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[RP]Au marché.. une transaction imprévue..

Miramaz
Saumur, aux premières lueurs du second jour de juillet

La Rasée avait couru toute la nuit, elle était comme les chevaux qui sentent l'écurie, abattant ses dernières forces pour arriver au plus vite. Ce n'était pas tellement la hâte de retrouver sa bicoque crasseuse qui dictait son comportement que l'envie de retrouver le groupe. Certes elle s'était laissée distancer volontairement pour ne pas se retrouver dans leurs pattes, vu qu'elle n'était qu'une ivrogne dont on se passait avec plaisir.. mais ça lui manquait cette ambiance si particulière.

Rudoyant les membre du guet en faction aux portes de la ville, elle était donc entrée à peine l'ouverture annoncée, rejoignant sa triste demeure au pas de course. Inspection rapide des lieux, tout était tel qu'elle l'avait laissé des mois auparavant, à part la remise contenant ses récoltes qui était plus que pleine, un tour au marché s'imposait avant toute chose. Son chargement fut installé rapidement dans la charrette empruntée à son brun, et là voilà sur la grand place saumurois, debout sur son étal improvisée, se forçant à sourire et à ne pas menacer les gens qui s'approchaient, leur vantant les charmes de ses produits.


Légumes à vendre... pas cher.. pas cher.. il y a de tout approchez.. Des légumes cultivez avec soin par de la main d'oeuvre saumuroise.. les meilleurs de la ville n'hésitez pas..Yen aura pas pour tout l'monde à c'prix..dépêchez vous..

Mira jouant à la marchande, ça valait le détour, son crâne lisse luisait de sueur sous le soleil matinal et le sourire accroché à ses lèvres était tellement figé qu'il en devenait presque inquiétant. Sa manie de porter la main à sa ceinture pour caresser le manche de sa dague dès qu'un client avec une trogne déplaisante approchait lui valait régulièrement un regard courroucé des ménagères saumuroises. Un début de journée presque banal pour la mercenaire qui n'attendait que la vente de ses marchandises pour filer s'emboulasser en taverne...
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Mariloup
En fuite... En fugue... Ou encore l'émancipation forcée pure et simple... Ce que vous voudrez quoi. La brune en avait eu marre, marre de la surprotection d'une mère adoptive qui se voulait attachante mais Ô combien encombrante pour une adolescente qui ne rêvait que de liberté. Liberté cher payée, ses escapades nocturnes lui avait value une rencontre des plus malheureuse lui offrant le présent d'une balafre au visage qui la défigurerait pour le reste de ses jours. Elle qui se ventait d'avoir eu les resplandissants gênes de feue sa mère, tout ce qui lui restait, c'était un corps dont l'enfance quittait un peu plus chaques jours. La situation était devenue pour elle, invivable. Surprotégée de la sorte, alors que sa propre mère n'en avait pas fait autant, sinon l'avoir tenue à l'écart de la vie, par honte sans doute, de la façon qu'elle l'avait eu. Quoi qu'il en soit, c'est cette même adolescente frustrée, qui haïs les hommes à un point tel... Surtout cet infâme puant, ce coquebert de fol dingo qui puire la charogne comme pas possible.

La balafrée avait pris la poudre des escampettes à la brune, s'était montrée discrète et même obéissante pour tuer dans l'oeuf un quelconque empêchement. C'est vers le Berry qu'elle avait lancé ses pieds en premier mais les rumeurs allaient bien vite et c'est là qu'elle su que la personne qu'elle cherchait n'y était plus! Encore des rumeurs qui voulait que ce se soit dans l'Anjou qu'elle se trouvait... Juste à la pensée de repasser par Loches, c'était suffisant pour elle pour lui donner un haut le coeur. Ce qu'elle pouvait détester ce village avec tout ce qui comptait de têtes et de souvenirs mais l'obligation y allant...

Enfin, Saumur... C'est ça l'Anjou... 'fin, c'était pas bien loin et même si ses pieds la faisaient souffrir, parce que soyons francs, elle n'était jamais allé plus loin que la protection des ramparts de Loches, elle découvrait les nouveaux paysages non sans curiosité mais là n'est pas la question.

