Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP Ouvert] Au voleur !......

Mariealice
[..... Au voleur ! A l’assassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ! On m’a coupé la gorge, on m’a dérobé mon argent ? Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N’est-il point là ? N’est-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête ! (Il se prend lui-même le bras.)* (Rends-moi mon argent, coquin !... Ah ! C’est moi. Mon esprit est troublé, et j’ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi ! Et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire en ce monde ! Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait, je n’en puis plus, je meurs, je suis mort, je suis enterré ! N’y a –t-il personne qui veuille me ressusciter en me rendant mon argent, ou en m’apprenant qui l’a pris ? Euh ! Que dites-vous ? Ce n’est personne. Il faut qui que ce soit qui ait fait le coup, qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure ; et l’on a choisi justement le temps où je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice et faire donner la question à toute ma maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! De quoi est-ce qu’on parle là-haut ? De celui qui m’a dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si l’on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l’on m’en dise. N’est-il point caché parmi vous ? Ils me regardent tous et se mettent à rire. Vous verrez qu’ils ont part, sans doute, au vol que l’on m’a fait. Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des potences et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après !

Molière, L'avare.]

[Campement des Ordres Royaux]

Le campement commun avait été dressé, depuis le temps les habitudes étaient ancrées, chacun connaissait son rôle, y compris entre chaque ordre. Là certains s'occupaient des toiles, les dépliant tandis que d'autres avaient planté les piquets pour la soutenir. Ici certains avaient fini l'enclos pour les chevaux tandis que d'autres s'occupaient maintenant d'y mettre les montures. Là bas encore les charrettes étaient déchargées tandis qu'on s'affairait à faire le compte des armes, des vivres, de tout ce dont auraient besoin pour vivre et se battre - si bataille il y avait - les membres présents.

Au-dessus de la palissade flottaient les oriflammes des ordres présents, pour l'heure ils pendaient plutôt mollement puisque nulle brise ne venait les soulever. Mais en bons gardiens ils veillaient sur la vie grouillant entre son armure de bois. Les voix s'interpelaient, se croisaient, se répondaient d'un bout à l'autre. Des retrouvailles, des allers et venues entre qui entraient et sortaient, des rires, de la sueur, bref, un campement tout ce qu'il y avait de plus normal.

Du moins normal jusqu'à ce qu'un cri retentisse plus haut que tous les autres, un cri à faire glacer les sangs.


AU VOLEUR! Raaaaaaaaaaah qui est le rat, le chapon maubec, le fot-en-cul qui a fait ça!

Une Marie en furie venait de sortir de la tente ravitaillement tenant à la main un petit tonnelet, sans vide vu comment elle l'agitait. Ca commençait bien ce petit camping.
_________________
En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
Sindanarie
[Campement des Ordres royaux - Le vol, c'est mal. Surtout quand il s'agit du contenu d'un tonnelet.]

Dire que le retour de la Carsenac ne commençait ni dans la joie ni dans la bonne humeur aurait tenu de l'euphémisme. D'une, elle n'avait aucune envie de voir le Royaume s'effondrer dans une guerre générale qui semblait s'approcher chaque jour davantage. De deux, l'assassinat de la Reine Béatrice lui avait foutu le moral dans les talons, dans le meilleur des cas. De trois, un homme à qui elle tenait particulièrement était tombé quelques jours auparavant lors des violents combats dont Chinon avait été le théâtre et avait reçu une blessure plus que sévère, à tel point que l'on avait craint - elle en tête - pour sa vie. Et de quatre (pour une fois, les raisons n'allaient pas que par trois), parce que ce périple en Touraine intervenait sur fond de querelle familiale qui risquait de dégénérer au vu de la dernière missive qu'elle avait envoyée. Que du bonheur, en un mot comme en mille.

