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[RP] Abusus Non Tollit Usum : Démo de la diplomatie à l’ange

Brennus_de_reikrigen
RP ouvert à tous, sous condition de respecter l'esprit. Merci
HRP interdit



[J-2 : Campement de l’armée Abusus Non Tollit Usum aux portes de La Fleche]


Un soldat tenant ses braies d’une main et un pli de l’autre traversa le camp en courant en direction de la tente du commandant Brennus.
Halte qui va là !
Trouffion Michoubidou au rapport ! J’ai un pli pour le commandant !
Vas’y c’est bon.
* Plissement d’yeux*T’aurais pu mettre une ceinture…
Le troufion entra et s’adressa à Brennus :
Bonjour commandant, un pli pour vous, ça vient du trouduc.
Quel trouduc ? Pas que ça à faire moi !
Celui qui a chouiné pour être chancelier adjoint.
Ah lui… Donne-moi ça…

Brennus se mit à lire à haute voix.
Blablabla…restructuration de la chancellerie…blablabla… la diplomatie doit reprendre avec le Maine…
Il balança la lettre sur le trouffion qui lui répondit :
Commandant, dois je attendre pour aller porter votre réponse ?
Sombre idiot ! On ne répond jamais aux boulets, ça les instruits !
Bien commandant. Je peux disposer ?

Va faire ton baluchon, on lève le camp ! Euh non attends, tu vas me faire une course avant.
Sortant une feuille ou il se mit a faire un croquis.
Tu vas prendre une charrette et aller ici jusqu’au bord de la Loire.
Oui commandant.*air un peu perdu*
Ici tu verras un platane, dans l’eau juste au pied, j’ai coulé un sac en toile de jute avec un mainois dedans. Normalement il y sera toujours.
Charge le ça sur la charrette et rattrape nous au plus vite, nous feront route vers le Maine.

Dernier regard au trouffion avant de se préparer :
Et dépêche-toi !
Le soldat partit immédiatement exécuter sa mission.
Avant de mettre l’armée en ordre de marche, Brennus fit porter un mot pour Salebete à l’université.


Citation:
De Brennus de Reikrigen
A la duchesse Salebete de Kreneg-Montfort

Très chère Sassa,
Je suis sur le point de mettre l’armée en marche vers le Maine pour une mission diplomatique.
Je me souviens que tu avais avec toi un mandat encombrant de la ville de Mayenne, cela pourrait être l’occasion de le leur rendre. Un beau geste diplomatique qui plus est.
Donc si tu souhaites nous accompagner, nous levons le camp ce soir.
Espérant t’avoir à mes cotés pour cette mission sur les terres du bouzeux, je te dis à ce soir.

Brennus.


Tout était à jour, Brennus pouvait donc maintenant mettre l’armée en branlebas de comb… de marche.
Sortant de sa tente, il cria :

Fiers angevins !
Levez vous ! Faites vos paquetages ! Ce soir nous partons au Nord !
Entendant le mot magique « Nord » les soldats mirent en quelques minutes le camp en effervescence. En bons angevins, c’était leur destination favorite.



[Début de soirée, le départ]


Toute la troupe était fin prête, les tentes pliées, les baluchons remplis, même le trouffion était revenu avec sa charrette chargée. Sa duchesse était arrivée aussi, somptueuse sur son cheval. Ce voyage à Mayenne allait sans doute leur rappeler beaucoup de chose, leur premier voyage lucratif ensemble. Une vraie prouesse soit dit en passant, à deux ils avaient pris le contrôle de la ville et en étaient repartis chargés de nombreuses marchandises et de milliers d’écus…Le tournant de leurs vies, qui n’était au départ qu’une réplique à l’attaque de La Flèche par des mainois inconscients de ce qu’ils allaient déclencher. Outre avoir attisé la soif angevine, ils avaient permis à Brennus de découvrir le démon qui sommeillait en lui…
Lorsque Brennus pointa le Nord avec son bras, toute la troupe se mit en marche. D’un pas rapide et déterminé comme toujours, les angevins marchèrent vers leur destin. Il n’y avait que ça qui les faisait vibrer, un vrai peuple aventurier et insatiable.





[J-1, Le Mans en vue]

A l’aube du jour suivant, ils firent une pause sur une colline surplombant la capitale. Les hommes commençaient à piétiner, la tentation était forte. Brennus en mourrait d’envie également, le château du Mans c’était comme une belle grappe de raisin qui ne demandait qu’à se faire croquer. Mais ce ne serait pas cette fois, là il était venu avec son masque de diplomate, il s’y tiendrait.
Afin de prévenir tout débordement, il descendit de son cheval et fit une déclaration à ses hommes :

Fiers Angevins !
Voyez quelle tentation nous est offerte !
Je sais qu’il serait facile de succomber au chant des sirènes, mais nous ne sommes pas ici pour cela !
Nous allons à Mayenne pour y faire de la diplomatie ! Ni plus, ni moins. Je compte sur vous pour éviter tout débordement là-bas ! Je sais à quel point ce peuple est primitif et sot. Je sais que vous allez subir les insultes et les provocations de ces énergumènes. Mais je sais aussi que vous êtes forts et que le fiel de cette bande de fleuristes inutiles ne vous attendra pas ! Restez dignes, montrez leur la classe et le savoir vivre des angevins !

Pouvant lire la déception grandissante sur les visages, Brennus ajouta quelques mots afin de remotiver les troupes :
N’ayez craintes mes amis ! Le jour viendra ! Patience est mère de vertu.
D’un geste il remit tout le monde en marche. Un silence pesant à peine rompu par le bruit des pas régna tant que la capitale était visible. Une fois les murets du Mans hors de vue, les hommes se remirent à chanter et discuter.
Depuis leur arrivée en Maine, ils n’avaient pas vu l’ombre d’un mainois, Brennus se demandait ce qui avait pu rendre cette province si désertique. Dans n’importe quelle province ils auraient croisés des marchands ou des voyageurs, mais ici personne. Brennus avait entendu parler que le bouzeux qu’ils avaient élu comte aurait eu la folie des grandeurs durant son règne. Le bruit courrait aussi qu’il serait devenu un vrai oppresseur pour son peuple, provoquant la fuite d’une majorité de l’élite mainoise et rendant son comté inhospitalier. Sans doute la rumeur était fondée, cela restait a vérifier dans les villages, Brennus espérait y trouver âme qui vive afin d’y remplir sa mission. Il espérait aussi éclaircir l’énigme du Bouzeux, qui selon les racontars, parlerait tel un analphabète à son peuple, mais userait d’un langage soutenu à paris. Si cela était avéré, les mainois seraient vraiment plus sots qu’on le dit de supporter cela sans moufeter.
Après une longue journée de marche, un cri retentit :

Mayenne ! Mayenne au loin !
D’un geste Brennus stoppa ses troupes. La route avait été rude, les hommes avaient besoin de repos avant l’arrivée.
Mes amis ! Nous touchons au but ! Mais nous n’irons pas plus loin aujourd’hui. J’ignore tout de l’accueil qui nous est réservé, prenons d’abord des forces. Demain sera le grand jour !
On dresse le campement ! Je ne veux pas voir de feux ! La rencontre c’est demain, pas cette nuit !
Une fois de plus, les angevins tels des fourmis s’agitèrent dans tous les sens pour installer le camp.
En à peine une heure les tentes furent montées, les tours de garde organisés et la ripaille s’étalait sur les tables de fortune.
Après un bon repas et quelques verres de Saumur, le camp fut envahit par le silence et l’obscurité jusqu’au lendemain.

