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[RP] Chasteau-En-Anjou (3)

Kilia
Elle vit Lexy apparaitre. Malgré les circonstance la voir ici, lui faisait un bien fou. Sa fille, là, elle pensa au début que la douleur la faisait défaillir. Et puis non, c'était bien sa fille manifique qui se tenait là. Alors elle fit de son mieux pour ne pas montrer la douleur. Pas envie de la traumatiser, et même si à ce moment là toutes les femmes se moquent de ce qui peut se trouver autour d'elle, Kilia voulu faire bonne figure face au gens qui entraient. Elle ravalât ses cris et les garda en elle, même si les crispations de tout son corps ne pouvaient cacher grand chose. Elle suivit des yeux le nouveau née quelle aurait voulu ne pas laisser si vite. Un prénom oui elle en avait un, mais pas deux...

Elle serra la main de Lexy, puis celle de Killijo.
Forçant un ça va? Phrase pas vraiment à propos mais courte.
Elle avait à peine remarqué qu'une autre personne venait d'entrer, une inconnue en plus mais c'était qui. Crasseuse, pas sympathique et son regard alla vers Gertrude. Horrifié elle s'apperçu que c'était la gueuse qu'avait fait l'inspection.

Regard assez horrifié vers Lexy.

Mais... c'est qui ça?

Pas possible d'en dire plus tout était torture. La tête lui tournait, elle avait tellement donné pour le premier, tellement forcé pour cette guerre qu'elle avait l'impression de plus pouvoir rien faire. Et puis deux bébés en même temps, quel tour voulait encore lui jouer Aristote. Comment allait-elle pouvoir élever deux enfants en même temps? Entre douleur et peur, elle subissait les vagues violente sans plus rien contrôler. Son corps tremblait des pieds à la tête. Elle avait envie de fermer les yeux, tellement envie...
Elle était sur le point de lâcher prise quand elle sentit que la main de Kilijo glissa de la sienne. Elle ouvrit grand les yeux d'un coup.
Et son naturelle reprit le dessus.

Lexy y a Killijo...va pas bien

Pas la force de finir. Mais celle de ce dire que non elle laisserait pas tomber ses enfants, ni ceux qu'elle aime et encore moins le petit encore en elle qui voulait juste voir ce monde, lui aussi. Alors elle demanda, ce qui lui redonnerait un coup de fouet.

M'faut un calvas

Montrant le verre, c'était pas la gueuse qui souffrait mais bien elle. En plus, c'était son tonneau pas le sien, nomého! Oui, il lui fallait un brin de chaleur, un peu de force encore pour pousser cet enfant vers son destin.

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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE
Lexy
Lexy aidait du mieux qu'elle pouvait sa mère. Le petit toujours dans ses bras dormait à poings fermés. Il ne se doutait pas du mal être qu'endurait sa mère. Tout à coup une femme entra. Lexy tourna la tête et là elle ouvrit de grands yeux épouvantée. Mais c'était qui cet épouvantail ! Et en plus il donnait des ordres, injectant Killijo à sortir et à l'autre également. Heureusement qu'elle ne la jeta pas dehors aussi car là elle l'aurait tuée sur place la gueuse crasseuse. Han ! mais voilà qu'elle lui fait retirer son petit frère des bras.. Maiiiiiiiiiiiis il était bien dans ses bras !

Lexy y a Killijo...va pas bien

Son regard quitta la gueuse pour regarder où devait se trouver Killijo, c'est-à-dire en face d'elle tenant l'autre main de sa maman. Mais voilà... à la place il n'y avait plus que le néant.

Regardant sa mère.


Je m'occupe de tout maman. Toi tu ne penses qu'à résister et à sortir ce deuxième bébé. Tu es une battante, tu es ma mère alors tu vas faire le nécessaire. Alors zou on se secoue et on sort ce bébé même si c'est avec l'aide de l'épouvantail. Elle s'est bien lavée les mains j'ai vérifié et je guetterai qu'elle s'occupe bien de toi.

Après sa tirade, elle courut vers Killijo écroulé à terre. Elle agrippa les bottes de ce dernier et le tira plus loin afin de laisser de la place aux personnes aptes à aider sa mère.

Et là, elle lui asséna une paire de baffes bien claquantes. Elle avait toujours rêvé de faire ça pour se venger de tout ce qu'il lui avait fait subir étant petite et tout ce qu'il lui avait empêché de faire.