Aussi était-ce une Sindanarie morose qui avait pris ses quartiers dans le camp des Ordres royaux, rodés, depuis le temps, à l'organisation d'espaces destinés à les accueillir à plus ou moins long terme. Elric l'avait aidée à monter une tente supplémentaire, nouvelle fleur de toile parmi celles constellant le lieu, avant de repartir à toute vitesse vers le Limousin pour lui servir d'yeux et d'oreilles sur place. Et elle faisait entrer, ruminant ses pensées pas franchement gaies, Vengeance dans l'enclos où attendait déjà, grâce aux bons soins d'Elric, le destrier Orphée, quand un cri retentit. La voix était bien connue des Limousins, des Licorneux, des politiques et des Parisiens. La voix, en l'occurrence, invectivait encore les rats, d'ailleurs, dans la lignée d'un épisode tout aussi bruyant quoique plus dramatique à Ryes. Hein ? Des rats, encore ? Pas bon, les rats. Ca mange les provisions, ça effiloche les toiles, ça fait paniquer Marie.

Et évidemment, ce fut à la tonitruante invective de ladite Marie Alice que Vengeance choisit de faire un écart brusque. Assez brusque pour que la Carsenac, rêveuse, se retrouve assise dans la poussière, la main refermée sur du vide, nez à nez avec une jument qui n'avait manifestement rien compris à ce qui se passait. Pour un peu, la Cavalière aurait juré que ça la faisait bien marrer (la jument, oui, farpaitement, et même ses congénères, dans la foulée), ce qui lui arracha un regard noir et un chapelet de jurons. Se redressant, la jeune femme s'épousseta sommairement avant de quitter l'enclos, soigneusement refermé pour éviter une évasion massive de montures moqueuses, pour faire route, toutes voiles dehors, vers la Comtesse d'Igny en lui lançant :


Marie ? Qu'est-ce qui te prend ? 'S'passe quoi ici ?

Et là, ça fait tilt. Avant les rats et autres invectives, il y avait eu le mot magique. "Voleur". Et vu la façon dont la Pair agite le tonnelet qui prolonge son bras, ça doit être son contenu qui a disparu. Fini d'rire. On ne badine pas avec les tonnelets, ni avec la mirabelle, ni avec la prune, ni avec l'hypocras, le génépi, et... Bref. On ne badine pas avec ça, quoi. Ce qui se traduit par deux nouvelles questions :

Y'avait quoi là-dedans ? Tu as une idée de quand ça a disparu ?

Autant la première série de questions était teintée d'une vague curiosité, autant les dernières sont beaucoup plus sérieuses. Et puis, ça canalise la Carsenac alors qu'elle-même y peine de plus en plus, alors elle en profite. On va chasser du voleur. Moua. Ha. Ha.
_________________
Blason en cours de révision.
Marineblanche
[Près du campements des Ordres Royaux ]

Qu'est-ce qu'elle foutait près du campement des Ordres Royaux, la gamine? A savoir ! Mais en tout cas, elle ruminait. Et contre ses parents qui puis est ! Aucune lettre ! Niet ! Franchement, elle était furax et elle imaginait déjà ce qu'elle allait leur faire subir si jamais elle les revoit. A tout les coups, ils ont adopté une autre gamine qu'elle ! Donc là avec cette pensée, c'est le pompon ! Bref, elle faisait les cent pas près du campement sous l'oeil d'un cheval qui finit par se lasser du manège de la gamine et recommença à manger sa paille comme de si rien n'était.

Mais c'est alors qu'un cri fit sursauter Marine Blanche qui se retrouva à terre, déboussolée et le coeur battant la chamade. Elle se releva pour aller voir ce qu'il se passait. Elle aperçu Marie Alice en train de s'égosiller ! Quand Walan disait qu'elle était terrible, il n'avait pas du tout tord ! Et pire encore, son cri glaça l'échine de la rouquine. Au voleur?? Oh, oh...On revient à quelques semaines en arrière où les marchands criait après la gosse car comme à son habitude, elle avait volé quelque chose !

Son regard bleu se posa sur Marie Alice et une femme qu'elle ne connaissait pas mais son pas s'arrêta car à tout les coups, on croierait que c'est elle qui a encore volé ! Donc il valait mieux, pour elle, qu'elle détale ! Parce que Marie Alice sortir des jurons, c'est qu'elle est furieuse ! La rouquine se retourne et part vite en courant avant qu'on la remarque ou qu'on la rattrape !
Stephandra
[De Retour de promenade direction le campement des OR..]

