[RP] Un de ces ''quatre'' ont sera amené à se recroiser.

Lulue

[Toujours sur le parvis… sans prendre racine !]

La Brune faut surprise de se retrouver tout à coups serrée par deux bras.
Norf, elle ne l’avait pas vu venir celle-là !
Elle serra un instant son neveu avant de se dégager doucement de l’étreinte tout en pointant le nez en l’air.
Nouveau sourire devant l’émerveillement du plus jeune.
Cela faisait longtemps qu’elle connaissait Notre-Dame, tout comme la cathédrale de Reims.
Et à force de les côtoyer, il semblait que de la grandeur de ces bâtisses c’était doucement installé en la Blanche.

C’est vrai qu’elle en impose.

Le neveu revint ensuite à un sujet nettement plus terre à terre.

La route a été longue mais tout s’est bien passé. Et comme disait « le » Vicomte, un peu trop peut-être !

Devant le regard interrogatif du Blondinet…

Oh son nom ne te dira rien. Un vieil ami trop tôt disparu.

Sans attendre, Lucie laissa tomber le face à face neveu-tante en exerçant une légère rotation afin de faire face aux portes de l’édifice religieux.
Elle crut apercevoir, sans trop de certitude les armoiries au loin de la famille.
La nièce serait-elle déjà à l’intérieur ? Ou son frérot peut-être ?
Bah le meilleur moyen de savoir c’était encore d’aller vérifier par soi-même.
Ses pupilles se posèrent à nouveau sur le futur baptisé.

Et si on allait s’imprégner du lieu?
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Calixte

[toujours sur le parvis]

Le jeune homme fut surpris d'entendre sa chère tante lui parler d'un vicomte. Il ne dit mot, voyant qu'elle ne souhaita point aborder plus amplement le sujet et il ai vrai qu'il n'était point le lieu, ni le temps pour parler de cela.
Au loin quelques nuages menaçant couvraient le ciel et la pluie visiblement ne tarderait pas à tomber. Et comme toujours la proposition de sa tante tomba au bon moment.
Il reprit donc avec un sourire:

-Oui, rentrons. Ce n'est pas en restant dehors que j'échapperai à mon angoisse du moment me semble-t-il et il vaut toujours mieux affronter ses appréhensions que de fuir.

Après quoi, il prit la main de lucie et l'entraina dans le lieu saint.

[A l 'intérieur de Notre-dame]

Calixte lacha la main de Lucie une fois la grande porte passée. Il s'agenouilla et se signa. Puis, se redressa et en prenant soin de rester aux côtés de sa tante, avanca vers la place qui serait la sienne, tout en faisant un signe de tête aux personnes presentes. arrivée à hauteur de catherine, il dépossa un baiser pour la saluer, avec un petit sourire.

-Bonjour ma soeur, je pense que tu n'as pas eu encore le plaisir de rencontrer notre tante Lucie.

Ingeburge

Trois jours, elle venait de passer trois jours – et deux nuits – enfermée dans la chapelle castrale du Louvre, à veiller les dépouilles de Béatrice et de Guise, et, rendue à une liberté toute relative, voilà maintenant qu'elle allait passer le peu de temps de répit qu'elle s'était accordé à assister à un baptême collectif. L'idée, disons-le tout de suite, lui déplaisait grandement et de surcroît, elle détestait Notre-Dame-de-Paris, lui préférant de loin la sobriété gothique de Saint-Germain-l'Auxerrois, paroisse des rois de France, à qui elle réservait toutes ses assiduités quand elle se trouvait au Louvre.

Pourtant, elle s'approchait, lentement, du parvis de la cathédrale, échappée pour un temps de la ruche que constituait la Maison Royale en cette période de Grand Deuil, ne pouvant résister à la demande d'Izidore de Castelléo qui lui avait fait parvenir l'invitation au baptême de son fils Calixte. Et elle marchait, doucement, profitant de l'air frais qui caressait son visage demeuré à l'ombre durant des dizaines d'heures et qui entrait dans ses poumons saturés du parfum de l'encens, de la cire et des fleurs.

Parvenue à destination, elle entra à l'intérieur du monumental édifice religieux, se signant et saluant l'autel d'une génuflexion par habitude; son esprit était ailleurs, il était toujours au Louvre, là où son travail l'attendait. Dans quelques jours, se tiendraient les funérailles royales et solennelles, avec tout ce que cet événement arrivant plus ou moins régulièrement impliquait. Sans se soucier de ce qui l'entourait, la duchesse d'Auxerre s'assit sur un banc, ni trop près, ni trop loin non plus, et glissa à genoux. Tête penchée dans ses mains gantées, elle se laissa aller à la prière.
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Catherine_elisabeth

La petite princesse rangea la déception de ne pas voir sa mère dans un coin de son esprit afin que cela ne se voit pas trop sur son visage. Elle se devait de faire bonne figure ce jour.
Et puis elle savait qu'elle la verrait ensuite, et qu'elles passeraient une soirée et une nuit entière à deux, assises sur son lit près de la fenêtre, à rigoler ensemble, se racontant chaque détail de cette belle journée.

Quelques secondes de silence, puis son frère fit son apparition devant elle et l'embrassa pour la saluer.
Elle lui sourit pour répondre à cet accueil.
Il était toujours en compagnie de la jolie dame qu'elle avait aperçut en entrant.
Et Calixte confirma son identité.
Les yeux de la demoiselle s'agrandirent et laissèrent une petite lueur de joie apparaître. Enfin elle rencontrait sa tante.

Elle fit une jolie révérence

Ma tante, je suis vraiment heureuse d'enfin vous rencontrer. Père et Calixte m'ont beaucoup parlé de vous !

Son regard avait repéré une autre arrivée, discrète. Une dame qu'elle n'avait jamais vu, mais qui laissait émaner d'elle un grand respect.
Étrangement également elle lui rappelait quelqu'un dont sa mère lui avait parlé un jour. Peut être aurait elle l'occasion de mettre un nom sur ce doux visage grave par la suite.

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Ewen..

Venait à présent le tour du jeune blond, pointant le bout de son nez devant la belle Dame qui lui offrait toute sa splendeur. Quelques unes de ses boucles blondes, portées par de brèves brises, venaient de temps à autres cacher une partie de son front.
Ce qui ne dérangeait pas pour autant Ewen, plus préoccupé par la cérémonie et une nouvelle journée en compagnie de sa promise.

Cette fois-ci, c'était quatre jeunes gens qui allaient recevoir le sacrement du baptême, une pratique peu commune, rejetons la faute sur le dos d'une jeunesse novatrice.

En s'approchant un peu plus de l'entrée, le Devirieux reconnut bien vite sa grande soeur, éprouvant une certaine joie de la retrouver ; cette dernière ayant de plus acceptée d'être sa marraine.
Quelques pas en sa direction et le jeune homme de s'exprimer, suite à l'esquisse d'un sourire :

- Ma chère soeur ! Aubanne, c'est bon de te revoir... En venant vers toi j'ai aperçu Victoire, peut-être devrions-nous aller la retrouver, qu'en dis-tu ?
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Sirbalian

A Notre-Dame

Les voilà arrivé devant l'édifice.. et quel édifice.
Balian avait rarement vu une telle splendeur.
Ils étaient entré, saluant les personnes qui attendaient sur le parvis.

Balian reconnu Catherine Elisabeth, entourée de gens qu'il ne connaissait pas.
Victoire était là aussi mais il ne reconnut pas la dame qui l'accompagnait.
Asa semblait vouloir se faire discrete,
Mais au lieu d'aller s'assoir,
Balian reconnu une silhouette familière et alors qu'il entrainait Asarine avec lui afin d'aller la saluer,
Ewen fit son entrée et la rejoignit.
Sa nièce, Aubanne, il s'agissait bien d'elle, elle avait fait la route et Ewen etait déja en train de la saluée.

Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait plus vue et il pressa le pas les voyant déja s'éloigner. C'est avec sa main dans celle d'Asarine qu'il arriva devant sa nièce et son neveu.

Aubanne ! Ewen !
Comme je suis heureux de vous revoir.

Main sur l'épaule de celui qui allait être son filleul, regard qui l'observe.
Assurément son neveu avait grandit et devenait petit à petit un jeune homme.
Puis son regard se pose sur Aubanne, il lui fait la bise puis ne peut s'empêcher de jeter un oeil à son ventre arrondi et de lui sourire.

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Bbred

Se coltiner un mandat de comte conseil réduit à 6 grâce a Bazin.
Se coltiner une engueulade avec sa brune.
Aller discourir en HCJ
Aller chercher sa Blonde vassale coincée au Portugal on ne sait pas comment Coller une rouste au plus gros crétin du Languedoc ...

Aller savoir pourquoi, mais ce baptême représentait un petit bout de paradis comparé aux derniers événements et au programme à venir

Bbred se prépara donc rapidement, il ne fallait pas trop fauire attendre, et surtout profiter du moment présent.
Il avait accepté avec joie de pouvoir rassurer Pénélope.
Autant assurer au bout maintenant.

Il croisa sa brune au loin, et sans plus de cérémonie, lui prit la main, l'amena dans un coin plus discret pour lui voler un baiser.
Après tout le temps passer loin d'elle.

Puis il lui glissa,
Bon, bah va falloir me présenter, je connais pas grand monde à vue de nez

Victoire.

Victoire dont les lèvres n'en finissaient pas de s'étirer ne s'avait plus où donner de la tête, l'inquiétude qui l'habitait depuis quelques jours s'atténua peu à peu quand Alandrisse s'approcha. Une petite révérence et une bise suffit à lui donner de l'entrain

-Oh je vais très bien je vous remercie d'être venue les yeux pétillant de joie Victoire se tourna vers son parrain

-Bonjour parrain, j'espère que cette journée vous fera oublier vos tracas et que vous ne penserez à rien d'autre qu'au bonheur que vous m'apportez en étant prés de moi.

