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[rp ouvert à tous ] Place du village et Puits aux souhaits

Felinia
Place du village en pleine nuit

Après l'épisode désolant du Père Taillefer voulant retrousser les jupons de Morphée et sauvée par Merguez et s'assurant que Taillefer était bien sonné, elle s'éclipsa.
Elle sortit de la tente, laissant ses deux amis entre eux, ils avaient des choses à se dire, ils allaient si bien ensemble.
Prenant une lanterne, elle prit congé de ses amis et s'engouffra dans la nuit.
Certes elle en avait peur de cette nuit, si calme, si noire, depuis son agression sous sa tente qui avait bien failli lui coûter la vie.
Elle erra dans les nuits sombres à la lueur de sa lanterne qu'elle portait bien haut et dont la flamme dansait au rythme de ses pas.
Elle tenait son stylet contre elle, le stylet que Bashir lui avait offert et qui n'était plus digne d'elle.
Son coeur était lourd, elle en avait perdu le sourire, sa trahison l'étouffait, elle savait que Bashir était arrivé, elle savait aussi que c'était un oiseau de nuit.
Etait il déjà sur ses talons ?
L'observait il sans un mot ?
Etait elle seule cette nuit là ?
Elle passa près du puits aux souhaits de la ville, elle n'avait le coeur d'y mettre quoi que ce soit, un autre jour peut être.
Elle poursuivit sa promenade sentant une présence.....

_________________
--Avold


Avold, un homme aux moeurs plus que douteuse, sans foi, ni loi, volant, violant, pillant, tuant tout sur son passage sans aucun remord, aucun ressenti, arpentait les rues de Carcassonne.
Il venait d'arriver en ville et ne restait jamais longtemps à la même place.
Et pour cause, son passage laissait des morts, des enfants en pleurs quand il ne les tuaient pas également.
Ce qui l'amenait là était son désir de piller la mairie de Carcassonne, ses hommes étaient restés en retrait, il était là en éclaireur.
Son regard était sans vie, d'une cruauté hors du commun, aussi discret qu'un serpent, aussi venimeux que le cobra.
Il avait une allure banale, mais on sentait bien un redoutable adversaire.
Lorsqu'il vit Féli errer dans les rues, ses yeux brillaient, un rictus sadique au coin des lèvres.


*Pas possible, une "souris" esseulée, la pauvre....
Bon restons prudent et suivons là, soit elle est inconsciente, soit elle n'est pas seule...*

Il sortit son poignard qui avait tant servi, et la suivit à distance.
La beauté de Féli le subjugeait, posséder un tel joyau et lui ôter la vie lui serait si jouissif.
Plus il la suivait, plus son désir montait et le fit commettre une erreur, un craquement sous ses chausses avaient trahi sa présence.
Il n'était plus le temps de tergiverser mais de se montrer......
Felinia
Félinia sursauta le bruit résonna dans la nuit.
La peur l'envahit, le stylet en main, elle s'arrêta et balaya le paysage autour d'elle, lorsqu'elle s'arrêta sur une ombre, humaine, à n'en pas douter.
Elle se rendit compte trop tard de son imprudence, perdue qu'elle était de savoir son aimé dans la ville et de ne pas l'avoir encore aperçu.
Cette ombre avait quelque chose de terrifiant et s'approchait lentement.
Le coeur de Féli battait si fort, qu'elle pouvait l'entendre cogner.
Elle reculait à mesure que l'ombre avançait.


Qui va là ?
Qui êtes vous ?
Ce n'est pas drôle !


Voulant impressionner

Ne m'obligez pas à vous tuer, je suis soldat.

La terreur la submergea, qu'allait il advenir d'elle ??
_________________
--Avold


Il aimait l'odeur de la peur et la "souris" sentait la peur, la terreur même.
Il sourit dans l'ombre et s'approcha en douceur, profitant de l'effet produit sur elle, il était tout simplement, tout puissant.
Impossible pour elle de lui échapper, il avait sa proie bien en vue, une fois ses sales pattes dessus ça ne serait qu'une question de temps et de son bon vouloir.
Il avait envie de jouer et d'une voix à vous glaçer le sang...


