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[RP] L'habit ne fait pas le moine, qu'on vous dit !

Alara
[Saumur, Faubourg de Fenet]

Arrivée aux aurores dans le brouhaha de l'armée bretonne, la Sauvageonne avait décidé, bon gré, mal gré, de prendre une journée "quartier libre".
D'accord ou pas, le chef breton, ça serait comme ça et pas autrement. De plus, elle ne connaissait pas Saumur bien que ce soit une ville portuaire, car elle n'avait navigué qu'en haute mer. Jamais avec son père, ils n'avaient sillonné les eaux douces.
Voici donc l'atrabilaire de service en mode touriste !

Le nez au vent, elle arpente les rues, observant avec attention la finesse de la toute nouvelle église en fin de construction. Un style totalement ... Différent. C'est ce qui était surprenant.
Mais sans doute que les rumeurs d'une religion à part ayant sévit et fait des adeptes dans le coin, en était la raison ...

Elle reprend son chemin, dans un claquement de bottes sec, témoin de son pas vif sur le pavé angevin.
L'espace de quelques heures, elle redevient môme, découvrant avec ébahissement un nouveau lieu, traversant le marché, les odeurs flottant entre les étals lui rappelaient ses sorties en ville avec sa mère ... Léger pincement au cœur. Ce temps là, celui des froufrous et du rose bonbon, était révolu.
Alléchée par le fumet des viandes rôties, elle s'offre de quoi se restaurer un peu et, tout en grignotant, continue son périple.


Mais à force de tourner et virer, elle avait un peu perdu ses repères. Observant de droite et de gauche, elle cherche du regard quelqu'un à qui demander son chemin.
Les émeraudes se posent sur un groupe d'hommes. Hors de question ! Surtout pour subir leurs sarcasmes sur sa féminité, durement dissimulée sous une tenue des plus masculine.

Au loin, une robe de bure. Encore un homme ... Oui mais au moins, ce genre d'homme ne l'enquiquinerait pas.
Alors elle se lance à la rencontre du moinillon qui semblait plutôt freluquet. La capuche rabattue lui masquant l'âge de se dernier, mais à vue d'œil, ce devait être une jeune recrue d'une abbaye environnante ... De dos, difficile à dire.


Ahem ! Léger raclement de gorge. Euh siou plait, mon Père ... V'pourriez m'aider à r'trouver mon ch'min ?
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Cymoril
Les trajets entre le couvent et les tavernes se suivent et se ressemblent pour la plupart... Rapides, ininterrompus, elle subit de bonne grâce les regards parfois inquisiteurs qui se posent sur elle. Esquissant des sourires invisibles de les sentir glisser non pas sur sa frêle silhouette savamment dissimulée sous sa bure usée et trop grande, mais bien sur l'habit et l'épée qui pend à son flanc droit.

Mais jamais le moindre mot à ce sujet, ni le moindre salut non plus.
Les locaux trop enferrés dans leur quotidien s'activent comme autant de travailleuses dans une fourmilière.
Tandis qu'au dehors de la ville l'alentour grouille de campements chaque jour plus denses, pavillons venant se rajouter les uns aux autres.

Depuis sa blessure légère, elle a fini par trouver le couvent presque accueillant. Les bécasses éduquées par les nonnes avaient compris que mieux valait l'éviter ainsi que de s'abstenir de leur babillage incessant.
D'ailleurs, elle prenait ses repas frugaux directement en cuisine plutôt que de heurter ses oreilles au brouhaha qui régnait dans l'immense réfectoire aux heures où l'invasion se produisait.

Pourtant ce jour l'improbable se produit. A son passage une voix s'élève. Les sourcils se froncent à peine alors qu'elle relève le minois. Non loin, un groupe sans doute de guerriers en attente qu'enfin quelque chose se passe. Mais la voix qui poursuit semble venir de derrière..
Un sourire léger se dessine sur ses lèvres pâles alors qu'elle se retourne lentement, amusée qu'on la prenne.. Pour un homme.
Notez qu'on lui avait jamais faite celle là. Ou du moins, on ne lui avait jamais dit ouvertement, même lorsqu'elle s'amusait à s'habiller en spadassin, la poitrine écrasée sous ses bandes habituelles..


