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[RP]L'Hôtel Dieu du coin, refuge des estropiés

Marzina
Ma blonde s'est faite estropier IG, elle se retrouve avec les autres estropiés à l'Hôtel Dieu. Hésitez pas à squatter le topic si vous êtes vous aussi un estropié, ou si vous voulez jouer les médecins!


[Oh Marie ! Tu devrais pas me laisser la nuit !
J’peux pas partir, j’fais qu’des conneries…]


Et une blonde ramenée du champ de bataille, une !
Place de choix dans l’infirmerie, on l’a mise dans la pièce où il y avait le moins de monde, et son lit avait des draps presque propres. De toute facon, dès qu’on l’avait déposé sur le lit en question, elle avait coloré les draps en rouge vermeil. A combien se vendraient ensuite ces draps recouvert de sang bleu ? Pas qu’il soit vraiment bleu roi, mais sang royal ! Donc, quand on l’avait déposée là, elle pissait le sang. Elle avait même rien dit sur l’endroit minable, pour une fois elle râlait pas, de toute façon, l’Ankou est sourd, vous avez vu sa tronche ? Il est pas loin de partir en retraite, et pas en bon état en plus !

C’était la vieille Ninnog qui avait récupéré son corps aussitôt que la situation l’avait permise, la mettant sur la charrette où elle avait transporté plusieurs jours plus tôt vivres, armes et tente. Et chouchen. La blonde avait pesté « Enflure de royalistes… » juste avant de tomber dans un semi coma. Parfois, alors qu’ils étaient en route pour Saumur, sa conscience refaisait surface, et elle grognait :


« Dégage toi, avec ta charrette, elle grince…J’suis pas encore morte ! »

Nul ne sait si elle parlait à l’Ankou ou à sa vieille gouvernante.
Le pire dans cette histoire, alors qu’une équipe d’angevins tente d’arrêter le flot de sang, c’est qu’elle était pas là-bas pour se défouler ce jour-là…Nan, ce jour-là elle était là-bas pour récupérer les estropiés à ramener à Saumur. Enflures d'angevins…Ils tripotent dans ses entrailles, elle les sentirait presque faire, si elle avait pas si mal. Mais ca va de mieux en mieux…elle le sent, le froid lui fait du bien, elle ne sent plus grand-chose maintenant, elle s’en va…

Un brusque coup sur le haut de sa poitrine, on l’arrache à la mort, son corps soubresaute et elle crache un flot de sang. Elle y serait bien restée, près de sa grand-mère maternelle, celle dont le nom ressemblait tant au sien. Mazarine. Elle avait été prénommée Marzina en hommage à celle que l’on surnommait la fille du Sans Nom. Elle était près de lui maintenant, Marzina en jurerait, il ne pouvait en être autrement de la première épouse de Gomoz. Elle fait des bulles de sang la blonde, et un nouveau filet de sang coule de ses lèvres. Ca y est, on arrête de farfouiller dans son ventre, on tire la peau, ca picote. La gueusaille arrête de s’agiter autour d’elle.
Bonjour tristesse…
Z’auriez pas dû vous occuper de moi. Je reste juste pour me venger, y’en avait peut-être d’autres à sauver qui avait mieux à faire, pour occuper leur vie.

****************

On tente de la réveiller, elle veut pas. Y’en a marre, de la réveiller à l’aube de l’après-midi, qu’on la laisse crever en paix, et surtout, qu’on lui laisse sa grass’mat’ ! Les yeux noirs sont embrouillés, elle ne voit pas encore trop bien. Faut dire qu’y’a rien à grailler ici !! La voix éraillée, assoiffée réclame :


« Choucheeen ! »

Elle s’entend, et ca lui fait peur. Où est passée sa gracieuse voix de rossignol ? Laissée sur le champ de bataille ? Et encore, elle ne se voit pas…Avec un trou dans le bide en forme de griffe d’un chat qui aurait un peu trop forcé sur le Redbull, une vieille chainse toute moisie où des tas de gueux pourris ont dû crever dedans, son visage encore plus blanc qu’à l’habitude, et ses belles boucles blondes abimées et collées par endroit par du sang séché.
Heureusement qu’ils avaient au moins changé les draps ! Elle tente de distinguer la forme de la personne en face d’elle, mais pas moyen, elle est trop faiblarde pour ça. Grognement.


