[rp] Quand les tambours de guerre réveillent les sémurois

[hrp : Rp ouvert aux PJs et aux Pnjs signés.
Tous les autres seront déplacés à moins que l'auteur ne me fasse signe avant.

Bon jeu.

Edit : Suite à l'incompréhension d'une de mes admiratrices, (encore une qui est follement amoureuse de moi) nous assurons nos aimables compagnons de jeu, que les pnjs à vocation autre que politique et dotés d'autres fonctions que celle de pensée, seront de toute évidence tolérés.

Grace à cet édit une de mes admiratrices me doit une petite culotte dédicacée

Re-bon jeu.]


Sémur.



Les tambours de Digoine résonnaient dans toute la bonne ville de sémur. Le Balbuzard, lui avait pris campement sur la place du village. Accompagné de deux lances de soldats, dont les chevaux reposaient dans un enclos improvisé, le Duc lisait une carte sur une table faite de planches et tonneaux.

Glabert ! Vois-tu les hommes de Bouillon ? Ils ne devraient plus tarder !

Rien mon seigneur, rien. Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe…

Rhaaaaa ça va hein !

La main droite saisit un gobelet en étain qui était plein de vin. Une lampée fut avalée.

Ratblod ! L’ingénieur est il prêt à nous suivre ? On va avoir besoin de lui.

Oui mon seigneur et s’il échoue il sait que ça lui en coutera la vie.

Bien.

Je vois les bannières de Bouillon ainsi que vos armes Sir !

Ah merci à toi Sulpice ! Nous allons pouvoir commencer à parler d’armée. Installe une table là-bas afin que les semurois donateurs puissent être reconnus et remerciés.

Oui Sir, je ne sais que vous servir !

Et un sourire de requin sur l'homme au visage de rapace.

Entendez braves gens ! Entendez notre ami Sulpice et prenez en de la graine ! Cet homme ira loin !
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Un bref échange épistolaire, et voila que le Baron d'Ittre se présentait sur la place forte de Sémur en cette matinée, celle où le très célèbre duc de Bouillon -et presque beau papa- réunissait hommes et vivres dans le but de courir à la guerre.

Nullement harnaché comme un soldat, il avançait, l'Igor sur les talons, pour déclamer de vive voix à sa grasce que son bras était sien, pourvu que sa fille soit sienne.
A lui alors de saisir la dernière tirade du Blanc Combaz, et de déclamer avec amusement:

Il ira loin car à vous idolâtrer de la sorte, il vivra suffisamment longtemps, je suis certain que la situation eut été inverse, la distance la plus longue qu'il aurait parcourut serait celle qui le mène au bucher...

Maintenant qu'il faisait face à l'oiseau de proies, il put se permettre une légère inclinaison du buste pour se présenter:

Enguerrand de Vaisneau, ou en d'autres termes, celui qui pourra bientôt vous appeler papa...

Un rire bref et sonore, il termine:

Ravi, votre grasce.
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C'est quoi encore ce raffut ? Y a pas moyen de dormir en paix, crénom !

Qui n'a jamais vu une femme tirée du lit aux aurores faute d'un tambour menant fracas, n'a jamais rien vu.
Mais qui n'a jamais vu Della tirée du lit par le même tambour, aux mêmes aurores, est un homme heureux.

Foutredieu ! Qu'on l'pende !

Sortie de son cocon douillet, la Baronne drapée de son vêtement et de sa fierté vint à sa fenêtre. Non pas escomptant y trouver un admirateur féru mais bien décidée à hurler après celui qui avait osé !

Le lecteur attentif notera qu'aucune allusion n'est faite au teint ou à la chevelure peut-être ébouriffée ou peut-être nattée voire même cachée sous un sage bonnet de nuit. Il lui sera dès lors possible de laisser libre cours à son imagination, pour son plus grand plaisir.

Revenons à la Baronne qui à sa fenêtre :
Ohlà ! Qu'est-ce donc que ce boucan ? Nebisa aurait-elle trépassé qu'il faille ainsi tambouriner ?

