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[RP] Hommage entre un petit Gisors... et un grand Giffard !

Arutha
Le jeune Gisors, au château de Falaise, préparait sa retraite au monastère. Cette retraite allait lui permettre de se reposer, mais, aussi, il l'espérait, de voir son père et sa mère, et d'entendre leurs voix, dans ses rêves. Cette retraite, il l'attendait depuis plusieurs jours, plus semaines, voire plusieurs mois. C'était l'occasion espérée de se reposer, d'être un peu tranquille, mais surtout, surtout, d'avoir une chance de revoir ses regrettés parents. Allait-il réellement les voir ? Oui, il l'espérait, du fond du cœur.

Néanmoins, à son retour, une chose lui tenait à cœur.

A son retour, donc, il devrait faire cet hommage qu'il repoussait depuis si longtemps et qui, pourtant, était bien important. Cet hommage avait été fait il y a bien longtemps, entre une nachue, et un militaire. Et cet hommage se devait d'être renouvelé, suite à la transmission de Falaise. Renouvelé, peut-être, pour l'héraudérie, mais sans doute plus pour le symbole que cela représentait. Arutha était le suzerain de Julien et, en tant que tel, il souhaitait, par honneur et par fierté, et malgré son jeune âge, respecter ce qui lui incombait. Bien que plus vieux, c'était son vassal, et celui de Kirah. On ne touche pas à un vassal Gisors-Breuil !

Une lettre partit.


Citation:
      Falaise, le 28 juillet MCDLIX.


    A Sa Grasce Julien Giffard,
    Duc de Lillebonne,
    Baron de Cambremer,
    Sire de Saint Michel des Loups ,
    Sire de Guibray ;

    Mon vassal chéri, à moi et à maman,


Bonjour.

Voilà longtemps que je voulais refaire l'hommage qui t'a lié, il y a longtemps, à maman. Le temps manquait.

C'est pourquoi je t'invite à la Baronnie de Falaise, le 15 août MCDLIX, pour venir renouveler, si tu le veux, l'hommage qui te lie à moi et à Falaise. Moi, alors, je renouvellerai les promesses qui t'ont été faites il y a longtemps.

Tu es à Falaise chez toi ! Leha n'est vraiment pas obligée de venir, si elle ne veut pas. Il ne faut pas la forcer !

    Je t'embrasse,

    Arutha de Gisors-Breuil,
    Baron de Falaise.



Oui, vraiment, pourquoi forcer Leha ? C'était inutile !

Une seconde lettre, cette fois, un petit mot, pour sa sœur chérie.


Citation:
Pepe,
J'ai invité Julien à venir renouveler son hommage le 15 août MCDLIX, à Falaise. Mais, pour cela, il faudra un témoin héraldique.

Pourras-tu être là ?

Je t'embrasse.
Aru.

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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Arutha
Le jeune blondinet avait fait retraite les quinze précédents jours, au monastère. Certains de ces jours s'étaient écoulés lentement, d'autres plus rapidement. Quoiqu'il en était, les jours étaient passés, puis les semaines, amenant le monde, peu à peu, à ce quinzième jour d'août, tant attendu, tant désiré et tant... craint ?

Craint, oui.

Car Arutha, blond parmi les blonds, mignon parmi les mignons, ressentait, peu à peu, une certaines attirances pour les filles qui l'entouraient. Et cet reconduction d'hommage ne se ferait-elle pas en présence de la rousse Giffard ? Sans doute, peut-être, impossible de le savoir. La façon dont il réagirait à sa présence était un mystère, même pour lui. Elle était mignonne, il fallait le dire. Mais elle était rousse, et elle était chiante. Quand bien même eût-elle pu sentir la lavande, il lui aurait bien foutu des boîtes de macarons dans la bouche, dans un espoir, vain, de l'étouffer. Ces bêtes là furent -et sont encore- particulièrement résistantes, et tenaces.

Craint, oui.

Mais désiré et tant attendu.

Enfin, le vassal de sa Maman, le vassal de Kirah, deviendrait son vassal. Vraiment, son vassal.

