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[RP] Une nuit bien agitée en prévision d'un duel piquant

Letiti
[Sur les chemins, entre Saumur et Chinon]

Haaa bah voila un bel endroit! C'est impec.

La forêt n'était pas très dense, mais les arbres était assez grand avec de solide branches. Le chemin faisait un virage assez serré avec quelques arbres de chaque côté. Le diable but un coup, puis attacha son bâton dans le dos. L'ascension d'un arbre sur le bord de la route à l'intérieur du virage ne lui prit pas beaucoup de temps. Il s'assit à califourchon sur une belle branche à un peu plus de 2,5m du sol, le dos contre le tronc rugueux.

Installé les jambes dans le vide, on ne le distinguait que tardivement du chemin puisque les autres arbres le cachait assez bien malgré le bien faible feuillage. Seul ses vêtements cramoisis le trahissait en ce milieu de journée.


Bon commençons par reprendre des forces, c'est que ca creuse les chemins. Une main qui farfouille dans son baluchon pendu à son épaule, et un quignon de pain ressorti.

Crunch. Chon, y a chu boujot che choir. Bruit de déglutition.
Falloir roupiller après, parce que ahhhh j'ai presque fais une nuit blanche pour faire la route moi. Ouuuuhhh...

Letiti s'étire précautionneusement et se prépare à récupérer en vue d'une longue nuit qui arrive. Mais avant toute chose il fallait récapituler son emploi du temps chargé.

Bon j'suis sur place. Normalement le Aurélien il va passer par la, donc je lui tombe dessus.
Et normalement le prétentieux ...Ifrit voila Ifrit, il doit aussi passer par la pour se rendre a notre rendez-vous de demain. Donc avec un peu de chance j'intercepte les deux ce soir.
Bon il a prévu demain le Ifrit, mais peu importe après tout. Il verra bien que je lui botterai les fesses tout seul. Ca me fais gagner une journée, pis c'est quand même mieux de lui tomber dessus par surprise.


Il faisait le malin le diable, mais l'idée d'un duel au soleil, ca ne lui plaisait guère. Il avait plus l'habitude des traquenards ou des guet-apens. L'honneur n'avait pas un grand sens pour lui. Mieux valait un combat facilement gagné plutôt que de risquer inutilement la mort.

En attendant, il glissa ses bras en croix derrière sa nuque, glissa son chapeau sur ses yeux et ne tarda pas à s'endormir. C'est qu'il avait de l'entrainement en sieste.

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Aurelien_de_dhoye
[Direction Saumur]

Aurélien appréhendait son retour en Anjou assez positivement , les affaires avaient été plus que juteuse durant son expédition dans le Domaine Royal , quelque centaine d'écus d'engranger pour sa petite fortune .Avant son départ de l'Orléannais , il avait bien pris précaution de mettre tout son argent de change chez un Lombard contre une lettre, afin d'éviter toute entour-loupe sur la route qui le mènerait à Saumur.

Le matin venu , le jeune entreprit son départ de Chinon afin de rentrer chez lui suite à sa dernière escapade dorée . Le chemin jusqu'à la sortie de la ville était calme , la journée débutait tout juste , le soleil n'était pas encore vraiment présent , mais le coq s"époumonait déjà afin de faire admirer à la citée la splendeur de son gosier .

Très rapidement je jeune homme quitta la ville avec le peu qu'il lui restait , quelque centaine de deniers pour pouvoir se payer quelque godets en taverne , de quoi manger pour la journée , le voyage n'était pas long , le voyage n'était pas dangereux , bien que ... Il se souvenait d'avoir annoncé son voyage à quelque gens de la ville , et un certain troubadour lui avait promis de le dépouiller , chose qui avait bien sur fait rire l'ancien breton.


Hum *sourire aux lèvres* J'aimerai bien voir c'la !.

Il suivait son bonhomme de chemin , quelque badaud croisé de ci de la , aucune tête connu jusqu'à cette instant , ou le soleil commençait à rougir d'une face sanguinaire qui annonçait une journée morose. Il entra alors dans un bois , plus très loin de Saumur , encore quelque lieue à parcourir et ...

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Aurélien ne vit pas sur Terre, la Terre vit sous Aurélien.
Si Aurélien n'a pas écrit sa biographie, c'est tout simplement pour ne pas faire d'ombre au livre des vertus.
Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Letiti
[sur les chemins...à quelques lieues de Saumur]

La nuit était bien avancée quand il ouvrit un oeil. La température était méchamment tombée, Letiti en déduisit que la fin de nuit était proche, le moment le plus froid. Il s'étira, faisant rouler ses épaules et remuant les jambes. Il essayait à la fois de se réchauffer et de se réveiller. Il n'eût pas le temps de finir qu'il entendit des voix.
Les jambes remontent, il s'accroupit sur la branche, se faisant le plus petit possible, une main appuyée sur le tronc lui garanti toute l'immobilité souhaité.

