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[RP/JEU]Saute, saute au dessus du feu de l'été

Mounia
La municipalité nimoise avait décidé de fêter dignement l'arrivée de l'été par une fête villageoise sur la place de la mairie. Des crieurs avaient annoncé l'allumage d'un grand feu, de l'alcool et des victuailles en quantité, de la musique et de la danse!Tout était là, en place pour que les nimois prennent du bon temps avant que le travail des champs ne soit trop harassant.

A la fin de la journée, les gens s'étaient peu à peu rassemblés sur la place du village, d'abord en petit groupe puis en masse. Ca riait et ça ramenait des tonneaux de toutes parts. On s'arrangeait aussi pour faire tourner les ouvriers disponibles pour les moissons.

Mounia monta sur les marches de la mairie et fit sonner trompette pour obtenir l'attention.


Amis nimois!Gens de passage!Bons vivants!
J'annonce l'ouverture de la fête de l'été!

Mettons les tonneaux en perce!Sortons les victuailles des coffres et surtout que les jeunes du village allument le feu!

Mais je vous ai réservé une surprise!
Ce soir je reprends du service pour votre plus grand plaisir!
J'organise un concours de saut au dessus du feu de l'été!Que les courageux se fassent connaitre auprès de moi et réfléchisse à leur tactique!
Le vainqueur obtiendra un baiser des femmes du conseil ainsi qu'un panier repas!

Que la fête soit belle!


Mounia descendit les marches et en bonne nimoise rejoignit aussitôt la buvette pour se faire servir une bonne cervoise fraiche ainsi qu'un bout de lard à grignoter.
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--Lefirmin


Le jeune Firmin et son acolyte de toujours arrivait tout juste pour l'ouverture officielle de la fête. Ils avaient bu tout leur saoul avant de venir dans les tavernes désertées par les nimois. Ils n'entendirent qu'à peine le discours de la mairesse, mère du jeune homme, tant ils étaient occupés à observer les jeunes filles présentes, observation assortie avec bonheur de répliques alcoolisées et de rire gras.

La Marguerite,*hips* je lui donnerais bien ma b***!

Hé*hips*!La Suzon, viens donc voir tonton!

Ainsi quand ils furent entrainés dans un flot de jeunes hommes, ils ne comprirent pas immédiatement ce qui se tramait. Arrivés au tas de bois, ils restèrent bouche bée d'incompréhension. D'autant plus que ça s'agitait de toute part pour faire prendre le feu aux brindilles...
--Leroux


Le Célestin était d'habitude vif d'esprit. C'est pourquoi, malgré les vapeurs d'alcool, il tenait à trouver la réponse à ce mystère. Il observa la foule et constata que toute sa génération tournait autour du tas de bois, faisant prendre les brindilles enflammées, soufflant à qui mieux mieux. On les bousculait de toute part.

Par Aristote poussez vous si vous participez pas!


Firmin!Il paraitrait qu'faut qu'on allume un feu dis!Fidiou!Fais bien trop chaud pour travailler!

Et la Suzon qui passait par là de marmonner *quel tas de fainéants!bons à rien*. Piqué au vif, Célestin se leva, entrainant Firmin à sa suite. Ils prirent les fourches et titillèrent les brindilles jusqu'à l'inflammation. De là le bois prit feu à son tour. D'un coup la place se réchauffa et les clameurs retentirent.
Lirok
Lirok avait entendu parler d'une petite fête autour d'un feu pour fêter la venue de l'été. Apres une journée de travail sous une chaleur écrasante, elle se reposa un peu puis quand la brise légère du soir annoncé la fin de l’après midi, elle sorti de chez elle et se dirigea vers la place su village.

Elle vit que le feu était entrain de prendre et que quelques personnes était déja la. Elle se dirigea vers la mairesse de Nimes.


Salut Mounia !
Comment vas tu ? C'est une bonne idée cette petite fête ! As tu besoin d'un coup de main pour quelques choses ?


Lirok se servit une choppe de bière bien fraiche en attentant.

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[img]EN TRAVAUX http://img11.hostingpics.net/pics/655302banniere2.png[/img]
Mounia
Une voix amicale fit sortir la tête de Mounia de sa choppe.

Hé Lirok!Quel plaisir!
Comment vas tu?Quoi de neuf?
Besoin de rien non!Ce soir on laisse faire les jeunes et nous on s'amuse!


Mounia tendit sa choppe pour trinquer.
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Lirok
Ben écoute ca va plutot bien, merci !!

