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[RP] Arles la Fière !

Ernest



C'est presque une ombre qui se faufile le long des murailles d'Aix.

Près de la porte principale du château, un garde dort.
Les gardes dorment toujours lorsqu'il va se passer quelque chose de louche, c'est bien connu.

Celui-ci, de plus, ronflait comme une marmite sur le feu.

L'ombre fugace ouvre son large mantel noir et, après un regard autour de lui, en sort un parchemin.

Lors, il affiche son message.

Puis, dédaignant les ronflements, l'ombre s'efface dans la nuit.

Citation:

Aux Filles et Fils d’Arles,

Par le sang déjà versé,
Par le sang que nous verserons encore,

Salut !

Notre ville est menacée.

C’est une menace insidieuse, perfide qui, telle une ombre sournoise, flotte sur nos demeures, sur nos champs, sur nos familles.

Et qui veut nous anéantir.

Cette menace est d’autant plus sournoise qu’elle arbore un masque d’amitié !

Tout le monde sait la situation économique difficile non seulement d’Arles, mais de toute la Provence.

Toutes les villes sont touchées.

Arles comme les autres.

Cependant, les villes continuent d’aider le Comté en versant des impôts comtaux.

En date du 8 Juin de cette année, alors qu’Arles payait ses impôts comtaux d’une somme de près de 2000 écus, la Marquise Hersende déclarait son refus de payer les impôts de la ville dont elle était la maire.
La Marquise Hersende invoquait le fait que son stock de bois ne se vendait pas.

Notre bonne ville d’Arles, disciplinée, a payé ses impôts malgré tous les problèmes économiques que nous rencontrons.

En refusant de faire son devoir de citoyenne, la Marquise Hersende a abusé des pouvoirs qu’ils lui sont confiés.

En refusant de faire son devoir de citoyenne, la Marquise Hersende a montré les limites de sa fidélité à notre Terre Provençale.

En vertu de quoi, c’est le cœur lourd et l’âme en peine que j’annonce ce qui suit :

- Arles est et reste Provençale.
- Arles se retire dès maintenant du Marquisat.
- Arles reconnaît la Comtesse élue comme seule autorité.
- Les prochains impôts d’Arles ne seront pas reversés au Comté tant que la Marquise Hersende n’aura pas renoncé à son trône, et qu’elle ne se sera pas retirée au couvent pour réfléchir à ces responsabilités qu’elle a dédaignées.
- Aucune armée n’est plus tolérée dans les murs de notre Cité. Toute tentative de pénétration militaire sera repoussée par les valeureux défenseurs de notre ville.
- Un sondage de la population sera mis en place en les murs d’Arles afin de déterminer le futur de la Ville.


Je demande dès maintenant à tous les défenseurs d’Arles de se faire connaître, de monter des lances ou de rejoindre préventivement une lance officielle.

La lance du maire accueille tous les candidats défenseurs.


Je demande au preux général Max de se tenir prêt à monter une armée d’Arles.




Que cela soit su et entendu à travers toutes les terres de Provence,



Arles n’est pas Caïn.

Mais Arles ne sera jamais Abel.


Arles est de Provence.




Fait, écrit et décidé en les murs d’Arles la Fière
Ce 17 Juin 1459
Ernest Zagrebcki, dict « Le Ness »
Consol







RP ouvert à tous.

Otto_kar
Otto, pataud, assiste à la scène du Consul de la Cité debout sur des tréteaux et lisant un écriteau. Il sourit, conscient de vivre enfin un grand moment de l'histoire arlésienne et provençale : Arles, cité-état devenue le dernier bastion de la résistance au marquisat, réaffirmait enfin ses droits civiques. Otto s'avança, lentement, jusqu'à se placer devant le consul pour le protéger d'éventuelles agressions.

Avé, Consul. La milice urbaine est avec vous.

Se retournant face à la foule, Otto hurla :
Digo li que vengon !
Un large sourire apparaît sur le visage semi-calciné d'Otto, laissant apparaître ses dents jaunies et noirâtres autant qu'émoussées.
La devise est appropriée autant que légitime : n'est-elle pas née dans les heures lointaines ?
À une époque ou l'empereur était accusé d'être injuste entre ses enfants et d'avoir dupé financièrement Prouvènço ?
L'histoire se répète...
Santiagoriccardo
Titi assistant à la scène, chuchota à l'oreille d'Otto :

T'as oublié le No pasaroùn, putain ! S'tu veux faire provençal, faut pas oublier c'te partie là !