_________________
Brennus_de_reikrigen
[D-Day, Débarquement angevin, Mayenne]

C’était l’aube du grand jour, les troupes étaient prêtes avant même que le commandant n’émerge.
Une fois une tenue propre revêtue et ses affaires rassemblées, il fit une dernière mise au point avant de lancer le départ.

Soldats !
Aujourd’hui !
C’est ce matin que nous arrivons à destination. Sur place, vous installerez le campement et vous y resterez. Je ne veux aucun débordement ni aucune action sans mon ordre. Je compte sur vous.

Puis d’un signe, ils firent marche sur la ville qu’ils avaient depuis la veille en ligne de mire.
Deux heures plus tard, aux portes de Mayenne, le campement fut dressé et quelque peu renforcé.
Brennus et Salebete se rendirent donc à l’entrée la ville.

Qui va là !
Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré et ambassadeur de l’Anjou, je suis accompagné de la duchesse Salebete de Kreneg-Montfort.
Laisse nous passez maraud, la diplomatie n’attend pas !
Euh, allez-y mais je vais prévenir de votre arrivée.
Fais donc !

Ils allèrent tous droit vers la mairie y déposer le mandat encombrant en gage de bonne foi.
De si bonne heure, la mairie était évidemment close, Brennus laissa un pli avec le mandat au pied de la porte.


Citation:
De Brennus de Reikrigen, Seiegneur de Liré
A Mayenne.
Actuellement en visite diplomatique dans votre ville,
j’en profite pour vous remettre en signe d’apaisement le mandat confié jadis à sa grâce Salebete.

Brennus de Reikrigen.


C’est maintenant qu’il lui fallait être reçu pour cette visite impromptue, ils allèrent donc se poser dans une taverne afin d’informer la chancellerie mainoise de leur arrivée.
Après avoir passé commande, il rédigea une lettre.


Citation:
De Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré et diplomate angevin.
A la chancellerie Mainoise
Salut.
Depuis que la responsabilité des relations avec votre province m’a été confiée, j’ai rencontré de nombreuses difficultés à établir le dialogue. Les raisons vous sont sans doute connues donc je ne reviendrais pas dessus.
J’ai dons pris l’initiative de faire le déplacement afin d discuter de vive voix avec vous.
Vous ne vous en offusquerez pas je pense, l’important est nous de remplir nos missions respectives et d’œuvrer pour la diplomatie.
Je suis actuellement en la ville de Mayenne, dans une taverne et j’attends de vos nouvelles.
Bien à vous,
Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré


Ensuite, il lui restait deux autres personnes à prévenir. Il le fit sur le champ avant d’oublier ou d’être dérangé.

Citation:
De Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré
A Marylune de Mirandole, Baronne d’ Entrammes
Salut,
Madame, je suis en visite diplomatique dans votre comté d’origine et j’ai ouie dire que vous aussi.
J’ai quelque chose à vous remettre.
Je suis actuellement à Mayenne, et je vous y attends.
Si vous ne pouviez vous libérer, envoyez moi quelqu'un prendre ce qui vous revient.

Bien à vous
Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré.


Citation:

De nous Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré
A Alvain de Bolbac dict Thron

Messire,
Plusieurs personnes de notre entourage, nous ont rapportées que vous meniez enquête régulièrement à notre sujet.
Pour être franc, nous n’en avons que faire, mais dans notre grande mansuétude, nous sommes prêt à vous consacrer un peu de temps, afin que vous cessiez de perdre le votre.
Nous sommes aujourd’hui en la ville de Mayenne, libre à vous désormais de venir nous posez vous-même vos question si vous l’osez.

Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré.



Tout était en place maintenant, il n'avait plus qu'a patienter...
_________________
Erraa
Y a des choses comme ça qui se propagent vite. La peste, le choléra, la gale... et les mauvaises nouvelles! L'information avait fait le tour du comté en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Dés le matin une rumeur circulait dans le Maine. Une armée anjevine était sur nos terres. Déclaration de guerre? Allez savoir. Avec ceux là fallait s'attendre à tout.

Encore ensommeillée, l'ancienne CaC avait un peu de mal à réfléchir à la situation. Une tartine de miel et un bol de lait plus tard elle avait prit sa décision. Elle se leva de sa chaise, alla embrasser son mari et attrapa tout le nécessaire à écriture. Assise à la table de la cuisine le regard perdu dans la contemplation de la rue qui s'éveillait peu à peu, elle avait du mal à trouver ses mots. Puis vint l'inspiration et sans se forcer, la plume glissa sur le parchemin laissant des traînées d'encres qui formaient des mots puis des phrases pour qui avait appris à lire.



De Erraa De La Huchaudière,
A Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré

Bonjour,

Je me présente je m' appelle Erraa.
Les nouvelles vont vite et j'ai appris que vous étiez sur nos terres. Je ne sais pas qu'elles sont vont intentions mais j' espère réellement que vous allez déloger le gros fleuriste de son trône.

Si tel est le cas rien ne me ferais plus plaisir que de vous accompagner et de planter mon épée dans ce pseudo comte qui se prend pour le Roy.

Sachez que j’exècre les anjevins mais chose incroyable le fleuriste mal dégrossi qui a dieu sait comment réussi à monter sur le trône me donne encore plus envie de vomir. Si jamais vous doutez de ma sincérité je vous invite à faire un tour en gargote. Vous serez convaincu en moins d'une minute.

Je ne vous supplierai pas de me faire confiance et de me prendre dans votre armée les yeux fermés, mais si cette joie pouvait m'être offerte sachez que je ferai une entorse à mes principes pour vous faire remonter d'un cran dans mon estime.

Les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis mais une alliance temporaire pourrait être profitable à tout deux.



