[RP] Grand Bal de l'Eté (suite fete Saint Jean)

Bon ! Danser au son des violes, pas qu'elle voulait pas mais sûr qu'il faudrait à son cavalier, une bonne dose de patience ainsi qu'une paire de bottes renforcée au niveau des orteils ...
C'est qu'elle savait toujours pas danser sans piétiner les pieds de son partenaire la brunette ...
Quant à sauter par dessus le feu de la Saint Jean ...
Alors là ! Même pas en rêve !
Elle était tellement maladroite qu'elle était bien fichue de brûler ses braies alors pas question !
Par contre ... Le tir à la corde, elle ne dirait pas non ...
Aussi s'approcha-t-elle de sa soeur sur la pointe des pieds et lui murmura-t-elle ...

Je suis partante pour le tir à la corde ! Et j'espère que toi aussi d'ailleurs ... ça me plairait bien de te voir dans la boue avec ta jolie robe bien propre lorsque je tirerai la corde assez fort pour que tu y atterrisses !

Mini se redressa, déposa un baiser sur la joue de sa soeur et se mit à rire lorsqu'elle vit la tête que celle-ci arborait ...

Rho ça va ! C'était pour rire !! Loin de moi l'idée de te mettre la tête dans la boue, vêtue de tes habits du Dimanche ...

Quoique ...
Fallait pas regarder les doigts croisés qu'elle avait derrière le dos ...
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Repeat after me:"It's just a game..." (©{Badger})C'est pas faux!

Amos avait appris en taverne et en allant voir les affiches en Halle qu'il y avait une fête organisée pour la Saint-Jean.
Il se dirigea donc vers la bureau de l'animatrice Aphro, comptant participer.
Il frappa à la porte et entra.

Bonjour Aphro !
Comme je te l'ai déjà dit, je participerai à la Saint-Jean, ainsi qu'au tir à la corde.
Donc je serai là demain, à l'heure de la fête.
Donc à demain !

Il sourit et sortit du bureau.
Amos espérait vraiment qu'il y aurait plus de monde qui viendrait à la fête...
Il rentra chez lui, réfléchissant déjà au lendemain.
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Elle fut attirée par le son d'une voix qui ne la laissait pas indifférente, elle s'approcha et vit Alérion en pleine conversation avec Aphro.
Elle s'approcha doucement derrière lui, se hissa sur la pointe des pieds car il faut dire qu' il était grand !
Elle mit ses deux mains sur ses yeux...

Devine qui est là ?

En riant elle se mit face à lui...

Alors comme ça on va tirer sur la corde ensemble ?

Ne lui laissant pas le temps de répondre, elle se tourna vers Aphrodyti.
Bonjour Aphro ! Tu m'incris aussi au tir à la corde ?
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La jeune fille prenait de plus en plus gout à la vie de la capitale, il fallait bien avouer que depuis le printemps, la ville se voyait réveillée par des animations régulières et attrayantes.

Bonjour, Dame Aphrodyti, je voudrais participer au tir à la corde. Et puis au pique nique et à la danse aussi. D'ailleurs, savez vous si messire Childéric viendra ?

Elle rougit sous son audace mais demander était le seul moyen pour savoir.

Pas sitôt arrivée en taverne que déjà question est posée de savoir si elle va se rendre aux festivités ou pas. La Number Five de l'équipe de soule ducale veut bien aller ripailler et éventuellement bondir au-dessus des flammes, que voulez-vous quand on aime le danger et qu'on est une tête brûlée dans l'âme forcément y'a pas meilleure occupation pour une blondinette de son acabit. Mais tirer à la corde ça sera sans elle tout simplement parce qu'elle ne fait que passer. Mais elle va inviter l'Ambassadeur berrichon en ces lieux, ne serait-ce que pour faire ripaille et qu'il déguste les délicieux mets et saveurs savoyardes. La jeune femme ne s'attardera pas, depuis qu'elle sait que son fils a été retrouvé sur Poligny, elle n'a qu'une hâte, c'est de se précipiter chercher Maël et le serrer dans ses bras avant de le ramener à la maison.
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Ex ambassadrice de Genève en Savoye et dans le Béarn-Ex Vice-chancelière de Genève...

