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[RP ouvert] L'antre de la sorcière

Donatella.
Soigneuse... On peut dire ça... Mais en général on m'appelle autrement...

Moui, elle se doutait bien de quel autre nom il pouvait s'agir ... Mais elle gardait cette appellation pour Balgis ... Il lui allait bien mieux qu'à cette femme, même si elle en suivait le chemin ... Mais elle, elle s'en moquait, elle avait vu pire qu'une sorcière au manoir ... Herman avait la réputation de faire des saucisses avec n'importe quelle viande ... Humaine ... Richard était un voleur hors pair et Tibère ... Bon passons sur le cas Tibère ... Ce n'était donc pas cette femme qui allait lui faire peur ...

Ya toujours moyen de payer Don...

Si tu n'as rien de valeur sur toi, il sera toujours temps de me rendre un service, une fois que tu seras en meilleure forme.


Elle esquissa un maigre sourire qui étira simplement un coin de ses lèvres quand elle répéta son nom ... Il y avait bien longtemps qu'elle avait perdu son sourire, quelques mois déjà ... Depuis la cour des miracles en fait ... Elle la regarda en hochant la tête. Pas besoin de parler pour signer un accord ... Si elle avait besoin de quelque chose, elle le lui trouverait ...

Elle la regarda s'approcher du coin de l'oeil, mais elle ne bougea pas ...


Montre-moi ta blessure et dis-moi depuis combien de temps tu souffres.

Elle souleva sa chemise et lui montra une blessure qu'elle avait à la hanche. Pas très grande, elle avait été faite par une petite lame, mais elle avait été profonde. Elle avait pourtant été soignée, mais elle restait rouge et boursoufflé, comme si elle était infectée de l'intérieur. Elle aurait dû être cicatrisé depuis longtemps. Toutes les autres marques que lui avait fait cet homme avaient disparu, mais cette blessure ne voulait pas guérir ...

Elle a été faite il y a un mois à peu près, j'me souviens plus très bien, j'ai failli mourir c'jour là ... Une femme comme vous m'a soigné, mais cette blessure est coriace, elle m'fait toujours mal et j'sais pas pourquoi ... Ca m'tire sur la jambe quand j'marche et à cause d'ça j'boite ...
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--Calista
Elle regarde mais regarder ne lui suffit pas elle s'approche et tâte la plaie. La réaction ne se fait pas attendre.
Cette blessure a été soigné certes mais pas suffisamment et c'est bien la tout le problème. L'intérieur de la plaie n'est pas guéri et pour la guérir il va falloir employer la méthode forte...

Souffrance, souffrance, souffrance... Voila ce que la femme allait endurer pendant quelques jours...


J'espère que tu n'as rien prévu ces prochains jours... Si tu veux guérir il va falloir rester ici quelques jours...

Elle ne le faisait que très rarement mais cette femme semblait avoir vécu certaines choses douloureuses et puis surtout, elle n'avait pas peur d'elle. Calista, à cet instant, pensa qu'elle avait déjà du connaître des femmes de son style.
Donatella.
Elle s'était approchée et ... Elle avait touché ... Elle serra les dents et s'accrocha au bord d'une table pour en serrer aussi fort que possible le bois de sa main libre, les ongles s'enfonçant dans le bois ... Sa respiration était devenue saccadé et de la sueur s'était formé sur son front ... Elle retint un cri et un juron bien senti puis elle se détendit quand la femme cessa de tripoter la blessure ...

J'espère que tu n'as rien prévu ces prochains jours... Si tu veux guérir il va falloir rester ici quelques jours...

Elle la regarda, les yeux plissés et l'air mauvais dû à la douleur ... Elle avait eu l'espace d'un instant, envie de lui envoyer son poing dans la figure quand elle l'avait touché, mais elle avait opté pour le bois de la table ... Elle avait besoin d'elle et non pas d'une ennemie ... Fermant les yeux, elle calma un peu sa respiration ...

J'ai l'temps ouep ... j'veux aller à Marseille, mais c'presse pas ... J'connais personne l'bas !

Ses jambes la lâchaient et avisant une chaise, elle s'y posa lourdement, une jambe tendue. Elle avait lâché sa chemise et elle s'essuya le front avec son bras ...

Pourquoi elle guérit pas celle-là ? Toutes les autres ont bien cicatrisés et ne se voient presque plus ... Et l'Ombre a fait des miracles ... Puisque j'suis encore en vie ...

