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[RP] Festivités à Billy - Le Bal

Gandrel
*****************************CHATEAU DE BILLY*******************************




Château de Billy, à quelques lieues de Moulins
Veille de bal







De loin, à travers les vitraux des fenêtres et les brumes matinales, d’aucun aurait pu croire à un ballet de fées et de lutins associés dans une folle sarabande. Le château de Billy, juché sur les tives du lac à quelques lieux de Moulins, fourmillait de vie à cet aube discrète d’un mauve pâle silencieux dans ses apparences. Le nid s’éveillait et Gandrelina, la jeune gouvernante veillait d’un regard émeraude perçant. Suivi par son ombre, éminence grise voire verdâtre aux long nez aussi saillant que fouineur, le dict « Barbélivienne ».

De doux fumets s’échappaient des cuisines où mijotait le plaisir de moult palais, elle n’y fourrerait pas son nez : Berthe était experte. Son armée aux doigts de fées avaient offert toutes les couleurs de l’automne au château qui resplendissait de ses ors et de ses rouilles, qui venaient s‘ajuster dans une harmonie subtile en contrepoint du bleu, bleu des armoiries.

Elle ne savaient pas à quoi devait ressembler un bal de fiançailles, mais elle savait à quoi elle, ne voulait pas le voir ressembler : une foire. Elle s’était affairée et, pour garder quelques surprises, elle avait même été jusqu’à semé Barbelivien en certaines occasions, un petit sourire ironique de satisfaction sur son visage aux traits fins.

Les préparatifs concernant les salles devaient être prêts désormais, elle entreprit donc d’en faire le tour.

La grande salle et les petits salons attenants se devait en ce jour devenir un lieu magique, un labyrinthe où se dérouleraient comme un tapis oriental les rêves bleus …

Au centre de la Grande Salle, une fleur de lumière douce étale ses pétales scintillant sous un lustre en bois sculpté représentant un dragon en plein vol sous les poutres ornées de motifs géométriques du plafond. Des torches disposées le long des murs offrent quant à elle des tâches de lumières donnant à la Grande salle un aspect de grand lac sous la voûte céleste.
Des bancs sont incrustés dans les murs recouverts de bois jusqu’à hauteur de la poitrine, sur le pourtour de la salle. Le dallage en marbre offre un damier rose et blanc où l’on imagine aisément la dame de cœur renversé le roi de Trèfle. Le regard de pierre des ancêtres et des saints se pose en sur tout en ce lieu, comme pour rappeler aux hommes l’éphémère. Au fond de la salle, une estrade s’élève au dessus du sol.




Un petit escalier en bois ciré pour l’occasion conduit au cœur de cette estrade où sont disposés des tables Elle seront bientôt ornées de corbeilles automnales, "Ma qué font il donc ? Sé croient ils à l'heure dé la siesté Toudieu ?" Il y a bien sur la table d’honneur au centre avec derrière les armoiries du duc et au centre son trône. Ma où sont donc les armoiries crénom d'une bobine ? Gandrélina cherche du regard dans la salle, avise une silhouette en train de lever le nez et fait un geste de la main en disant lous armoirrries siou plait Les coupes et les couverts en argent ont déjà été disposés.

Montée des marches,
regard circulaire
satisfaction
se retourner
embrasse la salle en contrebas
devine entre les ombres
imaginer les artistes
le lent mouvement des invités
les danses et les rires
hochement de tête
un détail attire son regard

Tout à coup, dans l’encadrement de la porte menant au petit salon, une tête apparaît, l’air d’attendre quelque chose d’elle. Elle dévale les marches quatre à quatre et pénètrent dans la pièce quand la femme de chambre ouvre la bouche.


J’vou…

Gandrelina la coupe dans son élan aussitôt en s’exclamant :

Par la très sancta, jé vous avez dit dé mettre des coussins ici pour qué la salle soit agréable et qué les invités puissent s’y reposer … pas dé transformer le pétité saloun en … en … * lève les yeux au ciel* Oun peu dé ténoue tout de même ! déjà qué lé douc voulait organiser oun lotérie ! * se signe* comme si l’on pouvait se vendre au plous offrant … enfin à la plous offranté ...Et l’amourrr , lé romantisme mmhh ? A croire qué jé souis folle à lier à croire encor au princé charmante et galant avec ça. Allez donc ploutôt astiquer les statuts dé la très sancta dans la chapelle ça vous remettra les idées en place. Jé vé mé chargé moi mesme dé cette salle* petit signe la main qui enjoint à circuler*

Mais à quoi pensait donc cette jeune écervelée ? Noméeo .. C’est pas parce que les plus beaux parties du Bourbonnais Auvergne, dixit « Le diplomate » * pff * allait ramener leurs fessiers couronnés dans les parages que l’honorabilité de la maisonnée devait en souffrir, Foy de Gandrelina. Billy devait avant tout ressembler à son seigneur et montrer sa force, sa droiture, pas question de laisser libre cours à ses ... hormones en ébullition. Gandrelina, à ainsi palabrer pour elle même sur les penchants d’une autre sur la question essentielle à laquelle elle tentait veinement d'échapper elle même se mit soudain à songer fortement à …

