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[RP] Dans un pari il y a un imbécile et un voleur

--Sadnezz.


Mais ça, pour l'heure, notre ainée est bien loin de s'en douter.

Au commencement donc, il y a Sad, doyenne d'une famille un peu spéciale, penchée sur un paquet de missives a l'écriture baclée. Elle est vieille, elle est acariâtre et n'a pas franchement l'esprit de famille dans le sang. Oui mais il y a un mais. Elle sait que l'Attia va mettre au monde un énième petit membre de la famille, que Griotte a son premier flirt avec un arrogant baronnet, qu'Erwelyn va se marier avec un de ces nobles du pays... Bref, le coté doré des Corleone est en ébullition, tandis que le coté pourri lui, lui fout la paix. Au moins un des deux qui a tout compris.

Alors on aurait pu croire qu'elle veuille réunir tout ce beau monde, de façon noble, pour avoir une vision globale du clan Corleone avant de passer l'arme à gauche. Un espèce de besoin soudain de renouer, de rapiécer les liens malmenés de toute une vie.

Sans blague. Non, un bon carnage, qu'ils s'étripent et se maudissent jusqu'au dernier! C'est surtout pour le spectacle qu'elle prend la plume, pour la curiosité de voir deux univers se découvrir... Elle ne réfléchit pas aux conséquence la tantine, car elle sait qu'ils viendront. La plume crisse.




    Corleone! Je vous appelle à....


Non, trop camarde.



    Mes chers Corleone, je vous écris...


Non, trop faux.





    Aux Corleone, rassemblement familial en Berry, le 25 de ce mois. Trouvez la grande Casa Azura.

    Sadnezz.


Ca ça ira bien. D'ailleurs c'est toute la teneur de sa lettre, c'est dire combien elle est bavarde l'ainée... Pas plus de détails, elle fait porter les missives par un jeune messager de la Cour a qui elle a promis belle somme. Elle ne lui lâchera pas un écus, cela va de soit. Coté destinataires, certaines amitiés - ou des amitié certaines - sont aussi conviées, apres tout les non-Corleone sont nos amis il faut les aimer aussi.

C'est donc comme cela que débute cette histoire, presque innocemment. Mais pensez-vous! Innocent n'est pas Corleone...


RP-jeu Semi ouvert, sur demande par MP

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La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.[/quote]
Miramaz
[Reste à savoir qui aura le bon rôle...]

[Quelques jours auparavant]

Bourges, une taverne aux noms ridicules parlant d'amours victorieuses-alors qu'on y voit surtout des couples s'y disputer-, une Rasée occupée par ses jérémiades quotidiennes (Bourges c'est nul, on part quand? J'ai soif, vous m'offrez un verre? Puis ya pas d'travail ici c'la misère). Scène banale depuis quelques longs jours, ce qui provoque l'agacement de la mercenaire qui n'a qu'une envie : se barrer de ce duché détesté. Le marasme ambiant est soudain troublé par un gamin apparemment épuisé, quelques menues piécettes sont lâchées à regret pour récupérer la missive donc le fichu mioche ne veut rien dire. Dépliage et défrichage de la missive effectués, la Mirette grommelle de nouveau.

Un r'ssemblement ici.. l'avait rien d'mieux comme duché..puis l'est où sa grande «Ca..sa..a..zu..ra», l'est obligé d'parler l'barbare elle aussi.. sal'té d'vieillarde..


[Le 25, milieu de matinée, dans une «Casa azura» quasiment déserte]

Demeure trouvée après torture de quelques paysans, la Rasée n'est plus seule, sa filleule et un Baron déchu mal en point l'accompagnent, trouvés errant à une croisée de chemin, elle les a pris sous son aile à moins que ce ne soit l'inverse, allez savoir.

Elle n'aime guère les voir ainsi, l'un semblant fatigué, les deux beaucoup trop proches, elle sent qu'elle a fait une erreur. Son humeur s'assombrit au fil de ses observations, elle aurait du se méfier du Baron et l'écartée lui aussi de la merveille de pureté limousine. Ronchonnant et bougonnant, elle chercher à s'immiscer entre eux, tentant en vain de réparer les dégâts provoqués par son absence.

