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[RP] Vente aux enchères de viande charolaise

Aleryk
Aleryk quittait à l’instant une taverne ou il avait eu le plaisir de boire un verre en compagnie de bonnes connaissances, et notamment, de la Duchesse du Charolais.
Ce qu’il y avait appris n’avait pas eu le don de le mettre de bonne humeur. En effet, personne n’était sans savoir que la Duchesse Angelyque l’avait unilatéralement nommé « nounou officielle » de son dernier né, dont on ne savait trop de quel père il était d’ailleurs celui-là, et elle venait d’annoncer qu’elle repartait en voyage Dieu sait ou laissant une fois de plus le marmot à sa prétendue nounou.

C’est qu’il commençait à en avoir marre lui de se coltiner la descendance de la Charolaise du Duché ! Non seulement elle ne payait pas sa pension, mais plus le temps avançait et plus Aleryk commençait à comprendre qu’elle ne viendrait jamais le récupérer.
« Quand j’aurai trouvé un époux, je m’occuperai de mon fils » s’en allait-elle sans cesse. Tout le monde savait très bien qu’elle n’en trouverait jamais !

Décidé cette fois à ne plus se laisser faire aussi facilement, Aleryk se dit qu’il pouvait peut-être régler les deux problèmes d’un seul coup. A savoir rentrer dans ses frais occasionnés par l’hébergement du marmot et ne plus avoir à le garder plus longtemps en sa demeure.
Après tout, c’était le fils d’une Duchesse et un jour il hériterait des biens de sa mère, ça devait bien intéresser quelqu’un un bambin de noble lignée comme celui-là, il pourrait certainement en tirer quelques écus si il présentait bien l’affaire.
Il se rendit donc en place publique et vit que comme souvent il restait des bribes du stand BOUM qui avait servi aux élections ducales, il ne lui en fallait pas plus pour sa petite vente aux enchères.
Il prépara donc une affichette et alla la placer bien en évidence sur l’estrade.


Citation:

A vendre pour être bien !

Jeune marmot de noble lignée promis à un bel héritage.

Age : Environ un an et demi.
Caractère très agréable à vivre pour autant qu’on lui donne une bonne bière le soir avant de le coucher.
Adore les chansons paillardes et la compagnie des hommes d’armes.
Peut éventuellement faire l’objet d’une belle rançon si contrairement à sa mère son père à l’envie de récupérer sa descendance.
Parents visibles sur demande … en tout cas la mère, le père on le cherche toujours.

Vente aux enchères du dénommé Gilbert-Phil de la Mirandole, dict Phillibert, ici même dans une semaine.
Qu'on se le dise !

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Sturn
C'est une Duchesse effondré que Sturn trouva quand il rejoignit Angelyque suite a un mot d'urgence qu'elle avait fait porter. Sturn fut rapidement mit au courant de ce qui se tramait et face aux sanglot de la Charolaise il ne put que se résigner à lui porter assistance.
C'est donc soucieux qu'il se rendit sur la place. Il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Il n'avait put saisir que quelques mots: Aléryk, Gilbert-Phil, en vente, place public et viteeeeeee.
Vite, vite c'est bien dit mais qui va lentement va surement comme dit le proverbe. Enfin cela permit surtout à Sturn de réfléchir. Il avait déjà rencontrer le fameux Alerik. Ce n'était pas un mauvais bougre. Ange en avait la nounou attitré du jeune Gilbert-Phil et ça sa vous change un homme. Il avait un bon sens de l'humour et un bonne descente parait il.
Sturn arriva en temps et en heure à la vente aux enchères improvisée. Il se présenta au "vendeur".


Bonjour.
Vous devez être Aleryk. Je suis Sturn de Virloinval, on s'est rencontré a mon anoblissement et en d'autres.
La mère de ce charmant enfant m'a dépêché sur place pour que je règle ce que l'on pourrait considérer comme un problème d'intendance. Enfin bref, je suis la pour régler le môme en usant de tous les moyens. Pourquoi ne pas y aller graduellement?


Sturn n'attendant pas vraiment de réponse. C'est pourquoi il réfléchît un instant avant de reprendre.

