Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] "Mais sinon c'est gros comment votre engin ?"

Gnia
Visiblement, Maleus avait un truc bien à lui qui avait su réveiller chez la Saint Just excitation et curiosité malsaines, mâtinées d'une cruauté non calculée, de celle qui est propre aux enfants.

Ils avaient cheminé dans les ruelles montalbanaises jusqu'à atteindre le péage du Vieux Pont. Agnès menait son cheval par la bride, pour mieux ouïr les descriptions techniques que le borgne, qu'elle accompagnait vers son trésor, aimait à conter. Le badinage lui permit d'éviter de trop penser au fait qu'elle copinait visiblement avec un ennemi juré du père de son seul rejeton mâle.
Inquiétude qu'elle chassa en se faisait la réflexion que, qui n'avait pas d'ennemi n'était donc pas craint. Et que si Eusaias était craint, ça faisait tout aussi bien son affaire, à elle qui comptait également une conséquente collection de malintentionnés qui auraient probablement joui à la simple idée de pouvoir l'occire.


Après avoir passé le Pont, il s'engagèrent sur la sente qui longeait le Tarn, jusqu'à faire faire face aux docks.
A quelques encablures du cimetière, un large bâtiment en L, noirci par les intempéries faisait office d'entrepôt, boutique et atelier que la Saint Just s'était payée en arrivant à Montauban.
De quoi, ajouter au pécule comtal qui avait toujours tendance à fondre plus vite qu'il ne gelait.

Le cheval fut rapidement confié à un apprenti puis la Comtesse suivit le borgne jusque dans les profondeurs de l'entrepôt. Toujours curieuse de voir la merveille en action, elle l'assommait de questions.


Et là, vous allez juste vérifier que tout y est, ou vous tentez le montage aujourd'hui ?
Et vous croyez que votre copain géant il va mettre beaucoup de temps à fabriquer les projectiles ?
Et on risque pas de faire cramer tout Montauban avec des flèches enflammées ?


Elle se tut enfin, réalisant que si son interlocuteur s'avérait soulé par trop de paroles, il risquait fort de ne plus avoir aucune envie de la considérer sage et de lui laisser la primeur du premier essai de projectile.
Elle observa donc un silence religieux en attendant que les mystères de l'engin lui soient révélés.



Topic déplacé temporairement par mes soins.
{Lilou}

_________________
Maleus
Arbaletement vôtre.

Depuis qu’ils avaient quitté le rade, sa main gantée le demangeait fortement, peut être une réaction allergique au nom prenoncé, ce bourguignon qui les avait tous marqué au fer rouge d’un beau « B » comme Bourgogne… Non il ne souhaitait pas la mort de son bourreau mais ne se generait certe pas à lui graver à son tour un beau « B » comme Bouffon, sur le front si possible, pas de tête gantées encore à ce jour.

Le chemin il n’y faisait pas attention, trop occupé qu’il etait à raconter ce qu’il ferait, ce qu’il pourrait faire et ce qu’il imaginait faire de son nouveau joujou.
Jouet oui, tel un gamin, un collectioneur passioné, il entassait en Anjou bon nombre d’engins de siege et autres armes d’artillerie. Certaines avaient servi durant des campagnes militaires, d’autres prenaient la poussiere, victimes des lubies de leur proprio borgnesque.

Cette comtesse etait amusante, haute noblesse mais quelque chose de famillier dans sa maniere d’être. Elle n’avait pas eu l’air de le juger directement sur son apparence chose non négligeable et qui plus s’interessait même aux engins de guerre ce qui suffisait amplement au cyclope pour la considerer comme une personne interessante.

Très interessée oui, il lui semblait par moment de discuter avec une enfant, ses yeux brillants d’une grande lueur de curiosité, ou peut être simplement la même impatience qu’un bambin voulant debaler un cadeau… Ou les deux qui sait.
Quand il arriverent dans l’entrepot le borgne s’approcha tranquillement d’une grande charrette et grimpa à l’arriere.
Vague coup d’œil aux grandes pieces dettachées de la machine, un sourire se dessinait sur son visage balafré.

"Comtesse, comtesse, soyez patiente… La meilleure maniere de verifier que rien ne manque n’est-elle pas de la monter maintenant ?"

