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[RP ouvert] Le françois bien parlé, c'est mieux !

Suzan
Apprendre le françois, elle le devait, elle n'avait plus le choix. Elle arrivait pourtant à aligner quelques mots, mais ses phrases n'avaient du sens que rarement. Il lui fallait connaître la langue de Molière pour mieux se faire accepter, car ce n'est pas toujours simple, lorsque l'on vient de l'autre côté de la Manche.
Rancuniers ces françois, et ce n'est rien de le dire..
S'adapter, apprendre, cacher son accent. C'était sa mission. Mais une mission, c'est toujours mieux à deux. Plus on est de fous plus on rit, c'est bien connu. L'idée avait germé dans une taverne, il s'agissait d'une simple boutade au départ : trouver un professeur de françois pour la Suzan. Mais rapidement, l'angloise s'était aperçue qu'elle n'avait pas le choix si elle voulait rester de ce côté-ci de la Manche. Et s'était à elle à qui revenait la lourde tâche de chercher le dit professeur. Souhaitons lui bonne chance.

Des affiches, c'est ce qu'il lui fallait. Mais son écrit étant pire que son parler, elle ne pouvait le faire seule..
Ce fut donc un valet qui s'en chargea, sous les saintes paroles de notre angloise.


Hhuum, le commencement ce est le jour du dui. Le sait pas lequel. Euuh, le après ce est : le personne du bien dire françois est le trouver pour la lessssssssson pour la angloise. Le bien écu donné if, euuuh, si ? la lesssssssssson elle est le good ! Euuh le bien. Le après de le après ce est : les personnes du bien dire françois qui le sont le accord, ils vient le here, euuh, ici le pour le rencontre ? avec le moi !
Le après ce est le jour du la prochain semaine, le après le fin !
Ooh le grand non ! Le jour du dui ce est la fin de la fin !


Ce qui donne, en bon françois :



Oyez, Oyez, qu'il soit su de tous !

Ce jour, nous recherchons un professeur de bon françois pour une jeune angloise ayant le mal du pays. Le dit professeur devra enseigner l'écriture et la lecture, ainsi que les coutumes de notre bien beau royaume. Une personne sérieuse est sollicitée, et celle-ci touchera de bons honoraires.
Si le poste vous intéresse, vous êtes prié de vous rendre en la demeure d'Altaiir Auditore da Firenze à Tours, le douze Juillet de l'an mil quatre cents cinquante huit, afin de rencontrer la jeune angloise en personne. Si plusieurs candidats demandent la place de professeur, un entretient les départagera.


Fait le huit Juillet mil quatre cents cinquante huit, à Tours.


L'affiche avait été déposée dans plusieurs villes et villages alentours, il ne restait qu'à attendre.
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Garrett
Garrett se rendait à l'un de ses travail quand il passa tout d'abord machinalement devant une affiche. Quelques secondes après, il s'arrêta et marcha à reculons pour relire l'affichette... Angloise ? Prof de françois ? C'était amusant ça !

Il pesait le pour et le contre... D'un côté lui aussi avait du apprendre cette langue tordue pas simple et d'un autre il était assez occupé comme ça ! peut être pouvait-il se désister de l'un de ses postes ?

Il se rendit tout de même à l'endroit indiqué... Et son travail ? Oh il irait plus tard, de toute façon ses autres élèves le croyaient absent jusqu'à fin août !

Euh bonjour, je viens pour... L'annonce.
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Personne ne va t'empêcher de sourire !
Suzan
Afin que notre angloise commence son apprentissage le plus tôt possible, elle s'était procurée des extraits du livre des vertus. Comme sa mère lui en avait déjà lu des passages dans sa volonté de lui apprendre le françois, Suzan s'en souvenait vaguement. Mais bien évidemment, ce n'était pas gagné, loin de là.

Elle s’apprêtait à prendre un nouveau parchemin, lorsqu'une ombre se profila au travers d'une fenêtre. La jeune angloise fronça les sourcils et posa les parchemins sur une petite table, avant d'aller voir qui était dehors. Un inconnu pour elle, mais peut être connu de son oncle, elle saurait bientôt.

Devant la porte :


Huum, le bonjour. Ce est le pour quoi ?

Sourcils inquisiteurs, haussement d'épaules.

Aah ! Le accord. Le personne du pour le bien dire françois. Le bien dire françois, le vous ?

