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[RP] Recrutement particulier, pour une dame particulière!

Bradd
Dites donc vous ! Vous avez pas fini de meugler comme un ane pendant l'heure de ma sieste !!! Ma sieste est sacree bougre ! J'pourrais vous decouper en rondelles rien que pour me l'avoir interrompu ! Qu'est ce donc que cette ineptie donc ? Une femme qui cherche un homme de compagnie ? Y'a des maisons pour ça pas la peine de battre la campagne !!

Bradd haranguait l'pauvre bougre de sa voix rauque. Il le dominait d'une bonne tête.

Dites à votre femelle ....qu'un homme docile n'est point homme ....et encore moins fidele et devoué et bien elevé ! Celà serait d'un ennui ! M'etonne pas qu'elle doit etre une drole d' harpie pour vous faire faire pareil boulot ! J'vous previens si j'vous entend encore hurler ....vous allez m'trouver !
Kehl
Hé bien, ils ne peuvent pas être contre leur inscription vu qu'ils ne sont pas au courant. Je voudrais inscrire notre brave roi Victor, puisse Dieu égorger cet impie dans son sommeil, et notre bon duc Laclemanus, puisse dieu lui rendre un jour sa langue et sa capacité de jugement.

Ce sont tous deux des seigneurs de haut rang, parfaitement bien élevés et hautement motivés par l'argent et les titres. Votre dame étant noble et riche, elle est parfaite pour eux. J'ai cru comprendre qu'elle était âgée, c'est encore mieux : ils espéreront un héritage. Comme vous le voyez, ce sont des candidats rêvés. Vous ne trouverez pas mieux dans tout l'empire. En plus, le duc vit dans un cadre montagnard, et le roi, avant de nous trahir pour aller ramper devant nos agresseurs, qu'il avait lui-même contribué à attirer chez nous pendant qu'il était caché ailleurs, a aussi vécu dans un cadre montagnard. Il s s'adapteront très bien aux grosses collines que vous dites posséder chez vous.


Kehl vérifie qu'aucun garde du roi ou du duc ne traîne dans le coin. Ce serait bien la première fois, mais il vaut mieux se préparer. Et si quelqu'un le dénonce, ce sera parole contre parole. Personne ne sera dupe, mais rien ne sera jamais fait par les nobles de salon qui étouffent son pays.
--A.l.
Et là, la goutte ! Celle qui faisait déborder le vase, celle qui venait s’écraser, se fracasser sur le niveau limite et faisait pencher la balance de l'autre coté.

Les yeux du pauvre messager faillirent lui sortir des orbites, sa mâchoire tomba presqu'à terre sans qu'un seul autre mot ne puisse sortir de sa bouche que :


Mais ...Mais ...Mais ...

Un troisième larron venait se joindre à la foire ! Il ne pouvait plus en placer une et avait l'impression que ces hommes n'avaient point d'oreille.

Mais ... Mais ...

Il recula de quelques pas, trébucha, tomba le derrière assit sur la margelle d'une fontaine de la place où tout ce beau monde se trouvait. Voila qu'il risquait sa peau pour cette histoire d'homme de compagnie ! Le second coq semblait être un coq de combat et lançait les menaces à tout va, lui humble serviteur qui n'avait fait que son travail méritait-il cela ?
L'homme soldat paraissait vouloir utiliser "l'emploi" à des fins vengeresses et à énoncé des titres, des noms, son parchemin lui en tomba des mains.

Mais ...Mais la folie avait-elle pris possession de tous ? Avait-il marché, tourné, viré de villes en villages, de foires en marchés, pour se retrouver face à une telle incompréhension ?


Mais ma Dame n'est pas vieille ... Mais ma Dame ne veut pas d'un homme qui vend ses "charmes" ... Mais ma Dame ne veut pas de Roi, de Prince, ni même de Duc ... Juste ... Juste ...

Juste quoi au fait ? Il en perdit ses mots et récupéra le parchemin d'une main tremblante.

Dans un domaine non loin de là .....

Aucune bonne nouvelle ! Le dernier pigeon ne lui annonçait toujours pas que la recherche avait porté ses fruits et qu'il lui ramenait une belle poignée de volontaires, dans lequel elle n'aurait eu que l'embarras du choix.
Hummm ...Aurait-elle du préciser un montant pour le salaire qu'elle offrait ? Miser sur la cupidité des hommes étaient souvent le plus simple. Pourtant elle voulait quelqu'un en qui elle aurait confiance, qui ne partirait pas avec le contenu du manoir, qui saurait la distraire et lui apporter de l'aide dans ses différentes activités bénévoles...