Pour commencer je ne suis pas sûr que ce soit rentable de vendre un enfant. C'est faible, pas très utile et sa coûte cher à entretenir, et il n'y a pas grand chose à manger. Je ne saurais mieux vous conseiller d'attendre encore une bonne douzaine d'années avant de vous en séparer. Donc si c'est pour une raison pécuniaire comme cela à l'air d'être le cas, vendez plutôt ses vêtements car de toute façon ils seront bientôt trop petit pour lui. C'est que sa grandit vite à cette âge là. Après si c'est pour s'en débarrasser je suis sur que vous pouvez trouver des gens qui dans l'entourage de la duchesse seraient ravi d'en prendre soin. Prenez le temps d'y réfléchir.
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Aleryk
Ayant posé son affiche, Ale descendait de l’estrade lorsqu’il entendit une voix derrière lui.
L’homme se présenta, bien qu’ils se connaissent déjà puisqu’Aleryk avait assisté à son anoblissement, ou du moins à une partie de celui-ci.
C’était donc Messire Sturn, son dernier vassal en date, que la Charolaise avait envoyé pour régler cette affaire.


Bonjour Messire Sturn !
Ravi de vous revoir, comment allez-vous ?
Décidemment, vous tombez toujours à pic quand il s’agit du bambin de la Duchesse vous ! Si je ne savais pas déjà que ce n’est pas le cas je pourrais presque croire que vous en êtes le père … de Phillibert.


Aleryk lui sourit.

Pour vous répondre mon cher ami, croyez bien que je suis le mieux placé pour savoir que cet enfant n’est pas rentable. Je vous signale tout de même qu’il vit chez moi depuis des mois, et ce à mes frais.
Je vois Messire que vous faites peu de cas de l’enfant en lui-même dans votre discours. Je n’ai nullement l’intention de vendre les vêtements de ce pauvre petit … orphelin. Parce que mon cher, il s’agit bien là d’un orphelin ! Qui n’a plus vu ni père ni mère depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne.
Alors non, je ne cherche pas le profit, rassurez-vous ! Mais toute fois, puisque ses parents semblent s’en désintéresser totalement, autant qu’il soit élevé par quelqu’un qui ait les moyens de lui offrir l’enfance qu’il mérite. Voilà pourquoi ces enchères me semblent le bons moyens de trouver ces dites personnes.

Mais j’y pense … peut-être êtes-vous vous-même intéressé ?

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Sturn
Aïe! Premier échec. L'humour n'avais pas marché, certes celui de Sturn n'était pas toujours très simple à comprendre, pour ne pas dire qu'il en manquait parfois. Enfin il ne se laissa pas abattre pour autant. La vinification lui avait appris la patience. Il était près a négocier longtemps s'il le fallait. Il tenta une autre approche plus sentimental.

Déjà deux fois. C'est vrai il y a de quoi se poser des questions. Mais je crois que son véritable père est mort, mais je ne sais plus très bien.

Je pense que vous êtes un homme compréhensif. Voyez-vous la duchesse est seul pour élever sa famille, ses cinq enfants et surveiller tous son personnel.


Chose qui n'est pas encore au point, se dit Sturn en souriant à Aleryk.

Ce n'est pas simple de gérer tout cela. C'est pour cela qu'elle a choisi des gens de confiance, comme vous, pour se faire aider. Sachez que cela la peine beaucoup de vous voir agir ainsi.
Je ne vous demande pas si vous aviez demandé à Angelyque si vous lui aviez demandé une pension pour son fils, car je pense que cela fut fait et que la réponse était négative. Et si vous proposez à la duchesse d'acheter son fils. Les enchères ne sont que dans une semaine. Alors certes cela se rapproche de la demande de rançon. Mais une semaine est largement suffisant pour que la Duchesse puisse demander à tous ses amis de l'argent pour son fils. Si elle ne paye pas au bout de la dite semaine les enchères débuterons. La Duchesse a déjà trouvé une autre nounou qui saura chérir son fils sans le vendre au bout de quelques mois, enfin pour l'instant.

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Frim2811
Frim, comme souvent au courant des idées farfelues d'Aleryk, l'avait suivi discrètement. Elle lut l'annonce et réprima un fou rire quand elle vit qu'il avait mis à exécution sa dernière lubie.

Et il est vrai qu'elle ne fut guère étonnée de voir débarquer Sturn dans la foulée. Ange avait une capacité à envoyer ses ... comment dire ...

