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[RP] Reste sous le vent (et casse-toi !)

Poppie
RP ouvert à tous ceux qui le veulent. Je ne mords (presque) pas

[Mais y'en a marre, du vent ! - Aux alentours de Poitiers]


Les gens m'aiment pas, tu comprends ?

Elle baragouinait toute seule, la lépreuse.
Enfin, presque toute seule.


Y veulent pas d'moi, tu vois ? Tiens, hier même, virée d'une taverne ! Je serais morte, ça arrangerait tout le monde. Même moi. Mais je suis pas morte et du coup faut bien continuer à vivre...
Mais tu sais, derrière la tronche que je me paye, je suis humaine, quand même. Me sens seule. Me faut de la compagnie. Enfin, pas ta compagnie !


Tout en marchant courbée sur son bâton, coupant à travers champs, Poppie se tourna vers la chose qui la suivait.
Regard mauvais échangé entre les deux.


Mouais. Toi, tout ce que tu veux, c'est me croquer les doigts de pieds. Me mens pas, ça se voit dans tes vilains p'tits yeux !

La gueuse à face grumeleuse s'arrêta soudain au beau milieu du chemin.

Au fait, la femme qui m'a parlé de sa cahute au fond de son champ... Je ne sais même pas son nom ni même où elle crèche ! Bête, ça ! Comment je vais faire, tu peux me le dire, ça ? Comment j'vais faire ? Eh ben non, tu peux pas ! T'es rien qu'un vilain p'tit machin.
Et moi qui croyais que j'allais enfin avoir un toit à moi. Je vais demander à la vieille, là, qui bidouille son carré de citrouilles. Hé, la vieille !


Mais la vieille en question avait fichu le camp dès le premier regard posé sur la lépreuse.
En faisant le signe de croix. Saleté ! Qu'elle crève noyée dans son bain de pieds.
Poppie gonfla ses joues et souffla bruyamment.


T'as pas une idée, toi, la chose ?
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Skarn
Skarn qui s’était couché dans sont champs avec Ombre lové sur sont ventre regardait les nuages et imaginait d’où il venait et ou il allait.
Quelque oiseau ou quelque rongeur passaient non loint d’eux. Il les ecoutait avec un certain plaisir

Puis une voix très désagréable se mis à se plaindre et interpela la vielle bigote. Brisant cet instant de volupté et de repos.

Ombre se releva et se mis a penché sa petite tête de chiot en signe d’étonnement.


Poppie a écrit:

T'as pas une idée, toi, la chose ?


voyant la scenne bien caché, Skarn vit la une trop belle occasion de rire un peux.
Oh ce ne serai pas méchant. Mais ça apprendrai à cette énergumène enturbanné à le dérangé lors de sa méditation.
On laisse la nature tranquille un minimum quand même….

Il couvrit sa bouche avec un chiffon pour qu’il soit difficile de savoir d’où venais le son puis pris une voie rauque :


Je crois que si tu me doooonne un doigt je peux t’indiquer le chemin…. Pour 3 je vais mooooordre les fesses de la bigote en plus.

Au fait ta lèpre, elle est sèche ou pas ? Car si non tu me cuiras tout ça avant hein. J’en ai pas l’aire mais j’en sais des choooose.
Poppie
Poppie leva brusquement la tête, en alerte.

Que...?

Elle se tourna brutalement vers la chose qui la suivait.
L'empoigna brutalement par le cou et le souleva de terre.
Sa voix rauque se fit grondante :


C'est toi ?! C'est toi qui a parlé ?!

Elle secoua l'animal comme un chiffon.

Créature du Sans-Nom !

Puis, pas dupe sur les capacités de la bête à connaître les différents types de lèpre...
A demi-folle, mais pas complètement idiote.
La gueuse se mit à scruter les alentours, en quête d'une tierce personne.
Personne en vue. Poppie fit mine de croire encore au manège et reporta son attention sur la bestiole qu'elle tenait par le cou.


Mais tu es un petit démon très savant, toi ! Dis-moi... Tiens-tu vraiment parole ? Parce que j'ai terriblement peur des rats cachés dans les champs... Si tu m'en attrape un, je te promets de te donner mon pied tout entier !
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--Corniaud


Le Corniaud était bien tranquille, là, dans le chemin, à se gratter les puces tout en ignorant sa nouvelle maîtresse qui déblatérait.
Quelle plaie ! Bavarde comme une pie.
Virée des tavernes, donc aucun accès à l'alcool. Et pas douée pour trouver à manger, vraiment.