Amusé, le borgne attardait son regard métalique sur elle.

"Le colosse avait beau faire mauvaise mine, je suis certain qu’il va être très content de se defouler sur les arbres, qui plus est c’est quelqu’un de pro, ça devrait pas trop tarder non plus… Pour ce qui est des traits enflammés., hmm… J’n’en sais rien, nous verrons bien."

Haussement d’épaules, adviendrait ce qu’il adviendrait, un incendie ne serait qu’un détail, facheux c’etait certain, mais un détail tout de même.
Ne restait plus qu’à appeler la main d’œuvre, l’ex cerbere abruti de la Zoko qui servait de chien de garde au materiel et là d’un coup, le mercenaire n’utilisait plus un ton aussi cordial… Les abrutis avaient tendance à l’agacer et celui là, etant des siens, bien pire encore.

" Arnulf !!!!!! Espèce de molusque avarié scandinave !!! Ramène ta carcasse encroutée ici ! Y’a du boulot !!!"

Et de sourire à la comtesse, l’air de rien.

_________________

Adieu Fab'
--Aarnulf


[Heureux les simples d'esprits ?]

De Saumur à Montauban, le géant scandinave avait suivit, traînant son immense carcasse dans l'ombre de ses maîtres.
Toujours aussi muet, toujours aussi creux, toujours aussi fidèle.

- Arnülf, panse les chevaux.
- Arnülf aiguise moi ça.
- Arnülf allume le feu.
- Arnülf apporte moi mon épée.
- Arnülf fait ci.
- Arnülf fait ça.

Et notre crétin du Nord obtempérait chaque fois, obéissant comme le plus docile des clébards. Pour lui, la clé du bonheur résidait là, et l'homme n'était guère du genre à se poser des questions quant à sa condition servile. Il mangeait à sa faim et cela seul le rendait le plus heureux des bienheureux. Depuis quelques jours, sa mission se résumait à surveiller la précieuse machine d'un Borgne plus excité que jamais, et dont l'unique pupille pétillait comme rarement. Le géant passait donc ses journées à pioncer, bouffer, fumer et boire près de la baliste maleusienne, veillant sur elle comme un fauve sur ses petits. Parfois, dans la mémoire bien mince de notre nordique, l'image de son Ange Blond revenait. Sa Lucie qui elle aussi aimait tant les machines de guerres. Et le molosse se fendait alors de longs soupirs à faire fendre l'âme du plus insensible des hommes.

Pas si heureux que cela notre benêt lorsque l'on creusait un peu sous la carapace ...

Et soudain :

" Arnulf !!!!!! Espèce de molusque avarié scandinave !!! Ramène ta carcasse encroutée ici ! Y’a du boulot !!! "

Ce qui, pour notre barbare à la compréhension de la langue française encore bien approximative donnait quelque chose plutôt dans ce genre là :

Arnülf !!! ...Varié Nave !! Ramène casse croutée ici ! Boulot !!!

L'essentiel y étant, la carcasse se leva effectivement tant le ton de l'ordre aboyé ne souffrait aucune remarque, et en quelques enjambées, notre homme se retrouva près de Maleus. Le regard bleu pâle, aussi creux que le reste, glissa une seconde vers la demoiselle l'accompagnant, et pour seule réaction, un grognement bestial.

Puis, à son chef :


Chef avoir besoin moi ?

Apporte le nonos Arnülf ...
Manquait plus que la patte levée et la queue frétillante pour s'y croire !
--Cairn




[Le Royaume des cieux leur appartient.]


" Arnulf !!!!!! Espèce de molusque avarié scandinave !!! Ramène ta carcasse encroutée ici ! Y’a du boulot !!! "

Ah ben tiens. Il est ballot celui-là. Encore un qui montrait autant d'adresse avec ses paturons que lui: "Cairn Little, déménageur Gascon".
Et bien entendu, qui en matière de neurones, procédait à un nivellement par le bas de la moyenne générale.


Il se passe quoi ici ?


______________________________________
Cairn Little

Reformaté de la Foi.
Gnia
L'invective au dit Arnülf préludait au montage imminent de la machine de guerre, que le mercenaire lui avait annoncé un peu plus tôt comme l'on présente un présent emballé dans du papier de soie que l'on réservait pour le meilleur moment, aussi la Comtesse lui rendit un sourire radieux.