Toujours est-il que c'est ensemble qu'ils franchissent le seuil, s'installant dans un petit salon pour patienter en compagnie de leur hôtesse et de quelques coupes de cet infâme vin bourguignon que l'on trouve partout. Ils sont les premiers arrivés mais ne resteront pas seuls bien longtemps, une nièce de la vieille italienne accomapagnée de sa chambrière pointe bientôt son museau.

Présentations faites, les bouteilles se vident petit à petit alors que les esprits s'échauffent, dans les rameaux de l'arbre Sadnezzien, branche noire et branche blanche s'affrontent à coups de piques et autres paroles bien senties. Jusqu'à ce que les mots de la Rasées fassent mouche:


Nan mais t'es blonde, t'peux pas avoir raison, t'sais rien à rien, sorti d'chez toi t'faut ta servante pour faire quoi qu'ce soit!

Pourquoi se disputent-elles? Vous leur poserez la question, la pauvre narratrice que je suis n'en a strictement aucune idée, j'ai fui bien avant, en fait..dès que le vin bourguignon est apparu, l'équation soiffardes+alcool ne présageant rien de bon.

Dans tous les cas, le rassemblement familial commence bien, et ce n'est que le début..

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Erwelyn
Oooh une sauterie Corleononienne !

Alors ça, on pouvait dire que ça tombait bien. La dernière fois, la mainoise n'avait réussi à soutirer d'infos à personne en ce qui concernait son père et les mensonges de Sad sur sa mère. Donc là, fallait pas louper le coche.

Bon alors, le Berry hmm...

Et une carte qui s'étale sur la table de l'auberge, remplie de poney dessinés, de traits et de trous en tous genres. Entourés de rouge avec des têtes de mort, la Touraine, le Périgord, l'Anjou et le Limousin. Un doigt ganté se met à tracer des courbes sinueuses, allant de la Normandie en passant par Paris puis en descendant dans le midi, le midiiiii.
D'aucun pourrait se dire que parties comme ça, elles n'arriveraient jamais à bon port, mais si. Parce qu'un poney rose arrive toujours à destination, qu'importe le chemin emprunté et le temps que ça prend.
Et même que des fois ça arrive en avance !

La preuve, arrivée en milieu de journée, la nièce de la Corleone fait connaissance avec deux invitées et regarde avec suspicion Thregronisse, persuadée que sa folie avait du empirer depuis tout ce temps passé en Limousin, c'était forcé.
L'après-midi est entrecoupée de vin et de phrase de plus en plus débiles, du genre :


Ah, j'aime bien ta coupe de... euh, cheveux. J'ai eu ça aussi pendant un temps, une histoire de marche ratée en haut d'escaliers en pierre. C'est vachement dur les pierres quand on tombe dessus...
D'ailleurs vous savez pourquoi on dit pierre qui pousse n'amasse pas la mousse vous ? Je me suis toujours demandé... oooh du vin rouge !


Avant que la rasée ne la branche sur sa couleur de cheveux, une fois restées seules toutes les deux… Et là, c'est le drame, et on en parle jamais assez.

Et l'autreuh ! D'une, chuis pas blonde bordel de merde de cornefianchtre ! Pourtant t'as pas d'cheveux dans les yeux pour le voir non ? Et de deux, servante ou pas, chuis sûre que chuis plus douée qu'une blonde pour… euh… pour cacher un corps ! Enfin quelqu'un de vivant, parce qu'un bébé bleu ça suffit.

Pourquoi avait-elle sorti ça ? Aucune idée, toujours est-il que c'était sorti tout seul, sans même réfléchir.
Tout ça entrecoupé de hips franchement pas glorieux, mais qui s'en souci ? Et la rasée qui renchérit, avec une mainoise qui ne s'en laisse pas compter. Blonde, tss, non mais oh, d'où elle sort celle là ?
D'ailleurs, un doigt est pointé dans sa direction, la mettant au défi.


D'ailleurs, ma main à couper que j'te bats aussi à ce jeu là Miramir !

Quoi ? On vous a jamais dit que Lynette avait une fâcheuse tendance à déformer tous les prénoms ?
Au final, les deux mains s'avancent pour sceller le pari, ayant du mal à se trouver au début vu la quantité d'alcool absorbée, à qui saurait le mieux planquer quelqu'un.