Oh oui, elle en avait passé du temps à son chevet. Soignant les plaies et les bleus, surveillant la fièvre qui avait duré plusieurs jours ... Quand elle l'avait quitté, elle avait bien comprit pourquoi elle ne voulait pas rester avec elle, mais elle lui serait éternellement reconnaissante pour ce qu'elle avait fait ... L'Ombre n'était plus jeune et elle avait promis de lui faire envoyer des ressource de temps en temps ... Peut-être la fatigue et l'âge lui avait fait voir cette blessure moins importante qu'elle ne l'était vraiment ... Elle ne saurait jamais !

Qu'est-ce que vous allez faire ?
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--Geraint_ab_morgan
A travers le masque des fourrés et des troncs d'arbre, Geraint observait la cabane. L'endroit était assez sauvage pour qu'il n'y en ait pas deux du genre dans les parages, pas de doute, ce devait être celle dont lui avait parlé le maraud qu'il avait dépouillé l'avant-veille. La canaille l'avait tant supplié pour qu'il lui laisse la vie sauve en échange d'une information - disait-il - d'une grande valeur... Certes, Geraint était du genre à monnayer ses services mais laisser filer ses victimes n'en faisait pas partie. Il avait néanmoins écouté le gaillard raconter son histoire de sorcière aux pouvoirs obscurs avant de lui ouvrir la gorge d'un coup de dague : le risque était trop grand qu'il lui raconte des bobards pour sauver sa vie et, pis encore, qu'il aille livrer au guet la description d'un bandit qui l'avait dépossédé de ses maigres biens.

L'endroit était lugubre... ou était-ce l'imagination du Gallois qui lui jouait des tours ? La bâtisse n'avait rien d'une cabane de forestier ou de braconnier. Qui sait, le malandrin ne lui avait peut-être pas raconté que des âneries ? Mais si c'était bel et bien une adepte des arcanes qui vivait là, le Gallois devrait redoubler de prudence. Ces êtres étaient vils, retors et maléfiques. Quoi de plus normal pour quelqu'un qui a pactisé avec la Créature ? Il doutait que son arc long lui serait d'un quelque secours dans un espace aussi restreint, aussi le passa-t-il en bandoulière. Il passa ensuite la main sur la poignée de ses dagues - deux à la ceinture, d'autres dissimulées çà et là - il ne pourrait compter que sur elles...

Il sortit du buisson dans lequel il s'était dissimulé et, tandis que ses pas le menaient vers la porte, il s'interrogea sur la raison de sa présence. Diable ! était-il vraiment arrivé au point où sa seule option était de quérir l'aide d'une ensorceleuse ? Traiter avec elles, c'était traiter avec le mal incarné et, si Geraint savait pertinemment qu'il avait peu de chances de goûter aux joies du Paradis, il n'avait pas pour autant envie d'un ticket direct pour l'Enfer. Mais pour le Patron...

Ils étaient arrivés en Provence il y avait bien six mois. Le Patron fuyait son ancienne vie - un non-mariage raté, des obligations devenues contraires à ce qu'il chérissait - et avait opté pour cette terre qu'il avait aidé à saccager un an auparavant. "La mer, qu'il disait, je veux voir la mer." Brillante idée, il s'y était noyé. Pas littéralement, encore que... Dans les yeux d'une femme d'abord, Geraint l'avait vu renaître. Et dépérir, la femme n'y étant cette fois-ci pour rien - chose rare. Simplement dépérir. Il ne sortait plus, vivait des quelques légumes qui poussaient dans un lopin de terre qu'il s'était acheté avant de décliner... Le Gallois ne l'avait pas vu depuis plusieurs semaines, il osait à peine imaginer son état. Il le savait en vie, il en fallait plus que ça pour tuer le Patron... Bien sûr, il n'était plus rétribué, mais n'avait jamais songé pour autant à partir.

Pourtant, ça n'était pas l'envie qui manquait. Côtoyer tous les jours ces fichus Provençaux que le Patron lui avait si bien appris à détester - ces traîtres, ces félons ! Alors il s'était mis à les dépouiller. Pour survivre, matériellement et psychologiquement. Un brigand de plus, un brigand de moins, quelle différence ? Et lui n'était pas Chevalier...