Elle espérait secrètement que le mollusque avarié n'était pas aussi lent que tous les autres représentants de son espèce et qu'elle verrait l'objet qu'adulait son propriétaire monté et, qui sait, essayé avant la tombée de la nuit.

Ce furent sur ces entrefaites qu'un renfort inespéré se matérialisa sous la forme certes très spécifique de Cairn Little et de sa gueule cassée.
Et la Saint Just d'accueillir chaleureusement l'homme à tout faire du Manoir Albar qui semblait lui vouer une certaine estime. Et qui avait été un garde du corps efficace et persuasif, à défaut d'avoir le don de faire la conversation.


Cairn, vous tombez bien !
Je suis sûre que Messer Maleus ici présent saura reconnaitre toute l'étendue de vos capacités dans l'entreprise qui est la nôtre.
Un peu de force brute n'est jamais de trop. Et je suis également sûre que Arnülf dict Le Mollusque que voici ne saurait prétendre le contraire.


Et de présenter les deux borgnes avec un naturel digne d'un salon mondain. Quoique la comtesse avait toujours été plus à l'aise avec la lie de la société que le haut de son panier.
Question de simplicité dans les rapports humains, probablement.


Maleus, voici Cairn.
Cairn, Messer Maleus.
Maleus, je gage que l'aide de Cairn peut vous être précieuse si vous envisagez de rapidement voir ce que votre engin a dans le ventre.


Et d'envisager sereinement le trio réuni devant elle et dans lequel la mauvaise trogne de la comtesse n'aurait pas déparé, même si elle bénéficiait de l'avantage certain d'avoir, et ses deux yeux, et un peu plus de jugeote que la moyenne. De toutes façons, avec Cairn et Arnülf dans l'addition, ne pas dépasser la moyenne relevait de l'exploit.
_________________
--Cairn



Belle machine. Avec ça, les mecs d'en face risquent sérieusement de l'avoir dans l'os. En tout cas vu le mastard, peu importe lequel. Il était pourtant contre les armes de jet, balistes, et autres engins d'artillerie. Mais la puissance de la bête, même en pièces détachées, forçait le respect du grand Cairn. En extérieur, dehors quoi, une telle machine était autrement plus dangereuse que la coupure d'un cimeterre. Même si pour utiliser ce genre d'arme lourde, Cairn aurait au minimum à égaler la normale cognitive des sujets du Royaume. Mais ne dit-on pas que les esprits fers gravitent autour d'un esprit aimant ? A lui le fet. A Maleus l'aimant. Cairn entra alors de lui-même en gravitation, avec un peu d'empressement que l'on mettra sur le compte de la joie. Car en voulant manipuler les pièces détachées, il ne manqua pas de commettre une faute. Il en fit tomber de la charrette.

Hrrm. Merde.
Je suis désolé. Hrrm. A votre service monsieur Maleus.
J'vous promets que j'ai pas fait exprès.


______________________________________
Cairn Little

Reformaté de la Foi.
Maleus
Le borgne, toujours perché à l’arriere de la charrette, contemplait (de haut) les nouvelles têtes qui s’invitaient au montage. En joie il l’etait le cyclope, comme à chaques fois qu’il mettait la main sur ses fameux jouets. Souvenir de son premier jouet qui lui servit à balancer vaches et autres animaux canés sur la tranquille et immonde petite ville de Bourgogne appellée Cosne.

Oh oui, c’etait pour lui un de ces plus beaux souvenirs, là où il avait décelé chez la blonde lucie le même amour qu’il portait pour les armes de siege, le même respect pour ceux qui avaient sorti de leurs esprits compliqués ces machines si magnifiques.

Tiré de ses pensées/fantasmes/souvenirs par le molusque scandinave puis par l’arrivée d’un autre grand type à la mine plutot effrayante pour le commun des mortels, le borgne sauta de son perchoir, perdant du coup toute la hauteur qu’il avait pu avoir sur eux quelques minutes auparavant.

Hochement de caboche en direction du grand borgne une fois les presentations faites, le mercenaire constatait avec plaisir que le montage du jouet pourrait aller plus vite que prévu… Du moins fallait-il encore que les deux grands tas de muscles comprennent les consignes.