« Z’êtes venue m’regarder crever ? Ou m’achever ? »

Elle tousse, crachote quelques restes de sang sur son drap, et peste :

« Gast ! Enflure de royalistes ! J’ai tellement faim que j’en boufferais un ! »

Deux, deux royalistes qui s'étaient acharnés sur elle, pendant qu'elle tentait d'endiguer le flot de sang d'une artère découpée. L'un l'avait assommée par derrière, histoire qu'elle ne puisse pas voir arriver le dernier coup, asséné par un deuxième larron, droit dans le bide.
Crève bretonne!

Toi d'abord! Moi j'ai encore à faire...

_________________
Mai
    BANG - dites adieu à la saleté!
    Il n’existe aucune solution parfaite,
    aucune formule magique...


Marie c’était du CillitBang à l'état pure.
Voilà trois jours qu'elle était en Anjou, et elle avait déja relooker une ambassadrice en mal d'amour,
reconquit le cœur de son chevalier et ravitaillé tout une armée de breton affamé.
Elle n'était pas du genre à se battre la blonde. Oula non.
Son truc a elle, c'était plutôt le socialo-économico-diplomatique. Et dans cette discipline,
aujourd'hui c'était visites aux "copine-princesse-ayant-frôlé-la-mort-en-se-prenant-pour-une-guerrière".
La blondine avec donc fait son apparition dans l’hôtel dieu saumurois ou nombre de valeureux combattant comatais en gémissant.
D'habitude elle n'aimait pas trop les gens qui se plaignaient. Mais comme ceux la, c'étaient fait éviscérée et charcuter pour sauver ses petites fesses de bretonne,
Marie prit sur elle pour ne pas s'agacer et avança directement vers la pièce du fond ou sa Marzina était hébergé.
L'endroit était crasseux et empestait des odeurs nauséabondes des onguents et autres mixtures bizarre sensée faire du bien aux blessés.

Beurk.

Et sa morue était là, gisant dans des draps rougit par son propre sang, les cheveux en bataille, le ventre tout meurtris.
Ou était donc passé la belle princesse bretonne qui lui servait de copine de beuverie. Un brin déçue,
Marie déposa dans un bruit significatif, la bouteille de chouch' qu'elle avait amenée pour Zina.


« Choucheeen ! »

C'était déjà ça, les réflexes étaient intact. Elle l'écouta baragouiné sur les royalistes.
Tout allait bien, Marzina était toujours là même, dieu soit loué !


Zina, c'est Marie... Tu m'entends? J'ai a boire.
Je me suis dite que tu en aurais rien a foutre des fleurs...


La Buze porta un regard sur son amie...

En tout cas maintenant y a plus de doute, c'est moi la plus jolie de nous deux!
Comment te sentes tu? Pourquoi tu t'es pas contenté de faire semblant, hein.
Et il est ou ton abruti de mari? Il était pas sensé te protéger??? J'espère que ton père va le faire pendre tiens !

_________________
Uranie
Ce fut d’abord un sentiment étrange de douce torpeur, un engourdissement de tout son être, comme si elle s’éveillait d’un long sommeil. Et puis cette agréable sensation de fraicheur qui se posait sur son front brulant et glissait doucement sur tout le visage. Il semblait faire si chaud et cette fraicheur était tellement apaisante. Son esprit reprenait lentement conscience. Une présence se ressentait de plus en plus manifestement à ses côtés, une âme bienveillante là pour se charger d’elle. C’était donc cela le paradis solaire ?
La Cièleuse sourit doucement et entreprit d’ouvrir les yeux. Tout ne fut d’abord que ténèbres pailletés qui peu à peu se dissipèrent tandis qu’une ombre prenait forme au-dessus d’elle, de plus en plus distinctement. Le visage de son ange bienveillant apparut bientôt dans toute sa gloire, auréolé de lumière sous les traits de… d’une... vieille nonne...

Long soupir déçu de l'Azurée. La voilà dans un hospice, il ne manquait plus que ça.