La jolie blonde tourna un moment en rond. Devait-elle partir ou non ? Elle regarda la ville d'où parvenait le dernier pigeon, elle ne se trouvait pas excessivement loin, l'aller-retour pouvait être rapidement fait en quelques jours. Et puis le départ estival de la plupart des habitants pour les monastères laissait la capitale dans un grand calme.

Ni une ni deux, une malle prête, une blonde dans un petit coche lancé à vive allure sur les routes, pour rejoindre un messager qui visiblement ne savait pas faire son travail !
Pffff ! Fais le toi même si tu veux que ce soit bien fait !
Lancelin
Ah ben enfin, il se sentait moins seul, d'autres hommes avaient eux aussi compris que ce n'etait qu'une constitution de harem déguisé !

Donnes nous ton parchemin qu'on puisse voir combien d'honnêtes hommes (ou pas) ont été berné par tes sornettes !

Moi je parie qu'arrivé à destination, on est envoyé dans un vieux rafiot branlant pour finir esclave dans des pays sans foi ni loi !

Hein, avoue, agent des basses oeuvres qu'il n'y a pas plus de beauté cherchant un homme de compagnie que moi je ne suis pape !
Ou alors qu'elle est tellement vieille qu'elle est plus fripée que ma peau quand je sors du bain !
Hein hein!!!!


Et de s'approcher du grouillot et de lui piquer son "précieux", et pour eviter toute révolte, toute tentative désepérée de se rebeller, il le poussa dans la fontaine.

Et un grouillot bien frais, un !

Lecture rapide du parchemin...
Ca pour être rapide, elle ne pouvait que l'être...
Pas un nom, rien, une vieille feuille aussi vierge qu'une pucelle le jour de son mariage, aussi blanche qu'une colombe...

Et de regarder le grouillot.

Sais tu nager comme un poisson ?
Car je te conseille de nous la montrer ta maitresse imaginaire, ou alors d'avouer la supercherie, si tu ne veux pas être le premier homme à survivre en restant une journée entière la tête sous l'eau !


Bon, il ne l'aurai pas fait, les risques de pollution, les écolos, l'auraient surement empêché, mais bon...

Sourire carnassier....

On t'écoute l'autre gueulard....
Aphrodyti
Le coche avait été arrêté dans une ruelle adjacente à la place, un endroit où il ne gênait pas, et la jeune femme en était descendue. Son cocher avait demandé à l'accompagner mais elle avait refusé, jamais elle ne se sentait en danger, ce n’était pas aujourd'hui que cela changerait. Elle ne cherchait pas un garde du corps !

Alors qu'elle se dirigeait vers la place centrale de la petite ville, une ombrelle étendue au dessus de sa tête, ses cheveux relevés en un chignon un peu lâche à cause de la chaleur, elle aperçut une petit groupe d'hommes visiblement en grande discussion. Si son messager était dans les parages, ils devaient bien l'avoir croisé !


On t'écoute l'autre gueulard....

Un doute lui fit soudain tendre les lèvres en une moue suspicieuse ! Et si ...

Eh bien messires ! Je vois que l'on maltraite mon personnel !

Ses yeux se promenèrent sur les visages présent : son pauvre homme de main, les fesses baignant dans la fontaine, et le reste aussi ! Deux messires plutôt jeunes, surement de potentiels volontaires et .... Tiens donc !

Messire Khel ! Quel surprise de vous voir ici ! Auriez-vous quelque désir de devenir mon homme de compagnie ?

Un sourire en coin, elle se doutait bien qu'il n’était pas là pour cela, et elle se dirigea vers celui qui visiblement s'en était pris physiquement à son Hermès improvisé Poséidon !

Un problème messire ? Mon offre vous aurait-elle offensé au point de vous venger sur ce pauvre homme ! Peut-être y a-t-il des choses que vous n'avez pas comprises, cela ne serait guère étonnant !

Elle le fixa un instant avant de commencer à en faire lentement le tour, son ombrelle tournant doucement dans sa main, le détaillant tel une acquisition éventuelle.
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Lancelin
Et tout à coup, une créature blonde arriva, et là... c'est le drame !
Tous ses doutes quand à la beauté physique de la donzelle s'éloignent, enfin, s'éloignent quelque peu, car il se dit qu'il doit bien y avoir un truc qui cloche...