La gueuse crevait la dalle, n'avait pas la fortune non plus et puis elle pouvait bien chercher dans les tavernes après avoir été farfouiller dans les étales du marché pour se payer une miche qui lui vaudrait le reste de ses foutues économies. D'ailleurs, ça bêlait fort sur la place du marché et finit par trouvé la petite aubaine qu'elle avait besoin. Peut être parviendrait-elle à subtiliser un bout de pain supplémentaire sans se faire prendre la main dans le sac mais une voix attira son attention. La brune, sans respit, chercha autour d'elle d'où ça provenait, espérant juste que c'était pas un Lochois, là, c'est clair, qu'elle aurait voulu se fondre dans un étal le temps que ça passe. Une véritable rage de dent que ce foutu village.

Mais non...

V'là que c'était exactement le plus heureux des hasards qui voulu que ce soit...

Se rapproche...

Ouaip! C'est bien elle...

Va se planté directement devant elle...


J'te cherchais

Il n'y avait rien d'autre à dire là dessus.
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Miramaz
Quelques heures passèrent avec des ventes peu satisfaisantes, un passage en taverne pour s'hydrater et connaître les derniers potins saumurois parfois surprenants.Des retrouvailles avec une hypothétique future duchesse et un peut-être futur maire, des promesses de vote en échange de promesse d'achat de ses légumes et de bières offertes, une mini sorcière et ses idées étranges et voilà la rasée ragaillardie pour continuer sa tâche du jour.

De retour au marché, elle reprit place, continuant à gueuler et à s'agiter sur la charrette, essayant d'appâter le chaland à force d'offres de plus en plus ridicules,les idées insinuées par les taverneux se répandant par sa bouche. Sans aucun contrôle, après tout, n'importe quoi faisait l'affaire tant qu'elle se débarrassait de cette foutue récolte avant qu'elle ne pourrisse. Prenant une voix de conspiratrice, telles les diseuses de bonne aventure déjà croisées elle déclamait :


Nouveaux légumes.. du jamais vu.. des Rikiki Roussinus.. les légumes qui vous rendent beau, grand et fort comme l'futur maire d'Saumur. Légumes magiques.. mangez en deux et vous d'viendrez magnifiques.. ils donnent d'jolis reflets roux à vos ch'veux, z'aurez un teint parfait sans défauts, la peau colorée comme il faut. Allez m'dames allez m'ssires ach'tez en vous l'regrett'rez pas.. 8écus 50 la livre.. une affaire..

Elle haranguait la foule à grands renforts de sourires et de remontées de jupons pour montrer le soi-disant effet de ses légumes sur la peau de ses mollets tout simplement halée par le soleil. Elle fit gouter ses produits à quelques audacieux qui finirent par lui en acheter, avant qu'une voix ne l'interrompe. La laissant perplexe, à dévisager la donzelle en face d'elle, se demandant bien ce qu'elle lui voulait, amie ou ennemie?

Tu m'cherchais.. humpf et bien..t'm'as trouvé apparemment.

Court moment d'hésitation alors qu'elle fouillait sa mémoire pour retrouver d'où lui semblait familier la voix et la trogne de la jeunette. Un vague sourire s'afficha sur les lèvres miramaziennes quand la lumière se fit dans son esprit : Loches, fille adoptive de Piouf.. la gamine au caractère surprenant. Rassurée, la môme n'ayant aucune raison de lui chercher des noises, elle lui fit signe de monter à bord de sa charrette pour discuter tout en continuant sa vente, dévisageant la mioche au visage maintenant abimé.

Alors la p'tiote..hum..Mariloup.. t'fais quoi ici? Et c'quoi c'te balafre sur ton doux minois? T'as croisé un chat? Un buisson d'ronces? Pourquoi tu m'cherchais?

Pas de bonjour et bienvenue, je suis contente de te voir.. nan la dim'zelle était là pour elle, autant savoir à quoi s'en tenir sans tourner autour du pot. Ses questions posées elle se retourna vers ses clients potentiels, la voix encore plus onctueuse et le sourire filou

R'gardez.. ma plus fidèle cliente.. voyez l'effet d'mes légumes..l'est-y pas belle la p'tiote? Tout ça grâce à mes récoltes alors n'hésitez plus!

