Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Omnes vulnerant, ultima necat (Tome II)

Flavien.
RP ouvert à tous selon la limite de la cohérence.




Prologue: Quand le fils suit les traces de sa mère.

[Départ de Troyes – couché du soleil]

Le jeune homme était presque rentré chez lui à Conflans-lès-Sens. Sa garde à Reims s’était terminée il y a quelques jours. Son devoir de conseiller fut accompli. Il avait besoin de repos. Sa présence en ville à Troyes était pour s’occuper des affaires du duché. Maintenant il était déjà assez tard et le chemin n’allait pas se faire tout seul.

Le soleil était déjà très bas. Sa couleur était à présent orangée et il commençait à disparaître derrière l’horizon. Flavien était dehors en train de préparer sa monture. De manière délicate il plaça la selle et ses affaires sur l’animal.

Après un au revoir du regard pour la ville, il se mit en route. La nuit tomba. Il se hâta car il ne faisait pas bon d’être sur les chemins pendant quand il faisait noir. Seule la lune éclairait son chemin. Au loin, les lumières de certaines chaumières indiquait le chemin de Conflans-lès-Sens.

Il savait qu’un campement d’armée stationnait au bord de la ville. A l’approche de celle-ci, il ralentit. Le connétable lui avait accordé un Laisser-Passer permanent. Cela était un privilège pour tous les conseillers.

Des soldats se trouvaient aux portes de la ville. Il s’arrêta et descendit de sa monture pour aller leur parler et montrer patte blanche. Ils lui demandèrent son nom. Il s’identifia sans aucun problème. C’est alors que tout commença à aller de travers.

[La lune rouge sang]

Le jeune homme fronça les sourcils quand ils commencèrent à faire des messes basses. Entre les divers chuchotis il entendit des bribes de la conversation : « ordre », « ennemi », « éliminer », … De manière instinctive, il s’approcha de son cheval pour prendre son bouclier et son bâton. Il n’avait pas pu trouver mieux vu l’alerte. Il tenta d’être le plus discret possible.

Tentant d’écarter tout malentendu, il leur communiqua à nouveau son nom et le fait qu’il était conseillé ducal. Peut-être qu’ils réfléchiraient à deux fois. Cela ne fut pas le cas. La seconde d’après, ils crièrent à l’attaque. C’est alors qu’une horde de personne armée à la hâte déboulèrent dans sa direction.

Malgré son inexpérience au combat, il tenta de se défendre du mieux qu’il le put. Son bouclier et son malheureux bâton ne tinrent pas très longtemps. Bien vite il se retrouva le visage dans la boue dû à la pluie de ses derniers jours. Le sol commença prendre une tinte rouge. Ses cheveux châtains étaient maculés de sang. Le silence se fit.

[Le voyage spirituel]

Chaque Aristotélicien qui fait face à la mort doit faire un voyage. C’était à présent l’heure pour lui.


08-09-2011 04:04 : Votre bouclier a été détruit.
08-09-2011 04:04 : Votre arme a été détruite.
08-09-2011 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Toujours bleu " dirigée par Maltea.

_________________
Lylla


[Conflans... Quelque part au milieu du campement de l'armée Toujours Bleue]

La nuit été tombée depuis belle lurette que la Baronne logisticienne, en était encore à recompter les moindre grains de maïs, la plus petite pomme rabougrie, les dernières livres de farine, et les quelques futs qui restaient à l'intendance pour prévoir les ordres à donner au matin pour les repas à servir, que ses yeux se fermaient. Ses paupières étaient de plus en plus lourdes. Mieux que les moutons les grains de maïs pour vous mettre KO !

La tête sur son bras, son bras sur la table, la table solidement dressait sur le sol, la blonde piquait un roupillon à peine audible pour la mouche qui passait par là, quand un cri la tira des bras de Morphée.

Un seul cri la fit bondir, tel un diable sauteur jaillissant de sa boîte

A l'attaque !, qui elle était ? qu'est ce qu'elle foutait ici ? A cet instant même elle aurait été bien incapable de le dire, seul son instinct réagissait (elle est blonde hein, faut du temps pour que l'information atteigne le cerveau ! ) et portait ses pas vers la source des cris d'alerte.

L'épée en main, elle se jetta dans la mélée, les plaintes, les râles atteignaient ses oreilles et la tirèrent brutalement des brumes qui enveloppaient son cerveau (si si elle en a un !).

Pas d'imitation de rat mort ce soir, pas de voleur de tarte, mais bien une silhouette qui git dans la boue, reste des dernières pluies. Devant l'immobilité de la proie, les armes s'abaissent, le souffle de la nuit se charge de cette odeur métallique de sang qui vous assaillaient les narines, l'adrénaline qui retombe et la conscience qui reprend le pas sur l'action.

Un rayon de lune vint se poser sur la forme au sol, à ses côtés gisaient ses armes brisées, repoussant la nausée qui lui soulevait invariablement le coeur après chaque combat, la blonde sans attendre ses compagnons d'arme se laissa tomber à genoux. Une sensation étrange lui tortillait les entrailles... Chez elle c'était le signe que quelque chose n'allait pas.

Son coeur se mit à battre la chamade, soulevant sa poitrine plus fort que son souffle durant le combat qui avait pourtant été des plus rapide. La dernière fois qu'elle avait ressentie cela, son fils avait été mortellement blessé par des brigands. Emplie d'appréhension, Lylla tendit une main tremblante vers la chevelure souillée... D'un doigt hésitant, elle en repoussa les méches poisseuses avant qu'un cri ne jaillisse cette fois de sa propre gorge.


NONNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Usant de forces dont elle ne se savait même pas capable elle retourna face à tous le corps qui semblait sans vie.

C'est Flavien !!!!! Notre porte parole !!! On s'est trompé de cible !! Vite aidez moi, il nous faut un médicastre !!! Vite !!!!!!


Ces doigts sur la gorge du jeune homme, posaient sur sa jugulaire sentait encore battre un pouls lent et instable, tirant sa chemise de ses braies, elle n'hésita pas un seul instant à la déchirer, posant un garot de fortune au bras du conseiller qui semblait se vider de son sang, à même cette terre champenoise qu'il défendait avec vaillance quelques heures plus tôt.
Un autre morceau de textile vint essuyer le visage plus juvénile encore quand il avait cette pâleur si annonciatrice des pires heures à venir, et révélant une nouvelle blessure au niveau de l'arcade sourcilière, qu'elle nettoyait comme elle pouvait.


Assise dans la boue où gisait son jeune ami, la mère en elle refaisait surface, berçant le jeune homme, lui murmurant de s'accrocher à la vie, que demain le soleil reviendrait et qu'il fallait qu'il soit présent pour entendre les oiseaux de Conflans le réveiller encore une fois, tandis que son regard inquiet, mêlait d'impatience fouillait la nuit en se demandant ce que faisaient les autres et où pouvait bien être ce foutu toubib !

_________________
--Florentin.


[Troyes A la Croix Saint leufroy]



Florentin le régisseur de la Baronne de Tracy faisait l'inspection du domaine. Il se faisait tard , il fallait rentrer.
Sur la route entre Conflans et Troyes, il vit une silhouette au loin. Donnant un p'tit coup d'éperon à son cheval il arriva à la hauteur.
Quel spectacle affligeant, il crut reconnaitre Dame Lylla, l'ancienne mairesse de Troyes, qui tenait dans ses bras un jeune grièvement blessé et bien mal en point.