Camomille ! Fait appeler deux domestiques et demande leur d'emmener le Seigneur des Rosiers au salon. Veille à ce qu'il soit remis sur pieds. Avec mon traitement il commence d'ailleurs à ouvrir les yeux... Tsssssst ! les hommes ! de vrais mauviettes !

Elle revint ensuite auprès de sa mère et épongea son front à l'aide d'un linge mouillé.

Vous dites que le bébé a les pieds devant. Mais ne peut on retourner le bébé dans le ventre de ma maman ? Afin qu'il ait la tête qui se présente ?

Elle n'y connaissait rien la jeune fille mais cela paraissait d'une logique implacable.

Ou ouvrir le ventre et le sortir. Dans tous les cas il faut faire très vite, maman fatigue beaucoup. Bientôt elle n'aura plus la force. Alors on se dépêche de sortir cet autre bébé.

M'faut un calvas

Ah là elle retrouvait sa mère. Un sourire aux lèvres elle attrapa le verre prévu pour la gueuse et l'approcha des lèvres de sa mère.

Juste un peu maman ! Faudrait pas souler le bébé ! Une seule gorgée !
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Kilia
[ Et de deux!]

C'est fort, ça coupe un instant le souffle, mais le liquide, pécher mignon de la duchesse, réveillait tout ses instincts. Comme avant le combat, le calvas enflammait le corps afin de lever l'épée bien haut. Aujourd'hui il ne s'agissait pas de donner la mort mais de sauver leur deux vies.
Un enfant engagé ne peut tenir longtemps et si elle ne le dégageait pas elle ne survirerai pas non plus.
Elle ferma les yeux, respira et cette fois repris possession de tout son être. Faire qu'un avec la douleur, ne pas plier sous les vagues, les sentir venir et utiliser leurs forces pour faire avancer les choses. Elle attendit une vague, puis deux, puis comme un enfant ce jetant à l'eau, elle poussa de toutes ses forces. Un enfant était passé, le deuxième prendra le même chemin.
Le petit prince d'Anjou bis avait surement compris qu'il allait devoir passer de l'autre coté.
Les choses se décoincèrent et au bout de quelques minutes, elle offrir au monde un deuxième garçon.

Elle s'écroula en arrière.
Ses cheveux n'était plus qu'un champ de bataille, collés par la transpiration. Son visage était plus blanc que les draps. Sa poitrine se soulevait à grand coup de respiration. Elle venait de gagner une merveilleuse batailles.

Et l'enfant se mit à crier...

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Lexy
Lexy avait tenu la main de sa mère pour l'aider dans cette dernière poussée. Celle-ci lui broyait littéralement la main mais la jeune fille ne dit rien. Pour l'heure elle en voulait à son père de causer tant de souffrances à sa mère et en plus il n'était même pas là pour la soutenir. Facile de mettre la petite graine, enfin deux dans ce cas là, mais moins facile d'assumer la suite. Elle espérait vraiment de tout cœur qu'il aiderait sa mère cette fois-ci à élever leur deux fils.

Deux garçons... la jeune femme en resta bouche-bée un long moment, regardant la sortie du deuxième avec une boule d'angoisse au fond de la gorge. Pas évident de vivre un accouchement pour la première fois. Elle se sentait pâlir elle aussi. Rapidement elle attrapa le restant du calva et le vida d'un trait. L'onde brûlante lui fit un bien fou et elle put vivre la sortie de son deuxième petit frère.

Sa mère était blanche et retomba lourdement sur sa couche. Lexy attrapa à nouveau un linge et le mouilla dans l'eau froide, rafraichissant son visage et son cou.

Repose toi maman, tu l'as bien mérité. Tu m'as fait deux magnifiques petits frères.
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Killijo_de_denere
Il sentit de grandes claques le réveiller.

Mamou ? Fanta, elle y est pour rien...

Il entendit la voix de Lexy. Il ouvrit un oeil puis deux, sentant ses joues le brûler.

Lexy a écrit:
Camomille ! Fait appeler deux domestiques et demande leur d'emmener le Seigneur des Rosiers au salon. Veille à ce qu'il soit remis sur pieds. Avec mon traitement il commence d'ailleurs à ouvrir les yeux... Tsssssst ! les hommes ! de vrais mauviettes !


Il se leva avec l'aide de la servante, quand il entendit un bébé pleurer.

L'enfant est né ? C'est un garçon ? On l'appellera Joffrey comme sa grand-mère !