Petit sourire discret, avant d'inviter le dit professeur à entrer.

Le vous asseoir le labas. Le nom du vous, ce est le quoi ?
Le pour quoi du vous que le ici le vous venir ? Euuh, de la volonté du pour quoi, le plutôt, je le crois le bien mot. Le non ?

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Garrett
Très surpris que ce soit la jeune fille elle même qui réponde, Garrett tenta de ne pas être figé dans une expression de stupeur, il esquisse un sourire poli.
Et puis vinrent les premiers mots de la demoiselle.... Effectivement... Il y avait du boulot ! Il s'inclina ensuite pour se présenter.

Garrett S. Floright, enchanté, je viens pour... Un cours d'élocution !

Bin oui maintenant c'était con métier : précepteur, professeur de diverses matières... Il entra donc à son invitation.

La raison Damoiselle, la raison de ma visite.

Il lui adressa un sourire pour corriger sa petite faute de vocabulaire.

Vous voulez probablement connaître le programme ?
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Personne ne va t'empêcher de sourire !
Suzan
Se présenter, il fallait toujours commencer par cela. Mais elle devait employer la bonne formule. "Le nom du moi.." , " Le moi je suis.." , " La ravie de la rencontre.." , " Le moi le suis dans le ravie..". Ce n'était pas gagné. Tant pis.

Le moi ce est Suzan Shelton. La ravie.

Bien qu'on lui répétait sans cesse qu'il ne fallait pas dire des "le" à toutes les sauces, notre Angloise ne pouvait guère sans empêcher. En quelque sorte, il s'agissait d'une bien mauvaise habitude qui rendait bien souvent la compréhension difficile pour ses interlocuteurs. Et c'était en partie pour cela qu'elle avait besoin d'un professeur. Si elle voulait "s'intégrer" dans ce pays qui n'était pas le sien, il lui était indispensable d'en connaître la langue et ses subtilités.
Quitte à parler en alexandrins après.. Ou pas.


Aah, la raison de la visite de le vous. Le accord. Le bien mot, le moi le plus savoir. But.. euh mais le maintenant le si !

Une autre question la titillait, une seule.

Et euuh, ce est le quoi le délocution ? Le moi le crois le pas savoir.

Question de vocabulaire, c'est tout.

Un essai avec ce professeur, c'est ce qu'elle devait faire. Mais comment le lui expliquer ?.. Mystère.


Euuh, le moi veux le bien le savoir de le programme.
Huuum, mais le explication de le vous. Le fait, la leçon du jour de le dui, ce est le euuuuh, huum, ce est le.. le.. le test ! Le pour voir de le comment ce est le professeur de le vous.


C'est tout de suite plus clair..
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Garrett
La demoiselle se présenta, c'était clair. Elle lui demanda ce qu'était l'élocution d'accord ça il répondrait après. La suite... La suite il n'avait absolument rien compris !!! Mais il tenta de ne pas trop le montrer... Il afficha un sourire gêné finalement.

L'élocution est l'art de bien parler. And if you would speak in english to explain me something, you can*.

Il cru bon d'ajouter cela parce que justement il n'avait pas bien compris la fin ! Une petite explication n'aurait pas été de trop...

Bien le programme... Un peu de lecture pour commencer, ensuite une brève analyse du passage lu et pour finit un petit jeu : le dialogue. Ce programme vous convient-il ?

* Et si vous voulez parler en anglais pour m'expliquer quelque chose, vous pouvez.
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Personne ne va t'empêcher de sourire !
Suzan
Élocution, art, parler. Aïe. Était-ce finalement une bonne idée que de faire venir un professeur de françois pour lui apprendre cette stupide langue ? Et le pire, c'est que c'était elle qui avait voulu savoir parler "le bien" la langue de Molière. Elle aurait mieux fait de rester dans son manoir chez les britons, avec son père.. Plutôt mourir.
Elle s'était faite une promesse. Ne pas parler anglois. Ne serait ce que pour expliquer sa pensée clairement à des françois comprenant à merveille sa langue.


Le non, le pas anglois le parler. Ce est le.. la.. euuuh, ce est le promesse de le moi. Le pas anglois le parler le ici.
Je le fais la nouvelle fois en le françois. Le jour du dui, le lesson de avec le vous, ce est le possible le début, ou le terminé. Ce est le possible de le professeur du vous le pas le bien. Le moi le pas savoir. Le jour du dui, ce est le test !