Le moment tant attendu de rigolade arrivait enfin. Le jeune homme ne savait même pas quelles seraient les équipes, on lui avait parlé d'une équipe de femmes contre une équipe d'hommes.

*Pffff si c'est ça, on va pas vraiment s'amuser... Les femmes ont autant de muscles qu'elles ont de cerveau !*

Lorsque Aphrodyti annonça les équipes, il se frotta les mains. La perspective d'affronter Angeleen lui remit du baume au coeur. Il pourrait faire le beau un peu, et montrer ses muscles façonnés à la sueur et au labeur. Il prit la place de devant, laissant les sires Angel et Amos lui regarder le postérieur.

Allons Dames, prenez place, l'équipe des 3A va s'occuper de vous. Faîtes attention au fumier à vos pieds quand vous tomberez sous nos coups de butoir. Je vous promets néanmoins de ne pas trop vous ridiculiser !

Tout en regardant Angeleen dans les yeux, d'un air confiant de défi, il saisit la corde rêche et enroula ses doigts courts et rapeux autour. Il aimait cette sensation qui lui rappelait le travail dans le champ de sa mère quand il était enfant. Il l'entendait rouspéter au loin lui reprochant d'avoir sali une nouvelle fois le sol avec ses chausses crasseuses. Revenant à la réalité, il se campa sur ses jambes, prêt au départ.
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Alerion von Wittelsbach

Maire de Chambéry

Custodibus Istis !

Ambassadeur de Savoy auprès du Bourbonnais-Auvergne, du Limousin et de la Touraine

Le départ était donné ! Anna-Lisa souriait déjà du plaisir de participer au jeu et s’était placée au milieu de la corde. Mais elle n'eut guère le temps de se réjouir qu'une forte tension se fit sentir dans la corde. Tirant de toutes ses forces, elle sentit une douleur dans sa main, trébuchant sur une pierre, elle finit le nez dans l'herbe de la prairie.

*Eh ! Oh ! Je ne suis pas venue pour brouter !* pensa-t-elle.

Elle regarda sa main où une écharde s’était plantée et la retira avec ses ongles. Comment était-elle arrivée là, celle là !!!

Elle reprit ensuite la corde et se prépara à aider ses "collègues" dans l'effort. Regardant le jeune homme qui s'excusait, elle reconnu celui qu'elle avait tenté d'acheter mais dont la mise s’était envolée et l'avait empêchée d'aller plus loin. La reconnaitrait-il ? Surement pas, elle n’était pas quelqu'un de bien important ....

Angel s'était aussitôt mis à l'ouvrage dès le signal donné, et arc-bouté sur la corde il tirait, tirait... mais par un curieux phénomène, bien que ses jambes aillent et viennent en rythme à chaque encouragement, il avait la sensation qu'aucune équipe ne progressait. Du sur-place, quoi...

Et la cause fût alors découverte d'un regard vers le sol: ses deux pieds naviguaient sur une surface de boue glissante, un peu comme l'hiver quand les jeunes gens se poursuivaient sur le lac gelé, sauf que dans ce cas, accroché à la corde, il n'avançait pas.

En avance sur son temps, il eut un instant l'idée d'un engin composé de deux bûches entourées d'une toile de jute goudronnée, qui permettrait de courir sur place et donc d'entrainer des soldats dans un espace réduit. Une sorte d'Homme-Très-Neur...

Mais les cris d'effort venant des deux côtés du ruisseau le ramenèrent à la réalité, juste à temps pour être témoin du procédé déloyal d'une de leurs adversaires: elle offrait à leur vue ses gambettes, et même plus, espérant sans doute que mus par un mâle instinct primaire les 3A lâcheraient là la corde pour des prises plus tentantes.

En vain. Ils n'en tirèrent que plus fort pour rapprocher d'eux ces appétissants jambons. Un pied de chaque côté de la flaque de boue, Angel poussa un grognement porcin et tira de plus bel.
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Tout le monde semblait s'en donner à cœur joie. Comme on pouvait s'y attendre, les hommes paraissaient marquer les premiers points en entrainant les dames en direction du ruisseau. Mais elles n'avaient pas dit leur dernier mot, loin de là ! Il n’était pas dit que la force brute l'emporterait aussi facilement sur l’ingéniosité féminine, et l'organisatrice ne doutait pas qu'elle allait être débordante de tactiques pour déconcentrer l'adversaire ! Tout comme Angeleen qui, voulu ou non, venait de faire faiblir les hommes en un tour de braies !!

