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[RP]Les sept plaies ?... Nan, juste la meute indécente !

Natasha
Dans un souci pratique, RP rapatrié de la halle giennoise

La même saison sauf qu’une année s’était écoulée depuis leur dernier séjour… escale haute en rebondissements pour le moins, dont la platine gardait pourtant un bon souvenir ; qu’en était-il de la cité aujourd’hui ?
Lors d’un bref passage, quelques jours plus tôt, ils avaient retrouvé avec plaisir quelques vieilles connaissances et décision fut prise de prolonger la halte… un courrier modifia les desseins de la troupe qui, n’écoutant que son grand cœur, parti délivrer une ravissante miel d’un ennui certain ; mais promesse faite de revenir, la route inverse fut parcourue sans délai et les premiers pêcheurs, d’apercevoir un bivouac ce matin-là.

Autre année, même emplacement… les abords du lac ; la nature ne jugeait pas, simple spectatrice silencieuse de leurs différences. Elle se contentait de leur offrir le confort nécessaire, dans une ambiance paisible ; le réservoir brut d’apporter autant de plaisirs supplémentaires… la pêche bien sur, mais l’hygiène, la détente aussi et pour certaine, l’apprentissage !
Pour l’heure, elle abandonna ses compagnons et sillonna les alentours ; deux manquaient à l’appel… l’alpha, qui s’était sans doute oublié dans les bras d’une cosnoise et la belle, soustraite à sa vie insipide qui, semblait-il, profitait déjà de sa récente liberté. Un léger sourire étira les lèvres purpurines alors qu’elle arpentait les ruelles… ils ne tarderaient pas à les rejoindre et de retourner au campement afin de leur faire la place.

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Natasha
Drusilia a écrit:
La nuit avait été courte, la route avait fait place à une étendue d'eau, tout avait été mis en place très vite, aussi vite que sa décision de repartir! De simples retrouvailles, quelques jours passés en leur compagnie, un sentiment de bien être grandissant, des jambes qui n'ont qu'une envie, reprendre la route! Dire qu'il y a encore peut de temps, la peur la paralysait à la simple évocation d'un voyage possible... Elle avait été acceptée naturellement, elle commençait à entrevoir une nouvelle vision de ce que pourrait devenir sa vie monotone.

Un repos bien mérité après la courte nuit et c'est une blonde curieuse qui part à la découverte de ce petit coin tranquille, laissant librement ses bestiaux gambader comme bon leurs semblaient. Un calme apaisant, aucune raison de s'inquiéter, un sentiment de liberté retrouvée après pas mal de discussion dans la pénombre des tavernes désertes croisées sur le chemin.
La blonde revit! Oui, on peut le dire de cette manière! Un sourire angélique fendant son visage juvéniles, c'est sans crainte qu'elle s'approche des ruelles tranquilles pour commencer son exploration... Espérant rencontré des personnes agréables et accueillantes, ou simplement un peu de vie.
Natasha
Jeanne.. a écrit:
J'vais chercher du bois Gueula la gamine , toute contente d's'poser.

Mais bon, croyez pas que Jeanne allait chercher du bois, juste comme ça, pour le plaisir...pas folle, non plus.. Pas trop d'effort... surtout pour rien.
La jeune fille les regarda, grand sourire, et s'en alla un peu plus loin...rapporta du bois, sifflotant gaiement.

Elle vit Nat partir... et continua à amonceler brindilles et branches mortes en vue d'alimenter le feu. Drus partit à son tour....La gamine sourit franchement...Comme elle se doutait, les bestiaux étaient restés là...

Évidemment, l'idée était déjà là depuis un petit moment. Un petit coup d'oeil au canard....Un coup d’œil vers Drus qui s'éloignait. La gamine esquissa un sourire et continua à ramasser du bois..
D'jà plusieurs minutes s'étaient écoulées depuis l' d'épart de Drus et de Nat. Les autres vacaient à leurs occupations et ne se souciaient pas de Jeanne.

