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[RP] Caducée & medianoche

Ingeburge

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Ingeburge
Morose, la duchesse d'Auxerre tournait et retournait entre ses doigts blancs et bagués un pli qui l'avait cueillie tôt, bien trop tôt à son goût et bien trop franchement pour que sa raison ne vacillât pas, et elle ne parvenait pas à faire abstraction de ce qu'elle avait lu et de l'auteur de ces quelques lignes dont la bienveillance était bien plus troublante que ce qu'il avait exprimé quelques semaines plus tôt et que ce qu'elle souhaitait. Un soupir s'exhala lentement de sa bouche mi-close et le billet, précieux et dédaigné à la fois, se vit réfugier dans l'obscurité et l'intimité de son aumônière. Un autre soupir vint s'échapper de ses lèvres incarnates car elle avait en outre d'autres raisons de se laisser aller à sa langueur. Là encore, la nouvelle l'avait accueillie bien trop tôt dans la journée et au-delà, bien tôt trop dans sa vie. Le Patriarche, l'Enfoiré le plus célèbre de l'Empire, le Parrain, le plus splendide phylécastrope que la Terre ait jamais porté, l'Implacable, le Souverain n'était plus et la nouvelle semblait tellement impossible, inconcevable, inadmissible, qu'elle ne parvenait pas à accroire que Guise von Frayner était mort. Et pourtant, la nouvelle venait de la femme de celui-ci, de Béatrice elle-même et il n'y avait aucune raison de ne pas y souscrire. Cette tonitruante annonce expliquait pourquoi le noir dont elle se parait habituellement, en cette soirée du jeudi sept juillet, était éclairé de blanc, de ce blanc de la ceinture de soie délinéant le haut de son buste et marquant le drapé de sa houppelande de taffetas sombre, de ce blanc bordant, en une douce et coûteuse fourrure le col en V, les manches collantes et la traîne de sa robe. Du blanc pour le deuil, du blanc pour une peine qu'elle devait contenir, du blanc pour un jour marquant la fin d'une époque.

Drapée dans ses soieries noires et dans son chagrin, elle se tenait là, à un bout de la Salle que l'on dirait de Saint Louis, bien plus tard, pièce voûtée d'ogives construite sous Philippe Auguste, et le regard fixe, ordinairement éteint, semblait plus que jamais sans vie. Elle ne voyait rien des petites mains s'activant autour d'elle, elle ne percevait rien des murmures échangés et elle n'entendait même pas le bruit sourd des outils et des meubles traînés, il fallut l'insistance d'un valet pour qu'elle émergeât enfin de sa tétanisante rêverie et qu'elle revînt à une vie qu'il avait quittée. Le domestique lui rapporta moult détails, sur les préparatifs, les dernières informations et elle hocha la tête, insistant sur la nécessité que nombre de serviteurs se tinssent sur le trajet afin de guider et d'orienter les invités attendus vers jusqu'à la Salle Basse aux retombées de voûtes ornées de têtes grimaçantes et aux chapiteaux sculptés des deux colonnes massives et centrales supportant les voûtements.

Discret et convivial, c'était là les deux souhaits de Perrinne de Gisors-Breuil et c'est pourquoi le Grand Maître des Cérémonies de France avait opté, suite à l'expression des désirs de la jeune Normande, pour la salle basse du logis occidental, creusée en partie dans le sol et éclairée par des fenêtres placées en haut des murs. La discrétion était assurée par la situation particulière de la pièce et son caractère intime tout comme elle serait garantie par le nombre restreints d'invités et la qualité de ceux-ci; pour la convivialité, l'on pouvait faire confiance à certaines des personnes présentes et des surprises prévues par la Bouche Royale à l'occasion de la medianoche donnée suite à la cérémonie. Et puisqu'il s'agissait d'une cérémonie royale, la duchesse d'Auxerre n'avait pour autant pas sacrifié la solennité de l'instant et avait donc tâché de trouver le compromis adéquat entre les exigences de la blondinette et celles des usages en la matière. Ainsi, c'est entourée de tous les hérauts que Perrinne serait intronisée, comme lors des serments héraldiques, en chapelle; à l'un des bouts de la pièce avaient été installées, en arc-de-cercle, les stalles destinées à accueillir les officiers héraldistes. Au milieu de cette zone, se trouvait le siège réservé au Grand Maître de France. En face des hérauts et du chef de la Curia Regis, des formes avaient été disposés, afin d'accueillir les Grands Officiers de la Couronne au premier rang – un demeurait vide pour accueillir Perrine une fois baptisée –, celle-ci avant son serment ainsi que son jeune frère au deuxième rang et au troisième enfin, la foule des poursuivants et des chevaucheurs. Le dallage de la salle était jonché d'herbe récemment coupée, afin de rafraîchir l'endroit et les croisées, entrouvertes, laissaient passer l'air vespéral. Enfin, des buissons de chandelles, placés çà et là, éclairaient la scène de leur lumière diffuse et dorée.

