[RP] La confiance? Ca se mérite! Ou pas...

Il existait un mur, à Marmande. Pas un joli mur, non. Il suintait et était couvert d'orties. Un mur des lamentations dans un autre temps, sans doute. Un mur qui n'avait connu ni affiche, ni embrassade passionnée, ni reniflement de chien. Un mur désert et déserté.

Mais ce jour, ce mur allait devenir un lieu important. Que dis-je? Un lieu essentiel! Il deviendrait *roulements de tambour* le Mur de la Confiance!

On pouvait y lire dorénavant d'écrit:

Citation:

Vous n'avez pas confiance en vous? C'est dommage.
Personne n'a confiance en vous? Nous avons la solution!

Tenez-vous debout, contre ce mur, une journée entière s'il le faut! Ne faîtes pas attention aux orties ni à la saleté! Et vous gagnerez la confiance des vôtres. Car vous le valez bien.

Qui allait être le premier cobaye, qui?
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Montalembert, pelle sur son épaule, passe devant le mur il regarde l'affiche qui n'était pas encore là hier. Un mur de confiance, c'est très très bien ça. Ca va permettre à ceux qui sont en manque de confiance d'en trouver facilement. Je pense que chaque dimanche, je passerai ici pour voir ceux qui cherche cette confiance au combien importante pour évoluer dans le village. Oui je réserverai ma confiance pour ce lieu et ceux qui se présenterons.

Avec sa pelle il dégage quelques orties, quelques ronces, pour que les gens puissent avoir un meilleur accès à ce mur. Il n'avait pas besoin de confiance pour l'instant, avec son statut de vagabond, seul le travail à l'église peut lui rendre ce service...

Montalembert se rend dans son bureau de tribun à la mairie, prend un parchemin et une plume. Ecrit quelques mots et demande à P'tit gars, un gamin qui lui rend souvent des services d'afficher son texte sur le mur de confiance.

Lysope s'était armée de courage et de la pelle de Mont, pour venir traverser les orties et autres ronces ...

Armée donc de sa pelle et d'un couvercle de marmitte, en guise de bouclier, elle parlait à haute voix, comme pour se donner le courage d'aller inscrire son nom au mur ...

A nous les orties, les ronces, vous ne m'intimidez pas et ne me piquerez point sans avoir reçu un coup de couvercle ou un coup de pelle ...

Avançant pas à pas, elle pensait à la question affichée, la confiance se mérite t'elle ? Oui ça se mérite, mais de là à se faire manger par des orties ...

Sautant d'un coup, on entendit jusqu'au village un OUTCH, saleté et lança un coup de pelle sur l'ortie ...

Arrivant avec trois piqûres jusqu'au mur, l'instant était solennel ...

Inspirant un bon coup et évitant de se gratter ... Elle inscrit ce message ...


Ayant écrit son petit mot, elle se tourna et décida la méthode forte pour vaincre à nouveau les orties déjà repliées sur le chemin laissé par Mont ...
Courrant à travers, elle sautillait et continuait ses petits cris aiou, outch...

Satisfaite de s'en être sortie, elle retourna à la municipale, chercher la compassion des habitants et montrer que la confiance se mérite dès que l'on peut arborer ses boutons ...

Babebibobu venait juste d'arriver en ville, depuis quelques jours. Des gens aimables lui avait déjà accorder leur confiance, seulement ce n'était pas assez pour devenir paysan. C'est alors qu'on lui communiqua l'existence d'un mur pour demander de la confiance :

Lysope vient saluer Babebibobu et encourager la foule à lui accorder cette confiance méritée.


S'approchant, elle murmure, vous verrez sous peu tout le monde vous l'accordera ...

En attendant, vous faut aller encore deux jours à l'église et surtout épargnez vos écus, pour vite choisir votre champ...

Dites moi, avez vous une idée de ce choix ?

L'Eglise, bien sûr !!!