Et voilà une Lynette qui part en chasse d'un côté, et la rasée de l'autre, la mainoise retrouvant un Theo seul dans un petit salon, qu'elle alpague sur le champ. Pas de chance, c'est tombé sur lui. L'assommer de paroles, ça pourrait marcher, mais il a l'air quand même résistant le bougre. Enfin, moins résistant que s'il avait eu vingt ans tout de même.


Threrognis ! Vous tombez bien ! J'voulais vous parler de rempotage... Vous l'avez rempotée comment alors tata Sad ? Non parce que j'ui ai dit « écoute tata Sad, selon le rempotage tu vas te retrouver mariée ou bien butée dans un coin avec un pot, fais gaffe ». Mais vous savez c'que c'est, elle est têtue comme un cheval, on la refera pas.

Avisant une lourde cruche en métal, la mainoise s'approche doucement de la table, faisant glisser tout doucement sa main vers cette dernière.

Viendez, on va se balader par là. Oooh regardez le joli tapis, vous croyez que ça représente quoi, un sanglier qui chasse un cerf ? Et c'est lequel des deux le plus intelligent vous croyez ? Moi je pense que c'est le sanglier parce que figurez-vous que lors d'une chasse en Bourgogne, j'ai...

Et shbling, une cruche sur la tronche du Theo, l'envoyant s'écrouler au sol comme une fiente de sanglier, justement. Pendant ce temps, Lynette, arme improvisée encore à la main :

Aieuh, me suis pété un ongle !

Et de se mordre la lèvre, encore étonnée de son propre geste. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour gagner un pari ! Et pis c'est la faute de l'autre là, à la traiter de blonde !
Il lui fallait tout de même se dépêcher, parce que vu sa force, le limousin ne tarderait pas à ouvrir les yeux à lui en coller une à son tour. Première chose à faire, un bâillon, pour éviter qu'il se mette à gueuler à travers toute la maisonnée. Ensuite, pour être sûre qu'il ne pourrait pas s'enfuir, l'enrouler dans le magnifique tapis avec les sangliers et les cerfs pour compagnie, et pour finir son œuvre, une jolie ganse vint faire le tour du tapis.


Thergonisse, m'en voulez pas. Pour me faire pardonner j'vous f'rai partir du Limousin, promis craché.
Ah non désolée c'est pas bien de cracher pour une noble, mais le cœur y est, j'vous assure.
Tain c'qu'il est loooouuurd ! Ça c'est du limousin bien costaud. Presque comme les vaches normandes.


Lynette fait le tour de la pièce, regardant sous les fauteuils, en haut des meubles, derrière les étagères, mais le bougre était bien trop lourd pour le soulever de terre. Enfin, elle remarque un sofa placé à un angle de la pièce, la cachette serait parfaite si elle réussissait à trouver un grand tissu pour cacher le tout. Transpirant à grosses gouttes, elle réussit à le tirer au bout de la pièce et à remettre le sofa juste devant Theo, bien enroulé dans son tapis.
Une bonne chose de faite !

Il était grand temps de retourner dans la pièce principale rejoindre son adversaire qui avait du se trouver un cobaye pour leur pari débile et de se servir un verre. D'ailleurs, les voix des premiers invités se faisaient déjà entendre à l'extérieur…

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*Une Corleone peut en cacher plein d'autres*
Attia.
A peine arrivée en Bourgogne, notre engrossée de service reçoit la petite missive annonçant la sauterie Corleonnienne.

C'est pas que la douleur dans ses reins pourrait la dissuader de tenter le voyage, c'est pas que connaissant sa famille il se pourrait que violence soit au rendez vous, c'est pas que toutes ces raisons combinées et additionnées vous dissuaderaient n'importe qu'elle femme sensée, proche du terme de sa grossesse... Mais l'Attia non.

Il faut que la future engeance portant dans son ADN des marqueurs Corleoniens soit présentée a la millefa! D'abord a Tata Sad, meme si c'est la grande méchante Corleone, the Godmother, et puis a toutes les autres Corleones, cousines, tantes, nièces, neveux etc qu'elle n'avait pas encore le plaisir de connaitre bien.

Voila le prétexte qui finit de convaincre la gitane de faire le déplacement.
Elle ne resterait pas longtemps, juste le temps de faire reconnaissance.