Avant de reprendre de plus belle.

AUX AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARMES !

Ceci est un appel à tous les Provençaux !
Paysans, vagabonds, artisans ou érudits,
Nobles, gueux, politiciens ou retraités,
La bataille contre cette injustice qu'est le Marquisat commence à Arles. C'est en y étant tous qu'on résistera, non pas en râlant chacun de notre côté comme ce fut le cas durant cinq ans.
Cinq ans de mensonges et de manipulations par un petit groupe de personnes.

On tirera un trait sur ces cinq ans, ou nous subirons encore durant plusieurs années ce même système.

Pour ma part, j'ai fait mon choix.

_________________
Vitryol
Vitryol qui marchait lentement dans les rues d'Arles en direction du marché, eut l'attention attirée par un brouhaha venant de la halle de la ville. Il s'approcha, tout en s'appuyant de tout son poids sur la canne qu'il s'était faite faire pour l'aider au déplacement et se planta devant Ernest, maire d'Arles.

Il salua au passage le Chien d'Anjou et Santiago.

Puis entendant le discours du maire, il ne put réprimer un large sourire.


Il était temps que quelqu'un fasse quelque chose...

Marmonna-t-il.

Puis, calant sa canne sous son bras, il applaudit avec force et véhémence, effort qui déclencha une toux grasse mais n'entamant en rien son enthousiasme.
Manon_
Manon, regard clair sous le soleil de Provence, regarde Celui qu'elle a choisi. Pour Ses yeux, pour Son âme.
Pour Sa force et Son courage.

Elle entend Otto. Et elle entend Santi.
Et sous ses yeux qui s'embrument, elle sourit.

Lentement elle traverse la Place et vient se placer auprès d'eux.
Ernest



Arles, devant la Mairie.

Ernest venait de terminer la lecture publique de la déclaration de retrait du Marquisat pour la ville d'Arles.

Devant lui, plusieurs personnes applaudissaient.

D'autres s'étaient éclipsées assez vite : sans doute les pro-Marquisat allaient-ils se réunir en quelque endroit secret afin de débattre sur leur future conduite.

Manon le rejoint, et il sourit.

Il lève les mains vers la foule, en signe d'apaisement.


Mes amis...

C'est sans violence que nous nous retirons de cette mascarade !

Que le frère n'égorge pas son frère ! Que la sœur n'enterre pas sa sœur !

Nous ne monterons pas d'action offensive : mais nous saurons nous défendre si d'aventures en aventures quelque réminiscence odieuse tentait de nous faire changer d'avis !

Arles se défendra contre toute attaque félonne !

Je déclare bien sûr que toutes les Lois et institutions montées par le Marquisat n'ont plus de valeur à Arles !

Actuellement, nous dépendons purement et simplement du Conseil Comtal élu.

Et...il est bien entendu que nous comptons ouvrir un tribunal en Arles afin de juger Hersende !

Un tribunal du Peuple !


Otto_kar
Otto tique, hausse un sourcil, perplexe.

Consul... Ce tribunal populaire risque fort de ne pas être impartial. S'il devait y avoir procès, il devrait avoir lieu lorsque tout Prouvènço sera libéré. Mais bon... Vous demandez à la Marquise d'abdiquer, et vous rajoutez que vous désirez la traîner en procès. Non ne devons pas rechercher la vengeance, mais son départ librement consenti. Un procès populaire ne devra avoir lieu que si par entêtement à vouloir s'accrocher au pouvoir elle entraîne une guerre fratricide au sein de Prouvènço. Si elle décide de rendre à Prouvènço ses libertés, alors... à quoi bon un procès ?
--Roro
Roro La Gourmande, tenant une missive à la main, s'approcha d'Ernest. Son Maître étant empêché de se rendre en Arles, c'était à lui, la prostituée la plus célèbre de Marseille en vacances près des arènes, de transmettre au héros le parchemin...



Messire Ernest,

J’ai appris , par le biais de certains de mes amis, qu’Arles avait décidé de vivre dans la Liberté, la Fierté et la Justice.

Malgré le fait que je sois le fils du second Marquis des Alpes Occidentales, je ne puis que vous soutenir dans le combat qui est le vôtre. De par ma naissance, je connais le Marquisat comme ma poche…Ses énormes limites…Son manque de respect du peuple…Son désir toujours plus grand de pouvoir au mépris de notre Soif de Vie.