A y regarder de plus près, le Cairn semblait tout droit venu d’une experience d’un vieux fou, le genre à avoir mélangé Eik, Mal’ et Aarnulf pour en faire un super crétin à la force prodigieuse et à l’œil manquant… A cette instant le Mal’ ne put s’empecher de grimacer… Fusionné avec Eik et Aarnulf.. le cauchemars.

" Toute aide est bonne à prendre Comtesse, la votre comme la sienne, trugarez sieur Cairn, je ne doute pas que votre aide sera d’une grande utilité… "

Il ne put s’empecher l’instant suivant la réplique de se mordre la levre inferieure… Qu’est-ce que pourrait donner une collaboration entre Cairn et Aarnulf.. là etait la question et il n’allait surement pas tarder à le savoir.

Donnant une tape dans le dos du scandinave il ajouta d’un ton ferme mais avec le sourire.

" Nunulf, aide donc le sieur Cairn à decharger, hum… toi DE CHAR GER… t’as saisis ? "

La barriere de la langue, agaçante… Et v’la t’y pas que le déménageur borgne en foutait déjà par terre faisant disparaître le sourire du balafré au profit d’une moue crispée.
S’approchant doucement d’Agnes et faisant mine au géant borgne que ce n’etait rien il lui murmura :

" Etes vous certaines qu’il ne va pas nous demonter tout ça encore plus que ça ne l’etait déjà ?... "

Et de se saisir d’un grand parchemin qui une fois déroulé touchait presque le sol.
Rapide coup d’œil et tête penchée sur le coté.

" Hmm… "Vous voila heureux propriétaire d'une Arbalete à tour, Enchochez la piece A1 avec B6…" Hum euh… y’a pas un schéma ?... "

_________________

Adieu Fab'
Eikorc
Pendant ce temps là, aux abords de la forêt de Montauban.

La grande carcasse du mercenaire se promène à la lisière de la forêt, les paupières plissées assombrissant l’azur de son regard alors qu’il laisse traîner ses yeux sur chacun des arbres qui lui font face… Et dans la colossale caboche vient se superposer à chaque arbre l’image d’un trait pour la baliste maleusienne. Les doigts puissants se resserrent sur la hache à chaque fois qu’il aperçoit l’un des géants de la forêt qui pourrait convenir avant de relâcher la pression dans la foulée. Parce qu’abattre un arbre centenaire pour faires quelques cure-dents de cinq mètres de long, ça l’emmerde.
Alors le de Nerra arpente encore et encore les petits chemins en grommelant, cherchant son bonheur pour réussir à se défouler… Parce que mine de rien, ça commence à faire un moment qu’il n’a pas user d’une hache… Même si celle qu’il tient dans la main à l’heure actuelle est loin de tenir la comparaison avec la hache d’arme forgée dont il se sert pour combattre, il sait que les sensations seront plus ou moins identiques…

Et tout à coup, il s’arrête. Haussant les deux sourcils en zyeutant le bosquet qui lui fait face… Des arbustes, ou presque… Quelques dizaines sans doute, qui font le double ou le triple de sa taille, mais qui ne dépassent pas l’épaisseur de ses bras… Beaucoup moins de travail en perspective. Un grand sourire vient étirer ses lèvres alors qu’il hoche la caboche pour boiter en direction des troncs…
Pour mieux stopper en apercevant un mioche qui détale en le voyant arriver…


« Hopla gamin ! Pars pas trop vite, tu vas pouvoir te faire un peu d’thunes !
Allez viens ! J’vais pas te bouffer… »


Les mots magiques, il connait le colosse… Parler argent, ça rend les gens beaucoup plus attentifs, lui le premier. Alors il ne fend d’un sourire en coin quand le mioche s’approche en tendant sa menotte.

« Tu gagneras pas ta croute aussi facilement. Tu vas courir dans la ville et chercher un dénommé Maleus, tu peux pas le rater, c’est un borgne à la gueule balafrée… Tu lui dis qu’il m’envoie un costaud pour m’aider à transporter ses jouets. Si le message est bien transmis, tu pourras lui demander un ou deux écus. »

Les yeux se plissent, pour bien faire comprendre au mioche que c’est pas lui qui paiera… Avant de grogner, pour qu’il détale en vitesse. Et à peine le morveux disparu, le colosse fait demi-tour en faisant tournoyer sa hache par-dessus sa tête… C’est pas tout ça, mais il avait quelques brins de bouleaux à faire tomber à terre.
Et voilà donc notre El Diablo qui laisse tomber sa chemise pour délivrer son torse musculeux de la moindre entraves avant de se mettre à asséner des coups secs sur l’un des arbres les plus épais…

Qui a dit que toutes les montagnes de muscles étaient des brutes décérébrées ?