Elle aurait pu emmener avec elle la seconde représentation Des Julienne, mais la jeune Helia avait disparu de la vie d'Attia aussi brusquement qu'elle y était entrée.
La gitane lacha un soupir. Les soeurs, c'est Nul! Les cousines c'est mieux!


Alors enthousiaste elle se prépare a la route, rassemblant ses affaires en sifflotant.
Elle pense a toutes ces individualités, farouches, hautes en couleurs, violentes et attendrissante, de l'ombre ou de la lumière, blondes, brunes , rousses, rouges, dans le sang qu'ils partagent tous, hommes ou femmes...

Pourtant, elle est loin d'imaginer ce a quoi pouvait conduire un tel rassemblement. Le Berry n'avait qu'a bien se tenir...

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--Sadnezz.


Sad pointa le bout de son nez, constatant que tous ces malotrus étaient arrivés comme des fleurs, entrant sans s'être fait annoncer. Quelle étrange vision, elle ne se souvenait même pas avoir invité la moitié des convives, mais haussant les épaules elle fit son entrée, toute en discrétion.

'Giorno bande de ... Engrossés.


C'est que la fin de sa remarque s'était construite en posant les yeux sur l'énorme panse d'Attia. Interdite, elle se souvint qu'un présent pour cette future engeance Corleone avait été soigneusement enveloppée dans une autre pièce, aussi elle se retira aussi vite qu'elle était arrivée.

Fouillant par ici, par là, elle grommela férocement lorsqu'elle se rendit à l'évidence... Elle ne se souvenait plus où était planqué le paquetage. Elle jura, fourragea dans les malles, dans les bahuts, dans des endroits même insolites et n'entendit pas les pas arriver pernicieusement dans son dos.

Perdait un peu la boule l'ainée, et lorsqu'elle en était consciente ça l'enrageait d'autant plus. Elle était entrain de s'engatser contre une serrure qui lui cherchait des noises quand...


BONG!


Quoi? Que, hein? Bong? Oui, bong. Sad s'écroule, assommée , comme un vieux tas de viande sur le plancher. Adéu Cas Azzura, quand on vous disait que rassembler trop de Corleone au mètre carré était néfaste!


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La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
Rodrielle
[Plus on est de fous plus on rit, il parait]


Mieux que toutes les batailles du monde, mieux que toutes les sauteries du Royaume : des retrouvailles Corleone !

Rodrielle, elle, se trouvait en Anjou depuis un petit bout de temps déjà, usant de son temps à échanger quelques leçons de brigandages à un noblion contre une chambre dans son domaine. S’amuser sans raquer un seul écu c’était le début du bonheur. Sauf que, voyez-vous, la vie de Noble elle n’aime pas la Tatouée. Trop molle, trop de convenance… Les vacances étaient sympathiques mais il fallait que ça se termine au risque de devenir chèvre ! Alors z’imaginez pas la joie qui l’assaillie lorsqu’elle reçue la lettre pleine d’amour de la Matrone !

« J’pars, j’vais voir la « Famiglia » ; on va aller s’taper sur la tête ! » Furent les seules paroles qu’elle prononça en partant, besace sur le dos et armes sur les hanches.

Beh oui, fallait bien se douter que les retrouvailles n’allaient pas être toutes douces, vu les personnes que comprenait cette famille : des brigands, des assassins, ex-mercenaires tous plus radins et vicieux les uns que les autres avec le côté angélique de la famille. Il y allait surement avoir du juron et de la critique dans l’air… C’était parfait ! Il n’y avait rien de mieux que quelques accolades énergiques pour se retrouver !

Alors la route se fit le plus rapidement possible –non sans quelques embuches d’ailleurs – jusqu’en Berry. Le plus difficile allait venir : trouver la Casa Azura… Non parce que déjà le Berry n’était pas forcément le lieu adéquat pour des retrouvailles, surtout lorsque l’on y est jamais resté, si la Sadounette les attendait dans un endroit encore plus paumé, ca n’allait pas le faire… Alors la Tatouée cherche, encore et encore, arpentant la ville pendant deux bonnes heures avant de trouver le lieu maudit. Elle déposa donc son cheval à l’écurie la plus proche et entra.