Planquez-vous : Voilà le Kro qui débarque. S'extirpant de la foule, les bottes sales et la barbe drue bien sûr, comme tout bouseux Blayais qui se respecte. Otant son vieux foulard rouge-criard choisi un jour de boulasse les yeux fermés sur le marché, pour se donner un air poli aux yeux des jeunes gens qu'il approchait. Mais c'est qu'il n'en menait pas large, notre asocial qui distribuait sa confiance au passage, même s'il ne l'accordait que parcimonieusement d'ordinaire.


Il faut choisir l'église ! Vous venez d'y travailler deux jours, pourquoi vous arrêter en si bon chemin ?


Les bras grands ouverts, presque convaincu par ses propres paroles.

Bon , évidemment après, si vous regardez le marché de Marmande, vous pourrez constater que cultiver un champ de maïs ne vous rendra pas moins pauvres que vous n'êtes.

Un léger hôchement de tête à droite. Puis un autre à gauche. Pour l'équilibre. C'est que ça y allait les TOC chez le Kro, même s'il n'en avait aucunement conscience.

Ensuite, toujours en regardant le marché qui soit dit-en passant, est plutôt bien géré à Marmande. Nous pouvons y voir peu de bouteilles de lait. Et de la viande à prix abordable tant pour l'acheteur que pour le vendeur. Cela nous indique que l'élevage de vaches est plutôt rentable en ce moment. D'autant plus que le lait de vache peut remplacer le poisson qui se fait rare, pour remplir la ville de Marmande de personnes intelligentes. Et croyez-moi, il n'y en a jamais trop.
Ainsi que le disait Saint-Arnvald, notre Sacro-Saint patron de la Justice : " Un couche-tard ne remplacera jamais un lève-tôt, buvons du lait mes frères ! ". Vous pouvez y comprendre un grand message Divin qui se cache et que nous décrypterons ensemble l'année prochaine.

Bref, bref, soyons donc concrets ... Car je viens récemment d'investir dans un élevage de vaches sur Marmande, et je ne souhaite pas que vous fassiez capoter mon affaire.

Léger regard en biais, limite soupçonneux. Des centaines d'écus investis dans l'élevage de la Sainte Nitouche, il ne fallait pas que tout tombe par terre.


Le maïs, c'est l'avenir. Car vous pourrez toujours le manger au cas où vous ne le vendez pas à un prix convenable.
Les vaches, c'est relâche ! Mais gare aux tâches car les vaches, la vache, coûtent vachement cher ( 45 écus la vache ) en plus des seaux et des couteaux dont vous aurez besoin pour les traire et les tuer. Aux débutants ne point s'aventurer.

Une vague prière un genou à terre pour toutes les vaches disparues à Marmande depuis toutes ces années.


Le mieux à faire, pour les affaires, c'est de vous adresser au maire. Ou au tribun, qui n'est pas un larbin. Tous les deux vous conseilleront, pour que vous soyez un peu moins ... en interrogations !


Et là, paf ! Ce fut le moment pour le curé de rajuster d'un geste étudié sa robe toute froissée. C'est clair, après tout ça, plus personne ne le prendrait pour un illuminé.
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Avant d'être homme d'Eglise, je suis homme de Dieu

Viendez vous présenter pour faire l'aumône de quelques points de confiance aussi durement acquis que sa place au paradis, voilà ce que la frêle brunette avait compris de l'endroit. On lui avait vaguement parlé qu'il fallait qu'elle aille lustrer les bancs de l'église et maintenant quoi? Elle devait se prostituer pour avoir quelques points de quelques pecnots bouseux?
Elle persiffla quelques merveilleux noms de volatiles en pestant entre ses lèvres pincées.

Un joli caillou sur son chemin et voila son pied prêt à taper dedans, en envoyant valser la caillasse à quelques coudées de là dans un carreau, dans un bruit de verre cassé.
La petite chieuse accéléra son pas pour qu'on évite de l'accuser à tort car notez bien que ce n'était pas sa faute car elle n'avait pas visé le carreau et d'abord il avait qu'à pas être là.