Notre angloise haussa négligemment une épaule, avant de reporter sa concentration sur l'explication du programme.
Hochement de tête peu convaincu assorti d'un fin sourire d'incompréhension. Voilà ce que lui procurait le françois comme sentiment : de l'incompréhension.


On le début le maintenant ?
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Garrett
Le professeur souriait stupidement d'habitude mais là, son sourire trahissait sa difficultée à décrypter le langage codé de la demoiselle. C'était compréhensible mais il pouvait être amélioré et puis... Il était blond, fallait pas trop lui en demander !

C'est donc avec son habituel petit geste efféminé de la main qu'il sortit une copie de page du Livre des Vertus. En posant la page sur la table, il eut un bref instant de réflexion...

Lire est une bonne solution ? Si ça se trouve la pauvre jeune femme a du en manger des bouquins ! Et puis la pratique c'est toujours plus efficace... Ohlala mais qu'est-ce que j'ai envie de fumer moi... Si ça pouvait se terminer au plus vite... Garrett c'est une élève mais à quoi tu penses ?! Ya même pas de beaux blondinets en plus...

Un peu perdu dans ses pensées, il en sortit finalement pour ranger la page du Livre des Vertus.

Hmm finalement, passons au dialogue ! Honnêtement lire ça ne vous apportera pas grand chose au niveau de l'élocution... Bien alors je vais vous poser des questions et vous allez devoir y répondre. Ne vous en faites pas, je ne serai pas indiscrêt et je vous corrigerai en vous expliquant l'erreure.

Le blondinet borgne se dit que ce serait plus adapté de commencer avec des questions simples...

Comment allez-vous aujourd'hui Dame ?

Il lui adressa un sourire poli et attendit la réponse de la demoiselle.
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Personne ne va t'empêcher de sourire !
Suzan
Concentration.
Regard fixe braqué sur le professeur.
Sourire de défi au coin des lèvres.
Stress à peine visible.
Un, deux, un, deux, on respire. Un, deux, un, deux, c'est darty mon kiki ! *

Une page de sortie, de la lecture. Une page de rangée, plus de lecture.
La jeune angloise fronça un instant les sourcils en signe d’incompréhension totale de la méthode "de délocution". Mais les traits de la concentration finissent par reprendre le pouvoir sur ceux de l'ignorance. Le visage anglois était en pleine guerre, tiraillé entre deux grands rivaux qui pourtant ne sont pas indissociables.

Dialogue, nom commun françois. Dialoguer, verbe se référant au dialogue.
Comment allait-elle ? Le bien. Comme toujours. Le bien. Tout est le bien en le bien pays du ici. Tout y est good. Le bien, le good. Yeees. You speak french **. Mais pas Suzan.


Le jour du dui, le moi suis le bien. Le toujours le bien. Le bien dedans le bien. Le bien.

Tout de suite, ça en jette..

HRP
* les inconnus télémagouille
**Vous parlez français.

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Garrett
Citation:
Le jour du dui, le moi suis le bien. Le toujours le bien. Le bien dedans le bien. Le bien.


Le blondinet borgne se demandait s'il avat le droit de rire, la personne en face faisait une drôle de gimace donc naturellement, il aurait rit s'il n'était pas juste en face d'elle à tenter de lui apprendre le françois.
Il afficha donc un grand sourire, réprimant comme il pouvait son fou rire. Machinalement, il passa sa main à son menton comme s'il réfléchissait alors qu'il se deandait comment il allait faire pour na pas se marrer comme un idiot... En plus il avat un petit rire efféminé donc elle l'aurait vraiment prit pour un fou !

Bien euh... Quand vous faites une phrase, pensez toujours : Sujet, Verbe, Complément.

Le blondinet croisa ses jambes et se demanda comment expliqer de manière simple ce qu'étaient le sujet, le verbe et le complément...

En françois, le sujet c'est le "de qui on parle ?" donc je, tu, il, elle, nous, vous et ils. Le verbe désigne l'action, le "qu'est-ce que fait le sujet ?". Pour finir le complément...

Gros blanc où Garrett a une sorte de "bug" dans ce qu'il était en train d'expliquer.

...Ben c'est le complément ! Tout le reste quoi...

