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[RP] Le Royaume est vraiment petit quand même

Cl0e
Cela faisait plusieurs jours qu'elles chevauchaient. Têtes couronnées, caducées et fleurs. Elles étaient partit d'Armagnac, et arrivaient à présent à Paris. Le but de leur voyage ? Une recherche d'armoiries.
Après l'introduction dans son manoir d'un petit voyou qu'elle avait torturé et qui pourrait s'avérer être son cousin, elle avait trouvé à son cou, pendu à une chaîne, un anneau frappé d'armoiries. Et, compte tenu des troublantes similitudes entre eux deux, il se pourrait que se soir ses armoiries à elle aussi. Ou peut-être pas. Mais elle voulait s'en assurer.
A leur arrivée à Paris, c'est donc la direction de la grande bibliothèque héraldique qu'elles prirent toutes deux. Et ce sont des jours que Comminges et Cloé d'Albizzi passèrent à chercher dans les parchemins pour trouver ces maudites armoiries. Maudites, parce qu'elles étaient tout bonnement introuvable. La recherche restait toujours des plus infructueuses, et elles perdaient patience et espoir de trouver quoi que ce soit.
C'est ainsi qu'elles échouèrent dans une taverne, espérant se changer les idées autour d'une cervoise ou d'une liqueur de violette, dans leur cas. La taverne était bondée, très bruyante, et très colorée aussi. Il y avait de tout dans cette taverne.
Un soupir échappa à la blonde.


- Comminges, est-ce qu'on a vraiment une chance de trouver quelque chose dans ces parchemins ?

Elle sortit de sa poche l'anneau et l'approcha de la chandelle qui brûlait à leur table, et fixa les armoiries.
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Linoa
Une blonde et une brune, cela lui rappellait vaguement quelque chose, genre sa chère marraine et elle parties en quête de trouver une personne dans le comté du Poitou, une aiguille dans une meule de foin, exactement comme ces fichues armoiries. Il était vrai, de plus, qu'à l'époque, les deux jeune femmes, car elles étaient jeunes, les GG, comprennaient qui connaissait, étaient donc de vraies garces, un peu du genre de la vicomtesse qui l'accompagnait et elle donc. Sans doute quelques puissances de garce au dessus puisque mêlé avec un respect juste apparent, non sincère, cela donnait un beau coktail qui passait à peu près bien ma foi. Cela dépendait des gens et des fois où la brune devait en user, souvent ces derniers temps, avec tous les idiots et fols sur leur route.

Enfin, la vicomtesse l'avait mandé concernant des armoiries, inconnues jusqu'aux jours encore à venir, inconnu aux bataillons, à qui pouvaient elles donc être liées?! Surtout qu'avec la curiosité de la Line telle une pie, il vallait mieux que réponse soit donnée rapidement et ainsi, sa curiosité assouvie ce qui évitait quelques tourments non nécessaires dont elle pourrait et voudrait bien se passer.

Enfin, avec la petite bibliothèque en Armagnac et Comminges, elles n'avaient donc évidemment pas trouvé nom pour ces armoiries, proposition fut donc faites à la blonde d'aller à la bibliothèque héraldique de Paris, qui recelait des trésors et nombreuses informations, qui savaient ce sur quoi les deux femmes pouvaient tomber? Elles avaient donc passé ensuite nombreux jours à user leurs doigts sur les divers parchemins, certainement que cela ne leur faisait pas non plus tant de bien mais la lumière devait être faite, sinon deux folles surgiraient!

Mains noircies par l'encre, yeux plissés à tenter une énième fois de lire des vélins écrit version pattes de mouche, quand la saturation arriva, il ne fallait pas songer à alle rplus loin, le lendemain servirait à cela et le suivant aussi et ainsi de suite jusqu'à trouver réponse à la question.

Ô rage, Ô désespoir, que soit béni celui qui inventa l'alcool à toutes les sauces ou plutôt, toutes les saveurs possibles. Les réserves d'Armagnac emmenées ne furent pas long feu, le pleins se devait d'être fait, ce pourquoi les deux femmes échouèrent dans la première taverne à portée, très... Prisée, peut être un peu trop au goût de l'héroïne, préférant le silence ou la musique au brouhaha.
La Tyx lorgnait sur son verre, savoir combien de temps mettrait elle à le vider en sachant que sa gorge devenait de plus en plus sèche, la blonde mit fin à ses pensées en lui parlant, assez fort pour être entendue.