Dame Lylla, c'est bien vous ?
dit il de sa voix bourrue


Maltea
[Campement toujours bleu: Qui sème le vent...]

L'ennui était de plus en plus palpable dans le campement des bleus et ils devaient s'occuper comme ils le pouvaient. Certains préféraient dormir ou se tenir à l'écart, d'autres se retrouvaient régulièrement en taverne et lors de la ronde, restaient en groupe. C'était le cas pour certains d'entre eux lorsqu'une tragédie frappa. La duchesse se tenait au coin de feu avec ses proches essayant de rester éveillée – pas des plus aisé lorsque l'on a sa tête posée sur un torse masculin avec comme berceuse un coeur qui bat - lorsqu'elle vit des voyageurs se présenter au poste du guet. Le général Lerat et le lieutenant Radussol laissèrent passer des personnes avant d'en arrêter un autre. Ne prêtant plus trop attention à ce qui se passait à quelques mètre d'eux, elle cogitait à la façon dont elle pourrait mettre en pratique la technique du rat mort lorsque son regard se porta une fois de plus sur les deux nigauds occupés à contrôler les laissés passer. La torche illumina le visage de celui qui se faisait contrôler et elle put reconnaitre de loin l'emmerdeur de service, le fils d'Izard qui devait tenter de battre son père dans sa bêtise au vu de son comportement habituel au conseil. Quelque chose mit néanmoins la duchesse en alerte.... au lieu de présenter son laissé passer, le jeune enquiquineur répétait son nom aux deux soldats tout en se dirigeant vers sa monture saisissant ses armes.... mais quel bouffon celui-là! La duchesse se releva rapidement, l'abruti allait se faire trucider, quelle idée d'agir de la sorte devant deux machines à tuer! Il ne pouvait pas montrer le papelard? Mais non, il devait encore croire qu'il était assez connu pour s'en abstenir.... la jeunesse et leur rêve de gloire, toute une histoire.... comme si l'évocation d'un simple nom allait faire tilter Lerat et Radussol.... en plus qui connaissait suffisamment la face du dit Flavien d'Izard pour le laisser passer sans demander de vérifier le laissé passer? Et l'autre abruti qui s'imaginait que les deux soudards avaient eu la chance comme lui d'avoir un précepteur pour leur apprendre à lire. Les contrôles se faisait à partir de la signature du laissé passer que les soldats connaissaient, pas compliqué à comprendre pourtant.... C'est alors que trois ombres arrivèrent derrière le Porte-Parole et qu'un « à l'attaque » fusa. La duchesse n'eut pas le temps d'hurler ses ordres que les deux soldats surpris d'être attaqué de la sorte sortirent l'épée du fourreau et le combat s'engagea. C'est alors que tout s'enchaina. Elle vit Lylla sortir de sa tente et foncer sur le groupe qui combattait déjà... manquait plus que ça, Lylla n'ayant aucune maitrise du duel à l'épée, étant bien plus douée avec une louche. Elle allait se faire tuer... ni une ni deux, elle courut vers les combattant, épée à la main, et donna un coup de pommeau dans le ventre du porte-parole devenu fou pour le calmer un peu avant de se diriger vers les deux autres, essayant de les garder à bonne distance de sa vassale.... Logiquement Lylla pourrait tenir à distance le freluquet enragé....

[... récolte la tempête]

Alors qu'ils étaient occupés sur le couple, un hurlement hystérique, un NONNNNNNNNNN! Pour être plus précis, retentit... qu'est ce qu'elle baragouinait Arzillière? Trompé de cible? Elle était ivre ou quoi? Se retournant sur Lylla les sourcils froncés, elle la regarda comme si une folle se tenait devant elle...elle berçait le corps à genoux dans la boue...

Trompé de cible? Parce que tu ne l'avais pas reconnu peut-être? Si cet ignare n'avait pas voulu fanfaronner en donnant son nom au lieu de présenter son laissé passer il n'en serait pas là... que dire du fait qu'il a sorti les armes et attaqué? Et nous nous sommes trompé de cible... c'est une blague là? Faut arrêter le petit verre de mirabelle avant de se coucher! En gros il attaque et on aurait du se laisser tuer parce que c'est le petit porte-parole du duché? La vie de mes soldats et la mienne passe avant tout, je suis désolée. Au lieu de se tenir à l'écart il fonce... faut pas avoir toute sa tête, tu m'en vois désolée. On va trouver un médicastre, mais au pire ramène le à Troyes, t'y trouveras surement plus d'aide qu'ici. C'est malheureux mais quand on joue au con c'est ce qui arrive; mais bon on le savait déjà que c'était une tête à claque ce gamin, mais là on en a juste eu la preuve....
voyons le côté positif de la chose, on entendra plus sa voix de crécelle et il évitera à l'avenir de faire ses grands airs.


Le ton de la duchesse était froid et distant... réaction devenue habituelle face à la mort. Plus rien ne pouvait déclencher chez elle de l'empathie.... non, plus depuis qu'elle avait vu son époux mourir dans ses bras et l'état de sa cousine, son propre sang souillé par la tentative d'assassinat du père de ce merdeux... peut-être qu'après tout il y avait bel et bien une justice divine... peut-être que le très haut avait guidé la main du jeune porte-parole pour qu'il attaque et que justice se fasse punissant ainsi son propre père d'avoir fait massacrer sa propre épouse. Oui il n'y avait que cette explication, on lui avait toujours dit que le sang appelait le sang et le sang versé de son époux alors que Ghost était prévôt et à la solde de sa belle-mère et que rumeur avait mentionné des gens sous les ordres du prévôt sur les terres de Brienne, ensuite celui d'Ana.lise, sa cousine, versé par ce même Ghost, il était dans la logique des choses que le sang du rejeton fuse versé à son tour. Le seul souci qui se posait c'est qu'elle aurait préféré le sang de Sédan, pas celui d'un innocent comme son fils... mais l'était il réellement? Après tout, vu son comportement à son égard, il devait surement avoir trempé dans quelque chose de louche le gaillard.... peut-être était il au courant du complot contre Ana et l'avait il laissait faire, sans même la prévenir... jalousie peut-être d'être écarté du testament paternel au profit de son demi-frère, petit cousin de la di Favara.... la duchesse hocha la tête, ce genre de suppositions ne trouveraient de toute façon aucune réponse concrète et elle s'en fichait. Au mieux,le jeune d'Izard survivrait à ses blessures, ce que la duchesse lui souhaitait... déçue néanmoins qu'il n'ait malheureusement pas perdu sa langue dans la mêlée, la seule chose au final qui lui aurait fait plaisir aurait été de ne plus l'entendre, mais surement pas celle de vouloir sa mort.... et au pire Flavien mourrait victime de sa connerie et sacrifié sur l'autel de la vengeance des forces surnaturelles n'étant pas à la portée de la duchesse et là ils seraient obligés de creuser un trou pour empêcher la maladie du jeune d'homme de contaminer et de condamner tous les soldats de toujours bleu.... c'est que la connerie était vraiment une chose des plus contagieuse.... d'ailleurs Lylla venait surement de l'attraper d'où son comportement. Horrifiée à cette pensée, la duchesse se retourna une fois de plus sur sa vassale.