Ma Cousine Prunille et moi-même, désireux de vous aider, jusqu’à la mort s’il le faut, quitterons Marseille dès demain et rejoindrons le Nouveau Phare de Provence.

Messire Ernest, vous êtes un grand homme. Dites à ceux qui vous entourent que les Cianfarano prient pour eux. Pour le Pays de la Lavande. Et Pour Arles La Glorieuse. Veuillez remettre toutes nos amitiés à Manon également.

Bien à vous,

Adriano de Cianfarano.


Roro s'inclina ensuite, et affirma...

Mes coeurs, mes intestinales, mes yeux et mes foies sontussent également pour vous!
Espoirdumarais
Elle avait reçu cette missive par pigeon .....Elle n'y avait rien compris...Se servir une bière ...Elle avait prit le temps de lire et de déchiffrer ce courrier...Sa première décision, écrire sa démission au poste de Tribum...Très en colère pour ce qu'elle prenait pour un abus de pouvoir... Elle s'était dirigé vers la place....Se glisser parmi les badauts ...La guerre des impôts allaient déclarer une guerre Anti Marquisat...Entre Santi..Otto....
Ernest



"Consul... Ce tribunal populaire risque fort de ne pas être impartial. S'il devait y avoir procès, il devrait avoir lieu lorsque tout Prouvènço sera libéré. Mais bon... Vous demandez à la Marquise d'abdiquer, et vous rajoutez que vous désirez la traîner en procès. Non ne devons pas rechercher la vengeance, mais son départ librement consenti. Un procès populaire ne devra avoir lieu que si par entêtement à vouloir s'accrocher au pouvoir elle entraîne une guerre fratricide au sein de Prouvènço. Si elle décide de rendre à Prouvènço ses libertés, alors... à quoi bon un procès ?"

Vous avez raison, cher Otto !

Mille fois raison !

Qu'il soit su partout en Provence qu'Arles pardonnera à ceux qui l'ont offensée !

Mais qu'elle ne pardonnera pas à ceux qui l'offenseront encore !


Puis, il reçoit missive et entreprend de la parcourir.

Lecture faite, il relève la tête.


Qu'il soit su ici et maintenant que la Famille Cianfarano nous fait porter ses vœux suite à notre retrait du Marquisat !

Messire Adriano et sa cousine Prunille parlent de rejoindre bientôt nos murs, afin de participer à une éventuelle défense de notre fière ville !

Il n'y a pas à dire, compagnons : un vent de liberté commence à souffler sur notre Terre de cigales !

Euh...et aussi des "cric-cric" alors.


Ref1
La nouvelle fît vite le tour de la Provence.

Savié scella son cheval.

Plus précisément, il demanda à un mec qui trainait, l'air de n'avoir rien à faire - mais qu'il payait quand même, d'aller demander à son palefrenier d'aller préparer sa voiture, équipée de tout le confort.

Mais détails que tout cela. L'important, c'était que pour lui, donner un ordre, c'était faire.

Bref, il partait. Mais après la collation alors. Pendant, ça donne des aigreurs.
Et puis il sortait de l'opération d'un patient, il était plein de sang. C'est plus que c'était les patients, ca tient plus le choc.

Après qu'on lui aura fait prendre son bain, puis qu'on l'aura habillé - il parait que seul, il n'a pas de gout pour les vêtements - et qu'on lui aura préparé sa cariolle, il irait !

D'ailleurs, il faudra des vêtements. S'il devait y rester, il lui faudrait se changer.
Se changer ou d'ailleurs ? A l'auberge du coin ? allons bon, surement crasseuse.
Il lui fallait avant tout trouver ou dormir.

Que la vie est dure pour les aventuriers des temps modernes.

_________________
Alessandr0
Palais d'Avignon, 17 juin 1459.
QG de l'Amirauté provençalo-marquisale.


L'Amiral s'effondra dans son siège tendu de velour pourpre. Il venait de reconduire à la porte de son bureau la Vice-Amirale et un marchand lyonnais du nom de Ken Cohiba de l'Isle. Plus tôt dans la journée, il avait discuté avec les nouvelles recrues, négocié un accord avec les génois de l'Ordre de Nemesis, validé des projets commerciaux, critiqué des traités étrangers concernant les taxes et les eaux territoriales, tenté d'insuffler la vie à de nouveaux projets qui soient davantage au service des citoyens.

