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[RP] Chantage et corruption alimentaire

Eilinn_melani
[RP ouvert, si votre perso peut se trouver dans les cuisines du Louvre en pleine nuit]

Décor : un bureau, assez dépouillé, un fauteuil, l'étant aussi. Quelques chandelles éclairent la scène chichement. Assis au bureau, œuvrant sur des vélins, le Premier Maitre d'Hotel, le visage fermé, aussi aimable qu'à son habitude.
En face, en train de manger, Yolanda-Isabel de Josselinière.
Sur un cintre, une tenue dans les teintes mauves est disposée.
Au loin, le brouhaha des cuisines du Louvre, qui ne s'arrêtent jamais.

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Eilinn leva les yeux vers le Bonbon Rose, le Bacon, la Fraise Tagada, le Sucre d'Orge qui semblait se repaitre de son dernier chapardage. Le plus surprenant était que le Premier Maitre d’Hôtel n'envisageait même pas d'enguirlander la petite voleuse qui pillait régulièrement les stocks d'Eilinn. Allez savoir pourquoi.
Le Premier Maitre d’Hôtel finit par reposer la plume et se frotta les yeux, semblant fatigué de sa journée. Ce qui était surement le cas.

Je HAIS les chiffres. Je déteste la comptabilité, j'abhorre les additions et les soustractions.

Des fois Eilinn aimait à se faire plaindre. Un soupir bruyant émis par l'adolescente filiforme, avant de poser sa tête sur ses avant-bras.
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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Yolanda_isabel
Le Louvre.

Sans Marraine. C’est horrible, ça empêche de dormir, ça donne la nausée, ça vous laisse pantelante de sueur, au bord du gouffre. Alors qu’elle est au Louvre, alors que Marraine n’y est pas, Yolanda ressent soudain toute la place que prend l’Avize. Car c’est bien là que les petits pieds potelés la mènent au sortir du lit. Avec Eilinn, quitte à l’entendre râler parce qu’elle mange .. Encore.. Quitte à se faire fâcher parce qu’elle a encore fait du chantage aux commis pour grappiller quelques friandises.

Mais rien, rien du tout.

Contre le mur, assise, recroquevillée sous le manteau de nuit rose, elle mange en silence les madeleines au citron. Pas exceptionnellement hors du commun, ni secrètement gardées, non, juste de la main d’Eilinn la plupart du temps. Cela suffit à oublier que le Louvre est vide.. Cloé en Armagnac, Marraine en Bourgogne.. Eilinn, toujours là, alors elle peut se plaindre, tant qu’elle veut même, Yolanda n’y trouve rien à redire, rien d’autre qu’un sourire encourageant. Les chiffres, c’est bien. Les chiffres, ça aide à faire de la pâtisserie.

-« Bah arrête. »

Il y a tellement plus que de simples titres, il y a plus que cela dans ce tutoiement. Complicité. Un coup d’œil à la tenue accrochée dans un coin, et l’antépénultième madeleine finit dans le gosier de l’Infante.

-« J’aime bien le violet, même si j’aime mieux le rose. C’est pour quoi ? »

Pourquoi tu ne portes jamais de robes ? Pourquoi tu n’as pas de jolis cheveux longs ? Pourquoi tu n’es pas mariée ? Eililnn, pourquoi tu n’es pas une femme ?

Elle ne le demande pas, il y a comme un miroir aux alouettes dans ces facettes qu’elle montre pour mieux dissimuler d’autres. Du moment qu’il y a les madeleines, finalement.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Eilinn_melani
Les prunelles évoquant les lacs du nord de l'Italie ne cillèrent pas devant ce qu'on pouvait considérer comme de l'insolence de la part de Yolanda.

T'as raison.

Les vélins furent alors mis de côté, tandis que les yeux bleu glacé d'Eilinn se posaient sur la tenue. Asexuée, comme toujours. Mais jolie, tout du moins aux yeux d'Eilinn.

C'est pour un mariage. Pas le mien tu te doutes...