Un petit ruban de lin rose à la patte de son Bestiol et hop! voila le message qui s'envole pour la première fois vers un anjevin. Avec de la chance celui là serait assez civilisé pour le lui rendre...vivant.
Elle resta longtemps assise à réfléchir aux conséquences possible de ce message. Elle n' arrivait pas à voir une fin heureuse.
D'un coté elle imaginait les espions du fleuriste à l' affût de chaque pigeon qui volait dans le ciel mainois. La découverte de ses projets, le procès pour trahison.
Elle haussa les épaules. Une trahison envers ce pseudo comte ne pouvait être qu'un acte de dévotion pour le Maine.
De l'autre coté elle voyait cet anjevin sanguinaire l'attirer dans son armée puis lui faire subir les pires outrages et enfin la tuer.
Deuxième haussement d'épaules. Si le Destin avait décidé que telle devait être sa fin alors jamais elle ne ferait le plaisir à cet homme de lâcher un seul cris de douleurs. Le souvenir de sa mère le ventre ouvert en Anjou et la joie de la revoir au paradis solaire l' aideraient à tenir cette promesse.
_________________
Salebete
[J-2 : A l'université d'Anjou]

Par cette belle journée de juin, l'envie d'étudier n'était pas sa priorité, elle aurait donné n'importe quoi afin de se trouver à mille lieues d'ici avec l'élu de son coeur et surtout ne pas avoir comme professeur Joffrey, qu'elle avait beaucoup de mal à supporter, Sassa ne se faisait pas d'illusion, ça finirait mal entre elles deux sous peu...
Allongée sur son banc préféré, attendant sagement l'heure du prochain cours, la jeune duchesse rêvassait regard rivé vers le ciel, s'extasiant sur la forme des nuages.
Le Très Haut avait-il entendu ses supplications ou tenait-il à éviter un nouveau conflit qui se pointait ?
Quoi qu'il en soit, un jeune soldat arriva fierement, pli en main, l'a sortant de ses rêveries romanesques.


Bonjour duchesse ! J’ai un pli pour vous de la part du Commandant !

Elle se redressa instantanément, prit la correspondance, remercia l'homme et commença immédiatement la lecture.

Citation:
De Brennus de Reikrigen
A la duchesse Salebete de Kreneg-Montfort

Très chère Sassa,
Je suis sur le point de mettre l’armée en marche vers le Maine pour une mission diplomatique.
Je me souviens que tu avais avec toi un mandat encombrant de la ville de Mayenne, cela pourrait être l’occasion de le leur rendre. Un beau geste diplomatique qui plus est.
Donc si tu souhaites nous accompagner, nous levons le camp ce soir.
Espérant t’avoir à mes cotés pour cette mission sur les terres du bouzeux, je te dis à ce soir.

Brennus.


Bien sur qu'elle serait à ses côtés, il n'en pouvait autrement d'ailleurs.Heureuse de cette invitation qu'elle n'aurait en aucun cas déclinée, surtout Mayenne ! Cette ville... Tout un symbole, leur premier voyage... Celui là même qui avait scellé leur destin et donné une toute autre dimension à leurs vies ainsi qu'à leur relation, que de souvenirs... Rien que d'y penser son regard s'illuminait, elle accéléra le pas afin de rejoindre son cheval qui la conduirait à Challain.


[Challain en Anjou, les préparatifs.]


Ses ablutions terminées, nippée d'une tenue de circonstance, c'est une Sassa surexcitée qui s'adressa à sa gouvernante ainsi qu'à ses domestiques réunis en rang d'oignons.
Tout en finissant d'enfiler maladroitement ses bottes, sautillant sur un pied, elle leur laissa ses consignes durant son absence.


La seule chose que je vous demande, c'est de faire vivre ce château, je ne veux pas en revenant trouver de la poussière, des toiles d'araignée partout et surtout du bazar. J'ai laissé assez d'or pour l'entretien et pour que vous ne manquiez de rien donc...

Bottes enfilées, elle mit ses gants en cuir sous le regard amusé de son personnel.

Humm, si on vous demande où je suis, vous ne savez pas !
Quand je reviens, vous ne savez pas non plus !
Avec qui je suis, ben ça ce n'est pas un mystère hein...


S'approchant de sa gouvernante.

M'enfin ne m'envoyez de pigeon qu'en cas d'absolue nécessité.

L'écuyer débarqua et lui chuchota quelques mots à l'oreille. Un brin agacée, cette manie ne le quittant pas malgré maintes réflexions, sans compter qu'il n'hésitait pas à lui postillonner dessus copieusement, la jeune duchesse tenta de décrypter ce qu'il lui disait.

Vot can'sson lé pêt d'chesse, l'a bu, manché pis j'y même at'ché vot bagache.

Levant un sourcil.

Bon ! Sur ce je pars, je vous fais confiance à tous, ne me décevez pas !

Salebete sortit précipitement, chevaucha son destrier puis prit la route sans se retourner, direction le campement.



[Début de soirée, le grand départ]

Soulagée d'être arrivée à temps, immédiatement elle s'était rendue auprès de son beau seigneur, ravie de constater que les soldats étaient déjà prêts, tout comme eux, Sassa suivi les instructions, rapidement ils commencèrent leur longue marche, direction le Maine.



[Jour J, Arrivée à Mayenne]

Réveil en fanfare, pas le temps de prendre le temps, juste celui de s'habiller correctement et hop les voilà déjà Brennus et Salebete à l'entrée du village. Elle préféra laisser son aimé diriger les opérations et parlementer avec qui de droit. Lorsqu'il le lui demanda elle lui remit le fameux mandat, une fois celui-ci déposé au pied de la porte de la mairie, accompagnée d'un mot explicatif, leurs pas les conduisit vers une taverne enfin un petit moment de repos bien mérité. Enfin repos vite dit, commande passée, Brennus se lança dans la rédaction de missives. Le voyant si motivé de si bon matin, elle ne pu s'empêcher de sourire et lui dit.

Humm, c'est bon mon adoré, t'as fini tes correspondances ? Allez tiens, petit déjeune un peu, la serveuse vient de nous apporter nos commandes.
Adele_du_niffelheim
Fin de matinée mi figue mi raisin. Le soleil tente de percer et de donner aux ruelles de Mayenne un air moins sinistre, mais un petit vent frais vient gâcher le tout. C'est donc resserrant son maternel châle sur ses épaules que la petite brunette s'avance en direction de sa taverne. Histoire de voir si des vandales n'auraient pas tout saccagé dans la nuit. C'est qu'on est dans un pays de sauvages quand même, et les surprises sont quotidiennes.
Un hochement de tête par ci, un sourire par là pour saluer quelques personnes mieux intentionnées que le reste, et pis même, si on lui tire la tronche elle répond d'un sourire. En général ça énerve. Et tant qu'à être mal reçue, autant laisser derrière elle une image de merdeuse le jour où elle partira. Notez que pour certains c'est déjà le cas, voire pire, mais on va pas s'attarder sur le sujet.

Le pas subitement ralentit alors qu'elle aperçoit au loin la pancarte tant décriée de sa taverne. Quelque chose a changé depuis la veille et l'intrigue au plus haut point. Quelques maisons plus loin, deux soldats aux couleurs qui ne sont pas mainoises font le pied de grue devant une porte. Ayé ? C'est la guerre ? On a été envahis ? Le gros miche a été viré de son trône ?

De mi figue mi raisin elle passe à mi enthousiaste mi inquiète. Du beau gosse, faut pas le nier. On sent les types qui mangent bien, et alors qu'elle passe devant au ralenti très ralenti, elle observe leurs visages de marbre dont seuls les yeux se meuvent en fonction des déplacements devant le bâtiment sur lequel est indiqué « ambassade angevine ». De l'angevin ? Ici ? Ah oué c'est sûr le miche doit être en train de rendre l'âme quelque part au fond d'une douve de son précieux château.