Bon sang, lâche le, le touche plus, il te contamine, tu vas devenir abrutie toi aussi, et ne respire pas trop près de lui, c'est dangereux ça... parait que le sang des enfants d'assassins est vicié et nocif pour les autres....

Oh les légendes urbaines de l'époque... tout un poème.... comment c'est inventé de toute pièce cette histoire de sang vicié?! Oui bah on fait ce qu'on peut hein, et puis imagination quand tu nous tiens... la duchesse se détourna de l'agonisant et de sa vassale afin d'aller voir si les trois autres attaquants avaient été maitrisé...

08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Ange....
08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Gradel et de Tiphene.
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Flavien.. Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Flavien..

_________________
--Lieut.radussol


[Conflans les sens… le bon sens près de chez nous]


- vous croyez qu'on va en avoir un cette nuit ?
- mm ?
- vous croyez qu'on va en avoir un cette nuit ?
- mm
- vous croyez qu'on va en avoir un cette nuit ?
- … moui vous dis je Général !


A ce moment là, alors qu'il était de garde avec le Général Lerat, le lieutenant Radussol, fût persuadé d'une évidence qui vint le frapper en plein crâne telle une foudre divine venant éclairer son esprit embrumé : Lerat était sourd.
De cela, Radussol, Raduss pour les intimes et ces dames dont il était le chouchou, si si, en était sûr.

Regard suspicieux vers un couple qui s'approchait. Qui dit regard suspicieux dit yeux à moitié fermés, sourcils qui se froncent et air méfiant. Le tout mélangé, autant dire que Raduss faisait un sacré effort, surtout qu'il tenait dans une main son épée.


- qui va là !
- nous sommes des voyageurs tenez nous avons un LP


Raduss prit le parchemin et le parcourut du regard avant de le mettre dans le bon sens, la signature étant toujours en bas et non en haut et à l'envers, comme on le lui avait appris. Il fit semblant de lire prenant quelques secondes, vu que la lecture et lui ça faisait deux.
Quelques lettres lui disaient bien quelque chose mais la totalité des lettres ajoutées les unes aux autres lui donnait la migraine et il porta son regard comme on le lui avait appris également, à la fin du document, pour tenter de reconnaître la signature, que la Duchesse lui avait fait cent fois apprendre par cœur.


- si vous voyez cette signature, c'est bon on laisse passer

Il y avait la signature donc il fallait laisser passer d’où le nom du LP sans doute. Regard entendu vers Lerat qui s'était penché sur son épaule, lorsqu'ils s'écartèrent pour laisser passer le couple.

- vous croyez qu'on va en avoir un cette nuit ?
- mm .. ha non z'allez pas r'commencer j'vous dit qu…
- chuuuuuttt quelqu'un arrive !


C'était la soirée des visites et les deux soldats regardèrent à nouveau d'un air suspicieux, donc avec tout ce que cela demandait d'effort, dans la direction du cavalier qui surgissait hors de la nuit et courrait vers l'aventure au galop. Galop stoppé, la silhouette descendit de cheval.

La tension monta d'un cran.. et y'avait que deux crans chez Raduss.
Lylla


Même en plein cœur de la nuit s'il était une chose sur laquelle on ne pouvait pas se tromper c'était bien la voix vipérine de celle qui menait gueule grande ouverte l'armée, et des tréfonds de culpabilité dans lequel elle se débattait depuis des jours à trucider de pauvres couillons qui avait le malheur de ne pas savoir ce qui se passait dans les sphères politiques, la crécelle eut au moins l'avantage de la faire réagir.

Si elle n'en lâcha pas le porte parole pour autant, qui désormais n'était plus qu'une victime collatérale, dont une fois encore chaque force en présence se refilerait la responsabilité de l'attaque, les propos de la Brienne avait de dépasser la barre du tolérable pour la blonde. Quelle la prenne pour une cruche juste bonne à lui obéir comme une caniche passe encore, qu'elle veuille régenter sa vie privé déjà elle l'avait en travers mais quand plus, qu'elle traite ainsi un homme a l'article de la mort, si c'était la toute sa charité aristotélicienne, elle comprenait mieux maintenant pourquoi elle offrait terres sur terres aux prélat de l'église.


Que je le lâches ? Mais regardez vous Duchesse, je préfère encore être contaminé par sa connerie comme vous le dites si gracieusement que de supporter encore plus longtemps vos humeurs et votre tempérament des plus aigri.

Un froid glacial c'était abattu autour d'eux, chose étrange pour une soirée de fin d'été, sans doute était ce du à ce qui finissez fatalement par éclater enfin.

Mais entendez vous, vous n'êtes que mépris, vengeance et paranoïa. La femme que j'ai connu, aimé et respecté a finalement cessé de vivre le jour funeste où votre époux s'en est allé. Vous êtes plus manipulatrice et nocive encore que bien des gens réunis car vous contaminez tout ceux qui vous approchent. Retournez donc finir les fond de tonneau avec votre cours, si vous me connaissiez mieux vous sauriez qu'il y a belle lurette que la mirabelle ne passe plus par moi mais finit directement dans vos gosiers.

Berçant Flavien contre sa poitrine, seul rempart quelle pouvait encore offrir au gisant contre la méchanceté foncièrement gratuite de celle qui avait un jour eu tout son respect, elle songea l'espace d'une seconde qu'une fois encore et bien avant l'heure Onagre avait eu raison.

Une voix bourrue détourna son attention, et c'est non sans mal qu'elle identifia un visage sorti d'un passé qui lui semblait à présent bien lointain. Comment s'appelait il déjà... Firmin... Non ce n'était pas ça.... Saleté de mémoire ! Florentin oui voilà !


Florentin ! Le ciel vous aura conduit jusqu'ici ! Se foutant royalement de se que pouvait penser la Brienne et sa troupe, se tenant de toute façon à l'écart depuis un moment de la cour de Sa Garce, c'est avec réconfort qu'elle s'adressa à l'homme.

Pouvez vous m'aider à transporter notre jeune ami en ville ? Je suis sure que le maire nous ouvrira sa porte.

Coup d'oeil méprisant envers la Duchesse.

Vous allez pouvoir respirer sereinement Votre Grâce, l'outrage que nous sommes à vos yeux va disparaitre quelques temps.
Mais notez que ce jour je vous rends terre et couronne et ne suis plus désormais votre vassale. Jamais l'homme que fut Onagre n'aurait permis même au nom d'une terre et de celui que vous portez que je m'abaisse une fois de plus à subir vos propos et vos insultes.