Bon d'accord, elle fait un peu "prout-prout" dans sa robe, mais bon, elle est bourgeoise alors... bah pouvait pas être parfaite hein...

Ok l'ombrelle qu'elle tournicote entre ses doigts a le don de l'agacer, mais bon, y a plus grave...

Car oui, y a plus grave, elle le prend pour une truffe ! L'idiot du village ! Et ça ! Ca fallait pas !

Un problème messire ? Mon offre vous aurait-elle offensé au point de vous venger sur ce pauvre homme ! Peut-être y a-t-il des choses que vous n'avez pas comprises, cela ne serait guère étonnant !

De votre proposition ?
Comment voulez vous qu'on puisse y croire ?
Comment peut on envoyer ainsi quelqu'un faire un tel recrutement ?


De regarder la donzelle sous toutes ses coutures...
Stature bien droite, légerement cambrée du popotin, les formes peut être avantageuses mise en avant (oui peut etre, car il existe des attrapes couillons de premier ordre qui font qu'au deshabillage on est parfois vachement déçu hein !)... On peut dire belle sans trop de risque de se tromper...

Et puis comment cela se fait il que vous n'ayez pas trouvé chaussure à votre pied ? vous vivez au milieu de nulle part ? dans une tribu au fin fond de je ne sais quel obscure pays ?
Pis comment ça se fait qu'avec votre argent, votre physique vous ne soyez pas encore mariée avec deux ou trois mouflets ?
Non, car votre beauté ne sera pas éternelle, ne faites plus trop la difficile !


De lui sourire d'un air jem'enfoutiste à souhait...

Vous ne seriez pas aussi pénible que vous être aprêtée tout de même ?
Car si tel est le cas, vous devez être une sacrée chieuse !
Aphrodyti
Il dévisage, il détaille comme tous les hommes, c'est une chose dont ils ne peuvent se passer, s'en empêcher les frustre plus que tout. Il s'empourpre, surement sous l'agacement du petit manège de la blonde et voila qu'il s'emporte !

Comment voulez vous qu'on puisse y croire ?
Comment peut on envoyer ainsi quelqu'un faire un tel recrutement ?


Voila qu'il ne croyait pas ce qu'il avait sous ses propres yeux ! Non pas qu'Aphrodyti soit de ce genre de femme à s’exhiber fièrement, ce n’était pas dans son caractère, mais elle ne faisait rien non plus pour camoufler sa beauté naturelle.
Son sourire s’élargit, le voyant tenter de trouver la faille, le détail qui pourrait lui donner une raison d'avoir raison, mais voila, il ne trouve pas. D'un dépit certain, il se jette alors comme pauvreté sur le monde sur le seul argument qui lui vient à l'esprit et qui est, malheureusement pour lui, un sujet que la belle hellène préfère éviter.

Son ombrelle se repli doucement et, d'un geste élégant, elle vient lui appuyer la pointe sur le torse, ses yeux azurs deviennent couleur d'orage d’été et elle le fixe sans ciller.


Sachez, éventuel futur employé, que j'habite une des plus belles capitales de l'Empire ! Sachez également que ma vie privée ne vous regarde en rien !

Et de pousser la pointe de l'ombrelle un peu plus sur la poitrine de façon à ce qu'il recule, lentement mais surement vers la fontaine d'où le messager venait de sortir pour s’ébrouer lamentablement.

Quant à mon argent, il peut vous permettre de vivre mieux, réfléchissez bien ! Et quant à mon physique ..... Non, évitez de penser à mon physique, c'est préférable !

Et de pichenette en pichenette, de petit pas en petit pas, l'autre main posée sur la hanche, voila qu'elle rapproche notre damoiseau de sa punition. Le dernier mot est celui de trop ! Et alors qu'il a à peine fini de prononcer le mot "chieuse", la poussée se fait victorieuse et notre beau parleur ouvre la bouche, le coq bat des ailes en vain, et vient choir son derrière dans la fontaine avec un énorme "plouf !"

Aphrodyti éclate de rire en le voyant faire, lui fait une révérence moqueuse à souhait et se retourne vers les deux autres hommes, un grand sourire aux lèvres.


Alors ? Un autre postulant pour l'emploi ?
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Lancelin
Non mais, mais, mais heuuuuuu !!!
Et que voilà qu'elle se rebiffe la blondinette guindée comme un carosse tout beau tout propre !