De béatitude paradisiaque, elle n’éprouvait en fait plus que lassitude et tremblait de froid sous le linge imbibé d’une décoction de tilleul qu'on lui passait sur le corps bouillonnant de l’intérieur.
La Blasée se laissa frictionner et rhabiller d’une nouvelle chemise qui ne tarda pas à se plaquer aussi désagréablement contre sa peau que l’ancienne, faisant glisser les mots de la vieille sur elle comme une oie en un ciel d’automne. Qu’elle fasse ce qu’elle avait à faire et passe son chemin. Voilà qu’à peine sortie de sa léthargie fiévreuse elle ne souhaitait qu’une chose, y retourner. Sa tête embrumée n’arrivait pas à mettre de sens aux explications de la religieuse qui lui parlait à n’en plus finir de blessure mal soignée à la jambe, de malaise et de son transport jusqu’ici, d’un état délirant depuis 2 jours et d’autre cataplasme de chou qui, elle l’espérait, la remettrait sur pied avant que la gangrène ne s’installe, puis qu’un médecin passerait surement... Tout s’embrouillait alentours et Uranie se sentait sombrer à nouveau. Du moins jusqu’à ce que le plus exécrable des mots ne soit prononcé.
Elle puisa dans le peu de forces qui lui restait et se releva juste assez pour saisir la vieille par le bras. Un violent tournis la plaqua vigoureusement dans le lit en retour, ce qui eut pour effet d’agripper le bras de la malheureuse plus fortement encore.

Une longue inspiration puis quelques mots péniblement soufflés
Pas de médecin…jamais

Uranie savait pertinemment qu’un médecin, ça portait la poisse. Il était toujours présent au chevet des mourants, c’était quand même vraiment mauvais signe. Il faut dire aussi qu’on l’appelait bien souvent quand il n’y avait plus d’espoir avec les remèdes classiques, parfois un peu trop tard oui, mais toujours est-il que sa mission consistait donc le plus souvent à constater les décès. Donc non, plutôt crever que de voir un médecin ! C’est ça, avoir des convictions…

Elle rendit finalement sa liberté à sa soignante, lui laissant la marque de ses doigts imprimés sur la chair, et sombra à nouveau.

_________________
Gwenael.
Fin de la bataille.
Les corps de blessé et de mort sont transporté pour être soigné en ville dans divers lieux.
Du moins, les morts dans un endroit, les vivants ou presque vivant dans un autre.
Et c'est tout inquiet, qu'après avoir fouillé le lieu pour les mort, que Naël arrive dans cet endroit.

A l'entrée, une vieille femme lui demande ou il est blessé. Ce qu'il lui arrive.
L'envoyant gentiment balader, il se presse regardant les personnes une a une.

Jusqu'à elle, sa rencontre de quelques jours avant le combat.
Sa nouvelle amie et muse. Une inspiration qu'il avait promis de protéger pendant le combat.
Un échec a en voir son visage.
Mais ça aurait pu être pire !

Un regard inquiet sur elle, il sourit de la voir en vie. Uranie is en life !


Comment vas-tu ?

Puis, ne lui laissant le temps de répondre, nouvelle question.

Tu as vu un médecin j'espère. Y en a-t-il un qui est venu te voir ?

Ignorant le monde autour de lui, les autres blessé il interpelle ce qui semble a sa tenue être une bonne soeur.

Dites moi, elle a vu un médecin ! Faites venir un médecin !

Une peur quand même, la voir mourir d'une infection ou autre apres avoir survécu a un combat...
Ça serait franchement con.

_________________
Uranie
C’est un cauchemar. Par tous les saints, réveillez-moi…. C’est en substance ce que ce dit Uranie juste avant de se rendre compte que malheureusement, elle ne rêvait plus.
Tout semblait s’agiter autour d’elle en une cacophonie céphalalgique. C’était pire qu’un cauchemar. Pourquoi donc tout ce boucan alors qu’elle était encore bien assez en vie pour l’entendre ?! Même pas moyen de mourotter tranquillement en silence dans son coin, mais où va le monde.

Il lui fallut plusieurs minutes pour émerger et passer de l’état de légume à l’état beaucoup plus vif de mollusque, et là, elle comprit. C’était bien pire qu’un cauchemar. C’était le Damoiseau qui s’agitait et faisait à lui tout seul autant de bruit que tout un bataillon en plein assaut.

Non mais il voulait l’achever ou quoi ?


Dites moi, elle a vu un médecin ! Faites venir un médecin !


Très bien, il voulait donc l’achever.

Et la pauvresse qui peinait à soulever les bras pour tenter de le retenir tout en lui jetant des regards suppliants. Et lui qui ne cessait d’en remettre une couche, la croyant en train d’agoniser devant ses yeux et lui implorant de l’aide.


Mais Uranie n’était pas d’une nature très patiente ni des plus délicates, faut avouer, donc quand ça la gonfle, ben ça la gonfle. C’est sans doute cela qui lui valut la vie sauve sur le moment et en une profonde inspiration, elle se mit à hurler

ARRÊTE ça tout de suite...

