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[RP] Armoria, Armoria, que tout mortel te rende hommage !

Della
L'odeur âcre des tripes de la Corleone agressa ses narines, la renvoyant encore et encore au fond du carrosse par réminiscence du souvenir de l'odeur du sang bleu et de celui impur de la garce assassine. Et l'envie de faire subir le même sort à celle-là, devant elle qui osait la souiller de son petit jeu du "Moi je suis innocente" plus que des entrailles qu'elle rendait. Oui, l'envie de la tuer, d'enfoncer lentement la lame entre les côtes, se rappelant avec un horrible plaisir, la quasi jouissance que cela lui avait procuré lorsque sa dague s'était engouffrée dans le dos de Sadnezz. Tuer...ô oui, tuer...tout ce qui lui avait ravi sa Mie...

Ce fut la voix de Maud qui ramena la Baronne de Seignelay aux événements, Maud qui demandait assistance pour que cette souillure soit enlevée de sa robe de deuil.
Della se força à respirer par petits coups, évitant autant que possible d'être incommodée par l'odeur pestilentielle qui se dégageait de son vêtement.
Un regard à Maud, chargé de tout ce qu'elles partageaient...Ces deux femmes liées par l'indicible, par l'horreur qui jamais ne s'effacerait. Un sourire ensuite, résonnant comme une victoire parce qu'elle en avait mis une à terre, une Corleone au plancher ! Une bataille était gagnée et peu importait si elle l'était par défaillance de la combattante ! On s'en fichait ! Elle était à terre ! Le Très Haut venait de faire un signe...Corleone, à jamais aux enfers !

Un autre regard, cette fois sur l'assemblée, regard froid, dans lequel nul regret, nul scrupule ne flottait...
Vous voudrez bien m'excuser, je dois me changer.
La voix est aussi froide, toute aussi neutre, cela sonne en guise d'au revoir, ne laissant pas de place à une réponse.
Et Della s'en va...se désintéressant complètement de sa "victime".

Plus tard, quand elle se serait changée, lavée, habillée de propre et qu'elle aurait pour la première fois depuis la mort de Béatrice ressenti de la satisfaction, elle se dirait qu'elle avait été cavalière d'être partie sans saluer la Duchesse. Aussi, elle lui écrirait pour s'excuser d'avoir du quitter la salle précipitamment mais aucun mot ne serait dit par rapport à l'affrontement qui avait eu lieu aux allégeances.


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Cherche bannière même de seconde main.
Maud
Une mouche volait.. même deux et c'est un essaim qui envahirait la salle des allégeances bientôt.

Avec un sourire teinté d'admiration, Maud mesurait le sang froid de Della à ses gestes saccadés et lents à la fois pour enlever la vomissure de la poupée cassée sur le sol.

Pour rien au monde, elle ne l'aurait interrompue. Coup d'oeil à gauche.. à droite. Pas un geste, ni un mot.

Pour une première cérémonie d'allégeances, elle était gâtée. Le Héraut dormait ou ne voulait rien voir?

Ah mais ça Maud le noterait dans son calepin.
" Haut Fait" réalisé par Della et allons-y quand même pour la jeune paysanne, lors de la cérémonie d'Allégeances de la Princesse Armoria: avoir vaincu une parente de la meurtrière de la Reyne Beatritz par le regard et quelques mots. Les témoins: toute la noblesse bourguignonne.


Vous n' m'en voudrez pas d'vous laisser nettoyer. J'préfère encore ramasser du crottin.

Un coup de menton vers la rousse et elle emboîta le pas vers la sortie. Nul doute qu'elle en reparlerait à Cassian plus tard.
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.mahaut.
- Dame ! Dame ! Vite ! Venez !
- Ttttt. Combien de fois vous ai-je dit de m'appeler comme il le fallait ?
- Non mais c'est urgent, là ! Pas de "Votre Scintillance" qui tienne. C'est Dame Erwelyn, elle a eu un malaise !
- Quoi ?


La brune se retourna du bureau qu'elle avait réquisitionné à l'auberge pour faire installer dans sa nouvelle propriété. Depuis qu'elle s'était lancée dans les études, elle tenait plus que tout à donner l'image d'une femme studieuse, quitte à porter des espèces de montures hideuses sur le nez, du moment que ça pouvait laisser l'idée que "hé, derrière ça se cache une bombasse, obligé".
Elle retira l'appareillage et fixa son écrivain particulier qui se tenait au chambranle de la porte, essoufflé.


