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[RP] Entre le spleen et l'idéal erre une pirate.

Enored
La rouquine avait passé une partie de la journée à se bruler les yeux à trop regarder la mer. Elle ne savait plus pourquoi elle était à terre. Elle ne savait plus pourquoi elle était en Flandres. Elle savait juste qu'elle ne se ressemblait plus. Cela devait faire à peu près trois ans qu'il y avait eut la mutinerie sur le bateau, mutinerie à cause d'un geste de faiblesse. Elle n'avait pas tué Guillaume. Elle n'avait pas pu, il ressemblait trop à son frère ainé. A présent elle est là, si proche de la mer mais si loin. Loin des pillages, loin des fracas des combats, loin de tout ce qui fait sa vie. Partir …

Trop de temps passé sur terre sans savoir qu'y faire. Elle s'était promis de réparer, mais réparer quoi ? L'attaque du bateau certes … mais elle réparait alors son mode de vie, tentait de s'amender. Ce n'était pas son genre de s'amender, et pourtant elle l'avait fait, et pourtant elle lui avait reproché. A l'évocation de la duchesse les poings se serrent. Partir …

Elle quitte la plage, ses yeux brulent comme quand elle était sur le bateau à trop scruter les flots pour dénicher le bon bateau. Mais elle est sur terre, si proche et si loin de la mer. Ses pas la guident loin de la ville. Partir …

Bien sur il y a lui … si elle reste c'est pour lui. Elle se croyait libre mais cette passion l'enchaine. Seul moment de calme dans sa vie de tourment. Tourments ou bon moments ? L'aventure lui manque. Elle s'ennuie. Vivre honnêtement, elle n'en a pas l'habitude depuis trois ans elle se force. Partir …

Si au moins elle pouvait rallier des gens comme elle, souvenir de son dernier voyage flamand alors que ses pas s'enfoncent dans la forêt. Les poings se serrent quand ses souvenirs évoquent Jean-jean. Ultime affrontement proche. Elle le sait elle le sent. Partir … oui partir, mais ce serait fuir. Elle est trop fière, trop fière pour suivre ce combat. Elle ne voudrait pas lui donner le plaisir de la traquer alors elle reste.

Ses pas s'enfoncent dans la mousse. Elle s'arrête. Elle a trouvé le coin qu'elle cherchait. Ici elle peut méditer loin de la mer, loin de ses tourments. Car là est son tourment, vivre si proche d'elle et si loin en même temps. La mer lui manque, le ressac, les tempêtes, les attaques de bateau, tout est loin, si loin... Partir … oui mais pas sans être équipée.

Elle sort sa dague face à un if. Elle pose sa main sur le tronc, lui demande pardon pour ce qu'elle va faire. Elle coupe une branche. Elle refait de même face à un noisetier dont elle coupe plusieurs petites branches et s'installe au pied de l'arbre. Rapidement, elle retrouve les gestes de son père, de ses frères, elle les a si souvent regardé faire. Sa lame frotte le bois, le taille... Au loin, le soleil baisse doucement, la journée se termine. Alors qu'il fait presque nuit, elle sort un fin lacet de cuir de sa besace, elle fait un noeud à chaque extrémité de l'arc né de ses mains. Une branche de noisetier transformée en flèche dans sa main, elle se relève enfin. Elle cale le lacet devenue corde dans sa flèche, penche légèrement l'arc sur le côté et patiente un moment. Attentive aux bruits autour, lorsqu'enfin elle l'entend. A petit bonds, il traverse la clairière, un lièvre fie dresse ses oreilles. Elle bande son arc, la main tenant la corde dépasse son oreille, son souffle se fige, elle lache la corde. La flèche siffle, inquiétude de l'animal qui entend lui bruit et s'écroule au sol avant de ne pouvoir réagir. Partir oui, mais d'abord agir. Elle passe l'arc en bandoulière, ramasse ses flèches et traverse la clairière pour récupérer sa proie.

