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[rp] les copains d'avant... (d'être un balbuzard)

Eusaias
[salut ! Si envie de participé un petit message à : (je) (moi) et (moi) (je) vous réponds. bon jeu, merci.]



Une journée comme les autres, aux abords d’une ville qui n’est pas comme les autres : Montauban. Le puissant mais fort vieux frison du Bourguignon parcourait la campagne à grande vitesse afin de défouler le maitre. L’animal avait le poil soyeux et propre malgré des années à servir dans l’armée. Les champs de bataille, lui avait en tout et pour tout laissez une seule marque, sur la cuisse droite, un épieu d’un garde mal avisé. Ses muscles étaient bien dessinés sous le pelage et ses yeux vifs démontraient une intelligence. Le maitre lui, cheveux noirs enfermés dans un chignon fait « à-la-va-vite », un nez aquilin et agressif, des yeux d’oiseaux de proie de couleur onyx, une joue ravagée par une profonde cicatrice partant de l’oreille et terminant au coin de la bouche, souvenir de la prise de Bouillon, menait l’animal dans la prairie déserte comme s’il était en guerre.

Bien que d’habitude il vivait enfermé dans une solide armure complète, battant la campagne « en toute sécurité », en ce jour il avait passé un pourpoint rouge vif cousu de fils dorés. Les boutons de manchette prouvaient l’appartenance de l’homme à la famille Blanc Combaz. L’épée à son flanc, qui tapotait son pied à chaque secousse, se nommait Victoria et avait forgé la réputation de meilleur bretteur de Bourgogne à l’homme qui la possédait à son flanc.

Alors qu’il allait virer vers l’ouest encore une fois, pour prendre « l’anglais sur son flanc », le mercenaire, bien qu’il fut vicomte, distingua des mouvements, bien réels eux à l’entrée du proche sous-bois.

Il tira un coup sec sur les brides et fit stopper l’animal. Le regard était toujours rivé sur les mouvements et un nœud dans son ventre lui signalait que rien de bien bon ne devait se passer là-bas. Sa main droite flatta l’encolure de l’équestre compagnon, geste de remerciement et amical également. Quelques armes se dessinaient au-dessus des silhouettes humaines et un étendard contre-herminé se fit voir montrant ainsi que les mouvements étaient ceux d’un groupe de mercenaires bretons sans doute.


Viens là mon bon, on va voir cela de plus près.

N’importe quel être censé n’irait pas au devant d’un groupe de mercenaires, surtout quand celui-ci semble être breton et que l’homme censé lui est bourguignon. Mais Eusaias de Blanc Combaz, car l’homme en question était le Balbuzard, chef de la famille Blanc Combaz, était tout sauf censé et ceci n’était pas une découverte.

Un homme aux joues creusées, portant une « salade » sur le crâne et armé d’une bardiche se mit en avant.


Holà mon mignon vient donc me faire voir ta belle monture, j’en ai assez d’user mes souliers !

Pour toute réponse le Balbuzard mit l’épée au clair.
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Blason en [dé]composition...
Eusaias
Range ton couteau vieux c*n ! Tu crois faire quoi avec ça face à mon arme ?!

Vieux con ?! Les sourcils du Balbuzard ne formèrent plus qu’un « V » colérique au dessus de son front. Il est vrai qu’il était moins élancé et fougueux qu’avant, mais « vieux » était à ses yeux franchement exagéré. Ses doigts se nouèrent un peu plus sur la garde de Victoria.

Donnez un bout de bois à un gueux et il se prendra pour un chevalier ! Tu vas crever gaillard….

Et moi je dis que si tu bouges, ma bouche à feu va donner du sens à l’expression : « A brûle pourpoint ! » Dit un homme dissimulé derrière un arbre, bouche à feu en place.

Journée de m*rde…. Invectiva le Balbuzard.

Mais c’est « La Bique » ! Tonna un troisième larron. C’est la « Bique» je vous dis bande d’idiots !

Le surnom « La Bique» eu l’effet d’une décharge électrique dans l’échine du Balbuzard. Un bond de neuf ans en arrière fut fait grâce à cette voie revenue du passé, c’était la a voie de Gonthier « trois doigts ».

Lorsque le Balbuzard était plus jeune, il avait servit à droite et à gauche dans différente bataille, souvent sur ordre de son « supérieur » un brigand de la pire espèce. Il s’était donc retrouvé à suivre un groupe de routiers qui « visitait » les hameaux et faubourgs autour de Calais. Alors qu’ils avaient pris par surprise une caravane marchande, pleine d’étain et de plomb les routiers se replièrent sur une ferme afin de partager le butin.

Ce fut dans cette ferme que le Balbuzard fit la connaissance de Gonthier. Petit et trapu, l’homme était fort en gueule et possédait encore ses dix doigts. Ils avaient tous les deux passé la nuit à se saouler et jouer aux dés et comme chacun le sait, le balbuzard était un tricheur sans foi ni aloi, sans feu ni lieu. Alors qu’il allait rafler la mise de Gonthier, celui-ci lui lança son gobelet au visage et lui sauta à la gorge afin « d’étrangler le tricheur ». Se débattant tant bien que mal contre cet homme à la corpulence bien plus importante que la sienne, le Balbuzard saisit entre ses dents l’annulaire et l’auriculaire de l’homme. Le craquement que produisit les os fit naitre le surnom de « Trois doigts » et mit fin au pugilat.


