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[RP] D'un probable écorcheur.

Cornichons
[AGEN]


Une bête humaine, à peine sortie de ses diverses pérégrinations en mer, pirate à ses heures, avait eu vent d'un duc à la férocité prouvée qui recherchait toujours homme de main.
Et Corni' en était.

Un gus est alpagué dans la rue, une piécette lui est donnée, et à lui d'écrire lettre pour le colosse.



Citation:
Au duc de Bouillon,

Salut.

Je vous écrit en ce jour car j'ai appris sans détours que vous seriez fort aise de recevoir au sein de votre mesnie un homme à la main fiable, percutante.
J'en suis, et je dis sans détours que pour salaire convenable, je suis prêts à m'engager auprès de vous comme homme à tout faire: Tabasser le malandrin, brûler l'hérétique, fracasser l'idiot.
Confiez réponse au Gus qui vous apportera pli, il saura, j'en suis certain me retrouver au plus vite.

Cornélius d'Alichons.


Et les pognes monstrueuses du dit Cornélius firent leur effet, car c'est bien l'homme qui avait écrit missive, qui porta lettre à sa Grasce de Bouillon.

La réponse revint rapidement dans les mains du monstre, qui se saisit non sans délice, de l'occasion.


Citation:
A l'écorcheur,


Je me tiens en ce moment même en Guyenne, et je suis certain qu'il pourrait y avoir combats assez rapidement.


Si ton bras est aussi prompt que ta plume rejoins moi à Montauban, je juge sur le terrain.


EBC.


Il pourrait, et ceci avec rapidité, montrer ce qu'il valait sur terre comme il avait déjà sut le prouver en mer.
Route fut donc prise sur un canasson à l'envergure qui équivalait à celle de l'homme qu'il porterait, soit un percheron, payé grassement avec ca.


[MONTAUBAN]

Cité hérétique en soit, l’atmosphère qui régnait en ville plut d'emblée à Corni'.
Arrivé dans la matinée, il n'avait eu aucun mal à se dégoter un bouge ou passer les nuits suivantes, payé à crédit, ce qui n'était guère discutable quand le taulier s’aperçut de l'expansion musculaire anormal de Cornélius.
Une fois ses affaires entreposé dans la pièce qui lui servirait de chambre, à lui alors de parcourir venelles et ruelles à la recherche d'un malandrin qui pourrait l'informer sur où il pourrait trouver le Patriarche Blanc-Combaz.
Ce dernier hurlant à qui voulait l'entendre qu'il voulait son vin de bourgogne, la tâche fut plutôt aisée, et c'est donc un colosse à l'air furibond qui se présenta au devant des murs de la Saint-Just.


-Annoncez à sa Grâce de Bouillon que son nouvel écorcheur prêt à l'emplois demande à le voir!
Eusaias
Alabrena : repère d’une salamandre et d’un oiseau de proie.

Raide comme une saillie, le regard sur le palefrenier qui s’occupait à offrir foin aux chevaux le Balbuzard avait décidé de ne rien faire en ce jour. Généralement déjà il ne faisait rien, si ce n’est un peu d’exercice et quelques transactions frauduleuses, mais aujourd’hui même se défouler sur son maître d’arme ne lui faisait pas envie. Il était donc là et las, appréciant du regard son frison.

Votre grâce, un homme vous demande près de la porte. Osa timidement un garde.

Un homme ? Je ne fais pas dans les hommes navré, seul les jupons m’intéressent, du moins ce qu’on y trouve dessous.

Il a dit qu’il était le futur écorcheur.

Ah ! Cela change la donne ! Si tu avais commencé par là sombre demeuré on aurait economise de la salive non ?

Oui…. Pardon.

Je te pardonne imbécile dégénéré. Va donc lui ouvrir la porte et le faire venir à moi. Ensuite tu cours en ville chercher Matalena, elle connait mieux les gens du coin et sans doute le connait elle déjà. Moi je connais trop peu de monde ici, alors fait vite ou je te fais briser les deux jambes.

Oui votre grâce ! J’y cours votre grâce !

Et à l’homme de s’exécuter alors que le balbuzard vint flatter l’encolure du destrier.

Brave compagnon equestre, j’espère que tu te plais ici, on risque de rester un peu.
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Cornichons
A lui alors d'entrer, digne, droit comme le plus droit des I, il avance d'un pas qui se veut mesuré, posant ca et là un regard nocturne, aussi sombre que les plus obscures recoins de la femme.
Un garde l'avait fait entré, et lui avait indiqué le chemin qui le mènerait auprès du futur époux de la maîtresse des lieux.
Ce fut chose faite, et de sa haute stature, il put toiser chaque soldat, chaque servant qui le croisait, ces dernier tout à leurs taches ne jetant qu'un rapide coup d'oeil vers Cornélius.