'Jour

Sont pas mal non plus au dessus des épaules. Bon, les casques gènent un peu le regard inquisiteur de notre Adèle, mais en connaisseuse, elle doit avouer que là... on a affaire à du mâle de qualité. Du coup elle minaude, index sur la lèvre inférieure, sourire aguicheur et battements de cils qui vont avec.

Moi c'est Adèle, j'habite là bas, enfin, là bas c'est la taverne la moins fréquentable de Mayenne il paraît. Et c'est chez moi.


Et la main libre de désigner les dingues et les paumés.


Si vous avez soif, venez là-bas, on saura vous recevoir.
Sinon pourquoi vous êtes là ?
Y'a quelqu'un d'important là dedans ?
J'peux voir ?


Une maladroite tentative d'approche est faite qui se voit immédiatement refoulée. Sont pas barbares, ils y vont doucement, mais la lance qui se fige devant son nez a le mérite d'être parfaitement explicite.

C'est pas ouvert

Ah... bon... tant pis... Sinon, votre petit nom à vous c'est quoi ?


Faut avouer que sur les deux y'en a au moins un qui lui a tapé dans l'oeil. Elle est quasi célibataire depuis longtemps et y'a comme des petits chatouillis au creux de son ventre qui lui laissent penser qu'une soirée en tête à tête avec le beau gaillard ne serait pas pour lui déplaire.
Tentative de manipulation number deux. Le châle glisse imperceptiblement sur l'épaule de la du Niffelheim, laissant apparaître une peau laiteuse et veloutée et, cerise sur le gâteau, une ébauche de quelque chose de très féminin un peu au dessous du menton.
Jackpot, elle note la pomme d’Adam du gus qui monte et descend très lentement. Même si le regard est sensé ne rien viser au dessus des épaules, elle sent une légère chaleur au creux de son décolleté, synonyme que la tactique a fonctionné et que deux pupilles sont en train de se rincer.


Sinon ? Si vous repartez en Anjou ? Vous voulez bien m'emmener ? Je suis pas aimée ici. Je comprends pas pourquoi d'ailleurs, parce que je suis gentille quand on sait y faire avec moi.

Pomme d’Adam qui s'agite à nouveau. Mais pas un mot ne sort de la bouche du garde. Ça finit par la fatiguer, elle va quand même pas se mettre à poil, là, au milieu de la rue pour obtenir un rencard non plus.
D'un haussement d'épaules elle fait semblant de reprendre son chemin. Semblant parce qu'elle espère bien un petit mot du garde qui la laisserait penser qu'elle a touché sa « corde sensible ».
Mais rien ne vient, pas un mot, juste les yeux qui la poursuivent alors qu'elle finit par lever l'ancre.

Mais un sourire, un grand sourire s'étire sur ses lèvres alors que deux pas ou trois l'éloignent de sa cible et qu'un...


« r'voir m'zelle »

...arrive à ses oreilles.
Finalement elle n'aura pas minaudé pour rien.


édit pour répétition

_________________

Who ??
Thorn
Des angevins dans le Maine, en armée, étendard levé et montures affrétées. Une large sourire s'était dessiné sur le visage du blond, lorsqu'il apprit la nouvelle. Enfin, s'était il dit, oui, enfin il pourrait trancher, pourfendre et martyriser les arriérés angevins. Peuple de barbares sans foy ni loi, avec à leur tête des brigands avides d'or mainois. Ces bêtes à forme humaine ne méritaient pas la vie, le Wolback la leur ôterait. C'est donc dans le but de suspendre quelques angevins à son balcon qu'il fit route, accompagné d'un Dragon -de l'ost, pas un vrai, bien sûr-, vers Mayenne. Ah, Mayenne... ville récemment attaquée par Brennus, ce chien galeux, et Salebete, la menteuse duchesse. A l'aube ils étaient dans la ville, et à l'aube, déjà courrait la rumeur que Brennus et son armée étaient aux portes de Mayenne. Rumeur qui se vérifia. Son bouclier était neuf, son épée prête, son esprit bouillonnant et son corps sur-actif. Traversant les rues du bourg mainois, on vint lui porter un message. Il ouvra le pli.


Citation:
De nous Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré
A Alvain de Bolbac dict Thron

Messire,
Plusieurs personnes de notre entourage, nous ont rapportées que vous meniez enquête régulièrement à notre sujet.
Pour être franc, nous n’en avons que faire, mais dans notre grande mansuétude, nous sommes prêt à vous consacrer un peu de temps, afin que vous cessiez de perdre le votre.
Nous sommes aujourd’hui en la ville de Mayenne, libre à vous désormais de venir nous posez vous-même vos question si vous l’osez.

Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré.


Citation:
De nous, Ailvin Wolback, Juge du Maine et Ambassadeur Royal,
A vous, Branus de Reikrigen, Seigneur de Liré,

Sieur,
Nous espérons que les maux capillaires dont nous avons su que vous étiez atteint vous sont passés, au cas contraire nous nous ferions une joie de vous soigner une bonne fois pour toute.
Qui de votre entourage ou d'un inconnu en sait le plus sur vous ?
Nous tenons d'ailleurs à dire que nous aimons la rhétorique.
Quant à votre invitation, nous la recevons avec joie, et viendrons vous rendre visite sous peu.

Ailvin Wolback, vétérinaire à ses heures perdues.

PS : Nous vous conseillons de visiter le cimetière de Mayenne, peut être vous y plairez vous.

_________________
Ici !
Karyaan
Ben voilà... faut qu'elle s'absente UN JOUR et c'est l'bordel.
Revenant d'un petit voyage personnel, à peine eut elle mis les pieds au castel qu'on lui sauta dessus.
On lui donna alors une lettre de Brennus et elle haussa les sourcils des plus étonnée à la lecture de ses mots.
Se rendant à la chancellerie, elle vérifia son courrier et ne vit aucune missive de cet homme l'avertissant d'une arrivée diplomatique.
Elle s'assit alors à son bureau et entreprit de lui répondre. Faisant appeler le petit page pour qu'il aille cherche copie des traités existant avec l'Anjou.


Citation:
De nous Karyaan Lómàlas, Chancelière du Maine
A vous, Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré
Salut et connaissance de vérité

Vous me voyez étonnée Messire de vous savoir diplomate de l'Anjou alors que votre Chancelière Estrella de Valfrey ne m'en a pas avertie. Comme le veut la décence et la courtoisie en diplomatie, je vous demanderais donc de passer à la Chancellerie du Maine pour me donner votre lettre de créance qui certifie votre statut de diplomate.

Ne mettant pas en doute votre appartenance aux ambassades angevines, je suppose Messire que vous devez connaitre les traités qui lient nos deux contrées. Pour information, je vous les mets en copie ci-joint.

Comme stipulé dans le traité sur le Statut des Ambassadeurs, votre immunité en tant qu'ambassadeur ne concernerait que vous et aucun de vos gens. Sachez donc que ceux qui vous suivent ne peuvent pas circuler librement sur notre territoire au même titre que vous et se doivent de demander un Laisser Passer. Sinon, ils devront quitter le Maine sous 48h.

