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Info:
RP à titre d'amusement, la suite n'a pas été prédite. Au bon vouloir des intervenants.

[RP] Et ça t'amuse ducon ?

Cistude
-Cinq cent couillons collés derrière mon fion !

Bonjour, Cistude, je me la pète souvent et là, j'ai un caillou dans la botte. Cette dite botte se retira en un soupir chaud et odorant et un objet pointu s'en échappa. Diantre, caillou blanc, foncièrement poitevin. C'est ensuite aux orteils de s'écarquiller de bonheur, car dans cette prison de cuir, ils fermentaient. Encore quelques heures et ils auraient germés. Mais sans plus profiter de la brise saisonnière, -je veux dire par là que même par 40°C à l'air libre, à leur goût ils faisaient plus frais à l'extérieur que dans les bottes- , ils retournèrent en cage, à leur dur labeur. Pied droit et gauche se déplaçaient par intervalle, dans une symétrie parfaite.
La Cistude marchait, fière comme un soldat qui revenait de campagne. Un laurier sur la tronche et une cicatrice derrière l'oreille.


- ça fait un paquet d'enfoirés qui m'le nettoie!

Maintenant la Blondasse tortillait du fion comme une pute de tous les diables, en fait, à cause de cette dégaine, elle avait manqué de se casser la gueule trois fois. Guillerette, elle esquissa un petit saut de yorkshire en poussant un cri distinctif, entre figue et raisin. Pourquoi ce saut périlleux en terrain varié ? Un papillon lui était passé sous le nez, et en bonne tortue qu'elle était, elle avait voulu lui piquer l'aile. Elle atterrit donc avec la grâce d'un cul de jatte bourré. Ses genoux hurlèrent à la calomnie, ils étaient maintenant tout rappés peuchère.

-'vont traverser la raie du désert avec un doigt dans l'cocotier !

A perte de vu, des buissons grillés par le chant des cigales. C'est donc ça, le chant du sud ? Et cette odeur de vase stagnante, c'est ça l'été sur les régions côtières ? Cistude, seule plouc qui se promène en plein cagnard. Évidemment, fallait qu'ça tombe sur elle. Ah bah oui c'est facile, quand on est né avec une capacité intellectuelle diminuée, et quand Dieu vous envoie un mirage pour vous dire qu'il vous doit encore un cerveau, forcément on devient chèvre. Et si en plus il se trouve que vous êtes l'ingrédient principal d'un barbecue géant... c'est la soupière qui commence à fondre ! et les jolis garçons avaient beau lui coller le cul, la Cistude s'en barbait complet.

-ravie d'cet obscène lune, belle aventure pour mes deux monts !

Cuite. La Tortue était cuite. Ses guenilles n'étaient non pas trempées de chaleur humaine, mais de jus brunâtre putride. Et même avec sa gueule de clocharde, elle gardait une certaine classe, une élégance inqualifiable et rarement égalée. On ne qualifiait pas la Cistude, on ne la décrivait pas, c'était impossible. On ne savait pas vraiment ce qu'elle était, on supposait juste. Tantôt inhumaine, tantôt Tortue et tantôt déchet. Du coup, l'astre solaire ne savait plus où en donner des rayons, il devenait fou, alors il avait décidé de cuire seulement une partie de l'anatomie tortueuse : le pif.
J'peux vous dire que même le che guevara des clowns et des alcoolos avait de quoi se cacher, la Tortue battait tous les records avec son bec rouge. Heureusement elle n'avait pas conscience de son apparence, oui Maître Cistude faisait très attention à son physique ces derniers temps, allez savoir pourquoi. Elle avait lustré avec soin ses puces et ses poux, sa tignasse bouclée n'avait jamais été aussi folle, et elle vivait le cul à moitié à l'air. On suivait donc de près sa démarche, d'horreur ou d'admiration peu importe. De toute façon dans le pire des cas elle se serait plantée une dague dans le bidon.