Ellle s'approcha du canard, et l'attrapa. Grand sourire ....Bon maintenant ...qu'en faire ? le noyer ..non ..on y croira pas.. L'faire disparaître ? Mmmhmm Drus la soupçonnerait d'emblée......Faudrait trouver une idée ...qui n'la mettrait pas en porte à faux. faudrait juste qu'elle le trouve ...mort .. juste comme ça...et aprés on pourrait le manger. La gamine avait juste envie de manger de la bidoche....des semaines et des semaines qu'elle n'en mangeait plus .. Faute d'argent ..

Un sourire en coin...une idée qui germe ...Faudrait juste lui trouvait une canarde...nan on dit pas une canarde ...'fin bref, si'l' canard s'trouvait une donzelle canard....Il mangerait plus ..et hop..il meurt et on l' bouffe...Bah nan...s'il mange plus...y a plus rien à manger d'ssus..

Jeanne fit la moue.... Allez... faut une idée là....
L’œil qui devient vif.. le sourire qui revient sur ses lèvres...Et s'il mangeait d'trop...


OUI...c'est ça ...

Elle reluqua le canard.

J'vais t'gaver toi

Elle le relâcha et partit à la recherche de nourriture pour le canard..Elle lui donna tout ce qu'elle avait trouvé, et partit pour la ville...
Natasha
La ville lui parue plus calme, plus déserte aussi… un bruit courait concernant d’éventuels combats ; une hypothétique guerre encore et toujours. Les rumeurs allaient bon train, sans surprise d’ailleurs ; l’homme est un loup pour l’homme et la jalousie, sans doute le pire des défauts… un léger sourire narquois s’afficha sur le minois ; sentiment destructeur qu’il était si facile de faire naitre. Combien de fois l’avait-elle senti dans les regards ? Combien de fois l’avait-elle perçu dans les paroles ? Tellement nombreuses qu’elle n’y prêtait plus la moindre attention si ce n’est s’en amuser. Futile distraction dans la provocation jusqu’au réel divertissement ; quand l’hypocrisie s’efface au profit de l’agressivité sincère… et l’apparition du vrai visage, de l’égo sans doute aussi.

Bref… de la première soirée, un constat : l’ennui ! Peu ou pas de rencontres qui confortaient la platine dans l’idée de vivre en groupe ; plutôt que s’emmerder seul, on subissait à plusieurs et c’était tout de suite plus agréable… ou moins mortel, au choix !
Idéal pour peaufiner les projets aussi. Ainsi, elle s’était entendue avec la gamine afin de poursuivre son apprentissage, elle avait libéré quelques emplumés et s’était assurée une nuit chaleureuse auprès de la blondinette récemment débarquée. Enfin, elle partit chasser afin d’évacuer l’excédent d’énergie ; prit un bain nocturne afin de se purifier le corps et l’esprit ; puis, regagna le bivouac où elle rejoignit une couche occupée…

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Natasha
Drusilia a écrit:
On lui avait dit que c'était animé, qu'il y aurait de l'animation... Mais la blonde était un peu déçue pour sa première visite... Elle n'aurait peut-être pas dû s'endormir sur la rive du lac aussi, mais rencontrer une âme aussi tard, c'était mieux que rien non? Même si c'est quelqu'un de pas trop causant. Au moins, il y avait des gens, à ce que le 'sieur disait.
Au moins, ça lui avait permis de réfléchir tout ce calme, elle en avait grandement besoin. Et puis, la décision quelle qu'elle soit risquait bien de changer sa vie du tout au tout! Ne restait plus qu'à en informer l'intéressée avant qui que se soit d'autre.

Point positif dans cette journée bien calme, les bestiaux avaient l'air de s'être bien amusé, même si bizarrement, Houad n'avait pas mangé sa ration, pour une fois... Elle espérait que l'animation changerait au fil des jours, surtout que les nones l'attendaient de pieds ferme dans quelques jours... La blonde souhaitait avoir des occasions de s'amuser un peu avant d'aller mourir d'ennui.
Une platine qui, heureusement, ne se couche pas avec les poules ça permet de passer une agréable soirée! Et une excellente nuit, ça va sans dire...
Natasha
Jeanne.. a écrit:
Le matin s'était levé....et nan pas envie d'sortir.. Il f'sait trop froid...Un oeil dehors...Nan...elle voulait juste rien faire de sa journée...