Bon d'accord niveau explication c'était pas terrible mais de toute façon il ne ferait pas mieux !
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Personne ne va t'empêcher de sourire !
Suzan
Le regard devenait plus serein, tout comme l'angloise. Que lui importait après tout d'avoir une belle élocution devant le professeur ? C'était à lui de lui apprendre sa langue, et non le contraire. Certes, elle devait faire des efforts, et certes, ce ne serait pas simple pour lui. Mais sa défunte mère lui avait déjà enseigné les bases du langage, et avait plus fortement insisté sur le vocabulaire. Aussi, Suzan connaissait les mots, mais manquait de tout le reste pour réussir à baragouiner des phrases correctes.

Repeat after me.


Sujet, verbe, complément.

De qui on parle ? De Suzan. Suzan c'est le sujet. Qu'est-ce que fait le sujet ? A transformer par : qu'est-ce que fait Suzan ? Le sujet essaie de parler le françois. Le sujet essaie mais n'y arrive pas. Le sujet se lasse. Le sujet n'en peut plus. Le sujet voudrait mourir.

Le accord, le moi le comprendre but.. Euuuuh, mais..

Le visage se crispe légèrement, le temps pour Suzan de se remémorer exactement les paroles du professeur.

Le "je, tu, ilellenous, vousils " ce sont le qui ? Suzan ce est le pas dedans le sujet ?

Car si Suzan n'est pas sujet, Suzan ne peut pas faire l'action.. Reste la question du complément.

Suzan ce est le complément le alors ?
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Garrett
Garrett s'était manifestement mal exprimé... Il prit un petit instant de réflexion avant de reprendre son explication de manière plus "claire".

Je, tu, il/elle, nous, vous, ils sont les pronoms personnels sujet. Suzan c'est comme elle, c'est le sujet à la troisième personne du singulier. Par exemple je c'est la première personne du singulier , en anglais ce serait "I". Tu c'est la deuxième personne du singulier, en anglais c'est "You" mais nous c'est quand on est plusieurs donc c'est la première personne du pluriel. En anglais ce serait "We". Vous c'est la deuxième personne du pluriel, en anglais ce serait "You" mais pour plusieurs personnes. Pour finir ils c'est la troisème personne du pluriel, enanglais "They".

Il prit une de ses feuille pour noter tout ça et lui écrire "sujet, verbe, complément".

Donc pour dire que vous allez bien vous dites : Sujet "Je", Verbe "vais", complément "bien". Et comme nous sommes polis, nous rajoutons "merci". N'oubliez pas de conjuguer le verbe ! Autrement on va vour regarder de manière étrange avec une grimace.

Avait-il mieux expliqué cette fois ci ? il est vrai que son cours était légèrement en désordre mais au final, ça devrait le faire !

Etait-ce mieux expliqué cette fois ci... ?
Essayons avec une autre question si vous voulez : Aimez-vous vous promener ?

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Personne ne va t'empêcher de sourire !
Suzan
Les mots se mêlent, les mots sont indissociables. La langue de Shakespeare ne tolère plus la présence d'une soeur ennemie.
Dans ce royaume, Suzan est donc le sujet, mais le sujet de qui ? Suzan Shelton, sujette aux caprices d'une langue indomptable.

Une feuille se tend, mais la main ne veut pas faire l'effort de la prendre. Alors la feuille tombe, et avec elle s'envolent les espoirs. Parti en fumée l'espoir de parler françois.

Le visage devient neige, les yeux s'embuent.
La voix du professeur devient lointaine, tel un écho.
Sujet "Je", Verbe "vais", complément "bien".
Dis le Suzan.


Je vais bien..

Non, tu ne vas pas bien.
Les bras tremblent, de l'eau pure coule le long des joues fraîches.
Nous sommes polis, disons merci.
Les lèvres s'étirent et se crispent, la gorge se noue. La merci, c'est pour les faibles. L'angloise est forte. L'angloise va toujours bien.

Se promener.
Se promener dans la campagne anglaise, vêtue d'une robe bleutée.
Une fleur dans les cheveux, le vent frais dans le dos. Vivre. C'est cela vivre.
Aimait-elle se promener ?
Le visage se referme doucement, la goutte d'eau poursuit sa course et vient se nicher dans le creux du cou. Les lèvres s'étirent à nouveau en un fin sourire. Sourire de triomphe et d'échec. Sourire de haine et d'horreur. Sourire de sa vie.

Les muscles se détendent, l'angloise s'évanouit.

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