Long frisson sur sa nuque.
Douce chaleur en son corps
Joues rosies
Tente cramoisie dans la semi pénombre
Se pincer le bras
Se concentrer

Une tapisserie évoquant les rives d’un fleuve où s’ébattent langoureuses et taquines des naïades entourant de leurs empressements passionnés le Dieu des mers, semblait se jouer de cette jeune femme pivoine au milieu des coussins. Gandrelina sortit, elle avait besoin d’air pour se rafraîchir les idées. Elle reviendrait ….quand elle aurait les idées plus… moins ….Mais à quoi pensait donc cette catherinette !!
--Barbelivien
Même si Gandrelina avait su trouver encore une nouvelle excuse pour l'éloigner de ses activités et échapper ainsi à sa surveillance constante, Barbelivien se tenait non loin de la porte qui menait à la grande salle lorsque celle-ci troublée déboula. Il ne manqua rien de sa sortie et la suivit à pas de loup, il avait bein sur ouie les dernières paroles de celle ci. Quelle cul pincée se dit il. Cependant .... quelque chose le titillait, quelque chose d'inhabituel chez la jeune blondasse....

Elle balançait ses hanches. C'est cela, elle roulait du cul la pécore. Et à bien y regarder, elle avait un air un peu différent ce matin, un iar un peu niais qui donnait envie de la prendre sur la paille pour sur, il connaissait bien cet air là. Mais habituellement, Dame Gandrelina, malgré son jeune âge, avait une allure .. mhhh presque martiale qui vous tenait en respect, A croire que cette histoire de bal aiguisait le appétits chez toutes les bonnes femmes. tant mieux, ça promettait du bon temps foutredieu. Sourire concupiscent. Barbelivien profita que la blonde engouffrait quelques tartines de pâté penchée légèrement en avant pour reluquer son corsage ou quelques miettes s'abimèrent. Il aurait bien été les chercher ventredieu ! Enfin, avec la gouvernante, mieux valait se méfier, elle avait toujours une dague dans sa botte gauche, il le savait, elle éviscérait le gibier qu'elle ramenait de la chasse avec. Et il préférait se retrouver dans la paille avec une blonde que servi comme pâté de tête.

Tiens la revoilà qui repart au fond des bois. On se demande bien ce qu'elle va y faire, acoutré en femme cette fois cui tien séttonant, elle n'a pas sorti ses frusques de chasse. Louche pour une femme de partir seule dans les bois. Elle revenait avec du gibier. Elle aurait voulu leur faire croire qu'elle chassait, tu parles, une femme qui chasse ! Pff tout juste bonnes à faire la vaisselle, moucher le s gniards et à .... * se passe la langue sur les lèvres* Elle s'était acoquiner avec un chasseur plutôt et en échange de quelques petites galipettes sur lit de feuilles, il lui faisait du gibier à l'oeil. Il faudrait qu'il éclaircir cela un jour. Il pouvait avoir un cheval pour la suivre mais comment ne pas se faire remarquer ? C'était là le problème qu'il n'avait pas résolu et ce, depuis le moment précis ou la svelte blonde avait pénétrer dans l'enceinte de Billy et commencé ses allers et venues suspects dans les bois. Et le duc qui ne voyait rien ! Et si c'était une espionne ? IL pourrait la démasquer et .... * regard luisant, il serait enfin gouvernant et le petit plus serait la paille * rire sardonique*
Martymcfly
[Appartements de Marty]

Dans son bureau, assis, lisant les dernières missives attestant de la présence des invités, le Duc laissait son esprit vagabonder.

Beaucoup de lettres, certaines qu'il n'attendait pas. D'autres qui n'arrivaient plus. Allait-elle venir ?


Des lettres d'amis...

Guy_kdr a écrit:
Merci cher ami, vostre grâce, pour cette invitation.

Malheureusement mes prérogatives actuelles me tiennent accolé à mon bureau à chaque seconde de libre...Je ferai mon possible pour honorer la proposition, mais n'y vois pas ombrage si je me concentre avant tout sur la gestion de cette armée et de ce conseil ô combien difficile à gérer...

Amitiés
Guy


Certains venus de loin et qu'il n'avait pas revu depuis très longtemps...

Valezy a écrit:
Salutation mon cher ami,

Par la présente, je t’envoie ces quelques mots pour t’avertir de mon arrivée en terre d’Auvergne. Cela ne fut guère facile et l’aventure fut des plus coriaces, j’ai du, en effet, faire face aux différentes lois martiales ainsi qu’aux armées qui patrouillent allégrement, et l’arme au clair, sur les routes des Comtés du Sud.
Toutefois, tout ceci est désormais derrière moi.