Arrivé à la porte, Geraint hésita. Mettez dix brutes sur son chemin, la moitié aura touché terre avant d'avoir pu lui porter le moindre coup, abattue par ses flèches. L'autre goûtera à ses lames sans avoir l'occasion de décrire ce délice à quelque compère. Tuer, ça il savait faire. Anglois, Francays, Provençaux, même quelques Impériaux... Mais ce dont la femme censée vivre là-dedans était prétendument capable, cela le dépassait et suffisait à le laisser immobile devant les planches de bois.
--Calista
Elle la laissa s'installer, l'écouta tout en égranant son échelle de solrcière qu'elle avait repris dans sa main droite.
Des questions, toujours des questions, pas comme si elle aimait y répondre...


La paie était profonde...

Elle n'avait pas envie d'en dire plus et puis il pouvait y avoir une foule de raisons pour lesquelles la plaie ne guérissait pas. Aussi elle n'alla pas plus loin dans son discours.


Je vais faire ce qu'il faut faire, la guérir...

Elle hésita un moment avant de continuer, elle n'avait pas pour objectif de dévoiler tous ses secrets mais elle comprenait les réticences de la rouquine.

Je vais devoir rouvrir la plaie, faire sortir le pus, puis faire en sorte que cette plaie soit...

Elle cru entendre un bruit sur le pas de sa porte aussi continua-t-elle en baissant le ton de sa voix et en regardant la porte.

totalement guérie...

Elle n'entendait plus rien, peut être un animal mais peu d'entre eux osaient s'aventurer ici.
Un autre client ? Possible...
Tout en gardant un oeil sur la porte elle s'approcha d'une table pour y prendre une dague acérée. Elle la posa à côté d'un récipients dans lequel elle y mis quelques ingrédients qu'elle mélangea pour faire un emplâtre.
Donatella.
Assise sur la chaise en bois, elle essayait de se mettre dans une position plus confortable, étendant sa jambe devant elle ... Elle l'écouta répondre à ses questions avec des réponses plus ou moins évasives et elle grimaça quand elle dit qu'il allait falloir rouvrir la plaie ... Même dans ses pires cauchemars, elle n'avait pas imaginé ça, mais s'il fallait en passer par là pour être tranquille ... Et puis, elle n'avait pas spécialement le choix si elle ne voulait pas que ça s'aggrave ... Elle hocha donc la tête quand elle lui chuchota les derniers mots ...

Fronçant les sourcils, elle suivit son regard en direction de la porte. Elle aussi, avait entendu du bruit, mais elle s'en inquiéta que quand elle vit la femme, mettre la main sur une dague ... Faisant alors abstraction de la douleur, elle se leva doucement de la chaise et prit elle aussi, la dague qu'elle avait dans son dos.

Il n'y avait plus de bruit dehors, mais elle s'avança à pas de loup de la porte ... La sorcière semblait ne plus s'occuper de ce bruit, mais elle voulait être sûr. Si elle commençait à la charcuter, il était préférable qu'elle ne soit pas dérangée au moment propice et en cas d'attaque, elle ne pourrait pas l'aider si besoin était ... Non pas qu'elle soit en super forme, mais au moins là, elle n'avait pas encore le bas du ventre ouvert ...

Comme elle avait fait à l'extérieur, elle se colla contre le mur de planche et jeta un oeil entre deux planches mal jointes ... Elle ne vit pas la silhouette de l'homme, mais son ombre ... Longue est effilé, il ne pouvait s'agir d'un animal ... Elle s'éloigna du mur et se rapprocha de la femme à pas de loup dague toujours en main ...


J'crois bien qu'y a quelqu'un dehors ... Faudrait p't'être voir c'que c'est avant d'me charcuter non ?

Elle avait beau se trouver à des lieux du manoir et de la cour des miracles, les situations se ressemblaient n'importe où, où elle se trouvait ... Finalement sa vie était-elle d'être sur la défensive tout le temps ? ... Elle regarda la femme d'un regard appuyé pour savoir ce qu'elle devait faire ... Ouvrir la porte et aller voir ou s'asseoir sagement sur sa chaise ?
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--Geraint_ab_morgan
Des voix, un instant il crut discerner des voix. Sorcière ou non, quelqu'un semblait vivre ici, ou du moins s'y trouver. Et l'occupant, à moins qu'il ne fut affairé à converser avec quelque maligne présence, n'était pas seul. Il avait distingué deux inflexions... en temps normal, c'eût été une partie de plaisir, mais c'était sans compter les pouvoirs de la maléficienne. De toute façon, il n'était pas là pour occire la sorcière, même si cette tâche lui aurait paru plus rationnelle.