Aphrodyti profita d'un instant d’égalité pour aller chercher un pichet de vin frais et une pile de quelques verres.

Allez mes amis ! Qui peut tenir la corde et boire un verre bien frais en même temps ?!!

Elle commença à servir et bu la première pour les motiver. Puis après que quelques uns des joueurs aient réussi à se rincer le gosier, le concours repris de plus belle !
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*La charrette de Rollin, la prime savoyarde comme il aimait à l'appeler, celle dont il avait fait peindre par Yzalba les pans aux armes de Chambéry et les montants et longerons de jolis rinceaux enroulés, s'en allait cahotant sur le chemin défoncé qui menait au champ des réjouissances. À sa suite, venaient cinq bateleurs aux vestures criardes. Il avait décidé d'offrir aux Chambériens quelques artifices musicaux qui, espérait-il, inciterait bientôt le peuple à danser et se réjouir plus encore.*

*Le Bailli n'était pas à l'heure mais il avait promis de venir, aussi tenait-il sa parole. Debout sur le plateau derrière le Mestre cueilleur, Colinet, un large sourire aux lèvres, tentait de garder l'équilibre, tout en veillant à ce que leur précieux chargement ne se répande pas au long de leur route.*

*Déjà au loin, on entendait les éclats de voix et les rires, les cris des tireurs à la corde, les clameurs et les vivats des Citains. Puis se furent les douces notes flûtées de chants populaires entonnés de-ci de-là par quelque jeune berger ou solide bouvier des environs.*

*Rollin vit une nuée d'enfançons de tous âges courir de dextre à senestre, plongeant entre les tréteaux des tables, sautillant près des étals où se trouvait pitance, comme un vol de moineaux guillerets au milieu d'une cour de ferme.*

*Dame Aphrodyti avait donc mis les petits plats dans les grands, pour sûr! Plusieurs treffes colorées et de grandes toiles tendues offraient un peu d'ombre aux joyeux fêtards assemblés... Dans l'air flottaient les arômes suaves et alléchants du bon manger savoyard.*

*Le Bailli croisa le regard de la conseillère à l'animation qui, au loin, semblait arbitrer le tir à la corde. Il salua la Dame d'un large geste de la main et du bras, puis fit faire halte au mulet qui tirait la charrette.*

*Colinet avait sauté bas du véhicule et cherchait déjà un présent qu'il serait en mesure de débarquer. Rollin ébouriffa les cheveux du jeune garçon... ces cheveux si sombres et si étrangement semblables aux siens, eux qui n'étaient pas du même sang.*

*Le Chambérien se tourna vers les bateleurs et d'un geste de la tête leur signifia qu'il pouvait débuter leur office. Les musiciens allèrent se placer à quelques toises, à l'endroit que leurs sens aiguisés leur avaient désigné comme névralgique: à égale distance des tonneaux, de la nourriture et des jeunes filles en fleur. Bientôt, les accents lancinants de la vièle à roue, les accords du rebec délicatement caressé à l'archet, les trilles de la chalemille et l'insistant répons du cornet à bouquin s'entremêlèrent, soutenus par le battement endiablé du grand tambourin... La musique à danser venait de jaillir dans l'air... et le temps d'un battement de paupière, le peuple s'était mis à guincher joyeusement*







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Co-Mestre de la Corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry.

Amos rit en voyant la Dame habillée en argenté faire une grimace, ce qui leur fit perdre du terrein.
Après qu'il se soit remis de son fou rire, il réfléchit un moment.
Il avait vu qu'une équipe gagnait du terrein soit en faisant tomber un adversaire, soit en faisant rire les adversaires.
Il décida donc de surprendre les Dames pour gagner du terrein.

Amos fit donc une belle grimace aux Dames qui déclencha l'illarité générale.
Il en profita donc pour tirer plus fort, ce qui fit regagner du terrein aux Hommes.
Il sourit, ils avaient récupéré le terrein perdu en utilisant la même stratégie que celle de la Dame juste avant.