La nuit et la hauteur le cache. Qui penserait à lever les yeux? Deux silhouettes se découpent. Letiti ne bougera pas. Même avec l'effet de surprise il aurait du mal à venir à bout de deux personnes. patiemment il attendit que les personnes passent.

Alors qu'ils étaient pratiquement à sa hauteur, Letiti reconnut son adversaire pour le duel, le prétentieux, Ifrit! Il lacha un juron intérieur, une bouffée d'angoisse le submergeant. Son espoir de le surprendre cette nuit venait de s'envoler. il allait devoir l'affronter à terrain découvert.

*A moins que... je tente ma chance malgré l'autre?* se demanda le diable. Mais il était trop tard, ils étaient passés.

Après quelques minutes, il se remit à califourchon, et se rongea machinalement les ongles. L'inquiétude du duel le minait. L'attente continua comme cela. Jusqu'aux premier rayons de l'aube.

Des bruits de pas. Letiti se remet en position et surveille le chemin. Un homme qui viens depuis Chinon, seul. Patience, patience. L'homme approche...c'est lui!
Quand il parvient sous lui, Letiti n'a toujours pas été aperçut.

Il se laisse tomber sur sa proie depuis la branche. Les deux tombent au sol sous le choc, Letiti profitant de la surprise pour rester dessus. Le maintenant des mains sur les épaules au sol, il repli son genou dans le dos d'Aurélien afin d'affermir sa position. Penché sur lui, il glisse:


Coucou mon p'tit dragouilleur.
Devine qui c'est.


Et le diable part du rire d'un gamin content de son mauvais coup.
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Ifrit
Voila plusieurs heures que les actes qui avait déclenché cette mise en duel était passé, la droite qui avait percuté le visage de Domyos de plein fouet était bien loin, mais la demande de duel par celui relevé par le gueux elle était bel et bien de plus en plus proche ... Alors que le jeune patriarche se devait de prévenir sa soeur ainé pour lui expliqué ce qui c'était passé ainsi que faire allusion que se serait elle qui prendrait la tête de la famille, si malheur devait lui arriver suite a ce duel, c'elle ci n'avait voulu le laissé partir seul a fin d'être sur que sur le route aucun guétapant ne serait tendu a son petit frère ...

La nuit commençait a prendre part sur le ciel, le soleil apparaissait de plus en plus bas sur la ville de Saumur, il était donc temps ... Hector avait attelé la monture de son jeune maître, le jeune Domyos lui avait confié un parchemin et lui avait dit de le garder a Saumur avec lui et de ne le rendre qu'a lui même ou s'il avait perdu son âme suite a ce duel a sa grande soeur ... Puis le fier jeune homme était partie sans rajouter de mot ... que cela pouvait bien t'il être ... c'était bien trop léger pour avoir une valeur sonnante et trébuchante ... une valeur sentimental peut être ? qui sais ...

Puis c'est au coté de sa soeur qu'il avait prit la route fièrement, c'elle ci avait un visage d'enterrement ... comme si elle allait a l'enterrement de son frère avant même que le duel ne soit commencé ... la peur habillait alors le visage de la jeune femme pourtant aussi doux de nature qu'un visage angélique ... Le jeune homme tentait de la rassurer comme il pouvait ... il ne savait si c'était ses derniers heures a vivre seul aristote détenait la clef de cette réponse ... mais pour sur il ne voulait mourir avec cette image de sa frangine ... il préférait de loin la voir avec son sourire ravageur, son air malicieux ou encore garder cette voix en tête qui lui murmurer tant d'affection ...

Mais ce n'était pas tout ... alors que le jeune homme se sentait tirailler de voir ainsi sa grande soeur protectrice, les sourires si gracieux de cette femme qui avait su prendre son coeur apparaissait sans cesse dans sa tête ... qu'elle ironie ça serait qu'il meurt suite a un duel avec un Angevin et ce voyage dans le but de voir le père de coeur de Grenat pour lui demander le droit de fiançailles et dans le future de l'épouser ...Eux qui se connaissait et se câliné depuis des mois durant, allez peut être voir la fin de tout ça sur la route de l'officialisation au prés de la famille de coeur de la jeune femme ... qu'elle ironie du sort si tel était le cas ...