Un bruit de pas, dans sa direction à vue d'oreilles. Son oeil capte un fugace jeu d'ombre entre deux planches du mur. Pas de doute, son arrivée a été remarquée là-dedans. Que faire ? S'annoncer, espérer être invité à entrer et rencontrer la sorcière ? N'ayons pas peur de le rappeler, c'est tout de même le but de la venue de Geraint... Ou alors, se planquer, attendre et aviser ? Même si une des voix était celle d'un visiteur de passage, la situation serait exactement la même une fois cette visite terminée. Un jour ou l'autre, il lui faudrait bien faire face à l'ensorceleuse, plus tard ne semblait pas mieux que maintenant.

De son poing ganté de cuir, il frappa deux coups secs sur la porte en bois. Aussitôt, il se colla à la paroi de la cabane, une lame à demi tirée. Le forban qui l'avait renseigné sur les lieux l'avait peut-être conduit directement chez ses petits camarades, mieux valait être prudent. Si c'était le cas, il passerait un bon moment en les envoyant à trépas. Et si la canaille n'avait pas menti... il n'avait aucune idée de ce à quoi il devait s'attendre. Dans tous les cas, la prudence, mère de sûreté, protectrice des guets-apens et des chutes mal avisées, s'imposait.
--Calista
Deux coups furent frappés à la porte. Il était très rare que deux clients se croisent chez elle... Faut dire qu'ils n'étaient pas si nombreux que cela. A croire que le malin a cru bon de lui faire faire des affaires florissantes en cette soirée.

Elle s'approche de Don et lui murmure :


Peut-être ne veux tu pas être vue en ma compagnie... Si c'est le cas, attend dans la chambre...


Et de pointer une porte sur la gauche.

D'un pas assuré elle se dirigea vers la porte, attendit un instant que la rousse puisse réfléchir à sa proposition et soit s'installer sur une chaise, soit aller dans la chambre.
Elle ouvre doucement, grincement funèbre, seule voix dans l'obscurité avant que la sienne suivant de près ne dise :


Entre.
Donatella.
Le temps de lui poser la question que deux coups furent frappé sur le panneau de bois de la porte ... Elle tourna la tête vers la dite porte ... Elle ne s'était pas trompée ... Elle avait gardé quelques notions de son apprentissage aux Crocs ...

Peut-être ne veux-tu pas être vue en ma compagnie... Si c'est le cas, attend dans la chambre...

Elle haussa les épaules. Elle se moquait bien qu'on puisse la voir ici avec elle ... Ce que pensaient les gens, elle en avait cure ... Elle vivait sa vie comme elle l'entendait ... Et puis les gens qui venaient là, en général ne se vantaient pas venir demander de l'aide à une personne telle que cette femme ... Faire partie d'un clan de voleurs et de mercenaires en tout genre n'était pas mieux que se faire voir avec cette femme ...

J'reste là ! Dague à porter d'main ...

Elle la regarda aller ouvrir la porte alors qu'elle posait de nouveau son fessier sur la chaise qu'elle occupait peu de temps avant ...

Entre.

Son regard clair se tourna alors sur la silhouette d'un homme ... Elle posa sa dague sur un meuble à porter de bras et elle dégagea une mèche de cheveux roux rebelle qui lui tombait devant les yeux ... Elle étendit sa jambe, comme elle l'avait fait avant et fit mine de se désintéresser de celui qui arrivait ...

Pourtant, il n'en était rien. Visage légèrement baissé, elle l'épia du coin des yeux, jouant toujours avec sa tignasse ...


B'jour ...
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--Geraint_ab_morgan
Il n'eut pas longtemps à attendre. Pas plus longtemps que le silence qui avait suivi ses coups n'avait duré. Quelques murmures, des bruits de pas et le sinistre grincement d'une porte tournant sur des gonds n'ayant jamais connu d'huile. Impossible de reculer maintenant, la gueule du loup était grande ouverte et le Gallois s'y précipitait, en rechignant certes, mais néanmoins à bonne allure.

Entre.

La voix qui venait de prononcer ce mot était celle d'une femme mais c'était là tout ce qu'on pouvait en dire. Jeune ou vieille, noble ou gueuse, au passé léger ou chargé, toutes ces choses qu'une seule parole suffisait parfois à révéler restaient ici obscures. Quant à la femme elle-même, impossible également d'en apprendre quoi que ce soit en la voyant, vêtue de noir, voilée de noir également.