Parce que ouais ça fait longtemps qu'elle y songe la Cistude, crever comme une loque pour emmerder Aristote qui s'en cognait de ses prières, parce qu'il avait d'autre chose à branler, comme faire chier le Sans-nom en plantant des tentes du bonheur aux portes de l'enfer, ou bien jeter des foudres à la gueule des grecs, histoire de leur montrer que Zeus était une tapette à côté de lui. Bref, des histoires célestes dont la Tortue se foutait éperdument, mais la seule chose qu'elle désirait c'était planter son marais au paradis. Alors des fois, accoudée au comptoir en compagnie d'une bouteille de gnôle, elle se noyait dans de déprimantes crises existentielles. Après tout, même si cela vous étonnera, Cistude était une nana, et ça ne date pas de la dernière pluie que le beau sexe se perd souvent dans des réflexions intenses et chiantes, qui les font déprimer pendant trois jours. Donc bref, tout ça pour dire qu'elle était complètement allumée la blondasse, qu'elle avait cinq cent conn
ards d'idées noires qui lui collaient au cul, et que merde, rappelons le, marcher sous le soleil du midi c'était pire que de courir derrière un vieux avec un flambeau en lui gueulant "canicule surprise !!".

-Combien d'années encore ces crétins bariolés f'ront leur terrain de sport sur mon trou d'balle ?

Et c'est seulement à quelques mètres des premières chaumières de Blayes que Cistude s'effondra dans un bruit mat, suffoquant comme un poisson hors de l'eau. Oui, comme ça.

Soignez la, empaillez la, vendez la, aimez la, pendez la, lavez la, peu importe, mais ne la laissez pas mourir. C'est ouvert, mais j'ai mes exigences : je ne veux pas d'un truc pleu pleu. Soyez barge, allumé, complètement cintré, à côté de la plaque, mais que ça reste un minimum cohérent.

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Sancte
Poil aux dents.


Après moi, le déluge ! C'était peu ou prou ce que s"était dit Iohannes après avoir quitté Montauban. Et c'est la raison pour laquelle, il était si pressé d'y retourner. Non. Contrairement à beaucoup de gens de sa race, Iohannes soignait ses origines. Son lieu de vie. Bref, sa terre. Avoir un petit chez soi, cela permet de se trouver mieux qu'un grand chez les autres. Et quand on a pas de chez soi, on se trouve partout chez autrui. Incommodant. Le monde est cruel avec les étrangers. Souvent à tort. Parfois à raison. C'est cela. Le système a ses injustices. Ce n'est pas lui, procureur, qui dira le contraire.

Orandin, mon cher ami, je suis ravi, vois-tu, que tu aies décidé de quitter Bazas pour te faire Montalbanais. J'ai de grands projets pour toi.

Ce qui voulait dire en somme: "J'ai de grands projets tout court et je compte sur un larbin comme toi pour m'y aider." Mais Orandin n'était plus dupe depuis longtemps. Seulement l'hypocrisie étant le socle de la civilisation, Iohannes faisait semblant de le prendre pour un crédule et Orandin faisait semblait de l'être. Une fine équipe, donc. Que faisaient-ils à Blaye, la face grimée de vert et le cuir rissolant sous de sombres armures ? Que vous importe. Ils étaient.

Dès à présent s'ouvrent devant toi les horizons d'une vie nouvelle, où tu apprendras qu'une quête commence toujours avec la chance du débutant -i.e. m'avoir rencontré- et se termine fatalement avec l'épreuve du conquérant -i.e. apprendre à être moins gl... Oh ! s'exclama-t-il à la plus grande joie du petit rouquin qui voyait dans cette interruption l'occasion de profiter d'un instant de répit. Devant eux, à quelques mètres, s'étalait ce qui ressemblait à un être humain, dormant en plein jour et en pleine rue.

Officier Orandin, je crois que nous nous trouvons face à un délit de vagabondage diurne sur l'espace public. Je vous serais gré de monter un dossier de plainte que vous remettrez à la prévôté afin que je puisse l'instruire. En attendant, passez-lui les pinces, jetez-la sur la charrette, et nous vérifierons au retour s'il ne s'agit pas d'un cadavre. Et ne me faites pas chier avec vos petites histoires de renvoi ou de démission. Le devoir est le devoir. Vous jetterez vos barrettes demain, voilà tout.

Pressons !