C'est alors que les souvenirs se bouscula dans la tête du jeune homme ... la rencontre avec le duc 19 ... celui ne lui avait même pas confié la réponse a sa demande ... Mais aussi la discussion avec son ami Jeanpolc ... il pensa alors a ce bout de papelard a écrire pour les autorités Angevines suite a tout problème de trouble de l'ordre public ... Il sortit alors une plume, puis un bout de parchemin avant d'y déposer ces quelques mots :

Citation:
Fait sur les routes entre Saumur et Craon
Le 31 Mars 1457

Moi Ifrit de Domyos, déclare être de pleine possession de mes moyens, ainsi qu'avoir relever en duel le sieur Letiti dans la taverne municipal de Saumur "Chez les buses" en la présence des jeunes soeurs Takoda d'Ambrois et Falbala61 d'Ambrois, suite a ceci le duel fut décidé pour la nuit du 1 Avril 1457 sur les routes entre Saumur et Chinon.

Aucun plainte ne pourra être déposé a l'encontre du sieur Letiti suite a notre duel celui ci étant pris en total conscience avec les risques de blessures graves et de mort qui peuvent en découler.


Ifrit de Domyos,
Haut patriarche de la famille de Domyos,
Médaillé de la croix du mérite civil,
Marchand Ambulant à ses heures perdues,
Citoyen Breton,

Ex Juge Breton,
Ex Porte Parole Breton,
Ex Maire de Reoz ,
Ex Responsable de la Défense de Reoz,
Ex Chef du bureau de la Communiquation Bretonne,
Ex Conseiller au CM de Reoz,
Ex Chef maréchal de Reoz,
Ex Communiquant de Reoz.



Le jeune homme plia alors la missive avant de la ranger dans son mantel puis il prit un deuxième morceau de papier avant d'y écrire ces quelques mots pour la femme qu'il considérait comme la femme de sa vie :

Citation:
Mon tendre amour,
Il y a quelques semaines tu t'es plein de n'avoir jamais aucune missive de moi, et de n'avoir eut que le mini poème lorsque je t'ai fais parvenir les fleurs ... alors j'ai essayé de t'écrire quelques choses ... je ne sais pas a quoi ça ressemble mais j'ai fais avec mes moyens ... Peut être n'est ce pas ce dont tu attendais mais même si c'est cour, nul ne pourras nier que ça viens de ma main a sa simple lecture ...

Telle est ma volonté quand je mourrai ...
Ne m'enterrez pas,
Ne m'enterrez pas,
Coupez-moi la bite,
Mettez la dans de l'alcool,
Appelez ma femme,
Et donnez-la-lui ...
Et si elle pleure,
Laissez la pleurer,
Ou si elle veut se casser,
Laissez-la faire ...

Ton bad boy.




Le jeune homme regarda alors cette missive et la relis avec un petit sourire amusé, comme s'il était fier de son poème, était ce une bouffonnerie de sa part pour rappeler l'homme qu'il était dans toute les mémoires contrairement a ce qu'on disait de lui, s'il ce devait de mourir, ou encore sa vrai pensée nul ne pouvais le savoir ... il regadât alors son dernier pigeon de malheur cocaïné, et lui attacha alors cette courte missive le cajola quelques instants avant de lui murmurer d'allé retrouver sa douce ... cette femme qu'il chérissait tant ... file mon beau file ...

Les deux jeunes Domyos continua alors leurs routes, leurs chemins allez bientôt s'arrêter et le duel débuter ... il restait plus qu'a retrouver l'autre duelliste dans cette cambrousse ...
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" Mieux vaut prendre la peine de s'assurer qu'il soit bien mort avant de parler sur un macabre "
--Missade33
Depuis qu'il lui avait annoncé ce duel, le sourire qui autrefois égayait le visage de la jeune Domyos lorsqu'elle passait du temps avec son petit frère s'en était allé, à la place un regard sombre et aucune expression sur son visage n'était discernable.

Elle leva les yeux vers le ciel pour constater que le soleil commençait à se coucher et le ciel à s'assombrir. Une légère brise était apparu mais le temps était meilleur que ses derniers jours.
Le printemps allait très bientôt montrer le bout de son nez, les arbres allaient retrouver leurs feuillage et les oiseaux allaient se remettre à chantonner, douce saison que le printemps ...

Pour l'instant, c'était encore l'hiver, elle mit fin à ses tendres rêveries. Ses yeux changèrent de direction, ils se posèrent sur son frère, il paraissait serein, très fier, et surtout prêt au combat...
Un combat pour l'honneur comme il le disait si bien...

Lorsqu'il la regarda, sa demande lui revint en mémoire: « Si je dois passer mes derniers instants maintenant je ne tiens pas à les passer auprès d'une sœur terrorisée. » Ses mots la frappèrent et elle s'efforça alors de lui afficher son plus beau sourire et de lui envoyer un regard plein d'amour et de tendresse. Il la considérait comme sa protectrice elle devait donc paraître comme telle.