Hè bien Dame, chacun a sa technique, mais elle peut aussi se retourner contre vous !
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Tiens tiens la technique de la grimace avait l'air de faire son effet !

Les hommes perdaient du terrain et voilà que Mini éclatait de rire en lachant du leste ! En plus elle se permit de crier...

Rho !!! Ils gagnent du terrain les filles !! Allez on tire, nom d'une vache enragée !!!

Tout en tirant comme une forcenée, Angeleen plongea son regard dans celui d'Alerion qui commençait à transpirer et à demander à boire.

Ayant attiré son attention, elle sortit sa langue qu'elle passa sur ses lèvres avec un regard coquin.

L'effet ne se fit pas attendre, il avait les yeux rivés sur sa bouche....et avait relaché son tir.

Maintenant les filles...Allez...tiré !

Elles gagnèrent un peu de terrain....La brunette lui fit un clin d'oeil en souriant, ben oui quoi...Après tout, tous les coups sont permis non ?
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*Rollin souriait en regardant le tir à la corde qui devenait un lutte impitoyable tout autant qu'un véritable charivari grimaçant...*

*Le Bailli, Colinet et leurs aides eurent tôt fait de décharge la charrette qui fut désattelée et mise de côté. Bien vite Rollin avait posé sur le flanc le cotteret de son fameux vin de fleur entonné l'an passé et jaugea le bondon du plat de la main. Tout lui sembla parfait. Il fit un signe à Colinet qui lui apporta prestement le vilebrequin et la cannelle de buis.*

*Un geste souple des reins, un genou placé en étais sous le tonneau penché, quelques longs copeaux tirebouchonnés ôtés avec la tarière acérée du vilebrequin, un coup sec et maîtrisé... et le tonneau était prêt à livrer le trésor que recelaient ses entrailles dodues.*

*Rollin tourna le petit robinet et le vin doré et odorant jaillit sur le sol. Il extirpa prestement son gobelet de terre noire de la besace où il était rangé et y versa un fond de vin de fleur. Amenant le récipient à son visage, le Bailli inspira profondément, se gorgeant littéralement des parfums nuancés et suaves de la claire vinée... il ferma les yeux quelques instants... la nostalgie des temps anciens lui serrait le cœur.*

*Rouvrant les paupières, il leva le gobelet au-dessus de sa tête et, regardant l'azur strié de nuées du firmament estival, il remercia le Très Haut pour ses bienfaits, puis tendit le godet à Colinet.*

*Le jeune garçon esquissa un sourire emplis de fierté et reçut le gobelet comme s'il fut le Saint-Graal. Sur ses lèvres fines se dessinèrent un "merci" silencieux. Il leva le godet et le porta à sa bouche, goûtant le vin précieux comme un échanson de Mesnie noble...*

*Colinet retint une grimace, le vin était bon mais de lointains souvenirs lui revenaient toujours en mémoire lorsqu'il en buvait... des remembrances dont il aurait voulu se défaire à jamais... Il fit un signe de tête à Rollin en lui rendant son gobelet. Le Bailli but le reste de vin et posa une dextre paternelle sur son épaule frêle.*

Monseigneur Saint-Jean est plein de bonté pour nous aujourd'hui, Damoiseau... Honorons-le dignement!

*Au loin on entendait encore les HAN! des tireurs, les cris et les rires, et la musique joyeuse des ménétriers...*





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Co-Mestre de la Corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry.

Pendant qu'elles tiraient comme des folles sur cette maudite corde, elle jeta un regard du coté des adversaires et … horreur ou satisfaction des yeux ? Alerion venait de subir le même sort qu'elle ! Il avait ses braies en bas des pieds !

La brunette mit une main devant ses yeux, doigt écartés pour voir un peu aussi quand même, et naturellement la corde lui brûla son autre main !

Aie !
Cria t-elle en relâchant son effort, zut elles perdaient du terrain et la rivière se rapprochait dangereusement !

Elle sentit que la bataille était perdue pour elles !

Rhooo et puis je suis fatiguée mouaa, j'ai plus rien dans les bras ! Pffff Zzzzz !
Elle sourit quand même pensant que Mini allait chuter la première dans la rivière !
Elle lui cria :

Mini ! Penses à te boucher le nez !