Il vit que c'était Lexy qui était aux côtés de sa marraine, et non sa Fanta qui donnait naissance à leur bébé. Il rougit violemment, si elles ne le savaient pas, maintenant, c'était fait... De toute manière, la couleur de ses joues avaient caché au moins les effets physiques de sa gêne. Il alla embrasser le front de sa marraine.


Tu as bien travaillé, Marraine, je suis heureux qu'ils soient sains et saufs, surtout dans cette période de guerre.

Il glissa en passant à Lexy

Tu ne perds rien pour attendre, Petite...
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Chez moi
Kilia
Dans les yeux d'une mère on peut y lire l'amour, la crainte, le désarroi, la recherche d'un autre qui n'est pas là. La porte ne s'ouvrait point, son époux ne passait décidément pas la porte et la duchesse garda en elle la joie d'avoir mis au monde non pas un mais deux Mauléon Penthièvre. Son époux avait du avoir un contre temps, son époux devait rager de ne pas être à ces cotés, voilà comment la duchesse s'empêchait de pester contre celui qui lui avait dit qu'il serait là pour l'accouchement, serait à ses cotés, et l'épaulerai. D'épaule elle n'avait que celle de sa fille, que celle de ses amis.

Les jours passaient entre cris et tétés de goinfre. La duchesse avait l'impression d'être une vache à lait et la nourrice qui avait été embauché par recommandation pour l'aider n'arrivait toujours pas. Elle adorait ces deux petits, comme une mère louve les couvait avec amour, mais une paire de bras et deux seins la soulageraient tant.
Aristote semblait s'amuser d'elle, rien n'allait comme elle voulait. La promenade en bateau avait failli leur couter à tous la vie, alors dorénavant les garçons ne sortaient plus du château, à peine dans le parc. Ils prenaient du poids, ils prenaient de la voix, et Kilia en perdait à vue d’œil. Ses joues se creusaient, son teint était pâle, elle avait déjà perdu tout les bourrelets de la grosse, les jumeaux semblaient tout aspirer.

Elle avait encore l'énergie cependant pour s'échapper durant une heure ou deux vers une taverne, converser afin de ne pas être qu'une mère nourricière de deux gloutons qui lui ravageaient les tétons.

Ce matin là, la duchesse dans son lit nourrissait en même temps les deux petits affamés. Aucun des deux ne pouvaient attendre. Les cris avaient retentis exactement en même temps. Et elle n'avait pas eu d'autre solution, deux enfants, deux seins, ça tombe bien. Mais durant ce moment qui devait être moment de tendresse et geste d'amour la duchesse, à bout, n'en finissait pas de pleurer. Une Penthièvre ne pleure pas, une Penthièvre reste forte, une Kilia chiale toutes les larmes de son corps quand elle n'en peut plus, quand elle prie pour l'arrivée d'une nourrice qui n'arrive pas.

Et d'un cri qui retentit dans la pièce, d'une voie qui ressemble plus à celui d'une gamine désemparée que de celle d'une duchesse expérimentée.

Trouvez moi une nourrice de suite maintenant, une chèvre, une brebis, je ne sais ce que vous voulez mais trouvez moi une solution.
Je veux mon époux aussi, mort au vif, tout ça c'est ça fauuuteuuuh!!


Et défection même plus de main disponible pour se moucher et s'essuyer le visage, la tête se penche vers son épaule...elle a encore une épaule, ben on fera avec.

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Lexy
Lexy s'était longuement émerveillée à regarder les deux petits êtres qu'elle aimait déjà beaucoup. Une année auparavant elle aurait pris ses petits frères comme des envahisseurs, comme des êtres accaparant sa mère à elle. Mais à présent, elle se voyait plutôt comme une grande soeur impliquée, voulant aider sa mère au mieux. Depuis la naissance, elle était restée au château de sa mère, attendant une certaine personne qui elle espérait arriverait un jour... Enfin elle en espérait deux, elle priait afin que son père daigne enfin arriver et aider sa pauvre maman qui dépérissait à vue d'œil.

Encore endormie dans sa chambre, la jeune femme fut réveillée par des pleurs stridents et la voix devenue plus aiguë de sa mère. Ben il se passait quoi encore. Promptement, en chemise de nuit elle fonça dans la chambre de sa mère qu'elle ouvrit à toute volée.

Mamaaaaan ! Que se passe-t-il ?

Voyant sa mère pleurer, ses frères pomper toute son énergie gloutonnement, elle s'avança, prit un mouchoir et essuya le visage de sa mère.