La jeune femme avait réussi à obtenir de lui le droit de l'accompagner sur le terrain où se déroulerait le duel. Si jamais les choses tournaient mal, elle savait ce qu'elle aurait à faire .. Mais les choses n'allaient pas tourner mal, elle croyait en son frère et avait prié Aristote longuement avant de prendre la route. Il allait se battre et gagner du moins elle l'espérait ...
Aurelien_de_dhoye
[Sous un magicien calamiteux]

Encore quelque lieux à parcourir et en passant sous un chêne le ciel lui tomba sur la tête , le jeune homme s'écrasa au sol... ou plutôt fut écrasé au sol par une masses immense. Il fut sonné par ce violent coup sur la tête , il ne discernait pas les choses autour de lui , seul une douleur dans le dos persistait et lui broya les reins. Il tenta en vain de parler mais aucun son ne sortit de sa bouche . Pour comprendre ce qui lui arrivait il tenta de relever la tête , tout était calme autour , durant un instant il eu cru que c'était l'arbre qui était venu s'empaler sur lui , mais il ne sentait pas de saignement , c'était donc moindre . C'est alors que le magicien se mit à parler assis sur son dos.

Hein ?...Mais que ? Quoi ?

Les idées redevinrent plus clair au fur et à mesure , et il compris.


Ahhh ! toi ! sanigaud . J'm'en vais te faire la peau !


Il voulait bouger , mais il était parfaitement immobiliser au sol , convulsant dans tout les sens en vain , seul ses bras gigotaient , mais dans un vide atrocement horrible pour Aurélien.

C'est alors qu'il sentit que l'une de ses jambes étaient encore en mesure de bouger , le brigand ne l'ayant pas entièrement immobilisé , ou ayant relâché une des étreintes si parfaitement noué . C'est donc ainsi que l'ancien de Dhoye , tenta de renvoyer un coup de pied vers celui qui le tenait , mais sans savoir vers ou il frappait. Remarquant que cette énième tentative fut encore plus désastreuse que les précédentes il tenta le dialogue.

Foutresaintgeorges ! Tu va m'lacher la caboche ? ou j't'en foutrais encore de coup une fois qu'j'serais sur pied !

L'homme continuait de rire au dessus de lui , se qui le réjouissait encore moins et qui accroissait sa fureur de vengeance.

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Aurélien ne vit pas sur Terre, la Terre vit sous Aurélien.
Si Aurélien n'a pas écrit sa biographie, c'est tout simplement pour ne pas faire d'ombre au livre des vertus.
Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Letiti
[Sur les chemins entre Saumur et Chinon]

*Le lâcher ? Tout de suite ?* Le diable cherchait quelque chose pour parachever son œuvre, pour faire connaître au monde son petit tour. Un sourire fendit son visage…il avait une idée. Il changea de prise, appuyant sur les épaules avec son avant bras gauche. Sa main droite était désormais libre. Son baluchon toujours en bandoulière, il farfouilla à l’aveuglette cherchant l’encrier.

Ahhh ! Trouvé !
Bouge pas surtout !


D’une main il le déboucha et en vida à moitié dans celle-ci. Il s’appliqua alors en quelques traits rapide à dessiner sur le mantel blanc de sa victime.




Le diable avait fais sa marque. Il en était très content, c’était la célébrité assurée. Il prit appui du pied gauche pour se relever d’un coup. Dans le même mouvement, il arracha la petite bourse à la ceinture du conseiller. S’étant reculé de quelques mètres il dit alors qu’Aurélien se relevait :

Ah bah elle est pas bien lourde !
T’aurais pu faire un effort pour moi quand même. J’suis désolé, mais j’suis bien obligé de la prendre, sinon ce serait pas un vrai brigandage.
Il parti d’un rire qui disparut bien vite. Une lettre qu’il avait rédigée la veille revint à son esprit. La lettre, la lettre qui devait protéger son adversaire si jamais il lui arrivait quelque chose :

Citation:


Fait àSaumur
Le 30 Mars 1457

Moi Letiti, déclare être de pleine possession de mes moyens, ainsi qu'avoir relever en duel le sieur Ifrit de Domyos dans la taverne municipal de Saumur "Chez les buses" en la présence des damoiselles Takoda d'Ambrois et Falbala61 d'Ambrois, suite a ceci le duel fut décidé pour la nuit du 1 Avril 1457 sur les routes entre Saumur et Chinon.

Aucun plainte ne pourra être déposé a l'encontre du sieur Ifrit de Domyos suite a notre duel celui ci étant pris en total conscience avec les risques de blessures graves et de mort qui peuvent en découler.