Et qu'elle pousse, repousse, ratapousse en essayant de prouver qu'elle est une perle si rare que personne n'a cherché à la trouver (à tort ou à raison, ça c'est une autre question, mais bon...)

Sachez, éventuel futur employé, que j'habite une des plus belles capitales de l'Empire ! Sachez également que ma vie privée ne vous regarde en rien !

Quant à mon argent, il peut vous permettre de vivre mieux, réfléchissez bien ! Et quant à mon physique ..... Non, évitez de penser à mon physique, c'est préférable !


Jusqu'à ce que... Plouf, oui, plouf... aucun respect pour le roi de la sieste auto-proclamé qu'il est ! Si ça c'est pas un comble vennant d'une "petite bourgeoise bécheuse habillée comme un carré d'as"*

Regard à gauche, à droite et il tombe sur le grouillot avec son air niais, et prend appui sur sa tête pour se relever de la fontaine.

Au moins tu m'auras servi à quelque chose aujourd'hui toi.

Et le voilà qui regarde le popotin sur pattes qui lui tourne le dos en clamant telle la mégère surprenant un gamin piquant des cerises dans les champs du voisin.

Alors ? Un autre postulant pour l'emploi ?

Un petit sourire narquois comme peut en avoir un un gamin qui vient de penser à une belle anerie dont lui seul a le secret...

S'il s'écoutait, il la jeterai dans la fontaine, histoire qu'entre gens du même lieux ils puissent se retrouver et converser, mais non, il allait être bien plus... plus que ça...

Et qu'elle continuait à pavoiser telle un paon au millieu de se femelles, telle un nobliaud tout frais moulu se promenant fierement avec sa couronne sur la tête en ayant l'air c.. mais la couronne y est pour beaucoup, si si !

Et le voilà qui vient se mettre face à la damoiselle chercheuse désespérée de male pas trop pourri pour l'écouter dans ses gérémiades et autres turpitudes... En gros un beau mec sourd, je résume pour ceux qui n'auraient pas compris... Ou alors un psy pour blonde, ça doit exister ça, non ? Il existe bien pour chiens, alors pour les blondes, ça doit se faire !

Ah alors comme ça on serai gracement payé pour vous supporter, c'est bien ça !
Vous avez raison, payez et même beaucoup !
Mais vous n'avez pas parlé d'une chose... l'entretien, qui va entretenir votre male en cage ? qui va le faire beau comme un sou neuf pour qu'il soit présentable à vos pintades, oh, excusez moi, ma langue a fourché, vos amies de même sang que vous.
Hein ? J'espère que c'est compris dedans !
Sinon vous allez déjà devoir vous occuper de ça pour commencer !


Et de retirer ses braies devant la belle et de lui tendre en la regardant droit dans les yeux.

Vous n'esperez pas non plus que je vais rentrer nu chez moi, ou alors que vous allez me faire monter dans votre carriole tout mouillé !
Donc j'attend que vous m'offriez de nouvelles braies, le temps que celles ci sechent.... A moins que vous ne preferiez me réchauffer ?


Et de lui sourire benoîtement.

*librement piqué et modifié à Renaud
Aphrodyti
Visiblement, il semblait très empressé d'avoir la fonction d'homme de compagnie ! Il revint à la charge plus vite que l’éclair et la blonde se dit que soit il se trouvait dans un besoin extrême et tentait de négocier un salaire des plus confortables, soit il était tombé sous son charme et cela la fit rire de plus belle !

[...]
l'entretient, qui va entretenir votre mâle en cage ?
[...]


Elle serra un instant le manche de l'ombrelle dans sa main, ses yeux fulminant sur l'homme venu se planter devant elle. Allait-elle le frapper cette fois ? Aphrodyti était pourtant tout ce que l'on voulait sauf violente !

C'est alors que dans un geste ultime, il défit ses braies et, devant deux azurs ébahis, il les retira prestement ! Il la fixait de son regard sombre pourtant la jeune femme avait un mal fou à garder ses yeux immobiles, irrésistiblement attirés vers le bas.


*Ah non ! Là, il exagère ! Garde la tête haute, ma fille !* se dit-elle, et cela aussi bien au figuré qu'au sens propre !

Donc j’attends que vous m'offriez de nouvelles braies, le temps que celles-ci sèchent.... A moins que vous ne préfériez me réchauffer ?