En ce jour d'août, ce quinzième jour, le Baron de Falaise avait fait dresser un petit trône, où il pourrait s'asseoir. Ça donnerait plus de réalité, plus de classe, et plus de classe -j'ai le droit de le répéter si je veux !- à la scène. N'oublions pas, mes amis, mes amours, mes em... Mhh... N'oublions pas que Julien a été Duc de Normandie, dans un temps que les moins de vint piges n'ont pas connu. Il ne fallait donc évidemment pas d'une cérémonie dans une porcherie. Et, au devant du trône, un loooong tapis rouge avait été déroulé. Rouge, et pourquoi ? Rouge, parce que noir, c'était nul.

A la droite du trône et du tapis, laissant croire à un protocole d'un ennui mortel, alors qu'il n'en était rien, avait été montée une table où on pouvait voir, sans être un génie culinaire, les macarons, les chouquettes, et les tartines à la confiture. Ainsi, si Leha venait et si, malgré son charme, elle emmerdait notre blond favori, elle goutterait à cette bouffe.

Arutha, Baron de Falaise, était là.
Il attendait.


Prooooout.

Sonore.
Moue agacée. Foutus flageolets du monastère !

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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Leha
Elle avait fait le déplacement. Son père lui en avait vaguement parlé, vite fait, entre deux rapides réunions. La rouquine n'était plus la même, mais revoir Arutha lui ferait du bien. Beaucoup de bien.

Leha avait prit quelques centimètres, perdu beaucoup de poids, restait pâle comme de la farine & ses yeux ne brillaient plus. C'est un peu normal lorsque l'on est vice comtesse du Maine, prévôt & porte parole, qu'on est poursuivante et que, avec tout ça, on mène une campagne politique qui s'avère calamiteuse.
C'est encore plus normal d'avoir l'air fatigué lorsque le comté dont on a les rennes en main est au bord de la guerre, et qu'on la menace de peine de mort.

Mais bon, elle avait fait le déplacement.

Fatiguée, moins joufflue, plus imposante & le regard triste, elle se présenta à Falaise. Avant, elle aurait sourit en se souvenant de leur rencontre. Maintenant, elle ne pouvait plus que soupirer.

Embarquement pour Aruthaland. Billets, ok. Bagages, ok. Robe, ok.

Les billets, c'est plutôt des dossiers de la prévôté, qu'elle avait emporté pour s'avancer sur la route, les bagages, une petite boîte de macarons, et la robe, une robe déjà mise et remise, d'un bleu banal & sans chichis


    Leha ne sent plus la lavande, Leha se meurt.


Je suis attendue pour l'hommage du Duc de Lillebonne.
Arutha
Je suis attendue pour l'hommage du Duc de Lillebonne.

C'est sur cette parole que le garde s'en était aller chercher Arutha, attendant jusqu'alors dans la grande salle. Le môme n’imaginait pas un instant le malheur qui se jouait à l'entrée de son château. C'était donc, souriant, bien coiffé malgré les quelques boucles blondes rebelles et indomptables, portant cette désormais coutumière cape de Pair, que ses pas l'avaient mené à l'entrée de son château, dans l'espoir d'accueillir Leha, Julien, ou encore Perrinne. L'un des trois, peu lui en importait. Si c'était Leha, ils auraient pu se faire une macaron-battle. Si c'était Perrinne, ils auraient pu se faire une macaron-battle. Si c'était Julien, ils auraient pu se faire une... Tout, sauf une macaron-battle.

C'était Leha.
Youpi.
Hauts les cœurs !

Ou pas.

L'état de Leha semblait déplorable. Elle, qui n'était déjà pas grosse, avait perdu du poids, beaucoup de poids, tout en grandissant de quelques centimètres. Ayant auparavant l'aspect d'une asperge moisie (cette apparente moisissure était due aux tâches de rousseur) ressemblait désormais à un fil dentaire pour appareil, avec des bouts de fromage (encore et toujours les mêmes tâches de rousseur). Les yeux qui, autrefois, brillèrent, s'étaient éteints. Ne parlons pas de la robe, voulez-vous, bien terne et bien... banale ?