_________________
Maltea
Alors qu'elle avait du stopper sa progression puisque la dame avait décidé de sortir de sa catatonie, un éclat de rire accueillit la tirade de celle qui n'était plus sa vassale à la seconde même où elle venait d'en faire état... plus sa vassale, alors allons y... après tout, cela faisait trop longtemps qu'elle protégeait ses conneries. Parce que la grande gueule lyllesque, tout ce qu'elle savait faire, c'était ses coups en douce.... quand elle pense qu'elle allait même camoufler la bâtardise de sa fille en la laissant passer pour l'enfant d'un autre tout ça pour la protéger.... Ainsi c'est donc elle qui était devenue aigrie? Que dire d'elle alors? Obligée de recourir à une marieuse pour trouver un noble daignant l'épouser... non parce qu' hormis un pauvre gueux à la prévôté et le duc qui ne la connaissait pas du tout comme eux la connaissaient en Champagne, pas grand monde ne se bousculait au portillon et ce malgré une toute jolie baronnie que l'aigrie qu'elle était lui avait fait octroyer à force de batailler. Si elle n'était pas aigrie qu'était elle? La pauvre c'est sur que de voir ses plans de mariage tomber à l'eau malgré la naissance de son marmot et le fait que la rivale avait subit une attaque foudroyante d'une armée, ça devait foutre un coup au moral. Bon vu ce qu'elle lui disait elle avait le droit d'être méchante aussi non? Alors allons y, disons tout haut ce que tout le monde pense tout bas de la sublime lylla, la gueuse à la cuisse légère plus manipulatrice qu'elle tu meurs, qui avait utilisé pour obtenir ce qu'elle voulait et qui maintenant crachait dans la soupe. Sauf que la soupe, ça l'amusait de se faire cracher dedans, et qu'elle allait rendre coup sur coup, mais surement plus férocement, puisque rien ne l'atteignait contrairement à la blonde qui se donnait des airs.

Pour la connerie c'est déjà fait, depuis l'époque où comme une imbécile tu gonflais le harem du père de ton gosse que tu veux faire passer aux yeux de tous pour celui de ton promis que tu ne connaissais même pas. Tout ça pour quoi? Pour qu'elle soit héritière bien sur, arriviste que tu es, garce de pacotille que même ses fesses n'a pas su élever dans la société. Il aura fallu ma naïveté, pourtant on m'avait prévenu de ton hypocrisie, mais je n'ai pas voulu le croire, mais là, si.... et moi je vais te vider mon sac à ta face putride de catin. Parce que c'est comme ça que tu es appelée. Tu penses que les champenois ne sont pas au courant de ta noirceur d'âme et du fait que tu couches avec le premier qui passe dans l'espoir de te faire épouser? Moi au moins je couche pour mon bon plaisir, et je n'ai pas peur d'assumer mon coté volage. Onagre tu avais espéré l'épouser sauf qu'il ne te trouvait surement pas à son gout, mais peut-être avait il compris avant l'heure combien tu étais une manipulatrice. Je t'ai rencontrée alors que tu te faisais insulter par la populace de la ville où tu étais maire, j'aurais du ce jour là écouter ce qui se disait au lieu de prendre ta défense, parce qu'ils avaient raison. L'insulte tu l'es à toi seule, celle d'une femme qui a tout fait pour obtenir ce qu'elle voulait, sauf que ça se reprend, ta baronnie est loin d'être à l'abri, songe y fortement ma jolie, parce que ce n'est pas avec ce que tu as le crane que tu iras loin. Mais oui dégage de notre vue à tous, toi la traitre qui nous accuse de beaucoup de maux alors que tu es responsables de la plupart avec tes grands airs. Tu veux qu'on fasse un sondage? Tu n'es pas respectée tu sais, tu n'es qu'une fille de joie portant une couronne de baronne par mon bon vouloir, ne l'oublie jamais. Ta jalousie ne te mènera à rien.... tiens tu accueilles à bras ouvert le serviteur de Tracy alors que tu craches dessus tellement tu en crèves qu'elle se soit faite épouser par Colvert alors qu'il t'a à peine regardé.... et oui c'est ça les hommes, ils savent reconnaitre les femmes de bien de celle qui ont les fesses en feu et qui ne cherche qu'à se faire passer la bague au doigt. Allez retourne d'où tu viens et ton souhait sera exhaussé, j'ai trop toléré dans ma mesnie une catin qui ne s'assume pas comme toi. Si encore tu osais affronter les gens au lieu de parler dans leur dos, là tu n'aurais jamais perdu mon respect, mais non.... trop difficile pour toi, tu préfères cracher par derrière et jouer la petite oie blanche par devant. Avec un peu de chance t'as du déniaiser le petit Izard pour être comme ça envers lui... trop drôle, après le père, la grande lylla s'est fait le rejeton...

Nouvel éclat de rire retentissant tel un grondement de tonnerre. La harpie avait foutu en rage la lionne qui s'en donnait à coeur joie de lui balancer ce qu'elle avait sur le coeur. Aigrie? Oui dans un sens, et aigreur causée par le fait qu'elle savait la vérité mais n'avait jamais voulu se l'avouer, c'était maintenant chose faite. Au regard méprisant, la duchesse répondit par un grand sourire, celui d'une femme soulagée d'être débarrassée de la gangrène qui la bouffait peu à peu. Cela faisait longtemps qu'elle voulait la renier et lui reprendre sa terre, mais elle passait outre à chaque fois, se disant que ce n'était pas bien et ce malgré les preuves de ses trahisons répétées, mais là, la demande ne venant pas d'elle, elle pouvait saisir l'occasion sans se sentir coupable... mais de quoi aurait elle était coupable après tout? De virer une putain qui n'avait pas de respect? Une femme qui n'était douée que dans l'hypocrisie? Oh la duchesse qu'elle était craché régulièrement sur les gens, mais elle avait le courage de le faire en face... Une femme qui alors qu'elle devait se faire épouser fricotait avec un membre de la prévôté? Jalousie, voilà ce qui guidait la vie de la Lylla, vouloir ce que les autres ont et ce par tous les moyens.... sauf qu'elle n'aurait jamais le fin du fin oh ça non, bien trop fade, elle devrait se contenter d'homme dont personne ne voulait, au final qui se ressemble s'assemble, personne ne voulait d elle, et ceux qui la regardaient, personne ne voulait d'eux... la vie était bien faite tout de même quelque part... planta planta pas? (c'est pour le fin du fin ça^^) Et si il a été planté et cela avait au moins eu le mérite de la débarrasser d'une vile manipulatrice pourrie de l'intérieur.... surement une maladie chopée à queuter avec tous les marins du port.... n'empêche elle s'en voulait, elle aurait du lui apprendre à se servir d'une vessie de mouton.... enfin pour Lylla, le porc aurait fait l'affaire... car dans le cochon tout est bon..... Elle se détourna de la plus grande garce que la champagne possédait sur ses terres... me*douille pire qu'Attigny, si on lui avait dit que ce serait un jour possible elle ne l'aurait pas cru.... plus un regard pour celle qui fut sa vassale et encore moins pour le fils de l'assassin.... ils allaient bien ensemble ces deux cancrelats au final....Elle devrait peut-être arreter de prononcer le nom d'Onagre, dans sa bouche ca faisait de lui un misérable... elle lui faisait honte ça c'était certain, mais à qui lylla Cardinal d'Eirbal ne faisait elle pas honte?
_________________
Lylla


C'est qu'il fallait qu'elle cogite sévère la Brienne avant de vomir une réponse, et dire qu'elle osait reprocher aux autres d'avoir l'audace de réfléchir avant de parler. Mais laissons la penser, après tout elle n'a plus que ça, et enfin les mots sorte, la bête crache, dégueule, écume, le teint vire au vert, même pas franc de confidence qui ont pu être faite à celle qui avait été une amie, non un vert immonde, toute la bile accumulé par des années de flétrissure.