Tout était prêt, tout était en place, les portes de la Salle Basse pouvaient être ouvertes afin de laisser passer le flot des invités. Des gardes veillaient sur les entrants et le Grand Maître des Cérémonies de France, caducée de velours noir à la main, se trouvait deux pas derrière le seuil, posté pour accueillir d'un mot ou d'un geste tous ceux conviés à partager les réjouissances qui feraient de Normandie le nouveau Montjoie.

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Perrinne
Une cérémonie, et pas des moindres.
Mais... elle détestait les cérémoniaux. C'était d'ailleurs la partie qui lui déplaisait le plus dans sa fonction de héraut. Heureusement, les coutumes et traditions normandes faisaient de ces moments quelque chose de relativement léger et à l'exception de quelques très rares nobles, une majorité avait pour elle la bienveillance d'un père, d'une mère ou d'un frere ou une soeur, rendant ainsi ces moments plus faciles à vivre. Ces cérémonies se révélaient donc intimes et conviviales tout à la fois. Voilà pourquoi, quand on lui avait demandé son avis, - elle ne remercierait pas assez le maitre des cérémonies pour cela - c'était les deux premiers mots qui lui étaient venus à l'esprit. Avant d'en poser d'autres, mais cela, c'était affaire interne de la hérauderie.

Son "baptème" aurait-il lieu également ce jour ? Elle ne savait pas trop. Gascogne avait proposé d'y pourvoir. Mais elle craignait de se retrouver inondée de vin ayant trop vieilli et tourné à la piquette voir au vinaigre complet avant d'avoir pu dire un mot s'il ne tenait qu'à lui.

Dans le doute, elle s'habilla sobrement mais avec des tissus qui avaient fait leurs preuves quant à leur résistance aux taches diverses. C'est qu'avec les garnements de Gisors, elle avait maintenant l'habitude des taches diverses et variées. Namèh.
Elle avait souhaité la présence de ses freres également. Ils étaient tout ce qui lui restaient de ses parents. Lesquels auraient surement été horrifiés de la voir prendre part à cette intronisation comme principale actrice. Qu'avaient-ils coutume de dire encore? Arf... La curia, le Cdr, Sa Majesté, les élections de Sa Majesté Beatritz, les feudataires... autant de mots presque honnis...
Quoique elle entendait presque la voix de son père là ...
curia/Cdr/feudataire ... questions héraldiques ... ambition... RA ... hérauderie ... élections royales ...
En voilà une litanie de gros mots dans votre bouche, jeune fille !!
La légende de votre insaisissable géniteur, chuchotée certains soirs d'été par les vaguelettes de la Sarthe, qu'il traversa un soir d'hiver où elle était en fait gelée mais peu importe, lors de sa première expédition de Connétable de France, rapporte, -la légende, suivez un peu, que Diable !, sa légende donc dit qu'il ne vous a jamais appris à être grossière !


Oui elle l'entendait presque. Et allez savoir pourquoi, elle se tassa à ce moment là. Puis leva les yeux au ciel. Ciel assez proche néanmoins, vu la configuration de la salle qui se profilait devant elle. Elle voyait presque un nuage, presque. Et des éclats de rire semblaient tinter à ses oreilles.
Sacrelotte ! pour paraphraser sa mère quand elle était en colère.

Bon, bah quand il fallait y aller....

Sauf que là, la piece était vide. Mince. Il n'y avait que Phylo... euhh pas le lui dire en face, meme si dans sa tete, c'était... Phylo ! Donc il n'y avait que Phylo qui était là. Ca pour etre intime, c'était intime ! Elle s'approcha donc, murmurant et craignant un echo trop important.