Elle revient enfin vers le village, une arme de plus à son dos, le lapin dans la besace, les flèches en main. Elle passe devant l'étal d'un artisan peu méfiant qui travaille cuir. Elle aperçoit ce qu'elle cherche, elle l'attrape en passant. L'homme n'a rien vu, les flèches glissent dans le carquois qui rejoint l'arc sur son épaule. Elle sourit et pour la première fois depuis qu'elle l'a giflée, elle remercie Cassandre, grâce à elle, elle redevient elle même. Se moquant bien du qu'en dira-t-on. A quelque pas de l'étal de l'artisan, un vendeur de fruits et de légumes, elle le fixe lui sourit et en profite pour attraper une pomme. Ni vue, ni connue, elle poursuit sa route dans les rues de Dunkerque. Les cloches sonnent la fin du baptême d'Edonice surement … la fillette n'a pas du avoir le choix, elle a du obéir à son ancienne nonne de mère. Le son s'intensifie, la rouquine s'arrête, pourquoi ses pas la mènent ils par là? Elle n'a rien à faire à l'église, même si le curé du village est bien sympathique il reste un curé. Une pensée pour cet homme qui s'est fait renversé par la charrette folle. Il doit aller mieux à présent. Elle bifurque dans une ruelle, l'odeur de la mer se fait plus forte, elle sait qu'elle rejoint la plage, la crique. Elle fait un détour pour passer jusqu'à la taverne de Camérier, récupérer son cheval. Cela fait trop longtemps que l'animal n'a pu se dégourdir les sabots. Dans l'étable elle retrouve sa monture, en découvre une nouvelle, à en juger par la scelle, le propriétaire est aisé. Décidément, l'endroit est fréquenté. Elle sait que ce soir elle ne dormira pas là. Partir …

Quitter la ville un jour ou deux, elle grimpe sur le dos de son cheval, lui flatte l'encolure et lui murmure les mots que lui seul entend, lui seul comprend. Un hennissement et Bran se met en route. Une pression de genoux sur ses flancs et il se met au galop. Partir … oui mais pour revenir.

La cavalière et sa monture se dirigent vers la plage, vers la crique, mais ne s'arrêtent pas. Leur chemin les mène plus à l'ouest, hors des murs de la ville, longeant le rivage longuement jusqu'à atteindre la limite avec l'Artois. C'est alors que la rouquine flatte l'encolure de son cheval, il ralenti, doucement et finit par s'arrêter. Elle repère une crique et descend. Epuisés par la chevauchée, l'animal et sa cavalière se réfugient à l'abri des regards dans ce repli de terre creusé par la mer.

Se poser loin de tout loin de la ville, loin des autres pour réfléchir à la suite...

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--.henri.saint.segnan
Il l'a longtemps cherchée dans la ville sans la trouver.

Il était habitué aux escapades nocturnes, mais toujours au petit matin elle était là. Mais ce matin là il ne la trouva pas à ses cotés.

Bien sur, il sait que Jean-jean n'est pas loin, qu'il rappelle un passé qu'Henri aurait voulu qu'elle oublie.

Alors il la cherche, il craint le pire, il a peur que ce monstre ne lui enlève le seul être qui compte à ses yeux. Parfois il se met à penser que la mer serait leur meilleur refuge, espérant qu'il aurait une place encore dans la vie de la pirate. Seulement il sait qu'elle l'affrontera ce monstre, il le sait car il la connait par coeur. Il voudrait juste être là pour que le pire n'arrive pas.

Le jour tombe, il ne l'a toujours pas trouvée. Il se rend à leur crique, espérant qu'elle s'y trouve, mais la crique est vide, il s'y installe, attendant, espérant.
Enored
La nuit est tombée, il fait frais, elle resserre les pans de sa cape autour de ses épaules. La tête posée sur la paroi rocheuse, elle sait pourquoi elle a froid. La nuit est tombée et elle devrait être dans ses bras. Mais elle ne bouge pas, elle ne dort pas, ses pensées s'enchainent mais elle ne trouve pas la solution. Elle soupire.