Trop banale.


Leha... c'est bien toi ?
Ton inquiet. Il fallait dire que la pâleur accentuait l'état bien troublant de la rousse.

Non, aujourd'hui, ils ne joueraient pas à une macarons-battle.

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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Jglth
L'avantage quand on voyage à cheval, c'est qu'on avait du mal à s'endormir. Ou tout du moins, on n'avait vraiment pas intérêt à s'endormir sinon on le sentait passer.

Pourtant, la fatigue envahissait de plus en plus le désormais Connétable de France en raison de dossiers laissés en suspend, d'un merdier pas croyable dans les Provinces du Centre, l'autre brigand de Thoros, d'un comté du DR toujours aussi ******, et la liste était encore longue. Désormais, il commençait à mieux comprendre pourquoi Bess avait toujours des cernes. A un moment donné, il s'était demandé si ce n'était pas une mode féminine à laquelle il ne comprenait strictement rien encore une fois. Mais à priori non, ça allait avec la charge. Soit. Et puis c'est pas tous les jours qu'on a l'honneur de porter l'épée de Sa Majesté.

Julien faillit tuer sa monture à partir du moment où il entra en Normandie. Voila tellement longtemps qu'il avait du quitter sa terre pour son office qu'il était impatient d'arriver. Pour peu, sa fatigue s'évanouissait. Il allait vraiment falloir qu'il puisse prendre un peu de repos en Normandie, et ce très prochainement. Déjà qu'il avait promis à Dotch de lui faire une visite des lieux...

Enfin, Falaise était en vue. Julien avait toujours un petit pincement au coeur en remettant les pieds dans ce lieu qui avait abrité la Nachue. C'est dingue ce qu'avec l'âge on devient nostalgique. D'autant plus quand la plupart des gens qu'on affectionne disparaissent.

Julien, la tête pleine de souvenirs arriva enfin à Falaise. La herse était levée et il rentra donc dans la cour au trot.

Là, il vit une scène à laquelle il ne s'attendait pas. Arutha, d'habitude si jovial était face à une jeune femme qui tournait le dos au Connétable. Vue la silhouette et la couleur des cheveux, il ne pouvait que s'agir de Leha. L'expression du visage d'Arutha inquiéta particulièrement Julien qui descendit le plus vite possible de son cheval et se précipita sur sa fille.
Il la fit se retourner et, sans un mot la serra contre lui. Il regarda de nouveau Arutha et, dans un triste sourire lui lança.


Le bon jour mon suzerain. Tu sembles te porter à merveille je dois dire. Les macarons t'ont bien profité.
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Arutha
Arutha sortit bientôt de la torpeur qui l'habitait. Sa question, bien que stupide, était légitime. Il imaginait, avec le plus grand mal, comment Leha, qui était auparavant pleine de vie, joufflue, avait pu se transformer en... ça. En quelques mois à peine, elle avait perdu de sa splendeur. Etait-ce l'effet de la politique ? Peut-être. Etait-ce l'effet de servir le Royaume ? Peut-être. Ses parents avaient-ils été aussi mornes, en leur temps ? Il ne s'en souvenait pas, mais c'était probable. Et si, lui, voulait servir le Royaume comme ses défunts parents, était-ce le sort qui l'attendait ? Cette idée le fit frémir. C'était effrayant à imaginer. Nul doute que ça l'était aussi à vivre. Ses pensées vagabondaient mais son regard était toujours posé sur le rousse Giffard. On eût pu croire qu'il s'agissait d'un cadavre sur pattes.

Zombies-land, furent les mots qui sortirent de sa bouche, bien malgré lui. Vrai que c'était flippant, quand même. Il aiderait Leha. Il le voulait, ne serait-ce que dans l'espoir de se refaire une bataille de macarons. Mais comment pourrait-il l'aider, alors même qu'elle ne l'appréciait pas, ou peu ? Une question, à nouveau, à laquelle il ne pouvait apporter une réponse. Satisfaisante.