Elle trinqua avec son amie. Chploc. Les choppes s'entrechoquèrent et elles burent à grandes gorgées.

Et alors ils sont ou nos ptits jeunes ? Aucun ne veut tenter de sauter au dessus du feu ? A la jeunesse, ce n'est plus ce que c'était !!
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Mounia
Mounia rit de bon coeur à la remarque de son amie et collègue. Bien sur qu'elle avait raison. Si la blonde n'était pas bourgmestre, elle leur montrerait à ces minots ce que c'était le courage...Ca pour sur! Les yeux sur le feu, reveuse, elle répondit à Lirok.

Ah ça pour sur, c'est plus ce que c'était...
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Landyves
Yves était dans le pâturage à s’occuper, comme souvent, de son troupeau de laitières. Il ne suivait plus grand-chose de la vie nîmoise, et ne voyait que trop peu sa famille. Mais le travail étant ce qu’il était, sa famille passait malheureusement après. Oui, c’était affolant de penser cela, mais le moyen-âge, quelle grande époque !

Bref, il était donc en train de traire ses vaches lorsqu’une odeur l’interpella. Il avait l’impression qu’on grillait du cochon. Ou du moins qu’une mauvaise blague se préparait. Se levant et tournant la tête, il fut horrifié en voyant la fumée noire et épaisse qui émanait de la ville.


Quel malheur s’abat sur la ville ?

Il laissa en plan son troupeau et son activité et courut jusqu’en place publique, là d’où semblait provenir l’incendie.
Il pensait voir des nîmois paniqués et des seaux voler dans tous les sens pour étouffer les flammes, mais à son arrivée, rien, pas un chat ou presque.

Des jeunes, un tas de jeunes s’affairant pour que le feu grossisse encore toujours plus et deux anciennes picolant en causant sans doute de ce qui se jouait sous leurs yeux. Voilà ce qui se profilait devant le benêt.
Qu’avait-il encore manqué ?

Hésitant tout d’abord, il rejoignit enfin son ancienne préférée et salua Lirok au passage. Il embrassa Mounia et sourit aux deux femmes avant de prendre à son tour une chope de cervoise, fidèle à lui-même et ne perdant surtout pas le sud !


Il se passe quoi au juste ? Qu’est-ce que vous avez encore inventé pour titiller les petits jeunes ?!
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    « Si tu passes ta vie sur le canapé à bouffer des Granola®, t’es mal barré ! »
Mounia
Mounia se laissa embrasser avec plaisir et rit de la remarque de son tendre. C'est vrai que Lirok et elle étaient probablement les meilleurs auteures d'idées farfelues de Nimes. Le bon Kelak avait d'ailleurs surnommé Mounia de sobriquets amusants à l'époque où elle était animatrice.

C'est le feu de l'été amour!On se rappelait avec Lirok qu'à notre époque on aurait pas hésité à sauter par dessus et à faire la fête toute la nuit. Mais regarde ceux là!Trop timorés!Ils se contentent de le faire gonfler!Même pas le courage de sauter!Même Firmin!

Et les nimois, n'en parlons pas!Où est passé leur convivialité, leur bonne humeur par Aristote?

C'est vraiment plus ce que c'était!


Bon sang avait-elle 100 ans pour parler ainsi?Que nenni!Mais la nostalgie des années passées la prenait, les années où chacun saluait son voisin avec entrain, où les tavernes étaient bondées de travailleurs harassés cherchant bière fraiche et bonne humeur à la sortie des champs.Et par Aristote et Christos, ça lui manquait drolement cette époque!Mais elle tenait bon, son optimisme restait vif et elle guettait les jeunes arrivants et les voyageurs en attente d'un renouveau!
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Landyves
Lui, il aurait bien voulu transformer la phrase de sa blonde pour en donner une toute autre signification. Car l’été rimait avec l’amour, quoi qu’on ait put en dire ! Mais là, il faisait quand même bien chaud, la faute à ce brasier qui n’en finissait pas de s’épaissir en quête du paradis, sans doute.

Il écouta donc son épouse tout en entamant sa cervoise bien fraîche.
Il lui fallait au moins cela pour noyer son désespoir. Mounia avait raison, Nîmes n’était plus cet endroit vivant et joyeux d’antan. Mais plutôt que de baisser les bras la mairesse restait debout et mélangeait un peu la tambouille en espérant qu’un jour le plat soit mangeable. Malheureusement pour le moment peu de monde semblait attendri par ses efforts, c’était décevant.