Eilinn s'adossa au fauteuil, tandis qu'elle prenait de la main droite sur un guéridon un gobelet rempli de bière rousse de Leffe. C'était devenu son petit plaisir depuis le Tournoi des Fournisseurs du Louvre.

L'enlumineuse de la Maison du Roy, qui se marie. Peut-être que tu te rappelles que son fiancé avait fait sa demande au sacre de Béatrice...
Alors...
Jehanne Elissa est de toute façon chez les moines depuis des semaines, Lorenzo lui, a toujours mieux à faire... Alors je me suis dit que j'irai, pour voir du monde, faire des rencontres...
Vivre la vie d'une noble pucelle et mariable ayant un carnet de mondanités bien rempli.

Comme un sentiment de nausée à ces dernières paroles.

Je pars pour la Touraine à l'aube, et après la messe, j'irai surement chez le Duc du Lavardin.

Il y avait un entrainement martial à reprendre dans le Jardin d'Hiver, et Eilinn n'avait fait que repousser trop longtemps la chose. Puis elle aimait bien le vieux bougon.
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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Yolanda_isabel
Oui, elle se doute. Pour son mariage, si elle se marie, Eilinn sera certainement forcée de porter une vraie robe, pas ses tuniques si jolies, mais si peu féminines.

Oui, elle se souvient, et pour cause, elle était à ce moment-là à côté de Marraine, au détriment de la belle organisation de la Maison du Roy. Perturbatrice, si jeune déjà. Oui, elle se souvient, puisque la Fauve d’Anclair l’a invitée à son ennoblissement alors qu’elle-même l’avait invité à son baptême. Ce mariage ? Elle y est invitée, pourtant, elle ne le dit pas, non, parce que l’Avize dit quelque chose d’ô combien plus important.

Rire et la vexer ? Elle ne s’y risquerait pas quand bien même, elle saurait que ça pourrait le faire, trop innocente finalement, mais pas stupide.

-« T’es pas mariable. »

La justification ? Il y en a tellement.. Qu’elle connaît, qu’elles connaissent. Mais pas la peine de s’appesantir, pas la peine, parce que déjà, elle l’achève comme on abat un couperet.

Elle part. Lentement, elle déglutit avant de se lever et de venir poser les madeleines sur le bureau, pour rejoindre le coin derrière l’Avize.

-« T’as jamais remarqué qu’y avait des araignées partout ? Au moins à dix pieds de nous, tout le temps. Alors peut être en Touraine, elles sont différentes.. J’aimerais bien les voir. »

Araignée du soir, espoir..
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Eilinn_melani
Une moue depitée apparut sur le visage du Premier Maitre d'Hotel. Mange-toi ça dans la g**** tiens.

Dis tout de suite que je suis moche hein...

Vexée qu'elle était, alors que finalement, il n'y avait pas tellement de raison de l'être. L'Avize savait bien qu'elle ne faisait pas partie du podium des plus attrayantes nobles du royaume, puisque c'était le résultat de sa propre volonté. Néanmoins elle aurait bien aimé un chouia d'empathie sur ce coup.

Sale gosse.

Peu pouvaient prétendre tenir de tels propos à une fille de Duc-Pair, et c'était ce qui justifiait le léger sourire sur le visage d'Eilinn. La môme Josselinière quitta alors son refuge habituel pour se retrouver derrière Eilinn, qui donc logiquement, se tourna un peu pour dévisager le MacBacon, qui causait d'araignées. Froncement de sourcils Eilinnien.

Qu'est ce que tu me chantes là ?

Là, yavait un plan qui se tramait sous la tête blonde. De ceux qui vous assurent que vous n'allez pas pouvoir pioncer tranquillement dans votre carrosse parce qu'une pipelette de 8 ans envisage de se taper la méchante incruste. Eilinn le devinait parfaitement, mais bizarrement, ça la tentait pas trop.
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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Yolanda_isabel
Si elle ne le dit pas, elle ne le pense pas.