Hep toi l'gamin, tes sales pattes! Vire les moi d'ma marchandise où j'te les coupe!

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Mariloup
-Erffffffffffffffff! Fut la seule pensée alors que Mira dévisageait la balafrée avec un air de "s'tu veux toé" clairement affiché sur la trogne. Momentanément, la brune arrêta de sourire, inquiète du coup à savoir si elle se ferait pas revirer de bord ou encore, voir même chassée avant même d'avoir pu lui expliquer quoi que ce soit.

Mais la razée sourit, enfin, c'était évident que la lumière s'était faites sur son identité. Au signe de grimper sur la charette, la môme se fit pas priée, elle monta, se trouvant une p'tite place à travers les légumes dans un équilibre qui se voulait précaire. Et voilà le flot de questions, au moins, elle l'avait pas chassé, ça rassure toujours un peu quoi que, ce qu'elle lui voulait, pourrait tout aussi bien signé son arrêt de mort, ou un renvois catégorique ou voir encore un retour en force sur Loches? Berkkkkkkkkkkk vaut mieux crevé que de retourner là à se morfondre d'ennui dans une prison pleine de biscuits.


Je suis partie, j'en avait raz le ponpom de toute, de Piouf qui était devenue encore pire depuis s't'histoire dans la ruelle. Un vieux croulant qui puait le vieux poisson po frais. I d'mande de l'aide, j'en donne, pis le vieux cochon lui voulait aut'chose. J'me chuis défendu hein, faut croire mais j'me chuis ramassé a'ec ce cadeau là.

La brune soulignait ses dires en glissant ses doigts sur la balafre boursoufflée qui même avec les années, ne deviendrait jamais plus lisse ni plus belle. Puis reprenant à la dernière question.

J'te cherchais parce que... j'veux te suivre. J'veux apprendre c'que tu sais pis j'te donnerai un coup d'main s'tu veux pis j'saurai être utile... J'veux po retourner à Loches ni endurer l'oncle qui me r'garde pu parce que apparemment j'l'ai décu pis aussi Piouf, qui me surveille tellement que c'est comme une prison. Tu m'prends a'ec toi... j'veux po que ça soit un homme qui me montre, je les haïs....

La môme regarde la rasée, elle le sait que ce qu'elle demande c'est pas mal gros
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Vassilissa
- Mangez des carottes, ça rend aimable !!!! Tâtez mes bett'raves, elles font les fesses roses !!! Patates à 10 sous, idéales en temps d'siège !!!

La Blonde s'avançait, un gigantesque sourire sur les lèvres :

- Légumes de choix, hydratés à la bière et à la pisse de brigand, achetez achetez...

Elle arrive à la hauteur de la Rasée et se plante devant elle, mains sur les hanches, les yeux brillants de malice :

- Alors, la voleuse d'homme, on essaye d'empoisonner Saumur ? On revient voir les vieux copains ? T'es avec qui ? Tu vas où ? Tu rêves de quoi ?

Elle avisa la gamine à côté et fronça les sourcils :

- C'est ta nouvelle recrue ? Elle est pas bien grosse... Elle te sert à quoi, à part à berner les clientes ?

Et éclatant de rire, elle se mit à gueuler comme la rasée :


- Regardez ma bonne dame... Elle a d'bonnes dents, elle mange mon fromage puant ! Elle a d'bonnes miches, elle a goûté ma quiche ! Ses biscottos, tout ça c'est mes poireaux !
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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Miramaz
Un oeil sur les badauds, les esgourdes écoutant attentivement Mariloup, elle grimaça à l'explication de la vilaine cicatrice. Apparemment l'honneur était sauf la gamine n'avait pas été déflorée par c'vil homme, rien d'plus angoissant que de se faire abuser. La Rasée gardait d'assez mauvais souvenir de la relation négociée avec le prêtre en limousin, elle imaginait donc assez bien les dégâts que pouvait faire un vrai viol.

L'évocation de Piouf trop protectrice la fit sourire, sa vieille amie ne changerait jamais, toujours à couver les jeunes filles/femmes de sa connaissance. Si jamais elle apprenait que son adoptée se trouvait à portée de main de Mira, elle n'apprécierait sûrement pas. Ses occupations ne rassuraient guère la lochoise casanière, trop de risques, mauvaise vie.. effrayant. La mercenaire adressa un sourire à la fugueuse avant de bien vite le ravalée en entendant sa requête.