Bref, sage comme une image, la Carpette, une fois n'est pas coutume...
Et puis paf ! Voilà que le petit bâtard se fait choper au collet et secouer !
Ni une ni deux, l'estomac délicat donna des signes de mécontentement.
Sa peau grise vira un instant au verdâtre.


Bleuark !

Cri du coeur.
Le machin se tourna vers la nouvelle maîtresse, l'air pas frais, deux longs filets de bave gluante lui coulant le long du museau.
Regard accusateur qui en dit long
*.

Puis le Corniaud fila un coup de dent (au singulier, parfaitement) dans la main boudinée qui le tenait et se carapata.
Il retournait chez la bigote qui recueillait n'importe qui, puisque c'était comme ça ! Na !



*Regard-accusateur-qui-en-dit-long-mais-c'est-mieux-pour-le-lecteur-quand-c'est-traduit : Nan mais tu vois c'que tu m'fais faire ? M'en fous de tes problèmes existentiels. Moi chu qu'un chien et tout c'que j'veux c'est à manger et à boire (pas moins de 15 degrés dans la boisson de préférence, hein !)

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Seigneur des mouches, lord of ze poubelles
Skarn
Skarn rit au éclat en se relevant.

c'est bon chers madame.


sérieusement, j'ai de quoi vous nourrir mais je ne sais si je puis m’approcher ou non.

je peut vous donner du mais.
et je sais ou vous pourriez dormir sans être gêné.


Ombre quand à elle restait la figé près de sont maitre.
elle regardait l’espèce de rat qui se disait faire partie de sa race abandonner son maitre.


Warf warf, warf*


* traduction canine:
non mais honte sur toi misérable, quitté ta meute quand ça chauffe.
t'es qu'un chat.

Poppie
Ah ! S'exclama Poppie en avisant le jeune homme qui sortait des hautes herbes. Voilà mon rat ! Je vous en veux pas pour cette mauvaise blague...

Menteuse.
La lépreuse ne supportait pas d'être le dindon de la farce.
Un égo aussi enflé que son visage, qu'elle avait.


Restez loin. Vaut mieux, parait-il. Et puis j'ai pas confiance en votre chien. A manger, un toit ? Pourquoi tant de générosité de la part d'un petit drôle comme vous ?

Haussement d'une des excroissances répugnantes qui avaient noyé ses sourcils.
La gueuse essuya machinalement la bave du Corniaud qui avait maculé sa main.
Inquiète. Aucune douleur. Mais elle espérait ne pas avoir attrapé une sordide maladie que semblait porter la bête comme les autres portent leur fourrure.


A ce propos, une femme m'a également offert son aide. Mais j'ai été chassée de la taverne où je l'ai rencontrée et du coup, je ne connais pas son nom... Elle possède un champ de maïs, je crois, et a les cheveux noirs tirés en chignon. M'a parue plutôt pieuse. 'Sauriez qui c'est ?

Peu de gens charitables sur cette vieille terre.
Autant tous les connaître.

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Skarn
Ombre reporta sont attention sur la créature mit humaine mit pierre qui toisait son maitre. Décidément elle n’aimait pas cette meute….
Elle regardait la créature en poussant un petit grognement puis regardat skarn qui arborais sont traditionnel sourire. Elle s’assit donc à ses cotés. Et attendit un geste de son maitre.


Ce dernier fouilla dans sa besace et sortit un de ses épis.
Ce subterfuge était tend pour tenir parole que pour ne pas regarder trop longtemps le visage de la lépreuse qui se tordait bizarrement. Il faut bien l’avouer, elle aurait gagné haut la main n’importe quel concoure de grimace.

Puis il prit un air de comploteur :

Pourquoi je suis généreux ..?
Qu’est ce qui vous dit que je le suis ?
Je pourrais vous voler vos bandages et les revendre !

L’idée offrit à Skarn un très large sourire. Des larmes vinrent presque à ses yeux.
Je pense que vous n’avez rien qui m’intéresse. Mais si vous ne voulez pas de mon aide…
De plus, Je ne vous propose pas un toit !
C’est plus une grotte aménagé mais je pense que vous y serez mieu qu’à trainer dans les rues.
Je n’ai malheureusement pas grand-chose d’autre à vous offrir.