Hummmm un soldat dis tu ?
Un soldat, recule-t-il, face au danger ?
Je suis Avold, brigand, tueur, violeur à mes heures..... comme.....ce soir...


Il voulait absolument l'affoler et surtout s'amuser avec la souris.
Sans crier gare d'un bond il se planta devant elle et lui mit son poignard sous la gorge
.

Hummmmmm, trop facile.

Son corps contre le sien, il profita de son odeur et la respira effrontément.

Tu seras sans aucun doute mon plus beau trophée....
Felinia
Lorsqu'elle entendit sa voix, elle poussa un cri, elle était en danger.
Il avait raison un soldat ne fuyait pas, mais depuis quelque temps, elle n'était plus grand chose.
Elle cherchait qui elle était et ce qu'elle était.
Cette nuit là, elle le savait.... serait la dernière.
Elle y laissera sa vie sans avoir vu l'homme qu'elle aimait.
Elle parvint à balbutier...


Je....Je t'en prie..... laisses moi..... je vais rentrer...

Elle allait prendre ses jambes à son cou quand elle le vit de près, de bien trop près d'ailleurs.
Le froid de la lame à son cou, elle resta pétrifiée, les yeux exhorbités.

_________________
--Avold


Lâches ta lame !
Si tu me donnes satisfaction je te promets de t'achever sans douleur.


Ses yeux plissés, sadiques, en disaient long sur ses intentions.
Après avoir lâché son arme, Féli était à sa merci, avec un petit rire de contentement il promena sa main restée libre sur le corps tremblant de la "souris"....
Bashir
Et s'il était sur que les odeurs des villes n'avaient aucune chance de s'améliorer, elles avaient au moins un avantage. Celle de laisser les traces de ceux qui la portaient.
Une fois les remparts passés, et la sentinelle laissée derrière, sans qu'elle ne sache jamais qu'elle a laissé entrer un ottoman sans aucune frontière quand il s'agissait de son sang, l'homme cuivré avançait vers l'endroit qu'il avait jugé bon, pour planter une tente. Ça, au moins, la blonde n'aurait pas pu oublier !

La nuit... Sans doute le moment le moins pénible pour le Fathi Han. Sans doute parce que on lui avait appris à la dompter, dès son jeune age. Sans doute parce qu'une fois adulte, il avait appris à se faire obéir d'elle. et cette nuit là avait un poids différent, dans le ventre de l'ottoman.

Il était redevenu l'animal qu'il était en arrivant à Toulouse. Et il ne songeait plus à adoucir son sang, comme la première fois où la blonde avait réussi cet exploit. Terminé les sourires, terminé les efforts pour faire semblant d'apprécier ces pouilleux. Terminé de renoncer à dire toute leur puante existence.

Et son œil... Noir comme la mort. toujours trois toises devant, pour ne jamais être l'objet d'une surprise. Ça aussi, il l'avait appris pendant la prise d’Islam-Bol, et il en avait tranché des gorges... Il en avait ôté, des vies, dans le plus grand silence, laissant les corps ouverts comme ils étaient tombés, avec juste une poignée de terre dans le ventre, et l'attente d'un soleil qui ferait hurler les sentinelles "aux armes"...

Cette nuit, donc, comme sur un rempart constantin, il avançait sans bruit. Il mettait son art à passer de l'ombre d'une façade à une autre, tout en levant le nez, de temps en temps. L'odeur...

Son odeur ! Elle était donc encore dehors...

Son cri... Encore une fois, elle était en mains indignes ? Elle avait cette habitude ! Sourire à tous les pouilleux pour s'inquiéter trop tard de leurs comportements de chien ! Il avait suffi de cet ottoman noir, puis de l'autre. Pourtant, cette fois, l'animal était libre, et le sang réclamait ! Même si la blonde méritait une punition qui la laisserait anéanti, il n'avait pas l'intention de la laisser mourir. Personne ne méritait de seulement la regarder... Alors la toucher !