M'zelle... Vous cherchez ?...

Clair qu'elle cherche son chemin. On l'a bien saisi. Mais le chemin de quoi ? Puisque les pavés de Saumur ressemblent plus à la route menant tout droit en enfer qu'à un chemin fleuri...

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Alara
Le gabarit de bure s'est arrêté au son de sa voix et lentement le corps frêle se tourne pour lui faire face.
Un instant de flottement s'installe avant qu'un sourcil se hausse de stupeur. Une femme, oui, oui. Tout comme elle, dissimulée sous l'épaisse étoffe.
Un visage pâle et fin, auréolé de la capuche sombre, réhaussé d'un sourire amusé. Il était évident qu'elle aussi était surprise de la méprise.


Pardon 'scusez moi, j'croyais qu'vous étiez un jeune moinillon ... Sont rarement gras au début, ç'vient avec l'âge ...

Léger rose aux joues qui vient colorer la peau diaphane de la Sauvageonne. Puis les émeraudes détaillent l'étrange femme de pied en cape, remarquant seulement maintenant, l'épée glissée à sa dextre . Elle aurait pourtant dû la voir ... Ce sont les aléas du cerveau trop bien formaté, habitué à voir des choses ou à en occulter d'autres ... Ben oui un moine ça ne porte pas d'arme !

Passé, le léger malaise, elle reprend contenance, retenant une légère moue pour le "M'zelle" ... Elle était bien mal placé pour faire toute réflexion sur la mauvaise appréhension de sa personne ...

Léger toussotement.


Oui donc ... J'aimerais r'joindre l'sud d'la ville. Là où s'trouve mon campement. J'dois passer par où ? Courte pause. Pis z'auriez pas l'adresse d'un bon maréchal ? Mon ch'val a déferré ...
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Cymoril
Les noisettes pétillantes d'amusement parcourent le visage de la jeune femme. Le sourire se faisant plus léger en la voyant se confondre en excuses.

C'est presque ça... Sauf que je suis pas un moine... Ni grasse...

Elle se laisse détailler pour une fois, ne voyant aucune malice chez le vis à vis. Simplement sans doute l'examen minutieux qu'elle effectue elle même l'air de rien, notant les joues rosies et le regard posé sur sa lame...
La fille est droitière. Vu le flanc où pendouille sa rapière, et confirme par la suite de ses propos qu'elle n'est pas là pour faire joli comme la plupart des donzelles qui se promènent arme au fourreau et se met à pleurnicher pour un ongle cassé.


On m'appelle Fourmi.. Et j'suis le capitaine des porte masse de feu Odoacre de Corinthe, Primat de France...

Ca c'est fait. Et justifie largement le port et de la bure et de l'épée.
Le front se barre lorsqu'elle hausse à nouveau les sourcils pour réfléchir au chemin le plus court pour gagner la porte sud, prenant un air presque concentrée pour l'occasion..


Hum... Attendez que je réfléchisse...

Avant d'esquisser un sourire discret en direction de la brunette et de poursuivre.

Venez... Le mieux serait encore que je fasse un bout de chemin avec vous...

Et de reprendre doucement la marche, persuadée que l'autre va lui emboiter le pas dans la foulée, tout en continuant de parler.

Par contre.. Pour le maréchal ferrant... J'peux guère vous aider. Je fais ça moi même... Quand il faut...

Même si depuis le blanc camarguais dressé par l'andalou elle n'en a plus ferré un seul.

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Alara
Rire retenu à la réflexion sur l'embonpoint monacal, qui avait au moins pour mérite de détendre un peu l'atmosphère et faire oublier la bévue.