Ce qui n’était destiné qu’au jeune homme prit un effet plus imposant du fait de sa voix de baryton en jupette à en faire trembler les murs du bâtiment.
Elle profita alors du court moment de silence pesant qu’elle avait causé autour d’eux pour reprendre un petit sourire de contenance destiné à rassurer son visiteur et, espérons-le surtout, le faire taire...
Pas de médecin… ça va…
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Marzina
[L'infirmière...est un ange, et ses yeux sont bleus...]

Voilà ce que c’est, de laisser son honneur guider ses pas, d’un « puisque vous avez rien dans les braies, moi j’irais ! »…Et maintenant, elle crache ses tripes sur des draps à peine propres. Surtout qu’elle savait bien mieux tenir une plume qu’une épée, à croire que ses délicates mains avaient été dessinées pour y loger l’une, tandis qu’elle était trop petite pour l’autre…Maintenant, elle espérait juste que les angevins s’y connaissaient en médecine, pour qu’elle n’ait pas une cicatrice énorme et hideuse. C’est qu’elle tient à la régularité de son être voyez-vous !

Zina, c'est Marie...

Ah Doué ! Est-elle donc déjà morte ? Voilà qu’un ange est à ses cotés…

Tu m'entends? J'ai a boire.

Grognement.

« Bien sûr qu’je t’entends, pas la peine de brailler…je sais que c’est normal pour la Gueuleuse Grand Ducale que tu es, mais quand même ! Mais trugarez pour la bouteille, enfin une amie dans ce monde de barbares… »

Restait à savoir qui était l’amie véritable selon Marzina : Marie ou la bouteille ?

Je me suis dite que tu en aurais rien a foutre des fleurs...

Nouveau marmonnement.

« Ca se mange pas, ça se boit pas… »

La bonne humeur avait du mal à revenir, alors qu’elle pensait à ces enfoirés de françoys qui avaient passé leur lame à travers son bide sans qu’elle ait réussi à en avoir un des deux. Heureusement que Patate en avait achevé un, ça la consolait un peu…Mais l’humeur ronchon, c’était sans compter Marie !

En tout cas maintenant y a plus de doute, c'est moi la plus jolie de nous deux!

Elle rit un peu, pousse un juron à cause de la douleur, puis tourne à nouveau son visage vers elle. Sourire en coin de la blonde, qui rétorque de son ton railleur :

« Tu m’as l’air bien sûre de toi ma bouffonne velue !…Je serais encore plus belle après ces bains de boue et de sang... »

Elle attrape la bouteille de chouchen, tente d’en retirer le bouchon avec les mains, s’excite sur la bouteille, en vient aux dents, sans plus de succès. L’affaire est grave. Elle fait signe à l’infirmière là-bas, histoire qu’elle ramène deux verre, et se voit accorder moins d’attention qu’un vieux qui gémit à cause de la jambe qu’il a perdu au dernier combat.

« Gast ! Faut une couronne ici pour pouvoir boire ? Il va crever le kozh, pas la peine de lui filer autant d’attention, avec une jambe en moins il sert plus à rien ! »

Toujours la même Marzina ? Non, y’a un petit quelque chose qui a changé quand même…Non non, elle râlait déjà avant, mais vous y êtes presque…Oui, la violence, la pacifiste était passée violente. La faute au polak qui l’avait blessée, et aux françoys qui lui avaient troué le bide.

« Comment te sens tu? »

La blonde mime des yeux de chien battu, et tend la bouteille à Marie. La parole n’y est pas, mais on jurerait qu’elle la supplie de le faire.

« Pourquoi tu t'es pas contenté de faire semblant, hein.
-Je pouvais pas faire semblant, j’avais déjà du mal à tenir mon épée…Mais bon, ce jour-là, j’étais parmi les soigneurs…Ca m’apprendra à m’occuper d’autre chose que de moi. »

Un peu plus égoïste encore aussi, mais ca on s’en serait passé, on aurait presque cru qu’elle avait déjà atteint le sommet, ca va décevoir certains de voir qu’elle pouvait aller plus haut encore…Mais c’était sûrement du à une privation trop longue de chouchen. Et de sport en chambre également. Du moins…consenti. C’est à cette pensée là que Marie lui parla du polak justement. Nouveau grognement, à croire qu’il n’y avait plus que comme ça qu’elle communiquait, et pourtant, ca faisait longtemps qu’elle avait pas croisé cet ours de Lemerco ! Elle détourne les yeux, pour pas croiser le regard de Marie.