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Tord_fer
Vas chier sac à merd* ! j'm'en va t'prouver quj'suis pas un moins qu'rien

Une ordure sortit en trombe de taverne, d’ailleurs était ce vraiment un homme ? Et il vraiment vivant ? N'est ce point plutôt un de ces tas de déjection tellement remplis de rats qu'ils se mettaient à se mouver ? Hum...Je ne suis pas sur qu'on aura un jour la réponse a se dilemme, mais on pouvait être sur d'une chose, ce qui faisait bouger cet chose était bien plus sombre que des rats...
Les quelques cheveux filasses qu'il lui restait étaient collée sur son visage en nage. Son visage, brûlé par le soleil depuis des années, dégoulinait de sueur et la fraîche cicatrice rosâtres lui traversant l'oeil ressortait encore plus sous le soleil éblouissant. Un peu de bave couler le long de son menton mal rasé d'ou certain poils blancs sortait.
La lumière l'éblouie, instinctivement il voulut fermer un oeil pour s'en protéger. L'inconvegniant quand on est borgne c'est que ça devient très vite plus difficile pour voir. Il tenta de lever le bras mais il était trop soûle pour y arriver.
Il avança donc laissant les perles de sueur lui couler sur les cils et rendre ainsi la lumière du jour se refléter parmi ces perles. La marche fut difficile, il devait s’arrêter contre un mur assez fréquemment pour pouvoir continuer droit malgré la boisson qui suinter de tous ces ports.
Il était agacé. Il n'aimait pas le soleil et la chaleur certes, mais surtout il venait de remarquer qu'on ne le craignait plus. Son allure de papi borgne faisait plus pitié au gens qu'il ne leur faisait peur. Pourtant il n'y avait pas si longtemps, personne ne se risquer d'entrer dans une taverne ou il avait élus domicile. Et malgré son age avancé il avait gardé sa force d’antan et surtout en plus de courage et de son coeur noire, il avait acquis une folie qui l'envahissait d'heure en heure et le rongeait littéralement de l’intérieur. Il n'était plus seul dans sa tête ça c'était une certitude qu'il avait !
C'était donc en taverne alors qu'il buvait, non qu'il engloutissait tranquillement ses chopines qu'un espèce de blond bec (hé oui un blond qui plus est ! ) vient lui t'nir la grappe. Les noms d'oiseaux fusèrent rapidement comme a son habitude mais le jeune effronté se marra. Décidément le pauvre p'itot ne devait pas savoir a qui il avait a faire, c'est donc en toute gentillesse et pour le bien de l'éducation des jeunes que Tord lui en retourna une dans la mâchoire sans prendre le temps de prévenir Aristote. Dans sa hâte et sa soûlerie il atteint une pauvre Dame qui ne passer que livrer quelque oeuf a la tavernière. Très vite tous se liguèrent contre lui, lui faisant comprendre qu'il n'était qu'un moins que rien. Hé mais ! C'est qu'faut les comprendre les pauvres, personnes n'avait vue le blond se moquer pour la bonne est simple raison c'est qu'il n'existait pas. Et c'est donc dans le but de prouver qu'il n'était pas aussi inoffensif que les gens semblait le croire qu'il était sortit a la recherche d'une victime innocente et vierge de préférence !
La vérité bien sur et que cela le démanger depuis fort longtemps, et que chaque excuse était bonne a prendre.

C'est donc soul et plein de mauvaise intention que Tord Fer pris la route bien décider a se mettre quelque chose sous la dents. Le faite qu'il s'aventure sur les chemins sans la moindre présence d’arbres et donc d'ombre a midi sonnante ne le perturba pas plus que ça car sa soif de sang et de chaire était bien plus forte que la chaleur écrasante.
Il parcourus un bon kilomètre en titubant avant de voir au loin une forme se détacher, on aurait dit une chariote. Héhé v'la qu'ca v'nait intéressant. Il pressa le pas vers elle, sans même se rendre compte qu'il était entièrement a découvert et donc visible de tous...
Très vite il distingua deux homme, dont un roux. Il cracha par terre et fit trois fois le tour de lui même afin de rompre les mauvais sort, et continua d'avancer. Il remarqua qu'il était pencher sur un espèce de tas d'fouillis d'ou une crinière de paille dépassé.
Son pas se faisait rapide et lourd du faite de sa stature trapue. Et il rattrapa la cariotte se rattrapant a tant a celle ci, trébuchant sur un cailloux. Y'avait mieux comme arrivé fracassante tout d'meme ! Il entendit un homme dire à l'autre :


Citation:
... attendant, passez-lui les pinces, jetez-la sur la charrette, et nous vérifierons au retour s'il ne s'agit pas d'un cadavre. Et ne me faites pas chier avec vos petites histoires de renvoi ou de démission. Le devoir est le devoir. Vous jetterez vos barrettes demain, voilà tout.

Pressons !