_________________
"Pour toujours... Et à jamais."

Zoko & Fablitos
--Aarnulf
[La guerre des crétins est déclarée !]





Un rival ...
Un ennemi ...
Un voleur de servitude ...

Voilà l'essence même des pensées du molosse scandinave à l'arrivée du Borgne mal léché. Celui là, sans le connaître, il ne l'aimait déjà pas ... Au moins ça c'était réglé. Pourtant, l'Arnülf comprit assez rapidement, une fois n'est pas coutume, qu'il allait devoir cohabiter, voir même oeuvrer avec lui. Voilà une journée qui commençait fort mal !

Grognement de l'hirsute quand le maladroit se fait déjà remarquer en fichant tout par terre, il n'attend que les ordres de Maleus pour jouer des épaules, et le pousser sur le côté, lui jetant une oeillade des plus mauvaises, du genre "Pousse toi de là que j'm'y mette !".

Et le molosse de commencer à décharger, conscencieusement, appliqué presque ... tant il avait à coeur de démontrer que lui n'etait pas un con pétant !! Il ne sera pas dit qu'un Borgne dégarni lui prendra sa place !

Non non, la fierté n'est pas l'apanage des intelligents ... On vous a menti !
Felina
[Au même moment, dans les bois Montalbanais.]

Fatiguée, agacée par ce qu'elle prend encore pour une indigestion à la gastronomie locale et qui ne lui laisse presqu'aucun répit, la Rastignac est particulièrement de mauvaise humeur ce jour là. Aussi a-t-elle décidé de s'éloigner un peu de la cité des Saules, cherchant à s'isoler pour quelques heures.

Un peu de calme, de répit, qui à n'en pas douter la feront revenir à de meilleures dispositions, tout particulièrement envers son fils qui n'a pas à payer les conséquence de ses trop fréquentes sautes d'humeur.

La voilà donc, boîtant en direction de la forêt, à la recherche d'une clairière, non pas de la Foi, mais du repos. Mais à peine a-t-elle posé la pointe d'une botte dans la dite forêt, qu'un bruit sourd, aussitôt suivi de plusieurs autres semblables se fait entendre sur sa droite. Un bûcheron ... Il ne manquait plus que ça. Elle aurait du s'y attendre la Rastignac, puisqu'elle se trouvait en une cité forestière. Mais non , dans son état, elle ne supportait aucune contrariété, et déjà elle était bien décidée à délivrer le fond de ses pensées au malheureux qui osait troubler sa recherche de quiétude. Celui là prendrait pour tous les autres, parce qu'il en fallait bien un pour qu'elle se défoule.

Aussi accélère-t-elle le pas, de façon toute relative néanmoins, sa patte gauche la ralentissant toujours autant, tout en éructant fleurons d'insultes. Amis de la poésie et du verbe fleuri, veuillez passer votre chemin.


Bord** de vérole à cul d'Belzebuth !!

Quel est l'enf**** de **** d'mes deux qui fiche un barouf pareil à l'heure d' ma sieste !!

Où qu'il est que j'lui fasse bouffer ses c***** par les trous d'nez !!


Arrêt sur image, Féline poing levé bloquant sur celui qu'elle reconnaîtrait entre mille et qu'elle découvre soudain, torse à l'air et muscles tendus comme il s'acharne sur de pauvres troncs innocents.

Beuheuuu ... Eik ...

Léger sourire gêné de la Féline, qui en cet instant aurait vendu Père et Mère qu'elle n'a plus pour se transformer en souris et se faufiler dans un trou ... Le poing en l'air s'ouvre soudain, pour se transformer en un ridicule salut, rendant la situation des plus risibles pour qui a suivi la scène depuis le début.

Et sinon heu ... fait beau hein ... ?
Hin hin ...