Puis regarda Ombre avant de revenir vers son interlocutrice.
Vous inquiéter pas pour elle. Elle est dressé comme y faut… enfin elle est encore jeune mais elle à un bon fond. Et vous votre… chien ?
Puis éclatant de rire :

Il ressemble à une de ses créatures qui hésite entre un farfadet et un rat.
Comme quoi Dieu à aussi de l’humour…


enfin tel chien tel maitre se dit il...

Puis exagèrent ses trais pour la réflexion…
Une bigotes au chignions… il me semble que… C’est la moitié de la ville quoi !
Et pour ce qui est des champs de maïs il n’en manque pas non plus.
Vous pouvez être légèrement plus précise. Dans quelle taverne par exemple ?
Poppie
Poppie faucha les épis d'une main rapace.
Avant que l'autre ne change d'avis.
La vie l'avait rendue méfiante. Et avide.


Ca ne répond pas du pourquoi vous voulez m'aider. Mais si vous y tenez, hein !

La lépreuse se fendit, de la main, d'un geste grand seigneur.
Comme si l'aider était un grand honneur qu'elle daignait vous apporter.
Un égo monstrueux, je vous dis !


Je ne dis pas non pour visiter votre... grotte. Après tout, je n'ai plus rien à perdre.


Oh, par ce mollusque d'Aristote !
Une grotte ! Poppie était descendu bien bas !
Elle n'était pas une ourse, qu'elle sache !


Et si l'abri me convient, oubliez cette histoire de bigote à chignon... Pas la peine de vous chauffer la cervelle pour rien.

Haussement d'épaules.
Puis la lépreuse assura sa prise sur son bâton.


Vous auriez le temps de me montrer votre tanière à ours ? Et pour mon "chien", comme vous dites, ce n'est pas le mien. Je ne suis même pas encore sûre que c'en soit un !
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Alea...
T’vois Serko, Poitiers, c’mortel ! Les tavernes sont vides. Ou alors, les gens qui y viennent sont un peu bêtes.

Pensée toute particulière à notre majorette qui ferait mieux d’aller soutenir une quelconque équipe de soule que de venir faire des Y en levant la jambe en taverne. D’ailleurs, penser à cela la fit éclater de rire. Elle se souvenait de son fou-rire de la veille avec son Epouse où elle s’était ouvertement moquée de la « pom-pom girl ».

Dieu que j’suis odieuse… Se disait-elle, hilare.

Vrai qu’elle était ignoble avec les gens. Une véritable peste qui prenait un malin plaisir à leur sortir des saloperies.. Même à ceux qu’elle adorait. Son frère et son cousin en faisaient à chaque fois les frais.


Du coup, j’sais po quoi faire hein. Faut qu’on s’barre vite. ‘reusement qu’Thalie est là. Au moins, l’est drôle et l’est aussi ignoble qu’moi. Continuait-elle tout en poursuivant son chemin. Pinaise mon pauv’, s’tu savais parler, j’suis sûre tu m’dirais d’la fermer !

L’étalon d’Aléa, après son Epouse, était son confident. L’avantage avec un cheval, c’est qu’on peut lui confier ses pires secrets sans qu’il aille le crier sur tous les toits ou nous demande de nous taire, c’est selon. Et on est ni interrompu, ni jugé.

Bref. Passons.

La blondinette se mit soudain à avoir un intérêt tout particulier pour une fourmilière. C’est que sa belle était au travail et elle, comme tous les jours, elle foutait rien. Alors elle se promenait aux alentours de Poitiers ou traînait en taverne. Mais là, comme c’était un peu mort et déprimant, elle préférait regarder les fourmis. Ces petites créatures qui lassèrent la jolie blonde après cinq minutes.

Attachant Serko à un arbre, ajoutant au passage un « pas que j’t’aime pas mais ça commence à m’faire chier d’te traîner. », Aléa partit de son côté, les mains dans le dos, d’un pas nonchalant, tête baissée et sourire aux lèvres. Là, tout de suite, maintenant, elle pensait à sa Femme et à tout ce qu’elle avait envie de lui faire. Et ses pensées ne s’interrompirent qu’à cause du choc plus ou moins violent dont elle fut victime. Elle percuta une personne.


Nan mais v’pourriez po r’garder où z…..

Petit coup d’œil à la personne en question et :

OH MON DIEU ! Hurla-t-elle.

Et d’avoir un mouvement de recule, de trébucher et de se retrouver le derrière par terre, terrifiée par la lépreuse.
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Skarn
Ombre sentit l'odeur d'un parfum de fleur mélangé à la sueur du cheval.

puis un autre humain de sexe femelle apparu. et percuta la chose pierre.