Si je le savais, il le faut sinon je craind de devenir folle, une question sans réponse est inadmissible, si cette bague le savait, peut être nous faciliterait elle la tâche? Très probablement que la Line rêvait éveillée, se l'étant permit de nombreuses fois tandis qu'au fur et à mesure des jours, le rêve devenait une réalité, cela ne serait peut être pas la même chose cette fois ci.

Se décidant à boire tout de même une gorgée de liqueur de violette, elle reprit juste après, avec un regard intense pour la vicomtesse, tu crois trouver quoi?
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Cl0e
L'anneau tournait entre ses doigts, et les armoiries semblaient la narguer.

- Ce que je crois trouver ? Je ne sais pas trop ... Tu sais, je t'avais raconté qu'un voleur s'était introduit au manoir, à Jegun. T'avais-je dit que cet anneau lui appartient ? Il m'a fait de biens étranges révélations, et qui pourraient coïncider avec la mienne. Tu sais que je n'ai pas de souvenir de cette partie de ma vie, et il y avait tant de similitudes que c'en était troublant. De plus, je ne crois pas au hasard. Alors, si c'est une occasion de retrouver qui était ma famille, si elle est encore en vie, ou non, je ne compte pas la laisser filer. Et si tel n'est pas le cas, alors tant pis, mais au moins, j'aurai le mérite d'avoir essayé. Moi qui avais renoncé à savoir d'où je viens réellement, c'est le moment ou jamais.
Voilà ce que j'espère trouver ... Quel dommage que nous ne trouvions pas ces armoiries sur aucun registre ... Prions pour que la nuit nous porte conseil et que demain nos recherches soient plus fructueuses à ce jour.
Tiens, et je mangerais bien un bout d''ailleurs, toutes ces lectures m'ont ouvert l'appétit !


Elle fit signe à la tavernière pour qu'on leur porte à manger.
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Guillaume.
On y trouvait de tout dans cette taverne parisienne, à tel point que le mini-moine y était également présent, assis à l'une des tables en seule compagnie d'une fin de verre de lait. Le gamin, qui ne devait pas avoir bien plus de dix années, et n’était vêtu simplement d'une robe de bure ne laissant aucune ambigüité sur sa fonction en ce bas monde, même s'il aimait a prétendre le contraire. À la main, un livre. Son livre même devait-on dire au vu de l'importance qu'il lui en prêtait.

Paris il n'aimait pas. Trop grand, trop de monde, trop de grands. Il s'y perdait et pouvait facilement passer d'un quartier des plus détestables où il fallait être sur ses gardes en permanence de peur de se faire voler jusqu'à sa robe, aux quartiers des plus somptueux. Cela avait un charme certain, mais rien qui ne put plaire au gamin. Non, lui était présent seulement pour une histoire de peinture, d'excellence et d'atelier, mais il s'en serait fort bien passé et en aurait été plus aise qu'il soit situé en toute autre ville, même si plus éloigné.

Alors dans l'attente, il buvait, de son petit lait. Regardant par moment autour de lui, furtivement, de peur de se faire surprendre et se faire prendre pour espions. Puis, s’avançant vers le comptoir pour payer sa boisson, il se souvint des paroles de Calyce, l'interdisant de donner sa bourse pour laisser le marchant se servir dedans. Si le marchand et interdit, les autres buveurs, eux, ne le sont pas... Le garçon se tourne donc à la table voisine pour demander de l'aide.


« Bonjour dames. » Il commença poliment, s'inclinant pour les saluer tous deux. « Vous pouvez me dire ce que je dois donner, pour un verre de lait ? C'est quatre-vingts piécettes, je crois. » Après un haussement d’épaules, et sans attendre l'autorisation, il versa le contenu de sa bourse, et ses cents cinquante écus, sur la table.
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Cl0e
Elle attendait la réponse de Linoa suite à sa tirade, quand un gosse, un moine rikiki les salua avec le plus grand respect. A son grand étonnement, il déversa le contenu de sa bourse sur leur table. Les yeux de la vicomtesse de Couserans s'écarquillèrent en grand.