Elle la prenait pour quoi? Mira avait-elle une tête à s'encombrer d'une gamine ne connaissant rien à son milieu?

Réponse A: Nan c'est une mercenaire sanguinaire, les gosses elle les mange au petit déj
Réponse B: Nounou dans l'âme elle abrite sous son aile tous les gosses débrouillards qu'elle croise
Réponse C: Les gosses elle veut plus les voir en peinture, ils n'attirent que des ennuis.. mais en tant qu'esclave.. faut voir
Réponse D: La réponse D

N'importe qui connaissant un tant soi peu la Rasée au grand coeur savait que la réponse B était la bonne.. sauf que depuis quelques temps elle en avait plus qu'assez qu'on se moque d'elle "Nan mais Mira elle aime tout le monde", "encore une gamine, mais tu ramasses tous les chiens errants?" et ainsi de suite.. Du coup elle faisait tout pour paraître méchante -sans grand succès-, alors pour garder la face, elle fit la tête essayant de faire comprendre à la jeunette que son idée ne lui plaisait pas du tout.


V'nir avec moi? M'suivre partout? Qu'j't'apprenne ma vie? T'sais au moins c'que ça implique? T'jours sur les ch'mins.. à t'méfier d'tout et tout l'monde.. à risquer d'te prendre une armée sur l'coin d'la trogne à tout moment?quand tu finis pas à croupir en geôles ou pendus en bon gibier d'potence..T'peux êt' torturé aussi si on pense qu'c'est nécessaire..T'vois tes amis crever à tes côtas sans rien pouvoir faire..tu fais couler l'sang plus souvent qu'un honnête homme l'imagine..

T'sûre qu'c'est ça qu'tu veux? T'préfères pas travailler un champs, amasser des écus, t'trouver un mari pas trop idiot et faire une palanquée de chiards? Pasqu'une fois l'choix fait.. t'peux plus changer d'vie..les gens s'méfieront t'jours d'toi.. même tes amis d'avant..
Réfléchis bien petite..J'veux pas d'une pleurnicharde.. si j't'accepte à mes côtés t'f'ras tout c'que j'dis sans jamais t'plaindre, t'obéiras toujours et t'support'ras les punitions quand tu d'vras en r'cevoir? J'dois t'jours pouvoir compter sur toi, n'pas avoir à m'poser d'questions, n'pas douter d'ta loyauté..


Vu comme ça, c'était à se demander pourquoi elle-même avait choisi cette voie, vu la liste d'inconvénients cités, les avantages devaient être conséquents. Elle n'avait pas vraiment exagéré, même si elle n'avait rien dit du bon côté de sa vie, pour ne pas influencer la mioche, chacun devait faire ses propres choix, ce n'était pas Mira qui recrutait mais bel et bien Mariloup qui voulait suivre. Il fallait en être sûre, que jamais elle ne lui reproche de l'avoir entraînée dans ce monde sans l'avertir..

Pas le temps d'entendre la réponse de la fugueuse qu'une femme l'apostrophait, se moquant d'elle ouvertement. Vexée, sans regarder plus avant, elle répliqua en balançant ses légumes dans la trogne de la donzelle avec une réplique bien sentie


Ils sont pas frais mes légumes? Ils sont pas bons p'tête? Goûtes-y voir!

Une poignée de carottes fut gâchée avant qu'elle ne comprenne à qui elle avait affaire, et là..consternation..

Oh.. Minouche..Capt'aine Crochette..J't'avais pas r'connue là comme ça..au milieu d'cette foule.. D'solée hein..m'enfin m'insulter comme ça aussi.. J'vole les hommes d'personne moi nan mais..'tention à ma réputation t'vas faire fuir mes clientes là..

M'ssires Dames..n'l'écoutez pas elle plaisante.. pas d'brigands qui pissent sur mes légumes.. l'seul homme que j'vole c'est mon mari..J'empoisonne personne, des légumes d'bonne qualités j'vous l'jure par Aristote, Christos et l'Très-Haut réunis..