Elle prit une voix amusée pour lui dire...

Tu aurais du faire deux princesses maman, ça mange moins.

Elle prit ensuite un linge propre et le mouilla afin de rafraichir le front et les joues de la duchesse. Elle la regarda avec un tendre sourire. Elle était contente d'être là. Même si ses frères étaient nés, elle se sentait davantage proche de sa maman.

Si tu veux, je m'occuperai de ces deux gloutons une fois qu'ils seront rassasiés, j'irai les promener dans le parc il fait beau. Ainsi tu pourras t'occuper de toi, te reposer, te détendre et ne penser qu'à toi.

Et ce que la jeune fille ne disait pas c'est qu'il fallait qu'elle s'occupe l'esprit. L'attente était longue pour elle, et elle se languissait de le revoir... Cela faisait si longtemps... Peut-être l'avait il oubliée ? Elle secoua la tête pour chasser ses pensées noires.
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Kilia
Qu'il est dérangeant de montrer sa faiblesse aux siens, la duchesse instinctivement se redressa dans son lit. Mais il n'y avait rien à cacher, tout était si limpide. Elle pouvait faire un semblant de sourire à la venue de sa fille, le masque des larmes couvrait son visage.
Elle pouvait essayer d'ouvrir la bouche pour dire que tout allait bien, mais à quoi bon, la supercherie ne tiendrait pas deux secondes.

Merci, Lexy, je crois qu'ils m’épuisent un peu, je ne sais pas ce que j'ai mais les larmes coulent d'elles mêmes.

Et oui, elle avait beau avoir de l'age et être au moyen age, elle avait beau avoir vu plus d'horreur que bien d'autre et adorer ses petiots, la duchesse était comme toutes les autres femmes et elle nous entamait un bon baby blues. Les deux anges dans ses bras n'y étaient pas pour grand chose, ils auraient pu ne pas manger cela n'aurait rien changer.
Elle les retira un à un de son sein, et en déposa un dans les bras de Lexy.

J'ai beau avoir deux bras, avec deux enfants il m'en aurait fallu quartes au moins. Je suis contente que tu soies là, Lexy, j'ai l'impression que tout me demande un effort sur humain.

Elle regarda sa fille avec son petit frère dans les bras et elle se rendit compte que Lexy était en age d'attendre un enfant, et que celui qu'elle tenait dans les bras aurait pu être le sien. Elle se reprit un peu alors

Avoir un enfant est beaucoup de bonheur, tu sais, mais en temps de guerre c'est difficile.

Elle essayait de se rattraper, c'est vrai que cette période sombre avait cette avantage, celui de pouvoir lui mettre tous les maux sur le dos.



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Zahra.2
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Vôtre Grâce le bonjour à vous,

J'espère que vous vous portez mieux que la dernière fois que je vous ai croisé.

Comme convenu, j'ai rédigé mon courrier à l'attention de la procureur, la baronne Rosebudy.

Je vous en envoi une copie, j'avoue que ce n'est pas la première fois que j'ai à témoigner devant un juge, mais pour cette affaire , je ne sais pas quoi faire, quoi dire, quoi écrire, tellement les mots me manquent, tellement j'ai des doutes.

Je crois que le nain s'est carapaté comme prévenu, s'il était blanc comme neige je doute qu'il aurait fuit ainsi.

J'ai croisé à de nombreuse reprises dame Linon, et aussi son époux, j'ai décidé de ne rien dire, de ce que nous avons pu entendre ce samedi soir, pas que j'ai peur non, mais je préfère attendre, en fait, je ne vous cache pas que j'espère qu'il a menti, j'espère qu'elle viendra se dandinant en taverne, qu'elle serait toujours à la ramasse la petite Miel à nous baratiner avec ses croyances en la magie etc pis qu'elle n'aurait aucune blessure.

J'espère ne pas m'être trompée sur mon récit, je me base sur la soirée en taverne, de ce que j'ai vu et entendu comme vous.

hum, duchesse, je ne sais plus si j'étais sobre, ce soir là, mais que je sois bourrée ou sobre, généralement je me souviens de ce que je vois (enfin plus ou moins) , ce que j'entends aussi.

Ce soir là, j'ai fuit de la taverne, j'étais malade, à m'imaginer la scène de la Miel éventré, pis du nain roux, qui me paraissait si diabolique, de nature , je ne suis pas trouillarde non, mais mon dieu, je refuse de croire qu'on puisse ôter la vie à un enfant, juste par ce "qu'il l'a demandé".