Le soleil se lève, elle n'a pas bougé. La tête calée sur la paroi rocheuse, elle songe, aux trois années qui viennent de s'écouler, aux relations qui se son crées. Elle a froid malgré le soleil qui éclaire la crique et qui tape sur sa cape. Elle sait qu'elle a froid parce qu'il n'est pas là. Elle sait qu'elle n'est pas enchainée à lui, elle sait qu'elle est libre mais elle sait que sans lui elle ne sait vivre. Ce vide qu'elle ressent quand il est loin est un plein quand il est là. Elle sourit. Henri. Elle pose une main sur son épaule, la douleur est là, le manque de sommeil, la fatigue la font ressurgir. Il lui a sauvé la vie bien plus d'une fois. Elle croyait que sa présence à ses côtés était une faiblesse. Quand il est là, elle a peur de mourir, elle veut vivre pour lui. Mais elle a comprit que ce n'est pas une faiblesse, qu'elle puise sa force dans la puissance de leur passion. Elle soupire.

La journée passe, elle ne s'est toujours pas décidée. Que faire ? rester ? partir ? Elle ferme les yeux, laisse le sommeil l'emporter un instant. Lorsque la fraicheur revient elle s'étire, réouvre les yeux. Elle sait. Il y a sa rancoeur contre la duchesse, certes, mais cette pause après tant d'années de voyage ne leur fait peut-être pas de mal. Leur passage à Dunkerque lui a permit d'apaiser les fantômes de son passé. Même si un nouveau est arrivé. Elle a faim, elle se souvient du lièvre dans sa besace, le prépare le fait cuire, mange sans appétit. Elle soupire.

Un regard vers l'horizon, le soleil se couche à nouveau. Elle sait et elle n'est plus pressée de partir. La pirate se lève, elle ne fuira pas, ni par les terres, ni par la mer. La mer lui manque mais peut être a-t-elle définitivement tourné cette page. Sur mer rien n'est pareil. Sur terre elle a découvert une partie d'elle, partie qu'elle doit enfouir en mer... en mer elle n'est que pirate sanguinaire. Sur terre, elle reste pirate, les sens en éveil, le corps affuté par ses combats, ses chevauchées, elle étanche son gout pour la violence dès que le besoin s'en fait sentir, tantôt mercenaire, tantôt brigande. Au service de ceux qui payent. Mais par amitié, elle a traversé le royaume pour la protéger. Mais dans ses bras à lui, elle peut être la femme qu'elle s'interdit d'être ailleurs. Elle laisse ses sentiments parler, hurler, sa passion s'exprimer. Elle sourit. Elle ne le fera pas patienter plus longtemps. Elle sait qu'il doit l'attendre, elle est presque sure de l'endroit où il est. Elle sourit.

Elle se lève, grimpe sur le dos de son cheval, lui murmurant quelques mots, il se met en route, vers l'est cette fois. Il galope, les pattes dans la mer qui éclabousse sa cavalière, elle rit comme une enfant, ce contact avec l'eau salée efface ses derniers doutes et lui donne la force de continuer. Elle sait. Un combat l'attend, elle est prête à l'affronter. Elle sait qu'elle peut le vaincre, mais d'abord, un autre corps à corps. Celui qui exprime la passion et l'amour qu'elle a pour celui qui l'a guérie, celui qui est capable de lire en elle, de savoir ce qu'elle ne veut dire, ce qu'elle peut ressentir. Il fait nuit lorsqu'elle arrive dans la crique une ombre est assise là. Elle se méfie, même si elle se doute que c'est Henri. Elle descend de sa monture et s'approche doucement, la main sur la garde de son épée. Les doutes sont apaisés, même si elle sait qu'elle ne sera pas tranquille tant que ce combat n'aura pas lieu. Elle s'arrête à quelques pas de l'ombre assise, elle l'a reconnu, elle sourit. Elle se demande s'il dort où s'il l'a vue approcher. Un geste le trahit, il est sur ses gardes aussi. Alors à quelques pas de lui elle attend un autre geste...

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--.henri.saint.segnan
Il a passé une partie de la nuit à sursauter au moindre bruit, avant que de s'endormir au petit matin.