- Mais ... Voyons, mon enfant, on ne déverse pas ses écus devant le premier venu ! Veux-tu te faire détrousser ? Jeune fou !
Tu as de la chance d'être tombé sur nous. Allez, montre moi ça, petit, je vais t'aider.


Ses habitudes de gouvernante revenant au grand galop, elle ne put s'empêcher de ressentir un élan maternel envers le bébé moine. Elle cessa de jouer avec l'anneau aux armoiries, et les posa sur la table.
Tout en formant de petites piles de piécettes pour compter, elle observait son visage rondelet et innocent. La somme assemblée, elle poussa le petit tas de pièces vers lui, et l'autre, plus gros, à côté.


- Là, voici la somme que tu dois donner au tavernier. Et surtout, le reste, tu le caches bien surtout ! Que personne ne puisse l'apercevoir.
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Guillaume.
En réponse, il haussa les épaules, encore. L'une de ses marques de fabrique, il en avait pris l’étrange habitude. Le gamin ne comprenait pas comment il lui fallait faire, l'excellence lui interdisait de donner sa bourse, et la présente dame lui reprochait d'en montrer le contenu. Jamais cependant, on lui proposa une nouvelle méthode, plus ingénieuse et qui aurait permis de payer son dû.

Mais l'enfant finit par sourire, bien heureux d'avoir eu réponse à sa question. Tout en ramassant ses pièces, il remercia comme on le lui avait appris. Inclinant la tête il eut donc quelques mots.
« Je vous remercie dame, vous êtes très gentille. » Un moment d'inattention, et la bague fut également transférée dans la bourse qui se remplissant de nouveau. Lui qui n'avait jamais volé de sa vie, le voilà à débuter... même si l'action n'avait rien d'intentionnel.

Guillaume s'inclina alors une nouvelle fois, face aux deux, pour les saluer. Puis se rendit vers le tavernier.

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Linoa
La vicomtesse lui répondait, calmement, à moitiée dans ses réflexions semblait il, comme si elle réfléchissait plus aux éléments à sa portée en se faisant un monologue qu'en répondant vraiment à sa question, du moins, vers la fin de la tirade, ce qui eut pour effet de faire sourire la Line qui écoutait attentivement sans perdre une seule miette.

Aquiescant aux dernières dires de la blonde vicomtesse, elle attendit que cette dernière ait commandé de quoi manger pour intervenir à son tour.

Oui, ce serait bien que tu puisses retrouver tes racines, qui sait, peut être n'y a t'il pas que ce jeune garçon que tu retrouverais alors?

Ce fut en parlant de jeune garçon, qu'un leur dit le bonjour, leur posa question puis déballa sa bourse sur leur table, une petite fortune dont certains pouvaient être intéressés. Cloé se chargea de lui expliquer deux trois trucs à éviter, ce gosse n'était pas le sien ni sous sa garde mais cela n'empêcha guère la vicomtesse de lui parler comme si c'était le cas.
Point eu besoin d'intervenir pour la Line, ses enfants lui suffisaient pour le moment, sans compter les grands enfants qui devaient parfois être maternés.Ni une ni deux, une révérence et le gamin partait déjà, bourse à l'abri, le reste prêt à être donné au tavernier pour payer. Un instant à veiller des yeux que le garçonnet ne se fasse pas voler, soulagement en ne trouvant rien de suspect autour de lui avant qu'il ne disparaisse dans la masse grouillante et bien plus imposante que lui.

Bonne pioche de surcroit quand une dame vint leur servir la blonde commande. Salivation silencieuse agrémentée d'une gorgée de liqueur de violette royale, puis une question dûe à sa petite mémoire.


Dis moi, y'a quoi déjà d'inscrit sur la bague? Peut être qu'un meuble est spécifique à la famille que nous cherchons et que finalement, le reste n'est que brisure, à ce moment là il ne faudrait pas chercher exactement ce blason mais remonter à la source.