Citation:
Bonjour à vous baronne,

Je suis désolée du délais de réponse, j'ai pris note de votre missive.

A vrai dire, j'ignore si je peux être qualifiée en tant que témoin, pour cette affaire.

Il se trouve, que le samedi 20 août 1459, dans la soirée, j'étais en taverne il y avait de présent :

- la duchesse Kilia
- mes nièces les filles à Isatan, Aurile. ( une quinzaine d'année) et Isodel ( j'ignore son age, je lui donnerais 5 ans) ,
- Guillaume. un moinillon de 8 ans.

pis enfin Rikiki.

Nous étions en pleine conversation, avec la duchesse, lorsque Rikiki se décida à offrir plusieurs chopes de bière à Isodel qui n'a que 5 ans, la petite ne cessait d'en réclamer davantage, et le nain poursuivait son acte, il enivrait la petite sans honte !

La duchesse Kilia, a réagit en retirant la dernière chope de bière des mains à la petite Isodel, elle renversa le contenu de la chope par terre, je la soutenais, car voir le Rikiki souler la petite m'avait choqué.

Ainsi commença une série de scènes devant mes yeux, Rikiki qui se jette sur la duchesse, puis qui la menace d'une dague, elle s'est défendue comme elle pouvait.
Il lui en voulait d'avoir jeté la bière à terre, puis il a dit qu'il ne faisait que répondre à la demande de la petite Isodel, qu'elle voulait à boire, bien elle buvait!

Il a poursuit avec un discours des plus farfelus, sur les enfants, comme quoi ils savaient très bien ce qu'ils voulaient etc, puis en rangeant sa dague, il a lancé une remarque qui nous a laissé perplexe, voir choquée, et suspicieuse.

"voulez vous connaître le même sort que la petite Miel, vous l'avez pourri à lui faire croire que les fées et la magie existaient, elle a voulu mourir, elle ne voulait plus grandir, j'ai fait ce qu'elle voulait, comme j'ai fait pour Isodel, qui vouait boire."

En somme c'est ce qui a été dit, il est fort possible qu'il ait utilisé un autre vocabulaire que celui-ci, baronne, j'avoue que sur le coup de la colère, ainsi que l'inquiétude pour le sort de la fillette de la dame de Lenay Linon et son époux Letiti; je ne supportais plus ses remarque au Rikiki, son irrespect envers la duchesse Kilia, mais aussi sa dangerosité envers Isodel, qu'il aurait pu tuer d'un coma éthylique.

Cet homme ne sait pas faire la différence entre l'enfant et l'adulte, il est agressif, il a avoué m'avoir volé ma bourse, il a dit qu'il n'avait aucun scrupule, et qu'il considérait la noblesse comme des gens lambdas, qu'il se moque de la justice et de tout ce qui peux exister, tuer, voler pour lui c'est naturel.

Il était devenu incontrôlable, que se soit les gestes, et les paroles, je doute qu'il ait pu inventer cette histoire.

Je me suis inquiétée pour Miel, à vrai dire , personne n'a de nouvelles de la petite, qui est assez indépendante, j'ai posé des questions indirectes à ses parents, pour ne pas les inquiéter, ils ne savent pas où est-ce qu'elle peut-être.

Rikiki a refusé de nous dire où il l'avait laissé, nous ne savons pas non plus à quelle date il a pu l'agressé, actuellement nous ,n'avons que ces aveux en taverne, il était sobre.

A l'heure actuelle, Rikiki a mis les voiles, il a pris la poudre d'escampette, nous restons encore dans le flou total, tant que nous n'avons pas encore mis la main sur la petite Miel.

S'il lui est arrivé malheur à cette innocente fille, nul doute que cet horrible individu est le coupable.


Je sais que les mots et les citations ne sont pas des preuves bien solides, mais que se soit la duchesse Kilia ou moi nous avons été témoin de son agressivité, elle en a été aussi victime, et nous étions sobre et à l'écoute de ce monstre.

J'espère que la justice jouera son rôle, que nous aurions des nouvelles de la victime.

Que Rikiki paiera pour son agressivité.


Mes salutations à vous.

Zahra Baronne de Beaulieu-en-Argonne,
fait le 24 août à Saumur
.

Je ne sais pas si je pourrais me rendre au tribunal, si une simple missive suffit, ce drame arrive au mauvais moment, entre la guerre, puis tellement de choses, mais ce n'est pas une raison, de délaisser le sort de cette enfant qui pourrait être la votre ou la mienne.