Chacune ayant passer l'autre en revue, les présentations sont de rigueur.
A nouveau un sourcil se arque. Fourmi ? Drôle de surnom ... Enfin va pour Fourmi ...


'chantée, j'suis Alara Hindley. Léger moment d'hésitation. Mercenaire opportuniste, un truc dans l'genre. J'vais là où j'veux bien aller. Pas d'appartenance à un quelconque groupuscule. Libre quoi ...

Puis la jeune femme plonge dans une intense réflexion avant d'annoncer, que finalement elle s'improvisait guide. Et joignant le geste à la parole, elle s'éloigne tranquillement.
Moment d'hésitation, traquenard ou pas ? Boarf, on verra bien ... Alors la brune rattrape son homologue formicidé en quelques enjambées.


D'accord .. J'vous suis. D'vez mieux connaitre l'coin que moi. J'suis arrivée ce matin.

Elles marchent alors côte à côte. Duo féminin original, déambulant dans les rues saumuroises.

La Fourmi lui annonce alors qu'elle ne connait pas de maréchal, mais qu'elle pourrait éventuellement dépanner.


Hmm si vous m'dépannez, j'vous paierais l'travail. 'fin si ça vous dit ... Puis indiquant la lame qu'elle porte. Z'êtes là aussi pour c'genre de service ?

Comprenez : "causer à coup de lame, peu importe qui se trouve en face du moment qu'il y ait de l'animation ..."
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Cymoril
Un nouveau sourire s’esquisse. Elle sait l’effet de son nom sur les gens. Et s’en amuse d’ailleurs, puisque dès lors les réactions lui offrent l’opportunité de commencer à cerner les vis-à-vis. Entre ceux qui se poseront immédiatement en supérieurs en lui sortant le classique "Comme l’insecte ?" suivi d’un "Ca s’écrase facilement"… et auxquels elle n’opposait aucun argument contradictoire, se contentant de noter l’information dans un coin de sa petite tête… Ou encore ceux qui voudront connaître l’origine de ce sobriquet ridicule et auxquels elle servirait l’habituelle petite phrase "Parce que je suis noiraude, petite et moche"… Et en souriant je vous prie, parce qu’elle se contrefout de savoir ce que les gens pensent et qu’elle préfère qu’ils la perçoivent exactement comme elle le dit.

Mais la brune n’est ni des uns ni des autres apparemment, et accepte sans broncher ni faire montre de curiosité déplacée. Appréciable pour la Fourmi. Apprécié par Cym aussi. Au point qu’elle ne lui servira pas le couplet sur le fait que non, elle n’enchante personne parce qu’elle n’est pas une sorcière… Elle se contente d’enregistrer les informations données en sus du nom, tout en continuant de marcher.

Deux brunes sur le pavé saumurois. Deux paires de bottes dont le pas résonne dans les ruelles sinueuses. Alara se rend-elle compte que le chemin n’est pas le plus court et détour est fait pour éviter le port et ses étals, la brise qui charrie autant les effluves nauséabondes de poiscaille que les harangues des poissonnières qui s’invectivent entre elles pour arriver à refiler les prises dont les écailles palissent autant que les regards se vitrent…


Je ne suis pas vraiment d’ici. Mais je commence à connaître…

Nulle malice chez Cym. Elle s’évite de faire virer l’ivoire au réséda. Comme la fois où elle avait vomi sur les bottes de Strakastre. Le poisson lui file la gerbe depuis toujours, elle n’y peut rien. C’est comme ça.
Au fil des pas le quartier plus animé des tavernes est traversé, qu’Alara puisse s’y repérer aussi, avant de contourner l’église et sa pointe visible de loin.

Elle a haussé légèrement des épaules lorsque la jeune femme lui a proposé une rémunération pour ses services éventuels. Avant de froncer à peine les sourcils… Mercenaire oui… De l’espèce qui n’a jamais gagné sa vie grâce à ce petit travers. Si elle est là, c’est parce que le Ponant est une idée qui mérite qu’on la défende autrement que par de longs écrits pompeux et ne finisse par s’éteindre par trop de compromissions…



Je verrais pour votre cheval….