Mais bon... en soupirant...elle finit par s'lever... s'occupa du canard de Drus.. Lui faisant avaler tout c'qu'elle avait trouvé...Elle fit la moue lorsque l' bestiau n'voulut plus manger... Pas d'soucis...elle lui fit ouvrir le bec, et lui enfonça la nourriture dans la gosier..Nan mais s'il faisait pas d'effort, elle pourrait jamais l' bouffer.


Le palmipède faillit s'étouffer... Jeanne s'arrêta net..


Hey créve pas tout d'suite ...

L'travail fini..le canard respirant toujours, elle le lâcha et partit à la recherche d'un boulot.
Elle eut d'la chance...elle trouva facilement, trouva un mioche pour l' faire et retourna s'coucher...

Elle ronchonna


s'baigner...fait trop froid.. nan mais ça va pas.. j'vais attraper la mort.
.

Puis bon..tant qu'elle bougerait pas... On lui ficherait la paix...Bien d'vouloir nager... mais bon on n' sait jamais... Autant s'faire oublier


Réveil matinal pour Jeanne. Elle s'était tourné et retourné toute la nuit. Savoir nager, elle en avait évidemment envie...mais il fallait se jeter à l'eau.

Elle se souvenait de la peur qu'elle avait eu pour entrer dans la mer, de cette angoisse qui l'avait assaillie lorsqu'elle avait posé les pieds dans l'eau.
Elle se redressa dans sa couche, se frotta les yeux et observa le lac.
Certes un lac était totalement différent de la grande étendue bleue mais cela en restait de l'eau. De l'eau avec ses dangers....

La gamine se leva et s'étira. Avouer qu'elle avait les pétoches....nan...Elle secoua la tête à cette idée. Plutôt crever. Elle fanfaronnait qu'elle ne craignait plus l'eau....mais en son fort intérieur, elle ne pouvait qu'admettre que cela était faux. Foutu orgueil....foutue fierté ....


Elle s'approcha de la rive, et s'assied sur le sol, genoux au menton, mains aux chevilles. Elle vit le canard de Drus, n'eut même pas envie de le nourrir.
Le regard sur le lac, comme pour l'apprivoiser, l'amadouer, elle refoulait ses peurs. Peur de se noyer, peur de perdre pied, peur de ne pas y arriver. Elle ravalait son orgueil ...Arf paraître aussi fragile, être aussi dépendante de quelqu'un ,c'était tout ce qu'elle détestait.

La jeune fille soupira....Tout cela lui demanderait de prendre sur elle. Dans sa caboche, toutes ces idées se bousculaient.

L'eau était calme, rien à voir avec la mer. Cela lui faciliterait peut être la tâche...et puis c'était Nat...elle ne la noierait pas. Nan, il n'y avait pas de danger..il ne pouvait rien lui arriver...Le regard vers le lac..elle attendit patiemment que Nat se réveille.
Natasha
Hecat a écrit:
La nobliote revenait de Montargis pour cette unique journée. Elle savait que la meute était de retour et se réjouissait de les revoir plus tard dans la journée. Un grand sourire s'afficha sur son visage quand sur la route qui les menait en ville, elle aperçut au loin sur les berges, leur campement.
Elle avait regrettée de n'avoir pu profiter plus de sa Brune quelques jours auparavant. Cela faisait déjà plus de huit mois qu'elle ne l'avait plus revue, après qu'elle soit partie de Niort pour rentrer à Gien. Bien sur, elle avaient gardé contact mais ce n'était pas la même chose. Elle avait hâte de se rendre à la Chaumière et de passer cette soirée avec eux ou la gienlain coulerait à flot.
Natasha
Les journées se suivent et… se ressemblent ! Sombre constat pour le groupe qui n’aspirait qu’à jouir des plaisirs simples. Quoique la petite communauté ne partageait guère que le bivouac et encore ; les brunes évanouies dans la nature, ne faisaient que de rares apparitions et la présence de l’alpha n’était confirmée que par sa monture ayant rejoint les autres. La platine occupait son temps au mieux, autant dire qu’elle s’emmerdait ferme, et, la journée passée, gagnait la meilleure taverne de Gien, à savoir « La Chaumière » -ben quoi ? c’pas interdit d’faire d’la pub hein^^- afin de noyer l’ennui dans l’alcool… la routine en somme !
Seules éclaircies dans son ciel d’orage, les nuits ; douces, chaleureuses, voluptueuses…enivrantes pour être plus précise.