Ne trouvant pas le bon mot, elle laissa tomber, et attendit de voir jusqu'où allait s'enfoncer Sturn.

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Angelyque
[Au Domaine]


C'était un véritable branle-bas de combat qui régnait dans le château. Plusieurs charrettes ne suffisaient pas pour transporter toutes les malles de la duchesse qui détestait voyager léger. Il fallait que sa garde robe la suive partout où elle se rendait, ainsi que ses bijoux, ses onguents, ses huiles parfumées, son miel et autres petites douceurs dont elle raffolait.

Son fils était avec sa nounou, il était prévu qu'Arutha le récupère et prenne le relais le temps de son absence.

Bref, tout était réglé. Elle pouvait donc quitter la Bourgogne quelques jours discrètement. Elle allait monter dans la voiture quand elle vit débarquer Riccardo complètement catastrophé, son fichu rose de travers



Douchesse!!!! c'est oune catastropha!!
Quoi encore Riccardo? depêche-toi! c'est le moment de partir! tu as failli être en retard!
c'est vostra nourricia qué hace una venta!!
Et alors? monte! tu parleras plus tard! nous sommes préssés!
Ma qué! l'idiota quiere vendere a su hijo! Gilberto Philo! catastropha!
Hein? mon dieu il osé mettre sa menace à exécution! mon enfant!

Il ne fallut pas longtemps à Angelyque pour trouver Sturn et lui expliquer entre deux sanglots ce qui lui arrivait, lui seul pouvait l'aider.

Elle prépara un courrier qu'elle fit porter par un gamin à qui elle donna quelques piécettes, l'homme passait sa vie en taverne, il serait simple à trouver


Citation:
Aleryk,

J'aurais votre peau! vous finirez au gibet, puis serez écartelé en place publique!

Votre adorable épouse sera enfin débarassée de vous!

Cessez donc cette mascarade de suite ou il vous en cuira

Foi de Mirandole!

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Royal Flex
Alexandre908
Une vente aux enchères ! Lui qui venait à la base à Dijon pour acheter un nouveau cochon fut bien étonné de voir consigné un ordre de vente sur un enfant du nom de...La...La...Mirandole ! Rien que ça. Écoutant de loin la conversation le brun s'approcha ensuite, posant son regard sur le vendeur. Attendant un répit entre les deux opposant il haussa la voix.

Pourquoi attendre une semaine pour la vente de cet chose ?...Votre prix je vous...Prie.


Un sourire, un regard bref à Sturn et le roturier replaça son regard sur le vendeur.
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Royal Flex
Aleryk
Il écoutait Sturn avec attention. Il est vrai qu’il connaissait mal le nouveau vassal de la Duchesse mais celui-ci semblait ne pas vouloir lâcher l’affaire aussi facilement.
Ale sourit lorsqu’il entendit ce dernier prétendre que le père de l’enfant était mort. Tout le monde savait très bien que le père n’était pas feu l’époux de la Charolaise.


Mort ? Son père ? Je crains que vous vous mépreniez mon ami. Pensez bien … le pauvre époux de la Duchesse luttait déjà pour survivre à ses côtés, ce qui soit dit en passant à fini par le tuer, vous imaginer bien qu’en plus il n’allait pas se torturer en lui faisant … heuuuu …. enfin … ce qui donne lieu à des enfants quoi !
Compréhensif ? Mais bien sûr que je suis compréhensif ! Je comprends surtout ce pauvre petit Phillibert dont la mère n’a cure !


Aleryk ne put s’empêcher de penser à cet espèce de plumeau rose sur pattes qu’Angelyque avait pour valet. Ha ca celui-là … pour sûr il devait être difficile à gérer.

Dois-je comprendre que vous proposez qu’elle récolte une rançon auprès de ses amis d’ici une semaine afin d’éviter la vente de l’enfant ? Vous vous enfoncer Messire !
Je ne doute évidemment pas que votre suzeraine n’aura aucun mal à trouver quelques bourses à vider, par paires de préférence, mais je ne vois pas en quoi ce serait profitable à Phillibert ni en quoi cela l’empêcherait à nouveau de me prendre pour sa nounou en laissant son fils à mes bons soins par la suite. Certes je ne refuse jamais un service, même à elle, mais il ne faut pas non plus me prendre pour un de ses vassaux.