Plus bas elle ajouta

-Là-bas la jeune fille qui a organisé la journée c'est Catherine-Elisabeth, son père c'est Isidore de je me rappelle plus, et sa maman est une amie de la mienne. Son frère aussi se fait baptiser mais je ne le connais pas. Non loin se trouvent mon oncle Bali, le frère de maman, sa fiancée Asarine et avec eux c'est, c'est ma soeur Aubanne, je crois qu'elle attend un bébé et enfin Ewen mon plus grand frère.

Tout en agitant la main à leur encontre pour qu'ils s'approchent, elle avoua, un trémolo dans la voix

-Je suis un peu perdue je ne vois ni ma maman ni ma gouvernante
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Lulue

Et la voilà trainée par la main, telle une gamine qu’on forcerait à suivre la cadence tandis qu’elle continue de faire son caprice, en laissant couler sur ses joues des larmes de crocodile tout en se frottant un œil du revers de la main restée libre.
Heureusement pour Lucie, Calixte lui rendit sa liberté – et sa contenance – une fois les portes de l’édifice franchies.
Pas de signe de croix et tout le tralala de la part du Chevalier.
Elle avait déjà pensé à laisser son épée loin d'elle, il ne fallait pas trop lui en demander non plus!
Mais visiblement son neveu était déjà nettement plus sérieux qu’elle a ce sujet… ou alors c’était simplement ses vieux réflexes qui revenaient au galop.
Tout en avançant vers l’autel, la Blanche fit quelques signes de tête en guise de salutations lorsqu’elle croisait des regards.
Et sans vraiment s’en rendre compte, elle se retrouva nez à nez avec une nièce lui faisant une révérence des plus parfaites.
Doux sourire à l’attention de Catherine-Elisabeth

Je suis ravie de pouvoir enfin mettre un visage sur ton prénom. J’espère que tu n’as pas trop écouté ce qu’ils ont pu te raconter, je suis sûre qu’il y a beaucoup de faux ou d'exagérations !

Regard en coin sur le de Castelléo junior pour guetter sa réaction tout en laissant se dessiner un sourire mutin sur son minois.
Puis la Brune se mordit imperceptiblement la lèvre inférieure pour retenir les questions qui commençaient à fuser dans sa caboche.
Ce n’était certainement pas le moment de les inonder de questions sur le parcours du « nouveau » membre de la famille.
Ils étaient là pour une raison bien précise et c’était là-dessus qu’il fallait se concentrer.
Le reste viendrait en temps et en heure.
Et puis, sans doute était-il préférable de la laisser lui conter ce qu'elle désirait à son rythme.

Ses prunelles se posèrent alors tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre.
A y regarder de plus près, ils avaient bien un petit quelque chose de son frérot.
Sourire amusé – qui sera intérieur celui-ci – avant de briser le silence à peine installé.

Alors, vous n’êtes pas trop stressé par l’évènement ?

Tour circulaire des pupilles en attendant la réponse, cherchant une tignasse blonde d’un grand frère qui comptait visiblement se faire désirer jusqu’au bout…
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Catherine_elisabeth

Un regard clair posé sur celui de sa tante. Elle semblait vraiment gentil et il dégageait d'elle quelque chose qui lui rappelait sa mère. Une espièglerie teintée d'une certaine sagesse. Elle se dit qu'elle allait sûrement l'apprécier, et s'imaginait déjà passant des soirées avec elle à discuter de tout et de rien en riant, comme des amies.
Faut dire aussi qu'à part Victoire et ses frères et sœurs, la petite blonde avait guère de contact avec les gens extérieurs.
Surprotégée, elle commençait à ressentir un certain besoin de liberté, et de lier de nouvelles amitiés. Et quoi de mieux qu'une tante cool pour ça ?
Note pour plus tard : s'en faire une alliée !
Peut être l'emmènerait elle dans des bals, ou autre endroits amusants ! En espérant que son père serait d'accord avec ça.

Ils ne m'ont dit que du bien de vous ! Enfin selon eux je ne pourrais que bien m'entendre avec vous...

Sourire légèrement espiègle, elle fait un clin d’œil à son frère puis regarde à nouveau sa tante qui demandait s'ils ne stressaient pas trop de la suite des évènements

Non, ça va, un petit peu d'appréhension, mais j'attends ce moment depuis si longtemps ! Et puis je suis entourée des gens que j'aime, donc ça devrait bien se passer... Enfin maman peut pas venir à cause de sa mission, mais je sais qu'elle pense fort à moi, donc c'est comme si elle était là.

La demoiselle était loin de s'imaginer qu'après la cérémonie elle apprendrait une terrible nouvelle concernant celle qui comptais pour elle plus que quiconque.

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Lenada

au pied du Parvis

Calixte lui avait envoyé une invitation la conviant à son baptême, c'est avec joie qu'elle y avait répondu.

Elle avait fait préparer un coche, et prit rapidement la route, sortir de la Bourgogne après tous ces mois ou elle avait eu des charges lui faisait du bien.

Une fois arrivée sur place devant le parvis de la Cathédrale elle aperçue une silhouette qui lui semblait familière; elle haussa un sourcil ( le gauche) avant se hausser le deuxième une fois le premier revenu à sa place.

Non cela ne pouvait pas être possible, Son Eminence Ingeburge ici... elle devait avoir des hallucinations ou confondre.

Elle laissa la sihlouette entrer à l'interieur de l'édifice et entra à son tour, ne voulant déranger elle alla s'asseoir sur le premier banc qui se présenta. Son regard ce porta sur Calixte qu'elle aperçu de loin, lui fit un signe de la tête et joignant ses mains se mit à prier.

Il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait fait qu'elle avait une multitude de choses à dire au très haut et s'est complètement reccueillie qu'elle attendit la suite de la cérémonie
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Titca

Oulas c'est qu'il y en avait du monde ! Heureusement que Notre Dame était une grande cathédrale ! Doucement elle s'éloigna des conversations cherchant des yeux le roux un peu poisson et non poison ! Mordillant ses lèvres elle pria intérieurement pour voir arriver celui que la Vipère nommait ''Papy'' et fort heureusement celui-ci arriva comme toujours avec son sourire qui la rassurait.

Délicatement elle alla porter un bisou sur sa joue et enlaça sa taille prenant autant de force et de courage que l'homme pouvait lui accorder sans savoir... Une fois forte et fraiche, la Divine longea l'allée centrale et gravie les marches de l'autel. Forte, fraiche, présente et belle, elle ouvrit les mains et fit signe aux ''porteur de panneau''.

Deux hommes tout de noir vêtu, levèrent alors de solide panneau de bois au dessus de leurs têtes et leurs invités distinguait donc :

Secouant la tête trouvant quand même la chose étrange, elle haussa les épaules décidant de ne pas réfflechir aux pratiques romaines aujourd'hui. Un sourire aux lèvres, elle ouvrit les bras et déclara :

Prenez place, s'il vous plait ... Mes enfants. Mouarf, comme-ci elle en avait pas assez d'enfants tiens. Nous allons commencer.
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Calixte

Calixte avait vu arriver son Eminence Ingeburge ainsi que Lenada, il voulu aller les saluer, lorsque titca prit la parole, demandant à tous de prendre place. Le jeune homme eut une grosse angoisse en voyant que son témoin n'etait toujours pas arrivé, tout comme son père.
le calme se fit peu à peu dans le lieu saint et Calixte ne savait point trop comment tout cela allé se passer.
Il resta donc muet, espérant que tout se passerait bien.

Nathan

{Saint-Aignan, le 16 juillet 1459}

Le jeune blond avait fini son mandat de maire de Saint-Aignan, désormais, il avait du temps libre devant lui. Plusieurs jours auparavant, Calixte lui avait demandé de devenir son parrain, ce qu’il accepta sans hésitation, ne sachant pas dans quelles péripéties ils s’étaient engagés.

C’est ainsi, qu’à l’aube du quatorze juillet 1459, le blond, se réveilla à l’aube, se prépara afin de se rendre à Paris, pour le baptême de Calixte entre autre, de son meilleur ami. Il emprunta le véhicule de son père pour l’occasion, s’étant fixé un emploi du temps qui disait qu’il serait arrivé à Paris dans la fin de soirée.

Le jeune blond arriva dans la cours du domaine, et là, une prise de tête allé arriver, rien n’était préparé ! Nathan patienta alors pendant une bonne demi-heure afin que le véhicule soit prêt commençant ainsi la journée avec un retard. Ce fut aux alentours de sept heures qu’il put partir.

Le début de soirée arriva, le jeune blond avait passé sa journée assis, il n’avait qu’une hâte arriver à Paris et visiter la capitale du moins trouver une auberge afin de se reposer. Malheureusement, cela ne fut possible, en effet il se mit à pleuvoir, rendant l’avancé du véhicule difficile, s’embourbant tous les deux mètres, ils finirent par arriver dans un village non loin d’Orléans seulement en fin de soirée.

Le jeune blond chercha donc une auberge décente pour la nuit, ce qu’il trouva rapidement, le village étant relativement propre, et y passa la nuit, cependant il était toujours préoccupé a l’idée d’arriver en retard au baptême, chose que Calixte n’allait pas lui pardonner.

{Sur les routes en direction de Notre-Dame, le 17 juillet 1459}

Revoilà le véhicule en route en direction de la capitale, Nathan vêtu d’une de ses plus belles tenues qu’il avait au préalable choisis dans son immense garde-robe, était pressé, n’arrêtant pas de taper sur la portière afin que le cocher accélère la cadence ! Cependant ils étaient à la vitesse maximale et ça le jeune blond ne le comprenait pas.

Ce n’est seulement lorsqu’il vit au loin à l’horizon les contours de la capitale se dessiner, qu’il fut rassuré. Ils arrivèrent à l’entrée de la ville, malheureusement la circulation était importante ce qui ralentissait considérablement l’avancée du véhicule. Ce n’est qu’au bout d’une heure qu’il arriva enfin devant la cathédrale.

{Notre-Dame de Paris}

Nathan était descendu du véhicule dès qu’il vit des personnes entrer dans la cathédrale, il arriva sur le parvis, tant de monde qu’il ne connaissait pas, il cherchait désespérément Calixte. Il entra donc dans la bâtisse, se signa, ne prenant même pas le temps d’admirer la beauté des lieux, trop occupé à trouver Calixte.

