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[RP] C'est pas moi, c'est ma main.

Calyce.
[Alençon : Ce que Papy veut...]

... Calyce le fait. D'abord parce que faire plaisir au barbu c'est chouette et aussi parce que lui dire non c'est l'assurance de se prendre une bonne mandale et ça c'est vachement pas chouette. Faut donc aller lui faire ses courses, abréger son voyage en Alençon, quitter le blond... Gné quitter le blond ? Nan ! Il lui faudra trouver un stratagème pour qu'il l'accompagne, lui promettre de ne pas passer en Anjou par exemple ou autre chose. A voir. Pour le moment elle a le nez dans un vélin, une invitation à venir partager avec elle sa punition. Parce que oui faire des courses pour quelqu'un, sachant que si on oublie quelque chose on se mange aussi une mandale, c'est punitif. Et quelle est la personne qui mérite le plus d'être punie avec elle ?

Citation:
Cher toi,

Tu es l'heureux gagnant d'un voyage !*
Rejoins moi vite.

Calyce.

*La destination du voyage est non-négociable, cherche pas !


Après une courte réflexion, l'invitation sera envoyée en plusieurs exemplaires parce que plus on est de fous, mieux on est puni. Le dernier vélin est mis de côté histoire de laisser le temps de sécher aux quelques lignes qu'elle vient d'y écrire. Ce vélin là est différent, un message légèrement plus long. Destiné à une commissaire aux mines hors-pairs qui doit partager ses connaissances. Enfin c'est ce qu'elle lui fera croire pour la faire venir.

Accoudée à la petite table multi-fonctions de l'auberge, ses pensées ne sont plus pour cette histoire de courses. Non, elles s'évadent alors que les émeraudes glissent entre les vilains et lourds rideaux de la fenêtre pour regarder distraitement dehors. L'angevine se retrouve un brin nostalgique d'un temps pas si lointain. Pas lointain du tout même puisque elle repense à l'avant-veille. A cet accident qui a fait qu'elle portait une chemise d'homme. Chemise qu'elle refuse de quitter depuis et ce malgré l'allure qu'elle avait dedans, même l'indécence due à cette échancrure d'un col bien trop large pour elle, ne la dérange plus. Bout d'étoffe qu'elle passe son temps à respirer parce qu'elle porte son odeur à lui. Odeur qu'elle ne peut plus sentir directement sur lui puisque môssieur est allé visiter les moines depuis, à cause d'elle il parait. Les joues de la demoiselle s'empourprent, elle culpabilise. Douce culpabilité.

Elle n'ira pas aux courses sans lui. Les mandales de Papy lui feront moins mal que l'absence du bourguignon... Ou pas. Cruel dilemme que celui-ci.

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Viens chercher bonheur DTC
Ermengarde
Blonde dubitative qui regarde d'un air torve la dernière missive envoyée par la demoiselle naine qu'est pas naine juste jeune.
Des conférences minières, hein? Et lui demander son avis avant ? Et lui faire signer son contrat avant de commencer à se comporter en patronne tyrannique?
Oui, bon d'accord, elle est flattée quelque part. Mais bon, ce n'est parce qu'elle sait faire trois multiplications de suite que c'est une pointure. Là, elle a surtout peur de se ridiculiser.
Enfin, question ridicule de toutes façons....
Les myosotis quittent le vélin pour aller se perdre par la fenêtre sur la vue des toits andégaves et la non agitation des rues. Y a pas, c'est vachement calme. Beaucoup trop. Et la seule agitation se fait en dépit du bon sens.
Pli qui se creuse au milieu du front. Elle a beau beaucoup aimer sa province d'adoption, là elle en a marre. Pas contrariante, la blonde, mais faut pas que Maurice pousse le bouchon trop loin. Et là, Maurice à force de s'acharner sur son hochet et pas sur le reste, il l'a un peu découragé. Ermengarde se demande comment font Sa Gracieuseté et Madame Vi pour ne pas craquer. Elle, ça ferait longtemps qu'elle aurait tapé du poing sur la table, voire sur la joue.
De toutes façons, une petite apothicaire y a pas grand monde qui l'écoute à la base, alors en ce moment....
Les doigts déliés tapotent un moment la table. Pas envie du tout de regarder "Chroniques d'un désastre annoncé", encore moins d'y participer.
Elle se lève d'un bond, sa décision est prise. Elle ne répondra pas à la dernière lettre de Mamzelle Calyce, de un ça lui fera les pieds, de deux elle lui a déja dit qu'elle la rejoindrait. Y aurait bien un trois, mais Ermengarde préfère garder bien enfoui, pour le moment, le fruit de ses réflexions, voire même arrêter de réflexionner. Ça coupe l'envie d'agir, de trop penser.
Sac fait, charrette chargée ( autant en profiter pour commercer), elle rejoint docilement le point de rassemblement donné par la Dégénéré.