Skarn lui ne vit rien car il rassemblait ses affaires pour repartir vers la grotte.

il releva la tête seulement quand il entendit


Nan mais v’pourriez po r’garder où z…..

puis le crie effrayé


OH MON DIEU !

Putain c'est pas possible se dit il faut toujours que ça m'arrive à moi ce genre de connerie.
la prochaine foi je reste couché.


il Pris sa bouteille d'alcool maison fait de fleurs des bois sa dernière en plus. Sans regarder il fit 2 sifflement et ombre avança au pied. il pris un chiffon les dechira et se les mits sur les main.


vos vêtements, faut les enlever et après y mettre le feu ensuite vous vous frictionner avec ça et arrêtez de me regarder comme si j’allais vous bouffer.

puis se retournant vers la lépreuse


Ramenez moi du bois et de la paille et allumer un feux.
vous savez faire ça?
Et au faite sèche ou pas?


Il aura toujours un peu de Kai en lui. Même après tant d'année.
cette pensée lui fit mal il repensa au général guillaume et aussi à Lilouna à tout quoi. mais il avait pas le temps pour la mélancolie.


Au protestation des 2, il se dit que la journée avait pourtant si bien commencé
Poppie
Comment ça "OH MON DIEU !" ?!? Nan mais vous vous r'gardez avant de dire ça ! Rentrer dans les gens, comme ça ! Je suis insignifiante à ce point, c'est ça ?! Nan mais oh !

Poings sur les hanches, penchée en avant vers l'impudente, Poppie éructait comme une forcenée.
Vous avez déjà vu une gargouille furax ?
C'est pas joli-joli à voir et ça donne des cauchemars aux p'tits enfants.
Surtout que dans sa colère, la lépreuse oubliait le peu de bonnes manières qui lui restaient.

A bout de souffle de tant brailler, Poppie finit par se taire.
Elle se cramponna à son bâton d'un air renfrogné.
Bien son jour, tiens ! Elle était sur le point de se trouver où loger et puis "paf !"

Sa mauvaise humeur soigneusement macérée et prête à se déverser sur le monde entier, elle se tourna vers le jeune homme.


Qu'elle le fasse elle-même, son feu ! J'vais pas aider une pareille donzelle écervelée !

Oui, bon, c'était aussi que la lépreuse ne savait pas faire de feu.
Quand on grandit le séant bordé de nouilles, on ne se soucie pas de comment elles ont cuit.
Ce qui aurait été pourtant pratique maintenant que ledit séant croupissait dans la boue : cela faisait des mois que Poppie mangeait froid.


Et puis pour votre truc de lèpre sèche ou pas, vous l'saurez quand vous l'aurez.

Na !
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Alea...
Que dalle ouais !

Retirer ses vêtements ? Il en avait de bonnes, lui ! Et après, hein ?

La blondinette dévisagea la lépreuse lorsqu’elle se mit à beugler. Et allez savoir pourquoi, elle se recula un peu plus. La peur de chopper la maladie par des micro-postillons, très certainement.

Son pire cauchemar était là, devant elle. C’était LA rencontre qu’elle avait toujours redouté au détour d’une ruelle ou ici, au milieu de nulle part. Ca y est, Aléa se persuadait qu’elle avait attrapé la lèpre. Elle allait être exclue de la société, recluse dans une grotte, comme son grand frère, autrefois. Ah et puis son Epouse, sa magnifique Femme, elle serait obligée de s’en séparer pour ne pas la contaminer. Quoi que, ne promet-on pas lors d’un mariage, d’être aux côtés de l’être Aimé dans la santé et dans la maladie, pour le meilleur et pour le pire ? Pis c’est important le partage dans un couple, nan ?

La dernière phrase acheva la blonde qui se releva tant bien que mal en pleurnichant et balançant des « suppos de Satan ! J’va mourir ‘cause d’vous ! » et des insultes un peu moins… sympathiques.
De sa besace, la blondinette sortit une fiole contenant de l’eau. Mais pas n’importe laquelle ! De l’eau bénite ! Paraît que ça brûlait les monstres. Visiblement pas celui-là puisque rien ne se passa. Un court instant interdite, Aléa regarda l’homme qui accompagnait la lépreuse et tourna de l’œil, se ramassant lamentablement par terre.

Ai-je déjà dit qu’elle avait extrêmement peur… ?