Quelques minutes à peine s'étaient écoulées depuis l'arrivée de la fille de Julien à Falaise. Ces quelques minutes semblèrent pourtant une éternité au môme. Et, Julien arriva. Lui aussi semblait fatigué, et ses yeux étaient cernés. A nouveau, Arutha mesurait la tâche, difficile, qu'était de servir le Royaume. Ses parents voulaient-ils les préserver d'une fatigue et d'une lassitude certaine quand, dans leur testament, ils leur demandaient de ne pas s'impliquer en politique ? Aucun doute possible sur ce fait.

Mais ce jour n'était pas censé être un jour de deuil ; le Royaume en avait connu assez durant les dernières semaines. Non, ce jour, il fallait faire la fête.


Le bon jour mon suzerain. Tu sembles te porter à merveille je dois dire. Les macarons t'ont bien profité.


Tel un enfant qui retrouvait un père, une mère, ou un ami cher, le môme se rapprocha du nouveau Connétable et le serra fort dans ses bras, bien que frêles et faibles.


Le bon jour mon vassal chéri ! Ah ben oui, moi ça va, les macarons, ça aide. D'ailleurs, tu devrais en acheter une cargaison à Leha
, murmura-t-il, aussi bas que possible. Et toi, comment que tu vas ?
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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Perrinne
Le vilain ! Oh le vilain ! Nameh, il avait osé !
Alors quand il fallait des conseils pour savoir quelle tenue lui siéra le mieux pour rencontrer la Reyne aux Dioscures, Pépé, elle devait presque etre au garde à vous.
Par contre, pour l'accompagner jusqu'à Falaise, pouf, plus personne. Elle était bien drole c'te blague.

Oui, elle ronchonnait. Non seulement son frere se lancait dans une entreprise qui n'avait aucune légitimité tant qu'il ne serait pas majeur... mais en prime l'autre oisillon y ajoutait une couche en s'y rendant... Elle leva les yeux au ciel - heureusement que la jument connaissait la route - tout en vouant aux gémonies ces hommes qui avaient de trop beaux nez.

On la harcelait de toute part depuis qu'elle avait ces fichus caducées, mettant à mal sa seule quete valable, celle d'un namoureux, et voilà t il pas qu'elle courrait la campagne pour rejoindre le fort de Falaise. Mais pourquoi, mais pourquoi faisait-elle ca ?

Un soupir lui échappa.

Bon, Falaise... la fontaine était là, maintenant, monter le gué, passer la douve... heler le garde et le menacer d'un coup de caducées s'il ne le menait pas à la tour principale habitant les pieces de vie.

Arrivée, elle se lanca dans un tonitruant :


Bonjour Gamin !
Leha

Leha... c'est bien toi ?


Non minus, c'est la reine de France.
Puis elle comprit. Ils ne s'étaient pas vus depuis quelques temps, elle devait avoir changé. Souvent on lui faisait la remarque qu'elle perdait ses rondeurs juvéniles, et que son sourire habituel était parti. Mais de là à ne pas la reconnaitre ... Il abusait le blondinet. Peut être devrait-elle demander à Perrinne de l'emmener voir un médicastre ?


Arutha ! Le bonjour te va, petit suzerain de mon père.

Oh que c'est meugnon. Petit suzerain, c'est chouette. Affectif, mais respectueux. Elle se force à sourire, lentement, pour le rassurer.

Bien sur que je vais bien, cela pourrait-il en être autrement alors que je suis en Normandie, avec toi et ...

Grumpf. Le paternel et son excès d'affection. Mais elle se laisse aller, calinou, calinou et bisou.

Et mon cher père...

Et Arutha se mêla aux calins. Trop, c'est trop. Elle se libère des papouilles et croise les bras, prenant cet air d'adolescente en mal de liberté.

Oui bon, hein. On est ici pour quelque chose de précis non ?