_________________

Ljd Falco a écrit : "Jouons. Peu importe la victoire, pourvu que le spectacle soit beau."
Gnia
Que c'était beau de voir soudainement toute l'étendue des facultés propres aux mâles se mettre en branle. Dommage qu'aucun représentant de ce genre définitivement à part présent dans l'entrepôt n'arrive à concilier toutes les qualités en un seul homme.
Du moins visiblement.

Force brute chez les deux molosses - ou mollusques .
Intelligence et déduction chez le Borgne qui se battait avec sa notice.

Agnès en était à observer le divin ballet des compétences masculines tentant de se compléter admirablement lorsqu'un gamin fit son entrée essoufflé pour faire savoir que la deuxième équipe requérait également un ajout de compétences.
Par le Très Hauct, c'était tout simplement beau.


Et c'est à cet instant qu'Agnès se piqua d'adjoindre au profit de cette magnifique entreprise toute la beauté de ce qui fait que femme est femme.
Dégotter une outre de piquette et servir aux hommes à boire.

Elle s'enfonça dans les profondeurs de l'entrepôt où en sus de stocker du bois, une arme de siège en kit et son gardien décérébré l'on abritait bien évidemment assez de tonneaux de vin pour soutenir un siège de 10 ans.
Une outre puis deux furent prestement remplies.

La première tendue au borgne qui semblait perplexe devant son long morceau de parchemin et un coup d'oeil par dessus son épaule


Vous voulez que je regarde ?
C'est écrit en langue étrangère ?


La deuxième outre attendait docilement dans le giron généreux de la Saint Just que le chef de chantier se décide à nommer la paire de gros bras qui allait aider au transport des projectiles.

_________________
--Cairn



Ben voyons. V'là qu'à cause d'une simple maladresse, il se retrouvait marqué à la culotte par un autre géant qui se sentait menacé dans le caractère indispensable de ses hautes qualités manuelles. Fallait pourtant pas. Entre soldats de deuxième classe, on devrait pourtant se comprendre. L'animosité de son comparse lui passa donc par-dessus. Il choisit donc d'exécuter assez facilement les tâches qu'on lui dictait d'assurer, avant d'aller faire un tour dehors. Sans doute n'était-il pas assez giton pour verser trop souvent dans la pariade d'un intense corps à corps. Il avait au contraire hérité du côté grippe-sou des employés Réformés, pour qui le chaos ne valait que s'il offrait d'agréables perspectives pécuniaires. Lorsqu'il revint, il considéra la petite troupe qui s'atermoyait comme une association de femmes au foyer sur le manuel de montage d'un meuble Ikea. Comme quoi, il n'était pas le seul qui méritait d'être déposé. Revenant à de meilleurs sentiments, sa légère brutalité arrêta de tenailler son mauvais caractère, qui jusque là l'invitait à boycotter les opérations. Mais en dépit de son statut de Huguenot, il se révélait plutôt intéressé par la translation du reliquaire de St Pruneaux, qui une fois remonté, ferait passer les vergers d'Agen pour des herbes de Provence.

- Si c'est écrit en Thrace, j'peux ptet' filer un coup de main.

Heureusement que c'est l'intention qui compte.

______________________________________
Cairn Little
Reformaté de la Foi.
Maleus, incarné par Felina


Depuis des années, il avait toujours eu grande facilité à monter et utiliser ses joujous de guerre, resserrer un boulon par ici, taper au maillet par là.. Jamais rien de bien compliqué et le tout sans notice ultra longue.

Quelques rouages bloqués, voila une image qui correspondait bien à la profonde réfléxion dans laquelle s’etait plongé le borgne depuis que son unique mirette s’etait attardée sur le parchemin.

Il aurait tellement aimé avoir sous la main le gars qui avait rédigé cette connerie, pour sûr qu’il lui aurait arraché le bras 1 pour le lui enfoncer dans menagement dans son B5 de gosier et savourer la lente agonie qui suivrait cet assemblage particulier.

Un petit sourire sadique se dessina sur son visage suite à ses pensées sadiques tandis que son œil parcourait encore et toujours les lignes et informations que comportait la fameuse notice.