Et oui… Il se peut que je puisse être utile…



Si l’habit ne fait pas le moine, la bure façonne pourtant inexorablement la demoiselle qui la porte…

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Alara
Elle suit sa guide improvisée sans rechigner. Elle remarque néanmoins qu'elles font un grand détour, évitant consciencieusement le quartier du port.
La Fourmi aquaphobe ? Ou évitant soigneusement un marin amoureux transit ?
Après tout la Sauvageonne s'en moque, elle commence à apprécier la compagnie de la jeune femme, aussi causante qu'elle.

Léger sourire quand elle lui donne réponse au sujet du cheval. Réponse évasive qu'elle manie elle aussi à merveille.
Vague, la réponse sur sa présence ici l'est tout autant. Il est vrai qu'ils sont nombreux aux abords de la ville, fortement armés et certainement pas venus pour un Tournoi de Ramponneau.

Les rues s'enchainent, les quartiers aussi. Elles arpentent maintenant les rues des "boit-sans-soif", les tavernes se succédant aux autres. En cette heure encore peu avancée de la journée, les soulards ne sont pas encore très présents. Le soir tout doit être différent.

A ses côtés, la silhouette fine glisse sur le pavé, légère, seul le bruit des bottes résonne.
Finalement la tenue lui va bien ... Quoi de mieux qu'une tenue monacale et austère pour une jeune femme visiblement ... Puritaine ?
Non le mot est trop fort, si elle l'était elle ne combattrait pas ...
La curiosité commence doucement à s'instiller dans la caboche de la Hindley.



Dites ... C'vous dirait que j'vous paie une chope ? Ou c'que vous voulez en fait ...

Après tout quoi de mieux qu'un verre pour faire plus ample connaissance. La décision est désormais dans les mains de la Fourmi. Et puis elle avait tout son temps la Sauvageonne, elle avait quartier libre !
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Cymoril
Tiens. Elle n’y avait pas pensé en passant par là que l’idée pourrait venir à la jeune femme de faire une pause taverne. Un plissement de nez s’en suit alors qu’elle balaye la rue et les devantures du regard.

Plus tard peut-être…

Faut dire que ses visites en taverne se font aussi fluctuantes que son humeur. En dents de scie ou un truc du genre.
Elle accélère le pas pour qu’Alara n’ait pas l’impression de se faire balader, passant machinalement par moment une main sur un pli invisible du tissu rêche de sa bure…
Avant de s’arrêter aux abords de la porte sud, parcourant la plaine angevine et les dizaines de campements éparpillés sous une multitude d’étendards colorés..


C’est lequel le vôtre ?

Parce que même en cherchant des yeux un cheval qui boitille, autant chercher une aiguille dans une botte de foin là…
Parce que Saumur est LA destination de l’été.
Et que bientôt ce sont autant de cadavres épars qui viendront colorer la verdure de cette plaine d’herbe grasse…

Au tour d’Alara de les guider à présent.

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Alara
Haussement d'épaules au refus de la Fourmi. C'est vrai qu'il était peut-être un peu tôt pour trainer en taverne.
Puis le pas s'accélère, Alara force sur le sien pour suivre la cadence. Et au bout de quelques minutes silencieuses, les deux jeunes femmes se retrouvent à la porte sud de la ville, donnant vue sur une marée de tentes où l'on voyait grouiller des bancs de soldats.
La vision était même impressionnante. Une telle concentration de force en un seul et même endroit ... A croire que la guerre était l'occupation en vogue ...

Moment de réflexion de la Hindley alors qu'elle balaie la pleine du regard à la recherche de SON campement. La différence entre les camps tenait qu'à peu de chose. Un oriflamme, un drapeau, un étendard ... Petit signe caractéristique d'appartenance.
Puis le doigt se pointe vers l'ouest.