La jeune femme après l'installation du campement, est partie se faire un tour en ville, balade tranquille sur le marché, dans les rues de Vendôme, simplement profiter de la tranquillité et du beau temps ambiant.

Un campement, encore un, c'est habituel désormais, vie faite de routes, chemins et camps... Là, un regroupant les ordres royaux, pas la première fois que cela arrive. Chacun a pris déjà ses petites habitudes et la cohabitation se fait en douceur... A force, ils finissent par se connaître plus ou moins tous.

Nullement au courant de ce qui se trame au campement justement, la jeune femme avance la tête perdue dans ses pensées, sans même trop regarder où elle met les pieds, c'est alors qu'arrive le choc!

Stéphandra se fait percuter par...........


AOUCHT! Déséquilibrée légèrement, ses bras attrapent la personne et la bloquent, regard se penchant vers l'enfant et elle reconnait Marine

Marine! Doucement! Tu as le Sans Nom au corps? Que t'arrive-t-il?

Étreinte plus douce sur les bras de l'enfant et regard cherchant à comprendre, d'où vient l'enfant? Où court-elle ainsi? Qui fuit-elle? Azurs regardant aux alentours , étant un peu éloignée du camp Stéph cherche à comprendre ce qu'il se passe.
Walan
[Campement des Ordres Royaux]

La journée s’annonçait tranquille, malgré l'agitation habituelle propre à l'installation et à la vie d'un camp militaire. Walan avait donné sa part en aidant à l'édification des tentes, et se trouvait pour l'heure assis devant l'une d'elle en train de vérifier et de rectifier parfois l'aiguisage d'épées, dagues et autres haches, diverses pièces d'armures étendues sur un drap grossier attendant leur tour pour l'inspection.
Régulièrement, son regard se relevait néanmoins de sa tâche pour chercher la silhouette d'une certaine brune, qui avait pour l'instant disparu dans l'une des tentes.

Elle ne fut pas longue à en ressortir, dans un cri qui fit se lever immédiatement Sans Repos, avant qu'il n'en perçoive le contenu et ne voit Marie agiter son tonnelet. Dès lors, et malgré la colère qui l'agitait visiblement, il ne pu que plaquer un très, très fin sourire sur ses lèvres pour éviter de rire, s'avançant plus près pour déclarer d'un air tout à fait innocent -et qui à n'en pas douter ne calmerait pas du tout la victime, bien au contraire-.


Des jurons assez peu originaux, il va falloir renouveler ... et ne pas oublier que Maubec est le fief dont Meyrieu est vassal. ajouta-t-il, visiblement sans grande rancune.

La suite, il ne réussit pas à l'empêcher, pas plus qu'il ne parvint à garder son visage neutre et à ne pas y faire apparaître un air clairement taquin qui risquait de lui attirer toutes les foudres de la fureur malialicienne.


T'aurait-on volé ton vinaigre ?
_________________
Arambour
[Campement, une Arambour inutile au possible]

La Démesquine était pourtant prête à aider au montage des tentes, elle l'avait déjà fait lors de la précédente mission et ce n'était point cela qui la rebutait. Cependant, contrairement à la dernière mission à laquelle elle avait pris part, son ventre avait triplé de volume et lui interdisait donc tous les mouvements nécessitant de se pencher un peu trop bas. Quelle poisse ! Elle qui était venue pour se rendre enfin utile à quelque chose, puisqu'en Artois tout lui était prohibé tant qu'elle ne s'y était point installée depuis deux mois. Certes, elle était aussi et surtout venue pour ne pas avoir à supporter la tête de son époux pour une durée indéterminée. Cet homme l'insupportait de plus en plus et le fait d'avoir été engrossé par ce dernier n'arrangeait pas les pensées de la brune qui voyait noir depuis ce fameux soir où sa domestique lui avait tout avoué des agissements de son époux lorsqu'elle avait pris la route pour le Limousin.
Depuis ce jour, un mercenaire courrait les routes du Royaume et de l'Empire afin de retrouver cette femme que la Liqueur avait eu l'audace d'inviter chez eux, dans leur lit, soit disant pour la sauver, alors qu'elle même, des mois auparavant avait été longuement sermonnée parce qu'elle avait veillé sur un homme des heures durant.