Letiti,
troubadour de Saumur, et bien d'autre choses





Bien entendu il ne possédait pas de sceau. Celui-ci avait été fabriqué par lui-même pour donner de l’importance à ses déclarations. Letiti pâlit légèrement en repensant au duel. Pourquoi maintenant ? Pourquoi fallait-il qu’il s’en souvienne ? S’il avait réussit à l’oublier, il l’aurait évité, il ne se serait pas enfui puisqu’il aurait juste oublié. Mais un combat où on risque sa vie ne s’oublie pas. Les entrailles se nouent une fois encore comme elles n’arrêtaient pas de le faire depuis qu’il avait vu Ifrit passer durant la nuit. Ne voulant rien laisser paraître de sa frayeur il ajouta :

Allons allons ! Fais pas cette tête, j’t’avais prévenu. Dis toi que c’est un test grandeur nature à ta grande idée.
C’est pas que je m’ennui avec toi, mais un autre client m’attend ! C’est que j’ai un emploi du temps très chargé moi.
Corriger les prétentieux ca vous bouffe un temps.

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Aurelien_de_dhoye
[Entrain de se faire dépouiller]

Aurélien encore coucher , face contre le sol compris parfaitement que le diablotin ne bougerait pas d'un poil , il gouttait de la terre , celle qu'il avait eu l'honneur d'embrasser depuis quelque minute , sur son dos un chose le grattait . Letiti était entrain de lui graver sa signature sur son mantel .

Mais s'pèce de crétin ! T'va pas salir de la laine à 250 écus ! * Il tenta de se remuer en vain*

Un instant plus tard , l'étreinte se desserra quelque peu et sa bourse lui fut dérobé , se retrouvant dans les mains du brigand , pendant que Aurélien tenait son dos endolori par le poids du troubadour.

Hum , t'es pas content ? Rien que le prix d'un nouveau mantel va me couter la peau du derch'.


Pendant que le brigand quittait le lieu du crime , le jeune homme se releva durement en se promettant de lui faire la peau dès qu'il en aura l'occasion. Il admira l'horreur que venait de sévir le malfrat vis à vis du magnifique mantel blanc , taché d'un horrible diable.

Pendant qu'il tentait d'effacer la marque de son collègue , celui-ci se tourna une dernière fois vers l'ancien de Dhoye pour lui donner rendez-vous au tournoi si il le pouvait. il murmura alors


J't'y attends mon gars !...tu va l'morfler.
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Aurélien ne vit pas sur Terre, la Terre vit sous Aurélien.
Si Aurélien n'a pas écrit sa biographie, c'est tout simplement pour ne pas faire d'ombre au livre des vertus.
Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Missade33
[Après le duel - A Saumur]

Le premier jour du printemps avait fait son apparition.
La lumière du soleil brillait un peu plus longtemps chaque jour les rallongeant de quelques minutes.
Il avait fait bon toute la journée.
Les gens retrouvaient le sourire, on avait entendu rire et chants aujourd'hui.
Mais cette joie, certaines personnes étaient bien loin de la partager...

A Saumur, il était temps pour deux jeunes femmes de monter à cheval et partir sur les chemins dans un but bien précis: la recherche d'un être tant aimé.

Le visage meurtrie par des blessures et coups encore frais, un regard sombre et perdu dans le lointain, la plus vieille des deux femmes se tenait un peu plus en avant sur son magnifique destrier. Malgré le mal physique que cela lui procurait, elle se tenait le plus droit possible: la fierté avant tout... Cette route sur laquelle son cheval marchait, elle avait eu l'occasion de l'emprunter il y a deux jours avec lui, elle l'avait mené à ce duel pour « l'honneur ». Un acte stupide dont elle ne se remettait pas.

Ces deux jours avait passé et depuis elle n'avait aucune nouvelle de cet homme qu'elle chérissait tant, son protégé, son petit frère...
Elle était inquiète, la peur se déchiffrait sur son visage. Elle imaginait le pire: il pouvait être blessé, perdu, ou pire … non impossible pas lui, non pas lui.

Elle regarda l'autre femme qui marchait à ses côtés. Elle aurait tellement voulu qu'elle reste à Saumur. Elle voulait être seule, seule avec ses sombres pensées, si elle ne le retrouvait pas elle aurait pu disparaitre avec lui. Mais maintenant que l'autre l'accompagnait la tâche allait être beaucoup plus délicate...

En regardant l'horizon, elle murmura entre peur et colère:


« Je n'ai pas tout quitté pour te voir disparaitre Ifrit de Domyos.»
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Falbala61
Falbala avait réussit à convaincre Missade de l'accompagner en effet la jeune femme avait le visage meurtrie. Falbala l'avait soigné se jour mais les blessures de la jeunes Domyos étaient assez sérieuse.

Falbala était vraiment inquiète pour son ami Ifrit et regretté amérement de ne pas avoir essayé de le dissuader d'aller faire se duel, elle se sentait coupable de sa disparition.

Elle partie donc à la recherche de son ami avec le nessecaire pour soigner son amie Missade, le coeur bien lourd.