Eilinn ? Moche ? Non pas.. Elle est la phase de deux moitiés, le corps masculin, et le visage féminin. Mais pourtant, il suffit de regarder les grands yeux bleus pour n’en conserver que l’impression de tomber sans retenue dans un trou d’eau, glacial oui, mais après, on ne sent plus rien, le froid engourdit tout, et ne reste que l’apaisement. Les mèches plus brunes que l’ébène s’agitent follement sur le front alors qu’elle lui sourit.

Sourire.

-« T’es pas moche hein ! T’as juste besoin d’un peu plus de cheveux là, et puis d’un peu de poids ici et ici, et là, et encore là et partout ! »

Cling ! Le sourire. Genre, elle allait laisser passer le « Sale Gosse » sans rien dire. Ce n’est pas méchant qui plus est, elle l’aime bien comme ça. Eilinn avec des cheveux, ça la perturberait sans nul doute. Plus de petites mèches qui rebiquent dans la nuque et qui vous narguent au tournant d’un couloir.

-« Mais être mariée, ça veut dire que tu vas plus.. Prier là.. » Croyez bien qu’elle aime son amie, de là à partager ses convictions religieuses concernant les cisterciens ou même les aristotéliciens tout court. « En fait, je suis invitée au mariage aussi. »

Ca. Ca s’appelle une bombe.

-« Et pis, j’ai jamais été au Lavardin ! »

Si, ça, c’est pas de l’incrust’.. Je sais pas ce qui vous faut.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Eilinn_melani
Tsss...

Eilinn retint la réplique comme quoi Yolanda pourrait lui passer un peu de ses rondeurs, mais se dit que ce n'était pas vraiment nécessaire. Le Bonbon Rose expliqua ensuite qu'il était aussi invité.
Ah.
Là, ça s'annonçait délicat, et ignorer plus longtemps les énormes sous-entendus de la môme était difficile. Eilinn soupira et leva les yeux au ciel.

Llyr c'est pas vraiment un boute-en-train... Comme occupation estivale il doit y avoir mieux pour toi.

Si si, c'était vrai, le duc du Lavardin était plutôt du genre bonnet de nuit, et il n'était pas certain que voir Eilinn et Yolanda tout dévaster lui plaise beaucoup.

Si tu veux, on va ensemble à la messe, mais je suis pas sure de pouvoir t'emmener au Lavardin après...

Attention, on arrivait au moment délicat. Soit Yolanda se résignait, soit elle se mettait à pleurer. Eilinn pria intérieurement pour que ce soit la première solution.
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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Yolanda_isabel
En terme d’affaires, il s’agit d’être ferme et souple tout à la fois. C’est comme en cuisine pour pétrir des brioches. De la fermeté pour éviter les grumeaux, mais de la souplesse pour que la pâte soit aérée. En cuisine, Yolanda est un prodige, alors elle esquisse un sourire quand Eilinn cède peu à peu, comme elle sourit devant la cuisson des brioches. Au beurre, odorante, chaude et moelleuse dans la main, dans la bouche, près du cœur. Une jolie brioche, voilà ce qu’est Eilinn. Une gâche à la crème fraiche et au beurre frais. Elle pourrait pleurer, elle sait très bien le faire, et à l’idée de se retrouver seule encore une fois, ce n’est pas l’envie qui manque. Mais trop d’eau dans la pâte à brioche ? Bah c’est mauvais, elle devient trop liquide, et finalement, les viennoiseries ne montent plus et c’est le début de la fin.

La faim qui lui fait saisir l’avant-dernière madeleine au citron pour croquer un bout dedans. Mâche, mâche, mâche. Ferme et souple à la fois.

-« Chic alors, si on va à la messe ensemble. Mais après, je reviens là ? Au Louvre ? Dans les cuisines ? Et j’attends que tu reviennes ? »

Dans les cuisines, au milieu de la nourriture, des réserves. Parmi les commis qui ne tenteraient même pas de l'empêcher de tout gloutonner. Un sourire innocent si elle ne la fixait pas dans les yeux, la moitié de madeleine en main. Azur contre azur, mais si différents, des lacs glacés d’Italie, il n’y a que le regard d’Eilinn qui en a pris la couleur, celui de l’Infante est d’un bleu pur, comme celui de sa mère, comme celui du ciel de France. Un ciel de liberté où les buses s’épanouissent.