Essayant de trouver le dit objet sur la table, il lui avait bien semblé que tantôt, la vicomtesse le regardait intensément, tu l'as rangé?
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Cl0e
Oui, ça serait bien qu'elle retrouve ses racines, pas de doute sur cela. Aussi, elle espérait que les hypothétiques prochains membres qu'elle pouvait découvrir auraient un moyen un peu plus honnête de s'enrichir qu'en volant les nobles et bourgeois.
Le petit repartait payer son verre de lait, sage et discipliné, et on lui apportait sa commande.


- Hum ... oui ... tu dichais ? Ah, la baque. Hum ... Che ch'ais pas, rien que che reconnaiche. On fa foir.

La bouchée avalée pour calmer le ventre qui criait famine, elle posa son regard à l'endroit où elle avait posé la bague.

- Mais ... Hé !! PETIT ! REVIENS ICI TOUT DE SUITE !

Elle abandonna écuelle et héraut sans cérémonie et se leva précipitamment. Si elle perdait la bague de Trann, pour sûr que cela compliquerait les liens entre cousins ...
Le mini-moine n'était pas allé bien loin cependant, il payait son lait.


- Petit, tu as quelque chose qui m'appartient. Si tu as essayé de me voler, je vais me fâcher. Sévère.
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Guillaume.
Tout fier de lui, le mini-moine finissait enfin par payer son verre de lait, comme un grand. Cette fois, l'Excellence Calyce pouvait être fière de lui, il l'avait fait sans donner toute sa bourse au marchand, et pouvait presque prétendre l'avoir fait de lui-même, comptant chacune de ses pièces pour donner finalement les bonnes à l'homme.

Mais alors que le tavernier prenait son dû, la dame qui l'avait aidé plus tôt revenait à grande vitesse l'air beaucoup moins amical. Avait-il oublié de la remercier en la payant ? Ou voulait-elle s'octroyer le mérite de cette réussite ? Les questions n'eurent pas le temps de se développer que la réponse venait à lui, par la dame elle-même.


« Petit, tu as quelque chose qui m'appartient. Si tu as essayé de me voler, je vais me fâcher. Sévère. »

Un voleur ? Lui ? C’était sans doute les inconvénients de partir en la capitale sans l'Excellence pour l'accompagner. Chacun pouvait abuser de sa petitesse pour l'accuser de n'importe quoi. Comme ces brigands sur les routes auxquels il était forcé de remettre toutes ses possessions. Un haussement d’épaules, mais il répondit tout de même, essayant de raisonner la dame même s'il ne savait pas encore de quoi elle pouvait parler.

Il s'inclina rapidement avant de prononcer ses premiers mots.
« Je ne suis pas un voleur dame. Les pièces sur votre table étaient à moi. » Il tenta de rester calme, même si cela n’était pas son fort face à des accusations infondées. « Vous m'avez aidé à compter, vous vous souvenez ? J'ai juste repris mes pièces après. »
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Cl0e
Les gens dans la taverne commençaient à tourner la tête vers eux, et écoutait la petite scène entre la Blanche et le môme.

- Ce n'est pas de pièces que je te parle. Les deniers étaient tout à toi, pas de soucis sur cela.
Mais vois-tu, il y avait une bague sur la table, et elle n'y est plus. Par Aristote, j'espère bien que tu n'es pas un voleur et que tout n'est que malentendu et inadvertance.


Sourcils froncés et poings sur les hanches, elle tapotait du pied, agacée. S'il lui rendait pas la bague de Trann ...
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Guillaume.
« Hein ? Mais la bague aussi m'appartient ! » Mais le garçon n'est pas très convaincu, lui-même. De sa courte mémoire, il ne se souvient pas avoir déjà possédé une quelconque bague. Qu'en aurait-il fait de toute manière. Alors, il fouille un peu dans sa bourse, à la vue et aux yeux de tous, la vidant à nouveau sur la première table à portée, après s’être excusé poliment du dérangement auprès de ceux qui l'occupaient. « Voyez là, je connais le symbole. » Il lui sourit alors, tout fier de lui, une nouvelle fois.
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