Baronne à sa fenêtre n'ayant pas aperçu les fanions et bannières de Bouillon...les yeux encore un peu tout plein de sable...
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Et le bourguignon releva son nez du plan de bataille, un sourire amusé aux dernières paroles entendu. Le Baron d’Ittre se trouvait face à lui, sur de lui et lui parlait de l’aider. Mais il parlait aussi de Griotte de « papa ». Eusaias, avait il y a quelques temps, abattu le duc et inquisiteur Asdrubaelvect car celui-ci tournait un peu trop près de Jusoor, la fille ainée.

Mais comme toute chose sur terre, le Balbuzard vieillissait et son tempérament fougueux, restait certes fougueux, mais parfois se faisait prendre de vitesse par la réflexion. Chose qui se fit aujourd’hui.

Ainsi le Baron d’Ittre me propose son aide, pour me prouver qu’il est digne d’intérêt et pourra donc épouser ma fille cadette Griotte. Ma foi, soyez le bienvenu dans l’expédition, prouvez moi que vous êtes hardi sur un champ de bataille et je vous donnerai la main de Griotte.

Il lui fit signe de s’asseoir sur un tabouret non loin de lui.

Nous trouverons sans doute un notaire à Bourges, qui sera apte à réaliser un contrat de mariage. Il est évident que ma fille chérie vaut beaucoup à mes yeux et qu’il me faudra me dédommager la perte que vous m’occasionnerez en me l’enlevant.

Un petit ricanement se fit entendre.

Point d’or ne vous sera demandé, ni terre. Seulement votre parole que vous la besognerez comme il se doit afin de m’apporter au moins trois petits enfants. Un fils qui sera votre héritier, un autre garçon qui rentrera dans l’armée royal, le dernier rentrera dans les ordres ecclésiastiques et servira le Très Haut. Si vous m’en faites d’autres, libre à vous de choisir ce qu’ils deviendront. Vous voyez, rien de bien difficile.

Puis le regard d’oiseau de proie se porta sur la fenêtre ou se trouvait la Baronne dépenaillée et vociférant. Della dans toute sa splendeur. Un second ricanement retenti.

Rhaaaaa les bourguignonnes… Elles vous font frétiller les braies même quand elles ne sont pas entretenues. Vous voyez Enguerrand, celle là je l’aurai bien arrangée une ou deux fois mais elle à jamais voulu. Navrant…

Ses mains se posèrent en porte voix.

Holà de la Baronne ! Cessez de geindre et venez nous rejoindre ! Et si vous ne venez, de l'olifant aux tambours je fais rajouter !
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Il écoutait le Bouillon, sourire de circonstance fiché sur le faciès, hochant de temps à autre le crâne en signe d’assentiment.
Les « conditions » semblaient honnêtes, bien que difficile à la tâche, la cerise de son avis n’étant pas du genre frivole, mais plutôt frigide. Mais soit, il s’y plierait, il avait lourdement insisté pour avoir l’autorisation du balbuzard quant à ses futures épousailles avec la cadette Blanc-Combaz.
Nouveau hochement de tête, il répond :

Vos désirs sont des ordres, votre grasce .

Même si il ne tenait pas plus que cela à avoir marmailles qui pourriraient ses journées de leurs cris et pleurnicheries infantiles.
Il crut néanmoins de bon aloi d’ajouter :

Toutefois, si vous pourriez éviter d’employer le terme besogner en présence de votre fille, cela éviterait qu’elle vous arrache les yeux, et mes bijoux de familles par la même occasion. Le contrat avant tout, voyez-vous.

De ne guère se laisser surprendre par les cris de la baronne, d’ajouter sur le ton de la confidence un « Il est vrai que les bourguignonnes sont alléchantes…Mais votre fille plus encore hein, ne vous méprenez pas » et de conclure avec élégance :

Cinq écus qu’elle se jette dans vos bras à son arrivée.
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Par le Ciel, vous n'oseriez pas olifanter sous mes fenêtres !
Hum...si, vous oseriez...Ne bougez pas, j'arriiiiiiiiiiiiiiiiiive !

Nous passerons sous silence le temps qu'il fallut à la Baronne pour arriver au rassemblement bruyant du Duc de Bouillon.
Là encore, chacun imaginera la durée nécessaire, selon son humeur et ses envies.