J'espère ne pas vous avoir assommé avec cette longue missive, auquel cas, je ne m'en excuse pas, au moins elle vous aura permis de dormir profondément et de vous reposer, bien que se ne soit pas trop le moment de roupiller, mais vous l'ai-je déjà dit? Vous avez assez donné de votre temps et votre santé, laissez les jeun's se débrouiller pour voir et prenez soins de vous et de votre progéniture, qui j'espère se porte comme un charme.

Merci de m'avoir secoué, pour réagir , j'étais tout aussi présente que vous cette fameuse soirée, ou ce monstre a fait ses "aveux".

Au plaisir de vous lire, ou de vous croiser dans un coin coin de Saumur.

Mes salutations duchesse.

Zahra.

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Baillant
Après avoir enfin pu accoster au port de La Rochelle, Baillant avait reçu tellement de missives de son épouse qu'il valait sans doute mieux pour lui qu'il se rende au plus vite à Saumur... Ces femmes, même en pleine guerre elles ne comprennent pas que l'on puisse parfois avoir quelque obligation ! Enfin, une fois n'était pas coutume, il obéit à ses désirs curieux de découvrir leur deux "petits monstres" comme elle les appelait devant lui.

Après avoir épuisé quelques chevaux pour faire la route jusqu'en Anjou, il arriva enfin à Saumur, se faufila au milieu des armées jusqu'à voir un étendard aux couleurs de son épouse. Ni une ni deux, il fonça vers le campement et s'écria :


DUDUCHE ! MA DUDUCHE ! OU ETES VOUS DONC ? J'ai pas fais toute cette route pour ne pas vous voir ! Je vous préviens, si vous êtes en compagnie d'un garde mâle, je l'occis sur place !

Ces derniers mots avaient malheureusement suffit à tétaniser les gardes qui n'osèrent pas indiquer le lieu de résidence de son épouse de peur de recevoir l'acier d'une lame au travers d'eux au motif "qu'ils en savaient trop pour être honnête et ne pas avoir de pensées impures".

Le Comte comprit vite la retenue des gardes, mais borné comme il l'était, hors de question de revenir sur ses derniers mots. Il se gratta le menton, réfléchit un moment, puis comme illuminé par une idée de génie reprit :


Je ferai grâce à celui qui m’indiquerais où je puis trouver mes héritiers, avec les plaintes que j'ai reçu de leur mère, je parie qu'elle se trouve auprès d'eux !!

Un homme s'avança tout de même en restant sur ses gardes ne sachant s'il se jetait dans un piège ou non, puis l'informa timidement.

-M... M.... Vot'... Votre grandeur, votre progéniture est à Chasteau en Anjou, votre épouse leur tiendra sans doute compagnie...
- Chasteau en Anjou ? Encore de la route ! Je suis sûr qu'elle le fait exprès pour se venger de ne pas avoir été là plus tôt ! Dis moi, par où est ce ce Chasteau ?
- Comment, Monseigneur n'y est jamais allé ? Votre propre demeure ?
- Imaginez que non, votre commandante ne m'y a jamais invité, scandaleux tu ne trouves pas ?
- Si, si ! Déplorable même, je comprends mieux pourquoi les rumeurs vilipendent tant de mauvaises choses sur l'accueil angevin... mais nous ne sommes pas tous ainsi, tenez si vous en avez le temps je vous offrirai bien quelques ravitaillement en vin d'Anjou !
- Je te remercie mon brave, mais tu connais les femmes, je l'ai déjà trop fais attendre, quelques jours de plus et elle se refusera à moi. Devant être fidèle comment pourrai je alors avoir les 28 autres héritiers qu'elle m'a promit ? Je te propose de m'accompagner au chasteau, nous boirons la bas et je te ramènerai avant que ton prochain service ne reprenne. Guide moi !
- Bien, soit, nous partons !

C'est sur ces mots que les deux nouveaux compagnons partirent en direction des terres de Chasteau-en-Anjou. L'inconnu qu'était cet homme pour Baillant lui indiquait le chemin : "Voyez, nous prenons la route pour Angers", "Au troisième chêne nous prendrons à droite, puis à gauche, attention : priorité à ceux qui viennent d'en face !" ; "Nous y voila ! Chasteau en Anjou, vos héritiers sont là, le vin d'Anjou nous attend !".