L'Borgne ouvrit un oeil et r'garda l'tas qu'il avait pris pour des vielles friches. Vin diou mais c'est qu'c'était sa blondasse. Sans bien pensé plus, une habitude chez lui je vous rassure, il s’avança vers les deux hommes en prenant une voix de dandy anglais - pourquoi ça je ne sais pas, seul les bienfaits de l'alcool chauffé sous un soleil de plomb peuvent vous donner la réponses - et se baissa vers la Tortue afin de mieux voire sa sale tronche et lui cracha dessus en marmonnant un "ça c'est pour mon oeil Blondasse ! "
Il se retourna vers les deux hommes et fit moult courbettes.


S'cusez moi messire, j'ai perdu ma traînée particulière sur la route, sot que je suis, puis je la reprendre ?

Il les gratifia d'un large sourire d'ou une haleine de phoque ressortait et dont on pouvait voir les dents noircie par la crasse et rongeait par la mort.Il voulait vérifié l'état de la blondasse. Bah oui il allait pas quand même récupérer un corps vide de vie. Apres tout elle était juste en train d'crever, mais pas encore morte...
Il se baissa vers elle et lui lécha le visage laissant un filer de bave sur sa joue crasseuse puis fit quelque bruit avec sa langue contre son palet. D’après l'gout il dirait qu'elle était inconsciente depuis maintenant une bonne vingtaine de minute, l'était p'etre encore récupérable.
Il jeta un regard vers les deux hommes et pris conscience derrière son apparence soule qu'il avait l'aire de soldat...


Ad'jugé les mecs, l'est a moi la donzelle !

Il leur lança une pièce pour la peine et mis la Cistude sur ses épaules a la faon d'un sac de patate. Quoi que moins délicatement, car après tout, une patate ça se respect....
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Orandin
Le futur Montalbanais, impuissant devant le premier bœuf venu, n’avait pas longuement réfléchit quant à l’invitation, proposée par Sancte, à le suivre jusqu’à Blaye, s’il avait bien compris, pour retourner ensuite à Montauban, sa nouvelle terre d’accueil. Cependant, Orandin savait très bien que le Montalbanais n’était pas du genre à donner sans rien obtenir en retour, c’était d’ailleurs ce qu’il lui faisait savoir tel un maitre qui s'adressait à ses serviteurs. Ne pouvant rien faire de plus que jouer le rôle qui lui avait été confié, il l’écoutait comme un bon toutou.

Quelque chose fit interrompre la conversation, ou plutôt, le long monologue, offrant ainsi quelques secondes de repos au Rouquin qui ne cessait d’écouter le blabla du procureur. L’espoir de tomber dans l’ignorance n’avait qu’effleuré son esprit. Le voici, de nouveau, au cœur du sujet mais cette fois-ci, il y avait de l’action. En effet, ne voulant pas se salir les mains, le magistrat refourgua la tâche à l’ancien officier de prévôté.

« Mais… Objecta-t-il d’une voix succombante. ... A vos ordres, Procureur ! Se saisissant de ses menottes, il s’apprêtait à intervenir quand un homme déboula de nulle part. Machinalement, le policier s’arrêta et se tourna vers le procureur, perdu. Ne sachant pas quoi faire à cet instant, il se pencha vers le magistrat et lui demanda tout en baissant d’un ton : Euh… Et maintenant, que dois-je faire ? Je les arrête tous les deux ? »

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« Si vis pacem, para bellum » ~ By Orandin
Hel_haevn.
Y a des moments, quand ça veut pas, ça veut pas. Quelques jours à peine qu’elle était en ville, aucune rencontre intéressante à son palmarès. La plus part de son temps était pris par la picole, les siestes et son dur labeur. Car oui, fallait bien vivre et un érudit un jour avait dit que tout travail… Enfin, tout le monde connait l’histoire.

La Géhenne ne se lassait jamais d’accumuler, d’amasser sans cesse, c’était une nature profonde, sa nature à elle finalement. Néanmoins on pouvait compter quelques attentions chez la brune qu’on aurait pu qualifier de… Avenantes ? Ou pas… Un doute quant au mot existant pour définir certaines de ses priorités, il n’en restait pas moins que pour l’heure, le cerveau déjà bien attaqué par la picole, elle s’affairait à remplir sa mission.