Le rouge lui monta aux joues, non plus de colère mais de gêne devant la nudité du jeune homme ! Une idée éclaira soudain son esprit légèrement embrumé par la réaction excessive et elle ouvrit son ombrelle qu'elle "planta" devant la partie inférieure de l'exhibitionniste, non sans que son regard ait un peu glissé !

Comme il est hors de question que je vous réchauffe, d'autant qu'il ne fait aucunement froid ..... Tenez ça !!!

Elle fit un signe au pauvre bougre de messager et lui ordonna d'une voix un peu trop haut perchée sous l’émotion.

Allez chez le premier tisserand que vous trouverez et prenez la première paire de braies que vous voyez !

Puis se retournant vers sa victime, elle se dit qu'elle lui ferait bien payer l'affront un jour ou l'autre.

Alors, est-ce votre façon de me dire que vous acceptez mon offre ? Au fait ... Quel est votre nom ?
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--A.l.
Fait ceci, fait cela !!! Cette mission tournait carrément au cauchemar ! Mais c'est qu'il n'avait absolument pas envie de courir acheter quoi que ce soit pour cette espèce d'allumé qui venait de quitter ses braies devant une dame, et cela sans aucune pudeur !!!

D'un air penaud, trainant la chausse, il se dirigea pourtant vers le premier étal qu'il trouva et dans un sens de l’obéissance exacerbé, et un sourire sadique sur les lèvres, il prit des braies d'une couleur jaune très voyante et complètement ridicule.
Hmmmm ... Avec un peu de chance, elles seraient même un peu trop courtes ! Parfait !

Il revint sur la place, courba la tête devant sa maitresse et jeta prestement le vêtement dans les bras de l'homme, qui tenait l'ombrelle d'une main.


En avons-nous fini ma dame ? Je pense que nous ne tirerons plus grand chose de cet endroit, ni de ces gens là !
Lancelin
Ah là, elle fait moins la fière la donzelle avec ses airs de sainte nitouche ! hein hein, là elle ne va rien dire hein, hein qu'elle va le fermer son clapet !

Mais, mais !!! Mais elle regarde l'effrontée ! Discretement oui, mais elle regarde !

Se retenir de mettre ses mains afin de cacher ce qu'il n'aurai dû dévoiler, sinon c'est lui qui perdrai la face, et ça ! Jamais !

Oh et à présent ce petit rouge qui monte à ses joues... Ca lui va pas mal le rouge pour une blonde... Et là, une idée qu'il n'aurai pas dû lui traverse l'esprit... (amis lecteurs, afin d'eviter de faire bosser la censure et de choquer, les ames jeunes, sensible et les autres aussi, la pensée de ce greloteux sans complexe ne peut être exposée ici, en effet le brouillage du fofo RR n'est pas actif paraît il...)

Ah non pas là ! pas maintenant, on ne va pas lui montrer ce qu'elle voudrai bien voir pour sûr, pas à cette effrontée qui envoie les autres faire ce qu'elle ne veut faire !
Ce n'est pas possible... mais si !

Et la voilà qui nous tend une ombrelle, si ça n'est pas esthetique, c'est au moins couvrant, s'en servir, cacher, et attendre que la pression redescende un tant soit peu...

Il imagine la tête des passants, une plume au cul et on en ferai un oiseau rare !

Comme il est hors de question que je vous réchauffe, d'autant qu'il ne fait aucunement froid ..... Tenez ça !!!

Ben heureusement qu'elle ne vient pas le rechauffer car elle sentirait une bosse dont il ne pourrai dire que c'est un mouchoir vu sa tenue, et il aurai l'air fin ! Une fois de plus !

Rester digne, idiot mais digne, pis il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, quelle idée aussi que de retirer ses braies en place publique tiens !
Ah je t'en foutrai des agissons, reflechissons plus tard !
Quelle est la triple buse qui a dit ça un jour ! Grrrrrr !!!!!

Alors, est-ce votre façon de me dire que vous acceptez mon offre ? Au fait ... Quel est votre nom ?

Accepter votre offre ? Pis quoi encore ? Vous ne voulez pas non plus que je m'habille comme un espece de singe avec un uniforme ridicule !
Non, là vous ne faite que réparer votre folie que de me tremper le cul dans une fontaine ! Fontaine dont l'eau est froide en plus !

Quand à mon nom, ne le retennez pas, ça ne servira à rien ! Lancelin qu'on me nomme !