Il vit au loin au chœur de la cathédrale, une tête blonde vénitienne qui lui était familière, c’était Calixte ! Enfin il l’avait trouvé, il traversa la nef et arriva devant lui. Et lui chuchota :

« Bonjour Calixte, tu fais une seule remarque sur mon petit retard, je risquerai d’exploser, sinon je vais bien et toi ? Sauf que le trajet fut une horreur, je te raconterai tout ça après la cérémonie. »

Il sourit et attendit donc que la cérémonie commence, il était arrivé à destination c’était le principal.
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Jacouillet

Le blond était de corvée ce jour la, accompagner son épouse au baptême de cette pimbêche délurée qu'était Catherine Elisabeth. Il n'en avait pas forcément envie, son lit avait tendance à être possessif le matin. Son humeur était massacrante,et il n'avais pas vraiment motiver pour se motiver à la foule, remplie de parfaits inconnus aux toilettes les plus chatoyantes les unes que les autres. Mais l'attrait de ces différents atours laissait de marbre le Jacou. D'ailleurs il ne s'était pas attarder sur le parvis de Nostre-Dame, se contentant de saluer à la volée.

Bonjour, bonjour....ooooh attention vous avez un renard autour du cou !!! Ah non c'est une fourrure, au temps pour moi . Bonjour, Bonjour...oooh derrière vous !!! un dahut en robe rose en compagnie d'un chat avec des bottes!!!

Une fois dans la bâtisse, il put souffler. Il avait traverser la foule sans encombre. Il regarda dans ses poches, pour voir si on ne lui avait pas voler son argent. Certes tout ce monde semblait être riche, mais parfois les apparences pouvaient être trompeuses, et on était jamais trop prudent. Il se demandait combien de personnes s'étaient endettés pour payer leurs tenues.

Le blond s'installa sur un des bancs, au fond et proche de la sortie, comme ça il pourrait s'esquiver discrètement si jamais la cérémonie aurait duré une éternité, ou au cas d'incendie à cause de toutes ces bougies présentent à l'intérieur.
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Un de ces ''quatre'' ont sera amené à se recroiser.

Titca

Une vipère dans Paris, ce n'était pas chose très rare ! Mais une vipère en tenue de religieuse devant le pavie de Notre Dame prête à célébrer quatre Baptêmes c'était du jamais vu ! Alors quand celle-ci arriva sur son étalon, elle eu un petit sourire satisfait avec ce brin de malice dans le fond de ses yeux océans.

Mais revenons quelques semaines en arrière afin de comprendre comme une Soye en arrive là :

Catherine Élisabeth la princesse de la famille et sa nièce préférer -La seule en même temps- arriva de bon matin lui demandant de célébrer son Baptême en compagnie de trois autres amis, bien entendu la Vipère acceptera sans trop ce poser de question. Mais quand celle-ci proposa la ville de Paris et sa cathédrale. Bon après beaucoup de paperasse quelques lettres à Vincent et des informations complémentaires... Elle était là !

Wouhaaa...

Unique syllabe lâché dans le vent en sautillant heureusement, a présent il fallait tout préparer heureusement qu'Hector était présent afin de l'aider à déposer quelques fleurs et décorer un peu le lieu Saint. La Divine elle regarda la beauté du lieu et resta en silence dans ce grand lieu bien vide afin de ce préparer mentalement au début de ces sacrements.

La cérémonie ce déroule le 17 Juillet

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Calixte

Calixte avait chevauché le plus rapidement possible de Saint-Aignan à Paris, ne prenant point de nuit de repos et avait donc rejoind la capitale au levé du soleil. Il s'arreta dans une auberge et pris une chambre afin de pouvoir se repauser et etre présentable, pour cet évènement.
Après quelques heures et un reveil en sursaut, il s'attarda un instant à la fenêtre de sa chambre, puis decida de s'habiller.
Il etait grand temps et il ne falait point arriver en retard, ce qu'il avait horreur, mais il faut bien le dire lui arrivé plus que d'ordinaire.

Tranversant, les rues étroites et mals audorantes, laissant au gueux le bas du pavé, il arriva face à Notre-dame, qui domminait par sa grandeur et paraissait toucher le ciel comme pour prendre la main du très haut et que la voix de dieu parvienne à tous.
Il s'avanca le nez au ciel, impressionné par cette magnificence et s'arreta enfin sur le parvis attendant les autres futurs baptisés et invités.
Il se demanda donc s'il ne s'était point trompé de jour et commenca donc à angoisser quelque peu.

Lulue

[Vincennes, non loin d’une certaine tour aux oiseaux]

Lorsque la Brune prit place à son bureau ce matin-là, le jour commençait à peine à percer.
Pour cela elle avait quitté la mission en cours et avaient chevauchées une journée entière n’arrêtant que par stricte nécessité afin de ne pas tuer l’équidé à la tâche.
Cependant, il faudrait que ce bon vieux Ari lui explique, quand il aura deux minutes, pourquoi les cérémonies familiales survenaient toujours quelques jours après le début d’une mission.
Une volonté de compliquer les choses peut-être ? Ou la peur de l’ennuie ?

Assise à son bureau, deux parchemins difficilement éclairés par la lueur des bougies, étaient posés sur celui-ci.
L’un concernait le décès de la Reyne, quant au second, ce n’était autre que l’invitation du jour.
La Blanche fut surprise de constater le nombre de futurs baptisés.
Norf ! Rien que ça ? Y’avait des offres promotionnelles pour les baptêmes maintenant ?
Et elle ne fut pas au bout de ses surprises en découvrant certains noms de famille qui remplissaient une bonne partie du feuillet.
Un soupir fila d’entre ses lèvres… pourquoi devait-elle se rendre là-bas déjà ?
Finalement, un Chevalier en pleine mobilisation n’avait-il pas mieux à faire que d’aller se balader ?

Mouvement imperceptible de tête tandis que ses pupilles continuaient de balayer le parchemin avec ce visage impassible qui la caractérisait tant dans de multiples circonstances.
Catherine-Elisabeth de Castelléo Casaviecchi… l’enfant prodigue du frérot?
Le moins que l’on pouvait dire c’est que ses parents l’avait drôlement bien caché, la Muse n’ayant appris son existence que par le plus grand des hasards, il y avait de cela une semaine tout au plus.
M’enfin, dans quelques heures elle aurait probablement la réponse à ses questions et connaitrait son visage.
Puis un fin sourire se dessina sur le minois de Lucie lorsque, remontant, son regard d’ébène se posa plus longuement sur le nom du De Castelléo junior.
Après tout, si elle avait accepté de faire le déplacement, malgré les circonstances, ce n’était que pour lui… son neveu adoré.
Elle se devait d’être là pour lui, de l’accompagner, de lui faire sentir davantage qu’il faisait partie intégrante de la famille.

Mais ce n’était pas le tout de se perdre dans ses pensées.
Les heures avançaient et il était plus que temps de se préparer, préférant éviter d’arriver à Notre Dame avec chemise, braies et bottes poussiéreuses…

[Direction le parvis de Notre-Dame]

Petite moue dubitative tandis qu’elle avait le nez au-dessus d’une malle dans une pièce adjacente de son bureau.
A force de passer du temps sur les routes, elle avait appris à entreposer quelques affaires dans ses différents points de chute.
Devait-elle opter pour l’occasion de la couleur de deuil – soit le blanc – plutôt que cette robe bleue qui lui allait nettement mieux au teint ?
Question fatidique qui fit sourire la Brune en se surprenant d’avoir encore ce goût prononcé pour la coquetterie.
C’est vrai qu’à bien y réfléchir, elle n’avait jamais cultivé le look garçon manqué malgré son choix de vie et sa féminité reprenait le dessus à la première occasion.
Tout à ses réflexions, elle enfila une robe blanche dont le buste était souligné par des motifs vert émeraude, une ceinture décorative se rappelant au ton de celui-ci.
A défaut de pouvoir mettre le linceul représentant son range chez les Blanches, elle mit autour du coup ce fameux collier qu’un membre d’Ordre de Chevalerie espérait obtenir un jour, et dont trop peu nombreux restaient malheureusement suffisamment longtemps en vie pour l’obtenir.
Côté coiffure, elle restait fidèle à ce fameux chignon sophistiqué où seules quelques fines mèches tombaient sur sa nuque et au-dessus de ses épaules… pratique et rapide pour ce genre d’occasion.
La dernière touche fut la cape frappée de l’Ecu Vert sur ses épaules.

Fin prête, Lucie prit donc la direction de Notre-Dame après avoir fait quelques gratouilles sur la tête de Persil.
Traverser les rues de Paris pouvait se révéler être une véritable épreuve, ne serait-ce que pour survivre à cette odeur qui lui faisait rappeler violemment pourquoi elle aimait tant la province.
Bref, la destination fut atteinte et oh chose extraordinaire - il fallait bien l’avouer - elle était à l’heure !
Sur le parvis, elle reconnue Calixte qui avait le nez en l’air.
Elle alla le rejoindre en toute discrétion.

Hum il ne t’apportera pas de suite des réponses. Il parait que tu ne fais pas encore officiellement parti de cette grande famille dans laquelle on rêve tous d’entrer un jour.

Sourire mutin qui se dessina sur son visage…
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Argawaen

[Lugan, terres de Lavaur]

Aujourd'hui était un jour pas comme les autres, bah oui c'pas tous les jours que la fille de sa marraine se fait baptiser.
Argawaen enfila une tenue correcte puis laissa Alistaïr et Earnan entre les mains de Sinatra.

Surtout Sinatra, tu n'hésites pas à sévir si il faut, fin tu le sais ça.

Dehuit bousculait tout le monde, il était hors de question qu'il arrive en retard, lui qui avait le don d'arriver souvent dans les derniers là il voulait être dans les premiers.
Argawaen ouvrit la porte de chambre et se mit à beugler dans les couloirs du Castel.

