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[RP] Quand la perfidie est sans limite

Zeiss
Il n'eut pas à attendre très longtemps avant d'être conduit dans une pièce dans laquelle Flores le rejoint peu de temps après.
Il la salua avec un sourire,sans toutefois dire un mot.Il était dans le genre pièces dont on n'ose briser le silence.

Enfin,jusqu'à ce que la maîtresse des lieux ne s'en charge,bien évidemment.Et il ne fallut pas bien longtemps avant de la voir arriver.
Celle-ci se contenta de remercier pour commencer.Jade avait toujours su garder un air sérieux,presque froid,et ceci en toute situation.

Et une fois de plus elle fit démonstration de cet art,même si on pouvait se douter qu'à l'intérieur,c'était tout à fait différent.


De rien Jade...Il n'y aura que nous?

Il regarda les deux maréchaux,puis Flores.

Je suis venu un peu à la hâte,alors je n'ai pas amené de soldat avec moi.Et je ne sais si d'autres décideront de répondre à l'appel.
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Flavien_von_frayner
Le carrosse s'arrêta brusquement, en pleine forêt, il n'avait aucune raison d'agir ainsi et Flavien commençait à envisager le pire. Il saisit rapidement mais discrètement sa dague et assena un premier coup sur le premier malfrat qui tenta de pénétrer dans le carrosse ducal.
Voulant mettre sa famille en sécurité, le jeune duc dut éloigner la zone de combat. Il sortit donc du carrosse et commença la lutte.


YAAAAAHHH!! Venez gouter le fer de ma lame!!


Le Frayner exerçait avec un certain talent le maniement de sa dague, qu'il fit pénétrer dans plusieurs des corps adverses. Repoussant avec habileté les assauts des vils comparses, il affirmait clairement sa supériorité et son éducation militaire à ces pauvres gens du peuple... Présents pour la plupart pour la récompense promise!

Alors que Flavien se dirigea rapidement sur un petit talus surplombant la chaussée, il se fit surprendre lâchement dans le dos par un homme qui attendait le moment opportun pour asséner son coup.
Un cri de douleur se fit perceptible des lèvres du noble et il tomba à genoux...


Arggg!!

Récupérant la dague, il réussit à se relever et de sa plus secrète des bottes il tua l'avant dernier malfrat, celui qui lui avait porté ce coup.

Le principe de sa botte et simple! Reculer d'un pas, puis foncer sur l'adversaire en enroulant le bras armé de celui-ci. Une fois cette manœuvre exécutée, l'ennemi a tout juste le temps de se remettre face au Frayner pour se prendre le coup fatal.

Bref, il se dirigea donc vers le dernier, qui semblait être le commanditaire de toute cette mise en scène. Le duc consort de Lorraine sentait le sang qui couler sur son dos, et la lourdeur de ses membres de plus en plus pesante..
Mais celui-ci réussissait à faire face, et même mieux, il manqua de peu l'oeil du jaloux, qu'il marqua tout de même d'une imposante balafre!

Devant cette infériorité manifeste, l'assassin fuit... Et alors que le Sparte allait s'élancer à sa poursuite, il perdit connaissance!

....

Le duc de Vittel ouvrit les yeux, il put reconnaitre sa chambre et sa douce aimée à son chevet.
C'est alors que dans un dernier sursaut il lui dit.


Ma tendre dulcinée, votre présence tout au long de ma vie, l'amour que vous m'avez apporté, l'amour que j'ai pu vous donner en retour ont été les choses les plus belles et les plus magnifiques...
Aujourd'hui, le sort s'acharne contre notre famille, sachez que j'emporte avec moi le souvenir d'une femme aimante, la femme que tout homme rêve d'avoir un jour à ses côtés.
J'ai eu de l'argent, j'ai eu la chance d'être beau et noble, mais j'ai surtout eu la chance de pouvoir avoir un héritier et surement un deuxième avec vous! J'ai pu voir vos formes subtiles et délicates, aux courbes parfaitement dessinées... La splendeur de la femme, la grâce de la femme, l'élégance de la femme, incarnées dans un seul être, dans une seule et même personne..

Tout cela pour vous dire que vous m'avez comblé, chacun de mes jours durant,

et que

je vous aime, oui, je vous aime du plus profond de mon coeur!


