l’imprévu, encore moins quand ce dernier est son plus cher amour... ami ensanglanté. De son mieux, elle l'aide a descendre et a s'allonger sur la pseudo civière que l'éclaireur et un autre homme de forte carrure soulève sans peine. Sans plus attendre, Cassy est emporté vers sa chambre, Marie trottinant a ses cotés apeuré et muette alors que dans sa tête elle ressasse les nombreuses fois ou elle a vu sa sœur soigner les soldat blessés de l'Ost de Rieux. La Kermorial qui soigne c'est Lison, pas Marie. Elle se rappelle la rencontre avec l'inconnu de Brest qui s’était fait piétiner par son cheval et l'alcool sur la plaie dans les cri et la douleur pour désinfecter. Elle se souvient du cèdre et de l'eucalyptus pour cicatriser. Mais la panique lui embrouille les idées, et alors qu'ils montaient les escaliers une vieille femme sans doute cuisinière s'approche et comprend vite la situation. Alors que Marie allait ouvrir la bouche pour demander gnôle, cèdre et autres plantes la femme lui fait comprendre qu'elle sait et qu'elle se charge de tout. Sans doute sera t elle plus efficace qu'une jeune jouvencelle de 17 ans. Marie la remercia intérieurement alors qu'ils pénétrait tous dans les appartements du trente. D'une délicatesse rarement vue chez des hommes les deux serviteurs déposèrent son ami sur le ventre, et l'un deux sortit une dague.

Laissez moi faire.

La voix n’était qu'un murmure mais le ton ne laisse aucune place à la contradiction. La jeune femme s'assit sur le bord du lit de son ami et commença a coupé l'étoffe de son pourpoint avec la dague afin de découvrir entièrement le dos de son ami et la plaie sanguinolente qui le faisait souffrir. La cuisinière entra a ce moment et déposa près de Marie de l'eau, une bouteille de Whisky, un récipient contenant une pâte verdâtre servant sans doute a nettoyer la plaie et la cicatriser et nombres de bandage et de linge propre. Elle en avait déjà vu à l'odeur similaire.

Disposez je vous prie.

Sa voix n’était qu'un souffle, ses mains tremblaient, Elle ne voulait pas de spectateur alors que la vie de Cassius dépendait d'elle. Sans un bruit ils quittèrent tous la pièce et le silence se fit. Seules les respirations saccadé du Montfort et les soupirs de Marie venait rythmé ce triste tête à tête. Doucement la jeune femme se mit en lavé la blessure de son ami avec l'eau et l'alcool. Épongeant le sang de son mieux, laissant les tissus rougeâtres tombés à ses pieds une fois qu'il n'épongeaient plus assez, puis remplissant la plaie du baume de la vieille femme priant pour que cela marche. Et qu'il vive. Les soins avait durée de longue minutes pendant lesquelles son ami n'avait presque pas gémit, n'avait pas parler non plus. Avec la plus grande délicatesse la petite grandeur banda l'abdomen de son chevalier, finissant ainsi son office. Ses mains pleines de sang furent plonger dans le baquet d'eau déjà rougeoyante et sécher.

Cassius toujours étendu sur le ventre, la regardait alors,
et Marie s'allongea doucement à ses côtés sans un mot, puis lui susurra tout bas.


J'ai rêvez de nombreuse fois d'être seule avec toi dans une chambre pour te dénuder,
Mais je n'avais pas imaginé la scène ainsi à vrai dire...


Elle lui sourit doucement en espérant qu'il ne souffre pas.
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Cassius
La cariole traversa la grande allée jonchée de brousailles jusqu'aux portes du domaine, du monde s'afférait autours du carrosse, moultes voix étaient audibles mais une seule attira l'attention du Montfort...

Cassius!!!

Il aurait reconnu cette voix parmis des milliers, son teint était blafard, il était à la limite du malaise, il avait perdu pas mal de sang... Il se sentit partir lorsqu'une main frêle et douce à la fois vint se blottir dans celle de l'homme d'armes, ajouté à cette voix si mélodieuse...

Dieu soit loué tu n'as rien, j'ai eu si peur

Cela lui redonna la force qu'il lui manquait, le visage de la jeune femme paraissait angélique... un ange... était-ce fini?... ses jours s'arrèteraient-ils ainsi?... d'un maudit coup de poignard?... Il ne pouvait en être ainsi, le Montfort avait encore tant à faire...