De plus, si vous êtes vraiment diplomate de l'Anjou, vous n'êtes pas sans savoir qu'un Traité de Non Agression nous lie également.

Par votre arrivée au sein d'un groupe armé, sans que vos autorités n'aient avertie les nôtres, vous foulez du pieds l'article Premier de ce traité de non agression.
Aussi, tout diplomate que vous prétendez être, vous venez de créer un incident diplomatique majeur entre nos deux provinces. Si tant est que vous soyez bien ambassadeur de l'Anjou.

Aussi, tant que vous ne serez pas venu, seul, à la chancellerie du Maine nous apportez votre lettre de créance signée de la main votre Chancelière et de la Régente Kilia, avec sa signature officiant le tout, sachez que vous ne serez pas considéré comme ambassadeur et l'immunité, ainsi que la libre circulation, ne vous seront pas accordées.

Par ailleurs, qu'il soit su que tous les Traités signés entre le Maine et l'Anjou seront déclarés caducs, s'il s'avère que les autorités angevines sont impliquées dans le débarquement d'une troupe en Maine.
De plus, tant que le dénommé Brennus Reikrigen ne se sera pas présenté en lieu et place de l'ambassade Mainoise, il ne sera pas considéré comme diplomate et nous sommons à ses troupes de se retirées du territoire de Sa Majesté la Reyne.

Que cela soit su


Chancelière du Maine


Citation:
Traité Reconnaissant les Ambassadeurs entre les Duchés d'Anjou et du Maine

Article Premier :

L'Ambassade d'Anjou au Maine est considérée comme faisant partie du territoire d'Anjou . Le personnel diplomatique dispose d'une immunité diplomatique qui empêche tout jugement sur le territoire du Maine.
En cas de faute grave, l'immunité diplomatique pourra être levée par le Duc d'Anjou.

L'Ambassade du Maine en Anjou est considérée comme faisant partie du territoire du Maine. Le personnel diplomatique dispose d'une immunité diplomatique qui empêche tout jugement sur le territoire d'Anjou.
En cas de faute grave, l'immunité diplomatique pourra être levée par le Duc du Maine

Le Duc d'Anjou peut exiger en cas d'urgence le départ de l'Ambassadeur du Maine.
Le Duc du Maine peut exiger en cas d'urgence le départ de l'Ambassadeur d'Anjou.

Les Ambassadeurs auront alors 1 semaine pour quitter le territoire en question.

Article Deuxième :

Le Duc du Maine ainsi que le conseil du comté du Maine autorise la libre circulation sur le territoire du Maine , des diplomates de l'ambassade d'Anjou.
Le Duc d'Anjou ainsi que le conseil du duché d'Anjou autorise la libre circulation sur le territoire d'Anjou, des diplomates de l'ambassade du Maine.

Article Troisième :

Le Duc du Maine ainsi que le conseil du duché du Maine ont le devoir de protéger et de porter assistance aux diplomates de l'ambassade d'Anjou en cas d'agressions telles que définies dans les loi Angevines, ou Mainoises .
Le Duc d'Anjou ainsi que le conseil du duché d'Anjou ont le devoir de protéger et de porter assistance aux diplomates de l'ambassade du Maine en cas d'agression telles que définies dans les loi Angevines, ou Mainoises

Article quatrième :

Le Duc du Maine ainsi que le conseil du comté du Maine s'engagent à établir une liste exhaustive des diplomates se trouvant sur le territoire d'Anjou. Cette liste sera mise à jour régulièrement et sera disponible à l'ambassade du Maine.
Le Duc d'Anjou ainsi que le conseil du duché d'Anjou s'engagent à établir une liste exhaustive des diplomates se trouvant sur le territoire du Maine. Cette liste sera mise à jour régulièrement et sera disponible à l'ambassade d'Anjou.

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Signé à Angers , Le 21ème jour du moy de Janvier de l'an de grâce 1456

Au nom du Duché d'Anjou :

- Joffrey Beaufort de Segré Duchesse d'Anjou



Témoins pour le Duché d'Anjou :
- Rosebudy Beaufort de Pouancé, Chambellan d'Anjou,



-.Jacques de Montriche, Ambassadeur d'Anjou en Maine


Au nom du Comté du Maine, le 14 janvier 1456 :

La Comtesse Fifounijoli

Témoins pour le Comté du Maine:
- Jason de Prie-Monpoupon Chambellan du Maine



Ce traité prend effet dès sa publication dans les ambassades respectives



Citation:
TRAITE DE NON AGRESSION ENTRE LE COMTÉ DU MAINE ET LE DUCHÉ D'ANJOU

Nous, les hautes Autorités Comtales du Maine,
Nous, les hautes Autorités Ducales d'Anjou

Forts de notre volonté de nous unir dans une coopération plus approfondie entre nos divers peuples, composant le comté du Maine et le duché d'Anjou.

Conscients de la nécessité d'avoir des relations paisibles, placées sous le signe de l'entente et de la collaboration, pour le bien de nos terres et de leurs sujets respectifs,

Avons décidé le traité suivant :

Article Premier :

Les deux Hautes Autorités des Provinces liées par ce Traité ainsi que les membres de leurs conseils s'engagent à ne pas faire pénétrer de troupes sur leurs territoires respectifs sans accord conjoint et préalable des dites Hautes Autorités.

Article Deuxième :

Les deux Hautes Autorités des Provinces liées par ce Traité ainsi que les membres de leurs Conseils s'engagent à ne pas créer de troubles sur l'autre territoire signataire par quelque moyen que ce soit (pillage de mairie, révolte, déstabilisation économique ou politique) et à condamner publiquement leurs ressortissants qui participeraient à ce genre de troubles.

Article Troisième :

Les deux Hautes Autorités des Provinces liées par ce Traité ainsi que les membres de leurs Conseils respectifs acceptent que la signature de ce Traité ne crée aucune obligation de défense mutuelle.

Article Quatrième :

Une annulation unilatérale de ce présent traité doit respecter la procédure suivante :
- Une missive de la Haute Autorité de la province dénoncant ce Traité sera adressée à la Haute Autorité de l'autre province signataire.
- Une déclaration officielle et formelle, mentionnant clairement la date effective de l'annulation de ce Traité, sera alors publiée dans les gargotes respectives et les ambassades.

Ce traité prend effet dès sa signature et jusqu'à résiliation partielle ou totale par l'une ou l'autre des parties.
Les autorités de chaque partie s'engagent à ce que leur peuple prenne rapidement connaissance de ces faits.

Angers, le 26 decembre de l'an de grâce 1457,
Vendettal Charnée-Chandos de Penthièvre,
Duchesse d'Anjou


Le Mans, le 26 décembre de l'an de grâce 1457
Jef_lebeug
Comte du Maine


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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Isatan
Elle l'avait appris. Comment, bah comme tout l'monde, le bouche à oreille. Y f'sait des merveilles ce truc, pis s'agissant d'une armée Angevine sur le sol Mainois, forcément ça allait d'autant plus vite.
Marchait de long en large en ruminant. Pesant le pour et le contre, le contre et le contre, le contre et le pour...