Et de toiser la blonde qui lui fait face.

Et puis je ne suis pas à vendre, quand à vous supporter, je plains l'homme qui cédera à vos complaintes, il n'a pas fini d'en entendre des aneries à longueur de journée !
Quand à l'argent que vous proposez, on ne sait toujours pas que sévice, oui, je dis bien sévices, vous allez faire supporter à cet homme !
Et d'ailleurs pourquoi un homme ? Vous n'avez pas trouvé de petite boulotte suffisement complaisante pour rire de vos jeux de mots et vous tendre un mouchoir quand la larme vous vient ?

Hein, avouez plutôt qu'avec votre statut, vous cherchez un amant discret et à votre disposition en le faisant passer pour votre homme à tout faire, eet que vous pourrez jeter dès que vous vous en lasserez !
Soyez donc honnête, personne ne vous en voudra, car bon, passer des moments agréables avec vous, soit ! Mais des journées entière, ça doit être un vrai supplice !
Il suffit de regarder la tête de votre grouillot pour s'en convaincre !

Alors ? Parlons sous ! Combien et pour quels sévices ? En dehors de ceux privés, ça va de soit.


Et de la toiser encore et toujours, autant que possible, en essayant d'être aussi digne, s'il est possible d'être digne quand on est simplement vêtu d'une ombrelle...

Et voilà que le restant de la colère de Dieu arrive, le grouillot de service, et qu'est cce qu'il ose faire l'effonté ! lui balancer une paire de braies jaunes, oui, jaunes, d'un beau jaune tournesol ! mais si ça existe !

Prestement il lache l'ombrelle, entre nous soit dit, des braies jaune ou une ombrelle, quel est le plus ridicule..
Ben les braies, indéniablement, quand arrivées à mi cuisse les voilà qui ne passent plus !
Et de les retirer en les jetant aussi loin que possible !

Ahhhh je vois bien là votre mesquinerie et votre radinerie, ben si vous traitez ainsi votre personnel, vous pouvez être sure que vous ne trouverez jamais !
Je vaut bien plus qu'une paire de braie jaune de surcroît par jour !
Maintenant, si c'est mon anatomie qui vous trouble, je ne vous inviterai pas à la regarder de plus près, vous avez l'air d'avoir de bons yeux pour regarder, mais ayez au moins la descence de me le demander ! Nous pouvons trouver des lieux moins public pour cela !


Et de rester nu comme un vers, sur la place du village, fier comme un paon, et l'air c.. oui, toujours....
Mais il assume !
Aphrodyti
La situation semblait le gêner plus qu'elle finalement et elle en profita pour s'amuser un peu à ses dépends. Il criait moins fort et gesticulait beaucoup moins depuis qu'il devait maintenir cachés ses bijoux de famille.

Elle vous va bien cette ombrelle ... ajouta-t-elle en riant alors qu'il la toisait sans manière aucune. Heu ...Lancelin, c'est cela ? Arrêtez donc de geindre et de vous chercher des excuses !

Aphrodyti leva les yeux au ciel en l'entendant glapir sur le malheureux sort qui attendait "l'heureux élu".

Je vois bien que vous en mourrez d'envie ! Rien ne vous ferait plus plaisir que de travailler pour moi ! Aller, avouez-le ! Je suis certaine que nous trouverons un terrain d'entente pour votre ... rétribution.

Elle souriait de le voir faire, certaine qu'elle avait raison, et puis ce caractère lui plaisait, emporté, inattendu, changeant. Il se cachait forcement ce qu'elle cherchait derrière tout cela.

Le messager revint, l'air soudain plus enjoué et la jeune femme compris rapidement pourquoi en voyant Lancelin tenter en vain d'enfiler des braies qui devaient être taillées pour un nain ! Elle ne put retenir le fou rire qui montait en elle et s'esclaffa en ne se retenant plus de le regarder.

Eh bien !! Je crois que nous pourrons partir dès que notre nouvel "ami" aura décidé de monter dans le coche, avec ou sans braies !

Elle ramassa l'objet "paravent" à terre et regarda Lancelin d'un air entendu.

L'ombrelle est à moi ! Elle lui fit un clin d’œil avant de lui souffler. Je serais de vous, je monterais dans ma voiture afin d’éviter plus de ridicule ! Je trouve que ça commence à faire beaucoup de monde sur cette place ....

Elle lui montra du menton les personnes qui s'approchaient pour profiter du spectacle alors qu'il continuait de vociférer.