Dans un coin du campement à regarder sans grande conviction son goupillon, la Marlate attendait que quelque chose d'inhabituel survienne afin de briser son sombre ennui et surtout afin de la sortir de ses pensées morbides. Depuis des semaines maintenant, elle imaginait les différents façons dont elle pourrait user pour faire souffrir le martyr à cette femme qui avait habité chez elle, la faire souffrir pour finalement la laisser pour morte, voire même morte, dans une marre de son propre sang. La jeune femme en était arrivée à un tel point dans sa haine et ses rancunes, qu'elle commençait même à imaginer comment elle pourrait tuer son propre enfant pour anéantir son époux jusqu'à la moelle.
Ce fut alors qu'elle s'imaginait vidant petit à petit les entrailles de la brune à la cicatrice afin que celle ci se voit mourir lentement, qu'un cri la sortant de sa torpeur se fit entendre depuis la tente de ravitaillement. Ses émeraudes devenus bien noirs fixèrent alors la tente en même temps que l'un de ses poignards fut planté dans le siège qui l'avait pourtant accueillie sans broncher.

Sans attendre plus de temps, elle se leva à grande peine et se dirigea vers la tente pour comprendre ce que signifiait tout ce raffut. Voyant et entendant la Violette furibonde et la Carsenac qui tentait de comprendre ce qui s'était réellement passé non sans une pointe d'agacement elle aussi, la Gorella compris très rapidement qu'il s'agissait là tout bonnement d'un vol du ravitaillement, et sans ravitaillement, la Licorne ne ferait pas long feu en Touraine. D'autant qu'elle avait le malheur de devoir manger pour deux ces temps-ci. Un regard mauvais vers son ventre qu'elle n'arrivait même plus à cacher, puis elle le reposa à nouveau sur les différents protagonistes de la scène.


-Et surtout... De comment cela a-t-il bien pu disparaître...

C'était bien là la question que se posait la Fraize, parce qu'elle n'avait pas bougé de son coin depuis qu'ils étaient arrivés, et elle l'aurait vu, le voleur. Il ne pouvait donc s'agir que d'un voleur très expérimenté qui aurait été assez agile pour éviter son regard, soit il s'agissait d'un canular perpetré par un membre de la Licorne et donc elle ne s'en serait pas méfié, soit il y avait un problème de taille qu'elle n'arrivait pas encore à résoudre. Tout en sachant que l’hypothèse du canular était peu probable car quand on connait la propension de certains à s'énerver facilement et à excéder dans la vengeance, ce serait se vouer au suicide.
Elle attendit donc que Marie Alice réponde aux différentes questions posées, si réponses elle pouvait donner bien entendu. Si aucune réponse ne pouvait être apportée, les Licorneux n'auraient plus qu'à chercher une aiguille dans une botte de foin, ou plut on voleur dans une campement plein à craquer de personnes toutes plus suspectes les unes que les autres. Cela promettait cette affaire...

_________________
Marineblanche
[ Fuite idiote...Ah bé non...Campement des Ordres Royaux ]

Marine n'a jamais de chance et c'est le cas de le dire ! Alors qu'elle veut détaler en vitesse et sans se faire remarquer, elle rentre dans...Quelqu'un ! Cette personne l'attrape dans ses bras et la bloque donc la gamine ne pouvait plus bouger et encore moins fuir. Voila à tout les cas, elle s'était fais rattrapé et elle allait encore passé un mauvais quart d'heure sauf que cette fois-ci, elle n'avait rien fais du tout ! La rouquine relève légèrement la tête et reconnait Stephandra, un sourire se dessine sur ses lèvres. Déjà, ce n'était pas la Marie Alice en furie qui la tenait et heureusement encore.

Apparemment Stephandra ne savait pas ce qu'il se passait. Ou peut-être qu'elle faisait l'innocente pour mieux l'engueuler ensuite mais son étreinte devient un peu plus douce mais bien évidemment la gamine avait peur.