Crachez Duchesse, crachez donc, c'est tout ce que vous savait faire depuis quelques temps. Vomissez votre bile autant que vous le souhaitez, ça vous assainira le teint, je vous ai tant entendu en faire de même sur tout ceux qui vous entoure que cela ne me surprend même pas.
Et vous savez quoi je préfère encore être traité de catin car dans une bouche comme la votre cela devient un compliment n'arrivant pas à votre cheville, que de vassale d'une femme qui ne mérite même pas qu'on lui adresse la parole, c'est encore trop d'honneur à vous faire.

Je souhaite seulement à vos présents amis de ne point trop se confier à vous car vous ne savez qu'attaquer en vous servant des confidences qui ont pu vous être faites. Quelle grande Dame vous faites et quel exemple pour vos semblables.
Je me souviens effectivement de notre première rencontre, vous m'aviez d'ailleurs conseiller fort justement de faire à votre exemple ce que je voulais de mes fesses que cela ne regardait personne, je vous renvoie donc à vos paroles. Mêlez vous donc de vos affaires. Ha mais suis je sotte, c'est vrai que vous n'avez jamais su faire cela.

Quand au reste, je ne vous ai jamais rien demandé et je ne vous dois rien, faite moi passer autant de fois qu'il vous plaira pour une hypocrite et une profiteuse mais je vous mets au défi de retrouver en votre mémoire une seule demande de ma part concernant cette baronnie dont décidément vous vous gargarisez bien plus que moi.
Amusez vous à mes dépends autant qu'il vous plaira je n'en ai que faire et j'ai d'autre occupation que de passer mon temps à salir, galvauder, jeter, vicier la moindre chose que j'approche.


Qu'a cela ne tienne, aujourd'hui elle en avait la preuve, la Brienne était belle et bien la plus belle langue de vipère de Champagne et d'autre encore après elle gouterait à son venin hypocrite.

En tout cas moi, je peux me regarder dans un miroir, je n'ai pas besoin pour vous parler de penser ou d'étaler votre vie sur un champs de bataille, parce en fin de compte c'est tout ce que vous savez faire : l'ouvrir.
L'avantage c'est qu'à vos côtés on apprend à ne pas faire confiance à gens tel que vous.

Sur ce, un blessé a besoin de soin et votre présence ne pourrait qu'aggraver son état.

_________________
Maltea
Mais qu'elle était fatigante, elle n'avait pas soif? c'est qu'elle avait autre chose à faire que de l'écouter faire sa victime pour essayer de trouver des appuis dans ses frères d'armes... sauf que ceux là la connaissaient depuis bien longtemps et savaient que ce que la blonde catin sortait n'étaient qu'ânerie plus grosse que ses fesses et pourtant c'était difficile de faire plus gros.... une grossesse de trop... pas pour rien que la Brienne faisait attention a ne pas se faire engrosser après une semaine de relation.... faut dire que la Lylla, elle allait vite en besogne... rencontre, coucherie dans l'heure voir la minute et marmot au bout d'une semaine, tout ça pour se faire épouser.... Bon répondre ne servirait à rien, elle essaierait d'avoir le dernier mot quoique non trop difficile de se taire pour la lionne vipérine à la verve assassine, c'est que ça l'amusait de voir ce que l'autre pouvait blablater pour tenter de se donner bonne conscience....

Oui oui tu as raison, comme toujours, va dire ça aux personnes sur qui tu as craché et qui ne te regardent plus. Etrangement tu en as plus à ton compteur que moi, mais bon, on va faire comme si. Et niveau confiance, tu peux bien parler, j'avais placé la mienne en toi tu m'as trahis pourquoi devrais je garder pour moi ce que je sais? J'ai pour devise oeil pour oeil.... De plus je te ferais remarquer que tu as lancé les hostilités, tu pensais sincèrement que je la fermerais devant une femme aussi misérable que toi? allez continue à te rouler par terre y a que ça que tu sais faire, tout le monde t'abandonne, tu es même obligée de fuir la Champagne pour pouvoir continuer à semer ta vilénie parce qu'ici ça ne fonctionne pas. si on comptait le nombre de fois où tu as quitté la Champagne pour mieux revenir parce que personne ailleurs ne te prenait au sérieux, et il y avait de quoi.... enfin là on va enfin être débarrassé de la plus hypocrite des champenoises et c'est tant mieux. sur ce en effet, soigne ton amant, il doit en avoir besoin, colle ta bouche à ses blessures, ta bave colmatera à coup sur ses plaies, comme celle des crapaud, oui voilà tu en fais un bien joli de crapaud. Salutation la future vicomtesse que ta nouvelle contrée t'apporte satisfaction, en espérant que le fiancé n'apprenne pas tes coucheries alors qu'il est loin de toi, ce serait dommage que ton mariage capote, n'étant pas prête à trouver quelqu'un.... et pour ce qui est du miroir j'ai un doute... sinon tu aurais remarqué à quel point ton amertume a marqué ta face déjà meurtrière par ta vie de catin de bas étage.

Bon elle pouvait partir partir maintenant ou devait elle rester afin de répondre à la dame qui n'avait toujours pas compris qu'elle pouvait essayer de rivaliser avec elle, jamais elle ne la toucherait... non parce que la bave d'un crapaud n'atteint pas la vipère, c'est bien connu...
_________________
Flavien.


[L’enfer lunaire]

Le noir était complet. Aucune lueur à l’horizon. Le silence était total. Ce calme était des plus reposants. Le jeune homme ne savait pas depuis combien de temps il était là. Ses sens lui disaient qu’il était couché, il se releva. Son environnement changea de tout au tout. L’obscurité fit place à un épais brouillard.

Il fit quelques pas tentant de trouver la sortie de cette purée de pois. C’est alors qu’il sentit une présence qui lui fit froid dans le dos. Une ombre se déplaça rapidement autour de lui en lançant un rire de satisfaction avant de s’en aller au loin.

Quelle rencontre étrange se dit-il, surtout qu’il faillit mourir de peur. Il n’était pas au bout de ses surprises. Ses pas le menèrent hors de la brume épaisse mais il arriva dans une sorte de marécage où il s’enfonça de plus en plus. Ses yeux scrutèrent les environs pour s’en sortir, c’est alors qu’il remarqua à ses côté une bête immonde hermaphrodite qui se dressait fièrement. C’est alors qu’il remarqua les autres formes autour de lui.

Il était face à un démon. Le premier de son voyage. Il annonça son nom et laissa Flavien passé. Il continua de marcher, le sol pâteux devint un sol sablonneux. Pendant qu’il s’avançait sur un chemin qui menait à une grotte, il réfléchit.

Encore tout retourné de sa rencontre, il se rendit compte qu’il se trouvait sur l’enfer lunaire. Un événement grave l’avait amené dans ces lieux où le but était d’aller à la rencontre du Très-Haut et de choisir. Ses connaissances du livre des vertus l’amenèrent à cette conclusion. Il savait aussi qu’il devait tirer des leçons de chaque rencontre avec un prince démoniaque.