L'important étant que Della arriva fraîche et pimpante, fleurant bon la citronnelle, et élégamment vêtue.

Hé bien, Eusaias, que complotez-vous encore ?
Le regard s'égare sur les tambours et les couleurs hissées haut avant de se poser sur le sieur aux côtés du Blanc Combaz.

Le bonjour à vous, messire...messire ???
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Armoria, elle, n'avait pas été réveillée par l'arrivée en fanfare. Pourquoi, me direz-vous ? Parce qu'elle avait passé la nuit sur les remparts, pardi. Donc, pas d'armoprincesse, mais la version armoguerrière : chemise blanche, bottes à mi-cuisses, braies bleues et bien ajustées. Epée au côté, il va de soi, et longue tresse blonde battant le postérieur à chaque enjambée.

Pourquoi diable ai-je du mal à vous imaginer arrivant discrètement, Eusaias ? Vous penserez à passer par chez moi, que je vous baille quelques vivres...

Avisant le blond :

Eh bien, je vais finir par penser que notre si grande Bourgogne est en fait bien petite, nous ne cessons de nous rencontrer... Et je vous dois une entrevue, si ma mémoire est bonne.

Et parce que la politesse, c'est important, une inclinaison de tête pour Della.

Baronne, le bonjour.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Toujours attentif à la réponse du duc de Bouillon, le Vaisneau ne tint que très peu compte de l’arrivée de la Baronne.
Une fois sur place, à elle d’ailleurs de s’adresser à notre pimpant héros, qui s’incline avec courtoisie pour se présenter.

Messire de Vaisneau, Enguerrand pour être plus précis, baron d’Ittre, en sus, ancien champion de feu Béatrice de France

Nouveau sourire, toujours de circonstance, il continue :

Ravi, baronne.

Il ne la connaissait guère, et ce n’était en soit d’aucune importance, la politesse et la bienséance ayant primeur dans les priorités du blondin.
Et voila maintenant que son Altesse se présentait à eux, tenue guerrière oblige, le jeune noble ne put qu’à contre cœur détacher son regard des atours militaires qui ornaient son altesse. L’on disait même qu’elle était une grande guerrière, ce qui ne fit aucun doute à l’Ittre dans la présente situation. Nouvelle révérence, il orne son faciès d’un sourire en coin tandis qu’il répond :

Oui-da, votre altesse, j’irai presque croire que vous avez à cœur de me croiser.

Son regard s’attarde quelques instants sur les tambours qui battent encore la mesure, il termine :

Un entretien, c’est exacte, mais quelle en est la teneur ?
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La blonde venait de Lusigny pour travailler au calme loin des cris du pleurnichard Lasteyrie, ça aurait pu être Ulrich mais non il s'agissait de Milamber. Un mois et déjà il était casse pied. Aussi à Sémur elle avait la paix et pouvait travailler tranquillement. Enfin pas quand son oncle était dans les parages. La blonde qui était au Temple Semurois de la Bougresse d'Aristote sortit en trombe pour gueuler après celui qui rompait sa tranquillité. Un attroupement ... et pas des moindres, déjà elle ignore le blond baron, il va falloir faire attention là parce que quatre personnes et trois blonds pou commencer. Alors, le blond baron mit de côté, notre blonde anglaise salua les gens par ordre d'importance.

Votre Altesse le bonjour.
Della, comment allez vous ?

Puis vers le trouble fête.

Mon oncle, quand cesserez vous ce vacarme ! Il y a des gens qui travaillent ici ! On sait que vous êtes rentré sans aucun doute !

Puis sur un ton plus bas en montrant le Vaisneau.

Si celui là meure sur le champ de bataille je ferais tout ce que vous voulez.
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Blonde anglaise de 16 ans - Veuve

Répétez : la charte du juge est hrp et le screen est tabou !

Baron...En sus du très léger signe de tête, cela suffirait. Comment pouvait-on évoquer Béatrice sans le moindre trémolo dans la voix ? Encore un sans coeur comme il y en avait tant.