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas finalement ! Un soir, alors que la conversation allait bon train quant à l’avenir d’un canard –oui, on fait ce qu’on peut-, la slave et la gamine avaient des avis divergents… jusque là, rien de surprenant ; Carensa arriva et bientôt, les deux cadettes se liguèrent. Et la divine blonde qui ne voit pas clair, et la sublime oxygénée qui n’entend pas bien, et la vieillesse toussa… autant dire qu’elle le prit moyennement bien et que, du haut de ses 21 printemps et de son égo démesuré, elle quitta l’estaminet sans plus de cérémonie, en claquant la porte.
Comme elle arpentait les ruelles en fulminant, le doute s’insinua pareil au poison… et si la sénilité la rattrapait ! Une grimace d’horreur apparu sur le ravissant minois et la donzelle d’accélérer le pas ; au détour d’une venelle, elle saisit un malheureux par le col et le questionna… C’est une blondasse échevelée qui cogna furieusement à une porte quelques minutes plus tard ; sur le mur, un écriteau où l’on pouvait lire « Charles Hattant – Médicastre reconnu et réputé »…


P’tain !!! il est sourd ou quoi !!! OHHHHHHH L’TOUBIB !!!

Et de tambouriner comme une forcenée en espérant qu’il ne trainerait pas… Hécat était en ville et elle comptait bien partager quelques chopines avec la belle nobliaute.
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Natasha
Drusilia a écrit:
Cette journée aurait dû être une belle journée pourtant! Mais pas moyen... Levée d'excellente humeur pourtant la blonde, une petite baignade dans l'eau fraîche avant de partir à la conquête des rues, passer une journée agréable avant de suivre les nones pour 4 jours d'ennui mortel, c'est ce qu'elle avait prévu! Mais semble que le Stote il avait pas ça en tête lui... La bonne blague!
Au détour d'une ruelle, 4 encapuchonnés alignés comme des petits soldats... Levé de sourcil de la belle, haussement d'épaules et tentative de contournement, mais... surprise surprise... C'était des nones... Qu'est-ce qu'elles faisaient là celle-là???


"Z'êtes perdues???"

Pas de réponse, juste un parchemin tendu vers la blonde, qu'elle arrache et lit en plissant des yeux... Que des mots bien pulpeux, des longues phrases qui veulent rien dire, tout ça pour finalement comprendre que...

"Hein, renouer avec ma foi??? Il est pas net le Stote... Pis de toute façon z'êtes pas sensées venir avant demain..."

Pffff c'est ennuyeux une none, mais 4, c'est encore bien pire... Jeté de missive, la blonde continue sa route, elle a pas du tout l'intention de se rendre au couvent avant l'heure, faut pas exagérer non plus. Elle comptait bien profiter au maximum de sa dernière journée de liberté! Eh ben, tenace les religieuses... Pas moyen de les semer et c'est pas faute de courir! C'est leur amour pour le Stote qui les rend si rapide ou quoi? Course-poursuite dans les rues, même pas le temps de demander de l'aide, de toute façon y a personne!
Retour au bivouac en urgence, la petite plie toutes ses affaires, récupère ses bestiaux et va se cacher dans les bois, au moins là, avec Touchou à ses côtés, elle aura peut-être une chance de disparaître. Ben ca loupe pas! Les nones sont rapides mais sont pas exploratrices! Héhé! Finalement, elle aura passé la journée à courir et se cacher... Pas très glorieux quand même et pas bien amusant non plus. Ressortant à la nuit tombée, c'est su ses gardes qu'elle se dirige vers « la Chaumière », espérant y trouver un peu de réconfort avant les 4 jours cauchemardesques qui l'attendent...
Natasha
Jeanne.. a écrit:
Un œil qui s'ouvre...une grimace qui apparait sur le minois de la gamine..une main portait à son crâne...Jeanne se redresse et regarde, tout en se frottant le yeux, aux alentours.
Voilà l'objet des tambourinements dans son crâne..Une bouteille vide et sa jumelle qui l'était pratiquement.
Elle essaya de rassembler ses souvenirs, le pourquoi de se saouler...La jeune fille secoua la tête....encore des idioties.