Une fois sa tirade finie, une larme coula sur sa joue, et il ferma avec sereinité et apaisement ses yeux, signe d'un homme comblé.
Jade.de.sparte
La Duchesse écouta Zeiss qui parla en premier, ce qui lui permit de reprendre contenance, elle ne devait pas flancher, elle le devait à Flavien, se montrer forte pour lui. Jade pensait que sa propre volonté, sa propre force influerait sur celle de son époux, qu'il vaincrait ainsi la Mort.

Pour l'instant il y a vous quatre de même qu'une demi-douzaine d'hommes de notre domaine qui patrouille les bois à la recherche de l'infame vilain. Mais Romain mon serviteur n'est pas encore revenu, il doit sûrement continuer de communiquer ma demande à laquelle vous avez si prestement répondu.

L'homme que nous recherchons fait une taille de moins que mon bien aimé époux, plutôt trapu, cheveux bruns, barbe de même couleur, chemise beige, braies marrons, le visage tuméfié, fraîchement balafré en diagonale sur son faciès...

Zeiss ? Pouvez-vous svp prendre la direction des hommes qui sont déjà au bois ? Flores, croyez-vous que le maraut pourrait se diriger vers Vaudemont en passant pas les terres de Beaudricourt ? et tenter de lui barrer la route ? Du moins... peut être avez-vous d'autres idées ? Vous savez que je ne suis point stratège militaire...


Elle attendit leur suggestion, demandant une carte à un serviteur, lorsqu'un autre entra pour venir que le médicastre la demandait de façon urgente. Le visage de la jeune femme devint livide et ne parvint qu'à dire

Veuillez m'excuser...

Elle accourut, courant presque dans les couloirs de l'immense domaine, la terreur de perdre son adoré la tenaillait à lui faire perdre la raison. Le médicastre n'osa rien lui dire, penaud et confus de n'avoir pu accéder aux souhaits de la Duchesse, il savait que le temps était compté.

Jade, à son chevet, le regarda la gorge serrée, retenant ses larmes alors qu'il s'éveillait pour lui parler. Tout d'abord, la jeune femme crût, parce qu'elle souhaitait le croire ! à un regain de vie mais se rendit rapidement compte que son époux faisait le bilan de sa vie et cela fut trop pour elle. Son sang froid ne pouvait plus la sauver, sa main dans la sienne, elle écouta, incapable d'une seule et unique parole. Bouleversée, ses larmes ne se tarissaient pas. Sa main serra plus fort celle de l'être aimé et la Sparte sentit le sol se dérober sous ses pieds. Son Flavien, son amour, sa vie, sa joie de vivre, son refuge, s'éteignait ! Impuissante, le visage ruisselant de larmes, la Duchesse crût que son coeur cessait de battre.

Le médecin s'approcha et tâta le Duc en divers endroits, puis fit non de la tête. La douleur vive qui la scia fut atroce. D'un geste, elle indiqua la porte à tous les gens présents dans la chambre conjugale, observant le visage serein et apaisé de son mari et lorsqu'ils furent tous sortis, la Duchesse se laissa aller. Ele eut envie de hurler mais elle s'allongea à ses côtés, posant sa tête contre son épaule comme elle le faisait si souvent et commença à lui parler, comme si rien ne s'était passé, hormis que ses sanglots étouffaient ses paroles. La jeune femme lui remémora leur rencontre, leur fréquentation, la demande en mariage si romantique que Flavien avait préparé, leur mariage où leurs serment d'amour sonnaient justes et vrais, la perte de leur premier fils alors qu'il n'était pas à terme puis l'arrivée de Maximilien qui avait empli Flavien de fierté...

Elle voulut mourir, rejoindre son bien aimé puis se dit qu'elle ne pouvait pas... qu'une partie de Flavien était en elle, c'est enfant qu'il lui avait fait et leur fils à élever, leur fils qui ressemblait tant à son père ! Un cri de désespoir la submergea au plus profond de ses entrailles


Flavien !!!!!!