En parlant de Firmin …

Car oui, il avait remarqué le bougre dans l’assistance, qui était bien mal en point aux vues de sa démarche et de la lenteur de ses gestes.

Il n’aurait pas abusé du houblon par hasard ?

La chose le mettait un peu hors de lui. Yves connaissait les risques, il avait était un alcoolique notoire au même âge que Firmin, il espérait juste que l’adolescent n’irait pas plus loin dans la décadence. Parce qu’avec cela et les rumeurs qui circulaient sur son goût pour les femmes bien en chair …

Bon que diriez-vous si je me lançais dans cette aventure ? Ou suis-je déjà trop vieux pour mettre mon courage à l’épreuve ?
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    « Si tu passes ta vie sur le canapé à bouffer des Granola®, t’es mal barré ! »
Mounia
Enlaçant tendrement son tendre, elle porta son regard sur son fils et constata qu'effectivement il était saoul. Elle haussa les épaules. Quoiqu'il fasse elle avait fait pire alors...

Yves, pris de courage, lança son idée à laquelle Mounia répondit avec beaucoup d'enthousiasme.


Vas y Amour!Montre leur à ses gamins ce que c'est le courage!Et quand j'aurais bu un peu plus je ferais pareil!Lirok?Tu nous suis?
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Landyves
Quand tu auras bu plus ? Ma chérie allons, tu n'as pas besoin d'être saoule pour t'en sortir haut la main !

C'est surtout qu'il préférait qu'elle ne se blesse pas, parce que saoule justement.

Bon et euh ... on s'y prend comment pour sauter un truc pareil ?

La question ne lui paraissait pas si mauvaise. Il n'avait jamais fait ça de sa vie lui, alors savoir comment s'y prendre était bien loin de ses capacités de déduction. Mais il était en parfaite condition physique, alors il ne faisait aucun doute qu'à par se cramer quelques poils des bras il s'en sortirait sans trop de soucis.
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    « Si tu passes ta vie sur le canapé à bouffer des Granola®, t’es mal barré ! »
Lirok
Lirok avait écouté la discussion du couple. Quand Mounia l' interrogea, elle répondit.

Avec plaisir ! Allez Yves !! Montre nous ce dont tu es capable !!
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Landyves
Lirok aussi voulait suivre le mouvement. Décidément, c'était la réunion des jeunes ou des anciens ? Hum ils étaient tous les trois dans la fleur de l'âge ces bougres là, mais effectivement ils avaient encore les ressources nécessaires pour montrer l'exemple aux générations futures.
Et puis quitte à se griller quelques poils des jambes, Yves passerait un excellent moment. Il était un peu simplet, rien de tel donc que de montrer sa stupidité en se lançant tête bêche dans cette folle aventure.


Bon, j'y vais !

Terminant alors sa cervoise, il posa ensuite la chope sur le comptoir improvisé, et s'en alla vers le bûcher que les jeunes semblaient fuir, sans doute parce qu'ils commençaient à avoir chaud aux miches. Il fallait dire aussi que par ce temps un banquet de la sorte n'avait sans doute pas sa place.

Ce soir, c'est cochon grillé en dîner !

C'était sa façon de saluer l'assemblée une dernière fois avant son trépas alors qu'il se plaçait pour prendre un peu d'élan avant le grand saut.
Puis enfin, après avoir visualisé la trajectoire, il s'élança pour passer les flammes.

Etalé sur le sol, le corps dégoulinant de sueur, il avait réussi l'épreuve du feu. Il n'y avait que l'atterrissage à revoir, mais il était toujours vivant et entier.
Se relevant après avoir analysé cet état de fait il soupira en souriant.


Ce ne sera finalement pas moi le cochon ...
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    « Si tu passes ta vie sur le canapé à bouffer des Granola®, t’es mal barré ! »
Mounia
Mounia applaudit à tout rompre son cher et tendre, courageux et brave comme toujours.

Bravo Amour!

Les jeunes, épatés par leurs anciens, murmuraient entre eux. Comme il ne serait pas dit que les femmes étaient en reste, Mounia prit le parti de sauter aussi. Elle prit le bas de sa jupe pour le coincer dans sa ceinture et ainsi libérer ses jambes au grand dam des bigottes. Elle prit son élan dans un sourire et s'élança en courant aussi vite qu'elle pouvait. Au dernier moment, elle poussa sur ses jambes et eut l'impression de voler. Elle atterrit droite comme un I.

Et de deux!A toi Lirok!Montrons leur ce qu'on vaut!

Parvenue maintenant de l'autre côté du feu, elle embrassa son mari.
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