Sa vision était troublée, seul le visage de Maï restait gravé dans ses songes... et sa voix qui retentit une nouvelle fois telle une corde que maintenait Cassius pour éviter de sombrer


Je vais m'occuper de toi Cassy...
Il faut juste que tu sortes du coche, un dernière effort et ça sera bon


Avec l'aide des hommes de sa mesnie et les forces qu'il lui restait, il s'allogea sur le brancard de fortune, reconnaissant son homme de main qui avait combattu à ses côtés, il le saisit par la manche de son doublet, ce dernier s'approcha et le Montfort d'une voix à peine audible...

Tu as bien combattu l'ami, mais rends moi un service, rends-toi où nous avons combattu et enterre ces hommes, nul homme ne mérite de ne point reposer en paix, quelqu'en soit leur méfait

Il lacha l'homme s'en même attendre de réponse, ses forces le lachaient, il était désormais entre les mains de Doué mais aussi entre celle de la jeune Kermorial, il avait toujours repoussé ses avances respectant ainsi les liens du mariage qui le liait à son épouse et pourtant jamais il n'avait été indifférent à cette jeune femme... il y a des amours comme ça qui peuvent être plus fort que tout mais qui restent interdit face à la bienseance... Mais ce qui venait de lui arriver changeait la donne dans son esprit, il était entre la vie et la mort et pourtant il ne pensait qu'à celle qui n'avait laché sa main depuis son retour...

Arrivé dans ses quartiers, il entendit des voix qui échangeaient entres elle et deux hommes soulevèrent le "Trente" pour le poser sur le lit, tout était flou mais il avait confiance en Marie, elle ne le laisserai pas tomber...

Au fur et à mesure que Marie soignait le Montfort, la chambrée se vidait peu à peu laissant les deux "amis" seuls, Cassius était éveillé, la blessure lui faisait un mal de chien mais il ne broncha point sous les soins des petits doigts à la fois fébriles et pourtant si minutieux de la jeune Kermorial

Les soins arrivèrent à leur terme, le Montfort qui avait enfoui son visage dans son oreiller afin de contenir la douleur qu'il ressentait, tourna la tête en direction de Maï, cette dernière s'allongea à ses côtés...

Qu'elle était belle, bon sang... Cassius laissa ses doigts effleurer les joues rougis de la jolie blonde lorsque cette dernière lui insufla ces quelques mots


J'ai rêvez de nombreuse fois d'être seule avec toi dans une chambre pour te dénuder,
Mais je n'avais pas imaginé la scène ainsi à vrai dire...


Il toussota sous la douleur car il n'avait pu éviter de légèrement rire à la remarque, son regard plongé dans le sien, son pouce qui vient effleurer l'extrémité de ses lèvres, l'envie de mêler ses lèvres aux siennes était insoutenable mais il n'en avait pas la force physique alors d'une voix faible il ne trouva autre chose à dire que...

Tu vois je te l'avais bien dis...

Il marqua une pause pour reprendre son souflle, laisssant par la même un minimum de suspens...

Que je te rapporterais tes robes....
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Mai
Tu vois je te l'avais bien dis... Que je te rapporterais tes robes....

Les lèvres de la jeune femme s’étirèrent doucement en un sourire à la remarque du jeune homme alors que ses doigts frôlèrent délicatement sa joue. Le souvenir du baiser échangé il y a des mois de cela refit surface soudainement. En avait il l'envie lui aussi?

J'aurais préféré te récupérer en parfait état, tu sais.

L'idée lui traversa l'esprit de rajouter "Qu'est se que va dire ta femme quand je vais te rendre?" Mais Marie resta silencieuse, Maira n’était pas là, il était seul et c’était très bien ainsi. C'était tellement rare aussi. Le regard azuré de la jeune femme glissa sur le visage de son ami. La scène lui paraissait surréaliste. Elle dans son manteau d'hermine et sa robe taché de sang, lui torse nu allongé à quelques centimètres d'elle au milieux des lambeaux de son pourpoint, un large bandage autour de l'abdomen. Sans un mot et sans chercher a se caché, marie détailla le torse marqué de son chevalier. De nombreuses cicatrices le parcourait laissant deviner un passé bien différent du sien. Puis elle se rappela qu'il la regardait lui aussi et qu'il était inconvenant de regardé ainsi un homme marié, alors elle se redressa et commença par retirer les lambeaux de vêtement, puis les linges souillés et les divers récipients. Elle ouvrit doucement la porte et déposa le tout sur le palier, comme pour oublier attaque, blessure et soins. C’était sa façon a elle de soigner l'esprit, le sien autant que celui du blessé. La tempête est passée. Revenant vers le lit elle replaça l'oreiller sous la tête de Cassy, comme elle l'aurait fait pour Thomas si son enfant n’était pas mort à l'accouchement. Puis ouvrant la grande armoire, elle le recouvrit d'une couverture, pour lui tenir chaud biensûr, mais aussi pour masquer se corps nu qu'elle avait toujours désirer malgré tout.