M'en fous j'irai pas ! Nan, nan, nan j'irai pas, pis c'est tout !!
En plus sont d'jà tous tellement jaloux d'moi, qu'y vont vouloir m'faire une crasse ces crevures... Nan j'irai pas !


Ouais, la Jarretière se parlait à elle même, des fois faut pas chercher à comprendre, l'est pas super nette dedans sa tête. Et encore j'vous passe les fois où elle me gave et me prend la tête sur des dé... Hum... On s'égare.
L'était donc à grogner sur les angevins envahisseurs, laissant sans s'en apercevoir ses pas la guider vers eux, les comme elle, m'enfin comme elle avant, ces angevins quoi.
Un camp, des étendards reconnus, la Duduche d'Amour à sa Jarretière était là !
Ça y fait quand même plaisir à Isa l'air de rien, un bail qu'elle a pas vu sa Sassa. Trop jeune et nouvellement Mainoise pour les usages, les habitudes angevines reviennent au galop, si vite et si naturellement. Qu'elle commence par s'annoncer.


Sassaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ??
Saaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaassa ?
Saaaaaaaaaaaaaaaaaaaaassaaaaaaaaaaaaaaaaa ?!


Des gardes croisés, les regarde à peine la brune, après tout c'est qu'des gardes. C'pas comme-ci z'étaient importants. Pis si y'en a un qui ose vouloir la ramener elle y dira sa façon de penser. Après tout l'est toujours noble angevine, même si l'est d'venue mainoise, alors l'air de rien, ça y donne quand même le droit de maltraiter que'qu'uns de ces soldats, l'a le droit ! C'est comme ça en Anjou et donc elle fait comme elle veut, namého.
Sait même pas si la duchesse est dans l'camps, mais l'a bien l'intention de faire savoir qu'elle est là par contre elle.


S'Grâce l'est dans l'village, Dame.

Gné ? Hein, quoi qu'il dit lui ? Pis à qui qu'il cause d'abord ? Dame ? Ah vi c'est elle, l'avait oublié.
Pas même un merci pour ce renseignement, l'a autre chose à faire que de r'mercier un sous fifre, manquerait plus qu'ça tiens.
Les bottes se tournent vers le village à la r'cherche de la duduche.
Trouvant juste une Adèle qui se pavane d'vant deux gardes.
L'admire la technique...
R'garde l'effet...
S'demande si elle va prendre des notes...
Mouais, bof... Va plutôt faire à sa manière.
Petit clin d'oeil à l'autre brune qui tourne le dos à la taverne alors qu'elle voit qu'un grand sourire lui étire les lèvres. A tous les coups les contente de voir Isa l'Adèle. Elle voit qu'ça. -ouais l'est hyper narcissique la Jarretière-
La mine se compose pour regarder les deux gardes. Mode angevine ON.


Et la porte ! C'est moi qui vais l'ouvrir p'tet ?!
Z'êtes plantés là comme deux courges qui servent à rien, j'sais pas qui vous a collé à c'poste mais d'vait être sacrément torché quand il a décidé ça !
Toi l'crétin de droite ouvre c'te foutue porte !
Et toi ?! Hein toi ! En fait rien, me rappelle plus. Pis fermez la ! J'vais voir Sassa, et j'veux plus vous entendre, ou j'vous fais bouffer vos ratiches !!


Monologue ? Diatribe ? Nan simple diarrhée verbale qui caractérise la brune et qui fait qu'on sait très vite qui elle est.
L'attend même pas que l'gus s'éxecute, l'ouvre elle même la porte qu'elle claque pour faire bonne mesure.


Saaaassaaaaaaaaa ??!!
T'es v'nue m'chercher ? Sauve moi de ces sauvageuh !
Z'ont même pas de vin d'Anjou ici...
Pis t'aurais pas des écus, j'suis en rade un peu là...


L'a même pas trop cherché à savoir si Salebête était là, l'a juste commencé à geindre, encore un peu et elle va faire semblant de couiner. Quand même, faut bien impressionner son auditoire !
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Eva51


Nuit de garde mouvementée... Une armée venait d'arrivée à Mayenne... Course dans les couloirs du château et de la caserne, rédaction des rapports, mise en place de la défense, panique à bord... La brune multi-fonction arriva épuisée de bon matin à la mairie de Mayenne...
Alors qu'elle allait pousser la porte de son bureau, elle découvrit un pli sur le seuil...

Brennus_de_reikrigen a écrit:
Citation:
De Brennus de Reikrigen, Seiegneur de Liré
A Mayenne.
Actuellement en visite diplomatique dans votre ville,
j’en profite pour vous remettre en signe d’apaisement le mandat confié jadis à sa grâce Salebete.

Brennus de Reikrigen.
Citation:







Eva sourit. Voilà une attention à laquelle elle ne s'attendait pas. Elle s'empressa d'aller répondre à la missive...

Citation:
De Maria-Evalenna Valdoca, Mairesse de Mayenne
A Sa Grâce Salebete de Kreneg-Montfort.

Bonjour et Bienvenue à Mayenne,

Je vous confirme par ce message le bon retour du mandat qui vous avait été confié, et vous en remercie.

Espérant sincèrement que ce geste soit reconnu.

Bien à vous.



Après avoir accroché le mot à la patte de son pigeon "Coudfil", la brune le laissa le porter à sa destinataire, et retourna à ses occupations fort nombreuses...

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Matcam
Mat venait de se réveiller, il y avait de l'animation dans la rue ...

on disait que des angevins étaient aux portes de mayenne ...


elle se dirigea aux portes de mayenne et apperçu le campement, elle s'approcha, ne vit pas la racine qui dépassait, ou alors ses botes pas attachés, ou le fait qu'elle marchait sur sa robe, ou bien encore le fait que c''etait elle Mat et qu'elle ne le faisait pas expres, elle trébucha, se releva avec un peu de mal, elle se dit qu'elle n'aurait pas de boire autant en taverne la veille ... elle se remis debout, leva la tete et l'apperçu ....

Nounours !!!!!!!!!!!

Elle couru vers lui et lui sauta au coup pour lui faire un gros bisous

Elle avait connu Brennus quand elle s'était installé à la fléche, il y a de çà un an maintenant, que le temps passe vite

Coucou mon nounours adoré, elle sourit, tu es venu te perdre ici, ou alors laisse moi deviner, je te manquais trop !! elle rit

Bon alors raconte moi tout ; tu deviens quoi ? et sasa ? il y a des bruits qui cours sur votre probable mariage ?? tu restes lontemps ??

Mat se rendit compte qu'elle ne laissait pas nounou... heu brennus lui répondre tellement elle posait de question...

elle s'arreta, sourit et lui dit : bon aller vient on va aller boire un chope et tu me raconteras tout çà

elle lui fit un clin d'oeil
Thorn
Le valet du blond placarda l'annonce sur la taverne de Branus


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Ici !
Brennus_de_reikrigen
A peine le temps de prendre un déjeuné au calme avec sa douce qu’on vint lui porter une missive.
Il laissa sa Duchesse se reposer un peu et se mit au travail.
Le premier message venait d’une mainoise qui semblait au bout du rouleau. Après avoir soigneusement brulé ce message, s’assurant que personne n’en ai jamais connaissance, il lui répondit.