- Je suis sensée deviner ? C'est un jeu, vous mimez, là ? Alors... Elle accouche ? Non, voyons, elle l'a déjà fait et j'ai défendu à quiconque de parler du bébé bleu, c'est trop traumatisant.
- La cérémonie... Votre amie a voulu...
- Ah oui, elle m'a dit qu'elle irait faire un tour là bas ce matin. Mais c'est d'un ennui... Et entre nous, je me suis renseignée, et aucun célibataire digne de ce nom ne doit s'y présenter. Donc, à la cérémonie ?
- Une espèce de harpie noble avec sa servante s'en sont prises à votre amie ! Elle a fait un malaise, elle était au sol quand je suis parti !
- Juste ciel ! Ygerne est avec elle ?
- Oui, je l'ai laissée auprès d'elle, j'étais au fond et...


Elle ne l'écoutait déjà plus et accrochait sa cape à sa tenue. Anatole respira un peu mieux quand il réalisa qu'il n'aurait pas à expliquer ce qu'il faisait à surveiller Ygerne au lieu de tranquillement souffrir en silence auprès de son employeuse.
Celle-ci lui tapa sur l'épaule.


- He bien alors ? Vous croyez qu'il est temps de bayer aux corbeilles ?
- C'est bayer aux corn...
- Montrez-moi la voie !


Ils s'engouffrèrent dans la rue et foncèrent vers la cérémonie. En temps normal, la brune aurait réclamé une monture décemment apprêtée (un poney tressé au minimum) ou au moins un carrosse, ou même ce qui lui trottait en tête depuis quelques temps, un trône à porteurs. Mais là, elle n'avait rien exigé. Elle semblait même retrouver son élément. Pour rien au monde elle ne l'avouerait maintenant mais elle avait vécu ses plus belles années quand elle avait erré telle une gueuse à la sortie du couvent, sillonnant les marchés et les tavernes, sachant mieux que personne accélérer le pas ou le ralentir et qui pousser pour gagner du temps. Elle aurait fait une voleuse à la tire tout à fait... attendez... elle avait fait une voleuse à la tire tout à fait convaincante, mais tout cela était maintenant destiné à intégrer les anecdotes racontables uniquement à ses petits-enfants, quand elle aurait l'âge de ne plus se faire tancer par personne, vieillesse oblige. En poussant marmaille et grands-mères tout en lançant de ponctuels "quel charmant enfant, retenez-le, il va choir !" rapidement suivis de pleurs, ils parvinrent à l'entrée du bâtiment.
Elle remit un peu d'ordre dans ses habits, daigna incliner la tête à l'attention des gardes (important, ça, l'inclinaison de la tête. Si vous ne le faites pas, ils peuvent croire que vous êtes au même niveau qu'eux. Si vous le faites, c'est que vous êtes au dessus mais que vous êtes aimable. Ou que vous comptez sur eux pour courir lentement si d'aventure s’élevait le cri détestable du "arrêtez-la !").

Elle entendit tout d'abord des murmures et aperçut un petit attroupement sur un côté de l'allée. En quelques pas pressés, elle parvint à la hauteur des personnes et jeta un regard compatissant à son amie. Elle s'agenouilla auprès d'elle et chercha Ygerne du regard.


- Par Aristote... je lui avais dit qu'il était trop tôt après son deuil pour revenir en société... Lynette ? Lynette ?

Elle lui tapota les joues et tenta en vain de lui faire respirer une fiole de vieux cognac.


- Mais enfin que s'est-il passé ?

Personne autour d'elle ne souhaitait répondre mais des murmures continuaient, bourdonnants.

- Je vois. Je crains qu'Elayne ne soit bien déçue en venant par ici, la politesse se perd.

Nul besoin de rappeler qu'elle avait fait fuir le précepteur engagé par sa belle-mère dévastée devant ses manières. Après tout, il s'agissait de juger les autres, pas elle-même. Un jour, elle promulguerait une loi pour interdire tout jugement à son encontre. Mais plus tard, pour l'instant, il convenait d'évacuer Lynette.

- Anatole !

L'écrivain s'approcha à petits pas. Ce qu'il venait d'apprendre par quelques murmures échappés le fit pâlir.

- Oh, vous n'allez pas vous effondrer vous aussi. Allons, portez-la à l'extérieur, elle a besoin d'air. Vite !