GAAAAAAAAAAAARDE !!!!!!!!!!!!! FAITE PREPARER LES MONTURES ET PRÉVENEZ AARHON ET SES HOMMES DE NOUS REJOINDRE A L'ENTRÉE !!!!!!!

Beuglage terminé l'homme se dirigea vers sa belle, elle était splendide, comme toujours d'ailleurs. Venant derrière elle, glissant ses bras autour de sa taille et l'embrassant dans le cou il lui murmura... " Dépêche toi un peu on va être en retard... "
Argawaen souriait en coin puis fila à l'entrée du Castel afin de voir si tout était prêt.

Sans savoir pourquoi les montures étaient déjà prêtes et Aarhon et ses hommes également. Le pauvre garde devait les chercher partout...

Hé bien messieurs pour une fois j'vois que vous êtes à l'heure ! C'est parfait, en rangs !

Dehuit grimpa sur Elros puis une fois sa belle arrivée le groupe partit pour Nostre-Dame.

[Nostre-Dame]

Le voyage fut long et fatiguant, mais le Dehuit ne se plaignait pas, c'était l'occasion de faire plus ample connaissance avec la fille de sa marraine et suzeraine mais également de connaître un peu plus les Casaviecchi et surement les Mariemont.
Ordonnant à Aarhon de garder les montures l'homme aida sa belle à descendre puis lui prit la main.
Arrivant au milieu du parvis il tapota son ceinturon et remarqua qu'il avait toujours son arme. Bien que l'idée de devoir laisser son épée lui déplaisait il fallait faire un effort pour l'occasion.

Il détacha son ceinturon puis lança son épée à Aarhon.

Ta intérêt d'en prendre soin !

Une fois tout en ordre le Dehuit de Malemort et sa douce entrèrent dans l'église... L'homme salua les personnes présentent puis regarda sa douce et par la même occasion la place où ils allaient s'asseoir.
D'après le parchemin il n'y aurait pas que le baptême de Catherine, donc priorité à la famille des futurs baptisés.

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Victoire.

C'était le grand jour disait-on, alors pour le célébrer rien de plus approprié que Notre-Dame avait dit Catherine, ou peut-être Reims, ce fut Paris ! Pour Victoire cela n'avait pas vraiment d'importance pour tout dire, ce lieu ou bien un autre, pourvu que les bougies sentent bon car l'odeur de l'encens lui était insupportable. Se pliant aux exigeances de l'évènement elle était élégamment vêtue, ni point ni trop de fioritures, juste un soupçon d'essence d'Eau de rose derrière l'oreille. Sa longue chevelure, ornée d'une couronne de petits myosotis, tombait en cascade sur ses épaules, à son poignet un fin bracelet d'or et, sous sa robe, son coeur se serrait un peu plus lorsqu'elle atteint le parvis de Notre-Dame en compagnie de sa marraine dont elle serrait le bras doucement.

-Cécilia croyez-vous que nous pouvons entrer et nous installer déja ?

C'était bien ce dont elle avait envie, trouver un banc et attendre que la cérémonie débute. Pêut-être cela n'était pas coutume et qu'il fallait patienter sur le parvis jusqu'au bourdonnement des cloches de la cathédrale.
Toute à ses réflexions elle interrogea Cecilia du regard, espérant aussi que son parrain et sa famille les rejoignent au plus vite.
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Valeryane

[Castel de Lugan]

Dans la chambre Val finissait de se préparer, faire la tresse sur le dessus de sa chevelure se révélait une vrai oeuvre d'art à faire, heureusement Sinatra avait volée à son secours, quand de la chambre elles entendirent un cris d'ours en rogne contre ses hommes, Sinatra en fit tomber la brosse au sol, chose qu'elle se dépêcha de ramasser..

Oups! Sinatra vite l'ours est en rogne il grogne faut se dépêcher vite il va arriver et crier.

Sinatra aida Val à enfiler sa robe qui finalement lui allait à merveille, elle n'avait plus aucune trace de sa grossesse, elle se regarda dans le miroir et siffla sur elle. Waaaaaouw! J'ai reppris ma taille jeune fille Sinatra.

Son seigneur arriva et la regarda les yeux brillant qui en disait long si ils devaient pas partir à un baptême, il s'approcha près d'elle, murmurant de se dépêcher dans son cou en y déposant un baiser, petit grand frisson et joue rouge. Oui je suis prête voila mon ours

Val embrassa ses petit ours brun comme elle les appelait tout les deux, un gros bisous à Alistaïr et un câlin berçant à son petit dernier Earnan qui n'avait que cinq mois, mais quand elle le déposa dans les bras de Sinatra celui-ci se mit à crier et pleurer, Val n'avait pas le temps de le reprendre, elle tourna les talons avec le mal au ventre et la larme à l'oeil de laisser son petit ours au Castel.

[Nostre-Dame]

Enfin arrivée devant le parvis de l'église enfin après secousse sur monture, fondement en compote, robe légèrement défaite sur les épaules qu'elle remit en place de suite, mais doux seigneur sa tresse était toujours en place, elle redonna un petit coup à ses cheveux long, et descendit de sa monture avec l'aide de son aimé, elle donna aussi son épée à Aarhon et lui chuchota " prend soin de ma Mathosse elle ne m'a jamais quitté depuis le premier jour ou mon ami me l'a forgé"

Val donna la main à son tendre et ils entrèrent dans l'église enfin, prirent leur place respective laissant l'avant à la famille, enfin bien installé elle lui chuchota " faudra baptiser nos petits ours mon tendre aimé"
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De ma douceur coule le miel, de ma rage coule le sang..

Aubanne.

Est-ce qu’elle allait les reconnaître ?
Est-ce qu’ils allaient la reconnaitre !
Depuis le temps qu’elle ne les avait pas vu, fort possible qu’ils se croisent sans même lever un œil les uns comme les autres.
Et puis c’était quoi cette idée d’un baptême en groupe.
Notre Dame faisait dans les soldes d’été ou quoi ? Un baptême acheté, un baptême offert.
Elle ne se rappelait pas avoir entendu parler d’une telle pratique.

Le nez de la jeune femme se plissa une fois de plus et elle hâta un peu plus le pas.
Arrivée depuis plusieurs jours dans la grande ville, elle avait bien du mal à se repérer.
Un mot griffonné à la hâte sur la coiffeuse pour rappeler à son « capitaine » que ce jour était le jour des « baptêmes », et la jeune femme quitta l’auberge.

Son regard essaya d’accrocher les tours de Notre Dame.
Rassurantes, elles se dressaient comme un repère et Aubanne s’enfonça dans les ruelles. Autour de la Cathédrale, celles-ci étaient encombrées, mais elle n’avait pas résisté à l’envie de flâner un peu dans les rues de la capitale.
Le soleil était bien haut dans le ciel et les gens tous afférés à leurs taches. Les coupes gorges devaient dormir à cette heure là et puis quand bien même, son allure de damoiselle pressée et sa mine sobre n’attirait pas le regard.

Bien à l’abri dans sa large cape, elle laissa échapper un léger soupir et son nez se plissa aussitôt.
Et pas uniquement parla faute des relents particuliers de ce Paris qui la fascinait tant.

Si seulement sa mère avait daigné quitter le couvent dans lequel elle s’était réfugiée. Elles se seraient bien évidemment chamaillées, les deux auraient tordu leur nez à qui mieux- mieux.
Mais elles auraient également essayé, froissé, en riant, un tas de robes et peut-être même l’aurait –elle aidé à discipliner ses cheveux.
En tout état de cause, elle avait choisit seule une robe gris perle, de coupe simple. Ses cheveux…ses cheveux…elle avait renoncé à les discipliner complètement, et ceux-ci retombaient en boucles folles sur ses reins. Ewen et Prun, elle l’espérait, ne s’arrêteraient pas à sa vêture.

Son géant devait flâner, avait surement oublié…
Paris, labyrinthe pour la Provinciale qu’elle était et elle avait bien l’intention de palier à cette lacune.

Sa main, bien à l’abri sous la cape satinée caressait doucement son ventre rebondi et tendu.
Elle esquissa un sourire en découvrant le parvis. Quelques silhouettes se tenaient là. Visages inconnus.
Alors, commença l’attente. Après un bref coup d’œil vers les silhouettes, non aucun d’eux ne lui étaient familiers. elle se mit à marmonner doucement le nom de son frère :

…Ewen..Ewen..
Ne sois pas en retard frérot, ou je te fais avaler ta médaille…

Calixte

Le jeune homme fut surpris dans sa contemplation du lieu par une voix familière. Il se retourna et afficha un grand sourire, avant de prendre sa tante dans ses bras.

-Ma chère tante, je suis heureux de te voir. J'avais peur que tu ne puisse te libérer. Et je dois bien dire que ta présence me reconforte.

Il marqua une pause et releva le nez au ciel avant de reprendre.

-J'admirai le lieu. C'est beau, c'est grand...

Il arrêta un instant de penser à lui et son baptême et se rendit compte qu'il n'avait point demandé des nouvelles de sa belle tante.

-Mais j'y pense, as tu fait bonne route?

Il salua entre temps d'un signe de tête, les personnes qui passaient devant lui.

Catherine_elisabeth

Tout s'enchaînait à une vitesse si rapide que la petite princesse avait eut à peine le temps de rester en pleine contemplation devant sa garde robes.
Pour ceux qui connaissaient la peste, c'était un exploit. Elle n'avait donc hésité qu'une petite demi heure sur la tenue à porter.

Une fois que se fut choisi, ses aides vinrent la préparer. Elles lui enfilèrent donc une houppelande bleu ciel agrémentée de quelques rubans d'un blanc éclatant, sans oublier de garnir sa sublime chevelure blonde de fleurs de même couleurs.

Pour une fois Catherine avait tenu à la garder libre, pour faire aussi plaisir à Victoire qui les préférait ainsi.
Une fois parée, la jeune fille se fit accompagner par sa gouvernante jusqu'au parvis de Notre Dame, où elle pu apprécier une petite foule qui commençait à pointer le bout de son nez.
Catherine détestait être seule.