Falbala resterai au côté de Missade le temps qu'il faudrait pour retrouver le jeune Domyos.

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Letiti
[Sur les chemins, avant le duel Letiti/Ifrit]

Aurélien pestait et grognait, ce qui avait redonnait bien entendu le sourire à notre diable. Il n'entendit pas les dernières imprécations du marchand, mais il se disait qu'il lui avait donné une bonne leçon. Il fallait se remettre en route, les amusements ne pouvaient durer. Letiti fit un signe de la main en se dirigeant vers le lieu de rencontre.

Le soleil avançait dans le ciel et les pensées du diable s'assombrissaient. Il marmonnait:


'tin..Pourquoi on pouvait pas régler ca aux poings en taverne comme d'hab...
'nnerie d'honneur...
...J'reviendras Tal, faut qu'j'revienne...chiier...


Il aperçut une ombre se découpant dans un espace dégagé. Ifrit de Domyos! Ca ne pouvait être que lui. Une goutte glissa entre ses omoplates. Letiti n'avait plus qu'une envie: en finir. il s'était vidé la vessie une dizaine de fois au moins sur la route tellement l'angoisse était présente. Mais l'idée d'abandonner ne l'avait pas traversé. De tromper, de filouter, de piéger oui bien évidemment, ca c'était son registre. Mais pour quelqu'un prenant la vie comme un jeu, ca n'aurait aucun sens de filer. On abandonne pas une partie, même si les cartes sont mauvaises.

Il s'avança la rencontre de son adversaire. Dans quelques minutes les dés seraient jetés. Il se tenait à son baton de marche comme à sa vie. Ce serait sa seule arme face à une épée. Une épée...l'idée lui était quand même passé par la tête, mais une épée...pour quelqu'un n'en ayant jamais manié. Il valait mieux une arme plus fragile et moins efficace à une arme dont vous ne connaissez pas le maniement. Avec une épée, Ifrit n'aurait même pas eu besoin de se battre. Un mouvement de travers et il était certains que Letiti se serait entailler une jambe.

Pour se donner du courage il se rappela ses rencontres avec le breton. La prétention de ce type, les insultes envers lui, mais surtout envers son aimée. La colère pouvait au moins pour un temps prendre le pas sur la peur. Il serait mal vu de s'uriner dessus lors des salutations.

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Falbala61
{Sur la route... à l'aube... un drame}

Falbala et Missade avaient passé la nuit à chercher le jeune Domyos, à l'aube Falbala entendit un bruit derrière un buisson, elle pensa aussitôt à Ifrit. Elle se précipita donc pour voir, elle eu le souffle coupé en voyant qu'il ne s'agisait pas de son ami mais d'un brigand. Falbala compris aussitôt qu'elle serait obligé de se battre contre cet homme. Elle avanca aussitôt contre lui. Le combat fut vite fini quand la jeune Ambrois sentit la lame de son adversaire lui pénétrer les entrailles. La jeune femme s'écroula par terre regardant son ennemi s'enfuir.

Fal reussit à dire quelques mots à Miss en joigant les mains sur sa blessure, elle sentit le sang couler contre ses doigts.

" Miss retroune à Saumur... "


Falbala lui fit signe de prendre sa besace.

" Prends les deux lettres.... une est pour ma soeur et l'autre pour Délicia"

Citation:
Ma chère soeur,

Si tu lis ces quelques mots cela signifie que la route ne s'est pas passée comme il le fallait.

Continue à porter notre nom avec honneur comme nous l'avons toujours fait. Ne te laisses pas abattre, sois forte.

Délicia viendras bientôt, tu pourras donc partir avec elle, en aucun cas je ne veux que tu restes seule.

Je t'aimerais toujours

Ta soeur,

Falbala d'Ambrois


Falbala avait resenti le besoin d'écrire une lettre à sa soeur et à Delicia la marraine de sa soeur avant le départ au cas où...

Citation:
Délicia,

Si toi aussi tu lis ces quelques mots c'est que les recherches pour retrouver Ifrit on mal fini.

Je te demande donc de prendre soin de Takoda elle en auras besoin. Ne la laisses pas seule j'en t'en prie.

Ton amie

Falbala d'Ambrois.


Les lettres étaient courtes en effet la jeune femme n'aurait jamais pensé qu'elles allaient être lu...

Falbala regarda une dernière fois Missade.

" Prends soin de toi...et quand tu retrouvera Ifrit dis lui que je l'aimais comme un frère"

Ces sur c'est dernier mots que l'âme de la jeune rousse s'envola de son corps gisant au sol immaculé de sang.
_________________
Takoda
[Pendant ce temps à Saumur]

Takoda n'avait aucune nouvelles ni d'Ifrit, ni de Missade, ni de Falbala...
Elle savait qu'il avait disparu... elle était angoissée et tournait en rond dans les rues de la ville...