Et comme la fois précédente, l'ottoman arriva sur cette place, et fut témoin du danger qui s'annonçait. toutefois, la position de l'homme, ainsi que le son de sa voix, ne dénotait pas une envie de tuer. IL voulait sans doute prendre la femelle, sans ménagement, avant. Le temps suffisant pour lui laisser croire à sa victoire sur elle...

L'homme cuivré avançait. Ses pieds nus étaient lents et discrets. Pas comme ces pouilleux qui mettaient des bottes aussi sonores que puantes... Non, lui voulait sentir la terre dans sa totalité. Légèrement courbé, une main déjà sur le manche de son stylet "dernier souffle", l'animal de l'Est était à une dernière enjambée du vilain.

Puis, un sifflement... et un grognement muet.. L'ottoman venait de lancer sa min armée vers les tendons de l'homme. Ceux qui tenaient son genou droit, celui en appui. et un claquement... Celui d'un tendon qui se rompt aussi sèchement qu'une branche sèche que l'on plie vivement !

IL était désormais à sa merci...
--Avold


Il était tellement enivré par le parfum de la "souris", qu'il n'entendit pas l'ottoman s'approcher et lorsqu'il sentit la douleur fulgurante qui le fit tomber à terre, c'était trop tard.
Ivre de rage et sous la douleur


AHHHHH qui es tu sale chien !
Qui t'a permis de me déranger ?!
AHHH c'est la "souris" que tu veux tu aurais pu me dire on aurait partagé !


Il voulut se relever et retomba lourdement sur le sol

Tu AHHHHHH, tu paieras ça sale chien tu sais pas à qui tu as affaire mes hommes ne sont pas loin AHHHHHHH tu vas en avoir une quinzaine sur le dos AHHHHHH.

Il voulut siffler mais la douleur le coupa dans son élan.
Felinia
Féli vit arriver Bashir, mi heureuse de le voir et mi angoissée au vue de la situation.
Elle se garda bien de le regarder pour ne pas alerter son agresseur.
Le coup qui lui fut infligé, fut bref et sans appel.
Elle se recula une fois l'homme à terre.
Laissant les hommes entre eux et reprenant courage.
Elle savait que malgré ce qu'elle avait fait, Bashir n'était pas venu à Carcassonne pour rien, qu'il la protégerait au péril de sa vie, malgré le déshonneur qu'elle lui avait fait subir.
Elle n'osa pas le regarder en face, elle récupéra son stylet, qu'elle rangea à ses reins.
Attendant les consignes elle ne bougea pas restant à bonne distance et ne souffla mot.

_________________
Bashir
Comme prévu, le chien noir était tombé, comme une poire trop mure pour rester accrochée à sa branche. Mais son regard n'avait rien perdu de sa minable envie de parler plus fort qu'il ne saurait jamais, en présence de l'ottoman. Certes, certains balbutiaient déjà avec peine, en taverne, des histoires de pouilleux dont l'honneur semblait avoir de l’intérêt... Ces chiens n'avaient pas le moindre intérêt, à vrai dire. Seul comptait ce moment précis où, redressé devant le corps haineux de sa victime, l'ottoman offrit enfin un sourire à ce dernier.

Sa voix se fit presque sur le souffle, comme un vent chaud qui annonce une canicule, et que rien ne peut stopper. Mais aucun éclat de voix comme celui qui était au sol, et qui finirait mort... Sans doute !

A trop trainer avec les pouilleux de ta race, tu en oublies l'essentiel. Je suis toujours le dernier debout.

Alors, voyons... toi, tu es par terre... et tu pleure comme une femelle ! J'ai croisé un pouilleux qui a les mêmes comportements que toi... Lui aussi, tente de rugir, alors qu'il n'a même pas le bec d'un pigeon.

toi, tu es différent, je te l'accorde... et du coup, j'aurai plaisir à t'expliquer comment tu va finir ta vie d'étron. Quel pitié que ta mère n'ai eu envie de chier au lieu de te pondre ! tu ne serais pas là, suppliant !