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Skarn
La joie et bonne humeur de Skarn était presque partie .

entre la donzelle qui jouais les prudes alors que on ne demandait qu'a l'aider.
et la lépreuse qui gesticulait dans tout les sens....

Waip dieu a vraiment un sens de l'humour particulier....


puis voyant l'autre dame s'évanouir .


il se pris la tête entre les main et....
se mit à rire...

désoler c'est neveux.

bon, la lépreuse dont je ne connais pas le nom, tu veux bien aller me chercher du bois et de l'herbe séché.
la bigotte ne nous aiderai pas mais elle lui refilerai bien quelque chose pour s’habiller.
ET ARRETTE DE GUEULER! JE GUEULE PLUS FORT QUE TOI!
Après du report pour toi et moi...


Ombre qui sentait son maitre s’énerver répondit par un GRRRRR pas encore super convaincant à son gout.
mais qu’elle ne demandait qu'a améliorer.


Skarn pris ce qui restait de la bouteille d'eau que la fille avait jeter sur la lépreuse. et la déversa sur la tête de cette premiere.

Après je gifle et je dois avouez que j'en ai envie là.....
Poppie
Poppie ouvrit grand la bouche pour beugler un nouveau coup quand la brune lui balança de l'eau bénite à la figure.
Puis la laissa ouverte. Mais aucun son n'en sortit.
Complètement éberluée, la lépreuse.


Ben ça alors !
Lâcha-t-elle. Les cris, la tronche dégoûtée, ça je connaissais... Mais c'est bien la première fois que j'en vois un tourner de l’œil.

Elle remonta un pan de son col par dessus son nez et sa bouche, avant de s'accroupir à côté de l'effarouchée inconsciente.
Si le jeune homme avait des scrupules à gifler, la lépreuse ne s'en encombrait pas, de ces choses là.
Quelques tapes circonspectes sur la joue de la donzelle.
Puis elle se retourna vers le gaillard, non sans jeter un regard vers le chien qui l'accompagnait.


Y'a quoi que vous comprenez pas dans "qu'elle le fasse elle-même, son feu" ?

Trop honte d'avouer que même ramasser de la brindille était au-delà de ses compétences.

Et surveillez votre chien. S'il me mord, je le mord aussi.

Les animaux ne pouvaient pas attraper son mal, les médicastres se l'accordaient, mais il suffisait de voir le Corniaud pour avoir des doutes.
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Alea...
Wouaaaaaaaaaaaaaïeaïeaïeaïeeeeuuuhhh !

Ca, ce fut le hurlement poussé par la jolie blonde au moment où l’eau « bénite » coula dans ses yeux. On aurait pu se dire qu’Aristote voulait punir la blondinette pour son infâme comportement en lui brûlant les yeux mais même pas ! Le jeune s’était tout simplement mépris sur le liquide envoyé sur la tronche de l’Inconsciente.

Taré ! Z’êtes qu’un taré ! J’vois pu’ rien ! Continuait-elle de hurler en se frottant les yeux et donnant de petits coups de pied à celui qui l’avait giflé pour la réveiller.
Voyez-vous, le petit malin, avait ramassé la bouteille de vodka qui avait glissé de la besace d’Aléa alors qu’elle était au sol. Il n’avait pas remarqué que cette dernière avait utilisé une flasque pour l’eau bénite. Et se prendre de l’alcool qui avait un goût de désinfectant en pleine gueule au moment même où on rouvrait les yeux, ben ça faisait pas du bien, hein. Ajoutez à cela les tartes de Skarn et les petites tapes de la lépreuse…

Ouvrant difficilement ses yeux rougit par l’alcool, Aléa se releva en quatrième vitesse et prit sa bouteille au passage. Et tout en allant vers son cheval, la jolie blonde continua de parler, se retournant quelques fois vers la lépreuse. (L’étalon n’est pas loin hein…)


Z’êtes folle ! V’devriez même po vous promener co’ça ! Z’allez contaminer toute la ville !

Aléa détacha la selle de son étalon et la balança par terre. Dans l’une des sacoches, elle prit l’une des serviettes brodées par le frangin, vira ses fringues et se fit une toilette désinfectante à l’eau-de-vie. Elle ne lésina pas sur la vodka et frotta, frotta, frotta.

Une fois désinfectée, elle balança le linge en question vers ses fringues et prit la couverture sous selle de son cheval en guise de… tunique.

Et elle resta là, regardant les deux d’un regard inquisiteur.

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