C'est c'lui-là, l'oriflamme bleu avec les blasons poitevins et bretons.

Et cette fois, c'est la Sauvageonne qui passe devant, menant la Fourmi vers son lieu de résidence temporaire. Léger regard en arrière pour s'assurer qu'elle la suit. Puis un sourire avenant adressé à son "invitée".

J'vous préviens ... L'est pas commode mon canasson.

Les deux jeunes femmes s'enfoncent alors dans le dédale de tentes, louvoyant entre les chevaux et les feux de camp, aux fumets parfois alléchants.
Puis elle arrive enfin près d'une tente à l'écart, comme toujours, question de tranquillité.
Et c'est par le sempiternel bruxisme de Glashtyn, cheval caractériel offert par un ex-Comte, généreux quand il le voulait bien, qu'elle furent accueillies.
En l'occurrence se débarrasser de cette carne avait bien dû l'arranger !

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Cymoril
Elle suit vaguement le bras qui se tend pour indiquer la direction à prendre, fronçant légèrement les sourcils pour concentrer son regard légèrement ébloui par la lumière diffuse au travers de la couche nuageuse.

L’armée de Patate donc..

Simple énoncé. Elle ne s’attarde pas sur le bonhomme croisé une fois en taverne avec la vicomtesse. Préférant suivre dans un silence religieux, ce qui va nickel avec la bure vous en conviendrez, évitant même avec un certain art de croiser le moindre regard en cours de route. Avant de sérieusement hausser des sourcils en entendant parler du fameux canasson…

Évidemment, Alara avait attendu le dernier moment pour en parler. Des fois que… Pourtant elle laisse un petit ricanement lui échapper. Parce qu’à vrai dire, elle n’est même pas surprise. S’il fallait qu’il y ait une carne à ferrer, ça ne pouvait être que pour sa pomme. Sinon, où serait le plaisir, sans le risque de manger un coup de sabot dans les côtes hein…

C’est à peine si elle prête attention à l’isolement certain dont la demoiselle semble s’être entourée vis-à-vis de ses compagnons d’armée. Préférant observer la monture rétive qui les accueille…


Si vous arrivez à me dégotter une râpe, on pourra déjà voir ce qu’on peut faire pour elle…

Râpe, maillet, pinces et une enclume pourquoi pas… Sans parler du fer…
Misère, mais qu’est ce qu’elle fait là encore… Vraiment, il va sérieusement falloir songer à la rebaptiser. La bonne poire ou un truc dans le genre.. la samaritaine pourquoi pas…

Pourtant elle s’approche déjà de la monture, le minois relevé et un air assuré. Plus pour le cheval pour sa maîtresse d’ailleurs. Parce que c’est au canasson qu’il convient de faire comprendre qui va être le boss dans les prochaines minutes. Une main fine vient se poser sur l’encolure, pour la flatter, la tapoter, alors qu’elle murmure quelques mots rassurants au cheval, laissant glisser sa main sur le garrot, sans empressement, pour qu’il s’habitue doucement à sa présence… En attendant un minimum d’outillage pour le manipuler..

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Alara
Acquiescement de la Hindley quand la Fourmi eut nommé le chef d'armée.

Ouep, c'bien ça.

Puis une fois le camp traversé, elle la laisse découvrir Glashtyn. Les deux se regardant en chien de faïence avant que la Fourmi n'avance la main vers l'équidé méfiant.
D'une main elle lui flatte l'encolure, sans que l'autre ne bronche de trop, si ce n'est les oreilles couchées et l'œil qui roule de mécontentement.
Un certain feeling semblait passer entre eux, la Fourmi devait avoir un peu l'habitude des chevaux caractériels, ça se sentait. Pas comme le maréchal de l'armée à qui elle s'était adressée avant. Une brute sans patience.

Et la connaisseuse demande alors du matériel. Une râpe ! Bien sûre qu'elle se balade avec le nécessaire à ferrer dans son balluchon !
Légère moue qui barre le visage d'Alara.