Jeu, set et .. Miam, la gâche.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Eilinn_melani
Eilinn plissa les yeux devant la réponse de Yolanda-Isabel. C'était comme lâcher le loup dans la bergerie cette affaire. Dans quel état risquait-elle de retrouver ses cuisines si le Bonbon Rose ravageait tout sur son passage ?
Le Premier Maitre d'Hotel cède donc, pour épargner ses chères cuisines.
Et surtout parce que malgré sa froideur apparente devant les membres de la maison du Roy, Eilinn était toujours restée la même au fond, à savourer des gâteaux aux amandes en cachette et cajoler les lapins de Jehanne Elissa en leur donnant des surnoms idiots.
La glaciale armure ne fonctionnait pas face à Yolanda, qui avait vite compris qu'on ne pouvait pas être bonne cuisinière et fondamentalement méchant en même temps.

Ca va, j'ai compris... Tu viendras avec moi au Lavardin. Mais compte pas sur moi pour te distraire, faudra que tu chasses les araignées toute seule !

Fallait bien qu'Eilinn reste digne malgré sa reddition face à une môme de huit ans...
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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Yolanda_isabel
Il faut savoir plusieurs choses sur les cuisiniers ; il y a deux catégories de cuisiniers, les premiers aiment la cuisine et se complaisent dans les plaisirs de la chaire, les deuxièmes ont compris qu’on peut gagner sa vie en faisant la cuisine, les deuxièmes étant généralement issus de la première catégorie. Mais il faut aussi savoir que les personnes qui aiment la cuisine, sont impitoyablement et pathétiquement généreuses.

Eilinn ne l’étant pas physiquement, il n’y a dès lors, rien d’étonnant à ce qu’elle soit généreuse dans ses décisions, dans sa façon de céder, dans sa façon d’être prévenante discrètement.

-« Je chasse pas ! Je regarde, c’est pas pareil ! »

Il faut bien rétablir la vérité avant de lui sourire et d’amener à elle, discrètement, les parchemins pour y jeter un coup d’œil. Oui, elle regarde, elle observe tout, elle reconsidère tout. Toujours.

-« Si tu m’expliques, je t’aiderai dans le coche. Tu vas faire quoi au Lavardin ? Et moi, je mettrai quoi au mariage ? Je peux mettre la robe des étoiles ? Tu m'aideras à me coiffer ? Y a des araignées tu crois au Lavardin ? C'est quoi là comme lettre ? »

Thèse, antithèse, conclusion. Yolanda est bien une enfant qui pose une foule de questions.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Eilinn_melani
Tu vas faire quoi au Lavardin ?

Des trucs...

L'aval fut donnée pour la robe de Princesse des Etoiles, ainsi que pour la coiffure, et la nuit se passa.

[Au petit matin]

Décor : la Cour du Louvre, ou se bousculent les visiteurs du jour.
Un carrosse décoré d'une Salamandre rouge sur son brasier d'Or attend patiemment que les valets aient fini de charger les malles.
Non loin de là, Eilinn et Yolanda-Isabel de Josselinière semblent vérifier qu'ils ne leur manque rien.

T'as pris un boulier ? T'as de quoi écrire ? T'es sure qu'il faut pas emmener d'encre supplémentaire ? Tu veux pas un cahier de vacances aussi ? Et dessiner ? Et coudre ? Et t'as prévenu tes parents ?

Chacun son tour.
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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Yolanda_isabel
Un « oui » qui apaise comme un lait chaud au miel. Ca va bien avec la gâche, le lait chaud miel. Oui pour la robe, oui pour les cheveux, oui pour le Lavardin. Un « oui » comme un baiser avant de dormir, un « oui » qui résonne dans les couloirs du Louvre et qui la suit sous ses draps.

[A l’aube.. C’est comme le petit matin, en moins petit déjeuner.]