L'homme cuivré se pencha un peu, que l'autre voit bien son visage. Puis, dans un geste d'une lenteur insolant, il posa son pied droit sur le genou presque détaché du pouilleux qui gémissait sa rage. Le dernier tendon céda sous la pression lente, et la partie inférieure finit par se détacher.

L'ottoman, lui, était impassible, sinon un léger sourire sur les lèvres. Pourtant, si le soleil avait été la lumière, rien n'aurait montré une quelconque joie. Non, c'est un sourire sans sourire... Juste une manière de cracher à la face de celui qui allait mourir tout le mépris dont était capable l'ottoman...

Et son calvaire ne faisait que commencer !
--Avold


Un hurlement à réveiller les morts déchira la nuit.
La douleur était insoutenable, l'homme rampant pour échapper à son bourreau ne pouvait que gémir.
Il savait qu'il allait y laisser sa vie, sa vie pour une "souris", qu'elle n'avait même pas pu ne serait ce qu'embrasser.
Il leva les yeux vers elle, son regard lourd de reproche comme si elle était responsable de sa défaite.

Tournant son regard vers l'ottoman il réussit à prononcer tout bas.


Te sens tu fort chien galeux d'achever un homme à terre ?
Tu ne vaux pas la poussière de mes chausses.
J'aurais bien aimé te voir crevé au soleil, asséché.


La douleur le serrait si fort mais malgré tout trouva la force de poursuivre et de changer d'arme...il n'avait plus rien à perdre....

La "souris", vaut elle la mort d'un homme ?
J'en connais d'autres des "souris", plus jolie et plus alléchante que celle là.
Rejoins mon armée de brigands.
Tu auras une place de choix...
Felinia
Félinia entendit un bruit à lui briser les tympans.
Elle vit l'état de l'homme à terre et alla vomir ses boyaux plus loin.
Elle, ex lieutenant de caserne, elle était belle tient, ex lieutenant.
Tournant les talons elle s'apprêtait à quitter les lieux, elle ne voulait pas assister à la mort d'un homme.
Même s'il le méritait.....
Au regard de Bashir elle savait qu'il était déjà mort.

_________________
Bashir
Le crachat, venant du fin fond des sa gorge, fut la seule réponse de l'ottoman. Il s’écrasa sur la face du chien qui cherchait à monnayer sa vie de cloporte. Mais pour qu'il ne se méprenne en rien sur le fondement de ce message, il se pencha plus avant, un genou à terre, sur que désormais le cadavre imminent n'avait plus moyen de rendre le mal.

Où vois tu un homme, ici ? Moi, je vois une punaise, qui va finir sous mon talon, pour avoir cru pouvoir mordre une femme...

L'homme cuivré leva à nouveau son stylet, et pointa le genou, libre de tout membre. La rotule bougeait, seule, sans plus faire bouger ce qui devait, il y avait peu, encore. Et, dans un mouvement d'une lenteur effroyable, la lame longue et fine s'enfonça entre l'os et la chair de la cuisse.

Il savait bien le chemin, pour ne pas toucher la veine principale, et garder, ainsi, le chien tout au supplice qu'il allait subir. Il voulait le premier rôle ? Il l'avait, désormais !

tu sens sans doute la chaleur dans ta cuisse... Et cette sorte de déchirement qui monte dans ton aine. Rassure toi... Ce n'est que douloureux ! Pas question que tu meures tout de suite...

tu disais ?

Le sang mi coagulé collait déjà sur le poignet de l'ottoman. comme une confiture mal cuite... Les morceaux plus épais tombaient, et le résiné qui tentait de résister à l'avance de cette lame ne faisait que maculer davantage la main de Bashir.

Et quand il sentit comme une résistance dans sa progression, comme s'il buttait sur une saillie osseuse en temps normale absolument négligée, mais qui à ce moment donna sans doute la sensation d'un coup de fouet métallique, il dit encore.