La luxure n’était pas vraiment un problème pour lui. Il était si jeune et avait à peine atteint son adolescence. Il n’avait pas encore connu la couche et le corps d’une femme. La seule chose dont il pouvait conclure, c’est qu’il devait être fidèle à celle qui deviendrait son épouse et qui serait la seule avec qui il partagera son lit.

La majestuosité de l’endroit où il venait de pénétrer le sortir de ses pensées. Il était arrivé non loin d’un lac énorme. Sur la berge de celle-ci, ses yeux se posèrent sur des formes qui se mouvaient de manière lente et difficile. C’est alors que des eaux un monstre reptilien sortit et il vint à sa rencontre. C’était Bélial, le prince de l’Orgueil. Après de lui avoir parlé, le démon disparu dans l’étendue d’eau.

Loin de là, il y avait une barque. C’est alors que l’adolescent la prit pour débuter sa traversée. Bien vite, un tourbillon apparu et l’emmena dans les profondeurs lunaires. Après qu’il eut rouvert les yeux après cette chute, il remarqua la richesse des lieux. Tout était couvert de métal et de pierres précieuses. Tout ici était inaccessible aux damnés. S’ils avaient le malheur de toucher à un écu d’or, une vive douleur les prenait. Il se hâta pour traverser ce couloir de roche. C’est alors qu’il buta contre un gigantesque bête possédant des ailes déplumées. C’était Satan, le prince de l’Envie. Il s’envola bien vite pour le laisser continuer sa route.

Il se replongea dans son esprit. L’orgueil et l’envie tout comme la luxure pourrait devenir un problème dans le futur. Son attitude fut toujours d’accepter la critique et d’être humble connaissant ses propres limites. Les richesses matérielles ne l’intéressaient pas vraiment. L’amitié et le bien-être des autres étaient pour lui la seule fortune qui l’intéressait.

C’est alors qu’il arriva à la sortie des souterrains. Il était devant une plaine où l’herbe était rouge sang. Au loin près d’un pic des milliers de damnés se battaient encore et encore. Cela était une bataille sans fin. De cette énorme masse de chair et de sang sortit un titanesque taureau dont les narines crachaient du feu .Léviathan se présenta comme tous les autres. C’était le prince de la colère. Pour lui permettre d’avancer, la créature frappa de son sabot ce qui créa une ouverture dans le sol. Celle-ci possédait un escalier qui menait dans les entrailles lunaires. Il y pénétra.

La colère, il y était assujetti comme tous les membres de sa famille. Depuis sa tendre enfance, il avait connu un père colérique. Cette exemple l’avait marqué au point que ces derniers temps, des signes qu’il développait une colère démesurée apparaissaient. Il se rendit compte que ce chemin figuré était glissant et qui pouvait amener à la perte de son âme.

C’est alors qu’il glissa littéralement sur une limace gluante. Les quatre fers en l’air, une de ces créatures visqueuses vint frôler son visage. Ni une ni deux, il se retrouva debout et avança le plus rapidement possible. Lors de son passage furtif, il remarqua les damnés qui se goinfraient des créatures poisseuses et ils en étaient bouffis. Cette vision lui retourna le cœur. Au détour d’un chemin, il rencontra le prince de la gourmandise, Azazel, qui était autre qu’un titanesque ver de lune. Il conduisit le jeune homme à la sortie des galeries qu’il avait construit l’amenant au bord d’un gouffre.

Le fond était recouvert de richesses et suspendu au plafond, les damnés tenaient dans leur bras des richesses. Si un de ceux-ci laissaient tombés ne serait-ce une pièce, il tenterait de le rattraper le menant immédiatement à sa perte. Une colossale araignée descendit de sa toile. Le prince Belzébuth de l’avarice lui tissa un pont pour le faire passer de l’autre côté du gouffre.

Il n’était pas avare ni égocentrique. Il n’avait pas hésité à donner ses économies pour aider son duché et de temps en temps, il donnait au plus démuni. Quand il fut maire, il n’avait jamais cherché à enrichir la mairie à tout prix surtout au détriment des plus pauvres.

De l’autre côté se trouvait une porte de bois qui étaient difficile à ouvrir. Après moult manipulations, elle céda. Devant lui se dressait à présent une falaise de pierre bleue. Il remarqua des gens qui l’escaladaient. Il savait qu’il devait continuer. Il entreprit l’ascension qui fut des plus complexes. Nombre des compagnons de montées abandonnèrent et se laissèrent tomber. Grâce à sa persévérance, il se retrouva sur une corniche où il rencontra Lucifer le prince de l’acédie.

C’est vrai que dernièrement, il n’avait pas été assidu aux messes. De nombreuses responsabilités qui l’en avait empêché. Sa mère l’aurait sûrement sermonné depuis bien longtemps. Il savait parfaitement que l’inactivité spirituelle pouvait l’amener à sa perte et à la damnation comme ceux qui tente la montée sans arriver au but.

Le démon lui indiqua une cavité où il devait s’engouffrer. C’est là qu’il arriva dans une pièce où l’ange passeur l’attendit. La pièce s’éleva et arriva à l’étage « Paradis ».

[Le paradis solaire]

A peine sortit, il se sentit léger comme une plume et tout était baigné de lumière. Son but était atteint, le voilà sur le soleil.



_________________
--Lieut.radussol


[Conflans, terre très visitée!]


Le cavalier surgi hors de la nuit se dirigeait vers les deux gardes en alerte.

- ho là qui va là !

C'est qu'il le connaissait son boulot le lieutenant.

- je suis Flavien d'Izard
- et moi lieutenant Radussol, vous avez votre laisser passer


Regard vers le Général et murmure.

- vous l'connaissez lui ?
- non vous croyez que j'connais tous les pélucres de champagne moi !


Nouveau regard vers l'homme.

- votre laisser passer messire


Raduss observa l'inconnu qui fronçait les sourcils comme s'il ne comprenait pas ce que lui demandait le garde. C'est y pas possible qu'ils soient tombés sur un simple d'esprit ? Regard vers le Général qui lui murmurait.

- il nous faut son laisser passer ce sont les ordres. C'est p'têtr' un ennemi qui essaie de gagner du temps
- oui p'têtre. Faut pas éliminer cette solution Général


Regard à nouveau vers l'homme.

- votr' laisser passer messire

C'est qu'ils n'avaient pas que ça à faire les deux nigauds à rester plantés devant un gus qui les regardaient bizarrement sans sortir son fichu parchemin. Froncement de sourcils en le voyant se rapprocher discrètemnet de son canasson, comme si les deux gardes le voyaient pas.. pour prendre son bâton et son bouclier. Pour sûr qu'il était pas franc du colier cet individu et Raduss sortit son épée, prêt à intervenir. S'il avait rien dans le crâne par moment, il n'en était pas moins un soldat efficace et vu l'attitude de l'inconnu, il valait mieux être prudent. Il ne lui donnait pas son LP et il prenait ses armes.

- je suis Flavien d'Izard conseiller ducal

Soupir du lieutenant qui se demandait si l'homme le prenait pour une truffe.. Conseiller ducal .. pourquoi l'homme ne lui donnait il pas le parchemin ? Qu'est ce qu'il en avait à ficher le lieut que l'homme soit conseiller ou pas. C'était pas écrit sur sa face qu'il mentait pas.