Elle prit la bouteille quasi vide, et la porta à ses lèvres. Elle avala le reste de l'hypocras. Moue sur le visage, regard vers la seconde bouteille vide qu'elle jeta sur le côté , d'un air dégouté. Elle se leva, en s'étirant...

Le canard de Drus s'approcha d'elle, la gamine le zieuta et le repoussa.


Pousse toi d'là ...J'peux même pas t'bouffer..et dire que j'tai donné mon maîs pour rien..

Elle prit quelques cailloux qu'elle allait lui balancer. Mais , coup d'œil au bracelet qu'elle porte à son poignet, et dans un mouvement de remord, reposa les pierres...fouilla dans sa besace et lui tendit quelques bouts de pain.

Houan se précipita dessus.



Tiens, c'est bien parce que t'es à Drus.. et que j'ai rien à lui r'procher. Tu peux bouffer, j't'bouff'rai pas.



Une fois le palmipède rassasié, Jeanne se leva, et quitta le bivouac, à la recherche d'un boulot bien payé. Marcher et prendre l'air lui f'rait le plus grand bien.


Une nouvelle journée commence...réveil en douceur, bien au chaud...

Jeanne se lève sans véritable envie de rejoindre le bivouac, trainant les pieds et ronchonnant. Heureusement pour elle tout le monde dort encore.. Elle en profite pour nourrir le canard...BAh oui, Drus n'étant pas là, faut bien l' nourrir le palmipéde..Pfff ..qu'est ce qu'ils ont tous avec leur besoin de se confesser...Arf...pourvu que cela ne lui arrive pas jamais...Plutôt mourir que de se retrouver chez les nonnes ..Jamais...Moue sur le visage...Nan mais, pour en arriver là, il faut avoir une conscience pour ça .....Le pire...c'est que voilà..elle avait bien peur d'en avoir une...

Bref...elle nourrit le canard.. sans le gaver cette fois, juste le nourrir...pour pas qu'il meure... V'là que la gamine s'attache à un canard..Soupire intense..faudra pas l' dire ça.. Jeanne regarde Houan


mouais, j'aurais mieux fait d't'bouffer..là j'pourrais plus ..

Coup d'oeil au campement.9a commence à bouger, gigoter, ça se réveille .... Bon l'mieux, c'est de pas trainer là ... pas emmerder le monde, juste aller se balader...

La gamine prit juste le temps de se nettoyer, se changer et repartit ...
Natasha
[Devant la porte…]

… qui ne tarderait pas à céder tant elle s’acharnait à cogner ; fulminante ? C’était peu dire et il lui fallu un certain temps pour se calmer et, accessoirement, prendre conscience de l’heure tardive. Un coup d’œil alentours la rassura, ses cris n’avaient pas alertés la garde et l’impatiente de quitter les lieux discrètement ; bien beau de beugler mais ça donnait soif et picoler seule était moins drôle… aussi, regagna-t-elle « La Chaumière » à grandes enjambée pour y retrouver la belle Hécat ; ainsi la nuit avança, comme tant d’autres, à converser de tout et n’importe quoi en asséchant les fûts. Les adieux lancés, elle rentra au bivouac pour quelques heures torrides ; le sommeil la cueillerait à l’aube, comme souvent.

[Essayes encore !]

Un jour, le toubib n’est pas consulté ; deux jours le toubib n’est pas consulté… Forcément quand on ignore la tête qu’il peut avoir ; blondeur quand tu nous tiens !
Deux longues journées écoulées… elle ressassait la platine ; elle s’isolait aussi. Un projet dont elle ne voyait pas le bout, qui lui demandait de l’énergie, de la patience et surtout de la ténacité… un calvaire pour l’impatiente. Des nouvelles plus ou moins bonnes, qui n’arrivaient qu’au compte gouttes et qui demandaient encore d’être avérées… une épreuve pour la fougueuse.

