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[RP]La plage

Holden.caulfield
Holden voyant sa belle venir courageusement vers lui et braver la fraicheur de l'eau testerine ... laquelle plaquait la fine chemise sur le corps de sa belle ... et ses avantages agacés par la fraicheur des vagues à moins que ce ne soit une attraction autre s'ornaient de pointes bien dures ... Les longues jambes et les grands bras de l'apprenti squale malgré l'absence de muscle ... une silhouette d'échalas lui permirent de rejoindre Dyvina.

Dyv chérie, c'est moi oui. Forban ou requin des prétoires et de l'océan réunis ...


Le jeune avocat mis sa tête dans la mer, plongeant dans des eaux moins troubles que certaines affaires qu'il avait dû plaider et rejoignit la belle. Prise impeccable autour des cuisses pour qu'elle bascule dans l'eau avec un cri de surprise. Plus tard, après hurlements de froid, rires et caresses, il ramènerait victorieusement sa proie sur le rivage pour s'en repaître, loin des promeneurs des sables.
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Karalynn
Il y avait ce soir là, deux-trois mouettes, et peut-être un couple d'amoureux. Un soleil même pas couchant, déjà oublié, et un vent lancinant, trop frais pour être agréable. Il y avait aussi, ce soir là, une jeune femme sur un bout de bois égaré.

Encore une plage, encore un songe. Assise sur le sol, bras entourant ses genoux, elle réfléchissait à la destinée. En avait-elle une? Depuis un certain soir, et une certaine conversation, la question la taraudait.

Existe-t-il une destinée pour chacun, ou seulement pour les plus grands, les puissants, les doués, les très beaux?

Surement seulement pour eux. Parce qu'eux, ils ont déjà tout ... alors... çà aussi, sans doute.

Un soupir, une mèche repoussée.


Son éducation ne lui permettait pas d'y voir clair, ni même de se poser la question autrement. Alors, elle dit, rageuse, ne réussissant pas à contourner, ni éliminer l'obstacle :


Et après, on dira que c'est simple, la vie!

Mais rien n’était plus compliqué. Ni aussi douloureux. Comme les choix à faire.

Karalynn n'aimait pas les choix, encore moins les siens.


Où cours-tu?
A droite, à gauche?
Les deux!

Avant, parfois, quelqu'un l'obligeait à choisir. Maintenant, plus. Juste elle.
Arioce
Le jeune homme se tenait assit face à la mer le regard porter loin dans l'horizon. Le tumulte des vagues et la légère brise l’apaiser, lui permettait de s'oublier dans ses pensées... Toujours le regard fixe, il lui arrivait de prendre du sable dans sa main puis lentement le laisser glisser entre ses doigts.
Arioce ne pouvait ne que être troublé par les paroles de son vieille ami, qui depuis peu ne l'était plus. Malgré son air paisible, il était en proie à un conflit intérieure. Devait-il croire sur parole cet ancien compagnon de beuverie ou ignorer ses dits ? Tout cela le laisser dans un état de fatigue qui se lisait sur son visage dont aucune émotion ne s'en échappaient.
Arioce resta ainsi plongé dans ses réflexions et pensées pendant de longues minutes voire même heures...

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Feedora


Fée était descendue sur la plage, l'air frais du soir la fit reserrer son châle sur ses épaules.. elle avançait à petits pas, respirant à plein poumons cet air marin qu'elle adorait, elle avait aimé dès le premier jour cette ville.. tout ici lui rappelait sa jeunesse, quand elle courait sur les plages de Bayonne..avant d'aller vivre à Périgueux..

Aujourd'hui, elle avait posé ses affaires à la Testa, pour y vivre une belle histoire,et tout s'était écroulé..

mais la rousse était battante, et n'avait pas baissé les bras...


Remarquant une silhouette sur le sable, elle fit un léger détour pour aller s'asseoir plus loin, pour ne pas déranger... replia ses genoux sous son menton et regarda la lune danser sur l'horizon, se balançant dans les flots..

Fée ferma les yeux, humant les embruns avec délice... et se dit qu'elle avait une chance innouie de vivre ici..
Lys.
Le soleil réchauffait la terre depuis plusieurs heures lorsqu'elle s'éveilla... c'est qu'elle n'était pas vraiment du matin, alors la recherche de quelque besogne allait se révéler particulièrement pénible... il ne resterait plus que ce dont personne ne veut, et il faudrait le faire sans même grimacer...et il ne faudrait s'en prendre qu'à soi même.