« Je sais pas où il est. Et je m’en fous. Il a disparu au premier assaut. Il est peut-être déjà mort. »

Elle en dit pas plus, elle sort même pas une insulte sur lui comme elle aurait fait d’habitude, elle se contente de loucher sur la bouteille de chouchen, d’un air absent. Et puis elle tente de changer de sujet :

« Et toi, qu’est-ce que tu fais ici ? Me dis pas qu’on sait déjà en Bretagne que je me suis faite poutrer ! »
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--Marie_de_kermorial
Les douces mains de Marie reprennent la bouteille de celle de Marzina, un sourire piteux sur les lèvres.
C'est moche, une princesse en manque d'alcool, très moche. Ça fait presque pitié cette manière de s'exciter sur un goulot.
D'un geste experte, la bouteille calée entre ses cuisses fuselé la blonde fait sauté le liège dans un "Plop" significatif.
Le projectile s'envole a tout allure pour ricocher sur le plafond et retombé sur un lit occupé un peu plus loin.


Outch!

La blonde aussitôt relève la tête un air innocent tout a fait crédible sur sa frimousse.
Au jeu du «C'est pas moi, c'est l'autre.» Marie excelle. Et la meilleur technique c'est la dénonciation.


C'est le gamin!

Gamin? Gamin... Elle avait bien remarqué une silhouette penché sur un lit,
mais n'avait pas fait attention jusque là.Mais cette silhouette, cette allure...
Les pupilles azuréennes contemplèrent un peu mieux la scène,
son fillot était recroquevillé sur un lit dans lequel semblait dormir un jeune femme. Nael et une jeune femme.
Mon dieu, mon dieu, sont innocent filleul. Le petit garçon qu'on lui avait confié alors qu'il n'avait que trois ans. Avec une jeune femme.


Nani... S'échappa dans un souffle des lèvres de celle qui fut sa gouvernante pendant si longtemps.

Puis essayant de chasser l'image de SON Nani dans les bras d'une autre
et de toute les possibilités que cela supposait, Marie reporta son attention sur son amie.
La seule qu'elle est jamais vraiment eu, la seule qui la comprenait vraiment, même saoule, même triste, même inconsciente...
Sa Morue quoi! Aux mots de la Princesse, Maï comprend bien vite que le sujet «Dada» est sensible et son absence aux côtés de sa femme prouve que:

    1- Il n'est pas digne d'elle.
    2- C'est un gros naze
    3 - Qu'il a du se passer quelques chose de grave entre eux.

Les lèvres carminés de Marie resteront donc closes au sujet du Polak.
Elle se contentera de le tuer la prochaine fois qu'elle le croisera. L’espèce de barbare.
Les yeux de Marie s'égare de nouveau vers le lit et Gwenaël. Le visage d'Uranie apparaît.
Et Marie, blême, ouvre de grand yeux ronds. SON Nael avec SON ambassadrice... Non non non...
C'est un cauchemar, un mauvais rêve, il est trop jeune, ce n'est qu'un gamin. Non...
La voix de Zina la ramène à elle et la blonde, essayant de cacher son trouble, s'applique à lui répondre.


Je suis venue pour prendre soin de toi que crois tu ! Léger sourire.
Et un peu pour prendre soin de ton neveu aussi. Marie rougit comme une gamine.
Les Trente n'avaient plus grand chose à manger
et comme ma fortune est iiiiiimmense je suis venue faire leur course au marché du coin.
Et surtout leurs ramené quelques petits trucs de Bretagne parce que la bouffe ici...
Légère grimace.
Bref... Ils m'ont enrôlé du coup. Je vais combattre.

D'un geste presque maternelle, Marie entreprenant de redonner un minimum d'allure au visage de sa Morue,
lui passant un linge humide sur le front et les joues. Remettant un minimum d'ordre dans ses boucles blondes.


Tu me gardes le lit d’accoté, hein.
Si je meurs pas ça me sera utile
!


_________________
Marzina
Enfin la bouteille est débouchée, et le sourire revient rayonner sur le visage princier rien qu’à l’entente du bruit délicat du bouchon retiré. Qui s’envole d’ailleurs. Elle l’entend atterrir sur quelqu’un, et immédiatement fait la morte, plutôt crédible dans un hospice, pendant que Marie ment effrontément. C’est pas Marzina que ca va choquer en tout cas, elle ne s’en soucie même pas.