Elle embrassa une dernière fois les lèvres de l'homme qu'elle avait aimé passionnément, qui était toute sa vie. Alors la colère s'empara de la veuve et elle retourna vers son cabinet de travail où la porte s'ouvrit d'une volée devant une Jade découffée, livide, les yeux rouges et bouffis, le visage encore couvert de larmes.

Le Duc n'est plus...

Sa vision devint noire subitement, ses jambes se dérobèrent et la Duchesse s'évanouit...[/b]
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Kyroper
[A la Maréchaussée de Nancy]

La rumeur était arrivée. Le prévôt aurait été attaqué, et serrait souffrant.. Les maréchaux, d'habitude si calme, sortait des bureaux, pour rentrer ensuite; tel une fourmilière ayant reçu un gros coup de pied.
La rumeur se confirma et s'aggrava; Flavien fut annoncé dans un état critique. Cette nouvelle retenti en coup de tonnerre, ébranlant les fondations du castel, pénétrant l'âme de chaque maréchal, se reflétant dans les regards perdus des uns, haineux des autres...
Et voila qu'un messager fit savoir que la duchesse avait besoin de toute bonne volonté pour permettre de mettre la main sur l'infâme brigand/tueur.

Sachant que les lieutenants sauraient gérer, Kyroper enfourcha son destrier, et fonça dans les rues nancéennes, épée à la ceinture. Demandant plusieurs fois son chemin à des serviteurs, il fini par se rapprocher du lieu où était attendu les "chasseurs".

Kyroper espéra que Flavien tiendrait le coup; et n'imaginait même pas imaginer la tristesse de Jade si la mort venait chercher Flavien.
Il fut conduit à la salle par des serviteurs, et il appris qu'il y avait déjà Flores et Zeiss.
Lorsqu'il entra dans la salle, il vit Jade, étalée par terre, gisante, des serviteurs autour d'elle.
Il se précipita et s'agenouilla à ses cotés. Il apprit que Flavien venait de décéder... Il prit la main de Jade, se pencha sur elle et ne sachant si elle l'entendrait, il lui dit:

On le retrouvera... Promis..

A cet instant, toute émotion quitta Kyro. Toute, sauf la haine. Il se releva, regarda Flores et Zeiss, et leur demanda:


On a quoi comme info? Il ressemble à quoi, Par où il est parti? Il faut le retrouver.. et l'écarteler!
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Flavien_von_frayner
je ne l'ai pas fait sur mon précédent message, je le fais donc maintenant! Je suis heureux d'avoir partagé des années de jeu avec vous. Voilà bien 5 à 6 ans que je suis sur les rrs. Aujourd'hui le hrp me rappelle, mais je tenais à dire pour les nouveaux et même pour les anciens que dans ce jeu, il ne faut pas tomber trop dedans et y investir sa personne irl, car cela peut faire mal!! Cela n'a pas été mon cas, j'ai toujours réussi à me garder loin de tout ça et pourtant c'est un pincement au cœur que je pars...
Bref, faites attention, ne vous laissez pas bouffer par le jeu!!

Je voulais faire une "dédicace" aux anciens de l'ampl, de d2l avec qui j'ai eu le plaisir de jouer mon premier perso en lorraine.
et pour Flav, je tenais à remercier et saluer Yar, Sybille, Rosa et Jade qui m'ont beaucoup apporté et avec qui j'ai passé de tres bons moments..
Et tous les autres que je ne peux citer ici

au plaisir de vous retrouver... plus tard peut être.

Ljd Flav
Zeiss
En pleines explications,Jade fut appelée par le médicastre...C'était pas bon signe...Et cela se confirma quand elle revint pour annoncer le décès de Flavien avant de s'évanouir.Il ne s'approcha pas d'elle,sachant que d'autres le feraient et qu'il fallait la laisser respirer.Il ferma les yeux un instant et lâcha un profond soupire.

Puis Kyro arriva à son tour,se précipitant sur Jade,avant de se relever.


Le mec est assez petit,trapu,brun avec une barbe,chemise beige, braies marrons, le visage tuméfié, et une blessure récente au visage.

Il y a une demi douzaine d'hommes qui patrouille dans les bois,Jade me demandait d'en prendre la direction avant que...la nouvelle ne tombe...


Il prit la carte que le serviteur était venu chercher peu de temps avant et l'étala sur le bureau.