J'vais aller d'mander au maréchal d'not' armée ... Va bien vous prêter c'la ... 'fin j'espère ... Léger râclement de gorge, se doutant bien du regard qui lui serait lancé. L'a pas réussi à le ferrer, lui ... Mais vous, il semble bien qu'il vous apprécie. P'tet qu'il s'laissera faire ...

Un sourire plus large qui étire les lèvres fines, un de ceux dont elle est avare, est adressée à la Fourmi. Juste histoire de la mettre, comment dire, un peu plus en confiance ? Ouais un truc dans le genre.

J'reviens, j'vais chercher ça.

Elle s'éloigne alors à grandes enjambées, laissant la formicidae en compagnie de l'acrimonieux équidé, espérant juste qu'ils fassent un peu mieux connaissance avant de tenter un referrage ...
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Lohengrin
Le moine en quête de … il en sait trop rien d’ailleurs … était bien remué par toute ses discussions en taverne, et son rôle éventuel dans cette guerre entre il sait pas trop qui et les tourains.. C’est qu’lui le Ponant il n’a pas tout saisie, faut dire qu’en partant loin, bien loin … il a pas tout comprit en revenant … l’en était resté aux poitevins ennemis des angevins, le missionnaire étant natif d’Angers, enfin bon on aura comprit que le lohen et la politique ça fait … deux … minimum.

Donc en quête d’on sait pas trop quoi et après la discussion galvanisante du bon Duc Nilas … le pacifique missionnaire décida d’incorporer l’armée, et de glorifié l’amour du prochain à coup de bô discourts sur l’art de trucider avec respect et dévaster avec grâce…

Sauf qu’il ne sait pas trop comment la chose se fait, ni avec qui, ni même contre qui exactement … à quoi qu’on reconnait un ennemi au fait ? C’est qu’un tourain ou un angevin ça s’ressemble nan ?
Sur ses grandes questions le missionnaire parcourait rue, ruelle et taverne à la recherche d’un mode d’emploie, de conseils, de toutes informations utiles à sa formation de moine bagarreur.
Il se retrouva au sud de la ville et vi une vaste tenteraie (étendu de tente en langage lohengrinien)il décida de chercher ses réponses parmi la foule des militaires, en même temps c’est quand même les mieux placé pour répondre … il vit un moine penché sur la paluche d’un canasson et sa disciple légèrement de coté en train d’assister le maitre , le temps de se rapprocher de son confrère, la disciple se sauva à grande enjambées … bha qu’à cela ne tienne, reste le moine … ça devrait le faire.

Il se plaça derrière et l’interpela l’air de rien …
Dit moi mon frère … c’est par ou la guerre ???
Ce n’est pas que je me terre, mais j’ai beau user d’mon flaire
Je ne sais pas comment faire, pour aller à la guerre !?!?!?!

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Cymoril
Elle en était à apprivoiser la pseudo carne, usant de paroles douces et d'une main qui flattait l'animal. En général, elle avait le truc avec les bestiaux. Comme avec les gosses. Ils devaient sans doute sentir à l'instinct qu'elle n'était pas une menace.
Et puis la voix qui l'interpelle et la fait tiquer. Elle évite de grogner tout de même, prenant acte qu'en une journée on l'a déjà prise pour un homme par deux fois. Alors qu'à l'ordinaire personne ne prenait garde à sa tenue, voilà qu'elle prêtait maintenant à confusion des genres...

Tempérance... La zénitude toussa toussa. Même de surface.
Au moins, ça évitait les tentatives plus que hasardeuses de bizouillages dont certains semblaient friands.
Elle se retourne vers l'homme, un léger sourire en coin de lèvres, avant de répondre en tendant vaguement un doigt en direction de l'étendue de toiles de tente :


Voyez la tente qui dépasse avec l'étendard qui flotte sur la gauche ? Ben vous le dépassez, deuxième à droite, après tout droit, troisième tente à gauche, vous faites le tour et vous y serez...