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Presque apothicaire, presque astrologue
Complétement à la masse
Clelia
Anjou... Ah, tiens.. une guerre encore...

Et dire qu'elle avait renoncé à sa vie d'avant, juste pour être un peu plus au calme et parce qu'elle aspirait à plus de sérénité. Mais il fallait croire que le chaos la poursuivait... Bin oui, elle revient en Anjou, nouveau duc et pan, prise de château.. ensuite nouvelle prise de château, nouvelles élections, nouveau duc.. on prend les mêmes (ou presque) et on recommence, prise de château, re-reprise de château.. avec un peu d'espoir, le calme allait revenir mais non, ça serait trop simple, voilà la guerre. Pas n'importe laquelle THE guerre qui fait peur à tout le monde, THE guerre qui fait qu'on ne peut circuler à Saumur sans croiser un soldat à chaque pas, THE guerre enfin qui lui a rendu l'homme qu'elle aime un peu amoché.

Et puis, c'est à Saumur (qu'on bosse, qu'on bosse, c'est à Saumur, qu'on bosse le plus duuur.. non.. pas cette fois).. donc c'est à Saumur qu'elle soigne patiemment le soldat si cher à son coeur et qu'elle compte les blessés, parmi eux la baronne par exemple. Chaque jour apporte son lot de mauvaises nouvelles et son lot de blessés angevins.

Et c'est au milieu de cette tourmente, quand celui qui porte le douloureux qualificatif de "mari" alors qu'il n'en ait pas un vraiment lui confie son épée et son bouclier, qu'on lui propose d'entrer en guerre aux côtés de sa marraine. Il lui fallait bien une guerre, à cette jolie marraine, pour la faire revenir en Anjou et s'il y a bien une personne aux côtés de laquelle elle veut bien se battre, c'est elle.

Pensive, elle prend sa nouvelle épée.. "Prends en bien soin" lui avait-il dit, c'était cette épée qui avait tant servi, qui l'avait protégée, qui était partie à l'assaut de nombreux châteaux et mairies. Mais aujourd'hui, elle la portait douloureusement auprès d'elle. Les adieux avaient été déchirants, pour elle du moins. Il était parti fâché, il ne répondait plus à ses missives, il n'avait plus goût à rien. Mais il était temps de mettre un point final à cette histoire, sa vie était en Anjou à présent et plus sur les chemins avec les Lunes.

Une missive à son père, une missive à sa soeur, une missive à son soldat et la voilà prête à partir, le coeur lourd de laisser son convalescent seul à Saumur. Mais lui aussi avait l'air de bouder ses missives ces derniers temps.. décidément.. il y avait des moments où la jeune fille se sentait bien seule. Donc quitte à être seule, autant s'occuper.

L'organisation de tout cela lui semblait un peu floue tout de même, mais elle espérait que ce n'était qu'une impression, elle manquait cruellement de patience ces derniers temps. Peut-être n'en avait-elle jamais eu d'un autre côté... Donc la voilà sur la route, ne sachant pas vraiment où aller, cherchant un meneur invisible et peut brillant en organisation visiblement... La route allait être longue.
Leandre
Le meneur invisible et peu brillant en organisation pestait intérieurement, accoudé au comptoir d'une quelconque taverne, tout en sirotant sa première chope de la journée.

Parce que Calyce lui avait confié la mission de mener un petit groupe jusqu'à elle, alors qu'elle savait pertinemment que Leandre préférait les plans tout établis, carrés, et sans trop de risques pour ses neurones. Ce qui n'était pas du tout le cas. Les missives fusaient, les explications aussi, et au final il s'improvisa guide touristique. C'est que ça s'organise, un voyage. Le paquetage habituel de survie fut préparé - une dizaine de repas, une épée et quelques piécettes pour parfois se payer une chambre dans tel ou tel village - ainsi que la charrette commerciale, bien plus remplie en victuailles, pour s'enrichir au gré des marchés. Il ne perdait pas le nord pour autant, le bâtard.