Citation:
De Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré
A Erraa de la Huchaudière

Salut,

Dame Erraa, j’ai bien entendu les problèmes que vous traversez et je compatis.
Cependant, l’objet de ma visite en Maine n’est que diplomatique, j’ai moi aussi de gros problèmes a communiquer ici, c’est pour cela que j’ai pris sur moi de venir à l’improviste.
Ce qui vous a été rapporté comme une armée, n’est en fait que ma garde rapprochée composée que d’une trentaine d’hommes, pas de quoi inquiétez un comté vous vous en doutez bien.
Je suis donc au regret de vous annoncer que je ne puis malheureusement pas grand chose pour vous, tout au plus quelques conseils.
Sachez que cet échange restera entre nous et que les ennemis de toujours peuvent quelque fois faire intérêt communs en effet même si cette fois ce n’est pas possible.

Bon courage.

Brennus de Reikrigen


Les événements s’enchainaient, il reçu ensuite la visite du dit Thron. Cette rencontre fut presque irréaliste tant ce guignol était inattendu. Brennus s’attendait à quelqu'un de sérieux prenant ses missions a cœur, il n’eut en fait affaire qu’a un pré pubère insultant qui frisait l’hérésie dans son discours. Brennus fut obligé de le sortir de la taverne manu militari pour en finir. Il resta un long moment à se demander comment les mainois pouvaient avoir élu un tel énergumène.

Arriva ensuite un courrier très attendu, celui de la chancelière mainoise. Après une lecture attentive, il lui rédigea une réponse. Et il répondit dans la foulée à sa régente qui avait déjà eu vent de l’affaire.


Citation:
De nous Brennus de Reikrigen, Seigneur de Liré et diplomate angevin
A Karyaan Lómàlas, Chancelière du Maine

Salut,
Tout d’abord, vous me voyez ravis que votre chancellerie accorde enfin un peu d’intérêt à son homologue angevin.
Pour vous résumer, si nous ne nous sommes point présenté en votre ambassade, c’est simplement que nous l’avons fait par le passé et qu’un certains Jason de Prie Montpoupon nous en avait chassé comme un mal propre, prenez vos renseignements.
Inutile donc que nous y remettions les pieds, je vous recommande du coup d’accorder vos violons, la procédure normale ayant échouée, nous avons tenté une autre approche.
En outre, nous avons bien pris note de votre demande concernant notre lettre de créance. Sachez que celle-ci avait été faite par la Duchesse Salebete en personne et remise au dit Montpoupon, nous ignorons ce qu’il a bien pu en faire. Afin de vous aider à y voir clair, nous en avons d’ors et déjà demandé une actualisation auprès de la chancelière Angevine. Vous devriez la recevoir sous peu.

Parlons maintenant de ce que vous qualifiez d’incident majeur. Il est connu au travers du royaume que les routes du Maine sont peu sures, c’est pourquoi, voyageant avec une duchesse, nous sommes venus avec notre garde rapprochée. Celle-ci n’est en rien pour vous et ne le sera pas à l’avenir. Nous concevons votre méfiance et la comprenons. C’est pourquoi dès ce soir nous renverrons ces homes en Anjou afin de vous apaiser sur ce point.
Nous reconnaissons là une erreur d’appréciation de notre part et espérons que vous ne nous en tiendrez pas rigueur.

Ensuite, nous voudrions vous expliquer pourquoi nous avons choisis la ville de Mayenne pour cette arrivée. A l’époque d’un conflit lointain, un mandat de la mairie de cette avait été emis, gage de réconciliation, nous tenions à le remettre à qui de droit.

Nous espérons vous avoir rassuré sur la teneur de notre visite, et que nous pourrons enfin nous rencontrer pour discuter de ce qui doit l’être.

Brennus de Rekrigen



Kilia a écrit:

Brennus,

Je viens d'apprendre que votre armée est entrée illégalement sur les Terres Mainoises sans en avoir avertis personne.
Je vous demande de suite de détruire cette armée, et je vous donne jusqu'au levé du jour, c'est à dire avant vendredi matin. Si vous n'obtempérez pas je me verrai devoir prendre des mesures drastiques.


Sa grâce Kilia de Mauléon Penthièvre
Régente D'Anjou


Citation:
Duchesse,
Armée est un bien grand mot lorsqu’il ne s’agit que d’une petite trentaine d’hommes constituant ma garde rapprochée.
Nous rendant en Maine, nous avons simplement voulu nous préserver des mauvaises rencontres.
Mes hommes seront renvoyés vers l’Anjou dès ce soir, ceci devrait apaiser tout le monde.

Portez vous bien
Brennus de Reikrigen


La suite demain

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Salebete
Salebete s'était reposée quelques instants, immédiatement elle partit rejoindre son Brennus. Sans tarder, il lui expliqua que les hautes instances mainoises mettaient en doute sa nomination au poste d'ambassadeur, stupéfaite puis agacée par une telle mauvaise foi, sachant que c'était elle-même qui l'avait nommé ambassadeur dès qu'elle accéda au trône ducal et qu'ils ne pouvaient pas l'ignorer, puisqu'à cette époque cette nomination avait fait des vagues ainsi que de nombreux échanges avec le chambellan mainois de l'époque à savoir Jason de Prie Montpoupom.
Après avoir pris une grande inspiration, elle chercha dans sa besace leur dossier avec toutes les copies concernant les missives échangées avec le Maine et oui c'est qu'elle était prévoyante la duchesse et heureusement, elle conservait tout scrupuleusement.
Elle tendit à son cher et tendre le parchemin et lui dit d'un ton rassurant.


Envoies leur ceci, c'est la preuve que tu es bien l'ambassadeur angevin envoyé par mes soins à leur comté. Et s'ils osent encore émettre des doutes qu'ils se rendent dans leur propre ambassade, ils y trouveront l'original.

Citation:



    "Dans mon verre et dans mon coeur, l'Anjou apporte le bonheur"





    A sa grâce La Comtesse Athena44, Comtesse du Maine et à son Chambellan.





    Je vous remercie pour vos félicitations.


    J'ai bien pris connaissance de votre refus que je ne comprend pas et désapprouve au plus haut point.

    Je suis Duchesse d'Anjou donc apte à choisir moi même mes émissaires!

    Sir Brennus des Sénons a la sagesse, les capacités, les motivations nécessaires pour remplir pleinement, dignement le poste d'Ambassadeur que je lui ai donné chez vous et ce pour plusieurs raisons.
    Il a ma totale confiance, je sais pertinement qu'il ne me déçevra pas dans sa lourde tâche et pourrai même vous surprendre agréablement.

    Les arguments que vous me citez ne sont aucunement recevables à mes yeux pour justifier votre refus.