Cour principale, il aperçoit enfin le duc de Bouillon, se dernier attirait le regard par son allure, sombre à n'en point douté. Son nez à la forme originale transcendait un visage las, qui avait, si les informations du colosse étaient exactes, déjà connut une vie bien remplie.
Laissant aux soins du palefrenier sa monture, l'Alichons s'avance, courbe la tête en guise de salut, et parle:


-Votre grasce, un honneur que d'enfin vous rencontrer.

Tout à ses mots, il détaillait l'homme qu'il dépassait d'une bonne tête avec un intérêt sincère. Pour sûr qu'il aurait été ardue à l'ancien pirate que de se défaire de l'oiseau de proie.

-Me voila donc apte à assurer toutes épreuves que vous m'imposerez.
Eusaias
Le sourire du balbuzard s’agrandit, rétrécissant ainsi la cicatrice qui lui dévorait la joue. La carrure de l’homme était suffisamment intéressante pour pouvoir connaitre la suite de la manœuvre. Ce dénommé Cornélius avait un peu la carrure de l’Ogre de Saint Robert. L’un de plus fidèles écorcheur de balbuzard, qui hélas c’était éteint deux ans plus tôt à la suite d’une vilaine escarmouche dans les ruelles de Sémur en Auxois.

On disait de Rochefort, l’ogre de saint robert, qu’il était capable de broyer une tête casquée entre ses mains. Et si le Balbuzard ne l’avait jamais vu faire, pour rien n’au monde il aurait accepté d’enfiler un casque et de défier Rochefort.

Si Cornélius était aussi puissant, une belle campagne de terreur allait être de guise. Le regard du bourguignon se fit perçant.


Ainsi tu es le dénommé Cornélius. Je dois avouer que ta forte stature me plait, mais la force que tu possède est elle à son niveau ? As-tu des faits d’armes à me narrer ? Quel est ton domaine de prédilection ? Mais avant tout approche donc je vais nous faire porter du vin.

Alors que le séant du balbuzard se portait sur une pierre blanche à l’ombre d’un olivier et que de sa dextre il invitait le routier à prendre place sur un une pierre voisine il apostropha un serviteur.

Porte nous donc au plus vite une carafe de Bordeaux de Digoine !

Le bordeaux de Digoine était bel et bien du bourgogne de Digoine qu’il faisait venir clandestinement. L’appellation Bordeaux n’était que pour les esprits chagrins.

Donc Cornélius, d’où venez-vous ? Qu’avez-vous fait ?
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Cornichons
Un rictus qui sert de sourire, voila que Cornélius accompagne "Digoine" sous l'olivier.
La scène aurait pu être romantique si nous n'avions pas eu affaire à deux mâles, viriles de surcroit, et à la poigne plutôt lourde.
Pliant l'échine, Corni' prend place à même le sol, plus à son aise ainsi que sur une pierre à peine plus large que son fessier.
Une poignée de gravillon est amassé dans sa large pogne, voila que l'Alichons s'exclame:


La force que je possède équivaux à ma stature, je peux vous le prouver de suite, si c'est ce que vous désirez...

Le vin est tendu, au colosse d'attendre que le Balbuzard trempe ses lèvres dans le nectar pour s'en abreuver à son tour...

Des faits d'armes, j'en ai pleins, mais aucun de reconnus, aussi je vous mande d'accorder toute confiance à ma parole.

Une nouvelle gorgée est avalée, tandis que sa senestre libre enserre avec force les gravillons toujours présent...

J'étais ce que l'on appelle généralement un pirate... L'on me connaissait sur les mers comme la bête humaine...Sobriquet que j'affectionne particulièrement....

La dernière tirade avait été accompagnée d'un nouveau rictus, sardonique à souhait de surcroit.

Je n'ai jamais été capitaine, simple fantassin des mers, j'offrais mes poings au plus offrant, et vivait de manière disséminée, me nourrissant de whisky et de femmes. Des putains, généralement.

Son regard d'ébène s'était perdu, comme à la recherche de souvenirs. Quand il parlait, l'Alichons revivait tout les moments qui l'avaient jusqu'alors formés.

J'ai reçu une éducation, brève mais suffisante, qui fait que je ne m'exprime pas comme le pécore de base... L'on côtoie de tout sur les flots, mêmes des parfumés...

Et il rit, la bête humaine s'esclaffe d'un rire rauque, caverneux.