Elle ne put se retenir d'éclater de rire !
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Sous les encouragements de l'animatrice blonde, Anna-Lisa se redressa de toutes ses forces pour tirer, tirer encore, mais son pied glissa et alla rencontrer celui de Dame Angeleen dont elle écrasa allègrement les orteils.

Oh ! je suis désolée ! Toutes mes excuses ! Pas trop mal ? Vraiment c'est plus dur que ce que je croyais .....

Elle soupira et se dit que si la force n'arrivait à rien, enfin vu le peu de force qu'il restait dans ses petits bras, elle allait employer une nouvelle ruse. Tenant tant bien que mal la corde d'une main, elle ramassa de l'autre une assez grosse quantité de fumier et le lança en direction de la cordée masculine. Le paquet se désagrégea lentement au dessus des trois hommes pour finir par s’écraser sur la chemise du dernier en ligne.

Cela fut suffisant pour les déconcentrer et permettre aux jeunes femmes de gagner quelques pas loin de la rivière.

Aphrodyti regardait les participants, tous semblaient plus ou moins fatigués, il faut dire qu'ils donnaient tout ce qu'ils avaient.
Angeleen paraissait assez épuisée et Anna-Lisa en rajoutait en lui écrasant les pieds ! La pauvre, ce n’était pas son jour !

Quant à ce cher Angel, il venait de faire de même à Amos qui, déjà recouvert de fumier, se retrouvait handicapé d'un pied ! La jeune femme un sourire compatissant à Amos qui souffrit en silence et reporta son regard sur Angel qui souhaitait surement la fin du jeu pour se reposer mais il restait encore quelques efforts à fournir avant que tout cela ne s’achève !
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*Et ce fut l'instant que Rollin choisit pour faire un signe convenu aux ménéstriers... L'homme au rebec cala son instrument contre son flanc, le tambourinier leva les bras et les quatre autres compères prirent cornets à bouquin et basses chalemilles pour entammer un air à réveiller les morts pour encourager les tireurs.*







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Co-Mestre de la Corporation des cueilleurs de fruits de Chambéry.

Amos entendit les autres hommes s'encourager entre eux, ce qui leur redonna du courage.
Au moment où Rollin et ses compagnons entamèrent une musique, il avait totalement recouvert ses forces !

Il se baissa légèrement sur ses genoux.
Il encra bien ses pieds dans le sol.
Il compta dans sa tête "1, 2... 3 ! "

Amos arca son dos et tira de toutes ses forces sur la corde, ce qui fit gagner énormément de terrein aux hommes.

Allez, encore un petit effort, on y est presque !

Il sourit, tout en continuant de tirer, voyant a victoire se rapprocher à grands pas...
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Aphrodyti avait tenté de compter des points, déterminer un gagnant pour finir cette épreuve interminable mais rien à faire ! Ils reculaient puis avançaient, chacun leur tour sans qu'aucune des deux équipes ne lâche prise !

La jeune femme décida de se rendre du coté des femmes et leur marmonna chacune à l'oreille un message, un sourire espiègle et complice aux lèvres. Les trois joueuses acquiescèrent et redoublèrent d'efforts un court moment, le temps qu'Aphrodyti rejoigne sa place.

Puis les bras en l'air, elle se mis à crier bien fort.

A LA UNE ... A LA DEUX ... A LA TROIS !!!!!!!!!!

A trois l’équipe féminine relâcha toute prise sur la corde et les 3A se retrouvèrent propulsés en arrière par leur propre force, culbutant les uns par dessus les autres, les rires et les cris de victoire des femmes résonnant dans la prairie.

Après avoir rit de bon cœur, l'organisatrice rejoignit les hommes qui se relevaient et leur sourit.

Bravo mes amis, c’était un très beau combat !

Puis elle s'adressa à la foule.

Chambériens ! Savoyards ! Visiteurs ! Ces messieurs ont eu la galanterie de laisser gagner les dames, malgré les efforts de chacun je déclare le match nul !!!

Les cris et les applaudissements redoublèrent, la musique força et tout le monde se mit à bouger dans tous les sens, surtout en direction du buffet.

Mes amis .... Restaurez vous, buvez à la sante de notre belle Savoie et de cet été magnifique que la nature nous offre ! Ce soir, il y a bal dans notre beau duché, bonne soirée à toutes et à tous !!!