Bonjour Phylogene. Merci pour le coté intime, il est parfaitement respecté. Mais... euh... où dois-je me mettre ?
Deedlitt
Minerve qui n'était pas loin, fût la première à se rendre sur place. Décidément elle et Phylogène se croisaient souvent ces derniers temps.

Le Bonjour Phylogène. Comment vous portez vous en ce grand jour?
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Guillaume_de_jeneffe
La salle basse ? Pour une intronisation de Grand Officier ? De celui qui doit enseigner la noblesse et à la noblesse ? C'est peu dire que le chevalier de Marchiennes était des plus sceptiques à la réception du courrier qui lui était parvenu des mains de la capitaine-de-la-plus-belle-équipe-de-torses-et-de-fesses-de-la-Provence, et un nouveau surnom, un ! D'ailleurs, Nebisa aurait été là, elle n'aurait pas manqué de s'en complaindre. Tout ça pour dire que c'est ponctué par plusieurs levages d'yeux au ciel que les réactions flamandes furent adressées à l'un de ses valets chargé de lui préparer sa vesture.

De longues minutes plus tard, le temps pour lui d'avoir fini quelques courriers qui, chose étonnante, concernaient principalement la situation tourangelle, et Guillaume avait rejoint sa chambre. Il en était ressorti en pourpoint de sable, la Licorne et le Lys au cou, le baudrier fleurdelysé au flanc, la Croix d'Or de Sainte-Illinda sur le cœur. Et avait pris la route du Louvre où, pour la première fois, il avait été contraint de se faire expliquer le chemin qui menait jusqu'à une salle qui lui était tout à fait étrangère, quand bien même en avait-il déjà entendu parler. Heureusement que la cardinale avait pris la précaution de disposer des guides comme d'autres semaient des cailloux. Sans ça, nul doute qu'il serait arrivé en retard.

Au contraire, il était parmi les premiers arrivants, et le premier homme au milieu d'un embryon de gynécée. Ce qui n'aurait pas été pour lui déplaire si l'une des nymphes ne s'étaient pas vouées au célibat – oui, Guillaume, malgré son côté légèrement érotomane, avait encore le respect des femmes d'Église – et si la seconde n'était sa suzeraine. Il ne restait donc que Perrinne. Qui devait certainement à ce moment penser à bien d'autres choses qu'aux plaisirs de la chère et qui accessoirement était bien trop jeune. Guillaume sourit intérieurement, en se disant que, finalement, il lui faudrait chercher ailleurs.

Reprenant son sérieux, il se dirigea vers la triplette infernale et les salua toutes trois, chacune à leur tour, d'une profonde inclinaison du chef.


- Votre éminence, Belle suzeraine, Normandie, c'est un plaisir d'être en votre compagnie.
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Jehan_djahen
J'avais été prévenu, et comme à mon habitude, c'est discrètement que j'avais assisté aux préparatifs. La salle était telle que je l'avais imaginée, et c'est dans l'ombre de la Grand Maître des Cérémonies que je me tenais. Un panier était placé discrètement, derrière une tenture, mais ça, moi seul savait quelle tenture. Le trésor qu'il renfermait serait offert d'ici quelques instants.

Avec une certaine appréhension, je m'incline face à Ingeburge, et esquisse un sourire, tentant d'échapper à l'inspection de ma tenue. Elle est presque parfaite, pour une fois, juste un pan de chemise que je me hâte de rentrer dans mes braies dépassait à mon entrée dans la salle.


Votre Altesse.

Je m'incline respectueusement, puis me tais. Ce seront les deux seuls mots que je prononcerai sans doute, mais cela m'importait peu. Apprendre dans l'ombre de cette Grande Dame me plaisait. Le baron en devenir comme certains m'appelaient, l'héritier d'un nom qui voulait dire beaucoup en Languedoc, ne signifiait rien icelieu, et limite, c'était l'anonymat qui m'entourait, et me permettait de pouvoir survivre.

Je reste droit lorsque les personnes arrivent, inclinant la tête pour un salut, sans ouvrir la bouche, me tenant en arrière, à trois pas de la Grand Maître des Cérémonies. Je ne tenais pas à me faire remarquer, et profitait pour observer les manières, afin de satisfaire ma soif d'apprendre.

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Theudbald
Salle Basse, mais haut lieu ! Sans nul doute la plus grande et la plus belle salle de réception de ce vieux château. Bourgogne y pénétrait pour la première fois et savourait le moment.
Il salua le peu de gens qui étaient présents, un signe de tête qui se voulait discret mais respectueux à Phylogène, et un sourire à sa consoeur Montjoie-Normandie qui allait obtenir le plus joli caducée de toute la bande.