A peine le temps de fêter les retrouvailles avec sa mère que déjà on - pour ne pas citer Calyce - l'enjoignait de quitter Saumur. Apparemment, il y avait des horaires à respecter. Et lui, les contraintes ce n'est pas son truc. Le groupe s'était mis en route, grossissant parfois ses rangs, perdant d'autre fois une ou deux personnes au détour d'un chemin, avançant lentement et presque sûrement. Pour lui, le trajet serait court, ayant déjà traversé le Royaume de France de long en large, de la Normandie, jusqu'à la Provence, en passant même par le Saint-Empire. Ce voyage-ci n'aurait dû être qu'une formalité, si l'organisation avait été à la hauteur. Encore une occasion de pester contre Calyce : c'était beaucoup plus simple que de se remettre en question. Et beaucoup plus logique aussi.

Le Valfrey laissa son front cogner contre le dessus du comptoir. Une fois arrivé à destination, il serait libéré du poids de l'organisation qui pesait sur ses épaules. Il ne restait déjà plus grand chose à faire, mais bientôt ce serait à Calyce de prendre les choses en main, de se faire remonter les bretelles et d'endosser la responsabilité du moindre pépin. Et juste par cette pensée, sa journée venait de s'égayer. En espérant que Clelia serait aussi acerbe avec elle qu'elle pouvait l'être avec lui.

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--Aurore__


Ceux qui connaissent Calyce savent tous qu'elle a la fâcheuse manie de perdre ses affaires. La dernière chose en date qu'elle a perdue ? Sa dame de compagnie, la rousse Aurore.
La jeune femme, bien que chargée de la tâche impossible de veiller sur la mangeuse de réglisse par sa baronne de mère, avait bien de la patience; bien de la ressource, mais malheureusement elle avait un point faible qui lui couta cher : elle n'avait que deux yeux.
En Alençon, Aurore passait ses journées à broder des mouchoirs, se contentant d'aider Calyce à s'habiller le matin et de vérifier qu'elle ne découchait pas. Mais dès lors qu'il fallut partir...


M'zelle Calyce, z'êtes pas sérieuse ! V'rappelez pas ce qu'il s'est passé à chaque fois que vous voulez voyager ? Là on était coincés en Alençon, où est c'que v'z'allez encore nous fourrer !


Mais la suivante était destinée à suivre et, après avoir préparé les malles et les avoir descendues dans la salle de l'auberge, elle avait attendu sa meneuse. Attendu, attendu encore... Mais rien ne vint. Pas de Calyce, pas de réglisse, pas de blonde personne... Rien. Aurore fit le tour du village, le tour des tavernes et même le tour des maisons closes - on sait jamais - mais il fallut se rendre à l'évidence.
Cette petite malotrue s'était enfuie, échappant à la surveillance des deux seuls et uniques yeux de la petite rousse.

Ce fut alors une course effrénée qui débuta, et la ligne d'arrivée était matérialisée par Calyce. heureusement qu'elle avait un tant soit peu été mise au parfum du lieu du voyage... De rase campagne en rase campagne, de village en village, elle prenait quelques heures pour fouiller les tavernes pour encore et toujours repartir penaude.
Rien.

Mais quelques jours plus tard...
Tout vient à point à qui sait attendre, et notre lecteur sera bienheureux d'apprendre que les Calyce se cueillent sur les noeuds. Car c'est bien là, en rase campagne, qu'Aurore retrouva sa protégée, le teint lumineux, l'air nullement inquiet. Ah ces jeunes..
.

M'zelle Calyce, j'viens de faire le trajet en trois jours, j'étais folle d'inquiétude, pensant qu'un malheur était survenu, et v'la t'y pas que vous êtes là ! Miséricorde !

Le temps de se poser pour reprendre sa respiration...

J'ai été obligée de donner presque toutes vos robes, elles me ralentissaient... Voyez c'que vous me faites faire ! Il ne faudra pas pleurer que vot' garde robe se vide !
Calyce.
[En cambrousse quelque part]

Et si lui n'aimait pas trop les plans trop bien établis, pour elle c'est tout le contraire. Pas tout le temps, hein, l'improvisation c'est bien aussi. Mais pas dans cette situation précise. Parce qu'ils sont tous dans le même sac, personne ne gère rien. Rien que des ouvrières dans une fourmilière ou la reine porte une barbe. Une barbe et une paire de paluches qui peut tous les envoyer valser en une seule baffe. Du moins c'est ce qu'elle imagine, la môme. Alors oui, c'est un ballet de missives, que personne n'oublie rien... Tu parles ! Y en a qui s'oublient eux même on ne sait où. Troupe hétéroclite constituée de beaucoup trop de variantes, une seule valeur sûre : Ermengarde. Elle aimerait être une Ermie dans une future vie. Pas une Leandre.