Aleryk remarqua Frim, qui à tout le moins souriait, non loin de là, visiblement amusée par la situation. Il lui adressa un rapide clin d’œil avant d’être accosté par un jeune gamin essoufflé qui lui tendit un bout de parchemin. Avant même de l’ouvrir il reconnut sans peine la puissante et écœurante odeur de parfum dont la Charolaise aimait à se badigeonner sans modération. Une chose était certaine, on la suivait à la trace à plusieurs mettre sans problème.
Il lut rapidement le pli et sourit amusé. Des menaces maintenant … on aura tout vu ! Il rangeât le courrier dans sa poche se disant que ca viendrait faire grossir le dossier recensant tous les mauvais traitements qu’elle lui avait déjà fait subir entre coups de latte, menaces et diffamations diverses.


Un homme qu’il ne connaissait pas s’approcha lui aussi de l’estrade. Un prix ? Mais c’est que Ale n’avait pas de prix en tête. En fait le prix importait peu, ce qu’il souhaitait surtout c’était savoir à qui il avait affaire.

Bonjour Messire ! Messire ?
Je ne pense pas que nous ayons été présentés. Je me nomme Aleryk d’Obelerio del Balbianello.
Vous êtes intéressés par cet adorable bambin
– Aleryk toussa deux fois manquant de s’étouffer - ? Vous n’êtes pas sans savoir que c’est une vente aux enchères, c’est donc à vous de proposer votre prix.
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Della
Aleryk !
Comment osez-vous ?


La voix avait porté, venant de derrière les badauds un peu trop curieux, et tonnant comme un coup de bombarde.

La Baronne se fraya un chemin entre les gens qui la dévisageaient mais n'osaient pas s'opposer à sa progression jusqu'à l'estrade.
Là, elle monta.
Et elle toisa le sieur d'un regard accusateur, couleur acier, de ces regards qui n'annoncent rien de bon côté Mirandole.


C'est de mon frère dont vous tentez de vous débarrassez allégrement en vous faisant gonfler la bourse ! Et c'est de ma mère dont vous parlez en manquant autant de respect que je n'oserai jamais lui répéter vos mots ! Que connaissez-vous du géniteur de cet enfant ?
L'index blond se posa sur la poitrine d'Aleryk, menaçant...Vous n'en savez justement rien du tout ! Vous salissez la mémoire d'un Noble bourguignon, le Baron Stam, vous êtes un ingrat, Aleryk ! L'index avait ponctué les mots de petites touches sur le torse d'Aleryk.
Les sourcils dellesques se froncèrent et le regard se fit inquisiteur, planté dans celui du vendeur d'enfants...
J'ignore comment vous avez pu rouler ma mère au point qu'elle vous confie son fils...vous devez être bien filou...et on en voit la raison ! Vous vouliez vous faire des écus en vendant ce petit amour !

Della se tourna alors vers Sturn...Sturn qui lui avait joué un sacré mauvais tour qu'elle ne digérait pas. Est-ce que l'heure de la vengeance sonnait ?
Quant à vous...vous, le vassal de ma chère mère...qu'avez-vous donc à discutailler avec ce ravisseur d'enfant et comment donc n'avez-vous pas encore sorti votre épée pour l'embrocher !? Seriez-vous trop couard pour mettre votre lame au clair, reniant ainsi votre serment envers Angélyque ?

Enfin, elle s'adressa à Alexandre.
Et vous ? Que voulez-vous faire de l'enfant Charolais ? Un rôti ?

Et revenant à Aleryk : Où est mon frère ?
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Baronne de Seignelay
Aleryk
Hum hum … Cette fois c’était l’artillerie lourde qui débarquait. Della, la fille de la Duchesse - oui oui encore une, vous ne rêvez pas - en personne ! Ne se laissant pas impressionner par la prestance et les nombreux titres de sa nouvelle interlocutrice, Aleryk resta bien campé sur l’estrade et ne bougea pas d’un millimètre alors qu’elle lui tapotait le torse de son index menaçant.
Il l’écouta tenter de le faire passer pour un filou avide d’écus et de prétendre que feu l’époux de sa mère était le père de l’enfant.
Une fois qu’elle en eu finit de sa tirade, ben oui … on n’interrompt pas une Baronne en pleine démonstration de verve, il lui prit la main dont le doigt était toujours posé sur sa poitrine et s’inclina afin de la lui baiser comme les usages l’exigeaient.