Actuellement, je suis dans la bonne ville de Murat et je n’aurai désormais guère de mal à terminer mon voyage pour me rendre en Bourbonnais et, plus précisément, en ton domaine de Billy.

Soit donc assuré que j’y serai à temps pour le début des festivités que tu y organises.
Je te dis donc à très bientôt.

Amicalement,
Valezy.


Des missives de jolies dames aussi... Des nobles... Certaines mariées...

Sibella a écrit:


D'autre pas.

Soraya. a écrit:
Monsieur,

C'est avec joie que je me rendrai à la fête donnée en vos terres. Afin cependant de préparer mon voyage, je me permettrai simplement de vous demander d'avoir la gentillesse de m'indiquer le chemin a prendre pour venir à vous.

Cordialement,

Soraya Yseline de Hennfield
Baronne de Ciel


Il avait d'ailleurs répondu à la Baronne.

Martymcfly a écrit:
Dame Baronne,

Les festivités auront lieu en mon domaine de Billy, situé en Bourbonnais. Le plus simple est de vous rendre, depuis la Bourgogne, à Bourbon ou à Moulins.

Bien à vous,

Martymcfly de Montfort-Balmyr
Duc de Billy
Seigneur de Terves


Des duchesses aussi.

Themisladouce a écrit:
Cher Marty,

Merci infiniment pour cette invitation, mais pouvez vous me préciser une petite chose : à quelle date est prévue cette fête?
Bien à vous,

Themis


Il lui avait bien entendu répondu...

Martymcfly a écrit:

Douce Duchesse,

Les festivités débuteront le jour de la sainct Géraud. Je vous laisse le soin de découvrir quel jour cela arrivera. Il s'agit de la première énigme^^.

Dans la hâte et le plaisir de vous revoir,

Marty.



Dans les salons, Gandrelina devait s'affairer à tout préparer comme il le lui avait demandé. Demain, les invités seront présents. Marty fignolait l'organisation des jeux ainsi que des énigmes... C'est que cela prenait du temps tout cela !

Tout allait être rondement mené, du moins il l'espérait. Il avait demandé à Berthe de préparer une soupe d'orties. D'autres plats devaient sans doute être cuire dans les cuisines. De délicieux fumets mettant l'eau à la bouche du Duc montaient jusque dans ses appartements. Il en salivait d'avance... Ses plus beaux vêtements avaient été nettoyé aussi. Il pourrait ainsi, peut-être, trouver celle qui deviendrait la Duchesse de Billy...

_________________
Martymcfly
Les fêtes allaient bientôt débuter. Enfin !

Depuis que Marty n'était plus engagé politiquement, maréchalesquement, douanesquement, diplomatiquement, enfin tout ça quoi..., depuis qu'il n'était seulement qu'un Duc en retraite, il avait pris enfin un peu de repos. Mérité selon lui. Il s'était plongé dans de vieux grimoires détaillant l'histoire des fiefs du Duché et travaillait avec le Héraut. Cela lui plaisait. Cela le passionnait même.

Il avait enfin du temps pour lui. De vieux projets lui revinrent à l'esprit. Un notamment, qu'il avait en tête depuis près d'un an... Que le temps était passé vite. Un jour il le mettrait en oeuvre, du moins il essaierait. Il faudrait demander audience au Conseil sûrement. A voir...

Le Duc de Billy avait pris possession de ses terres. Splendides terres d'ailleurs. Il avait demandé à faire une plantation d'orties, c'était son plaisir de voir pousser ces herbes depuis sa fenêtre. Il avait également fait le tour de chacun des fiefs qui composaient son Duché. Il était vaste, très étendu, et aller à la rencontre des gens était depuis toujours une passion pour lui. Il avait rencontré les petits producteurs de fromages à Mariol, les maraichers de Varennes... tous ces gens à qui il devait la protection, la justice et la subsistance. Lourde tâche que celles là. Il était bien occupé.

Il avait pris la décision que l'on devait s'amuser un peu. Et c'est en ces terres que cela se passerait.

Le domaine avait été aménagé pour accueillir des animations dehors. Il se réjouissait déjà. La salle de bal était prête normalement aussi. Quelle demoiselle l'accompagnerait pour une danse ? Marty se posait la question...

Les invités n'allaient plus tarder à présents. Certains devaient déjà se presser devant le pont levis.

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Lady.blueeyes
Dans son bureau de la Douce à Montpensier

Lady était assise à son bureau plume à la main. Elle se devait d'écrire à tous leurs amis pour annoncer la triste nouvelle, celle de la mort de Connor. Devant elle une enveloppe, d'une douce écriture soignée elle pouvait lire Docteure Lady d'Azayes, Dame d'Olliergues. L'invitation de Marty, elle l'avait complètement oubliée. Elle n'avait pas du tout le coeur à la fête.

Soudain la porte de son bureau s'ouvrit, la tête de Margueryte apparue. Elle entra un plateau à la main, un léger goûter y était posé ainsi qu'un verre de jus fraîchement pressé.