Voici ce que je pense...Pour moi,il est soit en route pour Vaud,soit pour Epinal,mais nulle pars ailleurs.Si il était encore dans le domaine,on l'aurait déjà retrouvé.Et si il veut sortir du duché,il doit traverser tout les domaines à pied...Etant donné que la nouvelle a déjà dû traverser tout le duché,inutile de dire que se balader chez des nobles sans provisions serait du suicide.

Il fit une pause pour voir si les autres suivaient toujours puis reprit.

Nous sommes trois,avec deux maréchaux et six hommes de Vittel.Je suggère que vous deux,vous preniez vos maréchaux et deux des six hommes avec vous,et que vous ratissiez la route vers Vaud,et que moi je fasse de même vers Epinal avec les hommes restant.

Vos avis?Je suis soldat,mais j'ai jamais dû traquer,alors hésitez pas à me contredire...



Bonne continuation à toi,dommage qu'on ai pas pu rpiser ensemble :D

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Flores
Flores était restée figée.
Nul peur vis à vis de cette mort qui vous happe souvent quand on ne l'attend point, mais la douleur présente de la première dame de Lorraine n'est point feinte et la rouquine observe tout le monde présent.
Kyroper fait son entrée, fidèle à lui-même, laissant de côté la bienséance, il intervient comme un fidèle ami qu'il est.

Flores regarde Zeiss sans mot de plus si ce n'est la main crispée sur sa garde d'épée et le teint livide qu'elle doit faire paraitre.

Mais Kyroper et Zeïs la sorte de suite de sa torpeur.
L'heure n'est plus aux plaintes et aux gémissements.
Sa Grâce Jade de Sparte est emmenée, certainement aux bons soins d'un médicastre qui lui redonnera meilleur teint, de façade...
Pour ce qui est de l'âme, elle seule, pourra surmonter...


Je suis présente et avec vous, avec 2 hommes, ils sont dans la cour du château...

Flores se penche sur la carte dépliée.

Comment procède t'on ?
Elle n'en dira pas plus, la rouquine, attendant les ordres.
Elle remet ses gants de peau et les ajuste nerveusement, elle est dans l'attente.



Un joueur qui part est toujours un mauvais moment pour les joueurs proches...Ainsi va la vraie vie qui ne doit pas se sentir délaissée par une présence accrue...Le juste dosage ! Plein de bisous humains au travers de cet écran, je n'écris pas adieu mais à bientôt !
Jade.de.sparte
Un oeil s'ouvrit, ce fut tout ce qu'elle put faire à cet instant mais trop lourd il se referma de lui-même, replongeant dans les ténèbres ou plutôt des limbes où la jeune femme était semi-consciente, où la réalité s'emmêlait avec des cauchemars horribles. Elle entendait des bribes mêlées à des images qu'elle ne contrôlait point "laissez-la respirer", "faut l'allonger", "allez quérir le médicastre", "donnez-lui des sels" tout cela entrecoupé de scène de combat, de sa robe couverte de sang, de Flavien allongé sur le lit, aussi blanc qu'un linceuil... Une douleur sourde lui prit les entrailles, émergeant peu à peu, la réalité chassant les ténèbres, le cauchemar était réel ! Ses yeux azurs s'ouvrirent lentement, elle était allongée dans une des chambres près du Cabinet de travail, des serviteurs et le médicastre s'affairaient autour d'elle. Ce dernier se précipita en la voyant reprendre conscience et Jade, têtue et déterminée, fit glisser ses jambes en direction du sol, se redressant sur un coude en même temps ce qui provoqua une réaction instatanée du médicastre

Vostre Grasce, non ! Vous êtes encore faible et dans votre état cela n'est point recommandé... songez que vous assurez la descendance de feu votre époux...

Jade ne se sentait pas très forte, elle ne l'aurait pas admis, c'était évident mais elle aurait dissimulé sa lassitude sans problème. Toutefois les arguments du médicastre vinrent à bout de sa logique et sans un mot, elle remit ses pieds sur le lit.