S'asseyant au boire du lit, elle lui sourit une dernière fois, elle avait tellement de choses à lui dire...


Je vais te laisser te reposer maintenant il vaut mieux...

Tout n’était que murmure et mots soufflés délicatement depuis son retour du combat, c'etait apaisant autant pour Marie que le Trente. Alors qu'elle allait se lever, la main de l'homme d'arme se glissa dans la sienne, et son regard plongea dans le sien.

Marie s'allongea de nouveau près de lui et resta.

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Cassius
La douleur s'atténuait, était-ce l'effet de l'onguent sur sa plaie ou la seule présence de Maï à ses côtés?

Elle dégageait une douce odeur sucrée, jamais il n'avait eu l'occasion de se retrouver avec elle avec tant de proximité, et il aimait ça... Il ne pensait à rien d'autre que le simple plaisir de sa présence, il n'était plus le chevalier des "Trente" marrié et héritier Montfort, il était pour la première fois et ce depuis son arrivée en Breizh, simplement Cassius... un homme simplement ennivré par la douceur et la fraîcheur de cette femme qui en tout bien tout honneur partageait sa couche sur le moment

Le regard de la jeune femme se posa ensuite sur chaque parcelle de blessure que contenait le jeune corps Montfort, il aurait passé la nuit à lui narrer chaque histoire en rapport à chacune de ses cicatrices juste par simple excuse de rester auprés elle, il appréciait ce regard posé sur lui, il faut dire que Cassius n'était pas du genre séducteur, ou disons pas consciemment car il respectait trop la gente féminine pour les fourvoyer dans un futur qu'elles pourraient espérer et que le Montfort ne pourrait leur offrir, mais avec Marie c'était différent, le charme opérait de lui même, il ne pouvait aller à l'encontre, le renier certes il n'a cessé de le faire jusqu'à ce jour mais nullement passé au travers...

Mais quelques mots sortirent l'homme de sa torpeur...


Je vais te laisser te reposer maintenant il vaut mieux...

Elle allait partir... lui qui par le passé ne l'aurait retenu de peur des conséquences ne pouvait la laisser fuir de cette manière... Mais voulait-elle encore de lui aprés tant de refus que lui avait envoyé le Montfort, n'agissait-elle point ainsi seulement par pure amitié? Ses sentiments étaient-ils tout aussi troublé que les siens? Les agissements de la jeune femme n'étaient-ils pas qu'une simple passade dans sa vie?

L'esprit du jeune homme bouillonnait, mille et une questions traversaient son esprit à la vitesse de la lumière...

Elle allait se lever, il posa délicatement sa main sur la sienne et quelques mots furent susurrés le regard dans le sien


Reste, j'ai besoin de toi!

Les mots résonnèrent dans la pièce malgrés la faible intonation, sans mot de sa part elle s'allongea de nouveau à ses côtés, il tenta de se relever légèrement sur son oreiller, apposa les plats de ses doigts sur le doux visage de la blonde angélique et délicatement effleura de ses lèvres le pêché originel de ses voluptueuses lèvres au doux goût de miel

Une étrange sensation lui parcouru le corps, une sensation de bien être qui ne dura qu'un instant, le temps de ce baiser furtif mais si profonds, qu'allez t'elle être sa réaction? Le Montfort aurait-il besoin d'onguent supplémentaire pour soigner une potentielle blessure à l'arcade? Il s'en moquait son coeur avait parlé et il assumerait le reste...

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Mai
Le chevalier murmura quelques mots à son encontre et Marie obéit. Sagement elle s'allongea de nouveau, décidée à attendre avec lui que l'épuisement et Morphée fassent leur œuvre sur l'homme d'armes blessés. Les deux jeunes gens se regardait en souriant tranquillement quand Cassius esquissa un geste tendre à son égard puis déposa délicatement un baiser sur ses lèvres...