Une naine grassouillette à côté d’une brindille. Un groupe de valets qui passent porteurs de malles mais aussi d’un petit écritoire de voyage et du nécessaire. Un soupir aussi alors qu’elle tapote la main de l’Avize.

-« On part en Touraine.. Pas au fin fond du Saint Empire Germanique ! Et les domestiques leur diront. Et oui, j’ai tout.. Tu sais .. Tu devrais prendre un chien.. Ca t’occuperait. »

Non, sérieux, elle est tendax à mort là.. On va à un mariage, pas à un parcours du combattant.. Quoiqu’en y réfléchissant bien, une sceptique et une fanatique dans un coche, ça pourrait y ressembler, si l’une et l’autre n’étaient pas concentrées sur les chiffres en perspective.
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
Eilinn_melani
Eilinn fit la moue aux propos de Yolanda-Isabel.

J'aime pas le baby-sitting, tu m'excuseras. Et j'ai pas l'habitude...

C'était vrai, c'était surtout Narcisse qui s'était occupée d'Alice quelques mois plus tôt. Puis soudain, le Premier Maitre d'Hotel, qui allait continuer à répondre, prit un instant pour réflechir.

Tu sais que c'est pas bête comme idée... Ma mère avait un chien-papillon, qui doit toujours être chez mon beau-père... je pourrais toujours lui demander de le récuperer, et après tout, il ne risque plus de se faire manger par le dogue de Llyr maintenant...

Llyr avait bien réussi à dresser son chien pour qu'il soit sage dans les cuisines, il n'y avait pas de raison qu'elle n'y arrive pas non plus.

Bon, allons-y, sinon nous risquons de rater le début de la messe.

Eilinn prit donc la direction du carrosse.
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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Arutha
[A l'aube du petit main... Comme ça, c'est un mélange de tout. Et surtout, t'as le petit déjeuner]

Décor : La Cour du Louvre où se bousculent les visiteurs du jour. Ou presque. Car, parmi les visiteurs, il y en a un qui n'en est pas un. Arutha. Certains trucs se savent vite. Surtout quand une fanatique et une sceptique partent en carrosse pour on-ne-sait-trop où.

Les fourbes. Elles ont oublié quelqu'un.
Aruthique ! Pour rester dans les tiques. Ou les tics. Car, si Arutha est une tique qui s'accroche partout, il a aussi le tic de s'incruster partout.

Le carrosse est prêt. Les "femmes", alias Bibendum Michelin et Femme-râtée/Garçon-manqué, sont sur le départ, et discutent potins. Arutha, lui, s'en fout carrément de la destination. Mais, il voit une malle encore ouverte, et s'y glisse, tant bien que mal.

Put***, c'est pas que c'est étroit, mais quand même.

Et, dans un ultime effort, il referme un peu la malle. C'est parti mon kiki !
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Yolanda_isabel
L’anglois, l’anglois .. C’est à la mode ? Non.

Mais c’est surtout qu’à force de fréquenter Na’ à l’atelier, elles en arrivent à parler cette satanée langue et se faire traiter de "baby", ça pourrait la vexer.. Ca pourrait, rien n'est moins sur.. Alors elle hausse à peine les épaules l’infante et répond à la pique par une langue tirée en poursuivant jusqu’au coche, jusqu’à la remarque.

-« J’rêve ! T’as qu’à dire que j’suis bête.. Bien sur que c’est une bonne idée, elle est à moi ! En plus, ça veut dire que t’as laissé un pauuuuuuuuuuuuuuvre petit chien tout seul ! T’es un monstre de la cruauté. »

Je vous épargne les ronchonnements et autres grognements d’ordre tout à fait superficiels qui s’échappent des méandres de la contrariété enfantine, tandis qu’elles rejoignent le carrosse et se glissent à l’intérieur. Toutefois, une remarque mérite d’être placée.

-« T’as pas entendu un bruit à l’arrière ? …. Boarf, on verra à l’arrivée ! »

Direction-tion la Touraine et les vœux de bonheur, les yeux dans les yeux !

Tu parles, Charles..
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« Que Saint-Louis bénisse le Royaume de France. »
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