Mes hommages Baronne !
Je suis heureux de voir que le sort de votre frère vous inquiète nettement plus que votre chère mère.
Quant à savoir qui est son père, je suis certain que comme moi vous ne l’ignorez point, mais pensez-vous que ce soit le lieu, sur la place publique, pour en débattre ?


Il lui sourit d’un air entendu avant de poursuivre.

Quant à la mémoire de feu le Baron Stam, croyez bien ma chère que je suis conscient que ce fut un saint homme et n’ai nullement l’intention de le salir, mais plutôt de faire reconnaitre ses mérites. La vie de ce brave homme n’a certes pas dû être rose tous les jours !
En ce qui concerne votre mère, croyez bien que jamais je ne l’ai roulée dans quoi que ce soit, Dieu m’en préserve ! J’ai toujours été présent lors de ses nombreuses sollicitations à mon égard, mais il me semble que cette fois il s’agit du bien être de votre frère et qu’elle semble le prendre un peu à la légère. Ne trouvez-vous pas ?
Mais j’y pense … Puisque vous êtes à ce point préoccupée de lui, pourquoi donc n’est-ce pas vous qui vous en occupez depuis tous ces mois pendant que votre mère se cherche époux par monts et par vaux ?

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Della
La Baronne fut interpelée par le geste du sieur Aleryk qui ne semblait pas trop affecté par le ton sur lequel elle s'était adressée à lui. Hum.
Dans un mouvement de défi, elle releva le menton encore un peu, plissa encore les yeux...


Parce que j'ai moi-même déjà charge d'enfant, mon neveu que mon époux et moi élevons depuis sa naissance et que je ne suis pas une...une bonne d'enfants ! Et parce que sans doute, ma chère Mère avait tellement confiance en vous qu'elle n'a pas pensé un seul instant que son bout d'chou serait ainsi traité par celui qui s'offrit à en prendre soin !
Elle s'approcha encore un peu d'Aleryk, et, tout près de lui : Ma pauvre mère ne pouvait savoir à quel point vous êtes cupide.
Puis, se reculant légèrement : Répondez à ma question : où se trouve mon frère actuellement ?
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Baronne de Seignelay
Aleryk
Pas de doute, cette femme avait tout d’une Mirandole ! Elle ne doutait visiblement de rien et avait cette fâcheuse tendance à considérer tout le monde comme son valet. Si elle n’était pas une bonne d’enfant, pourquoi Aleryk le serait-il !
Il la regarda droit dans les yeux, plissés ou non, et fut surpris de la voir s’approcher de lui. Ne voulant montrer aucune condescendance il se retint de reculer instinctivement et la laissa une fois de plus en arriver toujours à la même question.


Vous vous méprenez sur bien des points Dame !
D’une part je ne suis pas cupide, sans quoi votre frère serait-ici exposé tel un animal de foire que je serais prêt à céder à des hommes tels que ce Messire qui en demande le prix avant même de se présenter.
D’autre part, votre mère sait pertinemment qu’elle peut avoir confiance en moi, si elle avait pensé un seul instant que son fils soit en danger, ce n’est point vous ou son vassal qu’elle aurait envoyé mais des hommes d’armes. Ce qui l’intéresse dans le cas présent est plus son image que le sort de son fils qu’elle sait en de bonnes mains, quoi que vous en pensiez.
Et pour terminer, si vous n’êtes pas une bonne d’enfant, je ne le suis point non plus ! Cela nous fait au moins un point commun.


Aleryk lui sourit, quelque peu ironiquement.

Votre frère ? Et bien comme je l’ai déjà dit il y a plusieurs mois à l’une de vos sœurs, il se trouve chez moi ou tout le personnel est à ses petits soins, et libre à vous de passer le chercher quand vous le désirez. A moins que comme l’ont fait votre sœur et votre mère avant vous … vous ne veniez jamais le chercher. Particulier chez vous l’esprit de famille, n’est-il pas ?
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Della
La Blonde sourit...elle aimait bien, cet Aleryk.