C'est donc ça le trouble?

Une sensation étrange parcourue le corps de la jeune couturière. Quelque chose qui se situait entre la joie intense et le dégout viscérale. Une émotion semblable à un tremblement de terres qui vous remue de la tête au pied d'un coup d'un seul. La tête de Cassius se reposa sur l'oreiller face à elle. Sur son visage se mêlait à la fois du bonheur et de la peur. Du bonheur car il venait de l'embrasser et ainsi lui prouver ses sentiments. De la peur aussi par rapport à sa réaction, a celle de sa femme, et si quelqu'un était entré a ce moment là? Le visage de le Buze se détendit un peu, lui signifiant qu'il n'avait rien a craindre d'elle. Mais elle ne put s’empêcher de lui dire quelques mots...

Cassius...

Elle se glissa doucement dans ses bras,
n'arrivant pas a lui parler en le regardant droit les yeux.
Sa tête enfouit dans son épaule elle continua...

... Tu es marié ne l'oublie pas.

Triste vérité qui les maintenait séparé depuis des mois et cela jusqu’à leur mort.
Faute de s’être connu trop tard pour vivre heureux ensemble ils vivaient malheureux et éloigner l'un de l'autre.

C'est impossible nous deux...

Et la voix de Marie devient presque inaudible.
... même si je t'aime.

Les mots qu'elle retenait depuis plus d'un an s'étaient envolé d'eux même pour inonder la chambre vide de tout leur sens.
Elle l'aime aussi fort que l'impossible. Elle l'aimait son chevalier. Malgré son nom, malgré sa femme, malgré le reste et les autres.
Bien que régulièrement courtisées, les pensées de la jeune femme revenait régulièrement à Cassius....

Son amour impossible.

Quelques mots furent murmurer dans l'obscurité de la chambre et les deux jeunes rennais finirent par s'endormir l'un à coté de l'autre.

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Cassius
L'onguent n'était finalement pas utile, l'arcade du jeune Montfort ne serait pas maltraitée ce soir...

Ils restèrent à se contempler un long moment tentant de reprendre leurs esprits sur ce qu'il venait de se passer, chose anodine nombreux diraient mais pas pour eux qui depuis un an se cotoyaient sans pouvoir laisser parler leurs sentiments, chose faites aujourd'hui par le Montfort à travers ce baiser, qui pour lui était emplis d'importances et de sentiments

Marie avait percé l'armure du Chevalier, chose quasi inconcevable lorsqu'on le connaissait un tant soit peu, mais Marie blottit maintenant dans ses bras ramena vite l'homme d'armes à la dure réalité de la vie


... Tu es marié ne l'oublie pas

Il ne pouvait l'oublier, ses sentiments pour son épouse étaient fort, mais n'avait-il pas été assez puissant pour empêcher qu'une telle chose se produise? Avec Marie c'était différent, il se sentait revivre à chaque moment à ses côtés, comment pouvait-il repousser cette sensation... Doit-on vivre malheureux pour respecter la bienséance?

C'est impossible nous deux...

Ces quelques mots perforèrent les entrailles du Montfort, était-ce le signe d'un rejet de la part de la Kermorial? Il ne voulait y croire, du moins il ne l'osait pas... La réalité est bien souvent douloureuse mais tout est possible, il suffit seulement d'être prêt à en assumer les conséquences
"A coeur vaillant, rien d'impossible", tel était la devise du Montfort


... même si je t'aime

La voix est faible mais les mots résonnent! Elle l'aime... son estomac se noua devant la déclaration... décidemment son corps avait chargé aujourd'hui autant physiquement que sentimentalement... Lui aussi l'aimait et ce éperdument même s'il le contenait en lui, il le savait... mais il ne pouvait lui dire aujourd'hui comme il ne pouvait méler son corps au sien sans qu'il n'eusse à ressentir un profond sentiment de trahison envers son épouse, mais il assumerait ses sentiments et en ferait part à son épouse afin de ne point se jouer des sentiments de ces deux femmes car il ne voulait perdre Maï, non il ne le pourrait pas...

Il laissa glisser ses doigts le long de sa chevelure claire tout en fermant les yeux le coeur léger d'avoir enfin laissé parler son coeur



*Au petit matin...*

Le Montfort se réveilla, il avait fais un rêve, mais un rêve comme dans les conte de fée, le chevalier qui kidnappe son amour de princesse, qui la protège de vilains brigands risquant d'intenter à sa vie, et le baiser... LE BAISER!!! Celui qui vous fait chavirer, celui qui fait que plus rien ne compte sauf recommencer...