Si on l'avait vu faire, elle pourrait s'assoir sur ses précieux points, et les attendre comme on entends l'illumination divine.
Elle rumina, sachant qu'elle ne pouvait pas faire autrement que courber l'échine. Quelle belle merdasse!!! Elle chipa un bout de papier déjà utilisé. Pas bête et pour pas gâcher, Cali tourna la feuille, et demanda une plume en taverne.
Elle enverrait ce pli en le faisant passer sous cette satané porte de la maison close spéciale petits jeunes. Il n'était pas question qu'elle y mettre les pieds.

Une fois le petit bout de vélin glisser dans la fente sous la porte, elle se tailla dans la ville se trouver une paillasse pour dormir.

Lysope en signe d'encouragement, salua la jeune donzelle bien pressée !

Elle lui cria "Dès demain, je vous donne ma confiance".

A peine une centaine de pas fut engagée qu'une voix lui fit retourner la tête. Une femme se tenait dans le chambranle de la porte ouverte et lui cria quelques choses.
Cali fronça les sourcils, pensa, dans un premier temps à revenir sur ses pas pour mieux percevoir les borborygmes vociférés, mais préféra tendre l'oreille.

"Des deux mains, je vous assomme fiente rance".

Diantre! Fichtre! Mais quel vocabulaire pour un lieu soit disant dévolu aux plus jeunes. Déjà qu'ils demandaient que les plus jeunes se prosternent pour avoir de la confiance en plus ils leur parlaient mal. Calico déjà assez éloignée, continua sa course d'un pas plus rapide. La brunette s'imaginait flagellée sur la place publique ou rossée devant tout un village. Pourquoi pas un carcan aussi ou un bambou dans l'arrière train?

Si un trou de souris se présentait céans, elle y glisserait ventre à terre. Calico se rua dans la première ruelle venue pour échapper à son agresseur. Le coeur battant, elle se dit qu'elle ne remettrait plus jamais les pieds ici.
Adossée contre un appentis de bois, elle reprit sa respiration en pensant à la prochaine étape....Le lustrage des bancs de l'église en espérant ne pas tomber sur un prêtre aux mœurs légères.
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[Dans sa demeure, à gauche après la maison abandonnée, mais il vous faut tourner à droite à partir de l'église et, finalement, non loin du fameux mur mais assez éloigné tout de même. Bref]


Elle venait de rentrer, ni plus ni moins, de sa marche spirituelle. Au pas de course ou presque à la fin de son voyage, la nonnette essoufflée franchit le seuil de sa maisonnée. Consciente qu'ils devaient être en train de dormir à l'étage, sa jolie filleule et l'autre imbécile, elle s'évertua à faire le moins de bruit possible. Au premier regard, les meubles semblaient encore en place, rien ne paraissait cassé. L'ancien prévôt cistercien avait été sage, du moins le croyait-elle. Une étrange sensation sous le pied droit lui fit baisser les yeux.

Un mot?

Intriguée, des milliers d'hypothèses grouillant dans sa caboche fertile et candide, elle se baissa et se mit à lire, un sourcil surélevé, les quelques mots griffonnés censés former une phrase.

Que diable cela vient-il faire sous notre porte?

Finalement, le Blayais avait dû être moins tranquille qu'elle ne l'aurait espéré. Un soupir s'échappa de ses lèvres finement ourlées tandis qu'elle se dirigeait vers ses appartements. Tant de choses à faire, ce jour, et si peu de temps...


[Au mur, où les ronces repoussent plus vite que de mesure]


Avant la messe, elle avait une petite liste longue comme son annulaire de choses à faire. La première entre toutes: se rendre au mur qu'elle abhorrait. Mur qui n'incitait pas du tout à la confiance, d'ailleurs! Sans doute une épreuve divine...

Plissant des yeux, elle arriva à y voir accroché un mot. Un brave homme qui s'était aventuré parmi les ronces sans doute! Merveilleux... Il méritait bien sa reconnaissance.

Ne souhaitant s'y rendre elle-même, elle paya un gamin des rues pour qu'il accroche le mot qu'elle avait retrouvé sous sa porte. La chose faite, elle tourna les talons.



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