Son regard glissa à l'intérieur de la bâtisse. S'il s'était jamais imaginé l'intérieur de la demeure d'une sorcière, c'était à ce qu'il voyait qu'auraient ressemblé ses visions. Ce qu'il voyait le répugnait, aussi se força-t-il à ne pas le voir. Oh, il en avait déjà vu, des choses abjectes, il les avait déjà senties, les odeurs infectes. Mais là, il n'avait aucune envie de savoir à quoi il avait affaire. Presque instinctivement, ses yeux se détournèrent des pots, fioles, grimoires et autres hérésies pour tomber sur...

Une donzelle ! Voilà quelque chose à laquelle il ne s'était pas attendu. Encore que ! On racontait que certaines sorcières étaient très belles, trop belles, et vous ensorcelaient d'un seul regard. La rouquine aurait pu être l'apprentie ou la complice de la voilée, mais Geraint en doutait. Elle était bien plus facile à lire que l'autre, sa position, celle de sa jambe le poussa à la considérer comme une visiteuse, son air prétendument indifférent et son regard en coin comme quelqu'un de dangereux, intuition renforcée par le fait que sa dague était posée à quelque distance et non tenue en main. Lui avait toujours la main sur la poignée d'une des siennes. Si la femme était comme lui en quête d'assistance de la part de la sorcière, elle semblait par contre beaucoup plus à l'aise que lui dans ce contexte.


B'jour ...

Ses cheveux de feu lui rappelaient ceux d'une autre femme. Autant ne pas y penser...

B'jour...

Toujours sur le seuil, il se décida finalement à faire le pas fatidique qui le ferait entrer dans l'antre du mal. Sa décision était prise depuis longtemps, s'il était venu jusqu'ici, ce n'était pas pour repartir bredouille.
--Calista
Elle le laisse entrer et referme la porte.
Les deux clients prennent connaissance l'un de l'autre. On ne peut pas dire que la confiance règne dans la pièce mais qu'importe.

Reprenant ce qu'elle était en train de faire avec des gestes surs elle les laisse se jauger l'un l'autre un moment.
Quand enfin son mélange à l'aspect et la texture souhaité elle demande enfin :


De quoi as tu besoin ?

Elle relève lentement la tête vers le nouvel arrivé et attend de savoir ce qu'elle peut faire pour lui.
Donatella.
B'jour...

L'homme venait d'entrer dans l'antre don la porte venait de se refermer sur lui et elle eut un sourire en coin. Il avait l'air à l'aise comme une souris au milieu d'un troupeau de chat ... Difficile de se faire une idée sur l'homme, mais mauvais point pour lui, il était un homme et depuis ses mésaventures, elle avait décidé de s'en méfier comme de la peste ... Pas qu'elle n'aime pas les hommes, mais elle n'avait absolument plus aucune confiance en eux ...

Certes, comme beaucoup le lui avaient dit depuis qu'elle ne vivait plus dans la capitale, tous ne se ressemblaient pas, mais pour elle c'était du pareil au même ... Les hommes n'étaient que des brutes lubriques ... Elle sentit son regard sur elle et releva sa jeune frimousse pour planter son regard clair dans le sien, sans animosité dans les yeux. Elle n'était pas là pour lui chercher querelle ... Mais il l'observait, alors elle en fit autant ...


De quoi as-tu besoin ?

Le son de la voix de la femme lui fit tourner le regard vers elle, quelques secondes avant de se tourner de nouveau vers l'objet de sa curiosité. Oui de quoi avait-il bien besoin cet homme là ? Lui aussi voulait-il d'un élixir pour endormir les souvenirs d'une jeune femme ? Elle grimaça à cette pensée, mais ne dit rien, ne voulant pas dévoiler qu'elle avait entendu la demande du client précédent. Elle attendait simplement la réponse ...

Main posé sur le buffet où se trouvait sa dague, elle ne la touchait pas, mais elle gardait néanmoins une grande méfiance ...

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--Geraint_ab_morgan
Nouveau grincement sinistre, la porte se referme derrière lui, tels les crocs de la bête immonde. Rester calme, ne pas montrer son agitation, même si elle devait être évidente. La sorcière était retournée à son occupation comme si personne ne venait d'entrer dans son gîte. Elle préparait quelque étrange mixture, le Ciel préserve le Gallois de savoir de quoi il retournait, et celui-ci préféra une fois de plus détourner le regard.