- et moi lieutenant Radussol… votre laisser passer messire sinon vous voyez le chemin derrière vous ? et bien vous pouvez en prendre la direction. Les annonces sont claires.
Pas de laisser passer, on ne passe pas … alors…. votre laisser passer s'il vous plait messire

- à l'attaque !!!

Comment ça à l'attaque ! Des ombres venant de derrière l'homme se jetèrent sur eux.
Raduss leva son épée. Alertés par les cris, les soldats du campement arrivèrent et se jetèrent dans la bataille.

Et comme il faisait nuit et que l'on n'y voyait rien ça frappa de tout les côtés jusqu'à ce que l'agresseur soit à terre.
Et là… un homme venu d'ailleurs arriva à cheval et se dirigea vers la blonde qui venait de soulever le blessé. D'où il sortait celui là. L'avait un LP lui ?


Dame Lylla, c'est bien vous ? ....Une voix bourrue qu'il avait même.. le lieut s'avança.

- ho là qui êtes vous ? vous avez un laisser passer ?

Ben oui, il arrivait et il venait au milieu. Et s'il avait pas de LP ben il allait falloir le tabasser lui aussi.


librement inspiré des posts précédents
Alienor_vastel
[8 Septembre - T'as voulu voir Conflans Et t'as pas vu Conflans *]


Ça devait être Compiègne, ce fut Conflans. Et ce n'était pour une fois pas la faute de son sens de l'orientation défaillant, non non, c'était en toute connaissance de cause qu'Aliénor avait quitté Sainte-Ménéhould une dizaine de jours plus tôt par le sud plutôt que vers le nord, à la demande de sa future suzeraine, la duchesse de Brienne, pour venir rejoindre l'armée de cette dernière.
Dire qu'elle en avait était impatiente et heureuse aurait été contraire à la vérité. Du haut de ses quinze ans, c'était tout juste si elle savait de quel côté se tenait une épée, en fait elle était bien plus efficace avec son coup de genou bien placé -enfin bien placé, ça dépend pour qui- ou encore dans l'assomage à coup de bouclier. Mais après tout, techniques qui en valait bien d'autres, qu'elle serait peut-être amenée à utiliser tant qu'une armée ne se pointerait pas en face. Sans compter que l'idée de devoir porter chemise et braies en lieu et place de ses habituelles robes n'était pas pour la réjouir outre mesure, elle qui détestait porter tenue masculine.

Une bonne semaine donc que la blondinette traînait dans l'armée, en profitant pour visiter les environs, passant en taverne pour y boire avec modération -non, modération n'est pas le nom d'un de ses compagnons d'armes- et avec les autres soldats de l'armée ou encore s'isolant sous une tente lorsqu'elle n'était pas de garde.

Et justement, cette nuit-là, elle se trouvait sous sa tente. Toile légère et clairement pas insonorisée -d'ailleurs elle avait songé à écrire au fournisseur pour s'en plaindre, c'est vrai quoi, si en plus on peut pas avoir un minimum d'intimité !- qui laissait passer murmures, rires légers et soupirs étouffés.


hm, c'est pas mal...
hmpf, non, pas terrible ça...
recommence pour voir, je suis sure que t'as fait exprès de viser à côté !...
pfff, un coup pour rien...
ah, c'est bon !...
ouiiiiiiiiiiiiiii !...


Un silence alors qu'un cri se fait entendre à l'extérieur. Regard vers son compagnon de jeu.

A l'attaque ???? C'est pas une voix de chez nous, ça, faut y aller !

La blondinette ramassa prestement les dés qui venaient de rouler à terre (ben oui, vous croyiez qu'il se passait quoi, sous cette tente !) pour les poser sur la table avec un sourire empreint de mauvaise foi Bon pas le temps pour la revanche, on va dire que j'ai gagné, hein !, avant de se saisir tout aussi rapidement de son bouclier et du fourreau de son épée dont elle ceignit la ceinture autour de ses hanches, et de sortir de la tente.

Pervenches qui tentèrent de saisir la situation, s'arrêtant sur la mêlée. Silhouettes dans la quasi obscurité qui régnait, elle reconnût les bleus, en déduisit que les autres étaient les assaillants. Comme quoi, on peut être blonde et faire preuve d'un minimum de réflexion.
Réflexe comme depuis plusieurs nuits maintenant, aller prêter main forte à ses compagnons d'armes. Pas le temps de sortir son épée, de toute façon d'aucunes mauvaises langues affirmaient qu'il ne valait mieux pas compte tenu de sa maladresse, elle risquerait de se blesser, c'est donc tenant fermement son bouclier de ses deux mains qu'elle vint apporter sa modeste contribution.

L'inconvénient de combattre en robe -car finalement oui, Aliénor avait décidé de ne porter les braies que dans les cas d'absolue nécessité- l'inconvénient disais-je, c'est qu'on ne voit pas où l'on met les pieds. Et les pieds se prirent donc dans une racine traîtresse, faisant perdre son équilibre à la petite blonde. Mains en avant pour amortir la chute, lâchant par là même le bouclier qui vint heurter la tête d'un des assaillants. L'histoire ne précise pas quel fut le son émis suite à ce contact d'un crâne contre le métal.

Et c'est en pestant contre la boue qui maculait son vêtement que la blondinette se releva, en même temps que ces tympans étaient vrillés par un grand cri. Comment ça, "NONNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!" ???
Regard qui se dirigea vers le jeune homme à terre, visage qui blêmit en le reconnaissant.

C'était un coup à se faire virer des Courriers, ça.

Mains boueuses essuyées sur sa robe qui n'en était plus à ça près, se demandant si les frais de lavoir étaient pris en charge par l'armée, bouclier ramassé, geste agrémenté d'un petit
Scusez !...Et froncement de sourcils en entendant les paroles de Lylla. Trompés de cible ? Bon d'accord, Lerat et Radussol n'étaient pas des lumières loin s'en faut, on ne pouvait pas compter sur eux pour y voir clair même en plein jour, mais de là à penser qu'ils avaient sciemment attaqué le Porte-Parole, fallait pas pousser mémé dans les orties avec l'eau du bain et le bébé avec. Léger sourire en entendant la duchesse riposter, avant de hausser les épaules, les laissant à leurs échanges d'amabilités.
Après tout, elle avait d'autres chats à fouetter, en l’occurrence neutraliser la femme qui se ruait vers elle.




08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Ange....
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Tiphene. Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Tiphene. Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Gradel et de Tiphene.
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Flavien.. Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Flavien..



------------------------------------------------
* Librement inspiré de Brel - "Vesoul"
_________________
Jeffeson
Dormir était maintenant devenus impossible. Chaque nuit, une flopée de personne souhaitait entrer en ville de Conflans sans le fameux parchemin. Et chaque nuit, c’était le même refrain. Passage à tabac d’un innocent … ou pas. Dans ces moments là, il ne réfléchissait pas, certains dirait que c’est habituel alors qu’au final chaque parole était pesée et chaque geste attentivement soigné. Cette nuit là, il se trouvait autour du feu de camps sans rien dire, allongé près de ces compagnons, regard fixé sur le ciel étoilé. On ne pouvait entendre que le bruit du crépitement du bois, quelques chuchotis dans la nuitée sombre.