Le Comte de Pons, descendit de cheval, remercia son compagnon et lui indiqua qu'il se fasse guider au salon où il le rejoindrait pour savourer ce vin tant attendu. Puis, il entra par la grande porte et s'écria :"


Où sont mes héritiers ?! Ma Duduche, où est-elle ? que fait-elle ? Aucun homme ne la visite en mon absence j'espère ?!
D'ailleurs comment se porte-t-elle ? et les "monstres" ? Le sont-ils vraiment ?

Je veux les voir, elle et eux, amenez les moi tous !!


Tout avait été parfait dans son arrivé... si ce n'est qu'il ne s'était pas fait annoncer, de fait il poussa tous ses cries dans le vide sans aucun interlocuteur, si ce n'est finalement une cuisinière (Gertrude ?) qui, apeurée par tant de vacarme était venu voir ce qui se passait. N'entendant que la fin du discours, elle s'inclina et partit à la recherche de la maîtresse des lieux et des deux jumeaux.
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Kilia
C'est un jour de grand soleil et à l'ombre sous le grand pin, dans le jardin d'été la duchesse refait symbiose avec ses deux enfants. Deux jours que c'est long deux jours quand on a pas sentit l'odeur, touché et bisouté ses deux anges adorés.
Moment de grâce avec ses deux petits, ils ne pleurent pas il n'ont pas faim, un dans chaque bras, la maman et les enfants se regardent, que c'est bon. C'est la première leçon de sourire qui se joue ce jour.

Duchesse... duchesse il est là! Le papa est là! Il braille tellement qu'on ne peut pas se tromper.

Elle n'y crois pas le voilà enfin, si longtemps qu'elle attend, si heureuse de lui montrer ses fils.

Elle dépose les petits dans leur berceau et va à sa rencontre.

Vicomte! Mon Epoux vous enfin ...

Elle est trop contente pour lui hurler ses quartes vérités, elle avait promis de le bouder, elle avait promis de faire château à part, de le frapper, de lui jeter toute la vaisselle du château mais elle se jette dans ses bras pour l'embrasser. Et oui, la femme est quelque peu changeante, il y aura bien un moment pour rendre des comptes mais pas de suite.
Elle le tire vers la main et l'entraine vers le berceau.

Mon aimé, je vous présente vos fils. Au même moment Clotaire donne un coup de poing à son frère et voilà que ce dernier se met à brailler.



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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE
Baillant
Baillant vit arriver sa duduche tel une furie, il s'apprêtait déjà à parer les coups quand soudain.... rien... même pas une petite pic, rien d'autres qu'embrassades et enlacement. C'était certes loin de lui déplaire mais il ne pu s'empêcher qu'en fin de compte il aurai tpu rester plus longtemps en mer.

Tiré de ses pensées, il observait bien rapidement ses deux jumeaux hérétiers. Finalement, ils n'avaient rien de si monstrueux, si ce n'est leur côté angevin peut être, mais bon on finissait par si habitué.

Taquin, le Comte se tourna vers sa duduche d'épouse et lui murmura:


Celui de gauche à votre sourire ! Mais je dois dire que vous semblez en avoir prit grand soin, et avez semble-t-il assez bien travailler ! Il faudra que nous songions aux vingt-huit de leurs frères que vous m'avez promit fut un temps...
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Lexy
Lexy se reposait dans sa chambre quand un brouhaha se fit entendre dans toute la maisonnée. Aussitôt elle se précipita bastarde en main afin de sauver sa mère et ses petits frères qu'elle adorait. Elle surprit la voix de son père dire ces mots...

Où sont mes héritiers ?! Ma Duduche, où est-elle ?


La jeune femme s'arrêta net... Son père était là... Il était là... oui... mais... ne demandait pas à la voir elle... D'ailleurs jamais il n'avait demandé à la voir où que ce soit... Son visage s'attrista et elle rebroussa chemin jusqu'à sa chambre... C'était bien ce qu'elle pensait... Les jumeaux nés, il n'y avait plus aucune place pour elle ici lieu.

Une fois dans sa chambre, elle empila ses affaires brièvement et sortit en hâte croisant Gertrude qui retournait à sa cuisine.

Ben ! m'selle Lexy ! Vous partez ?

Lexy se retourna vers la cuisinière, lui fit un pâle sourire et dit :

Oui ! je vais à la guerre ! On n'a plus besoin de moi à présent ici ! Et la personne que j'attendais de toute façon ne viendra pas non plus... donc autant que j'aille guerroyer jusqu'à ma mort.