Ma spécialité première, est bien évidemment mes poings, mais je dois bien avouer que le fléau est une arme que j'aime particulièrement. Le Goupillon pour être exacte, j'ai perdu quelques côtes en apprenant à le manier...Mais ses boules multiples sont destructrice à souhait, je ne connais aucune armure qui puisse résister à mon arme...

Il avait laissé le sien dans sa chambre, et espérait déjà pouvoir s'en servir très vite...

Je débarque d'Agen, et ai décidé d'offrir mes poing à terre. L'on m'a parlé de vous, et me voila...
Eusaias
Eusaias écoutait avec attention le colosse tout en dégustant un verre de vin. La piraterie ? Il ne s’y était jamais amusé, sans doute le fait de mourir noyé lui semblait moins honorable que mourir d’un coup de hallebarde sur le sommet du crâne, fendant celui-ci jusqu’à la mâchoire.

Sa force était, selon ses dires, proportionnelle à sa stature et il aimait le corps à corps. Le goupillon n’était pas l’arme la plus facile à manier mais était une des plus efficaces. Eusaias ne put qu’apprécier la chose il se permit donc de reprendre la parole.

Donc tu m’offres ta force, ton goupillon et on savoir faire et crois moi bien que ça m’intéresse. Mais qu’en est-il de ta loyauté ? Car vois tu l’ami, j’espère que chacun de mes hommes soit prêt à mourir arme à la main pour moi, tout comme je mourrai arme à la main pour eux. Car la loyauté et le dévouement sont les seules choses qui font qu’on gagne ou de l’on perde une bataille.

Et de s’imbiber un peu plus de vin avant de continuer.

Tu vois la Guyenne, c’est un duché stratégiquement important. Riche de huit bonnes villes, une ouverture sur la mer, un puissant allié militaire comme voisin et beaucoup de mines exploitables. Si les Guyennois étaient moins bêtes et passaient moins de temps à se caillasser la gueule entre eux, ce duché serait, malgré les divergences politiques et religieuses qu’on pourrait y trouver, le duché le plus puissant du royaume. Et tout ça car ils ne sont même pas loyaux entre eux, préférant pousser son frère, son voisin, son père à la faute. Et ça je n’en veux pas dans mes rangs.

Le regard d’oiseau de proie toisa Cornélius un moment.

Si tu me jures sur ta foi envers le très haut que tu me seras toujours fidèle, nous ferons affaire. Sinon je ne pourrais que te conseiller de trouver place sur un autre navire. Je n’ai pas envie que mon domaine soit aussi risible que le Rouergue. Si tu me promets d’être fidèle, il te faudra aller chercher tes affaires pour t’installer icelieu. Voilà…. Je crois que la messe est dite.
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Cornichons
A son tour d'écouter l'impitoyable avec attention. Il aimait le bon verbe, et pour sur que le parler du Vicomte de Digoine seyait parfaitement au Colosse.
Hochant la trogne ca et là, il se perdait en contemplation des activités chez la Saint-Just, lorgnant tantôt une chambrière appétissante, toisant aussi quelques valets qui auraient -par mégarde- osés le regarder trop longtemps.

L'Alichons était ainsi, bouillant. Prompte à l'énervement, il était tout d'abord dévoué à qui il servait, et les remarques du champion du diable ne le laissèrent aucunement perplexe.


Loyal, je le suis, et tout prêt à vous servir.

Carnassier à souhait, il ajoute, pour que les "closes" du contrat en devenir soient exactes:

Je mourrai pour vous si telle est ma mission, vous servirai loyalement et ne ferai nullement défaut à votre nom, vous avez ma parole. Toutefois, j'attends que vous me traitiez avec égard, et non comme un esclave. Je suis là car je le veux bien, et resterai jusqu'à la mort si il le faut, mais je n'accepterai pas de débordement. Que vous vous fâchiez si erreur je commet, aucun problème, mais que vous défouliez votre mauvais humeur sur moi sans aucun prétexte, alors là vous en pâtirez autant que moi. Je n'aurai qu'un maître, et ce sera vous.

Et à lui de relever son imposante carcasse, de regarder l'homme qui lui faisait face:

Si l'entretien est terminé, et que vous n'avez aucune autre épreuve à me faire passer, j'attends que vous me donniez donc l'autorisation d'allez chercher mes affaire en ville. Monsieur.
Eusaias
Tes mots sonnent juste et j'apprécie cela. Tu peux désormais aller chercher tes affaires, car dès à présent tu es un des hommes de Digoine, les pires écorcheurs de Bourgogne.

Et au Bourguignon de se fendre d'un rictus.

Il n'y a que la bêtise que je fends avec plaisir, tu es loin d'être un benêt alors soit sans crainte, aucun courroux injuste ne sera dirigé de moi, contre toi.
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