Un seul pincement au cœur, elle ne percevait pas encore la superbe silhouette de sa chère maman. Elle gardait espoir que celle ci puisse se libérer à temps et venir assister à cet évènement.
Son cher père n'était pas encore arrivé non plus il semblait.

Son regard encore balaya les environs et elle reconnu sa meilleure amie en titre, aussi fraiche qu'une fleure que Catherine affectionnait.
Avec elle une jolie dame que la demoiselle ne connaissait pas encore.

Puis elle remarqua la présence de celui qui était son demi frère, en présence d'une belle dame qui avait une prestance étrangement familière.
Visage qui se penche sur le côté. Et si c'était elle... Sa tante...

Un peu plus près des grandes portes, et entrant sûrement s'installer, elle reconnut Argawaen et sa douce Valéryane.
Sourire ravie de la gamine. Elle était vraiment heureuse de les voir présent.

Enfin son regard croisa celui de sa superbe marraine, enfin future marraine... Typhanie.

Laissant sa gouvernante souffler comme un bœuf, elle se hâta de la rejoindre sur le parvis.
Avant d'aller saluer les présents, elle voulait aller lui dire bonjour. Surtout qu'elle trouvait que son teint était assez pâle.
Peut être avait elle passé une mauvaise nuit. Et là dessus, la pestouille pouvait lui conseiller quelques crèmes supra efficace.

Marraine ! Je suis contente de te voir avant que tout le monde n'arrive ! Tu es bien arrivée à Paris ? Tu as l'air fatigué ! J'ai une super concoction pour toi si tu veux ! Tu seras encore plus belle que tu ne l'es ! Même si t'en as pas besoin bien entendu !

Ah et faut que je te présente Victoire ! C'est la meilleure amie que j'ai, tu vas l'a-do-rer !

Et aussi mon frère... Mais je sais pas si je peux le déranger, il semble en discutions avec une dame là

Sourire enfantin, comme d'habitude, elle l’inondait de paroles

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Titca

-[ Avant l'arrivée fracassante de Catherine. ]-

Comment ?! Oui, comment la Vipère allait-elle annoncer à une gamine -princesse peut-être, mais toujours gamine- la mort de celle quelle aimait plus que tout dans ces royaumes ?! Elle n'en savait rien et c'est peut-etre pour cela que la maîtresse de cérémonie priait le Créateur dans ce lieu très Saint. Peut-être son ainée allait-elle lui apparaitre et lui amener des conseils ? Enfin rien était moins certain à présent... Alors elle était en silence dans le lieu alors que les invités arrivèrent doucement.

Délicatement, elle ce leva et courageusement fit face aux ignorants, encore paisiblement heureux dans leurs vies sans morts. Telle une Dame, elle redressa le menton et fixa l'horizon enfin les portes pour être précise découvrant l'arrivé de cet homme et de sa compagne dont Typh ne savait ni le rang, ni le nom.

Dans une grimace peu sûre d'elle, la Vipère glissa sur le sol froid de Notre Dame pour les rejoindre et s'incliner devant eux dans une tristesse parfaitement cachée.

Demat mes enfants. Ne surtout pas dévoiler leurs liens aux risques que Catherine arrive et découvre tout avec l'heure. Je suis Tit. Les rangs et les blabla ne l'intéressait absolument pas.Pardonnez-moi de vous demander ceci Sir... Je ne vous connais pas et je ne suis pas particulièrement friande de ce genre de comportement. Mais auriez-vous l'amabilité de m'accompagner après le Baptême afin de ...Parler à la petite de...vous savez quoi.

-[Et Catherine arrive.]-

Bras ouvert accueillant sa filleule contre son coeur, larme qui menace de couler sur ses joues et pourtant ''NON'' elle ne dois pas ! Regard qui cherche dans la foule son papy le parrain de la petite le seul qui pourrait apaiser sa douleur Jac mise à part.

Demat ma belle. Je vais fort bien merci... Ma mère me fait dire de t'embrasser et s'excuse de ne point être présente en ce jour saint. Mensonge, mais la petite ne le sauras jamais, enfin pas de suite. Tu la pardonne pas vrai ?
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Argawaen

Des personnes faisaient leur entrée, sauf Catherine qui n'était toujours pas là. Argawaen acquiesça aux dires de sa belle et souriait. Leurs petits ours baptisés, il imaginait déjà la tête de son ainé lorsque le curé lui mettra de l'eau bénite sur la tête.
A quelques pas il reconnu la soeur de Lily et cette dernière s'avança jusqu'à eux.
Regarde légèrement sombre à son approche, ils avaient un lourd fardeau, et il le savait aussi bien qu'elle...

Je vous ai reconnu Donà, je suis Argawaen, le filleul et le vassal de Lily, nous n'avons pas eu le temps de faire les présentations lors de notre dernière rencontre...

Léger soupir, mine triste le Dehuit avait perdu de son enthousiasme de ce matin en bousculant tout le monde pour venir au baptême.
L'homme avala sa salive puis poursuivit, il en profitait pour vérifier que la fille de Lily n'entrait pas...

Je viendrais, surement avec ma fiancé, elle était attachée à elle et elle était présente quand cela s'est produit...

L'homme avait des remords, il savait que c'était en partie sa faute, voir même totalement, il regarda Titca et termina avant que Catherine arrive...

Je suis désolé de ce qu'il s'est passé...

Tournant le visage la petite peste blonde comme l'avait surnommée Lily faisait son entrée. L'homme lui souriait un inclina le visage en guise de salue puis serra ses doigts avec ceux de Valeryane. Dehuit n'essayait de montrer aucune émotion, aucun signe pouvant le trahir, pourtant au fond de lui il sentait que cela n'allait pas être possible...
Pour le moment le temps était au baptême... Il ne fallait pas y penser...

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Sirbalian

Paris.. dans une auberge à l'entrée de la ville

Après leur arrivée à Paris y a quelques jours,
Balian avait déja pu visiter un peu la Capitale.
Bien malgré lui il faut le dire.. car les prisons de Saint-Lazare n'était pas vraiment un lieu de choix pour se promener..
Mais au moins il avait enfin retrouvé son fils illégitime,
et même si les retrouvailles familiales dans une auberge de la ville,
l'avait fatigué, il était ravi d'être ainsi entouré.
A présent seul sa soeur lui manquait pour être comblé entierement.

Ce matin là, il avait enfilé sa plus belle chemise et son beau mantel pourpre.
Ces bottes avaient été ciré et il avait essayé d'être le plus présentable possible.
çà serait la première fois pour lui qu'il allait être parrain,
Et il était fier d'avoir été choisi par Ewen. Lui, pour qui la perte de son père était si douloureuse.. et qui arrivait à un age difficile.
Certes un parrain ne remplace pas un père mais Balian voulait être là pour lui.
C'etait d'ailleurs pour çà qu'il s'avait décidé avec Asarine de s'installer à Limoges.

Une fois pret, il alla voir si Calisse s'en sortait avec les petites.
Les jumelles de un an semblait au calme, du moins pour l'instant.
Il alla les embrasser chacune, puis remercia Calisse de bien vouloir s'en occuper toute la journée pour que lui et Asa puisse aller au baptème tranquillement.
Après quoi il alla tocquer à la porte de la chambre d'Asa pour voir si elle était prete afin de se mettre en route.. il ne vallait mieux pas être en retard en ce jour..

Asa ?? Tu es prete ?
Il nous faut nous hater.
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Alandrisse

[Peu avant le déplacement de la brune]

Phase 1, déterminé comment se glisser hors de son bureau sans se faire alpaguer par un de ses officiers. Ce n’était pas que ne les adorait pas tous, bien au contraire, mais à chaque fois cela se terminait en longue discussion. Sachant que la Montbazon avait une certaine tendance à être en retard, pour une fois elle voulait faire une bonne impression. Elle avait donc planqué sa pomme sous une longue cape, la capuche bien ample recouvrait son visage jusqu’à son nez. Ce n’était pas des plus évidents pour se déplacer, cependant le principal était de ne pas être reconnu. Après avoir pris plusieurs murs dans son charmant minois, éviter de se retrouver à terre par deux fois et de bousculer un garde. La Montbazon avait réussi à atteindre la sortie, une prière silencieuse adressée au Très Haut avant de s’engouffrer dans son carrosse.

[Nostre Dame nous voilou]

Normalement elle devrait retrouver son époux à la cathédrale. Comme la brune résidait le plus clair de son temps à Paris et lui euh y était pour des raisons euh…Enfin bref, son cher de Bb avait intérêt à rappliquer presto sans quoi la Montbazon ferait encore sa Languedocienne de base. Soit les cris, les grands gestes et les noms d’oiseau. Un regard circulaire sur le parvis de la belle Dame, pas un Pézenas dans le coin. Elle attrapa ses jupons et descendit les marches de son véhicule. Depuis son accident, la brune avait plutôt bien récupéré. Même si galoper comme elle l’avait fait n’avait pas été des plus judicieux, réveillant des stigmates qu’elle aimerait oublier. Si son médicastre avait été dans le coin, il l’aurait pointé du doigt l’agitant sous son nez. En disant certainement un « Les côtes se soignent avec du repos, vous allez me faire le plaisir d’aller exécuter cet ordre ». Forcement, la Montbazon aurait répondu un « Après la cérémonie chez médicastre » tout en pensant « et mon cheval il ira boire des chopines à ma place ».

Ce duel intérieur terminé, serrant légèrement les dents, la jeune femme entra dans la cathédrale et aperçut des têtes connues. Un salut rapide pour celles qui la reconnaissaient, il faut dire qu’elle était surtout là pour la fille de Pénélope. Un grand sourire s’afficha.

Cécilia, Victoire, comment allez vous ?
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Poutrée le 03/07 à prendre en consideration pour les RPs.

Catherine_elisabeth

La princesse regarda sa marraine d'un air qu'elle voulait garder neutre, mais qui fut tout de même emprunt de déception.

Sa mère ne serait pas là. Elle avait gardé l'espoir que sa douce maman à la violette parviendrait à arriver à temps, mais avec cette nouvelle information, c'était fini.
Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas été dans les bras maternels. Même si la blonde aimait affirmer haut et fort qu'elle n'était plus une enfant mais une femme, elle n'en avait pas moins envie d'être avec sa mère, et plus que tout à cet instant.