- Ze te zure que z'ai rien fais ! Z'ai rien volé du tout ! 'fin si ! Mais z'ai rien volé à Marie Alice ! Te zure ! Sur le Très-Haut !

Marine Blanche esperait que la femme la croierait parce que pour une fois, elle disait vrai et elle n'avait pas envie de se faire gronder par Marie car là, elle semblait être furieuse. Elle plaignait vraiment le voleur, il allait passer un mauvais quart d'heure. Se calmant légèrement, la gamine posa son regard bleu dans celui de Stéphandra avant de continuer.

- Marie Alice, l'est en colère là ! Elle dit " Au voleur " donc c'est qu'on lui a volé quelque chose, hein? Pis elle a dis pleins de zurons comme "Fot-en-cul" !

Et au cas où Stephandra n'aurait pas compris...


- Mais ze t'zure que c'est pas moi !
Semnos
C'est un Semnos quelque peu plus piquant que vif qui avait rejoint le campement qui se montait chaque jour un peu plus pour tout un chacun qui rejoignait les troupes de l'ordre.
Les pensées du cavalier allaient depuis lors vers tous ceux qu'il avait laissé à Bertincourt ou qu'il n'avait justement pas réussi à croiser lors de son bref retour sur son village. L'artésien se sentait encore une fois des plus mal à l'aise au milieu de ses frères et soeurs d'armes. C'est dans la solitude qu'il puisait suffisamment d’énergie pour ne pas commettre l'irréparable. Il sortait du camp avant l'aube, soit pour travailler en mettant à profit ses anciens talents de travail du bois, soit pour travailler le fer, chose qui fort heureusement le poussait presque jusqu'à l'épuisement tant il y avait a faire pour nombre de personnes présentes. Les fers, les armures, les armes et autres outils nécessaires avaient forcément besoin de travail et il suffisait au Vif de s'entendre avec l'un des forgeron de la ville ou directement avec la mairie.

Il revenait par moment au camp déposer ou prendre du travail avant de s'éclipser de nouveau, soit vers l'un des poteaux de bois brut qu'il avait lui même pour certains, installé dans un coin tranquille. Son arme allait en garder quelques marques mais il savait l'avoir forgé suffisamment solide et avoir pris du bois suffisamment souple pour n'avoir besoin que d'en affûter le tranchant.
C'est justement lors d'une de ces séance que le calme relatif du camp fut rompu.

Un cri ? Vu la puissance et sans trop forcer pour reconnaître la voix des mauvais jour d'une certaines personne, il réagit par réflexe et s’élance comme il est, torse nu, sa longue claymore à la main, entre les tentes.

Spectacle étonnant alors qu'il passe le dernier bout de toile lui masquant une Marie en furie...un tonneau à la main, vraisemblablement vide... et plusieurs personnes autour ou arrivant eux aussi. Walan un sourire narquois aux lèvres, Sindanarie aux coté de Marie, Arambourg qui venait donc d'arriver et un peu plus loin une fillette et une femme qu'il ne pris pas le temps d'identifier dans la foulée.

Il commençait à redouter d'être sortie de son calme coin de solitude pour rien, surtout que sa tenue actuelle laissait largement transparaître la longue cicatrice qui lui barrait le coté gauche, de la gorge au bas des cotes. Trop tard de toute façon.


Que se passe-t-il Marie ?

Puis il regarde chaque personne présente en quête d'une réponse, ses yeux bleu laissant transparaître le temps orageux d'un ocean pris dans la tempête qui caractérisait assez bien son humeur.
Stephandra
[Non loin du camp...Une petite souris...]

Sourire rassuré de l'enfant pourtant qui se justifie rapidement, haussement de sourcils de la jeune femme.


- Ze te zure que z'ai rien fais ! Z'ai rien volé du tout ! 'fin si ! Mais z'ai rien volé à Marie Alice ! Te zure ! Sur le Très-Haut !

Stéphandra n'a aucune idée de ce qu'on a pu dérober à Marie Alice, mais si elle a crié "Au voleur" a n'en pas douter, elle est effectivement victime d'un vol... Qu'a-t-on pu dérober au camp des ordres royaux? Elle n'en sait rien, mais le saura bien assez tôt.