Mission… Elle n’avait pas mis longtemps à accepter. Non pas qu’elle avait hâte de rendre service à sa comparse, mais la proposition était intrigante, singulière et il n’en fallait pas plus à la désœuvrée pour titiller sa curiosité Ô Combien brûlante. Il avait été question de mœurs légères, une pratique qui venait de l’est ou le sodomite était Roy. Il y en avait partout mais la plus part se cachaient. Bref il fallait affirmer ou infirmer les doutes de la paillasse blonde. Elle devait suivre le vieux borgne pour savoir si oui ou non, lui et le grec s’adonnait à une luxure particulière et brutale.

Un pistage discret, fallait pas pousser non plus, elle avait ses autres occupations, mais tout de même, il lui fallait avoir sa réponse avant le retour de la Cistude.

C’est ainsi qu’elle se retrouvait là, sous un soleil agressif et pénétrant, adossée près d’une étale. Quand une bourse passait à sa portée elle s’en saisissait, feintant un malaise, bah ouais, la chaleur, c’est fou ce que les hommes pouvaient être idiots face à une femme en peine. Pathétique ? Peut-être mais ça remplissait bien son petit pactole. La journée avait bien commencé, une journée des plus rentables. Sauf que l’objet de son attention se faisait attendre et la patience ne faisait pas partie des défauts de la brune. Machinalement, elle s’était saisie d’une pomme ornant une étale bien garnie, un croc, deux… puis ses attentes étaient enfin récompensées. Le Tord sortait de son antre, elle lui laissa un peu d’avance avant d’emboiter le pas discrètement, quand on l’interpella.

Une main avait glissé jusqu’à sa ceinture avant de se retourner lentement. L’autre bouffon de fermier qui lui réclamait des piécettes pour la pomme dérobée. Après tout ce qu’elle avait pris le matin même, fallait qu’on l’enquiquine pour un fruit. Y a des moments… quand ça veut pas, ça veut pas.
Elle aurait pu lui balancer quelques ferrailles dans la tronche histoire qu’il la laisse tranquille, histoire qu’elle poursuive son chemin. Mais non, la Géhennai était effrontée et elle ne payait pas.

Quelques mots échangés, plus ou moins courtois. Plus moins que plus. Un gars, deux gars, trois gars, et son Borgne qui s’éloignait encore. Un moment de doute, quoi faire ? Entamer une joute dont elle n’était pas sure de sortir victorieuse, un poignard lancé sur l’un pendant que les deux autres la choperaient. Ou se barrer ?

Ouais.. se barrer. Ni une ni deux, elle se mit à courir, sans se retourner d’abord, dans la direction empruntée par le borgne. Oui, elle le suivait mais bon, déjà ça, il ne le savait pas, avec un peu de chance il irait rejoindre son grec, si ils la trouvaient en mauvaise posture, peut être viendraient ils lui prêter main forte. Ou pas.. Ce serait la surprise.

Elle les entendait derrière elle, tentant de la rappeler à l’ordre. Tout ça pour une pomme… un sourire barrait son visage. Ils étaient la, trois ou quatre à avoir délaissé leurs étals, pour la poursuivre, pendant que d’autres iraient se servir sans crainte d’être inquiété. Fallait toujours qu’elle mâche le boulot des autres. Pfff, un grognement est étouffé avant de pivoter lentement, sans freiner sa course.

Cours cours ma jolie, cours encore vers la sortie de la ville. Barre-toi et tu reviendras plus tard. Elle les avait semés


PAF



La chute avait été brutale, à trop regarder derrière, elle en avait pas vu le devant. Elle était bien partie pourtant, distançant les gus en furie, mais non. Elle venait de se manger violent contre un genre de soldat ce qui l’avait fait échouer sur le sol lui faisant gouter au passage les cailloux Guyennois. Sympa…

Elle se relève donc, l’air de rien.


Putain, tu peux pas faire gaffe ou tu fous les pieds !!!

Bah, elle n’allait pas s’excuser en plus ça. Toute occupée qu’elle était à retirer la poussière et le sable de sa bouche, elle ne fit pas attention tout de suite au borgne et à son fardeau. Elle aurait peut-être du…
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Sancte
Ben voyons. La belle tarte à la crème. La fripouille se suit et se ressemble assurément. Les paupières du Montalbanais se réduisirent comme peau de chagrin, pour ne laisser plus qu'apparaître deux fentes en guise de regard, fines comme lames de cotel.

Orandin a écrit:
Euh… Et maintenant, que dois-je faire ? Je les arrête tous les deux ?