Et toujours ce doute, cette interrogation silencieuse… était-elle trop vieille pour cette vie ? Ses cadettes semblaient le croire malgré qu’elle se sente encore vigoureuse et, bien sur, loin de l’idée qu’elle se faisait des ancêtres. Furtive moue qui s’afficha alors qu’elle arpentait les ruelles jusqu’à l’officine ; profonde inspiration et de frapper plus posément que la fois précédente :


Siouplait ? Quelqu’un ?
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Natasha
Carensa. a écrit:


Au bivouac


La porte de la taverne avait claqué comme l'éclair dans un ciel d'août. La brunette avait rejoint le bivouac et s'était mise à empaqueter nerveusement ses affaires.

Depuis combien de temps elle voyageait avec "Elle", sa Blonde, son Unique, son Etoile..depuis combien de temps ?

Certes, elle n'était pas toujours simple la brunette, avec ses crises de jalousie aiguës qu'elle contrôlait tant bien que mal alors qu'elle criait à qui voulait l'entendre qu'elle avait besoin de liberté.

Certes, elle ne l'avait pas ménagé avec son histoire de fioles..entre l'ébréchée et les autres qu'elle vidait chaque jour y trouvant un réconfort.

Certes, elle ne l'avait pas joué fine pour cette histoire de houppelande qu'elle avait retiré durant l'après midi et que Nat avait cru voir sur elle..

Certes qu'elle ne la trouvait pas vieille sa blondine..bien au contraire, plus d'une fois...oui plus d'une fois..

Elle resta sur cette dernière pensée alors qu'elle terminait de fermer sa besace en secouant doucement les boucles brunes perdues dans sa nuque.

Elle chercha la paillasse de sa Blonde, en caressa l'assise du bout des doigts et murmura doucement :

- 'tain si tu savais comme j'taime..


Elle resta un instant puis se releva attrapant ses affaires au passage. Elle irait dormir ailleurs pour la nuit et dirait au revoir à Jeanne et Rouls le lendemain.
Jeanne..
Nouveau réveil... mal dormi..nuit agitée...LA gamine avait bien remarqué que les affaires de Caren' avaient disparue... Elle n'avait pas cru Nat...'fin si ...mais pensait que ça viendrait après...pas tout de suite. Elle pensait avoir un peu de temps
Pincement au coeur, regard vers la paillasse de Caren'..prendre sur soi...Ne rien dire, la laisser libre...libre de ses choix..

Mais avant elle irait lui dire c'qu'elle pensait elle... c'que pensait Nat... mais que celle ci ne dirait pas... Arf l'orgueil...foutu orgueil...

La gamine secoua la tête, tout en regardant le canard s'approcher...elle le nourrit rapidement, avant de partir à la recherche de Caren'
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--Charles_hatant
Il est des situations professionnelles pénibles ; c’était le cas pour beaucoup en ces royaumes. Certains étaient paysans, éleveurs… Certains encore battaient le fer, cousaient, sciaient, pétrissaient, moulaient ou bien tranchaient pour vivre. D’autres, finalement, ciraient les bancs des universités, ou se perdaient en politique. De tous ceux-là, Charles Hattant se moquait bien. LUI avait trouvé la parade ; médicastre, ça, c’était parfait. Voyez plutôt : vous ne faites rien, la plupart du temps. Au contraire, vous attendez le chaland – il y a toujours un crétin pour s’imaginer qu’il est sur le point de mourir, ou une ménagère en mal d’affection qui se laisse dépérir sans jamais vouloir concrétiser ses envies de disparaître. A ceux-là, ou aux gens dont les blessures ou les maux n’étaient pas gravissimes et se guériraient tous seuls au bout de quelques jours, il présentait un spectacle bien rôdé.

En effet, le ventripotent moustachu – les escrocs sont tous moustachus, ou des « moustachus wannabes », notons-le – ne se déplaçait d’ailleurs qu’après avoir connu la nature du mal de son potentiel patient ; les vrais malades, trop peu pour lui. Penché sur la victime au bobo plus ou moins gênant mais jamais contagieux (il s’en assurait toujours, je vous l’ai dit), Charles hochait longuement la tête, arquant généralement un sourcil. Il secouait toujours la tête de dépit comme il sentait l’inquiétude grandir autour de lui, et lâchait un soupir ostensiblement profond. Il se redressait enfin, regardait le patient, puis ses proches, et recommençait son manège. Dès lors, les gens étaient prêts à céder à n’importe quoi : il aurait pu leur vendre de l’air qu’ils l’auraient acheté. Alors il sortait une flaque de verre, et la tendait aux gens, la présentant comme leur dernier espoir.