Votre Altesse, le bonjour. Les yeux bleus étudièrent la Duchesse parée pour partir au combat. C'était un peu tôt si elle escomptait s'en aller guerroyer dès la fin de son mandat...elle risquait de ne plus être très fraîche à l'arrivée et c'était un peu tard pour dire d'être à l'heure à la prise de Bourges...Soit.

Le petit groupe fut rejoint encore par Elisabeth à qui Della fit chaleureux accueil.
Oh ! Elisabeth, que je suis contente de vous revoir ! Comment allez-vous ? Et d'acquiescer aux paroles de cette charmante jeune femme, à propos du vacarme de Bouillon.
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5 écus tenus !

Parier sur Della n’était pas chose toujours facile. La jeune baronne était quelqu’un de bien complexe et souvent imprévisible. Cela étant, le Bourguignon savait qu’il lui ferait payer les 5 écus si jamais elle les lui faisait perdre malgré elle.

Puis son Altesse entra en piste, le sourire du balbuzard fit rétrécir la cicatrice qui dévorait sa joue depuis Bouillon.

Allons donc Altesse, il m’arrivait d’être discret vous savez. Pas plus tard que….. moment de réflexion…. La dernière guerre en Bretagne. Croyez-moi j’ai du me faire discret pour fouiller Renne en plein combat. Vous m’aviez maudit un peu ce jour là et nombreux soldats jalousés. Enfin, j’avoue que ce n’était pas hier.

Sinon, promis nous passerons par Saulieu.

Puis se fut la dame de Lusigny qui les rejoignit. Ah il l’aimait bien son Elisabeth.

Ma nièce ! Ravi de vous revoir. Pour le vacarme ne craignez rien, cette nuit ils dormiront et ne reprendront donc qu’au levé du jour, ainsi de suite jusqu’à notre départ. Je ferai donner quelques chansons dignes de nos hommes afin de nous mettre du baume au cœur.

Petit regard sur le Vaisneau.

Pour cet homme, ne lui souhaite pas du mal, je compte le marier à ma fille Griotte, donc en faire ton cousin. Mais pour ce qui est du « je ferai tout pour vous », vous tombez bien ma nièce. J’ai décidé qu’il était temps que mes filles et nièces commencent à travailler pour le bien de notre maisonnée. Ce qui fait que je vais devoir vous remarier afin de tisser une alliance. J’attends de vous que vous m’obéissiez sans rechigner au mariage que je vous trouverai.
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Fichtre dieu, Elisabeth était veuve ? Ah, ben voilà ce que c'était, de passer plus de temps à travailler qu'à lire les potins mondains de Voilà, le mensuel de la noblesse désœuvrée ! Des choses arrivent, des gens naissent, d'autres se marient, d'autres encore meurent, et on est toujours le dernier à le savoir, comme un cocu ! Pfff. Bon, elle nota l'information dans un coin de sa tête, et répondit ensuite au Vaisneau :

Faut-il un motif pour un entretien, très cher ? Soit, soit, je vous en trouve un... Faire jaser ! ajouta-t-elle après une seconde de réflexion. C'est bien, comme motif, ça, non ?

Eusaias, au fait, vous penserez à trancher et ramener quelques doigts de berrichons et autres barbares bretons ou poitevins : nous les ferons sécher et les offrirons à notre Tri d'Erik, pour sa convalescence.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Sourire alors à son Altesse, amusé de surcroit, le Vaisneau adorait plus que tout faire parler de lui. Alors qu’on puisse l’associer à la princesse n’était pas pour lui déplaire, après tout, ce n’était guère la première fois qu’on l’accusait à haut cris de coucher avec une vieille, même si celle-ci était très voir trop maigrelette à son gout.
Mais il s’en accommoderait, sans doutes possibles.

Faisons jaser alors, altesse, je suis votre homme

D’accorder un léger sourire à la baronne, cette dernière se trompant largement sur son compte, l’Ittre n’étant pas le dernier à avoir pleuré Béatrice, le cadavre d’une petite servante sous terre dans les jardins du Louvre en témoignait.
Mais peu lui importait, il se saisit de la remarque de la Stilton, à laquelle il répond suite aux propos du Bouillon :

Et comme nièce de sa Grasce de Bouillon, il est inconvenant que vous veniez entacher l’image de sa famille par quelques répliques puériles à souhait, aussi basse qu’inconvenante. Réjouissez-vous. Très chère « cousine ».