Elle souleva son amie tant bien que mal, lui colla dans les bras et le poussa à remonter l'allée tout en adressant des petits sourires désolés à l'assemblée, qui de toute façon ne l'écoutait pas, toute occupée à se raconter l'évènement.

- La perte d'un enfant, quelle chose affreuse, n'est-ce pas ? Aristote, nous sommes bien peu de choses. Navrée du dérangement.

Parvenus dehors, elle trouva un emplacement sous un auvent et regarda son amie, toujours profondément évanouie. Elle lui essuya le visage d'un mouchoir de soie rose et regarda Anatole.


- Ils disaient... Il semblerait que...
- Que quoi, tudieu ? Qui étaient ces harpies dont vous avez parlé ? Elles ne sont même pas restés auprès d'elle ! Quelles aristotéliciennes sont-elles donc ?
- Elles disaient que la... gitane avait tué la Reyne.
- Quelle gitane ?
- Une parente de dame Erwelyn !! Oh Aristote ! Il y aurait une parente qui aurait tué la Reyne !
- Taisez-vous !


Elle jeta un coup d'oeil autour d'eux. Dans la foule, personne ne semblait avoir entendu l'affreuse révélation, mais il convenait de se méfier. Elle réfléchit un instant. Une gitane ? Qui donc dans la famille d'Erwel... Oh. Oh. Oh m.erde. Sad... Elle revit l'espace d'un instant la tante d'Erwelyn dans sa taverne, les écoutant deviser et les suppliant de se taire. Pouvait-il s'agir de la même personne ? Sad était dure, oui, mais tuer la Reyne... Qui aurait pu... En même temps, quelqu'un l'avait fait. Mais autant la rumeur avait filé rapidement, autant les noms avaient été tenus secrets depuis le tragique évènement, du moins pour le commun des mortels. Sad, donc... Mahaut se signa discrètement et contempla Lynette.
La pauvre... Apprendre que sa propre tante était responsable de la plus grande mort du Royaume (en attendant que Mahaut meure, évidemment)... Et l'apprendre par une pimbêche qui avait manifestement décidé de jeter les principes de pardon et de jugement d'Aristote par dessus sa jarretelle, pour autant qu'elle en portât une, c'était... C'était un gros choc, oui.
Elle regarda Anatole courir chercher un carrosse pour les ramener à l'auberge. Lynette... On ne choisit pas sa famille, pourquoi donc devrais-tu être responsable de quoi que ce soit ? Pourquoi les gens jugeaient-ils avant de réfléchir ? Peut-être ne le pouvaient-ils pas, après tout, tous n'étaient pas dotés de ses propres capacités intellectuelles.
Bon... à l'avenir, il allait falloir veiller au grain. Garder Lynette à l'abri, le temps qu'elle se reprenne. Et défier quiconque oserait s'en prendre à elle. On ne touche pas aux poneys, tout aussi scintillants soient-ils. Non mais.
Elle aperçut son carrosse arriver à vive allure. Apercevant des mendiants qui les observaient pendant qu'on hissait Lynette, elle luer tendit quelques pièces.

- Tenez... Priez pour l'âme de la Reyne... Et ça, c'est en plus si vous me trouvez le nom des harpies... ajouta-t-elle à mi-voix en couvrant une pièce d'or dans la main d'un gamin à l'air malin. Je veux l'information ce soir à l'auberge du cheval noir.

Le gamin partit en filant entre les gardes. Elle grimpa au marchepied et s'adressa au cocher
.

- A l'auberge, mon brave. Et vivement.


Désolée de la longueur, je voulais poster avant de partir en vacances également. L'évanouie est évacuée, vous pouvez reprendre ^^
Ygerne
Il n'y avait décidément plus aucun honneur dans ce royaume.
Il en fallait du culot, pour s'attaquer de façon aussi insultante à une haute Dame qui, toute sa vie, s'est montrée bonne et respectueuse envers tout le monde.
S'attaquer à Erwelyn, alors que rien ne l'incrimine... comment accuser ainsi, sans aucune preuve, une femme noble et, qui plus est, affaiblie par la perte récente de son enfant.

La jeune rouquine ne pouvait le tolérer. Son passé refit surface, oublié les bonnes manières durement apprises, oublié l'endroit ou elle se trouvait et à qui elle avait à faire. Peu lui importait, elle avait connu la prison, la misère... elle avait surtout appris ce que voulait dire le mot honneur et son regard doux et naïf pouvait redevenir dure face à l'injustice.