... Si vous atteignez la Loire, c'est que vous vous êtes paumé.


Si avec ça il trouve. C'est qu'il est bienheureux.
Sitôt son explication donnée, elle revient au cheval, sa main continuant de caresser le dos pour l'amadouer.

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Lohengrin
Le moine se retourna, et oh surprise … l’était pas …
Mais tout de suite le faux moine mais vrai belette parti dans des explications d’une rare complexité …
Le moine missionnaire fronça les sourcils, écouta concentré, et répéta consciencieusement :


Je vois les trente qui dépassent, avec l’étant du lard qui frotte aux roches … que je décrasse, devienne la boite âpreté ou roi, trois reines rentre à Loche, je leur fait la court, et je me les fais ….

Et si j’éteins la poire …. C’est que je suis bômé …

Le religieux, père plexe, dodelinait du chef, tout branlant (et non l’inverse bien sur).

Mouaif .. je savais que c’était dur la guerre mais à ce point … bon ben je vais voir ce que je peux faire mais pour les reines … ça risque d’être problématique… m’enfin la guerre demande des sacrifices nan ????

Ben désolé d’vous avoir déranger mon frère, le devoir m’attend …..

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Alara
[Et elle court, elle court la Hindley !]

Elle traverse le campement à vive allure, histoire de ne pas trop faire attendre la Fourmi, surtout si elle doit négocier l'emprunt du matériel.
Enfin elle arrive à la tente du maréchal attitré de l'armée.


B'jour maréchal .. C't'encore moi ... Dites ... V'pourriez me prêtez vos outils ? j'ai trouvé une bonne âme pour m'ferrer mon ch'val.

En face d'elle une sale trogne tâchée de suie se relève.

Encore toi ?! Et là un rire gras résonne. Alors comme ça t'as trouvé un cinglé pour chausser ta carne ? Je lui souhaite bien du courage !

Machouillant un bâton de réglisse, le maréchal crasseux, indique de la tête ses outils.

Prends donc ce dont tu as besoin. Mais ça s'appelle revient hein ! Pis en échange, tu me paieras quelques binouzes !

La Sauvageonne lui adresse alors un large sourire. Ça c'est fait !

M'ci bien ! Et pas de soucis pour les chopines, on verra ça ce soir.

Elle s'attèle alors à prendre ce dont elle a besoin. Qu'avait dit la Fourmi déjà ? Râpe ... Mailloche ... Clous ... Dérivoir ... Rénette ... Enfin bref, elle attrape un ustensile de chaque qui lui tombe sous la main, la Fourmi saura sans doute s'en servir. Elle enroule le tout dans un tablier de cuir que lui tend le maréchal et s'apprête à repartir quand la grosse voix derrière elle retentit.

On oublie rien jeune fille ?

Elle se retourne et fronce les sourcils, signe d'une intense réflexion. Euh .... Nan j'vois pas ...

C'est alors que du bout des doigts, il fait miroiter devant ses yeux un fer. Et ceci ? Ça pourrait être utile non ?

Rougissant de honte, elle s'en empare avant de déguerpir en criant : J'vous remercie bien ! A c'soir pour la bière !

Et c'est une brune échevelée qui traverse le campement en sens inverse. Bon beaucoup moins vite qu'à l'aller ... C'est que ça pése tout ce fatras !

Revenue auprès de sa tente, elle croise un moine, un vrai cette fois-ci ! Psalmodiant je ne sais trop quoi. Elle stoppe sa course, essouflée par l'effort. Regardant de travers le drôle de bonhomme avant de se rapprocher de Fourmi.


Euh c'qui lui ? Il a l'air bizarre à causer tout seul ... Nan ? Puis soulevant triomphalement son paquet, elle lui dit : Et voilà d'quoi rechausser la bête !

Pour mettre dans l'ambiance, le Rétif se met à grincer des dents "joyeusement".
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