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Linoa
Une invitation - presque - personnelle et la voilà se rendant au lieu dit, le Louvre, cela faisait bien longtemps qu'elle n'y avait posé pied, si tant est qu'elle y ait mit les pieds un jour, s'étant surtout arrêtée à la chapelle des hérauts oui une fois à la cathédrale pour le mariage de sa marraine. Un beau gratin déjà présent, les cérémonies où nombreux hérauts apparraissaient devenaient de plus en plus courantes, pas un mal sans aucuns doutes!
Vêtue simplement mais avec caducés et tout le tintouin, ben oui cérémonie un peu héraldique quand même, Line fit son entrée à la suite de bien d'autres déjà sur place. Le deuil à l'affiche par la même occasion suite eu décès tragique et brutal de leur souveraine, Line découvrait en même temps les lieux, assez riches pour reconnaitre la patte du Louvre.

Salutations respectueuses aux collèguent et aux personnes qu'elle ne connaissait point, elle se voulait discrète ce jour à la vue de l'évènement ou plutôt des évènements, elle porterait peut être compagnie à Bourgogne resté muet tient, si celui ci l'acceptait.

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Yann_von_wittelsbach
Yann qui rentrait à peine de sa croisade en ancienne Terre Sainte apprit qu'un nouveau Roy d'Armes devait être intronisé.
Il s'empressa de venir au Louvre et se rendit au plus vite auprès de ses pairs.

Il entra discrètement dans la pièce et passa les nobles présents en revue d'un regard discret.

"Phylogène, comme à votre habitude cette cérémonie sera parfaite, sans aucun doute"

puis passant aux cotés de Normandie.
"Bonjour Perrine, je suis heureux de voir vos mérites enfin récompensés et nul doute que vous ferez un très bon Roy d'Armes."

Il salua dignement le Grand Escuyer de France qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt puis adressa un large sourire à son ami Bourgogne.

"Mon ami, j'espère que c'est toi qui a apporté le vin, sans quoi nous serons encore obligé d'employé un vin au gout de vinaigre."

Puis s'apercevant de la présence d'un enfant en ces lieux, il le salua noblement, ne sachant pas exactement de qui il s'agissait mais ne voulant point commettre d'impair.
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Mclegrand
Mc avait reçu l'invitation à la cérémonie d'intronisation de la nouvelle RA ... il s'y était donc rendu accompagné de sa femme, maréchale d'armes. Au louvre, dans la grand... ahbennon. Pas dans la grande salle. Dans la salle basse ? Une petite salle pour ça ? ...

Enfin, bref, après avoir un peu tourné dans le Louvre, Mc & Tsampa entrèrent dans la salle...
Plein de places ensemble, c'est pour les hérauts.
Quelques places, c'est pour les GO.
L'organisation, c'est quelque chose quand même.

Profitant du peu de monde encore arrivé, Mc salua les présents et suivit sa femme, qui connaitrait/voudrait bavarder beaucoup plus de monde que lui aujourd'hui, en attendant de rejoindre sa place.

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Ingeburge
Le ballet débuta et le Grand Maître des Cérémonies, chef d'orchestre doté de sa baguette entourée de velours et ayant à l'esprit livret et partition détaillés mais laissant place à toute l'interprétation requise, se redressa prêt à accueillir les participants. A ses côtés, s'était glissé un petit rat, le jeune Shaggash qui depuis quelque temps, demeurait dans son sillage mais à distance respectable et, comme toute bonne personne maniaque à l'extrême, la duchesse d'Auxerre, pourtant peu disposée à être accompagnée et surtout par un enfant, s'était habituée à la présence du petit page et aurait été fortement désappointée, en cette soirée, de ne pas l'avoir dans son champ de vision à chaque fois qu'elle aurait tourné la tête.