Oh, c’était une boisson infâme particulièrement alcoolisée qu’il fabriquait lui-même, un attrape-nigaud qui fonctionnait à chaque fois. C’est fou ce que les gens ont peur de mourir et ce qu’ils seraient prêts à acquérir pour éviter cela. Le « remède », très onéreux, était évidemment utile à nombre d’affections, et, pour la modique somme de… toutes vos économies… pourrait certainement vous soulager. Enfin, il l’espérait, comme il se plaisait à dire.

Cela dit, ces derniers temps, les affaires étaient plutôt calmes, et le toubib se faisait plutôt discret ; il avait refourgué quelque temps auparavant plusieurs flasques à un ouvrier fait comme une armoire normande qui s’était démis une côte dans les champs. Or, loin de l’avoir soigné, le remède l’avait poussé à présumer de ses forces, et un incident s’était produit. Totalement remis de ses émotions et de ses blessures, l’homme cherchait à se venger, et Charles évitait d’ouvrir lorsque la porte était trop vivement sollicitée, ce qui explique peut-être qu’il n’ait pas ouvert à Natasha la première fois. La seconde, le jour suivant, connut une autre réponse, comme il entendit sa voix douce derrière la porte.

Il se leva et alla ouvrir celle-ci, avant de se fendre d’un sourire : la donzelle était jolie.


- Charles Hattant, médicastre. Que puis-je faire pour vous ? Donnez-vous la peine d’entrer, dam…oiselle.

Toujours présumer que la dame est une jeune fille. Toujours.
Natasha
[Officine de Charles Hattant – la veille]

La porte s’ouvrit enfin… quoiqu’enfin n’est peut-être pas le mot ; l’homme qui lui faisait face était… comment dire ? Peu ragoutant, ouais c’était ça… pas franchement une gravure de mode quoi !
Elle le scruta un instant, l’inspecta plus exactement… Furtive hésitation qui traversa la caboche blondine et les voix de ses cadettes qui la rappelèrent au but de sa visite ; elle le salua d’un léger mouvement de tête comme le minois s’éclairait du sourire de circonstance – si, si, vous savez bien… celui qu’on fait par politesse, par obligation, par hypocrisie simplement !


Bonjour. Na… Naymé… Naymé Palbeur.

Mouais, pas très fière de son mensonge éhonté mais elle n’allait tout de même pas alimenter les rumeurs… la ville regorgeait déjà bien assez de cancrelats sans que l’toubib mette de l’eau à leurs moulins. Suffisante, elle domestiqua sa chevelure dans un chignon négligé et pénétra dans l’antre du moustachu ; les prunelles balayèrent rapidement la pièce, plutôt austère, avant de revenir se poser sur l’homme :


C’que vous pouvez faire pour moi ? M’ausculter… j’crois que c’est l’mot.

Pas très à l’aise la donzelle, c’était peu dire… notez qu’elle n’était coutumière, ni des médecins, ni de leur cabinet et encore moins des charlatans bien sur ; d’ailleurs, elle ne faisait pas la différence comme on l’aura compris. Aussi, l’arrogante platine se balançait-elle d’un pied sur l’autre, perdant peu à peu de sa superbe et maudissant déjà son esprit dérangé de l’avoir trainée dans tel endroit… Sans un orgueil démesuré, sans doute aurait-elle fui à toutes jambes mais non, Elle ne reculait jamais :

Semblerait qu’mes yeux m’jouent des tours… mes oreilles aussi…

Si ça lui coutait ? Evidemment… elle n’aimait déjà pas les questions, encore moins raconter sa vie ; alors devoir déballer ses hypothétiques problèmes à un étranger, exposer ses éventuelles faiblesses à un inconnu… ça tenait carrément d’un effort monumental, surhumain, héroïque même !

J’sais pas trop… la vieillesse toussa… enfin, voyez quoi !

En revanche, elle ne doutait pas un instant qu’il comprenne ; la jeunesse l’avait quittée si toutefois il l’avait connu un jour… c’est du moins ce que pensait notre charmante blondine, tout à fait angélique à l’instant présent ; frêle petite chose.
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