Il posa son front sur le bureau de chêne et prit sa tête à deux mains. Les choses se mettaient en place, doucement. Le plus gros du travail législatif avait été fait, les projets économiques fleurissaient et de nouvelles volontés surgissaient. Peu à peu, une synergie s'établissait.
Son nouveau costume le rendait sûr de lui, confortait son arrogance tout en le rendant à la fois plus calme et plus hautain. Le calme n'était pas une mauvaise chose.
Il devait de toute urgence changer de cap s'il ne voulait pas, par son caractère, couler l'Amirauté. On le lui avait répété aujourd'hui. Encore.

Mais pourquoi les gueux étaient-ils si abscons, à ce point incapables de travailler dans la logique et l'efficacité ?
Bien sûr, la nouveauté de l'Institution ne pouvait qu'éveiller la méfiance. Mais de nombreuses réactions étaient disproportionnées. Et lorsqu'il se sentait agressé ou offensé, l'Amiral mordait. Avec de fines et pointues dents de jeune loup dressé à tuer rapidement, à fondre rapidement sur sa proie, à encercler les troupeaux, à diriger un clan.

Il se leva, fit quelques pas, plongea ses mains dans l'eau claire et froide d'une bassine posée sur un trépied, puis se lava consciencieusement le visage. Il finirait par y arriver, bientôt. Dans un an, il serait majeur. Il pourrait alors se débarasser de certains maîtres encombrants et se choisir ses propres serviteurs, loyaux, efficaces, travailleurs, zélés. Dans trois ans, il aurait une terre et serait probablement marié.

L'entrée de sa secrétaire sortit l'Amiral de ses songes d'éperons et de paumée.

Une lettre pour vous, Amiral. Mention urgent.
Cette Magaly, au moins, était efficace. Peu à l'aise dans les relations humaines, mais fiable. Son manque de poitrine généreuse empêchait de plus l'Amiral d'être trop distrait.

La lettre dépliée l'estomaqua. Il retomba sur son siège, se passa la main sur le visage.

C'est la guerre civile.
Ignorant les questions pressantes de sa secrétaire, l'Amiral réfléchit à toute vitesse. Quelle attitude adopter ? Séparer les deux amirautés sous sa charge, la provençale et la marquisale ? Que faire du Mistral, encore à Arles ? Quel soutien apporter au Lion ? Comment survivre à cette crise qui survenait trop tôt pour lui être vraiment profitable ?

Hé bien, on dirait qu'ils sont redevenus efficaces, finalement.
Soit Marseille s'oppose à Arles par rivalité fraternelle, soit elle la rejoint par tradition viguérale et autonomiste.

Cagade...

_________________

Je vous préviens : si je ne vois pas d'amour et de joie, je vous envoie par
télépathie une version de "tirelipimpon sur le chihuahua" au ukulélé. Vu ?!
--Pom



Environs d'Arles.


Pom Zagrebcki, la fille adoptive d'Ernest, était appuyée contre un arbre.

Elle avait laissé la ville et ses rumeurs loin en arrière d'elle.




Un brin d'herbe à mâcher, un morceau de bois à triturer, et un tronc d'arbre contre lequel poser son dos.

Que demander de plus à la vie ?

Tournant la tête, elle pose son regard sur les toitures de la ville.

Arles, et ses chaumières. Et ses murailles.

Les murs d'Arles deviendraient-ils bientôt un enjeu meurtrier ?

Pom frissonna.

Elle accompagnait son père partout. Elle avait été de toutes les campagnes qu'avait menées son mercenaire de père : la Savoie dernièrement -où son paternel avait rencontré Manon.
Elle avait pansé des blessés, elle avait même porté les armes.

Elle soupire.

Elle se remémore la dernière discussion, celle d'hier : déclarer Arles hors du Marquisat !

En voila une affaire qui, si elle semblait belle, n'en était pas trop mince.

Qu'importe...on n'a jamais qu'une vie.

Autant la rendre attrayante.

Il faut juste qu'elle soit honnête.
Francuski
Francuski avait reçu la missive de la part d'un de ses ouvriers de la forge.
Un sentiment de trahison montât en lui.


La Provence fait partie du Marquisat, et la Provence reste unie ! Tant que la Provence fait partie du Marquisat Arles en fait parti !

Cria t'il de colère !

Il prit son épée et parti en direction de la mairie.
Al1
Al avait lu la missive avec stupéfaction, sans attendre il se rendit sur la place, se demandant quelle mouche avait piqué ce fada de maire.
_________________

Epoux comblé de la belle et tendre Belissende
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