Toutefois, ce que venais de lui dire Typhanie donnait tout de même une nouvelle lueur d'espoir. Si elle disait ça, c'est qu'elle avait vu sa mère récemment, et donc qu'elle même pourrait la retrouver rapidement après la cérémonie !

Le regard triste prit alors une teinte plus gaie tandis qu'elle fixait sa marraine, ainsi qu'Argawaen qui était près d'elles

Je suis sûre que ce n'est pas sa faute, car elle voulait vraiment venir, elle me l'avait dit. Je pourrais jamais lui en vouloir de quoi que ce soit, et puis je lui raconterai tout dans le moindre détail dès que j'irai la retrouver !

Messire Argawaen, ravie de vous voir ! Merci d'être venu, cela me touche beaucoup

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Asarine

[Encore à l'auberge...ou comment faire apparaitre Balo...]

Ennuyée, épuisée, fatiguée, oui c'est la même chose ou presque, énervée, tendue... C’était plus ou moins l’état d'esprit d'Asa depuis le début de cette journée...

Des heures qu'elle tournait dans sa chambre, essayant maintes tenues, soupirant d’énervement en tentant de tenir tête à sa chevelure furibonde du jour ...

Il y avait des jours où il valait mieux rester au lit, et malheureusement pour elle c'était un de ces jours là, aucune des tenues qu'elle avait essayé ne lui convenait parfaitement... ses cheveux faisaient la sourde oreille a ses coups de brosses, bref, rien ne se passait comme il faudrait... Et pour couronner le tout, on frappa à sa porte...

Un grognement très féminin plus tard, après avoir reconnu la voix de son Bali, c'est une Asa en chemise, les cheveux en bataille qui alla ouvrir la porte...

Elle fit la moue en voyant le visage de son fiancé se décomposer en l'apercevant...

Tout ce qu'elle entendit ce fut un grognement d'abord, puis un très enervé...

M'enfin Asa....Qu'est ce que tu fait...Tu n'es pas prête ?

Pas prête, pas prête...bien sûr que si qu'elle était prête...enfin presque, pensa-t-elle... Il était temps d'user de ses fameux charmes dont il lui avait parler, histoire de ne pas envenimer les choses et de ne pas l’énerver plus qu'il ne le fallait...

Si si mon amour...je suis presque prête encore quelques minutes...tiens pendant que tu es là, pourrai-tu m'aider s'il-te-plait ?

Et voilà, c'était dit, en papillonant des azurs en plus, il ne pourrait pas lui en vouloir comme ça...

Cela fait, elle lui fit son plus beau sourire avant de se grouiller de prendre la première robe qui lui tomba sous la main et de l'enfiler. Elle se mit dos a lui pour qu'il l'aide a la refermer et entama de relever ses cheveux abandonnant l'idée de les demmeler, ca irait plus vite...

Quelques minutes plus tard, elle était prête, pas exactement comme elle l'avait souhaité, mais prête, elle prit son bras et ils se dirigèrent enfin vers la sortie...

[Sur le chemin de Notre-Dame]

Elle l'avait observé presque tout le chemin, il avait semble-t-il retrouver un tant soit peu de calme, arrivés devant le parvis, Asa ne put s’empêcher de s'extasier devant la beauté de l'édifice. Heureusement pour elle, il semblait bien qu'ils ne seraient pas en retard, elle suivit docilement son fiancé à l'intérieur, et salua les présents discrètement, comme à son habitude...enfin presque

Lulue

Calixte

Ingeburge

Catherine_elisabeth

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Ewen..

Sirbalian

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Bbred

Victoire.

Lulue

Catherine_elisabeth

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Lenada

Titca

Calixte

Nathan

Jacouillet

Titca

Devant l'autel, la Vipère devait faire de son mieux pour sourire et attendre les petits et petites baptisés du jour. Oui, mais ce n'était point chose facile pour elle aujourd'hui à la veille de la mort d'un membre de sa famille. Alors, quand son petit mari chéri arriva dans la Cathédrale, elle ne réfléchie pas vraiment et quitta l'autel et le devant de la scène pour le rejoindre en courant à moitié pour lui sauter au cou et ce blottir contre lui sans aucun retenue, après tout il était marié hein !

Son nez ce glissa dans son cou et respira son odeur qui la rassurait et qu'elle appréciait tellement.

Oh Jac tu es là.. Murmure toujours au creu de son cou alors que la Vipère, ce blotti contre lui plus encore et grimpa sur ses genoux. Trug ma kalon.

Le lâchant quand même, elle sécha ses larmes et ce força à sourire une fois encore, après tout c'était une beau jour vraiment.
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Jacouillet

Le blond était arrivé à temps pour la cérémonie, son épouse avait lancer l'offensive en invitant les gens à entrer. Mais pour le moment ça n'avait l'air de fonctionner pour le moment. D'ailleurs en profita pour se diriger vers son époux. Le Jacou s'attendait à ce qu'elle vienne pour un câlin d'encouragement. Mais il fut surprise de voir des larmes dans ses yeux.

Ben alors, qu'est-ce qui se passe ? Ne me dit pas que tu es stressée, tu dois être rodée avec tous les baptêmes que tu as fait.
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Titca

Les yeux mi-clos, l'officiante ce laissais aller dans les bras de son époux, laissant ses peurs s'envoler pour rejoindre un autre lieu que son petit corps fragile. Elle n'était pas stressée et n'avait pas le traque, comme Jac le disait si bien depuis le temps que la Divinne officiait la peur n'était plus son compagnon de route. Bien entendu son époux cherchait à comprendre pourquoi celle qu'il avait épousée était dans cet état des plus pitoyable le jour du Baptême de la peste.

Elle devait lui dire, c'était un besoin qui venait de ses tripes, savoir qu'un être aimé partageait sa douleur et savait le mal quelle ce donnait à sourire. Le regardant, la Vipère secoua le nez et marmonna quelques choses comme :

Lily à rejoint Achille. L'ainée à rejoint son fils ainé, son coeur ce brisa et elle sécha une nouvelle larme d'un geste violent du dos de la main. Mais ne gâchons pas cet évènement avec pareil nouvelle mon époux. Tu es venu et rien que pour cela c'est un jour de fête.
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Catherine_elisabeth

Catherine s'était avançée près de l'autel quand sa marraine le demanda.
La plupart des invités et ou intervenants étaient entrés.
La blonde regardait vers les grandes portes, se demandant si son père allait venir.
Mais peut être avait il été retenu par son travail encore une fois.

Elle regardait Victoire pour se donner un peu de courage, car malgré tout, une fois à l'intérieur de ce merveilleux édifice, elle était impressionnée.

Messire Jacouillet arriva également, et la demoiselle sourit avec amusement quand elle vit Typhanie aller vers lui. Elle l'aimait bien le mari de la divinne. Même si c'était l'homme le plus grognon qu'elle ait jamais rencontré.

Le reste de la "joyeuse troupe" allait certainement entrer, et la cérémonie allait pourvoir débuter.
Pour une fois, c'est une Catherine patiente et sage, quelque peu intimidée, qui était présente.

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Jacouillet

Lorsque Tit lui annonça la nouvelle, il ne put s'empêcher de sortir un Oh! d'étonnement. Il ne s'attendait pas vraiment à une telle nouvelle. Malgré la froideur et le méfiance qu'il éprouvait pour cette femme, il ne sauta pas vraiment de joie. Surtout que maintenant il allait devoir consoler durant des jours.
Il était en train de tapoter le dos de Tit, tout en lui disant des mots d'encouragement, il ne pouvait faire que ça. Hélas, ça ne pouvait pas durer éternellement. Les gens commençaient à prendre place, et dans le lot il y avait Catherine Elisabeth.

Arf, aller Tit, ça va aller. Pour le moment, ta mission est de baptiser des gens aujourd'hui. Il faut que tu ne penses qu'à ça pour le moment. D'accord ?
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Sirbalian

Alors qu'ils s'appretaient a rejoindre Victoire, voilà qu'on les invitait tous à entrer et prendre place.
La cérémonie allait commencer.

Balian posa sa main sur l'épaule de son neveu comme pour l'encourager,
il était peut etre anxieux par rapport à la cérémonie à venir.
Ou alors c'était peut etre pour se rassurer lui meme car au fond jamais il n'avait été parrain et ne savait pas trop comment çà se passait.
Quoi qu'il en soit il avait posé sa main sur son épaule et le regarda un moment.
C'est qu'il devenait de plus en plus un vrai jeune homme..
çà n'allait pas rajeunir balian tout çà.

Un sourire en guise de soutient puis il le laissa aller rejoindre les autres futurs baptisés. Un signe de main à Victoire qui était plus loin d'eux, il lui sourit à son tour puis prit place dans Notre Dame au coté d'Asarine et d'Aubanne.
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Aubanne.

Elle tressaillit quand elle le vit arriver et afficha un grand sourire.
Elle réprima pourtant l’envie de l’embrasser spontanément d’un baiser sonore et se contenta de l’observer avec attention.

Ewen !

Elle n’eut pas le temps d’aller plus loin. La voix familière de son oncle résonnait et les entrainait à sa suite.

Beaucoup de monde, trop de monde à son gout…Des sourires distraits...
Un visage pourtant lui parut familier.

Comme un air de famille…Victoire, la benjamine de la famille se tenait bien droite et sage..

Sage….elle revoyait le regard discret d’Ewen et celui beaucoup plus appuyé de son oncle. Il ne manquait que le nez plissé de sa mère.
L’édifice était terriblement impressionnant et elle se rapprocha instinctivement de son frère.

Le prenant familièrement par le bras, elle se reposa contre lui murmura…

Qui est qui …Tu saurais me dire mon gentil frère ?