Elle pouvait toujours se signer et réciter cinquantes prières le mal était fait et déjà la majorité des clients tournaient les talents se rabattant sur les étals voisins. Un long soupir plus tard, elle haussa les épaules et répondit à la blonde.

Moi aussi j'suis contente d'te voir..j'vais bien.. toi aussi j'espère..J'suis d'retour à Saumur..c'chez moi en même temps..et j'savais pas qu't'étais dans l'coin.. ya qui avec toi? L'vieux Blond? Les Ocs? Moi..j'suis là pour m'remplir un peu les poches avant d'filer d'nouveau.. rien d'bien intéressant..et toi? T'vas faire quoi ici ?

Ah et la p'tiote..hum c'ma nouvelle euh..esclave..elle lave mon linge, prépare la bouffe..affûtes les armes.. c'genre d'choses t'vois.. et quand elle s'ra prête..elle prêt'ré ses bras pour l'reste..


Et de se mettre à rire en entendant la blonde se mettre à crier comme une poissonnière, avant d'adresser un signe à la jeunette restée derrière, dont le sort venait finalement d'être quasiment scellé sans son accord, prémices de sa vie à venir

L'esclave, j'te présente la Blonde Minouche.. fin si l'a pas changé d'nom d'puis l'temps..une vieille connaissance, du métier aussi..

C'bon t'peux arrêter d'brailler..z'ont filés les clients.. tu vas d'voir m'ach'ter mon stock pour m'dédommager..

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Mariloup
La brune l'écouta jusqu'au bout, on s'entends que là, la Mira était sur sa lancée, rien ni personne n'aurait pu lui couper la parole. Placide, ses prunelles verdâtres qui tire le palotte braquées dans les siens. Le moment était sérieux, même si, d'une certaine manière, elle avait envie de rire. Ce qu'elle ignorait, la rasée, c'est que la môme n'était pas aussi innocente qu'il n'en paraissait. À Loches, elle avait trainé avec des... pas comme il faut, autant les nommé comme ça et elle en avait appris des belles...

Comme elle y allait avec les mauvais côtés alors qu'on lui avait déjà raconter également les bons côtés de la chose. Autre chose que la rasée ignore, la vie que feue sa mère avait mené et qui, invariablement avait eu des conséquences sur la sienne.

La balafrée était sur le point d'ouvrir la bouche pour répliquer en bonne et due forme quand une blonde se pointa en insultant sa future protectrice, sa maîtresse, qu'importe le titre, elle avait en tête de la convaincre. Bref, elle se la boucla, le temps de leur entretient mais quand la Mira la présenta comme étant son esclave... Et bien la brune s'emporta... Se levant, sur de grands cheveaux, ça va de soit.


D'abord, chuis po une esclave pis ensuite, mon nom c'est Mariloup! Oui j'vais t'suivre, j'veux mené le même train de vie que toé... Oui j'vais faire toute c'que tu veux... tu m'traiteras comme tu veux, mais tu m'apel'ra pas esclave... s'tu clair?

Voilà qui était dit... La môme s'en contre-foutait pas mal de laver du linge sale ou encore de la suivre dans les pires bas-fonds du royaume mais pour elle, tout était mieux que la vie qu'elle avait.

Elle n'avait pas terminé... Les cheveaux étaient toujours en furis


Pis dernière chose... J'en ai rien à battre d'avoir un champ et encore moins de m'encombrer d'un homme... s'tu veux qu'j'fasse avec un maroufle!! J'te créant! T'aura pas de misére a'ec moé... Or, i allons, vendons les tes foutus légumes!

m'dame...
En s'adressant à la blonde avec assez de brusquerie pour qu'elle ait envie de se pousser du devant de la charette où elle voulait descendre en attrapant d'une main, trois bottes de carottes nouées pour aller au devant des clients les vendre. De toute manière, la rasée avait scellée l'affaire mais la brune, elle, tenait à son point que non, elle serait pas une esclave de plein titre combien même elle ferait les besognes les plus sales.

Et c'est comme ça qu'elle changeait son minois en quelque chose de plus sympathique pour disparaitre dans la cohue du marché pour vendre les foutues carottes en essayant d'entraîner les clients vers les autres légumes entassés dans la charette.

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