Il avait accentué le dernier mot, un rictus mutin venant à mystifier son visage.
D’ailleurs, comme gage de bonne foi, il fouillait déjà dans sa bourse, recherchant les cinq écus qu’il devrait surement au patriarche Blanc Combaz.
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Le vacarme n'est qu'en journée dites vous ! Et moi mon oncle, et neanmoins suzerain, ne me devez vous pas protection ? Et comment puis je travailler et apporter honneur à la maisonnée si je ne puis travailler dans de bonnes conditions. Vous devez donc me protéger de ce vacarme ! De votre vacarme, il en va de l'honneur de votre nom !

Elle juriste ? Si peu ... Ne jamais laisser un angle d'approche à la blonde. Elle exploite tout à son avantage. Elle avait encore l'espoir qu'Eusaias refuse ce mariage mais là ... tout c'était envolé. Et si elle racontait à son oncle comment il comptait lui faire des petits enfants le Vaisneau. Sourire diabolique intérieur - la blonde ne sourit jamais - puis réflexion. Ca voudrait dire avouer qu'on fréquente un bordel, oh elle ne craignait pas qu'il la destitue pour si peu mais il risque de venir avec elle et elle n'aurait plus la paix là bas avec Tibère. Pas grave, elle l'aurait un jour !

Que voulez vous mon oncle, cet homme m'a humilié, j'espère qu'il ne fera rien à Griotte, voyez vous je n'ai que très peu confiance en lui, pour des raisons qui me sont propres.

Et là le couperet tombe ! Un mariage ! Vite une parade, un moyen d'y échapper autre qu'un "non je ne veux pas". "J'aime un roturier que j'ai torturé parce qu'il m'avait fait violer" ? Pas sur que ça fonctionne non plus. Alors alors ... Ulrich !

Mon oncle un remariage maintenant serait vis à vis de mon fils et des Lasteyrie d'un mauvais gout. Je suis en deuil ne l'oubliez pas.

Elle fixa le Vaisneau, froide à souhait.

Messire mon FUTUR "cousin", vous n'avez pas à me dicter ma conduite qu'elle soit verbale ou physique. Occupez vous de votre cas déjà !

Enfin elle se tourna vers Della, enfin un peu de douceur dans ce monde de brutes !

Ma foi comme un jeune maman veuve débordée peut aller.

Edit : j'avais oubliée Della :$
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Blonde anglaise de 16 ans - Veuve

Répétez : la charte du juge est hrp et le screen est tabou !

Humiliée dites vous belle enfant ? Il va falloir me compter cela. En attendant, certes vous êtes en deuil, mais l’après deuil je m’en occupe.

Le Balbuzard allait continuer de lui expliquer qu’il en avait décidé ainsi et qu’il ne comptait pas vraiment écouter les envies d’une nièce lorsque qu’apparurent dans son champ de vision, les deux couleuvrines qui avaient fait leur œuvre à Bouillon.

Regardez moi ça ! Ne sont elles pas belles mes petites chéries.

Il se leva de table, totalement admiratif devant les deux couleuvrines. Telle la main de l’amant sur la peau de sa maitresse, la main du balbuzard caressa l’une des deux armes, un sourire charmé sur son visage.

Croyez-moi mes amis, ces deux jumelles déversent la mort et la désolation sur tous les ennemis qu’on leur désigne. A Bouillon, elles ont fait des miracles, une véritable boucherie. Roches, ferrailles et cadavres de défenseurs étaient, exposés, explosés pêle-mêle.

Avec celle là je prendrai l’Angleterre si on me le demandait.

Les doigts continuaient leur caresse sur le bronze d’une des jumelles alors qu’un valet vêtu d’un tabar sang et corbeau tira le Balbuzard de sa contemplation.

Des nouvelles du front votre grâce. Un pigeon de l’Ost à n’en point douter.

Qu’on me les lise.

Et au valet de se racler la gorge avant de prendre sa lecture :

« Mon Grand Monsieur,

Toujours la lueur de cette vilaine chandelle de suif pour vous écrire.
Nous avons passé deux jours à venir à bout des défenseurs de Bourges , mon grand Monsieur.