La première arrivée fut celle qui serait sous peu l'Etoile du Collège héraldique, celle qui malgré son jeune âge et l'allure qui va avec, était destinée à être placée sur le devant de la scène et à impulser le mouvement à sa troupe parfois turbulentes de hérauts. Héraut, le Grand Maître des Cérémonies de France l'était aussi et si pour l'heure, elle recevait au nom de la Maison Royale et par délégation du Grand Chambellan de France, héraut, elle le demeurait toujours :

— Le bonsoir, Normandie. Je suis fort aise de savoir que l'endroit vous plaît. Je gage que cela en surprendra certains mais la pièce est belle et de dimensions plus qu'honorables.
Et puis, c'était le Louvre, pas le bouge de la ribaude du coin. Puis à la question du placement, elle répondit, abandonnant le ton de la confidence :
— Vous serez installée à la seconde rangée des bancs que voici. Le jeune Saggash va vous y conduire...
Le regard froid se porta sur le garçonnet à la mise impeccable et aux yeux expressifs :
— Jehan, veuillez accompagner Normandie à son siège, je vous prie.

Après la vedette, l'une de ses danseuses et c'est aimablement qu'Ingeburge accueillit Deedlitt :
— Ma foi, Minerve, fort bien, cette soirée ne peut que me réjouir.

Et d'autant plus le Licorneux dont le nom était murmuré, le sourire aux lèvres, le regard allumé, l'échine frémissante, la respiration accélérée... Oyez, oyez, vibrantes dames, tremblantes pucelles, laissez-moi vous informer de l'arrivée du oh-mon-Dieu-c'est-lui-il-est-là-je-ne-vis-plus-je-ne-respire-plus-croyez-vous-qu'il-me-verra très courtois et très veuf et donc très potentiellement chassable Guillaume de Jeneffe – et toc. Evidemment, Ingeburge ni ne tremblait, ni ne vibrait – re toc – et c'est d'une voix algide bien que respectueuse qu'elle se fendit :
— Votre Excellence, bienvenue à vous.

Après l'émotion, le tirage de tronche car c'était Theudbald de Malhuys qui s'engouffrait dans la pièce, le genre d'homme bien irritant qui éveille chez vous des envies de meurtre et qui pourtant est indispensable, ne serait-ce que pour avoir une victime à portée de main. Foutu vassal qu'elle n'avait pas vu depuis des lustres et auquel elle ne pourrait, pas encore, parler d'Auxerre. Petite inclinaison de tête en espérant que Maltea di Favaras, habituelle partenaire de pas-de-deux du Malhuys, débarque enfin afin d'occuper ce dernier.

Après le Bourguignon, une Armagnacaise et un Gascon, du soleil en la Salle Basse et c'est avec un sourire qu'Ingeburge reçut ses pairs là où elle avait affiché une mine précédemment vexée et ce fut d'un ton raccord avec sa mine qu'elle salua les membres du corps de ballet :

Comminges, Gascogne, c'est un plaisir que de vous voir.

Et le flot ne cessa pas car ce fut deux autres personnes que la duchesse d'Auxerre intercepta en l'entité formée par le couple des vicomte de Montgommery :
— Alençon, Votre Excellence.
Le regard opalescent se fixa sur Mclegrand, songeur. La prochaine victime du Grand Maître des Cérémonies en vue de la prochaine sauterie à organiser, c'était lui!
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Dotch
Ayant reçu récemment ses caducées de Grand Maître de France, la Comtesse d'Armentières devenait familière des lieux. Elle avait reçu invitation du Grand Maître des Cérémonies pour l'intronisation du nouveau Roy d'Armes.

Changement de tenue obligée, ne jamais se présenter deux fois à des cérémonies avec la même tenue. La GMF avait donc revêtu robe bleue pour l'occasion.

Elle pénétra dans la salle des cérémonies, cherchant du regard quelques personnes qu'elle connaissait. Elle ne savait pas comment la cérémonie aller se dérouler, mais elle savait qu'elle pouvait compter sur la Duchesse d'Auxerre pour lui expliquer.

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Eilinn_melani
Le Premier Maitre d'Hôtel, réquisitionné d'office pour toutes les cérémonies, se présenta discrètement dans le Salon du Louvre. Un signe de tête pour le Grand Maitre des Cérémonies, genre "oui oui je suis là", et Eilinn alla se mettre en retrait, attendant le début de la cérémonie. L'absence de la Reyne depuis plusieurs semaines pesait lourdement sur l'humeur de l'officier des cuisines.

Ordres avaient été donnés aux cuisines de préparer une collation, qui serait amené après l'intronisation du nouveau Roy d'Armes.