Afin d’éviter le lynchage qui l’attendait, le Balbuzard passa le reste de sa nuit à cautériser les plaies de l’estropier et à le bander afin d’éviter la gangrène. Les sentiments étant bien complexes, les deux hommes devinrent, de pillage en pillage, ami et frère d’arme.

En ce jour, cet homme qui pour le Balbuzard était mort se dressait sur son flanc droit, grisonnant et bedonnant.

Hahaaaaaaaaaa La Bique ! T’es revenu casser du marchand ?

Non ! Pas vraiment…

Les visages des deux premiers hommes ravivèrent aussi des souvenirs. Le second homme était un artilleur angevin du nom de Jean qui avait quitté sa compagnie d'ordonnance afin de suivre ce groupe d'écorcheurs. Le premier était le plus virulent de la troupe, la fouine était son surnom car il aimait chercher... les ennuis.

C’est toujours la bouche à feu que tu as dérobé aux anglais Jean ? Et toi toujours aussi maigrelet la fouine ! Tu as bien failli perdre la vie tu sais…

J’aurai gagné.

Victoria retrouva son fourreau et les pieds du balbuzard le sol afin qu’Eusaias puisse accoler son ami.

En tout cas on a bien failli t’aplatir ! Habillé ainsi on aurait dit un raclure*rd de bourguignon ! Hahaha

Heu…
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Blason en [dé]composition...
Eusaias
Visiblement les vieilles rancunes avec les bourguignons, anglais et autres n’avaient toujours pas été digérées par certains et le balbuzard, qui désormais suivait « trois doigts », estimait qu’il allait devoir faire attention à ne pas mettre les pieds dans les plats, au sens propre et figurer vu qu’ils atteignaient le campement. Des bols en bois étaient jonchés sur le sol, quelques vielles carcasses de poulets séjournaient dans le reste du foyer. L’odeur de la crasse mélangée la sueur agressait les narines du bourguignon et visiblement aussi les nasaux du destrier puisque celui-ci poussa un hennissement.

Venez voir qui j’ramène ! C’est la BIQUE !
Hahaha !
Regardez comme l’est habillés ! On dirait un bourgeois !
Hahaha !


Les rires gras des anciens compagnons d’arme irritaient les oreilles du Bourguignon mais aussi son humeur. Alors qu’il estimait avoir réussi ses anciens compagnons d’armes eux se moquaient de lui. Puis ce surnom ridicule qu’il lui donnait sans raison depuis qu’un soir de fuite il s’était caché au milieu d’un troupeau de chèvres. L’histoire aurait pu être sans souci, si ce ne fut pas ses compagnons qui le découvrirent endormi au milieu du troupeau.

Fesse de Bouc, la Bique est revenu !

« Fesse de Bouc » était le puissant mercenaire, d’origine hispanique, qui avait dirigé cette petite bande durant tant d’année. Son surnom venait du fait que son corps était couvert d’une pilosité abondante, les autres routiers lui avaient donné se sobriquets un soir de beuverie et désormais il ne le quittait plus. Mais "Fesse de Bouc" était avant toute chose, un lien puissant les gens.

L’espagnol vint à la rencontre du balbuzard et l’accola avec énergie.

Alors la Bique, tu viens retrouver ta place…. Mais va falloir quitter tes habits de fillettes pour ça et te trouver une cuirasse.

Le sourire du Balbuzard n’existait plus, où plutôt s’était inversé sur son visage. D’abord le surnom ridicule qu’on lui rabâchait dans les oreilles, les moqueries sur son pourpoint fort riche et non pas de fillette et leur haine encore bien active à l’égard des bourguignons, plaçaient Eusaias dans une situation qu’il aurait aimé éviter.

Salut Fesse de Bouc ! Je suis content de te revoir, mais non je ne rejoins pas la bande. Je les ai juste croisée par là pendant ma promenade. Que fait vous par là ?

Rien… on a entendu dire qu’il risquait d’y avoir du grabuge en Berry, alors on est remonté d’Espagne et on va attendre de voir. Si on peut remettre une br*nlée aux Bourguignons et aux anglais j’en serai pas malheureux.

Au mot « Anglais » Gonthier « trois doigts » cracha avec rage un mollard jaunâtre non loin des pieds bourguignons. Mollard qui fit, au vicomte, lever les yeux au ciel avant de lancer un regard assassin au cracheur.

Mais t'es dégueulasse ! Tu as failli tacher mes poulaines, fais gaffe !

Hahahaha la bique à peur pour ses poulaines !

Hahaha

Sinon qu’est ce que tu deviens la bique ?

Heu…
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Blason en [dé]composition...
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