Pauvre gosse.

Marie ne poursuit pas sur le sujet « Dada », et la princesse pousse un soupir de soulagement. Elle savait plus trop ce qu’elle pensait de lui, elle était un peu perdue. Il lui avait fait tellement de mal, et pourtant, elle avait la conviction qu’il n’était pas foncièrement méchant. Pas comme l’autre…Et la blonde de remarquer le visage blême de sa banquière. Elle suit son regard, et remarque ce qu’elle a vu. Sourire en coin, et la blonde tente d’hurler, mais sa voix de brise bien avant, quelque part dans sa gorge, se perdant dans une quinte de toux.


« Palmi…kof kof. »

Regard à nouveau sur le petit. Qu’est-ce qu’il fait ? Il drague ?! Pensée rapide pour son presque fils, probablement en train de forniquer avec sa vieille pendant ce temps. Ce n’était plus supportable, ca l’énervait tellement que ca lui en filait la migraine. Elle pose une main sur son front, et respire à fond, tentant de se changer les idées, grimaçant un sourire pour Marie.

« Tant de chemin juste pour moi, je vaux tant que ca ? »

Mais non, elle se doutait bien, la blonde. Cassius. Elle pouffe légèrement, se moquant ouvertement de son ex-baleine.

« Je crois bien que tu rougis Marie, c’est mignon…mais c’est pas discret, fais gaffe, on dirait une blonde amoureuse… »

A son tour de blêmir lorsqu’elle lui annonce qu’elle va combattre. Et malgré les soins de Marie pour la rendre plus présentable, elle s’énerve, elle s’agite dans son lit, on dirait bien qu’elle va en sortir pour l’attacher au pied du lit. Elle repousse sa main, fronçant les sourcils, inquiète plus pour la blonde en bonne santé que pour celle qui a le bide troué dans cet hospice.

« Hors de question que tu ailles te battre ! Mon exemple ne te suffit pas ? Une blonde, c’est fait pour être jolie et chiante…et pigeonner les nobles pour leur piquer leurs écus et bijoux. Ou des robes à la rigueur. Mais crois-moi Marie, j’ai essayé, une blonde c’est pas fait pour se battre !"

Mais elle est vite à bout de forces, et se laisse retomber lourdement dans le lit, incapable de plus.

« Tu as pas le droit de mourir Marie, tu le sais hein ? Je te l’ai déjà dit ! Tu-n’as-pas-le-droit ! »

Et elle détourne la tête, gênée d’avoir à lui dire ça, et la moue contrariée. Elle reprend la bouteille, et en boit une grande goulée.
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Mai
La blondine recule alors que son amie, fâchée, la repousse d'un mouvement sec du poignet.
Marie n'avait jamais eu a subir les colères de Marzina jusque là.
Ce genre de choses étaient d'habitude réservé à la gente masculine et à son père... Pas à elle. Pas à Marie.
La vexation se fait sentir dans le cœur de la Kem et s'amplifie doucement à mesure que son altesse lui débite le sermon d'usage.
Elle irait au combat. Ce n’était pas une hypothèse, ça ne l'avait jamais été.
Et si elle devait mourir c'est que le Très Haut l'aura décidé...
Maï s'imagina un instant en blonde fantomatique au milieu du paradis avec sa mère, Vossler et Gildwen.


Tu-n’as-pas-le-droit !

J'irais au combat Zina, je serais avec Cassius et Mael et Lanceor et tous les autres Trente.
Malgré que ce soit la guerre, que c'est dangereux et tout, je te promet de revenir en vie...
J'ai pas le choix de toute façon tu ne peux pas vivre sans moi je te rappelle !


Elle laissa s'échapper un petit rire pour dissoudre instantanément toute les tensions qui s'installaient.
Toutes les deux savaient que Marie mentait, qu'elle allait sans doute y laisser la vie, ou au moins quelques membre.
Mais tout comme le sujet que sont les mauvais maris, on en parle pas, pour ne pas rajouter à la boule qu'elle a au creux du ventre.
La bretonne a peur comme elle n'a jamais eu peur auparavant, d'ordinaire c'est elle qui courrait après l'Ankou.

Mais pour la première fois de sa vie, la Buze était heureuse et ne voulait pas en finir...

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