Une présence à ses côtés, une douleur dans le bas du dos et cette sensation de bien être à l'intèrieur... Ce n'était donc pas un rêve...

Il soulève délicatement la tête de la Kermorial afin de glisser son bras entravé qu'il redépose tout aussi en douceur, il tente de se lever, la douleur le lance mais il insiste et à l'aide de sa bastarde au fourreau qu'il se sert comme appuye il se hisse à l'extèrieur de sa chambrée en direction des cuisines

Il interpelle une des servantes qui n'hésite pas à lui faire la morale sur le fait qu'il devrait rester couché et tout ce qui va avec... C'est qui le maître bon sang!


Prépare de quoi sustenter allègrement mon invitée et fais monter cela dans ma chambrée veux-tu! Ce que nous avons de meilleurs!

A la démarche d'un certain "Dr House", il se dirige ensuite vers les jardin profitant des premiers rayons du soleil qui lui réchauffe la peau, une fleur attire son attention qui le ramena bien vite sur celle qui avait partagé sa couche cette nuit, cette fleur était à l'image de la jeune femme, unique, étincelante, fraîche et si belle...

Il s'approcha le déracina, l'huma... en plus elle sentait bon...

Quelques instants plus tard, il remonta dans ses appartement où le petit déjeuner venait d'être déposé, le Montfort s'allongea sur le lit de côté, carressant le visage angélique de Maï avec les pétales de cette "fleur", suivit d'un délicat baiser sur sa joue...


Réveille-toi le déjeuner est servi Marie
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Mai
    Doutez que les étoiles ne soient de flamme
    Doutez que le soleil n'accomplisse son tour
    Doutez que la vérité soit menteuse infâme
    Mais ne doutez jamais de mon amour.

    [William Shakespeare]

Une sensation étrange s'empara de la joue de Marie, frôlant ses tempes, son front, comme un frisson qui la saisit. Le sommeil lourd qui s’était emparée de son corps la veille n’était pas tout à fait dissipé. Et d'un geste agacé de la main, Maï essaya de chasser doucement se qui tentait de l'arracher à son repos. C'était délicat, fragile et une odeur envoutante s'en dégageait. Depuis combien de temps ne s’était elle pas réveiller aussi doucement? Ses longues jambes s’étirèrent sous les couvertures. Quelques choses différeraient de l'ordinaire, la peau de la jeune femme ne reconnaissait pas l'étoffe de ses draps, son corps semblait emprisonné, sa taille compressé, et l’édredon bien plus dure que le sien. Que se passait il? Ou était elle? A mesure que son corps s’allongeait et sondait les environs, l'esprit de la blonde se remit à fonctionner...

Réveille-toi le déjeuner est servi Marie.

Malgré la douceur de la voix, la panique s’immisça dans la frêle silhouette assoupie qui sursauta. La Peur. De ne pas comprendre ou elle était. La Surprise. De ne pas être seule, alors que depuis un an ce n’était jamais arrivé... Puis vient le Déséquilibre... Et malgré ses maigres réflexes de cramponner les draps, Marie s'écrasa au sol dans un bruit mat sans comprendre se qui lui arrivait. Doucement le brouillard sur l'origine de cette situation se dissipa et tout lui revint en mémoire. Le voyage surprise, le repas sur l'herbe, l'attaque, la chevauchée, la blessure de Cassius, les soins, le baiser et ce "Je t'aime" murmuré tout bas. Se relevant enfin, Marie découvrit le visage de son chevalier qui la regardait amusé, presque moqueur, un plateau couvert de victuailles près de lui. Elle portait encore sa robe de la veille maculé du sang de son ami, signe que Morphée l'avait prise par surprise et qu'il ne s'était rien passé de plus entre Cassius et elle.

Je...

Que dire?

Je n'ai pas l'habitude de...

D'avoir un homme près d'elle au réveil ? Oui, c'est ça, rien de plus, rien de moins. Et même si elle était heureuse que se soit lui, la culpabilité l'envahie. Marie avait, une fois de plus, passer la nuit avec un homme marié. Elle savait pourtant toute la souffrance que cela engendrait. Le personnel de maison qui cancane, les épouses éplorées, les amies agressives de ces dernières, les quolibets, les réflexions. Ça faisait mal. Elle connaissait déjà cette douleur, et cette vie. Mais que faire? Que dire? Le repousser alors qu'il était le seul homme qu'elle désirait vraiment depuis la mort de son fiancé. Machinalement, Marie s'approcha de son ami et déposa une chaste bise sur sa joue.