Ainsi, après avoir essuyé le beau visage de sa maîtresse et l'avoir remise entre les mains de Mahaut et Anatole avec reconnaissance, elle se releva, arrangea sa jupe toute simple et dit d'une voix forte tout en se concentrant pour user d'un français correcte:


Ainsi est la Bourgogne... un état hostile qui, pourtant, se targue de respecter les coutumes ancestrales.
Pourtant... en pleine cérémonie et devant l'indifférence générale, il est possible de se faire poignarder dans le dos pour régler des comptes personnels.
Est-ce que vos belles coutumes approuvent ces jugements populaires?
Est-ce pour cela que vous prêter allégeance ?


Elle lança un regard déçu à Vaxilart qui n'avait rien fait puis à Cassian.

Nul doute que ces comportements seront reporté en dehors de vos frontières. J'y veillerai. Et un jour, l'honneur de Dame Erwelyn de Sainct Antoyne de Rochefort sera lavé.

Elle lança un dernier regard appuyé à la Maud qui clairement voulait dire : toi si on se croise sur la route, je te ferai la peau. Et murmura entre ses dents:


Si t’ose.. vient m'affronter en lice bougresse.

La rouquine réglait ses comptes elle-même.
Puis elle tourna les talons et quitta le lieu.
Theudbald
Le héraut observait la scène qui se déroulait d'un oeil sévère. Que des étrangers à la cour de Bourgogne puissent mal se comporter, c'était routinier. En revanche, une feudataire se laissant aller à des déclarations de haine en ce jour de paix féodale était chose irrirante. Il adressa un regard de reproche à la baronne de Seignelay avant qu'elle ne quitte les lieux.

Ygerne a écrit:
Ainsi est la Bourgogne... un état hostile qui, pourtant, se targue de respecter les coutumes ancestrales.
Pourtant... en pleine cérémonie et devant l'indifférence générale, il est possible de se faire poignarder dans le dos pour régler des comptes personnels.
Est-ce que vos belles coutumes approuvent ces jugements populaires?
Est-ce pour cela que vous prêter allégeance ?

Nul doute que ces comportements seront reporté en dehors de vos frontières. J'y veillerai. Et un jour, l'honneur de Dame Erwelyn de Sainct Antoyne de Rochefort sera lavé.


Bourgogne sortit de son mutisme, désirant mettre fin à l'évènement.

Cette tragédie grecque arrive à sa conclusion. Ce que vous prenez pour indifférence générale est désavoeux silencieux et majoritaire des dires proférés et des actes commis séant. Reportez au-delà de la Loire et de la Saône tout ce que vous voudrez ; déposez plainte auprès de la Justice Ducale ; allez vous battre en champ clos ; dorénavant, les troubles à cet échange solennel de serments ne seront plus tolérés par quiconque ayant pris part à cette basse et méchante querelle.

Il jeta ensuite un oeil interrogateur à celui qui agitait une lettre, tenant une couronne vicomtale entre ses mains.
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Vaxilart
Ouf, et on reprend de loin !

Le bon Duc de son côté en était à saluer son fidèle vassal – auquel il s’était promis d’écrire missive voilà déjà plusieurs mois, et promesse qu’il n’avait encore point tenu… Il se sentait indigne de l’affection encore vif de son camarade de toujours.

Et là, ce fut l’horreur ! Depuis qu’il était rentré de Bourgogne, il était convaincu que toutes ces aventures du Périgord n’étaient qu’un mauvais rêve… Erwelyn, qui appellerait sa fille ainsi, franchement – elle n’existait évidemment pas. Le croyait-il alors… Pourquoi Della lui adressait la parole ? Mais surtout… Pourquoi l’autre folle était là. Rapidement le Duc détourna le regard, je n’ai rien vu, rieeeennn vu. Et furtivement, chercha dans l’agitation l’homme le plus grand de la salle derrière lequel il fit mine d’essayer de voir la scène – tu es trop fort, incognito. Il aurait dû faire espion au lieu de Duc dans la vie, malheureusement, il y avait une famille à nourrir… Excuse bidon, je l’admets, après tout n’avait-il abandonné son fils à la naissance, vécu une vie de débauche célibataire, et toujours courtisé les gueuses histoire de s’éviter tout engagement – il n’en était plus certain à son âge.