Alors, elles sont où les bouteilles ?! Il se fait soif !

Hein ? On dit bonjour avant d’entrer ? Il n’y avait pas besoin ! Le sourire ravi de la cousine Corleone en disait assez long sur sa joie de se retrouver avec les autres branches de cette famille de fou.

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Johan.
Johan détacha d’une main agile le billet qu’on venait de lui apporter et le parcourut d’un œil vif et suspicieux. Des élans de méfiance s’emparaient des mots et les arrachaient un à un dans un profond silence. Sadnezz ne dérogeait pas à cette habituelle concision qui venait crever les parchemins d’une plume laconique. Personne n’ignorait que l’ainée de la famille savait servir ses intérêts en négligeant volontairement les conséquences que ses actes et ses pensées sulfureuses pourraient avoir. Des retrouvailles… L’intouchable, la redoutable matriarche était-elle en train de sombrer vers une mort certaine ? Sentait-elle le poids de son passé audacieux et tourmenté venir lui dérober ses dernières heures ? Peut-être un héritage à faire. Cette supposition suffisait à Johan pour se plier à l’invitation de sa tante.

Armé d’une atroce insolence et d’un mépris sans égal, le jeune Corleone, seul mâle de la précieuse famille, s’engagea vers le Berry, terre de désolation et de médiocrité. Les quelques séjours qu’il avait pu y faire lui laissait au creux de la gorge des souvenirs amers et déconcertants. Il allait donc rencontrer les « Bons » du clan. Ceux qui condamnaient avec dédain ses agissements violents et belliqueux. Les présentations ne manqueraient sans doute pas d’être houleuses et explosives. Car la sagacité et le discernement des membres de Spiritu Sanguis n’étaient plus à démontrer, d’autant que chacun était doté d’un caractère bien trempé.

Il stoppa la course de sa monture d’un geste ferme et profondément assuré et mit pied à terre, entrainant sous sa botte un épais nuage de poussière. Il reconnut la silhouette féminine et la démarche féline de la Tatouée, et l’observa alors qu’elle pénétrait dans la bâtisse qui devait abriter les silences, les éclats de voix et la déraison de la famille et de ses proches. Il balaya l’endroit d’un regard soupçonneux, et finit par rejoindre les convives.


Mes chères cousines… Heureux de vous voir… Pour l’instant en tout cas.

… Ou comment écraser son semblant de courtoisie pas une parole cynique… Il espérait simplement ne pas devoir subir les bavardages d’un troupeau de bonnes femmes. Prêt à les taquiner et à leur faire ravaler leurs jérémiades, il ne pouvait malgré tout s’empêcher de nourrir pour elles un sincère respect, et un sens du devoir à toute épreuve… Mais cela, il ne leur avouerait jamais.
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Cerdanne
Avec Sad c’était toujours à demi mots…
Chacun valait son poids d’or, effort surhumain de la Tata pour dire : « Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs, Bla blabla »
C’est que habituellement seules les pupilles noires Corleonesque parlaient..
Aussi la Provençale tournait le parchemin dans tous les sens, elle l’offrit même à la lumière du soleil pour le cas ou..
Si des fois par transparence se cachaient quelques énigmes.
Elle hésitait… Le Berry ….
La brune plissa le nez...

Caza Azura…Jamais entendu ce nom franchir les lèvres de la tata.
Ni même soupçonné qu’elle était friande de réunion familiales.
C’est peut-être la seule chose qui lui arracha un sourire.
Maline la vieille.
A l’idée de revoir certaines bouilles et d’enrichir le tableau de famille, elle en connaissait un paquet qui devait déjà être sur les routes.
Plus qu’à remettre les bottes et faire comme tous les fêlés. Mais le Berry…


Bordel !
C’est bien parce que c’est toi…
Mais qu’est ce que t’as dans la caboche Sad à vouloir parquer toute la troupe…


En arrivant, elle reconnu quelques silhouettes. A l’œil toujours aussi vifs ou bien éclatés. Les belles, les rasées, les tatouées, les pochtronnes eurent droit à un sourire en coin.
Enfin inchangées presque hein !…Parce que elle avait un doute là…
C’était sa Gitane devant elle ou une Mamma qu’elle voyait là...
L’œil bleu
s’arrondit un instant de trop surement avant de se laisser aller à briller intensément.