Sur ce début de réflexion la mouette riva les yeux vers le ciel bleu clair encore dépourvu de nuages en pestant, déversant sur ses lèvres purpurines que la journée était trop belle pour se mettre à penser autant.

En deux temps trois mouvements elle s'était levée du champs de blé qui l'avait hébergé cette nuit. Elle se recoiffa rapidement et vînt ramener l'amas de boucles brunes en un chignon grossier dont quelques mèches étaient déjà retombées sur la base son cou venant s'entortiller sur le sillon que dessinait son cou albâtre. Elle épousseta également ses vêtements, chemise mauve délavée et braies grises qui furent jadis blanches, fait de la plus mauvaise facture qui soit, mais qui étaient néanmoins des plus utiles et à l'épreuve des caprices des éléments.

Elle s'approcha d'une petite cabane qu'elle avait repéré la veille au soir avant de fermer les yeux et de s'évader dans quelques rêves. Cachée entre les épis elle commença par écouter... personne en vue. Se redressant quelque peu elle se faufila entre les allées et arriva jusqu'à la petite maison de planches. Penchée au dessus d'une bassine d'eau elle vint y tremper généreusement les mains effaçant son reflet jeune femme brouillon. Elle frotta plusieurs fois ses joues noircies par le charbon et lorsqu'il lui paru assez convenable elle se releva.

Lys marcha quelques minutes laissant courir ses doigts sur les blés et emprunta machinalement le chemin de la plage.

Le vent soufflait déjà beaucoup et la marche devînt plus difficile, les rafales venaient faire battre le tissu sur sa peau porcelaine lui donnant quelques frissons. Les grains de sable venaient s'immiscer tant dans ses cheveux que sous ses vêtements. La main plaquée au dessus de l'arcade et les yeux plissés tentaient d'y voir un peu plus loin.

C'était sa première fois.. première fois qu'elle voyait la mer… et la plage. Elle enfonçait allégrement ses pieds dans l'étendue jaune pâle et trottinant soulevait quelques volutes de poussière. Elle s'attardait tantôt sur un coquillage tantôt sur… c'est quoi ça déjà… l'air ingénue et les joues peintes incarnates elle envoyait valser l'objet inconnu qui disparaissait en un petit plouf sous l'eau claire.

Elle se laissa porter par le vent et fila droit dans les vagues qui venaient se mourir sur la plage traçant des sillons d'écumes blanches et lécher ses pieds. Elle sautilla un instant pour les éviter et y fonça à nouveau jusqu'à mi-mollets avant de retourner sur le sable.

Sur la plage, dans le sable, je recherche des sensations…

Bras ouverts à l'horizontale à l'instar des mouettes qui prennent leur envol elle se mit à tourner sur elle-même, s'enivrer, elle inspirait, les iris bleues cherchaient, et le ciel tournait encore et encore. Elle dansait sur la plage se laissant envahir de cette joie débordante dont elle était pourvue et ce depuis là naissance. Ses mèches volaient au vent se plaquant sur ses yeux, sur son cou... et le soleil venait caresser sa peau ivoire qui n'avait jusqu'alors pas eut la chance de dorer

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Kronembourg
[ Ah oui c'est vrai : La mer ... ]



Purée ... Tout ça pour ça.
Du sable mouillé, trois palourdes et des dunes, voilà ce qui avait tant valu le déplacement. Tout ce cirque.
Kro entendait encore Xanthi crier : " C'est quaaaaaand qu'on voit la mer ? "
Ou encore Cyrinea assurer avec le plus grand enthousiasme : " Vous verreeez, le spectacle est magnifiiiqueuh ! "

Alors que tout ce qu'il voyait le duc, c'était de l'eau, de l'eau, de l'eau. Et de la flotte aussi.
Il contempla un instant l'horizon avec une tête des plus maussades.
Formidable, la mer...

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Cyrinea
[La mer, la mer, toujours recommencée.*]

La dernière fois qu’elle était venue, c’était avec Alrik et Sophie, faire des pâtés dans le sable. C’était l’automne 1458. Enfin, sans doute. Elle, les dates...La Sirène était en deuil, fallait lui changer les idées.