Pour l'instant, sa priorité est de rassurer Marine, oui, elle a eu fait des bêtises, certes, mais elle a décidé de changer de vie. Stéph en a la certitude aussi elle ne doute pas des propos de la petite rouquine. Léger rire amusé aux gros mots employés par le Chevalier.


Ahem! Certainement qu'on lui a volé quelque chose pour qu'ainsi elle peste! Par contre, je te crois Marine, pas la peine de jurer sur le Très Haut. Mais n'ayant rien à te reprocher, tu n'as pas à partir telle une furie ainsi.

Main venant caresser la joue de l'enfant, accompagné d'un large sourire, Stéphandra fait confiance à l'enfant... A tort ou à raison? Peu lui importe, elle l'a prise sous son aile, et veut croire qu'à son âge on peut encore changer. La petite a eu le choix, la suivre ou rester avec d'autres, son choix a été de suivre la jeune femme et son époux, aussi faisant également des efforts...Hormis pour le bain!

Bien, nous allons point rester ici et plutôt nous rendre au camp voir ce qui s'est passé nope?

Esquisse de sourire, la petite a sa place au campement, puisqu'elle les accompagne, aussi elle n'a pas à s'évader comme ça...Et là, la curiosité de Stéphandra est éveillée, elle a envie de savoir ce qui se trame au camp.
Marineblanche
[ Non loin du camp ]

Bien que Marine Blanche ait décidé de suivre Stephandra, certaines vieilles habitudes restaient, comme la peur qu'on l'accuse de vol alors qu'elle n'a rien fais, lorsqu'elle vivait dans la rue, c'était chose courante. Les marchands ou les agents de prévôtés ne cherchaient pas longtemps, s'il y'avait un vol, c'était le vaurien le plus proche qui prenait mais bien évidemment, le gamin noble de deux ans n qui vole parce que les parents sont trop occupés à faire jouer leur image, il était mis hors de cause.
Et les vauriens avaient beau s'expliquer, personne ne les croit. Ce qui justifie la mine surprise de la rouquine quand Stephandra lui dit qu'elle la croit. Personne ne l'avait jamais cru dans de telles circonstances, alors pourquoi maintenant Stephandra lui fait confiance?


- T'as raison, z'avais pas à partir comme ça, c'était idiot.

Un sourire tendre qui s'esquisse sur ses lèvres en sentant la main caresser sa joue. De plus en plus, l'enfant commence à s'attacher à Stephandra et tout doucement, la confiance en la femme commence à s'installer.
La gamine hoche la tête, bien envie de savoir ce qui s'est passé et elle vient prendre la main de Stephandra. Elle se plongea d'un coup dans ses pensées, il faut avoir un sacré cran pour voler dans un campement d'un Ordre Royal et surtout sans se faire remarquer, il est fort le bougre qui a fais ça. Soit c'est un voleur avec du cran soit c'est quelqu'un du camps mais après tout dépend ce qu'on a volé à Marie Alice.


- Oui allons-y.
Stephandra
[En avant... Le campement des Ordres Royaux....]

Petit sourire, doigts qui se glissent dans la main de la jeune femme et petite phrase déterminée dite, Stéphandra sourit amusé, la petite fille est tout aussi curieuse qu'elle de savoir ce qui a été volé.

Les deux prennent le chemin les menant au camp, Stéph salue de la tête les plantons à l'entrée, sans lâcher la menotte de Marine avance plus avant et scrute du regard les allées et venues.

Petit groupe de personne, entourant Marie Alice, tous semblent demander ce qu'il en est. Approche discrète sans un mot, tentant de comprendre un peu ce qu'il en est avant d'entreprendre d'ouvrir son clapet.

Ambiance légèrement tendue, d'autres attendent également de savoir un messer demande même directement à Marie Alice. Stéphandra aux côtés de la petite s'intègre au groupe, puis regarde l'ancienne Grand Maitre de France en attendant une réponse claire, nette et précise...

Aurait-on dérobé un bijou précieux? Un boeuf? Que tient-elle en main? Un tonnelet? Haussement de sourcil laissant libre cours à sa réflexion en attendant d'en savoir plus sur la situation.
Mariealice
[Au campement, toujours, avec un tonnelet à la main, toujours, et furieuse de plus en plus.]