Excuse moi, comment vas tu?

Des excuses, elle ne savait pas bien pourquoi, mais elle se sentait en devoir de s'excuser. Puis des nouvelles de sa santé... Banalités affligeantes après se qu'il s’était passé la veille. Comme une tentative pathétique de nier, pour retrouver la réalité d'avant, celle ou tout était simple, ou ils ne s'approchaient pas, ne s'embrassaient pas. Ou ils souffraient en silence chacun de leur coté. Marie s'assit sur le lit face à son Trente et tout recommença comme la veille. Une couverture, un repas que la blondine grignote en le regardant sourire, le bol de fraises et les éclaircit dans le ciel.

Même joueur, rejoue encore!

_________________
Cassius
"Le remords de conscience est une tristesse causée par le doute"
[René Descartes]



La belle laissa entrevoir la beauté de son regard sous les délicates carresses des pétales qui se décrochèrent pour venir finir leur chemin sur la couche prés des deux corps allongés l'un à proximité de l'autre, dans ses yeux subvient subitement l'inquiétude, le désarroi... regrettait-elle ce moment échangé? La chute qui s'en suivi désamorça la tension du moment, le Montfort ne put cacher un sourire moqueur voyant Maï en contre-bas affalée de tout son poids

Les mots qui s'en suivirent n'inspiraient rien de bon


Je n'ai pas l'habitude de...

L'incertitude du doute peut-être... les quelques mots en restèrent là, sans finalité laissant l'homme dans ses propres doutes
Et ce baiser, "chaste", qui se déposa sur sa joue, la gène d'un lendemain de beuverie... enfin s'il y avait eu beuverie cela aurait été compréhensible...


Excuse moi, comment vas tu?

Des excuses... Cassius ne savait plus ce qu'il devait comprendre, l'éloignement se ressentait au sein de la pièce, il avait fait le premier pas, n'aurait-il pas du faire cela? Etrange sensation que de soucier des réactions d'une personne à simple et unique but sentimental...
Lui ne doutait pas de ses sentiments mais la réciprocité ne se ressentait pas, peut être garder distance et tout oublier serait mieux pour elle... il ne montrait rien, le sourire toujours sur ses lèvres mais l'esprit tout aussi troublé qu'auparavant ce furtif baisé...
Mais pourtant ce mot, ce "Je t'aime"... il ne l'avait pas révé, était-ce le simple fait de se sentir bien qui avait poussé la jeune femme dans ce retranchement de sentiments?
La nuit porterait-elle réellement conseil?

Et les mots qui s'en suivirent moins enjoué qu'à son réveil...


Je vais bien mieux, merci, c'est grâce à toi...

Son estomac s'était noué, il ne pouvait rien avalé mais se délectait de la voir elle, picorer dans différents plats apposés prés d'elle, la simple satisfaction d'un regard posé sur un ange...
Il était temps de revenir dans le vrai but de ce départ improvisé, même si pas autant improvisé que cela, le Montfort avait tout prévu... Il avait envoyer des hommes à lui sur Felger quelques jours auparavant afin de se renseigner sur la mère de Marie, ses habitudes, ses endroits préférées, l'endroit où elle vivait, ses amis, ses connaissances... il voulait que tout soit parfait pour Maï, le compte rendu lui serait fait dans la journée...

C'est alors que l'on vint frapper à la porte de la chambrée du jeune Montfort


Messire, des hommes sont là sur votre demande!

Un regard à Marie

Je te laisse te préparer, je te fais monter tes robes et te fais préparer mon bain personnel, nous nous retrouvons au salon

Puis au servant...

Faites les patienter au salon, j'en ai pour quelques minutes

Sa main effleurant celle de la jeune femme

Prends le temps que tu as besoin surtout, je suis à côté

Se levant le coeur lourd, il quitta la pièce se dirigeant dans une autre chambrée où un bain était préparé à son intention
Il quitta le peu de vêtements qu'il lui restait sur le corps encore entaché par le sang de la veille et se glissa dans son bain tiède


Vous pouvez disposer!

Il renvoya sa horde de serviteurs, il avait besoin d'être seul...
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