En cet automne 1460, il était encore trop tôt pour les pâtés, le deuil l’avait quittée et elle était visiblement plus heureuse d’être là que son grognon de Duc.

Elle ne risqua pas un : « C’est beau hein ? » car elle voyait déjà la tronche ducale s’allonger de plusieurs lieues.


Elle le remplaça par un :

Magnifique et émouvant. N’est-il pas ? Regardez les vagues : Elles viennent vous lécher les pieds en murmurant un : « Viens...Viens.... ». De vraies sirènes. Un instant d’inattention et on se retrouve dans les flots.

Elle posa sa besace, retira ses bottes, ses bas et ses braies. Restait ce qu’il fallait pour la pudeur et bien entendu, le chapeau.

Un orteil, deux, trois....


Vous venez ?

Citation:
Paul Valéry.
Xanthi
La Plage enfin !


Enfin, elle l'avait entendue avant de la voir, elle l'avait sentie avant de la voir et elle avait commencé à retirer ses bottes, elle avait retiré ses bas et délacé ses braies, elle avait dénoué les cordons de sa houppelande.

Dam'zelle !
Cria Mahault en descendant de sa mule et en récupérant tout ce que la gamine semait sur le chemin.
Gardez la ch'mise !

Seigneur, faites que'qu' chose !
Priait-elle en levant les yeux au ciel.

La tête levée vers le large, un sourire béat, la dune passée et enfin la voilà.
Xanthi se laissa glisser doucement, la houppelande et les braie tombèrent à ses pieds, elle les enjamba, retira le gilet, gardant sa chemise. Elle courut rejoindre Cyr qui se trempait déjà les pieds et accrochant le kro qui semblait peu fier, elle le tira jusqu'à ce qu'une vaguelette lui trempe un orteil et qu'il réagisse enfin la freinant si brutalement qu'elle vola et plongea la tête la première dans l'eau, éclaboussant ses amis et riant aux éclats, elle goûta le sel, la fraîcheur, la vie.


Elle est bonne ! Elle est pas belle la vie ?

Demanda-t-elle entièrement trempée, riant comme une enfant qu'elle était encore parfois.
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Kronembourg
« La mer : une telle quantité d'eau frise le ridicule. »*



Tout à sa morne contemplation, le duc n'entendit pas arriver son Exquise à ses côtés.
Et en plus c'est sournois la mer. Ca dégage un tel vacarme qu'une armée de soudards pourrait vous passer dessus sans que vous entendiez rien venir.
Il se tourna vers elle - L'Exquise, pas la mer - Etonné par ses mots imprégnés de poésie.
Comment y réagir ?
En temps normal, le rustre aurait haussé une épaule et laissé son interlocutrice à ses élucubrations sans réagir. Non mais n'importe quoi la mer.
Mais puisqu'il s'agissait d'une passion de la Sirène, et que pour rien au monde il ne voulait passer pour un rustre à ses yeux, il suivit le flot de ses paroles pour se tourner vers les vagues.


Moui, certes. ( Peu convaincu mais rêvant de le devenir ) Le seul chant de Sirène que j'ai pu entendre dans ma vie fut le votre, durant un après-midi de Juin cette année, alors que je traînais mes pensées pour vous sur les plages du Poitou. Vous vous souvenez ?

Pas le temps de songer à une réponse que la jeune femme tombait braies, bas, bottes, la plupart de ses vêtements sous ses yeux. A cet instant, Kro ne pensa plus vraiment à la mer.

Vous venez ?

Epouvantable dilemme rapidement résolu par Xanthi, surgie de nulle part, qui l'entraîna en plein élan vers les premières vagues. Quand on vous dit que c'est sournois la mer !
Le duc se retrouva à la flotte tout habillé. Grognant entre chaque rire de son amie, les yeux rivés vers l'Exquise.



* Henri Monnier

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Xanthi
Xanthi rit de plus belle, elle ne sait comment le Kro de Cyr s'est retrouvé là avec une tronche de chat tout mouillé, regardant énamouré son amie Cyr de Kro.
Elle ne peut s'empêcher de rire des les voir ainsi et les apostrophe tout à tour :


Ben, il te plait plus tout trempé ?

d'un léger coup de coude au chat :

Quoi !? elle est pas bonne ?