Titca

La Vipère regarda son époux et sécha discrètement une de ses larmes à l'aide de sa robe de religieuse. Fermant les yeux une seconde, elle les rouvrit courageuse et sans âme, une vrai vipère à ce demander parfois si elle avait un cœur dans ce corps. Embrassant son époux passionnément, la Divine longea l'allée et ce place une énième fois devant tout le monde. La cathédrale était très grande et heureusement les invités nombreux ce qui réduisait considérablement la taille du Lieu Saint.

Accrochant un sourire sur ses lèvres, elle décida de profiter de ce jour après tout Lily l'aurait voulu.

Que les futurs baptisés et leurs parrains, marraines respectif s'approche s'il vous plait. Tout était prêt sur la table derrière elle et le Dogme ouvert à la page Baptême lui permettrais de ne pas s'embrouiller dans le déroulement de la merveilleuse cérémonie. Comme vous le savez tous -du moins j'espère- le Baptême n'est pas un acte anodin, il éveille la flamme dans notre cœur, chasse les ténèbres et permet de lutter avec foy et croyance contre celle que l'on nomme la Créature Sans Nom. Bien sûr il nous arrivera à tous de douter, d'avoir peur et de ce sentir seul dans ce monde parfois cruel et compliqué empli de guerre et de conflit politiques qui crée parfois un sacré bor... Nan ! Pas ce mot là, dans la maison du Très-Haut. Quelques embrouilles et des milliers de morts.

Toussotement de la Divine qui, continua son petit discourt d'entrer en revenant sur le sujet au lieu des guerres c'était peut-être mieux.

C'est donc avec le Baptême, notre lumière et beaucoup de courage que nous pouvons affronter la vie que le Créateur nous offre et remplir la mission qu'il nous confie. MAIS également avec.... regard aux Baptisés attendant de savoir s'ils avaient la réponse ? L'amitié Aristotélicienne bien entendu.

Gloussement d'une Vipère dans son élément avant de regarder les parrains-Marraines présent.

Votre rôle est également très important, vous allez devoirs votre vie durant, enfin nous allons devoirs notre vie durant. Ben quoi elle était marraine aussi hein ! Les guider, les protéger, leurs parler avec franchisse et sagesse, les éloignés du mal et des ennuis... Surtout des ennuis à mon humble avis. Elle ajouta plus bas. Nous allons créer un groupe de soutiens au cas u pour lutter contre les catastrophes qu'ils vont créer.... Je vous laisserais mon pigeon après le cérémonie. La Soye qui relève la tête et sourit puis reprend plus fort.

Aussi j'aimerais qu'avant que nous prenons le temps de lire un passage du livre des Vertus et adresser quelques mots aux jeunes gens ici présent. Nous nous confessions au Seigneur et lui demandons pardon pour nos ... actions pas toujours Aristotélicien.

Divine qui lance un regard à l'assemblé et commence à prier. Pendant ce temps là, bien entendu les porteurs de panneaux recommencèrent à lever le texte à prononcer...Au cas ou.

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Sirbalian

Balian s'approcha avec Aubanne à la demande de la Maitre de cérémonie.
Les futurs baptisés et les parrains, marraines en firent tous de même.
On rappella d'abord que le baptème n'était en rien un acte anodin.
Puis les principes furent évoquer puis on rappella le rôle des parrains et marraines.

Et là Balian accusa un peu le coup. Se rendant compte de l'importance du rôle qu'il allait avoir. On ne pouvait pas vraiment dire qu'il était un modèle et commencait à se demander s'il allait être à la hauteur.
Mais il fut bien vite rassurer quand ils commencèrent à lire un passage du livre des vertus. Il répêta en même temps que les autres personnes dans l'église le texte.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
Et à vous aussi mes amis, parce que j'ai beaucoup pêché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.

AMEN

Elle avait également parler de dire quelques mots aux futurs jeunes baptisés mais Balian ne savait pas s'ils allaient tous devoir dire quelques mots ou pas.. ni quoi dire à vrai dire.. alors il attendit que quelqu'un d'autre prenne la parole avant lui.
Faut dire que c'etait la première fois pour lui qu'il allait être parrain.
Il ne voulait surtout pas dire des bétises ou être ridicule.
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Victoire.

Victoire avança jusqu'à l'autel en suivant le mouvement mécaniquement. Sans lâcher sa marraine et son parrain, elle trouva place non loin de Catherine, c'était tellement plus facile pour elle de savoir son amie tout prés au cas où elle ait un trou de mémoire ou de geste. Ses prières, elle les connaissait par coeur, et se plaisait parfois à en inventer pour ceux qu'elle aimait, assurée qu'elles étaient entendues.
Sagement elle écouta l'officiante, en hochant la tête lorsqu'elle parla des doutes et des peurs de se sentir seul, alors que sur ses lèvres nacquit un rictus à l'évocation du monde cruel. Vint ensuite le temps de la confession, ne sachant s'il fallait murmurer ou grimper d'un octave, Victoire récita d'une voix discrète

-Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis
parce que j'ai beaucoup pêché en pensées, en paroles, en actions
Je supplie tous les Saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi
Que le Trés-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchers

Amen
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Catherine_elisabeth

La petite princesse écoutait sa marraine. Elle était fière d'être sa filleule. Elle l'avait toujours admiré, et souvent elle disait qu'elle serait comme elle plus tard, et comme sa mère. Cela promet quand on connait les deux...

Elle observait le monde qui l'entourait pendant que Titca parlait. Les paroles prenaient un sens, quand on savait ce que tous avaient vécus.
Elle sourit à Victoire, contente d'être avec elle en ce jour.
A Ewen également, appréciant de plus en plus la compagnie de ce futur époux.

Puis à voix basse, elle récita en même temps que tous

-Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis
parce que j'ai beaucoup pêché en pensées, en paroles, en actions
Je supplie tous les Saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi
Que le Trés-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchers

Amen

Tiens... ça lui faisait penser qu'elle devait aller se confesser ensuite. Cela faisait maintenant trois jours qu'elle avait pas raconté sa vie à un curé, ça lui manquait

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Argawaen

Après avoir salué les nouveaux arrivants et avoir prit place aux côtés de sa douce le Dehuit écoutait attentivement le début de la cérémonie.
Bien entendu il fallait commencer par la fameuse confession et ça lors de son baptême cela avait été particulièrement difficile...
M'enfin là il ne fallait pas faire de manière et essayer de faire au mieux.
A petit volume il récita.

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis
parce que j'ai beaucoup pêché en pensées, en paroles, en actions
Je supplie tous les Saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi
Que le Trés-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchers

Amen

L'homme souriait en voyant certains qui étaient à fond dedans comme on dit. Haussant les épaules il se concentra sur l'autel et regardait avec intérêt la suite de la cérémonie.
La fille de sa défunte marraine, la fille d'une amie, d'une mère allait être baptisée... Et ça c'était quelque chose qu'il n'avait pas voulu manquer.

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Calixte

Calixte avait lancè pour toutes réponse à Nathan un sourire, pensant qu'il comprendrait que par celui-ci, il lui signifiait que le principal était qu'il soit là.
Le jeune de Castelléo avait esperé jusqu'au dernier moment, voir son père et sa belle mère, lors de cette cérémonie, qui se voulait festive.
Catherine était à ses côtés ainsi que sa tante, mais il se sentait délaissé comme depuis son plus jeune age. Lui qui ésperait une famille qui lui 'avait manqué durant tant d'années, avait cru en retrouvant une mère en Lily et participant comme il le pouvait aux demandes de son père, retrouver ce qu'il n'avait jamais connu.
Il reprit, perdu dans ses pensés à la suite de la Maitresse de cérémonie, après avoir lancé un sourire à sa tante.

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis
parce que j'ai beaucoup pêché en pensées, en paroles, en actions
Je supplie tous les Saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi
Que le Trés-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchers

Amen

Lulue

La Brune avait souris lorsque sa nièce avait précisé que les hommes de la famille n’avaient dit que du bien d’elle.
Mouarf ! Qu’est-ce qu’ils allaient lui demander en échange ?
Mouais là elle faisait sa mauvaise langue, la Lucie.
Mais difficile pour le Chevalier d’accepter les compliments qui sont pour elle, bien souvent loin de ce qu’elle peut-être.
Comme dirait un Blondinet ténébreux qu’elle connaissait bien… les qualités et les défauts qui sont les tiens.
Il avait d’ailleurs été le seul à savoir parfaitement la définir.

Tout à ses réflexions, Lucie vit Catherine-Elisabeth s’éloigner tandis qu’un jeune homme se planta l’air de rien entre elle et Calixte, évitant de la bousculer un peu de justesse.
Mpfff elle ne devait pas être assez grosse !
Il avait qu’à lui marcher dessus aussi si ça pouvait lui faire plaisir, non mais oh.
Mais aucun son ne sortira au lieu de cela, elle recula de quelques pas pour trouver un coin sombre qui lui allait bien, afin d’observer les différentes scènes se jouant dans ce lieu saint.
Ceci dit, le répit ne durant guère longtemps, l’officiante les invitant à prendre place, ce qu’elle fit sagement.
Un coup d’œil rapide sur les bancs derrières pour voir si son frère était arrivé.
Petit soupir imperceptible avant de marmonner imperceptiblement entre ses dents.

Izi, Izi, Izi… tes deux enfants se font baptiser et tu oses louper ça ! C’est à se demander parfois qui est l’ainé de nous deux… t’as pas fini de m’entendre râler !

Elle espérait toutefois, que son absence n’était due qu’à un retard.
Ses pupilles se posèrent ensuite sur son neveu qui lui répondit par un sourire qu’elle trouva quelque peu tristounet.
Un pas en avant fut fait afin de glisser en douceur sa main dans la sienne pour tenter de le réconforter, bien que cela serait surement vain.
Et pour ne pas dépareiller avec le reste des présents ses lèvres se mirent en mouvement…

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
Et à vous aussi mes amis, parce que j'ai beaucoup pêché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Très-Haut nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos pêchés.

