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[Rp/Ig]La vache, la loire est-elle maudite?

Charlesdecastelroy


Charles attendait le long du quai les vaches qui devaient arriver en Anjou. Elles avaient été commandées quelque part au Nord. Il faudrait, d'après le Bailli et les éleveurs du cheptel ducal, il fallait renouveler le sang. Ces bovins descendaient tous d'un même groupe de bovin... Enfin bon il allait pas réfléchir plus longtemps à ça il n'y comprenait strictement rien.

A côté de lui se trouvait 3 gamins et un de ces éleveurs du cheptel ducal, un vieux crouton avec un bâton, qui se lissait tout le temps la moustache. Si ça continuait il n'aurait plus un seul poil à sa moustache grise. Et puis que c'était énervant ça! Il grimpa donc sur une caisse qui traînait là. Une caisse qui ne devrait pas être là d'ailleurs mais qui lui serait quand même bien utile... Au moins d'ici, même s'il était en hauteur, il ne voyait pas ce vieux crouton se lisser la barbe...

Il se mit donc à fixer la Loire, qui était plutôt agitée. Un tronc passa. Il y en avait de plus en plus ces derniers temps. Il y avait sûrement eu une tempête en amont du fleuve. Il continua de regarder les flots, voyant de temps en temps passer quelque chose argenté. Sûrement des poissons, des brochets, des truites peut-être? Et puis il n'avait pas le droit de se mettre à pêcher ici! Trop dangereux! Pfff... personne n'allait aller se promener à pied dans le fleuve, et puis ça allait pas détruite la coque d'un navire quand même un pauvre hameçon.

Le jeune homme resta là pendant plusieurs minutes à attendre... Pourquoi avait-il accepté d'attendre ce satané bateau? Il avait pas que ça à faire en plus... Mais bon, tous ces conseillers étaient tellement flemmards qu'ils pouvaient pas bouger leur cul de leur fauteuils du château. Ah depuis qu'ils avaient repris le château ils en bougeaient plus! Bon c'est vrai qu'ils travaillaient beaucoup mais quand même... lui aussi il travaillait. Il avait une mairie à gérer !

Et tout d'un coup, une vache passa... Elle beuglait pas... Et pis elle était directement dans la Loire! Le jeune homme la regarda passer. Les yeux complètements exorbités. Mais les gamins et le vieux croutons n'avaient rien remarqué... Il crut donc qu'il avait rêver. Mais quelques minutes après, une seconde vache passa devant lui, enfin, toujours dans le fleuve... Il se posa quand même quelques questions et demanda:


Euh... est-ce normal qu'il y a des vaches dans la Loire?

Le vieux dirigea son regard vers la Loire et aperçu la vache (la deuxième) disparaître au loin. Et il se mit alors à crier:

Mais c'est nos vaches! Didiou! Allez les gamins, si vous en voyez une vous l'attrapez de suite!

Et ceux-ci l'écoutèrent. Mais Charles de bougea pas. A croire qu'il allait se mouiller pour des vaches! Et puis à croire qu'on pouvait attraper une vache comme ça! Surtout qu'elles devaient se débattre dans cette eau! Ah, fallait pas oublier que la Loire était profonde aussi. C'est donc avec un petit sourire au lèvre qu'il vit les gamins tenter d'attraper ces vaches. Enfin, il était assez dépité aussi. Cela faisait plusieurs semaines que des pigeons étaient envoyés entre les baillis d'Anjou et de l'autre Duché dont il avait encore oublier le nom, pour s'occuper de cet achat de vaches. Et puis au finales elles arrivaient dans l'eau!

Lorsque l'église de Saumur sonna 15 heures, cela devait faire une bonne heure qu'aucune vache n'était passée dans la Loire. Les gamins sortirent de l'eau. Ils avaient quand même réussit à récupérer les 3 veaux qui étaient passés et 2 génisses. Charles fut quand même impressionnés qu'ils y arrivèrent, lui en tout cas en aurait été complètement incapable... Il descendit donc de sa caisse et s'avança vers le vieux:


Bon, j'envoie un courrier au Bailli, et pis vous vous attendez là.