Et de rire, de se relever dans les vagues et de les éclabousser joyeusement en criant :

c'est la mer, la mer, la merrrrr !!!!!
Mahault, c'est la mer.


crie-t-elle les mains en porte-voix vers sa servante qui est restée bien sagement à une vingtaine de coudées du rivage.
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Cyrinea
Qui eût cru que l’homme que l’on surnommait « Celui qui ne frappe qu’une fois » pourrait un jour avoir à ce point besoin d’aide et de compassion ?

La Sirène n’avait pas compris grand-chose à la tornade si ce n’est qu’elle se retrouvait la seule à être au sec. A part trois doigts de pied, mais tout de même largement éclaboussée au passage.

J’y vais ou j’y vais pas ?

Le facteur vague, enceinte, nageuse débutante...son air désespéré...


Il est craquant tout trempé !

Dans un cri, elle prit son élan et plongea dans ses bras, tout en prenant bien soin d’éclabousser Xanthi au passage.

Mais c’est glacé ! Vous seriez Kro magnon si vous nous faisiez un bon feu sur le sable Votre Grâce. Hein Xanthi ?

Elle accompagna bien entendu sa demande d'une air de minauderie dont elle avait le secret, en profitant pour, sous l'eau, se livrer à quelques effleurements de bon aloi. On est jamais trop prudent quand on a quelque chose à demander.
Kronembourg
La mer, on peut pas lui faire confiance. Kronembourg en était persuadé au moment où l'eau salée s'infiltrait dans ses bottes et le changeait en pierre. Il éclaboussa Xanthi à grandes brassées dans les vagues, gagné par une espèce d'hilarité, de légèreté qui ne s'explique pas.


Si je vous attrape, je vous coule ! Promit-il avec un air de défi.

La mer, c'est vraiment n'importe quoi. C'est ce qu'il pensa quand la Sublime Sirène le rejoignit dans l'eau pour mieux lui demander de faire un feu. C'est qu'en plus, avec l'irrésistible minois qu'elle adoptait pour le convaincre, allié à ses effleurements exquis, elle ne lui donnait pas du tout - Mais alors Pas-Du-Tout ! - Envie de quitter l'eau.
Il la saisit par la taille et la renversa dans une vague en s'immergeant avec elle. Aurait-il pu la dévorer toute entière sous l'eau durant des heures qu'il l'aurait fait sans remord.



C'est plutôt Vous que j'ai envie d'enflammer
, dit-il en réajustant l'incroyable chapeau de la rebelle lorsqu'ils remontèrent à la surface.

Le temps de débusquer bûches et brindilles, sans parler des silex et des prises aux vents contraires, les premières flammes s'élevèrent vers le ciel environs quatre heures plus tard.
En fait c'est vraiment mouillé, la mer.

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Juliencoulon
[La voix de la mer parle à l’âme. Le contact de la mer est sensuel, et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte.]*

En retard, comme à son habitude, Coulon faisait apparaître le bout de son nez, et le reste avec.
Faut dire qu'il n'avait pas hésité une seconde à les suivre, dans ce périple. Il avait déjà du refuser une première fois, trop occupé à compter le nombre de meurtrières sur les remparts bordelais. Alors cette fois-ci, on ne l'y prendrai pas. il avait pris son baluchon, et avait suivi la troupe jusqu'à La Teste et la mer.

D'ailleurs, la mer, la connaissait pas, l'Ours... Et fallait bien qu'il fasse sa connaissance, puisqu'il comptait bien la prendre. Au propre comme au sale ou au figuré. Dans tous les sens quoi : du nord au sud, de l'est à l'ouest. Il comptait bien aller chatouiller les vents marins, et aller dans tous les ports voir si tous les gars du monde voulaient bien lui lâcher la grappe. La seule chose qu'il connaissait de la mer, avant aujourd'hui, c'était les cris des mouettes qu'il avait entendu dans le port bordelais quand il furetait la gironde Mathilde, et l'odeur des moules, qu'il avait senti dans le port bordelais, quand il furetait la gi... Bref !!! Dire qu'il fut impressionné est un euphémisme. Il fut ébloui de ce que ses yeux lui montrait derrière les vapeurs d'alcool. De l'eau à n'en plus finir. Jusqu'à perte de vue, jusqu'à l'horizon et même au delà. Un scintillement sur sa surface qui fait que l'Ours croyait que les étoiles venaient de là, qu'elles puisaient leur lumière dans les profondeurs de l'océan. Des vagues qui affluaient sur le rivage, lavant la terre de ses pêchés, et repartaient vierges et porteuses d'espoir dans l'infinité des possibles.