Laissant donc retomber un peu la pression, elle répondit, plus doucement :


Messire, si je vous entends bien, vous n'êtes venu ici, en menaçant de vendre mon frère au plus offrant que pour offrir aux Bourguignons un spectacle de divertissement...Parce que de la vente de cet enfant qui semblait vous pourrir la vie, vous voici à me décrire ses conditions de vie en rien enviables à un fils de roi.
Vous parlez de confiance...mais dites-moi donc alors, quelle raison aurait ma mère de reprendre son fils si vous me dites qu'elle peut avoir confiance en vous et que cet enfant, vous semblez le chérir ?

Quant au fait que ma mère m'envoie, détrompez-vous, je suis venue toute seule comme une grande fille...

Petit sourire, un rien narguant quand même...avant de reprendre...
Mais soit, si vous estimez que je dois, au nom de ma mère, vous retirer la confiance des Mirandole, dites un mot et je le fais immédiatement ! Avec les conséquences que cela aura, bien entendu...
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Baronne de Seignelay
Aleryk
Voilà maintenant qu’elle le prenait pour le bouffon des Bourguignons ! Comme si il n’avait rien d’autre à faire que de venir se donner en spectacle sur la place publique !
Il se redressa un tantinet, prit une attitude un rien plus hautaine et toisa la Baronne de Seignelay de la tête aux pieds. Il répondit sur un ton légèrement plus agacé.


Mais pour qui donc me prenez-vous ?
Croyez-vous franchement que je n’ai que cela à faire, donner du spectacle aux Bourguignons ?
Me prenez-vous pour un troubadour ?


Je suis ici pour faire comprendre à votre mère, et tant que nous y sommes à votre famille puisque c’est visiblement nécessaire, que lorsque l’on a des enfants, on les assume ! Dans le cas contraire expliquez à votre mère que les boyaux de porc ne sont pas faits pour les chiens si elle ne peut réprimer certaines de ses envies.

Evidemment que votre frère est bien traité, vous me prenez pour un soudard et un bourreau d’enfants ?
Il n’en reste pas moins que la place de cet enfant n’est pas chez moi ad vitam et qu’il a besoin de ses vrais parents, voir à défaut de sa famille.
Reconnaissez tout de même que quand on compte une aussi grande famille il est tout de même inadmissible qu’aucun de vous ne se soucie le moins du monde du petit Phillibert !
Dans ce conditions, et puisque j’en ai comme vous le dites très bien la garde ainsi que la confiance des Mirandole, j’estime qu’il est de mon devoir de lui trouver une famille plus présente que celle dont il dispose actuellement.


Il reprit sur un ton moins acerbe, mais décidé.

Et bien si vous êtes venue toute seule comme une grande fille que vous êtes, prenez vos responsabilités jusqu’au bout et occupez-vous de votre famille puisque vous semblez la seule à vous en préoccuper un minimum.
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Della
L'Aleryk prenait de grands airs, ce qui ne plut guère à la Baronne qui soutint son regard sans sourciller.

Messire, je vous trouve bien imbu de vous-même pour oser avancer la prétention à nous donner des leçons !
Vous avez accepté de prendre mon frère en charge, oui ou non ? Vous avez accepté et voilà qu'aujourd'hui, vous présentez le descendant des Mirandole comme un poids dont vous avez à vous occuper ! Ignorez-vous donc que c'est un honneur que ma mère vous fît de vous confier ainsi son cher enfant ?
Mais puisque vous semblez cracher sur la main qui voulait vous honorer, il faut faudra en rendre compte devant ma mère !
Quel manque de reconnaissance...Vous semblez ignorer également qu'il est courant que les grandes familles mettent leurs enfants en garde dans d'autres familles honorables afin qu'ils y grandissent, riches de ce que ces familles peuvent leur apporter.

La Blonde prit un air théâtral et de sa main, elle frôla son front en soupirant.
Las, il semble que ma chère mère se soit fourvoyée en pensant que vous seriez un modèle pour Philli...Et soupirant plus encore...Quel dommage, moi qui pensais augmenter le montant de la pension de ce jeune enfant de mes propres deniers...Enfin...si vraiment vous refusez d'assumer le rôle pour lequel vous vous êtes engagé...Menton qui se relève encore une fois...Vous serez, je l'espère, assez responsable que pour le faire conduire à Seignelay. Disant cette phrase, la Blonde Mirandole avait glissé ses deux mains derrière elle et croisait les doigts très fort pour que l'Aleryk préfère voir augmenter la pension de Philli plutôt que de l'envoyer chez "sa grande soeur".
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Baronne de Seignelay
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