La famille s’agrandissait…Bien, bien…
Y avait même un étalon


Le regard se fit insistant et détailla sans vergogne le seul mâle qui se détachait au beau milieu de toutes ces donzelles.

Le connaissait pas celui là…

Olà .
Je vois qu’on s’ennuie pas ici.
Les réjouissances ont déjà commencé ?


Un coin de mur, face à l’entrée…
Elle s’appuya tranquillement, après avoir fauché une bouteille encore pleine sur la table et s’offrit une bonne rasade.


Santé !


L'oiseau à son nid, l'araignée sa toile...J'ai les Corleone…
Laell


Après la traversée ouest est, puis nord sud, voilà qu'il fallait continuer, repartir vers le nord est... Nan mais franchement, fallait bien que ça soit à le demande de Sad. A peine le message reçu, Laell avait décidé de se mettre en route. Enfin se mettre en route, hein pas courir au travers les forêts et les montagnes, si elle devait arrivé à la bourre, ben tant pis la route était longue d'abord. Lieu de rendez vous le Berry, jusque là ça va la gamine situait à peu prés mais la "grande Casa Azura", elle savait même pas dans quel patelin ça se trouvait. En plus faudrait demander son chemin.

Mais bon au bout quelques jours de marches, entrecoupé de quelques jours de cueillette, la gamine et sa cousine finirent par pointer leurs nez au lieu indiqué et à la bonne date en plus.

Rapide coup d'oeil par la fenêtre, elles n'étaient pas les premières, tant mieux, y a rien de pire pour s'ennuyer dès le départ. Ceci dit, quand elle avait lu rassemblement familiale, Laell avait pas pigé que c'était vraiment toute la famille. C'est que ça risquait de faire du monde et en plus elle en connaissait pas la moitié.

Elle franchit la porte en lançant un "B'jour" à la volée, ceux qui en voudrait le prendrait pour eux et les autres, hé bien tant pis pour eux.

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Elwenn
Stationnées dans le Sud Ouest depuis un bon bout de temps après une tentative de prise de mairie ... ratée d'ailleurs et sans oublier la folie de s'en faire une autre, envie féroce, mais cette idée fût étouffée dans l'œuf après avoir constaté qu'4 ... 5? Il était évident que c'était totalement impossible et pourtant si il y a bien une mairie que les deux cousines auraient voulu piller c'est bien celle là mais tout vient à point à qui sait attendre et dans ce domaine la patience est toujours payante, elles y retourneront mieux préparées ... pour cette fois arriver à leurs fins!
Enfin avant cette tentative ratée, elles en avaient réussi une en compagnie de leurs tante et tout un attroupement de ... ses connaissances.
Bref donc non loin de ce fameux village qu'elles voulaient dépouiller, les deux jeunettes glandouillaient d'une force pas possible quand !
Une missive de la tata "coup fourrés en tout genres" égaya leurs curiosité.


Citation:
Aux Corleone, rassemblement familial en Berry, le 25 de ce mois. Trouvez la grande Casa Azura.

Sadnezz.


Cela tombait pile poil l'ennui commençait à devenir très ..... trèsssssss ... ennuyeux!
Et même si il n'y avait pas plus d'explications cela laisser rêvasser la rouquine sur ce que cela pouvait bien déboucher, un magot à la clé bien certainement, en somme de quoi faire fumer la semelle des bottes de notre duo.
Vi, vi quand tata Sad organise une petite sauterie nos donzelles sont toujours de la partie et les voilà donc qu'elles avaient rangés leurs clics et leurs clacs en direction du Berry.

Quelques villes .. duchés traversés plus tard elles étaient enfin arrivés au point G!
La fameuse Casa Azura qu'elles avaient dût trouver sans le moindre détail ni même indication de où elle se trouvait dans ce maudit duché!
Une grimace orna le visage pâlot d'Elwenn en franchissant le seuil du trou à rat, rats qui étaient en majeure partie sa famille ... mais ne les connaissant pas pour la plupart la rouquine ne changerait en rien son comportement insociable.
Elle emboita le pas à sa cousine , hocha la tête tout de même en guise de salut aux personnes présentes, au passage ses noisettes s'attardèrent rapidement sur le seul mâle du tas et la Corleone s'adossa contre un mur en cherchant du regard sa vieille tante.
Dans sa recherche un, peut être deux "hummm" inquisiteurs lui échappa en scrutant les lieux.
Allait elle arriver où était ce un coup fourré?!