Mais le vieux se mit à se plaindre, à crier que c'était un désastre. Qu'il allait aller à la roue pour ne pas avoir récupérer plus de bovins... et encore plein d'autres choses que le jeune Maire n'arrivait pas à comprendre... Ben oui ils parlaient vites les vieux et en plus avec leur parlé... Lorsqu'il se calma, Charles comprit pourquoi le vieux était tellement horrifié. Les bovins du duchés avaient été décimés par une maladie. Et cette maladie sévissait un peu partout en France. Mais l'Anjou serait le plus touché.

Le jeune homme prit donc les choses en mains et sortit de la besace son matériel d'écriture, qui commençait à se faire vieux. Et puis l'encre baissait à vue d'œil aussi... Il commença donc à écrire un premier vélin qu'il tendit ensuite à l'un des gamins pour l'emmener à la Bailli, puis un deuxième pour qu'un autre gamin puisse l'emmener en place publique.

Puis, après avoir refermé l'encrier. Il s'assit à nouveau sur la caisse et observa les 5 bovins rescapés en attendant des nouvelles.


1er vélin pour Zahra, cacheté a écrit:
Salutations à vous,

Je suis désolé de vous informer que les bovins que vous attendiez ne sont pas complètement arrivés. Le bac qui devait les apporter à sombrer sur la Loire. Où nous le savons pas. S'il y a eu des morts nous n'en avons vu aucun. La seule chose qui est sûre c'est que vous avons réussi à récupérer seulement 3 veaux et 2 génisses. Un vélin écrit de ma main va prévenir la population. J'espère que vous ne m'en voudrez pas d'avoir pris les choses en main.

Cordialement,
Charles de Raveline


2ème vélin adressé aux angevins a écrit:
Angevines, Angevins,
Salutations à vous,

Je suis dans le devoir de vous informer d'une bien triste nouvelle. Le cheptel bovin de l'Anjou ne comporte plus qu'un très faible nombre d'individus. Ceci est du à une maladie et aussi à un problème d'acheminements de nouveaux bovins en Anjou.

Le duché ne pourra donc plus vous approvisionner en vaches pour vos élevages, et ceci pour un certains temps. Du fait que nous ne savons pas quand vous pourrez à nouveau en avoir, nous vous conseillons de convertir vos élevages soit en élevage de cochon, soit en champs de maïs ou de blé.

Vous pourrez trouver en le poisson les mêmes vertus que celles du lait. Ne vous inquiétez donc pas de la disparition de cette denrée. Les mairies vous approvisionneront comme il se doit pour combler ce manque.

Nous sommes encore désolé pour ce désagrément,
Charles de Raveline pour le Duché d'Anjou,
Maire de Saumur

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Zahra.2
La baronne s'inquiétait de jours en jours,
c'est que c'est sbires lorrains avaient quelque mal à s'occuper des vaches, la nourriture n'était pas donnée au bon moment, rapidement la guerrière impériale se retrouva à tenter de dissimuler sa crainte.

Elle avait encore un espoir, un nouveau arrivage était sur les flots,
ah oui , les angevins allaient certainement gouter à la vache "American style",
espérant que ces bestioles n'aient pas les même maux qu'elle une fois sur les flots,
on était tellement mieux sur terre, pourquoi chercher à tenter la mer, les fleuves.

La Zahra était exaspérée, récolter des céréales dans ce duché était si difficile,
le fait qu'elle s'était retrouvée bailli par tout hasard aussi ne l'aider en rien,
l'étrangère lorraine avait pris comme résidence ce bureau de conseillère, pour le meilleurs du pire en fait, la coopération avec les maires lors de la régence avec Finam fut quasi impossible, mais aujourd'hui était un autre jour.
Le jeune maire de Saumur s'était porté volontaire ( ça reste à vérifier hein ), pour aller récupérer les vaches "américaines style ".