Enfin, tout cela pour dire qu’il ne voyait rien de la présente scène, il entendait suffisamment bien certes, mais les clameurs et murmures pourraient lui donner à tout le moins un alibi – boah, rien entendu. Mais voilà que la foule se tue suite à l’évacuation en bonne et due forme de l’ « iconnue » parente d’une tueuse de Reyne – Dieu ait son âme – et qu’une voix bien clair, celle d’Ygerne perçait bien clairement au dessus de toutes les autres.

-Et un jour, l'honneur de Dame…

Oh non, elle allait ruiner l’ensemble de ses plans ! Mais le bon Duc fut pris d’une toux intense

-Akatcha akkaaa aaarrgg tchou

Rien vu… Rien entendu… C’est finit, c’est finit bon Dieu – il avait envie de pleurer car sa vie serait bientôt à jamais ruiné. Il avait bien vécu, voilà, mince consolation, mais c’était toujours mieux qu’être un ramasseux de crottins sur une ferme.

Toujours est-il que comme le héraut les ramenaient tous à l’ordre, c’était à son tour. Et, comme si de rien n’était (car rien n’était non?) il se dirigea légèrement vers la Duchesse.

-L’on n’a pas idée ma Suzeraine de faire pareille scène en le jour où l’on doit vous honorer. J’irai parler à ma petite fillote pour la ramener à la raison… Je ne doute pas un instant qu’elle viendra vous voir quémander des excuses pour cette scène.

Entre temps, laissez-moi-vous offrir les miens puisque c’est l’emportement d’un membre de ma famille qui vous fait ombrage aujourd’hui.


Ce devait être mieux que rien non ?

-Soyez en tout point rassuré de notre attachement intemporel et unique à la couronne de Bourgogne et à votre personne. Et laissez nous, Vaxilart de la Mirandole, Duc de St-Fargeau et Baron d’Auxonne, renouveler notre serment d’allégeance en ce que nous vous jurons fidélité, conseil, aide et service armé.

Offrant sa révérence à sa Suzeraine, il crut percevoir à travers les dalles du plancher la brume enveloppante de l’enfer lunaire. Lucifer l’attendait déjà depuis longtemps, et lui lançant un regard approbateur, lui susurra : « je ne suis guère pressé, une vie entière sur terre ne servirait plus à vous racheter ». Ainsi penché, une perle sua le long de son front.
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Armoria
Elle avait observé la scène, silencieusement, et presque songeuse. Pas concernée, à vrai dire. Elle ne ressentait pas de haine envers les assassins de Béatrice, mais pas non plus de reconnaissance. La nouvelle l'avait soulagée, ça, oui, mais de là à s'en réjouir, tout de même pas...

Aussi laissa-t-elle le champ libre à Della, surveillant seulement si son devoir de protection allait ou non être nécessité.

Ses lèvres eurent à peine le temps de s'entr'ouvrir pour répondre à Ygerne, que Theudbald l'avait rabrouée. Et, tout compte fait, la cérémonie avait repris son cours, avec une blonde et une brune en moins, et un Vaxilart trop soulagé pour être tout à fait honnête...

Tiens, Vaxilart... Elle l'avait déstabilisé bien des fois, et il semblait toujours se demander quel coup fumant elle lui préparait. Et si elle lui en mijotait un, finalement ? Oh, pas un méchant... Ni même un spectaculaire, hein. Mais au moins histoire de l'embêter, quoi. Elle se leva donc, de nouveau.


Allons, messire Duc, si les cérémonies bourguignonnes étaient calmes, elle n'auraient plus de bourguignonnes que le nom, n'est-ce pas ? Pas de quoi fouetter un chat, ni même vous rendre si nerveux. Parce que je vous sens nerveux, à dire vrai. Non ?

Elle s'approcha de lui et retrouva un ton neutre, et le visage sérieux de la prestation de serment.

Vaxilart de la Mirandole, ce jour, au nom de la Bourgogne, j'accepte votre vœu, et je reconnais vous devoir justice et protection.

Et puisque c'était le premier homme qui prêtait serment, elle ne se contenta pas de mains tenues ou sur les épaules, mais se hissa sur la pointe des pieds pour le baiser vassalique.