Vous savez , je ne sais pas pourquoi mais ils se sont déchaînés contre l'armée de Enece Morticinus.

L'artillerie avait fait une brèche dans la Grosse Tour en pilonnant sans cesse la muraille et les cavaliers se sont engouffrés, Falco en tête.

Il est tombé mon Grand Monsieur, et puis madame Angélyque aussi.

Et là, mon sang a fait qu'un tour. Suis descendue de cheval et j'ai planté l'oriflamme de Bourgogne dans des moëllons bien haut pour que tout le monde sache que Bourges était prise.

Parce qu'on l'a prise mon Grand Monsieur, on est entrés à 5 armées dans la ville.
Vous voyez un peu la cavalcade hein?

Alors, j'vous rassure , madame Angélyque va mieux et la petiote Marine blanche aussi.

Les Berrichons, ils l'ont mauvaise monsieur mais ils l'ont bien cherché hein.

En taverne, ils viennent nous provoquer et comme on leur répond monsieur, ça .

D'ailleurs, vous savez comme c'est drôle.
Hier, en taverne, j'ai croisé 3 berrichonnes et elles étaient toutes blondes monsieur, comme des poussins.

Misère, mais c'est quoi ce duché où les femmes ont la couleur d'un poussin poilu?

Ca m'a fait rire sur le coup, et moi je peux rire sans grimacer. Pas un seul ne m'a touchée mais je n'en ai pas touché un seul non plus. Et ça monsieur, ça me manque, si vous saviez.

Je crois bien que c'est l'Oriflamme de Bourgogne que j'ai fait tournoyer sans cesse.
Il m'a protégé de tout et il a fait peur.

Mon Grand monsieur, je ne sais pas encore combien de temps on va rester là.

La mairie a été prise hier soir très tard même que on se demandait pourquoi ça avait mis tant de temps mais c'est Anakin qui est maire.

Je meurs d'envie d'aller au château mon Grand monsieur et d'aller délivrer au tribunal tous les blessés que le procureur a amenés en procès.

Mon Grand Monsieur, donnez-moi de vos nouvelles et de la Bourgogne aussi.


Votre dévouée

Maud Saint Anthelme »

Maud de Saint Anthelme ! Haha, une brave petite ! Della, rendez moi service, prenez une plume et écrivez.



« Nous, Eusaias Blanc Combaz,
Duc de Bouillon,
Vicomte de Digoine,
Au Conseil ducal,
A la Prévôté de Bourgogne,
Salutations.



En ce jour de Septembre 1459, après avoir pris connaissance des actions héroïques de Maud Saint Anthelme qui s’est illustrée durant la bataille de Bourges en 1459 comme Porte Drapeau de Bourgogne. Maud Saint Anthelme qui fut brillant Prévôt de Bourgogne et soldat de Bourgogne.

Nous Eusaias Blanc Combaz, Duc de Bouillon et Vicomte de Digoine, avons décidé de nommer la dite Maud Saint Anthelme, Prévôt de Digoine.

Elle dirigera la justice en notre nom, ainsi que la milice et devra pour nous prélever l’impôt en nos terres.

Que la charge de Maud de Saint Anthelme soit prise en compte par le conseil de Bourgogne, donc par la prévôté, car elle répondra présente si jamais un souci en bourgogne venait de nos terres.

Que ce titre lui donne désormais le droit d’engager un responsable des marchands et quatre gens d’armes.


Rédigée à Sémur le 5 du mois de septembre 1459. »

Puis après une courte pause.

Je signerai et scellerai.

A la garde de Digoine.

Qu’on fasse dépêcher un forgeron de Digoine auprès de Maud. Je lui veux une brigandine, des spalières et une bourguignotte. En guise de bâton qu'elle porte désormais un marteau à "bec de faucon". Qu’on lui fasse aussi portée l’étendard de Digoine ainsi que celui de notre maison.

Qu’on lui dise de vive voix ce qu’il en est. Qu’on lui dise que désormais elle se battre aussi pour la maison Blanc Combaz. J’ai dit !
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