Vous êtes gentille Margueryte mais je n'ai pas faim.

Lady avait prit l'enveloppe dans ses mains et la fixait. Margueryte lui demanda de quoi il s'agissait et elle lui expliqua le bal que le duc organisait.

Vous devriez y aller docteur. Je sais que vous n'avez pas le coeur à la fête mais ça vous changerait les idées un peu. Les prochains jours seront difficiles...

Triste sourire...Lady hocha la tête.

Vous avez peut-être raison...écrire mes missives ici ou là-bas... Pouvez-vous mettre le nécessaire dans ma trousse Margueryte s.v.p.? Je vais aller faire une toilette rapide et me préparer.

Margueryte posa le plateau et fit le nécessaire tandis que Lady montait. Elle redescendit fin prête. Elle était vêtue d'une élégante robe de mousseline et de soie bleue saphir. Ses cheveux légèrement relevés laissaient retomber ses jolies boucles dans le milieu de son dos. Quelques fleurs y avaient été insérées. Une jolie parure sertie de saphir vint mettre la touche finale à sa tenue. Elle prit son flacon d'eau de lavande et vint en poser quelques gouttes ci et là.

Elle redescendit au salon où Margueryte l'attendait. Son sourire fut éloquant tant qu'à sa tenue. Margueryte avait fait sceller Nahara, la trousse du docteure y était déjà installée. Lady prit l'invitation de Marty, s'arrêta à la cave où elle prit une bouteille de cognac, elle savait que le duc appréciait ce petit plaisir. Elle revêtit sa cape de velours et sortie. Aidée de son palefrenier, elle monta Nahara en amazone, position qu'elle avait toujours trouvée très désagréable. Elle prit donc le chemin des terres de Billy.


Quelques temps plus tard...

Elles arrivèrent aux portes du domaine où un garde était posté. Lady lui tendit son invitation.

Bonjour! Je suis le docteur d'Azayes, dame d'Olliergues.

Le garde vérifia celle-ci, hocha la tête et lui sourit.

Bienvenue docteur! Amusez-vous bien!

S'amuser? Elle n'en était guère certaine mais au moins durant quelques heures, elle serait éloignée de la dépouille de Connor...

Elle gratifia le jeune homme d'un sourire et mit sa jument au pas jusqu'à l'entrée où on l'aida à descendre et prit en charge Nahara. Coffret contenant la précieuse bouteille, Lady monta les quelques marches qui conduisait au château.

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Soraya.
C'est alors que la brume matinale s'étirait sur la campagne, imprégnant de rosé les feuilles roussient par un été ensoleillé, que le château de Billy s'éleva devant la route du cortège.

La Baronne avait fait le chemin depuis la Bourgogne, escortée de la calfa de sa mère et d'une petite escorte militaire pour veiller à sa sécurité. Certes il aurait mieux value pour une jeune femme d'à peine 20 printemps de ne point voyager sans sa mère mais cette dernière avait quitté la Bourgogne pour rejoindre la cour du Roy de France.

Le voyage fut des plus agréable et la Baronne avait prit plaisir à s'arrêter à Nevers puis Moulins pour s'y reposer. L'automne avait parée la nature de sa tenue de fêtes au couleurs de passions et Soraya avait décidée que sa robe de balle serait à l'image de cet terre rougie par le temps. Elle avait fait confiance au plus habile des maitres de Bourgogne dans l'art de marier les riches tissus de brocard, de soie et de velours pour un résultat époustouflant!

Le cortège c'était d'ailleurs arrêté dans une hostellerie de Moulins afin de permettre à Soraya de se préparer avant d'arriver chez le Duc! Elle avait profité d'un bain et de soins particulièrement relaxant de la calfa de sa mère dont les onguent aux parfums de jasmin et d'ambre la ravissait toujours autant. Un repas chaud et une séance d'habillage et voilà la troupe achevant le voyage vers le château..

Alors que le coche s'approchait du domaine, Soraya restait tout de même intriguée par l'invitation du Duc. Elle n'oublierait jamais sa mine contrit le jour ou elle le rencontra pour la première fois, sous le regard calculateur de sa mère... Aujourd'hui elle allait pouvoir lui parler sans chaperon et peut-être parviendra-t-elle à trouver en lui plus qu'un époux bien né...

Le coche entra dans la cour et alors que la garde de la baronne allait annoncer l'arrivée de celle-ci, So inspira profondément et réajusta les perles de sa coiffure, l'air inquiète


Et si je ne lui plaisait pas? Ciel je suis ici et je n'ai même pas la moindre idée de ce qui l'a poussé à me faire venir pourtant qu'ai accouru... Moi qui ne voulait pas me marié me voici parrée comme une princesse pour retrouver un homme que je ne connais pas...

La calfa sourit et posa sa main sur l'épaule de la jeune fille. So la regarda puis redressa la menton et rougit

L'émotion me fait dire des sottises... Merci d'être là Hourya...