Aphrodyti reçut sa nièce dans ses jambes, identique à elle en miniature.

Tatie ! C’était trop trop bien ! La prochaine fois, je veux participer aussi !

Puis la tirant vers la manche, elle la mena vers le buffet.

Viens, il faut fêter ça ! Tu sais que j'ai le droit de boire du genepi ce soir, c'est fête !

La jeune femme éclata de rire et suivit la petite fille jusqu'au buffet alléchant.
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Comme il l'avait promis, Locke errait parmi les stands et les feux, les marchands et les passants. Il souriait dans cette ambiance festive. Il essayait de retrouver sa petite cavalière mais ils avaient juste oublier de se donner un lieu de rendez-vous. Il s'arrêta près d'une heu ... taverne ... installée là pour l'occasion et regardait les gens courir, rire, boire et festoyer dans une atmosphère détendue. Il devait faire attention. Toujours connu sous le nom d'Aloysus, il avait hâte finalement que la plaisanterie s'achève. Son sourire s'élargit lorsqu'il reconnut les boucles blondes de sa complice, la petite Lily. Il plissa des yeux en essayant de deviner qui était la femme toute crottée à ses côtés. Il pouffa en se rendant compte que c'était sa mère. Hum ... Il s'approcha et s'inclina devant la petite princesse en faisant un clin d'oeil à la maman :

Petite Demoiselle, je vous cherchais ...

Il tendit la main avec un regard interrogatif à Mini :

Si vous permettez, le temps que vous vous ... heu ... changez ... je peux rester avec elle ... qu'en dîtes vous ? ... et toi, jeune fille, tu en penses quoi ?

Il sourit. Mini hocha la tête et allait partir lorsqu'il prit son bras et lui demanda en lui glissant quelques parchemins :

Pendant que vous vous changez, peut-être pourriez vous regarder ses parchemins et me dire si l'écriture de celle que je recherche vous est connue ... cela pourrait m'aider ...

Nouvel hochement de tête, elle prit les missives et partit d'un pas rapide vers ... vers ... il n'en savait rien en fait mais quelque part sans doute ... Il sourit, amusé en se demandant comment elle allait réagir ... Puis se retourna vers la princesse blonde et lui tendit la main :

Mademoiselle ... alors ... que faisons nous maintenant ? ... tu as faim ? ... tu veux danser ? ... dis moi ...
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Le jeune homme suivait sa petite cavalière en souriant, regardant ici un jongleur, là un cracheur de feu. La fête battait son plein et avait amené avec elle sa cohorte de troubadours et autres numéros. La fillette battait des mains en éclatant de rire avant de l'entrainer vers d'autres étals, d'autres spectacles itinérants. Son petit rire le mettait en joie. Accroupis devant elle, ils riaient encore et allait lui proposer de manger quelque chose lorsque deux pieds et le bas d'une houppelande se planta à côté d'eux. Levant les yeux, Locke les agrandit à mesure qu'il se relevait. Mini, en houppelande ... Et ... houlà ... les émeraudes contrariées qui le fixait ... Bon ... Cela dit, le carmin lui allait comme un gant mais il garderait son compliment pour plus tard. Là tout de suite, il jeta un regard à la fillette et soupirant exagérément :

Je suis découvert Princesse !!

Puis à la rencontre des émeraudes le gris nuageux de son regard, se porta sur Mini et il sourit :

Fier ? Non, pas spécialement ... mais admettez que c'était amusant ... et pas bien méchant ... MMh ... comment me faire pardonner ... Hooo je sais ! Venez ... j'ai exactement ce qu'il vous faut !! ...

Devant sa réticence, il prit la main de la fillette et tendit la sienne vers sa maman et il hochait la tête en insistant :

Allez venez ! Promis ... pas de farce et pas de mauvais tour ... et je vous offre à toutes deux le repas et à boire ... Venez Mini ... Laissez vous aller un peu ... nous allons nous amuser ... je vous l'assure ! ... Et , en passant, vous êtes resplendissante ...

Il garda la main tendue vers la jeune femme, espérant qu'elle accepterait de se joindre à eux ... à moins qu'une obligation quelconque encore ne l'appelle ailleurs ...
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