Les Leandre ça oublie, ça fait des promesses que ça ne tient jamais, ça a des poils au menton et c'est à l'origine de tous les maux de la terre. Bon, peut être pas tous ceux de la terre, mais les siens à elle, oui. Pourquoi ? On sait pas, c'est comme ça et ce depuis toujours. Meilleurs ennemis un jour, meilleurs amis le lendemain.
Elle a le droit de vouloir tuer Leandre, mais elle tuerait quiconque lui voudrait du mal.
Elle déteste le voir mais le maudit quand il est trop absent.
Il est laid mais y a pas plus beau que lui.
Une mauviette mais personne ne peut le battre.
Leandre c'est le frère qu'elle aurait voulu avoir après Gawam en fait.
Relation étrangement paradoxale qui explique pourquoi il est la première personne invitée à se joindre à elle. Elle se fera peut-être tuer par le commanditaire mais Leandre sera là et il y passera avant elle. Qui aime bien châtie bien, il parait.

C'est égoïste, oui. C'est comme de vouloir son Blond pour elle toute seule; Mais ça c'est une autre histoire qu'elle raconte à Norbert. Norbert qui ? Norbert l'escargot orphelin qui se promenait tranquillement sur une feuille et qu'elle a décidé d'adopter après une brève discussion.


Salut l'mollusque, moi c'est Calyce et toi ?
...
'fait beau hein ? T'as pas d'amis toi aussi ? L'élu de ton coeur a aussi décidé d'aller s'enfermer dans le couvent des escargots parce que t'y faisais un effet bizarre ?! Pis l'a dit qu'il voulait bien partir avec toi mais rester loin ? Et même qu'au fond ça t'arrange bien parce que toi tu lui sauterais dessus si tu t'entendais...

L'escargot trace-au sens propre- toujours sa route sur la pauvre feuille.
J'te comprends bien.
Elle soupire en prenant la petite bête par la coquille, entre le pouce et l'index, le fixe un moment en grimaçant.
T'es moche, t'es surement un escargot-homme et à partir de maintenant tu t'appelleras Norbert !
Cherchez pas, les histoires d'hermaphrodisme ça la dépasse la brunette. Et même que le temps passe et qu'ils deviennent bons amis et qu'elle se permet même de lui donner un petit surnom : Bebert !
Amitié qui lui coutera la vie au pauvre escargot qui a rien demandé. Curieuse, Calyce s'est mis en tête de voir si il pourrait vivre sans sa maison sur le dos. Résultat de l'étude : pas longtemps. RIP Bebert, elle t'aimait bien.

Une nuit passée en campagne. Et elle s'endort d'un sommeil profond, un pan de chemise du blond entortillé autour du pouce. C'est son doudou. Sauf qu'à la base elle était pas sensée s'endormir, ils devaient reprendre la route. Une variante sur qui on peut pas compter,elle aussi. Et si le Barbu n'est pas là pour l'engueulade, pas grave, c'est le blond qui s'y colle; Il l'enguirlande pas, non, il fait pire : Tentative de meurtre... Ah non, c'est une blague qui la fait plus pleurer que rire. Plus de peur que de mal; Ils peuvent vraiment partir; Juste le temps de se préparer...


M'zelle Calyce, j'viens de faire le trajet en trois jours, j'étais folle d'inquiétude, pensant qu'un malheur était survenu, et v'la t'y pas que vous êtes là ! Miséricorde !    
 

Aurore, une autre valeur sûre dont on voudrait se débarrasser. Humpf. Faudra qu'elle apprenne à mieux paumer ses objets. Comment ça c'est pas un objet ?! C'est sa servante ! Servante rousse qui sert à rien mais SA servante quand même.

J'ai été obligée de donner presque toutes vos robes, elles me ralentissaient... Voyez c'que vous me faites faire ! Il ne faudra pas pleurer que vot' garde robe se vide !   


Quand je disais qu'elle servait à rien. Elle pouvait pas se donner elle même à la place des robes ?

Aurore ! Enfin j'vous retrouve !

Menteuse, elle l'a jamais cherchée.
J'vais avoir besoin de vous ! Je vous explique en chemin, hein.

Ils arrivent bientôt.
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Viens chercher bonheur DTC
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