Son trouble chassé, un sourire radieux illumina le visage de la baronne et elle descendit du coche, guettant l'arrivée d'un intendant pour l'accueillir...
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Gandrel

La longue batisse avait été vide durant tout ce temps et voilà que soudain, des bruits de carosse avertissait la maisonnée de l'arrivée du tout premier invité du duc

Petit pas pressés
Cavalcade dans l'escalier en colimaçon
Joues rosies
Porte ouverte,
Enjambée souple sur le dallage de pierre
Mèches d'or qui virevolte autour de son visage d'albâtre
Sourire aussi frais que le vent des cimes


Devant la porte, un carrosse avec des armoiries inconnues de Gandrelina, faut dire qu'à part les armories du duc et de feu son père, elle n'y connait rien. Les rideaux de velours obstinément fermés sur le visage de l'hôte frissonnaient dans la brise tiède de ce jour si particulier.
Quel trésor renferme donc ce coffret roulant ? Dans quel rêve va -t-on embarquer cette fois. Gandrelina se place devant la porte en bois sculpté du carrosse magnifiquement ouvragé qui indique un personnage de haut rang.

Elle est planté là.
Elle attend.

Au bout de quelques silences habités du hennissement des chevaux dans les stalles, du va et vient habituels des palefreniers et d 'une porte grinçante qui s'ouvre sur des fumets attirants en provenance des cuisines, la porte s'ouvre et dévoile une dame endimanchée dans des atours aussi onéreux que tout à fait encombrants. Enfin , c'est un bal, les nobles dames sont ainsi vêtues. La dame la toise de haut en bas et semble attendre quelque chose. Oui mais quoi ?
Qu'attend t elle donc pour descendre ? Elle va pas resté planté là en haut de son carrosse toute la soirée non ? Gandrelina a encore beaucoup à faire, c'set qu'il faut surveiller le personnel sinon il part en vrille. Bon elle attend quoi la madame là ?

Tout ça pour dire que "elle descendit du coche" était un raccourci de la part de la demoiselle, en réalité cette petite phase méritait de plus ample explication selon la gouvernante ... après l'histoire, ne retiendrait pas grand chose de tout cela ...


Leurs regards se croisent.
Elle parait agacée en plus
manque plus que ça
moi aussi elle m'agace à rester plantée là
le cerveau de Gandrélina se met en marche
- sisi même les blondes en ont un -
souvenir souvenir
ah oui !



Mais qué souis jé bête !

Les dames avec leur meringue ne peuvent pas faire comme les cavaliers et descendre tout simplement de leur monture, non non, les carrosses sont si haut perchés qu'elles pourraient se rompre le cou, du coup il leur faut un petit escalier sisi jé mé souvienne maintenant, dame Cyann en avait oun.

Gandrelina s'approche du cocher et lui décoche un sourire plein d'étoiles.



Mon brave umbré, pé tou nous dérouler lé tapis rouge, ta maitresse attend et jé né voudrais pas que cet bel oiseau sé rompé lé cou en sautant de soun voitourre* clin d'oeil

Aussitôt dit aussitôt fait, le cocher descend et déplie un escalier composé de deux marches qui permet de ramener les passagers sur le plancher des vaches.
Gandrelina se place sur le coté de l'escalier et tend la main à la nouvelle arrivée afin de l'aider à descendre. Une fois que cela ci est à sa hauteur, elle lui dit dans un sourire accueillant.


Bienvénou à vous Damé, jé souis Gandrélina, gouvernante pourr lé douc Marrty, jé vais vous condouiré à vos appartementé afin qué vous puissiez déposer vos malles et vous rafraichir si vos lé souhaitez avant lé bal. Lé douc est en train dé se faire oun beauté, pas qu'il en est bésoin hein il ait bésoin hein né mais faite pas dire cé qué jé n'ai pas dit, lé douc est toujours ... *SMarty ou un raccourci habile pour Sa Majesté Marty* ... lé douc et lé plous beau parti dou Bourbonnais Aubergne parait-il *sourire malicieux*enfin c'set cé qué dis la gazette locale parait il ... *rire pour être le plsu beau parti c'est sour qu'il est souvent parti ^^* jé vos accompagne dame ....
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Sibella
Sibella arriva à la soirée du Duc de Billy après être passée chez elle afin de se changer et faire préparer sa calèche. Après un grand moment de préparatif, elle s'en alla aux festivités.

Avec l'aide des pages présents au château du duc, elle descendit de la calèche, passa ses mains sur sa robe pour la remettre dans les plis et entra dans le château.

Elle ne connaissait pas beaucoup de monde, mais la soirée aiderait à faire connaissance.

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Valezy
Ce fut au grès des balancements de sa monture, qu’il parcourait les landes d’Auvergne et du Bourbonnais. Et sur sa route, une douce nostalgie l’envahissait…
Qu’il était agréable de parcourir à nouveau ces lieux, se dit Valezy.