La jeune femme n'avait pas bougé, à l'exception de sa tête. Elle ne faisait plus mine de se désintéresser de lui et le regardait franchement. Qu'elle regarde, il s'en fichait. Elle ne le reverra pas de sitôt, peu lui chaud qu'elle puisse le reconnaître.


De quoi as-tu besoin ?

La question de la sorcière interrompit son examen de la jeune femme. Geraint se retourna vers la femme en noir qui apparemment en avait fini avec sa précédente tâche.

Je me disais que vous pourriez peut-être faire quelque chose... C'est pour le Patron, il est comme mort... Pas physiquement, hein ! Quoique je n'ai pas vérifié depuis un bout de temps... C'est dans sa tête, il... il n'a plus goût à rien, il ne fait plus rien.

Il se demanda alors si la rouquine connaissait le Patron. Si elle l'avait rencontré, cela datait déjà vu le temps depuis lequel il était dans cet état...
--Saraid_mary
J'entra dans la foret, pour grimper aux arbres, jouer avec les lianes en me prenant pour Jane. Je suis une fillette vive et très indisciplinée, un vrai casse cou , de branche en branche je sautille en regardant vers le ciel , j'essaie de me propulser vers la cime des arbres et là .... Paf me retrouve les fesses par terre. Tout étourdie je regarde autour de moi, tiens tiens c'est quoi ça je suis tombée pile devant une porte,




Me lève et regarde Hum... une lumière, il y aurait quelqu'un A pas feutré je m'approche , curieuse j'avance encore, j'enlève quelques toiles d'araignées qui s'accroche à mes cheveux






Mais sait une maison Ben cela va bien je dois justement faire pipi, vais voir si il y a un ptit coin Avec ma détermination je frappe à la porte BOUM BOUM en serrant les fesses , pas de réponse , doit etre sourd là-dedans. Je me dandine sur une jambe et sur l'autre et mets mes mains en porte voix et crie

HOLA IL Y A QUELQU ' UN
Donatella.
Elle n'interrompit pas l'échange. Ce n'était pas le sien, mais elle écouta la réponse avec attention, jouant de ses doigts sur le pommeau rond de sa dague, faisant glisser le bout du doigt sur la gravure affichant la gueule d'un loup aux Crocs acéré ... Cette dague était celle qu'elle avait « trouvé » dans une chambre de la cour des miracles, mais elle en avait fait changer le pommeau pour un avec l'emblème du clan ...

Je me disais que vous pourriez peut-être faire quelque chose... C'est pour le Patron, il est comme mort... Pas physiquement, hein ! Quoique je n'ai pas vérifié depuis un bout de temps... C'est dans sa tête, il ... Il n'a plus goût à rien, il ne fait plus rien.

Haussement de sourcil. Le patron ? Qui pouvait bien être ce patron ? Bah après tout elle s'en moquait, surtout s'il n'avait plus toute sa tête, mais au moins il ne venait pas pour violenter une jeune fille ... Un bon point pour lui ... Le seul patron qu'elle avait connu c'était le Goupil, mais il avait abandonné le clan à son propre sort donc maintenant qu'elle avait quitté le manoir, elle était seule et ce n'était pas pour lui déplaire surtout qu'elle n'avait plus le blond sur le dos ...

Elle eut une petite pensée, vraiment furtive ... Comme elle avait disparu le jour où elle l'avait retrouvé ... La cherchait-il au moins ? Elle en doutait ... Perdu dans cette pensée qui la contraria un tantinet, elle prit sa dague et la planta d'un geste rageur dans le bois en pestant sans se préoccuper des deux paires d'yeux qui devaient certainement la regarder sans comprendre ...


BOUM BOUM

HOLA ? IL Y A QUELQU ' UN ?

Se levant d'un bond, elle attrapa sa dague, prête à en découdre. Bon sang cette cabane était un vrai moulin ! La sorcière n'allait pas arriver à la soigner si elle était dérangée tout le temps ... Regard vers l'homme, pas besoin de lui parler, il était comme elle et un simple regard suffisait à se faire comprendre ... Puis un vers la sorcière ...

Comme taleur, j'reste ici ... J'me moque bien qu'on puisse m'voir 'vec vous ...

Puis elle marmonna ...

L'est pas très discrète celle-là ...

Car oui, elle avait quand même reconnu que c'était une voix féminine et jeune en plus ... Si elle devait lui donner un âge, elle dirait même plus jeune qu'elle ...
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