AMEN
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Jacouillet

Voilà que les hostilités venaient de démarrer. Le blond détestait les cérémonies religieuses, limite s'il n'avait pas des plaques rouge urticantes sur tout le corps. Mais il tenait en bon, malgré qu'il ait mal au fondement.

kjqshjkdhqsd de banc de mes deux

Le pauvre se tortillait pour essayer de trouver une position confortable. Il était tellement de mauvais poil, qu'il ne pipa mot, alors que tout le monde répétait bêtement ce que leurs disaient les panneaux en bois.

A terre, il vit qu'il y avait un morceau de parchemin froissé.

Pfff...y'a vraiment de ces gorets.

Il le ramassa et le fit sauté dans sa main. Il sourit en coin, sentant qu'une idée fumeuse était en train de pénétrer sa pensée. Il hésita quelques temps, avant de jeter cette boule de parchemin au hasard dans les rangs de devant, comme il s'était mis à l'arrière évidemment. Après son forfait il fit comme si de rien n'était, guettant les réactions des gens qui ont reçu ce petit cadeau.
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Ewen..

Ewen, en compagnie de sa marrainne de soeur, et de son parrain d'oncle, étaient eux aussi entrés dans la cathédrale. Il était heureux de voir qu'une partie de sa famille lui reste fidèle, contrairement à tant d'autres ces derniers temps... Le blond leur fit la présentation des personnes qu'il connaissait, puis prit rapidement place à gauche de sa soeur, Victoire cette fois-ci, lui adressant un sourire qui se voulait des plus encourageant, avant d'à son tour se confesser :

- Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes amis parce que j'ai beaucoup pêché en pensées, en paroles, en actions. Je supplie tous les Saints et vous mes amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Trés-Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés. Amen.
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Malone

En retard la poitevine ? Oui, et même franchement !
Mais on mettra ça sur le compte de l'éloignement entre Paris et La Trémouille, hein ? Et sur le fait qu'elle ne soit pas toujours très vive de la comprenette, étant blonde, on lui pardonnera certainement. Même si de par son ascendance Montbazon, on aurait pu espérer un brin plus de vivacité.

C'est donc alors que tout le monde était entré, et commençait à réciter la confession, que la blonde se glissa à l'intérieur du bâtiment majestueux, pour prendre place sur les bancs du fond, près d'un certain Jacouillet, qu'elle ne connaissait pas. Dans le sillage de la blonde, se trouvait une brune, plus jeune, mais qui perdait de plus en plus remarquablement le qualificatif de "brunette" qu'elle avait jusque là. C'est que la petite grandissait à vue d'oeil.

Messire, nous feriez-vous une petite place ?

Et comme il fallait faire mine de ne pas être perdue dans la cérémonie dans laquelle elle était résolument perdue, elle récita, à la vitesse de celle qui anone une prière mille fois répétée.

- Je confesseàDieuToutPuissant, àtouslesSaints et àvousaussimesamis
parcequej'aibeaucouppêché enpensées, enparoles, enactions
JesupplietouslesSaints et vousmesamis, deprierleCréateurpourmoi
QueleTrés-Haut nousaccordelepardon, l'absolution et larémissiondetousnospéchés. Amen.
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Titca

Confession faite ! Tiens c'était quoi ce parchemin volant ?! La Vipère haussa les épaules intriguée, mais ne connaissant pas l'envoyeur, elle ne put que sourire au destinataire. Cadeau du Ciel dirons-nous. Approuvant donc la confession des invités, elle s'approcha du livre des Vertus et l'ouvrit à la bonne page.

A présent je vous vous lire un passage du Livre des Vertus. Écoutez plutôt :

Ah, mes enfants, ce que nous dit alors Christos nous illumina ! Ses mots sont restés gravés dans ma mémoire.

" Mes amis, nous dit-il, ne vous méprenez pas ! Ceux qui ne vivent pas dans l’amitié que nous a enseignée Aristote, ceux-là brûleront dans les mille flammes de la géhenne.

Ceux qui cèdent trop vite aux tentations des péchés, ceux qui ne connaissent pas la vertu, ceux-là finiront dans la souffrance et la solitude de l’enfer.
Ceux qui cèdent à la voix mielleuse du pêché, qui sont séduits par son discours, ceux-là iront l’accompagner dans les ténèbres.
Ceux qui, enfin, se passent de l’amour de Dieu et des Hommes, qui se réfugient dans leur seul égoïsme, ceux là termineront dans l’abîme infernal.

Aussi, prenez garde, mes frères, soyez attentifs et vigilents ! Car nul ne le connaît, le jour où les prophéties se réaliseront. Nul ne le connaît, le jour de la fin des temps. "

Nous écoutions attentivement ce qu’il disait, ayant l’intuition que ce jour était décisif pour notre vie future. Et les neuf qui s’étaient interposés restaient bouche-bées devant tant de justesse, devant un tel homme.

Christos reprit :

" Vous voulez me rejoindre ? Dans ce cas ayez beaucoup d’amour dans votre cœur et suivez-moi, partagez un peu de votre temps et de vos biens le temps que vous pourrez. Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêts à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serrez sacrés parmi les enfants de Dieu. "

Et il dit encore :

" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez-les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.

La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l’amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera. "

Et nous, ses amis, écoutions et approuvions Christos. Nous étions désormais douze pour le suivre. Les six femmes se nommaient Calandra, Adonia, Hélène, Kyrène, Ophelia et Uriana. Les six hommes se nommaient Daju, Thanos, Paulos, Nikolos, Titus et Samoht, votre serviteur.

Refermant le livre d'un geste souple de la main, la Vipère regarda les Baptisés et leurs parrains, marraines respectifs.

A présent que veux qui souhaitent parler s'exprime maintenant ou ... ben ne le faite pas.
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Sirbalian

Voici venu le moment de s'exprimer.. de dire quelques mots..
Balian n'était pas très a l'aise devant tout ce monde,
Il avait longuement réfléchit sur ce qu'il allait dire mais n'avait pas trouvé les mots. Il s'était dit qu'il laisserait les autres parler en premiers afin de trouver des idées..
Mais personne ne semblait se décider à prendre la parole.
Balian avait fait un pas en avant instinctivement ne supportant plus le silence qui résonnait dans l'eglise.

Mais voilà il fallait prendre la parole à présent.
Il avait fait un pas, il ne pouvait plus réculer,
Il regarda longuement son filleul avant de prendre la parole,
cherchant toujours apres ses mots.

Ewen...

Tu m'as fait un beau cadeau en me demandant d'être ton parrain.
Je suis vraiment fier que tu m'aies choisit.

Jusque là c'était facile.. mais maintenant qu'allait il bien pouvoir dire.
Pourquoi lui avait il demandé cela ?
Certes il était son oncle mais par alliance seulement.
Que dire ? Nouveau blanc.. il fallait qu'il continue de parler.
A quoi bon se torturer l'esprit.
Allez soyons simple et franc.

Pour être honnête, j'ai peur de ne pas être à la hauteur,
Mais au fond, je sais que tout ira bien,
Parce que tu es déja dans le droit chemin...
A vrai dire tu t'en sors déja mieux que moi.

Alors à défault d'être un modèle,
je te fais simplement une promesse.
Celle d'être présent.
Voilà je serai présent pour toi, dans les bons comme dans les mauvais moments.

Ouf c'était fait..
Le pire était passé,
parler.. c'était pas trop son truc surtout devant du monde.
Il posa sa main sur l'épaule d'Ewen puis avant de reprendre sa place, le prit dans ses bras un court instant.

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Lulue

La politique de l’autruche…
On vous dira que c’est une expression qui fait allusion à une ancienne légende selon laquelle, l’autruche, en cas de menace, enfouit sa tête dans le sable.
En gros, de refuser d’affronter la réalité.
Dans le cas qui nous intéresse, parler de menace était certes un brin exagéré.
Pourtant, qu’il aurait été pratique de laisser les mouches voler pour faire croire à l’officiante qu’elle avait complètement hallucinée en pensant les avoir invités à parler.
Vous avouerez que c’est nettement plus probable que d’envisager le fait que tous les fidèles – ou pas- soient tous devenus sourds en même temps.

Mais non ça ne se passera pas comme ça, parce qu’on n’était pas au pays des bisounours où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… dommage. Enfin façon de parler.
Donc un courageux décida d’ouvrir la marche.
On pouvait au moins être sûr d’une chose, c’est qu’il avait commencé à montrer l’exemple.
Sauf que Lucie avait un léger doute sur le fait qu’il ne se soit fait que des amis pour le coup.

Enfin bref, pendant qu’elle jouait les autruches donc, pour se faire oublier, elle eut le malheur – ou la chance, ça dépendra du point de vue- de croiser une nouvelle fois le regard du neveu.
C’était ce genre de regard qui disait « t’as intérêt à faire aussi bien que lui sur mon compte ! ».
Sauf que… sauf que… sauf que niveau inspiration elle en avait autant que l’envie de se pendre.
Boh allez hop on s’avance puis on va improviser sur l’actualité, après tout c’était un parfait exemple…

Calixte… petit sourire l’air de sous-entendre, « tu vas me le payer, sale gosse !»…j’ai été surprise par ta demande de devenir ta marraine, et j’avoue y avoir beaucoup réfléchit avant d’accepter. Je pense que tu connais suffisamment notre famille désormais, pour savoir que les rebondissements ne manquent pas et qu’on a un certain don pour ne jamais s’ennuyer ou s’enliser dans la routine.

Regard qui se tourne furtivement en direction de la nièce avant de retourner sur le filleul.

Malgré les liens familiaux que nous avons, il arrive souvent que nous soyons également ennemis lorsqu’une guerre éclate entre le Ponant et les Royalistes. Mais cela ne nous empêche guère de nous côtoyer et d’être présent pour l’autre. On a au moins cette intelligence-là. Alors garde bien ça en tête et surtout ne laisse personne te dicter ta ligne de conduite. C’est une chose qui n’appartient qu’à toi seul. Si tu restes fidèle aux convictions qui sont les tiennes et en l’homme que tu souhaites être, alors tout devrait bien se passer pour toi et tu ne devrais pas trop me donner de cheveux blancs !

Nouveau sourire à son attention avant de vite laisser le devant de la scène à qui voudra…
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[RP] Un de ces ''quatre'' ont sera amené à se recroiser.