Oh la moutarde était bel et bien monté au nez de la bourguignonne. Et c'était à coup sûr de la forte vu l'état de la brune. Non mais des fois, voler de la nourriture - oui bon là c'était de l'alcool et alors? - au beau milieu du camp, c'était trop fort, oui comme la moutarde déjà mentionnée.

Regard sur Sindanarie.


Il me prend qu'un foimenteor n'a rien trouvé de mieux que de nous laronner le contenu de ceci. Et je n'ai pas fini l'inventaire mais je subodore que ça ne doit pas être la seule volerie que le maroufle aura commis. Si je lui mets la main dessus, je vais te le travailler à coups de bouchon pour ensuite l'estourbir à coups de chausse et le finir à la dague. Ventre saint gris!

Ce qu'il y avait dedans? Du vin, bourguignon vu que c'est moi qui l'avais amené. Et quand ça a disparu je l'ignore mais quand je vais tomber sur le maraud qui s'y est amusé....

Nouveau regard, vert forcément mais pas celui qui plaisait au brun, sur Walan.

Mon cher, là en l'occurence c'est surtout un couard ce maubec là!

Méfie-toi que je ne te fasse pas prendre un bain... De vinaigre.

A Arambour maintenant.

Voilà une question qui est fort intéressante et mérite qu'on s'y attarde. Je l'ignore. Et j'ai horreur d'ignorer ce genre de chose. Alors vu que je compte bien escollier le pendard, il va falloir trouver qui, quand, comment et surtout quoi d'autre.

A Semnos.

Un vol!

Bref! En un mot comme en cent mes gaillards:

SUS AU FREDAIN!


Et de retourner sous la tente pour commencer à chercher des indices, regarder l'inventaire. Le coupable n'avait plus qu'à prier pour ne pas tomber entre ses mains.

_________________
En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
Clotillde
Clotillde s’occupait des chevaux, et notamment de celui de sa capitaine. Elle réussissait doucement à maîtriser sa peur, réussissant même à nouer des liens avec certains, plus doux que d’autres. La jument que lui avait offerte son père était sa confidente. A elle, elle pouvait tout confier, sa tristesse, son abandon, et ses malaises. Il lui semblait qu’elle la comprenait. Elle était même tentée de l’emmener un peu plus loin, pour aller réfléchir, encore et toujours. Ecrire à Ed, peut être. Juste en amis, puisqu’il ne voulait plus que ça. Lui donner quelques nouvelles sans pour autant lui dire où elle était. Lui parler de sa solitude, pesante. Elle était entourée de gens, plein de gens, mais elle ne savait où était sa place. Elle ne savait jamais comment il fallait se tenir, que dire. Devenir adulte, c’était bien plus dur qu’elle ne le pensait. Elle bouchonnait sa jument qu’elle avait appelée Nuage quand elle entendit un cri qui transperça tous ceux de l’installation du campement.

Mariealice a écrit:

AU VOLEUR! Raaaaaaaaaaah qui est le rat, le chapon maubec, le fot-en-cul qui a fait ça!


Elle alla vite vers l’origine du cri, prenant… Une fourche, vu qu’elle savait encore à peine tenir une épée, en arrivant, elle vit qu’une petite rousse courait comme si elle avait le feu aux fesses. Avait-elle quelque chose à se reprocher dans ce vol ? Mais au fait, qu’est-ce qui avait été volé ? Vu le cri, ça devait être au moins des bijoux. Pourtant, il lui semblait que les Licorneuses ne portaient point de bijoux, hormis peut être les ornements dûs à leurs titres. Mais elles semblaient préférer un beau casque ou une armure étincelante. Elle marchait vite pour aller s’enquérir des nouvelles du drame. Elle vit que le chevalier, la sœur ou la femme Sindanarie était déjà présente, et celle qui était maintenant leur capitaine, chef ou meneuse. Elle s’y perdait encore avec tous ces titres. Et une femme, très enceinte, qui arrivait aussi. Ben dis donc, y’en avait des femmes pour retrouver une parure de bijoux. M’enfin, ils devaient valoir très cher pour ameuter à ce point.