Bien Vostre Grasce, c'est plus raisonnable ainsi. Buvez cet elixir, cela vous permettra de vous remettre rapidement

Elle s'exécuta, puis convoqua à ses côtés Rothrude la chargeant d'un message pour les personnes demeurées au cabinet de travail avant de sombrer dans un sommeil profond suite à l'absorption du liquide....

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La servante, un peu intimidée, s'avança dans le cabinet de travail et d'une voix un peu faible émit le message

Sa Grrrâce fait dirrre que tous ses moyens sont à disposition pour la trrraque, la meute de chiens, les serrrviteurrrs, les métayers...

Elle fit une petite révérence et se sauva prestement auprès de sa maîtresse.

C'est avec tristesse que j'ai appris le mois dernier que je perdais mon partenaire de jeu, il me manque beaucoup et ce RP se veut un hommage que je lui rends pour tous les moments agréables passés en sa compagnie.

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--Assassin_jaloux
Il se terrait, comme un renard, il se montrait vif malgré la blessure qui l'avait défiguré. Un large pan de tissus couvrait celle-ci et avec son capuchon rabaissé sur sa tête, le corps courbé sur un bâton, il agissait en mendiant chaque fois qu'un voyageur le côtoyait. Le jaloux ne voulait pas attirer l'attention sur lui, le secret et le camouflage étaient ses meilleures armes pour échapper à la traque. Il lui faudrait gagner Epinal, c'était la meilleure solution, ainsi il pourrait faire quelques provisions et s'enfuir vers la Franche-Comté pour s'y dissimuler le temps que le courroux des Lorrains diminue.

Mais en arrivant en ville, on ne parlait que de cela... de l'attaque du Duc de Blâmont et de Vittel, le Prévôt serait mort ! L'assassin jubilait ! Il avait réussi à tuer Flavien von Frayner ! C'en était trop pour lui, fier de son exploit, il chercha une taverne où festoyer l'événement. Une dans un recoin mal fâmé de la ville, attira son attention car justement rien ne la désignait comme telle hormis une affiche discrète. Il poussa la porte, l'endroit était sordide, dans un coin une fille à moitié habillée vendait ses charmes quelques peu désuets pour quelques écus, à côté, deux solides gaillards s'empoignaient pour une histoire de butin, trois autres paraissaient ivres morts. Il se dirigea vers le tavernier et commanda à boire en lui demandant des nouvelles récentes du Duché.


On ne parle que de l'assassinat du Duc ! Il aurait été pris en embuscade sur ses propres terres !

N'est-ce pas une bonne chose de faite ? N'aimeriez-vous acclamer l'homme qui aurait réussi tel exploit ?

Le jaloux se trouvait fort intelligent de sa remarque et sourit laissant apparaître ses chicots mais l'air du tavernier le convainquit du contraire. Il sentit le regard des deux gaillards sur lui, fouilla dans sa poche pour récupérer quelques deniers, paya son verre mais se rendit compte que sa main avait des traces de sang, sûrement de ses braies et qu'il avait touché en cherchant des pièces. Le regard du tavernier s'attarda sur sa main et l'assassin cacha prestement sa main sous sa cape brune et sortit dans la nuit.
--Le.tavernier
Comme toutes les nuits, il était occupé à servir les clients trop bourrés pour savoir compter leurs deniers et à qui les filles de joie défraîchies faisaient les poches à la fin de la soirée, ramassant ainsi plus que si elles avaient eu à vendre leurs charmes. Il connaissait les habitués, les petits fricoteurs et la racaille, il savait jauger un homme rapidement, ceux qui avaient l'âme noire se reconnaissait vite. Aussi, lorsqu'un homme portant un capuchon et une cape marron, se déplaçant sur une canne faisant semblant de peiner, le tavernier sut qu'il y avait quelque chose de faux qui se dégageait de l'ensemble. Cela ressemblait trop aux mendiants qui tentaient de prendre en pitié les donateurs mais l'art de la mendiance demandait de la pratique, chose que l'homme en face de lui n'avait pas !

Il demandait des nouvelles du Duché... ce n'était pas dans les habitudes de la clientèle ici ! On s'informait du prix de la chope ou de la fille, si les miliciens étaient passés pour faire la ronde, si untel avait laissé un message mais pas du Duché ! Le tavernier répondit mais continuait d'observer son client tout en le servant. La voix... sa voix était jeune, enthousiaste, fière, pas celle d'un mendiant ni celle d'un brigand il aurait été plus crâneur mais la réponse le surprit


N'est-ce pas une bonne chose de faite ? N'aimeriez-vous acclamer l'homme qui aurait réussi tel exploit ?