Non bien sûr que non, de Litneg. Un gueux puant vous jette une pièce pour récupérer le corps d'un vagabonde en vue de le vendre à la première boucherie ou caravane maure qu'il croise, alors nous allons empocher la pièce, aller nous envoyer un godet, et le laisser faire, quand bien même il tirerait de ce corps le quintuple de ce qu'il nous a baillé.

Mais craignant que Orandin ne le prenne au sérieux, il se ressaisit tantôt.

Évidemment que vous allez les arrêter, coquefredouille. Ne me dites pas que vous avez peur de ces larrons là ! Et tant pis si vous n'êtes pas bien brave. Partez sans répliquez. Je m'en chargerai bien tout seul avec la milice de Blaye et les chefs maréchaux des lierres. Car à la seule idée que je m'éloigne d'un danger que me dicte mon devoir, qui aurait peut-être de quoi inspirer une certaine crainte chez les Bazadais de votre espèce, il me prend l'envie de demeurer ici et d'y attendre tout seul, non seulement ces Piques et ces Canards qui te font si peur, mais aussi les douze tribus d'Israël au complet, les sept macchabées, Castor et Pollux, Nicolas et Pimprenelle, le club des cinq, l'agence tout risque, Jeanne et Serge, les conquérants de la lumière, et toutes les confréries du monde entier.

PAF

...

Et parce qu'un bonheur n'arrive jamais seul, voici trois vauriens pour le prix de deux ! Ô peuple, réjouis-toi !
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !"
S.I. - Chevalier Errant de la Réforme Aristotélicienne.
Tord_fer
La Cistude sur son épaule, l'Borgne regarder le rouquin qui avait l'aire perdu. L’arrêter elle, ça ne poser pas de problème, mais arrêter en plus l'borgne qui se présenter devant lui ça commencer a devenir compliquer pour son esprit. Il se retourna donc vers le deuxième homme, qui a son allure sur de lui, paraissait être le chef en attendant son accord.
Le sire commença une tirade dont le cerveau alcoolisé et faible de Tord n'en saisit qu'une partit, mais il comprit l'essentiel, c'était pas bon pour lui.
Il jaugea l'homme du regard. Il était deux, il était seul. Ils étaient armée lui aussi. Ils étaient pour la loi, Il était vicieux. Mais il avait un sacré poids sur les épaules...
Il réfléchit très vite. Soyons courageux, Fuyons !

A peine eut il le temps de donner cette nouvelle information a son cerveau qu'une donzelle déboula comme une fusée avant de s’arrêter net sur le Sire
.

PAF !

Tord Fer lui lança un regard noir. Il y avait du monde décidément sur cette route en plein soleil par midi sonnante ! Jolie brunette néanmoins, mais c'était pas le moment de penser a ce genre de chose. Ennemie ou Amie ?
Pas eut le temps de la détailler plus qu'il entendit :


Citation:
Et parce qu'un bonheur n'arrive jamais seul, voici trois vauriens pour le prix de deux ! Ô peuple, réjouis-toi !


Les ennemies de mes ennemies sont mes amis comme ont dit si bien.
La brunette se releva et pesta tout en enlevant la poussière qu'elle avait avalée. Elle n'avait pas l'aire de faire attention a son environnement ni a l'ambiance tendu qu'il y régniez.
Tord jura. Pffff dans quel merdier il se trouvait ! Tous ça pour une Blondasse ! Faudra qu'elle apprenne a débrouiller seule celle la ! La mauvaise fois de Tord et les différente embrouille ou il s'était retrouver avec elle et le grec, tous leur actions raté, il rejetait tous sur l'incompétence de la donzelle. Bah oui c'est plus facile !
Il reposa la Cistude. Et regarda Sancte
.

Bon j'te rend la blondasse puisque tu la voulais tant, et j'part avec la brunette. Ca t'va ?
J'ai pas envie d'perdre mon temps a m'battre, et j'vais encore m'prendre une raclée, j'en ai marre. Alors gagnons du temps. C'est d'ja une belle proie une blondasse jurant comme un chartier non ?
Et moi j'vais m'plaire avec la brunette !


Il posa quand même la mains sur la garde de son épée, et oui on devait toujours se méfier des honnêtes gens. Et pour une fois que ça bourse était pleine, flute il aimerait bien en profiter. Surtout que la dernière fois qu'il avait finit au cachots avec la blondasse il avait perdu un oeil. Il y tenait a son dernier oeil !
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