Gertrude haussa les épaules, habituée aux crises de la jeune fille, n'y prêtant pas plus attention que ça, avant de continuer son chemin vers les fourneaux.

C'était grandement bien, la domestique n'allait même pas prévenir qui que ce soit.

Lexy continua donc son chemin jusqu'à l'écurie, fit sceller Tonnerre et sauta sur son dos. Un dernier regard triste vers la demeure et la jeune fille lança son étalon au grand galop jusqu'aux grilles du château.

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Kilia
Qu'ils étaient mignons, c'est vrai qu'ils lui avaient rendu la vie difficile, mais avec leurs bonnes joues ses deux là feraient craquer n'importe qui. Regard d'une mère sur ses deux poussins. Leur père était là, et durant 2 minutes elle voyait la vie en rose. Rien que de les regarder, elle avaient envie de pencher sur eux et les couvrir de bisous, des bisous partout sur le nez dans le cou, des bisous des bisous des milliers de bisous....
Heureusement son époux était toujours là pour lui remettre du plomb dans l'aile.

Songer à en avoir d'autre? Songer à en avoir d'autre!? J'ai failli mourir en couche et vous n'étiez même pas là. Je ne dors plus depuis des jours ils m'ont rappé les tétons, vous n'êtes qu'un homme. Incapable de créer quoique ce soit, sans savoir ce que c'est de les faire.

Comme toujours la duchesse ne marchait pas elle courrait, elle était d’ailleurs en plein sprint.

Ils sont bébés et vous pensez que je vais recommencer, c'est pas Dieu Possible! Oh que Nenni, pas de 28.. C'est fini. Et vous avez de la chance vous en avez deux. Bien des gens seraient déjà bien heureux d'avoir trois beaux enfants, et en plus le choix du roy. Une fille magnifique, deux garçons splendides et en pleine santé.

Ses paroles semblaient s'envoler avec la grande gestuelle qui accompagnait la tirade. Mais pour une fois, elle ne hurlait pas... pour ne pas déranger les enfants. Oui oui, elle arrivait à dire tout cela en murmurant en retour.
Et voilà notre duduche d'un coup qui se met à pleurer. Une chute d'hormone peut être?

Vous êtes odieux, dire cela alors que je souffre encore de partout.


Elle se jeta tête en avant sur la banquette d’extérieur. La duchesse peu habituée à ses pleurs, s’étonnait elle même. Mais que lui arrivait-il?

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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE
Killijo_de_denere
Voici trop de temps que la guerre durait, bien trop de temps. Et maintenant, pour ajouter à ses soucis, voilà que Fanta avait décidé de le quitter. C'en était trop pour Killi. Il supportait la guerre et les responsabilités de la mairie, la perte récente de son frère aîné, en tentant de travailler au mieux au bien être de la capitale. Il avait aussi tenté d'être un bon futur époux, en s'occupant de sa dulcinée, la demandant en mariage, affrontant sa mère, et réussissant à convaincre même sa tante de donner une terre à sa belle pour qu'ils puissent se marier.
Tout ça pour... une ultime crise en taverne. Elle fut moins violente que les autres, en paroles ou en gestes, mais Killi était usé. Plus par l'attitude de sa douce que par le reste. Il n'avait plus rien fait, comme s'il s'attendait à cette issue fatale.

Il l'avait laissée partir avec leurs enfants, ceux qu'il perdait en même temps que la promesse d'un mariage. Aurait-il été heureux ? Son entourage en doutait, mais il avait voulu y croire. Il était triste, d'avoir laissé son coeur s'ouvrir à elle, et enfin lui offrir la vie dont elle rêvait. Mais maintenant, il ne lui restait qu'à panser ses blessures comme une amie lui avait dit. Et cette fois-ci, il préférait rester dans un endroit familial, où il pourrait peut être trouver un peu de réconfort. Sa mère était encore endeuillée. Il ne voulait point en rajouter avec ses problèmes.

Il alla donc frapper à la porte de sa marraine, où l'on l'avait laissé entrer, puisqu'il était récemment venu lorsque sa marraine, elle aussi, avait donné naissance à des jumeaux. Il l'attendait dans l'entrée, sale, décoiffé, et pâle. Il n'avait plus envie de rien, il voulait juste qu'on le laisse tranquille, pendant un long moment. Et partir. Loin, mais ça, il ne le pouvait point encore.

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