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Attia.
La casa machin chouette avait pas été simple a trouver , mais a force de perseverance et meme quand on traine un ventre énoorme, on finit par trouver.
On sourit grand quand on retrouve la folle cousine.


- Tu sais ce qu'elle te dit l'engrossée ?

Petite boutade lâchée avant que la Corleone ne file Dieu sait ou laissant le temps a la gitane de voir venir des têtes peu connues voire pas connues du tout, et des têtes mieux connues.
Un large sourire tendre illumine le visage alors qu'elle voit entrer Cerdanne, sa brune.
Combien de temps depuis leur dernière entrevue ? Depuis les évènements malheureux orleano-Alençonnais ? Beaucoup trop. Trop de changements, trop de nouveautés, et le regard en biais sur son ventre ne trompe pas la gitane. La surprise de sa cousine de coeur parle d'elle même.
Et la gitane se rapproche.
Non elle ne trinquera pas, c'est pas bon pour le bébé a ce qu'on dit, rooo et puis zut et si!


- Cerdaaaaanne ! Trop longtemps!!!

Non elle ne s'essaiera pas a une accolade que sa panse dodue rendra impossible. Elle se contera d'un sourire exprimant une joie sincère.
Et sans autre forme de précaution elle lui attrape d'entre les mains la bouteille pour en boire une rasade qui lui arrache une grimace car plus tellement habituée.


- raaaaa ! Santé ! C'est bon de voir tout le monde! Même ceux qu'on connait pas..

Oui faites réunir les Corleone et vous réveillez en chacun les instincts les plus primitifs qui soient.
S'adressant a la brune ( oui c'est bien connu que dans les petites sauteries collectives on s'accroche a ceux qu'on connait...) ...


- On aurait du placarder l'arbre généalogique, on saurait qui est qui parceque j'suis un peu perdue avec ses petites bouilles juvéniles je t'avouerai...


_________________
Johan.
C’est armé d’un regard acerbe et inquisiteur que le jeune Corleone déshabillait les lieux, s’arrêtant tour à tour sur les donzelles qui étaient présentes. Un silence mutin et étouffant planait au-dessus de leurs crânes, laissant les plus téméraires venir le déchirer. Telle une ruche en éveil, chacun attendait la Reine, laissant interrogations et soupçons en suspens. Johan n’ignorait pas que dans toute ruche les mâles s’exposaient à des menaces terrassantes et qu’ils devaient donc se montrer vigilants pour ne pas finir achevés dans un bourdonnement convenu d’abeilles furibondes.

Il croisa alors les iris bleutés de Cerdanne et se concentra sur ses traits qui trahissaient une confiance pénétrante et une mordante acuité. Il lui adressa un léger sourire comme gage de déférence. De nouvelles silhouettes venaient hanter l’endroit, dans un silence entendu. Une rouquine fit alors son apparition et ne manqua pas d’attiser le trouble du Corleone. Un sentiment dérangeant s’empara de ses sens sans qu’il puisse connaître l’objet de leur défaillance. Il se contenta de tourner les yeux vers d’autres horizons et s’empara d’un alcool grisant qu’il porta à ses lèvres pour tromper l’ennui.

Il soupira ostensiblement, s’essuyant les lèvres du revers de la main. D’un tempérament impulsif Johan détestait que sa patience soit éprouvée et s’efforçait donc de dissimuler le bouillonnement qui se déchaînait dans tout son être. Ainsi, aucun signe de nervosité ne vint souligner son ressentiment, une légère désinvolture venant s’immiscer dans sa posture. Bras croisés, il écoutait d’une oreille distraite les dires des diverses membres du clan et s’éparpilla lentement dans ses pensées...