Je vaut bien plus qu'une paire de braie jaune de surcroît par jour !

Je le crois aussi ....

Maintenant, si c'est mon anatomie qui vous trouble, je ne vous inviterai pas à la regarder de plus près, vous avez l'air d'avoir de bons yeux pour regarder, mais ayez au moins la décence de me le demander ! Nous pouvons trouver des lieux moins public pour cela !

Elle retint un sourire en coin, elle n'avait guère l'habitude qu'on l’empêche de regarder là où elle désirait.

Allons ! Pensez-vous être le premier ? Ne soyez donc pas si présomptueux !

Puis se tournant vers le serviteur qui rongeait son frein, elle annonça.

Faites avancer le coche jusqu'ici et préparez votre monture ! Messire nous accompagne jusqu'à Chambéry !

Ainsi en avait-elle décidé, quoi qu'il arrive, il viendrait !!!
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Lancelin
Faites avancer le coche jusqu'ici et préparez votre monture ! Messire nous accompagne jusqu'à Chambéry !

Hein ? Quoi ?

Quasi nu comme un vers et les yeux prêts à sortir de la tête.

Comment ça je vous suis à Chambery ?
C'est où Chambéry ?
Pis j'ai jamais dit que j'acceptais de venir !
Vous savez que c'est de l'esclavagisme ce que vous faites là !


Et de voir l'atelage arriver sur la place, faut avouer il en jete, peut être un peu trop flashi à son goût mais bon...

Regard sur la place... Y a du monde à regarder la blonde et le jeune homme s'apostrophant, alors que faire...

Intense reflexion dans un cerveau peu habitué à produire un tel effort , faut bien l'avouer...

Bon, moi je vous propose une chose, je grimpe dans votre carriole et on voit ce qu'on peut faire...

Regard vers la blonde histoire qu'elle ne croit pas avoir course gagnée, même loin de là.

Mais je ne vais pas salir vos velours de mes habits mouillés non plus !
Vous seriez capable de me faire faire le nettoyage ou de me le faire payer !


Et de récuperer ses braies trempées qui gisent sur le sol de la place et de les accrocher derrière la chariote, puis, sans même lever un sourcil, il ote sa chemise qu'il accroche également.

Se tournant vers la blonde.

Bon ? On y va ? Mais direction chez moi ! Faut que je m'habille !

Et de monter dans le carosse nu comme un vers.

Allez, vennez, vous pourrez regarder de plus près sans que les gens vous voient, mais faut qu'on parle, je connais peut être un gars intéressé moyennant finance !

A moins que vous ne preferiez rester ici ?


Et de lui sourire gentillement tout en tapotant le siège à coté du sien...
Aphrodyti
Elle leva les yeux au ciel lorsqu'il parla d'esclavagisme, sur qu'elle était du genre à maltraiter ses employés ! Mais finalement, malgré tout l'orgueil qui l'avait poussé jusqu'à cette situation délicate, il n'avait d'autre choix que d'accepter. Ce qu'il fit en prenant un air dégagé et sur de lui, ce qui ne fit que renforcer le sourire d'Aphrodyti, à la limite du fou rire. Il faut avouer qu'elle ne le quittait plus des yeux ce qui ne devait pas aider le jeune homme à avoir l'assurance nécessaire et propice !

Elle le regarda placer ses braies à l’arrière du coche, visiblement il comptait les faire sécher en route. Et sous l'audace qui lui coulait dans les veines depuis le début de cette histoire de fous, il retira sa chemise et la jeune femme mit une main devant sa bouche pour retenir un léger cri de surprise.


Bon ? On y va ? Mais direction chez moi ! Faut que je m'habille !

Elle ne réalisa l'absurdité et impossibilité du voyage dans ces conditions, un homme nu à ses cotés pendant plusieurs heures de route, que lorsqu'il lui adressa la parole. Un rougissement plus vif apparut sur ses joues, se disant qu'il avait certainement lu les pensées indélicates qu'elle venait d'avoir !

Il ...Il est hors de question que je monte dans le véhicule avec vous .... comme ... comme ça !

Elle chercha une idée pour échapper au dilemme qui s'offrait, au sens le plus simple presque, à elle ! Mais il lui était impossible de réfléchir avec cette vision !!!

Allez, venez, vous pourrez regarder de plus près sans que les gens vous voient, mais faut qu'on parle, je connais peut être un gars intéressé moyennant finance !