Il les regardait un à un, son regard se posa bien évidement sur la Duchesse. Qu’elle drôle de rencontre entre ces deux là, en taverne, à Langres. Tout était dit. Lui, revenait d’un passage à tabac et débarquait dans la ville fantomatique et elle, se trouvait assise en taverne. Toutes les conditions étaient réunies pour un petit brigandage dans les règles de l’art. La suite, tout le monde la connait … voila qu’il devenait aussi écervelé qu’un jeune puceau face à une ravissante demoiselle. Oh oui, il en était amoureux, depuis le premier regard mais cela, il se le garderait bien pour lui.

Il sourit en coin et son regard se posa sur Wilus. Le bourru de Wil, incapable de dire ce qu’il ressent et à toujours se mettre dans des situations « amoureuses » grotesques. Wily quoi, un ami cher en devenir. S’ils étaient connus avant tout ceci, il était plus que certain qu’il aurait pu festoyer au croisement d’un chemin, bourse pleine et tête pleine d’espoir.


A L’ATTAQUEEEEEEE !!!

Sa main se resserra aussitôt. Il bondit et passa devant la Duchesse qui venait tout juste de se lever. La routine reprenait son du. Il sortit son épée et fonça droit devant. Pourquoi les Champenois étaient cons ? Parce qu’ils sont Champenois aimait il répondre. Tout ceci se vérifié ici même. Il regarda les deux gardes qui confirmaient qu’aucun laissez-passer n’était en possession des pleutres de ce soir.

Son regard se posa sur le jeune homme qui venait de prendre son arme et qui faisait de grand geste. Apparemment, le jeune pouce maitrisait son arme aussi bien qu’un manchot. Peut être qu’une épée de bois aurait été approprié pour un gringalet dans son genre, sortant à peine du sein de sa misérable mère.

Une attaque dans les règles de l’art ? Bien sur que oui. Il sourit et le Jeff, prit grand plaisir à planter son arme dans la chaire humaine sans trop de difficulté. Une fois la victime à terre, il laissa traiter sa botte sur le visage du mourant. Et voila, affaire réglée, pas de Lp, pas d’entrée. C’était d’une simplicité absolue et encore, trop compliqué pour le Porte Parole qui venait d‘être reconnus à l‘instant.

Le blond se pencha au dessus de sa victime sans aucun remords, bien au contraire. On finit toujours par payer et Aristote sait que Jeff aimait tant être le bourreau. Alors qu‘il allait dépouiller sa victime de son or présumé, il aperçut la folle furieuse se jeter sur le corps meurtris. Qu‘avait elle ? Était ce un amant de plus ? Son fils ?

La suite se termina en dispute. Haussement d‘épaule envers la logisticienne. Alors que son attention était à la prise de bec avec sa Duchesse, Jeff s‘empara de la toute petite bourse qui ne devait pas avoir plus de 10 écus dedans … suffisant pour aller manger en taverne. Il se releva aussi discrètement que possible, regarda une nouvelle fois le presque mort, sourit, puis … bien mal lui prit, laissa tomba un petit cracha à ces côtés en guise de souvenir et ne put s‘empêcher de rajouter :


Salut Aristote pour moi.


08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Ange....
08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Gradel et de Tiphene.
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Flavien.. Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Flavien..

_________________
Marco_castello
Monseigneur Castello passe par là... Dans son carosse...Et il se trouve qu'il est médicastre.... mais va on l’arrêter.. peut être que oui, peut etre que non!

[ Me contacter par MP si intéressé!]
Coxynel
A Conflans : une nuit comme les autres

" C'est une belle nuit pour faire la guerre, une belle nuit pour se disputer, une belle nuit comme toutes les autres d'ailleurs. Certains dorment, d'autres se mélangent. Des corps se cherchent, se dispersent, beaucoup dépriment, peu s'en remettent. Les bringueurs font la fête. Quoi que l'on dise, quoi que l'on fasse, dans n'importe quel état qu'on est, la nuit elle, est toujours belle, et toujours là pour nous bercer* ".



Les jours se suivaient et se ressemblaient... Cheval, il ne s'appelle pas Métro fort heureusement d'ailleurs, boulot, dodo... et nuit de garde. Voilà à quoi ressemblaient les journées de Coxynel depuis quelques temps. Ce n'était pas pour lui déplaire même si un peu plus d'action n'aurait pas été de refus. Ca la dérouillait un peu la blonde, faut dire qu'elle s'empâtait au sens propre comme au figuré. Rester dans un bureau à faire de la paperasse ou jouer la petite femme d'intérieur parfaite, n'étaient décidément pas son truc, surtout lorsqu'elle savait ses compagnons d'armes de la Garde Royal sur le front. Puis s'ennuyer comme un rat mort au milieu des chemins, parfois lors de ronde, était assez plaisant même si elle maitrisait déjà bien la technique pour l'avoir parfait de longs mois par le passé dans différentes bourgades de Champagne. Ca lui rappelait de bons souvenirs...

Occupée à grignoter des mûres près d'un bosquet de ronces, elle pensait à lui, à son avenir, à cette décision et ce n'est qu'un cri "à l'attaque" qui la sortit de ses rêveries. A ce bruit, la blonde se retourna pour voir un groupe armé attaquer le lieutenant Radussol. Juste le temps de s'essuyer la bouche d'un revers de manche - oui oui faut être présentable quand même - qu'à la suite de ses petits camarades bleus, elle tira son épée rapidement et entra dans la danse... Mieux valait ne pas trop trainer pour être sûr d'avoir quelque chose...

Une vraie cohue... les coups pleuvaient de toute part. Coups de coude dans les dents, coups d'épée par ci, coups de pieds par là... Elle en avait d'ailleurs reçu quelques uns avant de pouvoir en donner. Le bruit, les cris, les pleurs, le cliquetis des épées puis l'odeur écoeurante du sang qui se mêlent à la terre et enfin le silence... Pas cette fois, tout s'enchaîna très vite, le cri de la juge... une erreur... Le regard de Coxynel se posa sur la victime que cette dernière tenait dans ses bras... le Porte-Parole de Champagne...


Mer**...

Ce fut le seul mot qui sortit de sa bouche... De toute façon, ce n'était pas la première fois qu'elle tuait des innocents détenteurs de LP. Ca lui était déjà arrivé quelques années auparavant. Blasée ? Peut-être. Puis, c'est le jeu... pas de l'amour et du hasard certes mais de la guerre et du hasard. Les erreurs ça arrive souvent en période de troubles. Puis ce cri, elle l'avait bien entendu... A l'attaque... Ils n'avaient fait que riposter... de la légitime défense donc!

Aussi ajouta-t-elle d'un ton neutre un peu pour elle-même alors que la dispute de la suzeraine et de la vassale éclatait et avant de s'en retourner manger... parce que les émotions ça creuse!

Dommage collatéral... En même temps, vous avez déjà vu une guerre propre, vous ?


Elle non...


08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Ange.... Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Ange.... Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Ange....
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Tiphene. Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Gradel. Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Gradel et de Tiphene.
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Flavien.. Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Flavien.. Ce coup l'a probablement tué.
08-09-2011 04:04 : Vous avez été attaqué par Flavien..

* Mickey 3D, Amen

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)