Tout d’abord, parce que ses péripéties se transformaient enfin en véritable voyage de plaisance. En effet, ses premiers déplacements, ils les avaient passés… A serrer les fesses. Et non, l’expression n’était en aucun cas trop forte ou inappropriée à la situation.
Plus loin, au sud ouest, les peuplades de sauvageons, qui se réclamaient de culture occitane, s’en était d’ailleurs à croire qu’ils confondaient culture et instincts primaires, avaient une nouvelle fois sévit. La majorité des routes s’étaient alors retrouvés bloqués aux humbles voyageurs et des hordes de barbares, subtilement renommées armées de l’Ost local, parcouraient les landes, l’arme à la main, pour faucher et tuer aveuglement, tout ceux qui avaient le malheur et la malchance de les croiser.
Dès lors, ses pérégrinations s’étaient transformées en un long et éprouvant jeu de cache-cache. Mais, au moins, avait il gagné à ce jeu là, ce qui lui avait, justement permit, d’arriver à destination sans grandes encombres.

Aussi, ce ne fut qu’une fois passé les frontières auvergnates qu’il s’était résolu à se séparer de son armure de cuir, qui avait presque finit par lui coller à la peau, pour revêtir, enfin, des atours plus commodes et surtout plus seyants.

Valezy s’était, alors, durant la suite de son trajet, laissé gagner par la contemplation et par la nostalgie. De telle sorte qu’à chaque colline franchit, à chaque bourg traversé, à chaque rivière passée à guet, des souvenirs revenaient le hanter et l’enivraient ainsi de nombreuses images. Ces dernières étaient parfois douces et agréables, à contrario, d’autres étaient beaucoup moins plaisantes à son esprit.

Mais après tout, peu lui importait. C’était cette terre qui l’avait vu devenir un homme fait. C’était en son sein, qu’il avait vécut la grande majorité des événements qui l’avaient fait devenir l’individu qu’il était aujourd’hui.

Et ainsi se déroula le reste de son voyage, jusqu’à ce qu’il atteigne les terres de Billy. Le château du maître des lieux y étaient des plus imposants et par-dessus les remparts flottaient des gonfanons au couleur du domaine, d’azur, d’or et d’argent.
Les talons de Valezy vinrent vivement cingler les flancs de son destrier et quelques minutes plus tard, le voyageur se présenta aux portes de la demeure de son ami…
--Barbelivien
Un garde tonitrua dans l'entrée un "invité ici" peu aimable en soupirant et allât se loger à nouveau dans sa guérite, avec tous avec ces invités attendus, impossible de jouer aux des avec les copains ce soir pff les bals ça servait surtout à faire crouler les gueux sous la travail, la bonne bouf et les jupes des filles c'était que pour les têtes couronnées.

Barbelivien se précipita billet en tête, trop heureux de court-circuité la gouvernante, il pourrait ainsi argüer qu'elle n'était pas à la hauteur, ne pas accueillir ces éminents invités quelle honte ! La drôlesse n'avait pas pensé à tout : il y avait deux entrées possibles à Billy par la grande porte, surplombée de la tour ronde, par la route qui passait à Billy mais aussi une porte plus petite qui permettait de partir directement dans la campagne, vers les monts d'Auvergne. Barbelivien s'était posté là attendant précisément de pouvoir montrer qu'il en savait tout autant qu'elle.

Le jeune page replaça sa mèche de cheveux blond sur son visage au traits et afficha son sourire le plus mielleux. Il accourut et arrivant essoufflé, fit une révérence un peu trop prononcée, à la dame qui étaient déjà en haut du grand escalier de pierres.


Au nom du comte de Billy, je vous souhaite la bienvenue en ce domaine et je vous prie de bien vouloir Lady ...[b]

Le page, un tantinet guindé dans son costume tout frais qu'il avait longuement préparé afin de paraitre le plus grand possible allant jusqu'à des talonnettes, avait relevé la tête et regardait bouche bée la dame qui le dépassait pourtant d'une bonne tête et dont le regard semblait soudain peser une tonne. Sa mise l'air de rien dévoilait ou trop ou pas assez, les deux fentes oblongues d'un ton sombre qui constituait le regard de merlan frie de notre Barbelivien restèrent rivées au corsage de la baronne. par tous les seins ! On savait comment elle était devenu baronne celle là. Il ne serait jamais venu à l'idée de Barbelivien qu'une femme puisse avoir d'autres atouts. Docteur ! OU le garde s'était trompé ou ... Une femme docteur et puis quoi encore : des poules qui ont des dents ! une sorcière oui une envouteuse ! Un filet de salive s'échappa le long de son menton avant qu'il ne referme son clapet et efface d'un revers de manche discret ce petit "travers".