Crois-tu donc que le Fahti Han est homme corruptible ? Pauvre étron, tu as fais une erreur, en imaginant que j'avais les faiblesses des chiens qui font tes congénères balbutiants ! et là, vois tu... c'est ma lame... Tu la sens ?

Le mouvement du poignet suivit le mot final. Le quart de tour pénétrant fit entendre le bruit sourd d'un trou dans un os.
--Avold


Il lui était impossible de souffler mot, ses hurlements de douleur avait dû réveiller le village.
Ses yeux lui sortaient de la tête, la souffrance était à son paroxysme, il t'attendait qu'une chose la mort.
Il la quémandait du regard, mais savait pertinemment que seul l'ottoman déciderait du moment de son trépas
.
Arnaut_lo_tocasson


Haa, l'hôtel de la cité, ses senteurs de bière frelatée, de sueur et de crasse. Ses rumeurs, ses éclats de voix et ses chants. Arnaut était bien content de laisser tout ceci derrière lui. Après avoir passé une soirée à recruter du personnel pour la Bannière, le Bailli d'Exat -qui ne supportait plus les brutes mal dégrossies qui hantaient les lieux en espérant attirer son attention, avait décidé de s'octroyer une petite promenade sous les étoiles, histoire de se détendre loin de la fange...

Le vent frais de la nuit lui fit remonter le col de son mantel en réprimant un petit frisson. Il n'était plus aussi fringant qu'autrefois, dormir à la belle étoile était devenu synonyme de maux des os et ce même en été. Une bonne vie. Une longue vie, à servir et à soutenir ses Seigneurs. Parfois, comme ce soir, il ressentait une certaine lassitude qui le poussait à songer sérieusement à prendre sa retraite et vivre de l'exploitation de son atelier et des terres qu'il avait acquises en économisant écu après écu ses soldes et ses primes. Peut-être aussi se trouver une femme douce et aimante pour finir ses jours auprès d'elle...

Mais comme à chaque fois qu'il caressait ce genre de pensées, il fallait qu'on vienne le tirer de ses rêveries. Et bien entendu, ce soir là c'était un hurlement de douleur, comme s'il avait besoin de ça...

Entr'ouvrant le long manteau, le vieil homme fit glisser silencieusement son épée hors du fourreau. Tout dans ce geste trahissait de longues années de service, et même s'il avait perdu en endurance, sa main gardait toute la finesse et la force acquise au combat. Si un coupe-jarret tentait de s'en prendre à lui, nul doute que le malandrin demanderait grâce à genoux...

Les cris continuaient de se faire entendre, et nulle lueur n'apparaissait aux fenêtres. Sans doute le bon peuple pensait être en sécurité en ignorant les appels. Penser que si l'on ne voit pas le danger, celui-ci en fait autant. Décidément, les petites gens avaient ceci en commun avec bien des animaux...


Poussé par la curiosité et son sens du devoir qui l'empêchait d'ignorer ce qui se tramait là, Arnaut déboucha sur la place du puits. Certains crédules étaient persuadés qu'en y jetant de la petite monnaie, l'on pouvait obtenir la réalisation d'un souhait. Si ça avait été vrai ça se serait su de longue date, mais là n'est pas le propos, car dans l'ombre d'une ruelle, éclairée par une lune blafarde, se tramait une drôle de scène. Un homme se tenant sur un autre qui hurlait, sous le regard d'une personne qui, malgré la distance et le peu de lumière, ne lui était pas inconnue. Sans doute un bagarre d'ivrogne qui avait dégénéré ou une histoire de même...

S'approchant, et tenant par devant lui son épée, l'ancien s'écria...

« Holà, qui gueule ainsi nuitamment sans se soucier de réveiller les pauvres gens ?! Répondez ou par devant Dieu, j'appelle la garde !! »

Au fond de lui, le Bailli savait que de toute manière, la garde passerait sous peu, car cette place était sur le chemin de la patrouille et qu'avec de tels cris, nul doute qu'elle avait été alertée et devait faire route présentement...
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