    A l'époque dois-je vous rappeller que nombreux de vos villageois venaient chez nous se révolter, piller nos richesses, ne se gênant pas de proférer nombreuses insultes, menaces, se vantant même d'être protégés, envoyés par leur Comtesse, sa réaction est plus que compréhensible, je dirais même humaine, elle n'est le reflet de celle d'un maire qui en fonction fût la victime incessante de certains vos éléments perturbateurs qui sont partis en toute impunité après leurs méfaits le laissant seul dans sa mairie vidée de plusieurs milliers d'écus.
    Sa colère de l'époque était cohérente, de ses actes et propos que vous me citez, il en a payé lourdement sa dette envers la justice mainoise. Ils font partis d'un passé dont il s'est amendé et repenti.
    Dois-je vous rappeler que l'on ne peut être jugé et condamé deux fois pour les mêmes chefs d'accusations?
    Pourtant en lui refusant la porte de votre Ambassade, c'est ce que vous faites!


    Je vous rappelle également qu'en tant que Duchesse d'Anjou, j'ai pris une décision lourde de conséquences que peu de gens en Anjou comprennent à l'heure actuelle, celle de la main tendue vers vous en vue d'une paix durable, sincère entre nos deux Duchés par le biais de reprise de relations diplomatiques, chose qui ne s'était plus vu depuis des lustres avouez le.

    J'ai fais le premier pas pour que les tensions, les attaques successives et incessantes cessent de part et d'autre, chose que vous même vous n'auriez surement pas entrepris ou même oser!

    L'heure est venue pour nous, de tourner la page définitivement, d'oublier nos vieilles rancœurs, nos doutes, de cesser de nous rejeter les fautes mutuellement, car dans les faits nous sommes tous aussi responsables les uns que les autres!
    De passer l'éponge, de regarder uniquement les avantages qu' un avenir serein s'offre à nous. Ne vous laissez pas aveuglés par des pseudos craintes infondées.

    En refusant mon émissaire vous confortez certains angevins et mainois qui ne désirent que semer la guerre, la discorde et le chaos entre nos deux Duchés pour leurs intérêts personnels! Vous ne pouvez plus vous cacher derrière des excuses, ne leur donnez plus les moyens d'agir à leurs guises. L'heure de la paix a sonné, j'ai ouvert la porte ne la fermez pas.


    Ma décision est donc que Sir Brennus des Sénons est et restera le seul, l'unique et digne Ambassadeur envoyé par mes soins dans votre province pour réunifer et apporter le message de paix. J'espère que vous l'aiderez activement dans cette mission en lui ouvrant enfin les portes de votre ambassade avec le respect qui lui est dû afin qu'il puisse accomplir sa tâche, si il le faut je suis même prête à l'accompagner dans sa démarche auprès de votre ambassade.




    Mes hommages respectueux.



    Fait le 20 janvier 1459 au château d'Angers
    Sous l'autorité de Salebete de Kreneg-Montfort, duchesse d'Anjou.




Tomnissa666
Averti par les hommes d'une troupe errant en terre mainoise, Tom avait galopé vers Mayenne à bride abattue, poussant le lippizan aux limites. Il arriva au petit matin et, à peine descendu de cheval, il se hâta vers la taverne, bardé d'acier comme à l'accoutumée mais ayant pris soin de retirer son heaume et de laisser ses armes accrochées au pommeau de sa selle. Il croisa Thorn qui s'en allait le visage fermé et encadré par deux soudards à l'air renfrogné; un sourire narquois éclaira ses traits tirés et il pénétra dans la taverne, reconnaissant les deux Angevins présents, son sourire s'accentua encore à la vue de leurs visages.

Comtesse, messire Brennus, quelle... surprise?
La dernière fois où j'ai vu vos visages, je portais déjà cette armure mais votre tenue, ma dame, me semblait moins resplendissante. L'Ombre en vos terres vous sied sans doute moins que la lumière de l'aube mainoise. Je me présente à vous, je suis Tommaso di Monteroni, ancien comte d'Empire et ex commandant de la Garde Impériale. Dans le Royaume de France, on me reconnait sous le nom de Tomnissa666, Son Altesse l'aura sans nul doute apposé au bas d'un courrier de bienvenue à l'occasion d'une lettre reçue par les Mainois dont je suis frère d'armes et d'adoption. En tant que membre du nouveau conseil comtal, je viens aux nouvelles.
Pardonnez mon irrespect flagrant des us diplomatiques mais je suis et reste un soldat, je n'ai point pour habitude de faire des fioritures, sauf quand l'envie me prend de louer la beauté des dames. Ma demande sera donc directe et simple, que faites-vous sur les terres de Maine?
A en juger par la mine sombre d'Ailvin Thorn, je devine que vous n'avez guère goûté à sa compagnie, chose aisément compréhensible à mon avis.


Il se campa devant les deux visiteurs, un large sourire toujours vissé sur son visage, ses mains gantées croisées sur les manchons d'acier laqué.
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Erraa
[à Laval]

Erraa encore perdue dans la contemplation de l'agitation de la rue, mit un moment à réaliser que son pigeon était rentré. Elle sursauta en entendant le roucoulement typique. Elle écarquilla les yeux et prit doucement le volatil, le retournant en tout sens pour être sûre qu'il ne lui était rien arrivé. Sa surprise fût encore plus grande quand elle s'aperçu qu'il ne lui manquait pas une plume. Il y avait même un message accroché à sa patte!

Plus la lecture avançait plus son visage changeait. Un anjevin qui ne veut pas prendre le château? Ca existe??? Un... anjevin qui compati? Qui ne la dénoncera pas? Et qui lui souhaite bon courage??? La mine complètement déconfite Elle retomba lourdement sur sa chaise. Un anjevin diplomate! Décidément elle aurait tout entendu.

Une fois un peu de contenance retrouvée elle se leva et immergea le papier dans l' eau et l' encre s'en détacha pour effectuer une danse dans l'eau claire. Papier repêché, postérieur reposé sur la chaise, cerveau en ébullition, Ses main déchiraient le le reste du message et sans s'en apercevoir modelaient une forme qui pourrait vaguement ressembler à son Bestiol.

Qu'est ce que tout cela voulait dire? Un anjevin pacifique ça n' existe pas! Pourquoi lui avait-il dit le contraire? Pourquoi la rumeur disait-elle qu'il se trouvait à Mayenne? Et si?... Mais oui bien sûr! Ca ne pouvait être qu'une diversion!

Elle se leva d'un bon en faisant tomber la pauvre chaise qui n' avait rien demandé à personne. Elle couru jusqu' a l' étage réveiller avec pertes et fracas son mari qui dormait comme un bébé.

Vite Zamour lève toi! Il se passe des trucs bizarres on va au Mans!

Habillage rapide baluchon prêt en un instant le tout saupoudré de grognement et râlages en tout genres.
Ho que non! Je vais pas les laisser reprendre le château! J'y ai bossé trop dur pour une voir une bande d'anjevin mal léchés saccager tout ce que j' ai fait! VOnt savoir à qui ils ont à faire ses sauvages!
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