Rien de bien méchant, comme dit. Juste un p'tit bécot, même pas coquin. Pas le moindre bout de langue en contact. Mais elle se doutait que cela aurait son petit effet. Puis, elle recula d'un pas, et fit signe à Juliette.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Juliette
soyons honnête la situation n'a pas vraiment échappé à la servante! de là à tout comprendre faut pas pousser non plus!
pour sur à un moment ça a parlé mort de la reine, et vue l'état de la petite maitresse depuis cela.....juliette sait que c'est pas ce qui va amener le calme!

mais elle? elle en pense quoi? franchement elle a certes croisé cette dame, mais c'est plus un réflexe de mimétisme, la règle est simple, le maitre a raison, il sait, et il dit qui est gentil, et qui est méchant, et pour qui on vote, alors à se niveau juliette soutient sa yolanda, et comme elle est pas là ben la servante elle s'en mêle surtout pas!

en gros quand les nobles s'embrouille, si il y a pas le tient, ben reste à distance sinon tu vas aussi prendre! et si t'es pas noble tu prendras encore plus!

ingetruc avez juste dit merci, puis avait filé tel un nazgul dans la nuit, du coup juliette pensait avoir bien fait! c'est beau l’espoir! et maintenant?
depuis le début ce sont des femmes, et bonjour l'ambiance! mais en même temps ça fait plus de jolies robes à regarder!

et voici pas une mais un noble!!! un homme enfin! un....vieux machin surtout, il y a de la prestance certes, il est plutôt grand, il le serait surement plus s'il se tenait droit....sans canne....mais il doit être important puisque la duchesse armoiries va jusqu'à l'embrasser!

à ben ça alors! ils s'embrassent entre eux comme ça les nobles? bizarre! mais pas le temps de réfléchir, enfin pas le temps d'essayer! armurerie fait signe donc au boulot! le médaillons, on s'approche de papie, d'ailleurs on dit un truc en plus quand ils sont vieux? euh pfff ouais non peut être pas quand même!
juliette fait un pas vers le duc puis réalise que si il a eu un bécot ben c'est qu'il est tout vieux, et puis à son age pas facile d’enfiler un truc comme ça, juliette hésite, oui? non? aller! courage mais fille!! la duchesse fait une distinction en plus donc toi fait pareil!
une petite révérence,


euh, m'sieur l'duc, maxilard de la mirandole du saint fardeau, euh tenez

juliette lui, montre le beau médaillon, puis sans attendre se permet, ose même, lui passe les mains autour du coup pour lui accrocher comme il se doit tout en chuchotant

bougez pas j'vous le met

ensuite hop un p'tit pas en arrière, on va pas rester trop près non plus, et une petite révérence! et si on lui demande pourquoi lui il a droit à plus, ben elle dira que la duchesse a fait plus!
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Theudbald
Le héraut acheva de noter les mots échangés, puis appela celui qui était sans doute le meilleur homme d'armes bourguignon.

Je prie Messire Wolfar, baron de Cudot, de venir renouveler son allégeance à la couronne de Bourgogne.
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Wolfar, incarné par Theudbald
Wolfar s'avanca à l'appel de son nom et salua la nouvelle Duchesse.

Moi, Roland Wallère dit "Wolfar" renouvelle ce jour ma totale allégeance à la Bourgogne représentée en ce jour par vous, Votre Altesse. Je jure aide, respect, conseil et bien sur mon épée est et restera à votre service.

Le Baron attendit alors la réponse de la Duchesse.
Eilinn_melani
Cassian venait d'être abandonné par Maud, mais il fallait croire que son charme légendaire agissait effectivement, puisqu'il fut rejoint par une autre présence féminine.
Mais point de doux baiser, de mèche de cheveux qui s'entortillent nonchalamment autour d'un doigt fin et manucuré. Ce fut plutôt un taquet derrière la tête que le blondinet se vit infliger, qui aurait fait choir la couronne vicomtale si il avait porté cette dernière.
Eilinn Melani s'installa à côté du blondinet, ayant assisté de loin à la scène mélant son Grand Echanson et la Corleone, sans vouloir interferer dans l'altercation.


Ordre de ton père chéri, qui m'avait chargé de te surveiller.

Le vélin fut ôté des mains, tendu à un valet qui apporta au héraut de Bourgogne celui-ci. Les yeux glacés d'Eilinn se posèrent sur la couronne, qu'elle jugeait démodée, contrairement à la sienne.