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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Arutha
A Dijon, le môme avait reçu une lettre spéciale. Il ne recevait que rarement, très rarement, trop rarement, des lettres. Cette lettre était une lettre d'invitation pour l'intronisation de sa sœur chérie, au Louvre, devenue récemment Roi d'Armes. Elle le méritait, pour sûr, et, sans aucun doute, Kirah serait-elle fière d'elle. Ce qui était vraiment bien, avec ces invitations officielles (outre le fait de les recevoir directement chez soi, sans avoir à sortir, parce que les facteurs sont professionnels), c'est qu'il y avait ton nom, en haut. Et ça, c'était vraiment cool. Tu peux te la péter devant tes amis. Regarde, moi, j'ai eu une invitation spéciale, et y'avait Arutha de Gisors-Breuil, en haut. Oui, la classe, vraiment, d'avoir une invitation officielle. Et c'est encore plus classe d'avoir sa sœur Reine d'Armes. Ses parents avaient été tous le deux illustres parmi les illustres. Sa sœur allait devenir Reine d'Armes. Décidément, seul lui n'arrivait pas à faire quelque chose de bien. C'était pour cela que, une fois la guerre déclarée, il irait se battre. Et, peut-être, réussirait-il enfin à rendre fiers ses parents.

Arutha était donc, ce jour de sept juillet, parti seul pour le Louvre, afin d'assister à la cérémonie d'intronisation de sa sœur. Le voyage fut long, depuis la Bourgogne. Il était vrai que ce trajet avait été rallongé pour se rendre au Louvre, depuis qu'il avait laissé sa petite maison honfleuraise pour une maison dijonnaise. Néanmoins, il espérait retourner assez souvent au château de Falaise. Pour se rendre au Louvre, il passa par Fontainebleau.
Oh, se dit-il, il y a de l'animation par ici. Le tour de France, sans doute. Ou un assassinat, peut-être ! Et, après quelques heures passées dans un carrosse loué pour l'occasion, il arriva dans la Cour du Louvre. Officiellement, cette fois. La classe, encore une fois.

Il descendit du carrosse, habillé dans ses plus beaux vêtements, récemment achetés, les uns dans la capitale française, les autres dans la capitale bourguignonne. Et, en sus de ces vêtements-ci, il portait la cape de Pair de feu son père, sur son dos. Il était élégant, on pouvait le dire. Malgré cela, quelques tâches de macarons, présentes sur la chemise, ne permettait pas de douter un seul instant de ce qui avait fait le menu du normand.

Direction la Salle Basse, où il arriva après quelques minutes de recherches, fructueuses. Il n'était pas souvent venu dans cette partie du Louvre qui, somme toute, par son aspect simple et discret, correspondait parfaitement à sa sœur.
Bonjour. Il était intimidé. Des gens qu'il ne connaissait pas, il y en avait beaucoup. Et, ses parents, eux, n'étaient plus là pour protéger le môme, dans ce monde de grands.

Oui, il avait peur. De paraître indigne, de paraître idiot, au milieu de ces illustres pour les uns, un peu plus ou un peu moins illustres pour les autres. De paraître indigne, surtout. Il ne devait pas faire de bêtises, il devait se tenir tranquille. Et, après ce "
Bonjour" discret, rougissant légèrement, il courut rapidement vers sa sœur, installée au deuxième rang. Coucou Perrinne ! Merci de m'avoir invité, et de m'avoir trouvé une belle place à côté de toi. Il ne douta pas qu'il pût s'asseoir à côté d'elle. Et il déposa un bisou sur sa joue, se blottissant un peu dans ses bras, oubliant totalement les vêtements de sa sœur, et les siens, qui pourraient finir froissés par cette étreinte. Elle était la seule figure maternelle, ou presque, de la famille. Et, en cet instant, Arutha imagina, peut-être, qu'elle n'aurait plus de temps pour lui, qu'elle l'abandonnerait. Un peu comme Gabriel.
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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Keur
Une nouvelle invitation avait été présenté au Surintendant des Finances pour une nouvelle intronisation,celle du Roy d'Arme, Dame Perrinne. La connaissant quelque peu, il n'était point surpris de la voir à ce poste, la normande.

Le Duc de Thorigni se rendit donc à cette nouvelle cérémonie, avec comme une impression que la précédente, celle du Grand Maitre de France, avait eu lieu la veille. Il était plus en avance cela dit, peu de monde encore présent. Keur salua donc ces personnes en attendant l'avancé de l'évènement.

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