Il fit un grand moulinet de bras indiquant par là à la baronne de le suivre tout accompagnant ses gesticulation de sa voix trainante et quelque peu convevue


Je vooous en priiiie, je vouuuus conduis de suite dans vos appartements...
Gandrel
A peine Gandrélina avait elle laissé la baronne soraya, et oui c'est ainsi que s'appelait la dame au carrosse, qu'un bruit de sabot se fit entendre dans la cour du château. Gandrélina pesta en retroussant ses jupons pour dévaler l'escalier quatre à quatre, "Par la tres sancta qué c'était plous pratique en braies"; enfin, pas question en ce jour de porter sa tenue préférée hein, elle avait donc revêtu sa seule et unique robe de bal, un bien offert par son amie Cyann auquel elle attachait une affection particulière.

Quelques bruits de pas plus loin
uen porte poussé
regard circulaire
une silhouette dans la cour
homme et cheval soudé
Quelques enjambées
et elle se pose là,
prend dans sa main les rennes
un sourire sur ses lèvres roses

Ah au moins lui il arrive à cheval, ça elle maitrise à la perfection. Elle le regarde descendre de sa monture et reconnait un cavalier averti dans l'assurance de ses gestes.


Bounsé messirre, jé mé présenté, jé souis Gandrélina, gouvernanté pour lé douc Marty, jé vous souhaite la bienvénou et si vos volez biene, Pierrote va sé chargé dé vostré monture, elle séra soignée comme oun reine et en pleine forme pour un galop avec vous demain ...* sourire* quoique vos ...vos risquez de ne pas être en état pour un galop après lé bal ... *rire*[/i]

Une jeune femme arriva elle aussi à cheval , Gandrelina tint les rennes de sa monture et l'aida à descendre en douceur, elle avait l'air enceinte. Pierrot se chargea d'emmener les deux betes à l'écurie tandis que Gandrelina accompagnait les amis de SMarty dans leurs chambres respectives, libre à eux de rejoindre le bal quand ils le souhaitaient, la grande salle était prête.
[/i]
_________________
Soraya.
L'accueil de l'intendante fut des plus étrange mais non sans plaire à le jeune femme. Elle avait grandit dans le château de ses parents et son père avait toujours exigé d'elle et des gens de la maison une étiquette irréprochable afin de faire honneur au nom des Hennfield... Seulement elle n'était plus dans les murs rassurants de Louhans mais chez un Duc, un duc beau, séduisant et bien titré, le mari idéal que sa mère avait tenu à lui présenter.

Lorsqu'un marche pied fut déposé, la jeune baronne gratifia la femme d'un sourire et la remercia. Être noble ne dispense personne d'être poli et avenant aussi Soraya remercia-t-elle l'intendante.


Merci de votre sollicitude dame. Je suis Soraya Yseline de Hennfield, baronne de Ciel et j'ai fait le voyage depuis la Bourgogne afin d'avoir le plaisir de revoir le Duc de Billy.

Soraya fit signe à Hourya de décharger les malles et se dirigea à la suite d'un domestique qui l'emmenait vers une chambre

Je vais profiter de me rafraichir un peu avant de retrouver Monsieur de Billy.

Et c'est dans un froufroutement de velours et de brocard que la baronne entra dans le château et découvrit la chambre qui lui avait été préparée. Délicate attention car effectivement, elle avait souhaité demandée au Duc l'hospitalité quelques jours afin de ne pas avoir à reprendre tout de suite la route pour la Bourgogne. So s'assit sur un fauteuil près d'une fenêtre alors qu'Hourya s'occupait de ses malles. On lui apporta un luth et elle se délecta d'une petite mélodie avant qu'Hourya ne commence à lui tourner autour, rajustant les perles de sa coiffure et veillant aux plis de la robe.

Gabrielle me manque... J'espère que mes parents se portent bien... Un si long voyage... Mais trêve de rêverie! Nous sommes attendus!

Et c'est ainsi que la jeune baronne fit son entrée dans son premier bal.

La salle était charmante et l'air embaumait la venaison et les douceurs automnales. Le vin avait été mis à décanter dans les carafes et déjà quelques personnes se trouvaient là. Soraya ne connaissait encore personne et ses yeux verts et rieurs cherchait le duc... Il n'allait surement pas tarder. Hourya, la calfa à la peau d'ébène, se tenait non loin de la Baronne, tenant les présents que So avait choisit pour le Duc.

Un page vint lui proposer à boire, ce qu'elle ne refusa pas et patienta en se laissant porter par la douce musique, n'attendant plus que le bras du beau Duc pour se lancer sur la piste...