C'est d'un mauvais goût de se promener avec ce genre d'antiquités...

Le valet apporta donc ceci :

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Eusaias Blanc Combaz, humble Vicomte de Digoine en Bourgogne,

à vous Amoria Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzerain, Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, duchesse de Bourgogne , notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Eusaias Blanc Combaz, Vicomte de Digoine en Bourgogne, a écrit et ratifié,

Datée en ce jour du 30 juillet 1459.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.







Eilinn resta assise, attendant de pouvoir se saisir du vélin de réponse qui serait probablement rédigé en fin de cérémonie, pour pouvoir l'amener au duc de Bouillon en Guyenne, c'était sur le chemin de son retour en Languedoc.
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Armoria
Pas le temps de chercher à savoir si Vaxilart était remis du choc - ni même de savoir s'il en avait eu un ou non - puisque la cérémonie devait continuer. Et voici que Wolfar se présentait... Elle lui offrit un large sourire.

Hors ça, Baron, je sais que je me répète, mais s'il y a un noble que j'aime à voir arborer ses couleurs, c'est bien vous !

Snell aussi avait été l'objet d'une lutte longue et acharnée ; tout comme Casanier. Mais Wolfar, c'était "son premier". Celui qu'elle avait présenté à trois reprises - pour Casanier, la dernière présentation n'avait pas été la sienne, puisqu'elle n'était plus en place, même si partie prenante, et pour Snell... Elle n'avait pu qu'offrir son plein soutien. Mais Wolfar ? Ah, Wolfar ! Quelque chose comme une victoire personnelle à ses yeux. Mais trève de souvenirs, il était temps de s'avancer vers le baron :

A vous, Baron de Cudot, au nom de la Bourgogne, j'accepte vos vœux et vous promets en retour justice et protection.

Et de nouveau, sur la pointe des pieds, pour le bécot rituel. Bou di ! Même juste pour un tout petit bécot de la plus parfaite sagesse, embrasser Wolfar, c'était une sensation curieuse. Peut-être pas comme embrasser son frère, mais en tout cas, au moins, un proche cousin.

Et zou, le petit signe à Juliette, pour le médaillon.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Saxaltesse
la vicomtesse avait eu des problèmes en se rendant au chateau de Dijon, mais elle était enfin arrivée, la cérémonie battait son plein
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Jusoor
Retenue par une vilaine blessure à Uchon, la Blanc-Combaz ne put décemment pas se déplacer jusqu'à Dijon. Néanmoins, un pigeon lui annonçant que les allégeances avaient débutées lui parvint, signé de Bourgogne.

Ainsi donc, elle se fit porter plume et vélin par Hector et rédigea son allégeance à la Bourgogne, d'une main appliquée.

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Jusoor de Blanc-Combaz, humble Baronne d'Uchon et Dame de la Guiche en Bourgogne,

à vous, Armoria, Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Armoria, Duchesse de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Armoria, Duchesse de Bourgogne , notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Nous Jusoor de Blanc-Combaz, humble Baronne d'Uchon et Dame de la Guiche en Bourgogne, a écrit et ratifié,

Date en l'enceinte du château d'Uchon, le 30ème jour de juillet.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.


Enroulant le vélin, elle laissa ses recommandations à Hector afin que celui-ci remette le pli, au plus tôt, pour elle, à Dijon.
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Juliette
[au service d'une gérontophile]

juliette, au garde à vous! le vieux n'avait pas réagis, l'âge surement, ou alors ben elle avait fait comme il fallait! elle même n'en était pas sur mais bon, tant que la duchesse ne dit rien c'est que ça va!
enfin quand même cette habitude de bécoter tout les vieux nobles....c'est pas la servante qui ferai ça! ho que non!
par contre leur mettre le collier au cou ça oui ça va.
armobisou fait signe et juliette entre en scène, une petite révérence, qui il faut le dire s'améliore avec la pratique, même si certes on est loin de la perfection, le médaillon, une formule de politesse de fond de basse cour, et juliette met la corde au cou à papi!
un sourire, une deuxième inclinaison, puis on recule poliment sans tourner le dos.
enfin un petit regard vers la duchesse genre, euh je fait comme il faut là?
ben oui elle doute toujours juliette, c'est pas son milieu, c'est pas son truc, et au service d'une enfant elle a pas à faire ça! c'est plutôt couette avec nœud rose, câlin et jeux....

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