Pourquoi donc, la bailli ne s'était-elle pas déplacée en personne ?
Il existait plusieurs raisons, elle ne voulait pas reprendre la route de si tôt, Angers était une capitale certainement morte, mais la lorraine se sentait bien dans le coin coin , l'autre raison, c'était qu'elle était seule, et en aucun la guerrière devenue pleutre avec le temps prenait la route seule, pas barge la baronne? (reste à prouver). Elle avait dit à Calyce "je t'attendrais pour partir ", oui comme toute mère indigne, Zahra aimait mettre sa fille devant elle lorsqu'elle partait sur les chemins surtout angevins, quoi de mieux que sa fille comme bouclier humain ?

Impatiente de voir le nouveau bétail débarqué , elle s'empresse de lire la missive que le bourgmestre de Saumur lui fait parvenir.



aïe aïe aïe !

Je vais me faire lyncher certainement, mais il me semble qu'on ne va pas avoir 400 solutions, la populace devra patienter avant de revoir un jour des vaches.

Il me semble que même les vaches sont peureuses, en venant en Anjou elles ont préférés se suicider, comme quoi la Loire est dangereuse.






A Angers, le 25 juin 1459

A Charles de Raveline,

Le Salut,

J'ai bien reçu votre missive,
je suis navrée du temps que j'ai pris pour vous répondre, il se trouve que j'ai eu quelques soucis de"stress" , et je suis bien heureuse que vous ayez pris l'initiative d'en informer la populace.

Nous n'avons plus de vaches à vendre depuis quatre jours ou plus,
je n'ai encore reçu aucune plaintes, peut-être que votre annonce a été prise en note, ou bien que les éleveurs de "meuh meuh" sont en train de préparer une manifestation devant le château.

L'avenir est dans le poisson, j'espère que votre duché s'habituera à l'absence de vache dans les près, on m'a toujours dit que les bienfaits du poisson sont aussi bons que le lait de vache, je n'ai jamais eu l'occasion de tester, mes maîtres d'arme m'ont toujours dit, que dans les champs de batailles tout est dans le muscle et dans le beau teint chez une femme en gros "l'intelligence on s'en fout".
Je pousserais bien la populace angevine dans la même voie que la mienne, mais
bon qui mangera votre poisson après?

Pour ce qui est de la barbec , on dit que tout est bon dans le cochon, ça fera l'affaire pour remplacer les vaches.

Je vous remercie d'avoir motiver les personnes à se diriger dans la culture de maïs et de blé, vous êtes conscient de nos besoins.

Il y a quelques jours j'étais tenté par faire faire la grève de la faim aux autres bétails, les cochons, les moutons par solidarité pour ces vaches décédées dans les flots.

Ainsi j'aurais pu aussi pleurer en public sur mon triste sort qu'est d'attendre inexorablement de voir du blé et du maïs dans mes locaux , c'est que taper dans les caisses vides , ça devient "rasoir" avec le temps.

Mais, je me suis remise, il se trouve que j'étais trop sobre, je broyais du noir tout ça, et ça la populace d'Anjou elle s'en contre balance il me semble!

Bref, si vous avez des céréales en trop par chez vous, pensez à moi, enfin au duché quoi.

Au plaisir de vous lire,

Zahra, baronne de Beaulieu-en-Argonne
Bailli d'Anjou.


Parchemin roulé, pis envoyé au maire,
la brune fait le tour de son bureau, pis regarde par la fenêtre au loin, les près vides, les vaches qui ne meuglaient plus avaient laissé leur place, dis donc ces champs étaient tout aussi attachants que les vergers de mirabelliers en Lorraine.

La seule chose qui pouvait rassurer l'alcoolique notoire, c'était qu'avec du lait on ne pouvait pas faire de l'alcool, du coup, poisson ou vache , elle s'en contre fichait un peu beaucoup, pis vu le coût de production de ces bêtes, pis la surveillance de ces près, l'Anjou ne perdait pas grand chose.

Elle espérait que les éleveurs de vaches comprendraient leur destin , ou celui de leur près.

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