Pis maintenant, un homme torse nu. Rho, mais on pouvait se promener à moitié nu dans ce campement ? Si elle avait su, elle n’aurait pas pris autant de temps pour mettre tous ces jupons alors. Une paire de braies et une chemise toute simple, et roule ma poule. Comme au bon vieux temps, quoi, mais son papa était là aussi. Fallait qu’elle se tienne sage. Et qu’elle soit discrète avec cette nouvelle passion qu’elle s’était découverte. Mais elle ne put s’empêcher de regarder le torse de l’homme. Il semblait avoir beaucoup combattu, il en avait gardé des traces d’ailleurs. Elle frissonna, et si son Ed en avait des comme ça aussi ? Il ne serait plus aussi beau. Bah, de toute manière, maintenant, c’était une autre qui en profitait, et c’était une autre qui le soignerait s’il était blessé. Elle préféra balayer ces idées d’un coup, sinon, elle allait encore être tentée d’aller raconter sa tristesse à une bouteille, qui se laisserait vider en signe de compassion.

Enfin la capitaine disait pourquoi elle avait crié si fort. On lui avait volé du vin ? Mais c’était en effet un drame ! Elle n’en avait même pas profité en plus, quel gâchis… Du bourguignon, elle n’avait point encore goûté celui-là. Il faudrait bien tenter à l’occasion. Il était meilleur que celui du René ? Note pour plus tard, penser à se rapprocher de la capitaine Marie-Alice qui semblait avoir des bons nectars qu’il fallait très vite goûter. Elle regardait tout le monde présent, mais ne pipait mot, toujours perdue au milieu de tous ces gens qui savaient quoi faire, sa fourche à la main.
Semnos
Citation:
Un vol!

Bref! En un mot comme en cent mes gaillards:

SUS AU FREDAIN!


Le fait que Marie soit remontée à bloc, quitte à se lancer dans des tirades alambiquées et nourries d'images plus ou moins coloré sur le méfait et le maroufle lui avait éviter de s'attirer son courroux par le regard incrédule qu'il jetait maintenant sur la scène...
Quelque par en lui il se demandait si tout cela était bien sérieux... le vin était fait pour être bu et à priori quelqu'un ne s'était pas privé.... Si l'incident en restait là, la situation avait pour le Vif tout d'un comique quelque peu désagréable.

Regardant Walan après avoir laissé une petite seconde d'un silence assez lourd s'installer.


Hum.... Y a-t-il réellement eu vol ...?

Sans trop attendre de réponse concrète, cela l'aurait surpris après tout, il en profita pour jeter un oeil aux alentours proche de la tente. A priori rien ne laissait présager de façon visible qu'un voleur avait subtilisé plus que quelques goutte de breuvage.

Bien qu'il essaya de faire abstraction de ce qui l'entourait, Semnos attendait une réponse simple et rapide avant de trouver un prétexte de mettre les voiles, au moins ranger son arme et passer une chemise...
Stephandra
Bah voilà, elle a le fin mot de l'histoire, apparemment, un personnage malintentionné a vidé un tonnelet de vin de Bourgogne, cela d'entrée pour l'ancienne Bourguignonne, cela ne se fait pas.

Marie Alice est bien remontée, repartie vérifier qu'il ne manque rien d'autre dans l'inventaire ou plutôt les réserves... Quand son voisin s'exprime


Hum.... Y a-t-il réellement eu vol ...?

Azurs scrutant l'homme et esquisse de sourire

Messer, seriez-vous en train de dire que Marie Alice a tout bu et ne s'en souvient pas?

Regard allant vers Wallan afin de voir sa réaction, hochement de tête, nope ce n'est sûrement pas cela qu'il pense si? Elle le saurait rapidement, mais elle regarde Marine.

Bon on va voir Marie Alice et faire le tour avec elle des réserves qu'en penses-tu?

En tous les cas, une chose est claire, l'auteur du vol va passer un sale quart d'heure voire plus... On ne pique pas impunément du vin et encore moins du Bourgogne!
See the RP information <<   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)