Elle avait vu le visage ravagé de Missade, elle savait sa soeur dans un état déprimé mais... elle avait été contrainte de les laisser partir, elle comprenait, même si elle aurait voulu être à leurs côtés pour le chercher
Lui...lui qu'elle considérait comme un père, qui avait été son roc face aux marées qui la violentaient...Des prises de bec, de la tendresse, des rires...ils avaient partagé un lien de protecteur à "morveuse", un lien unique...

Ifrit...si peu de temps passé ensemble et tellement d'émotions...
Elle soupira en tournant pour la cinquième fois au coin de la même rue...
Elle avait déjà réuni de quoi soigner les éventuels blessés, attendant patiemment des nouvelles de l'un ou de l'autre...Et elle vagabondait dans Saumur, arpentant le pavé l'âme en proie à une inquiétude non vécue jusque là.
L'angoisse montait, un mauvais pressentiment aussi...

Fal ne se séparait jamais d'elle, et là...
Comment pourrait elle survivre s'il arrivait malheur à sa soeur comme à Ifrit... que lui resterait il?
Luis? Il était loin et n'avait pas donné signe de vie depuis des jours...fâché avec le jeune Domyos....Délicia? Elle était en Bretagne ne demandant qu'à se reconstruire, vivant une vie nouvelle dans ses terres chéries...Druidix, il était blessé...Anti n'avait point répondu à sa dernière missive quant à Math...il devait vivre sa vie...
Son frère, lui il vivait une vie paisible, bien trop pour la jeune femme, elle sentait son coeur battre à tout rompre alors même qu'elle pensait à eux tous...désespérant encore plus l'absence de tout ces êtres qu'elle affectionait...

La rouquine essuya machinalement une larme qui roulait sur sa joue, et si...Elle leva alors les yeux au ciel, les nuages noirs s'amoncelaient...c'était un mauvais présage

_________________
Ifrit
{ Sur les routes a la rencontre de son adversaire }

La nuit était maintenant tombé, la pleine lune guidé les pa du jeune patriarche. A chaqu'un fois que la monture posé une patte sur le sol un visage défilé dans la mémoire du jeune homme, tant de personnes connus, tant de bon moment passé, tant de coup de gueule avec certains, tant de joie, tant d'affection de soutient ... et puis cette jeune femme qui avait surgie de nul part pour prendre le coeur du jeune politicien ... tout ces choses arrivaient au jeune politicien depuis Avranche ... Le jeune Domyos n'avait jamais été aussi riche qu'aujourd'hui mais n'avait aussi jamais eut autant d'ennemi ... Être l'ami du jeune homme n'était plus une chose de tout repos, l'on pouvait se retrouvé dans des listes noirs dans n'importe quel duché du royaume que se soit de l'Artois a la Bretagne en passant par le duché Lyonnais et la Normandie pour le simple fait d'être proche du jeune patriarche Domyos ... A coté de cela, le premier qui s'attaquer au jeune homme ne pouvait être qu'un suicidaire, une bonne 10 ene de gens avait tout quitté pour suivre le jeune homme qui ne leurs avait fait aucune promesse a part de leurs ré-offrir une deuxième Reoz, une Reoz avec une suite, une Reoz ou il ferait bon y vivre, une Reoz comme il avait offert a certains il y a quelques mois ... Alors que le nombre d'ennemi du jeune Domyos prospéré sans nul doute, le nombre de personne qui été prés a donner sa vie pour celui ci décuplé ... Le jeune homme avait beau dire a ses proches qu'il était comme tout le monde, ont ne cessé de le mettre sur un pied destal pour lui rappeler toute les choses qu'il avait su amener a bien sans aucun mal ...

Alors que le jeune homme restait la pensif le paysage défilait devant son regard alors inerte ... La monture suivait son chemin son même se poser la moindre question, elle ne se faisait pas supplier pour avancer comme ci c'elle si avait compris qu'elle partait une nouvelle fois en direction d'un bain de sang ... Alors que le jeune cavalier continué a songer, la monture du haut d'une colline s'arrêta sans le moindre bruit. Le jeune homme alors interloqué par cette arrêt jeta un rapide coup d'oeil sur le vide qui se laissé contempler dessous lui ... Il vit alors un homme allongé sur le sol, c'était de toute évidence un de ses pauvres gueux qui venait de ce faire détrousser par un manant ... Alors que le jeune homme cherchait son adversaire son ouïe fut attiré par quelques marmonnements :

" 'tin..Pourquoi on pouvait pas régler ca aux poings en taverne comme d'hab...
'nnerie d'honneur...
...J'reviendras Tal, faut qu'j'revienne...chiier... "


Un sourire en coin ce dessina alors sur le visage du jeune patriarche, celui ci venait de retrouver son duelliste. Sans la moindre hésitation il descendit alors de sa monture et s'équipa de son casque, bouclier et enfin de son glaive. Il regarda alors son destrier, aucune parole ne valait le regard de son maître, le cheval de son simple regard compris alors qu'il était venu pour lui de devoir assister calmement et sans aucun bruit a la scène qui allait suivre. Le Domyos se mit alors a marcher calmement dans le direction de son adversaire alors que celui ci semblait occupé a marmonner ... Le bruit de ses pas avait du attirer l'attention de l'Angevin, Letiti étant maintenant en marche lui aussi pour rencontrer son adversaire ...