T'as beau être épuisée, t'es toujours aussi chiante. Mais la mauvaise humeur due aux hormones, ça redonne légèrement du rose aux joues.

Arutha, tu sais que je suis entrée dans le cercle très fermé des muses des Doigts d'or ?
D'ailleurs, il me faudra une nouvelle robe pour le Sacre, tu viendras m'aider à trouver un modèle, et aller la commander ?


Puis un grand sourire respectueux vers Perrinne qui venait d'arriver.

Le bonjour Montjoie.

Ouaip, le chef reste le chef.
Arutha
Leha, Reine de France ? C'eût était fun.

Le petit blond était sur un coup, là, c'était certain. "Petit suzerain de mon père", "alors que je suis en Normandie, avec toi" et le commun mais néanmoins apprécié "Arutha" étaient la preuve-même que la jeune Giffard avait le béguin pour notre Arutha nationalo-normand. Peut-être ce béguin se terminerait-il en sauterie, que dis-je, en mariage. Ce petit normand n'était-il pas un parti fort intéressant et fort mignon, disons-le, en remplacement d'un quelconque jardinier bouffant des plats de fleurs ? Sans aucun doute ! Et pourtant, il pensait, malgré ses non-espoirs, qu'un jour, elle épouserait ce jardinier.

Arutha se fit peu à peu plus rassuré. Si le physique lehien avait subi les frasques d'un travail acharné, le mental de la rousse n'en était pas un instant fragilisé. Elle n'avait pas perdu de sa vigueur (sans aucun jeu de mot ni allusion aucune). Chiante elle fut, chiante elle resterait.


On est ici pour faire un hommage, ou un truc dans le genre. Comme ça, Julien il devient vraiment mon vassal ! Parce qu'avant, il l'était, mais pas vraiment, puisqu'il était avant tout celui de maman.


Cherchez à saisir la logique d'Arutha.

Tu es entrée dans le cercle très fermé des muses des Doigts d'Or ? Oua ! Et ce club, ça t'aMuse ?
Humour. Moi, je suis entré dans le club very trop très fermé des Gisors-Breuil. Et il avait prononcé ces deux mots dans un mystère total. Normal, j'suis le fils à Papa Maman !

Et oui, je viendrai avec toi pour trouver un modèle. Promis. Et si tu veux je pourrai t'aider à la mettre. Cette phrase faillit sortir de sa bouche, mais... nan. Pervers à dix ans, c'est techniquement-génétiquement impossible.

Et, enfin, l'attendue Montjoie-Normandie-Pepe arriva. Elle n'avait pas encore les rides qui témoignaient d'un travail trop acharné. Mais ça viendrait sans doute.
Bonjour Gamine !
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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Jglth
Petit 1. Prendre note que Leha a prit de la bouteille et que les démonstrations d'affection de papounet en public, et peut être en privé, c'était terminé.

Petit 2. Noter que l'appeler "choupinette" il faudrait aussi y renoncer.

Petit 3. Ouf, heureusement qu'il reste Arutha pour ça.
A chaque fois que Julien voyait le fils Gisors Breuil, le petit hein, pas le grand, il avait une envie pas croyable de lui ébouriffer les cheveux. Aller hop, pendant qu'Arutha s'agrippait à lui, petit calin et ébouriffage de cheveux en règle! Tentation quand tu nous tiens...


Merci mon piti suzerain, ça va bien.

Petit 4. Ouf le Gamin n'avait pas perdu son humour. Heureusement, c'était rafraichissant.

Petit 5. Non mais c'est pas croyable, ils vont se titiller jusqu'à quel âge ces deux là?

Petit 6. Oups. Perrinne... Oubliée. Pas bien. Faites qu'elle crie un bon coup, mais surtout pas le regard de glace foudroyant que Kirah avait dû lui apprendre. Steuplé Aristote, steuplé!


Le bon jour Perrinne, le voyage fut agréable?


Non mais c'est pas vrai! Comment tendre le bâton pour se faire battre en une leçon par Julien Giffard!
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Arutha
Merci mon piti suzerain, ça va bien.