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Azhanna
Azhanna cherche une nouvelle vie, un nouveau départ depuis quelques temps. Elle est une bohème dans l'âme, voyageuse depuis qu'elle a la capacité de marcher et son arrêt semestriel pour attendre des amis, Cori et Pluie, qui finalement ont décidé de pas partir, l'a achevée. Elle en a marre de rester à rien faire à part miner, bêcher, occire ou autre basse besogne de gueux.
Elle est prête à l'aventure et au brigandage depuis le plus jeune âge, digne fille de brigands morts sur le bûcher. Mais elle n'a jamais eu l'opportunité, ce sont plutôt les autres qui ont "opportunisé" sur elle leur talent de brigands.

Trop c'est trop, c'est décidé, elle passe du côté étincellant de la force, celui des bijoux, des joyaux et de l'argent facile, enfin... tant qu'on ne lui tapera pas dessus, mais c'est la rançon du succès

Tout d'abord, trouver un compagnon, ou une compagne de voyage, qui accepte de vivre la vie de vil gredin. Elle trouve assez facilement en son amie sédentaire Cori, qui a besoin d'air pour surmonter la lente agonie de son tendre époux. C'est parti pour l'aventure !
Sur la route, elle croise une amie de longue date, ancienne baroudeuse de ses jeunes années qu'elle n'a pas revu depuis... aucune idée en fait, mais ça fait longtemps ou plus encore !
Laell !
Une histoire de mairie, une vengeance mangée froide d'une autre vie ou quelque chose du genre, Azhanna se joint à la troupe... euh... aux 3-4 personnes encore présentes. Finalement, mairie imprenable, départ pour d'autres lieux. Courrier de la famille Corleone et hop tout change.
Après de mauvais aiguillages et de mauvaises informations, Cori disparaît et les deux donzelles continuent leur route, brigandant un pauvre gueux au passage qui a tellement peu sur lui qu'Azhanna se demande si elle n'a pas rêvé avoir attaqué quelqu'un... pas terrible comme premier souvenir de soutirage de bourse mais premier souvenir quand même, faudra s'y faire, heureusement que ses parents sont morts, elle n'aura pas à leur faire honte en leur racontant.

Bref, le voyage continu, sans encombre. Azhanna se laisse conduire par la cavalière Laell, c'est pas super confortable à deux sur un canasson, mais ça va plus vite qu'à pied ! Tellement vite qu'elle ne s'était même pas rendue compte. Elle sait vaguement le but de ce voyage, un genre de regroupement familial à ce qu'elle a compris, mais d'une apparemment très grande famille. N'ayant rien de mieux à faire, ou plutôt rien à faire du tout, elle décide de se pêter l'incruste à la petite fête annoncée.

Azhanna laisse Laell prendre les devants, et va se choisir une petite chambre dans l'auberge du coin, pas mal sont déjà remplies, sûrement "la familia", mais la rouquine ne se laisse pas abattre et convainc un petit aubergiste de lui laisser la dernière chambre avec vue, ou plutôt fenêtre...

Et voilà, petit débarbouillage et hop, le chemin du rendez-vous, maintenant faut le trouver... A gauche ? A droite ? Mais elle est allée où la Laell ? Pas grave, au pif, ça doit se sentir ce genre de réunion !
Levage de nez, la rousse fait genre de renifler son chemin tout en tendant l'oreille pour des éclats de voix. Il y a toujours des éclats de voix lors de retrouvailles non ?

Et oui, elle a raison, y a du gueulage dans l'air, une voix de femme suraigüe attire le marteau du tympan de l'oreille ou un truc du genre.
La rousse réfléchit au genre d'entrée qu'elle va faire, plantée devant la porte, mais bien entendu, rien ne se passe jamais comme il faut, un mec qui court dans la rue la bouscule et la voilà qui s'affale contre la porte qui s'ouvre et la fait faire un beau plat sur le sol de la Casa.
Petit saut de chat pour se remettre debout en moins d'un quart de dizième de seconde, si si c'est vrai, elle brosse du bout de ses doigts ses vêtements, penche la tête à droite, petite bouche en cul de poule puis ouvrage pour sortie de son :


B'jour les gens ! C'est ici la réunion de la grande famille ? J'suis Azhanna.
Y a quelque chose à boire dans l'coin ?


Azhanna s'approche du comptoir en balayant du regard la place et en repérant Laell. Faut bien se raccrocher à des choses connues quand on est dans un lieu inconnu qui pourrait devenir hostile.
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