Une bonne chose ? Le tavernier le regardait fixement, comment cela pourrait-il être une bonne chose ? Si on avait voulu dévaliser le Duc, il pouvait comprendre mais en quoi sa mort était-elle une bonne chose ? De toute évidence, le propriétaire des lieux étaient intrigué et surtout interloqué par la réponse, il dévisagea l'homme, avait-il bien vu ? il lui semblait qu'un bout de tissus était sur son visage... mais il faisait trop sombre pour en être certain. Toutefois le client dut sentir cet examen car il fouilla dans sa poche pour prendre des deniers et comme il les posait sur le comptoir, les taches rouges sur sa main le trahirent et personne ne fut dupe. L'homme quitta sans demander son reste et le tavernier sortit sur le pas de la porte pour le suivre du regard. Il resta là de longues minutes à se demander quoi faire. Les bandits, les crapules en tout genre connaissaient un havre de paix chez lui mais les timbrés comme ce gars, il en voulait pas ! Deux miliciens passèrent dans la rue en faisant leur ronde et le tavernier les interpella

J'veux pas me mêler de c'qui me r'garde pas mais vous devriez aller dans cette direction. Un homme de taille moyenne avec une cape et un capuchon brun, marchant avec une canne, j'pense qu'il est blessé au visage et il avait du sang sur la main. C'est peut-être votre gars que vous rechercher qui aurait fait la peau au duc

Un client qui réclamait à boire le fit rentrer dans sa taverne pendant que les miliciens se dirigeait au pas de course dans la direction indiquée, la description ressemblait à celle qu'ils avaient reçu de leur lieutenant.
Jade.de.sparte
Combien de temps avait-elle dormi ? Un sommeil lourd, sans rêve, léthargique, qui empêchait de bouger, un sommeil étrange et forcé. La Sparte émergea comme on sort d'un dense brouillard, ses pensées étaient confuses, cherchant ses repères, posant par habitude la main à côté d'elle mais ne sentant que les draps froids du lit. Mais ce n'était pas son lit... elle était dans une autre pièce. Son esprit s'éclaircit et les souvenirs douloureux revinrent à la charge, assaillant la jeune femme avec la force d'une tornade.

Un instant Vostre Grasce, je dois m'assurer que vous allez bien

Jade resta là, sans rien dire, en état de choc, mais consciente à la fois, elle portait l'enfant de Flavien et ne voulait pas le perdre, aussi supporta-t-elle ce que le médicastre lui demandait.

Vous êtes résistante Vostre Grasce, vous et votre enfant se portez bien mais n'abusez pas de vos forces

Elle fit signe que oui pour le convaince mais il avait dit cela sans connaître pas la tête de mule rousse en face de lui. Elle avait à faire, oui elle savait ce qu'elle devait faire... Demandant à demeurer seule, la Duchesse se mit à écrire plusieurs missives et de robustes pigeons prirent leur envol en direction de diverses contrées du Royaume et de l'Empire. La Sparte von Frayner venait d'informer les membres de sa famille et de sa belle-famille, jurant qu'elle aurait l'assassin de Flavien, mort ou vif !
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Zeiss
Flores et Kyro semblaient...Perdus dans leurs pensées.Oh,Zeiss attendit un instant une réaction,mais rien.Sachant qu'il ne fallait pas trainer,le jeune homme sortit et alla quérir les hommes de Vittel.

Messieurs,je suis Zeiss,Sergent de l'Ost.Jade m'a demandé de prendre votre commandement.

Je veux que quatre d'entre vous viennent avec moi.Les deux autres,allez à l'entrée et attendez qu'on aie besoin de vous,normalement ça ne devrait pas être long.

Le jeune homme quitta le domaine accompagné des quatre gardes vittelois.Direction Epinal,il avait laissé Vaud aux autres.

Après un moment de marche,le petit groupe arriva enfin en ville.Il faisait déjà nuit.