Même pas un schéma, il avait beau retourner le parchemin, regarde en haut, au milieu puis en bas, juste des mots, des phrases, pas un seul dessin… Comment se pouvait-il que pour une si petite machine (petit dans l’esprit d’un borgne collectionneur d’armes de siege c’la va de soi) il y ait autant de bla bla ?...

Attrapant le godet tendu par la comtesse et lachant un petit " ‘ci " il ne se fit pas prier pour avaler d’une traite le contenu tout joyeux qu’il etait d’être dérangé dans sa lecture barbante.
Le demande d’aide de la comtesse puis du grand costaud borgne ainsi que l’arrivée d’un gamin envoyé par le colosse provoquaient un soulagement non avouable au mercenaire qui, les gens avaient tendance à l’oublier, etait une pure feignasse.

Là encore il ne se fit pas prier et refila le long et soporifique parchemin dans les mimines d’Agnès tout en souriant poliment sans répondre à Cairn.
S’approchant du gamin (ou au choix s’éloignant le plus possible de la fameuse notice) il se racla la gorge et prit la parole.

" Merci comtesse de vous devouer, c’est tout à votre honneur… "

Sensation très agréable d’être liberé d’un poids.

" Arnulf, Cairn, j’ai actuellement un collegue qui aura besoin de gros bras comme l’a dit le gosse, j’aurais donc besoin de l’un de vous comme volontaire, le plus costaud d’entre vous si possible… "

En lisant il avait quand même remarqué le comportement bizarre du scandinave qui on ne savait pourquoi avait l’air de se sentir en competition avec son alter ego borgne.
Pour sûr que Maleus, toujours vipère dans l’âme, n’allait pas se gener pour exacerber ce sentiment de competitivité…

Une friandise avant d’attaquer la piece montée…



_________________
Eikorc
[Pendant que certains se battent, d’autre triment.]

Finalement, le borgne avait vu juste… Jouer de la hache permet au colosse de se défouler un minimum… Même si le choc de la lame qui heurte le bois épais n’est en rien comparable à celui d’une hache fracassant un crâne… Le son qui s’en est échappe n’en est pas moins enivrant, voir hypnotisant… Surtout vu le rythme des coups qu’il assène, bandant presque tout les muscles de son corps pour frapper encore et encore sur le tronc.
L’azur de son regard reste ancré sur l’entaille qu’il a créé et qui se creuse toujours plus sous la lame presque émoussé de l’outil loué… Rien ne vaut la puissance d’une arme de guerre, mais pour un guerrier comme lui, c’eut été une honte d’user d’une hache d’arme contre un pauvre bouleau…

Une fine couche de sueur commence à recouvrir ses muscles puissants alors même que le premier craquement se fait entendre, l’arbre commençant même à vaciller… Juste à l’instant où des éclats de voix parviennent à ses oreilles. Lentement la caboche se redresse, tout comme la carcasse et la hache vient reposer naturellement sur son épaule alors qu’un sourcil se hausse…
Qui aurait cru qu’une féline boiteuse pouvait se mettre à miauler aussi fort ? Et qui aurait cru qu’elle le croyait assez sourd pour faire comme si de rien était ?


« Tu d’vrais faire de l’exercice au lieu de faire la sieste ‘spèce de grosse feignasse !
Tu vas finir comme l’Borgne sinon… »


Un haussement d’épaule et la hache s’envole à nouveau, décrivant un arc de cercle parfait avant de percuter violemment le tronc d’arbre qui tressaille à en faire bruisser les branches les plus hautes. Juste avant qu’un craquement sinistre se fasse entendre alors que le sylvestre centenaire s’écroule de lui-même dans un barouf d’enfer…

« Maint’nant que j’en ai fini avec lui… Tu veux que j’m’occupe de ton cas ?
Tu voulais m’faire quoi déjà ? »


Et le sourire de se glisser au coin des lèvres, alors qu’il pose un regard froid et meurtrier sur la féline… La hache tournant entre ses doigts alors qu’il penche légèrement la trogne sur le côté…

« A moins que t’aies changé d’avis sur ta sieste et que t’aies décidé de remuer ton cul pour m’aider ? »

Et le sourire de s’élargir alors que le regard pétille d’amusement… Qui a dit que le Colosse n’avait pas d’humour ?
_________________
"Pour toujours... Et à jamais."

Zoko & Fablitos
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)