La fin de la phrase interpella Aphrodyti ! Mais de quoi lui parlait-il à présent ? Il était vraiment parfait pour l'emploi à vrai dire, si seulement il arrivait à garder ses vêtements sur lui !

Elle entra lentement dans le coche, aidée du messager qui regardait tout cela d'un mauvais œil mais gardait la bouche hermétiquement fermée. Elle évita soigneusement de s'asseoir à coté de lui et se plaça sur la banquette en face, en prenant garde de ne pas toucher ses jambes avec les siennes.
Puis la jeune femme eut soudain l'illumination, l'ombrelle dans les mains ! Elle l'ouvrit et lui tendit par le manche, en essayant de ne pas trop fixer l’indélicat objet à cacher.


Mettez ça entre vos jambes, que cela nous évite de discuter en se tournant le dos ! Et puis pourquoi aller chez vous ? Nous allons nous arrêter chez un tisserand, je vous promet que cette fois-ci les vêtements seront a votre taille !

Pour la première fois depuis leur rencontre, son sourire se fit sincère. Elle souhaitait vraiment qu'il devienne l'homme de compagnie qu'elle recherchait, et son coté excentrique était un avantage pour elle, il lui fallait absolument le convaincre de faire le bon choix, celui d'accepter l'offre !

Se tournant vers le messager à la porte, elle lui donna les consignes, prenant toujours les décisions sans attendre l'approbation du jeune homme.


Jetez moi ces frusques ! Et dites au cocher de nous arrêter devant une boutique "luxueuse", nous devons reprendre la route rapidement ....

Elle se retourna vers Lancelin avec un sourire de vainqueur.

Ne vous en faites pas, je ferais transporter les affaires que vous souhaitez, de chez vous à chez moi.
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Lancelin
Qui ! Qui a dit ça ? Qui a osé dire ça !
Oui, je le demande, je le clame haut et fort !
Qui a dit "Y a pas plus bête qu'une femme qui ne veut pas comprendre" ?
Bon, j'en vois déjà certain m'expliquer qu'elle part avec le désavantage d'être blonde, mais quand même, ça n'explique pas tout, c'est pas possible !

Voilà en substance ce que ressentait et pensait Lancelin au moment où il entendit la poupeé blonde dire :

Jetez moi ces frusques ! Et dites au cocher de nous arrêter devant une boutique "luxueuse", nous devons reprendre la route rapidement ....

Ne vous en faites pas, je ferais transporter les affaires que vous souhaitez, de chez vous à chez moi.


Quoi ! Non mais vous êtes sourde ou vous n'entendez que ce que vous voulez !

Le voila qui se lève d'un bon, abandonnant l'ombrelle au sol et passe la tête à la fenêtre de la chariote.

Hé toi, si tu vires mes braies ou ma chemise je te conseille de ne plus jamais croiser ma route, sinon tu boufferas par la racine les pissenlits que les chevaux boufferont par les feuilles !

Et pendant que tu y es prends le second chemin sur ta gauche pour que je retourne chez moi ! Bougre d'andouille !


Et de se rassoir face à la demoiselle blonde... Ah ça il n'en doute plus c'est une blonde, une vraie, avec les pouvoirs de blonde si si !

Bon, quand allez vous comprendre que je ne veux pas être votre animal de compagnie ?

Et d'approcher doucement son visage du sien en souriant.

Trouvez vous un mari, à défaut un amant, ou... les deux.
Vous êtes jolie, intelligente, et je suis persuadé que vous pouvez être douce et aimante.
Vous voyez de ces gens qui seront de votre univers, je ne suis qu'un paysan d'une bourgade du sud, amoureux de ses cigales et de la sieste...


Et de la regarder droit dans les yeux en essayant d'oublier le coté physiologique qui le dévore au bas du ventre...

Alors je vous en prie, soyez raisonnable dans votre requête, regardez autour de vous, dans vos amis, je suis certain que vous avez des gens qui feront bien mieux l'affaire qu'un simple paysan.

Il s'approche encore, sent son souffle saccadé et doux...

Prennez un jeune homme, il tombera amoureux de vous en secret, et vous le modelerez à votre façon, il vous sera fidèle,j'en suis certain.

S'il s'ecoutait, il poserai sa main sur la jambe de la donzelle, mas elle est blonde ...et noble.

Allons, ne faites pas votre enfant, écoutez votre raison, et ramennez moi chez moi...
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