Bien,nous allons faire un petit tour de la ville,ensuite nous poserons des questions dans les auberges.

Aussitôt dit,le groupe se mit en marche dans les rues d'Epinal.Ils marchèrent pendant quelques minutes avant de croiser un groupe de miliciens.Ceux-ci allèrent à la rencontre du groupe de Zeiss.Des hommes armés qui se baladent la nuit c'est peu commode.
Le jeune homme leur expliqua qu'il était de l'armée,et qu'il recherchait l'assassin du Prévôt.Les miliciens indiquèrent la direction où un homme ressemblant à la description avait été aperçu.
Il les remercia et le groupe se dirigea d'un pas rapide dans la rue où le manant était peut-être passé.Et ils finirent par le trouver.

L'homme collait bien à la description,mais il avait plus l'air d'un simple mendiant fatigué que d'un assassin.Une seule façon de le savoir: Vérifier si il était blessé au village.Au pire c'est réellement un mendiant,et il aurait peut-être des renseignements.


Eh,vous là-bas!Approchez,nous avons des questions à vous poser!

Zeiss attendit la réaction de l'homme,restant prudent.
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--Assassin_jaloux
Les miliciens l'avaient suivi, l'assassin avait augmenté la cadence tout en continuant à se pencher sur sa canne pour éviter les soupçons, il se dissimulait dans les embrasures de porte, puis repartait dans une autre direction, il faisait tout pour les semer mais les pas n'étaient jamais loin. Il savait que les miliciens patrouillaient, qu'ils le cherchaient.

L'assassin du Von Frayner savait que sa seule chance était de quitter la Lorraine. Mais pourquoi était-il allé dans cette taverne ? Il se croyait pourtant suffisamment loin et en confiance. Il reprit la ruelle, en poursuivit le chemin jusqu'à la fin où il devait bifurquer, cherchant à s'orienter sur la plus rapide direction pour sortir de la ville quand on l'interpella.

Cornediable ! Comment allait-il se sortir du pétrin ? Allait-il tenter de la jouer finement ou bien se sauver ? S'il courrait, il ne pouvait compter que sur sa ruse, il ne pourrait lutter contre le nombre surtout qu'ils étaient assez près et commençaient à l'entourer. Il n'avait pas le choix, il était pris au piège. Il sortit sa dague et fonça contre le premier homme qu'il vit !
Zeiss
L'homme interpellé s'était arrêté,mais ne dit rien,ni même se retourna.C'était suspect.Ils s'approchaient lentement de lui,tous prêt à dégainer leurs armes.Et ils n'eurent pas à attendre bien longtemps avant que l'homme ne sortent la sienne.Une dague.D'après les informations obtenues avant la chasse,il n'était pas particulièrement doué avec cette arme.Celui-ci avait dû faire appel à toute une bande pour venir à bout d'un seul homme.Et encore,même quand celui-ci fut blessé,l'assassin avait eu du mal et dû battre en retraite.Pitoyable.

Zeiss dégaina son épée bâtarde et acceuillit l'assassin d'un coup d'estoc.L'homme avait peu d'allonge,alors autant jouer là dessus.Ne restait plus qu'à voir quelle serait sa réaction.

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--Assassin_jaloux
Il n'avait rien pour le secourir, ni vils et solides gaillards, ni armes. Que pouvait-il faire ? Il avait foncé oui, mais le coup fut vite éludé. Et l'autre qui s'avançait avec son épée ! Il fit un pas de côté, évitant de justesse la lame et riposta en balayant tout devant lui de sa dague. Mais le malheureux n'était pas dans un combat d'ivrognes au coeur d'une taverne, il affrontait des gardes armés. Il lança sa dague contre l'homme à l'épée, tentant de faire une manoeuvre similaire qui avait fonctionné avec le Duc, mais cette fois ne fut pas la bonne, l'homme ne lui tournait pas le dos ! Il rata sa cible et se retrouva à mains nues alors que le cercle se refermait. Pris au piège, il chercha à percer la défense, sans succès, et en cherchant à éviter l'un et l'autre, finit par se blesser lui-même fort stupidement contre l'épée tendue, et comme il était étonnant maladroit, se blessa sans se tuer...
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