Mais revenons à nos moutons : Coulon arrivait enfin au lieu-dit.
Léger regard circulaire, pour s'apercevoir qu'il était comme le poisson sur les étals, pas frais. Mais aussi apercevoir les trois larrons. Prenant son baluchon contenant côtelettes de porc, terrine, maïs, et surtout pas de saucisson, et un haut médoc pour accompagner - enfin un, un pour eux et un autre pour lui-, il se dirigea vers le feu qui démarrait, et son auteur.


Salut DucKro. Alors on se décarcasse ?

* Kate Chopin

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Xanthi
[Feux de l'automne]


Ah ! elle qui n'avait pour famille que Mahault et pour amis que ces deux là, était à cet instant heureuse.
Elle avait joué un moment dans les vagues avec eux, puis s'était éloignée et avait nagé un peu aussi, c'est que l'eau, elle aimait ça. La mer, les ruisseaux, les thermes, les bains ….


S'rtez d' là ! 'vant chopper l' mort !

gnéeeéé !? , j'a j'arrive

Les lèvres bleuies, elle obéit à sa servante, qui lui servait de mère, de servante, de chaperon …. De tout depuis qu'elle avait été embauchée par ses parents alors qu'elle n'avait pas deux ans.


Je je t'ai éécoutéé, j'ai ga gardé ma ma chemimise.

La servante, qui a une tête de plus que sa maîtresse a tôt fait de la lui retirer cette chemise gardée, de l'essuyer et de la revêtir qu'une armée de voyeurs en serait restée sur sa faim.
Habillée, réchauffée par le feu flambant de sa servante, elle les rejoignit, quelques chopines planquées dans sa besace, portant une terrine et une tourte.


Mahault ne voudrait pas que le petiot ne soit pas nourri.

Elle se demande bien quelle excuse sa Mahault pourra trouver une fois qu'il sera là.
Elle s'assoit, sourit à messire Coulon et regarde le Kro de Cyr fier de son feu.

C'est alors que la servante, qui l'avait suivie, fait subir le même sort à Cyr de Kro, hop dévêtue, hop essuyée, frictionnée et revêtue d'une chemise.

Gnééeee ?!

Pou' l' rest', j'savons pô bien où qu' ça trouv' dans vot' roulott'.


Et elle repartit vers son petit feu, laissant les quatre amis dîner en paix.
Elle y retouva Hoax qui dormait à pattes fermées, récupérant des nuits bruyantes des compagnons de voyage.

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Cyrinea
Heureuuuuuuuuusement que Mahaut était là !

Vêtue n’importe comment mais au sec, elle affichait un sourire radieux à la limite de la niaiserie. Elle était délassée, détendue, relâchée, décontractée, et si quelques frissons subsistaient encore, il n’étaient dû qu’à une promesse aquatique à renouveler sur la terre ferme.
Quand tout le monde serait endormi.

Mais pour l’heure, il n’était d’autre projet que de finir de mener à bien ce délassement du corps en le nourrissant et l’abreuvant à coup de discussions animées et de grands éclats de rire.

Y avait pourtant des choses qui la turlupinaient la Vice Duchesse prévôte et qui ne lui donnaient pas envie de rigoler du tout. Elle les noya et décida d’écouter son Duc : ne pas se laisser atteindre.

Elle le rejoignit, s’assit entre ses jambes, un verre à la main.


Merci Coulon pour cet excellent vin. Merci mi amor pour ce bon feu. Merci Xanthi, d’être là et d’être toi.

Houlà, elle avait la grossesse sentimentale.

Elle leva son verre et regarda ses amis, puis Kronembourg :


Ils sont des nô-ôtreuh...

Alors elle rit. Sentimentale et heureuse. Comme quoi, tout était possible dans cette vie de brutes.
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