Les yeux du jeune blondinet se relevèrent, doucement mais surement, vers son vassal, le seul, d'ailleurs. Julien était le porteur d'une affection particulière, le signe, peut-être, d'un père qu'il n'avait plus. Car, oui, n'était-il pas, ou prou, comme son père ? Capitaine de Normandie, Connétable de France, et, dans les jours qui suivraient, Pair de France. Julien Giffard était pour ce môme orphelin un Pair, et un Père, de substitution, choisi malgré lui.
« Je suis piti, mais un jour, je deviendra grand, fort. Beau, aussi, mais je le suis déjà. ». Et, un jour, il serait un terrible guerrier, que tous les hommes de la terre-toute-plate craindraient pour sa bravoure, sa force, son courage, et son agilité hors-pair. Un jour, oui, Super-Arutha-Man décimerait des armées entières, mettrait plus bas que terre l'Hydre de Judas et les Lions, ou l'inverse.

Mon cul, ouais.


« Un jour, je serai Grand, quoi. »


Cette affirmation, formulée avec tant d'envie et d'entrain, ne pouvait être contestée. N'était-ce pas le rêve de tout enfant de devenir, un jour ou l'autre, un grand ? Voire Grand pour certains. L'enfance, cette période de la vie si joyeuse, si généreuse, mais parfois si triste, s'arrêterait un jour ou l'autre, il le savait. Adulte il serait, digne Fils de ses Pairs de Parents il deviendrait. Ambition plus noble qu'orgueilleuse. Mais ambition quand même.


« Perrinne, on a l'impression qu'elle a pris dix ans. »


Erreur.
Erreur de dire à une femme qu'elle vieillit, qu'elle prend de l'âge, des rides.
Erreur.
La phrase, prononcée, équivalait, à n'en pas douter, à un : « Bats-moi avec Julien. »

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Perrinne
Aru... faudrait savoir... Je suis une gamine ou je suis une vieille ridée ?
Parce qu'une gamine ridée, ca va pas ensemble.


Et froncant les sourcils, elle montra le pli ainsi formé à son frere

Puis qui te dit que c'eset pas toi qui cause ca ?

Tiens... connétable. Mon voyage se fit en ermite, et sans défenses. Certes des plus silencieux également. Et c'eut été sans plus de paroles que j'aurais été laissée là, si un malandrin s'en était pris à moi. La faute à ces promesses de lecons pour m'apprendre à me défendre et que nul n'a tenu.


Un petit geste de la main, semblant éliminer ce détail comme l'on pousserait un grain de poussiere, accompagna ces paroles. C'est qu'elle apprenait vite à Paris. Apprenait vite à dissimuler ses pensées réelles.
Arutha
Réflexion intense. Était-elle une gamine, ou une vieille ridée ? Les yeux du Gisorien se ferment, et se ré-ouvrent. Les cils papillonnent joliment. Et la phrase, prononcée comme une vérité, sort : « Si, une gamine ridée, ça va ensemble. Ca s'appelle... euh... un aussi-more ! Ou oxymore. Aussi-more, quoi. Mais pas aussi-mort, comme quand on est au Ciel ! »

Et toc, DTC !
L'enfance, c'est beau.
La vérité, c'est beau.
Et vu que lé vérité sort de la bouche des enfants, tout va bien dans le meilleur des mondes. Pisse and love !


« Et ce n'est pas moi qui peux causer ce 'ride', mémé. Ou Pépé. Moi, au contraire, je te fais rigoler, hein ouais ! »

Ah, une idée.

« Leha ! Leha !

..
..
..

Nan rien. »


Il s'agit là, bien évidemment, d'une tentative aruthienne pour vérifier que la jeune Giffard ne devient pas sourde ; la vieillesse, toussa.

Les sourcils du jeune blond se lèvent. Perrinne avait ainsi voyagé en Ermite ? C'était impossible. C'était son Pôpa, l'Ermite ! Il lui en parlerait, un autre jour, en un autre lieu. Seuls.

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