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Naluria
[A Pléaux]

Naluria n'avait pas prit la peine d'envoyer une lettre à Marty pour sa fête. Elle lui avait tout d'abord dit qu'elle refuserait de venir, puis les rumeurs allant bon train et les échos sur la fête de même, elle se fit violence et se mit à chercher quelques effets dans son coffre. Comme à son habitude, il fallait que se soit confortable à porter mais surtout agréable à regarder. Après quelques minutes de réflection, ses yeux se posèrent sur l'une de ses robes, rarement portée, aux couleurs des Marthun Vaast, Or et Sable. Une robe cintrée à la taille par une ceinture du même tissu que la dite robe. La robe, couleur or brodés de fines d'arabesques de sable sur uns etoffe mélangé de soi et laine pouvant ainsi gardé du froid mais qui est du plus bel apparat avec sa couleur lumineuse. Pas trop ample et pas trop longue, c'est surtout les manches larges qui montrait la spécificité de la robe.

La jeune femme revêta la robe puis bougonna en tentant se relever sa poitrine pour qu'elle soit plus belle.


Ah ! Ca m'énerve, j'aime trop les corsets.

Elle retira le haut de sa robe et le déposa sur sa hanche tandis qu'elle entourait sa poitrine de mousseline pour la maintenir et lui rendre sa beauté corseté. Fière, elle endossa le haut de la robe et demanda à Garance de lui lacer sa le dos de sa robe, de la nuque, aux reins.

Impatience, elle n'avait que trop fait duré son attente auprès de Marty et sa fête, elle ne prit pas la peine de se surcharger d'une cape qui assurément la gênerai dans les différentes activités.

Elle quitta Pléaux, sans nul regret, attendant qu'il se remplisse un jour de l'homme qui la transporte et la fait rêver et de leurs enfants. Cette heure là n'étant pas encore arrivée car le déménagement n'étant pas encore prévu, elle se dirigea vers les réjouissance et celui qui espérait elle l'attendait. Lys d'Orléans, sa monture, avait été préparé, elle songea à le rendre aux Ecuries Royales, mais il lui faudrait revoir la Peste, puis c'était pour l'heure son moyen de déplacement.


[Arrivée à Billy]

Faite sonner trompe et flotter oriflamme, Naluria Marthun Vaast est là !

Elle avait espéré s'être fait entendre de loin afin que tous soit au courant de sa venue inopinée.

Naluria descendit lestement de son cheval, souriante, le tenant par la bride et le confiant à un garçon d'écurie Billezois. Elle inspira profondément en fermant les yeux, puis souriant largement elle se dirigea vers l'huis où se trouvait les oriflammes, invitant les convives à s'engouffrer à l'intérieur...

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Tixlu
Arrivant en carosse bleu nuit timbré de ses armoiries, le Duc de Lapalisse honora l'invitation émise tantôt par le Duc de Billy à l'estrade du BAR. Il avait revêtu un magnifique costume bleu sombre réhaussé de volutes d'or, et portait son manteau de pair sur l'épaule gauche.

Un de ses laquais descendit du carosse, partit annoncer le Duc de Lapalisse, tandis qu'un second ouvrait la portière et aidait le Duc à descendre.

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Gandrel
La dame du carosse s'était av éré être la baronne de Ciel, un nom qui fait rêver et la damoiselle était à la hauteur de son nom... Soraya Yseline de Hennfield, baronne de Ciel. Gandrelina l'avait laissé dans ses appartements et avait chragé un des domestiques de veiller à ce qu'elle ne manque de rien et dela conduire au bal dès qu'elel le souhaiterait. Quelques cavalcades d'escaliers plus loin, la jeune femme s'était retrouver dans la cour juste à temps pour entrapercevoir Naluria entrer directement dans la salle de réception. Elle s'avança pour la saluer et nota le gout exquis avec lequel elle s'était habillé, finalement, être en robe ça pouvait avoir son charme se disait elle. Elle eut à peine le temps de faire uen révérence à celle ci accompagnée d'un magnifique sourire qu'un autre invité se fit annoncé par un de ses laquais. Elle prit donc congé de Naluria qui semblait d'ailleurs ne demander d'ailleurs que cela, un apaillon attirée par les lumières de la Grande Salle de Billy, et s'enquit du nouvel arrivant. Elle sembla survoler quelques instant le sol dans sa robe blanche presque diaphane très ample et se posa devant Tixlu, un sourire sur ses lèvres nacrées. Elle lui fit uen révérence en baissant la tête, ce qui fit s'échapper quelques mèches aussi dorées que rebelles de sa coiffe puis, elle lui dit de sa voix mélodieuse :

Bounsé douc dé Lapalisse, j'ai vos souhaité la bienvénou sour les terres dé Billy. des appartements vos ont été attriboués si vos souhaitez vos réposer après lé bal. Vos laquais peuvent y déposer vos bagages si vous lé désirez. Jé souis Gandrelina, dauna de cet domaine pour lé douc de Billy qui né va pas tarder à faire son apparitione dans la Grandé Sallé. Pouis-jé vos y accompagner ?

La jeune femme accompagna ses dernières paroles chantantes d'un geste d'ouverture de son bras à demi dénudé sous le voile fin, comme une invite à la suivre là bas vers la lumière, la musique et les rires qui s'échappaient vers la vouté étoilée sous les oriflammes aux armoiries du duc Marty.
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