Au bout de 5 bonne minute les deux hommes étaient la face a face, leurs deux regards plongeaient l'un dans l'autre. Le patriarche leva alors a hauteur du visage son glaive puis attendis que son adversaire lui offre les premiers coups.

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" Mieux vaut prendre la peine de s'assurer qu'il soit bien mort avant de parler sur un macabre "
Missade33
[Après le duel – Sur les chemins]

Une heure s'était écoulée depuis le début des recherches et l'obscurité commençait à emplir le ciel. Des corbeaux noirs volaient autour des deux jeunes femmes. Mauvais présage. Elles auraient du venir plus tôt mais l'état de la Domyos ne l'avait pas permis. Le pire était que pour le moment, les recherches n'avaient donné aucun résultat. Pas la moindre trace du patriarche.

Le silence qui s'était installé entre les deux femmes était des plus pesant. Aucune des deux n'osaient ouvrir la bouche. L'inquiétude et la peur de ne pas le retrouver leur nouaient l'estomac.
La jeune brune ne prêtait même plus attention à sa camarade. Elle était concentrée à chercher le coin où il pouvait se trouver. Soudain, sa parole brisa le silence:


«Tu n'as qu'à aller voir un peu plus loin. lui dit-elle en montrant du doigt l'endroit où elle voulait que Falbala se rende. Je vais rester par ici.»

Elle éprouvait un besoin de se retrouver seule au moins quelques minutes.
Falbala lui obéit sans rechigner et Miss ne put s'empêcher de lui envoyer un sourire de gratitude. Elle s'était montré distante depuis qu'elles étaient parties de Saumur.

Elle se retrouvait dorénavant seule. Des images défilaient sans cesse dans sa tête: des tendres moments, des mots touchants, des baisers, des disputes et puis ce combat comment avait-elle pu le p...
Ifrit, où es tu? Aide moi à te retrouver. Ne me laisse pas seule j'ai besoin de toi… souffla t-elle comme un appel au secours.
Dans ce temps là, elle remarqua l'endroit où elle avait osé le laissé partir. Il y avait des traces de pas sur le sol. Les empreintes de son frère? Peut être. Elle leva alors les yeux et adressa un sourire au ciel. Répondait-il à son appel? Elle s'agrippa à la selle d'Evasion et réussit à descendre de cheval non sans laisser échapper quelques grimaces et petits cris de douleurs.

Elle marchait vers le buisson quand elle entendit des bruits suspects qui venait du nord, le bruit d'un feuillage qu'on remue, les paroles d'une personne malintentionnée, le bruit d'une lame qui sort de son étui. Falbala !
Elle fit volte face. Durant une seconde, son sang se glaça dans ses veines. Franchissant toutes les douleurs qui s'empara it de son corps, elle monta à cheval et galopa aussi vite que le permettait son cheval en direction de son amie. Elle vit le brigand transpercer de sa lame le corps de celle qui avait pansé ses blessures.


" Miss retourne à Saumur... "

« Non ! »

Quand l'homme entendit la voix emplit de haine de la cavalière, il repartit en courant vers son buisson. Les yeux de la femme n'avait jamais été aussi sombres et noirs de fureur. Elle courra vers Fal et s'agenouilla à ses côtés. Elle appuya sur sa blessure pour empêcher son sang de couler.


" Prends les deux lettres.... une est pour ma soeur et l'autre pour Délicia"

« Je ne prendrais rien tu vas rentrer avec moi à Saumur tu m'entends.
Tu dois rentrer ta sœur a besoin de toi ! »

Ses mains étaient rouges et le sang coulait toujours autant. Impossible d'arrêter l'hémorragie …

" Prends soin de toi...et quand tu retrouvera Ifrit dis lui que je l'aimais comme un frère"

Elle n'eut pas le temps de rétorquer. Les yeux de la rousse s'était figée …

« FAL NON »

Elle passa sa main sur les yeux de son amie et les ferma pour toujours.

Un sentiment que jamais la Domyos n'avait ressenti auparavant vient s'emparer d'elle, plus fort que l'amour, plus fort que la tristesse: la vengeance et la haine ...

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