Le soleil le sortit de son sommeil, instinctivement il regarda à coté de lui. Mais personne. Il avait espéré pourtant. Elle lui manque qu'il en a mal, une douleur qui lui empoigne le coeur et le serre. Il marche le long de la plage, regardant souvent vers les dunes, croyant voir sa pirate juchée sur son cheval, le regardant avec ce sourire qu'elle n'offre qu'à lui.

Il s'assoit et regarde la mer, la douleur est plus vive. Et si elle était vraiment partie ? Elle tournait en rond depuis un moment, entre les murs étriqués de cette ville.

Il retourne à leur crique, elle lui aurait dit qu'elle partait, elle n'a pas pu faire ça. Il mange quelques noix qu'il a toujours au fond de la poche, quand on est sur les routes depuis si longtemps, face à l'imprévu continuellement, on apprend à être prévoyant.

Il va attendre, elle viendra, oui elle viendra.

La nuit tombe, la douleur revient.

Mais soudain une ombre, il pose sa main sur son épée, mais il l'a reconnue, ce n'est pas son imagination.

Il se lève et s'avance vers elle, son coeur bat à tout rompre.

Il la prend dans ses bras, la serre à l'étouffer.


Oh mo ruin, j'étais si inquiet...

Il ne termine pas sa phrase, l'embrassant à perdre haleine. Il l'aime plus que sa propre vie, sans elle il n'est plus rien, la retrouver enfin est une explosion de joie...
Enored
Il la reconnue, il se lève, elle sourit. Il s'avance, la prend dans ses bras, manque de l'étouffer, il était inquiet, elle le sent. Etrangement, à le voir ainsi, elle comprend ce que Jean-jean a put ressentir lorsqu'elle l'a laissé.

Oh mo ruin, j'étais si inquiet...

Il l'embrasse à perdre halène, elle répond avec fougue. Elle se perd dans ses bras, se fond contre son corps, le serre contre lui. Lorsqu'ils reprennent leur souffle, elle se recule un peu, plonge son regard dans le sien.


Faut pas t'inquiéter pour moi.

Elle pose un doigt sur les lèvres d'Henri, elle a vu qu'il veut protester, mais elle cherche ses mots. Elle sait que ses mots sont vains, inutiles, mais elle n'a jamais comprit comment quelqu'un pouvait s'inquiéter pour elle. Elle passe son temps sur le fil qui peut l'amener à passer de l'autre côté. Elle aurait voulu qu'il ne s'attache pas à elle, elle aurait voulu ne pas s'attacher à lui pour ne pas souffrir. Et pourtant, elle a mal quand il n'est pas à ses côtés. Elle est revenue pour lui, rien que pour lui et ... elle sait qu'elle doit lui dire. Elle sourit, ote son doigt, dépose un baiser sur ses lèvres et attraper ses poignets.

J'ai failli partir, j'étais à la frontière du comté, j'suis restée un moment à l'abri d'une crique semblable à celle ci pour réfléchir à la suite. Et j'avoue, je ne suis revenue que pour toi. Parce que ce sans toi je ne suis rien. J'étouffe ici et en même temps ce repos est bienvenu. L'aventure me manque. J'suis presque devenue trop respectable à mon gout... Et ... Il est vrai que je pouvais pas fuir non plus. Mais plus que tout c'est ta présence ... toi qui me manquais. Toi qui m'a fait faire demi tour. J'suis incapable de partir sans toi à mes côtés.


Elle se tait un moment, elle se demande si elle doit tout lui dire. Elle fait pour la première fois le choix de ne pas se taire. Elle pose son front sur son épaule. Lui dire oui, mais comment ? Tout simplement après tout. Il le prendra comme il le prendra.

J'suis partie parce que j'ai cru qu'mon amour pour toi est ma faiblesse. Qu'ma peur de t'perdre me paralyserait dans un combat. A la taverne, quand j'ai entendu Jean-jean j'ai fuit, ça ne me ressemble pas... C'est c'que j'ai cru d'abord. Et puis j'ai réfléchit. C'est pour ça qu'j'avais besoin d'être seule.

La rouquine se tait pour se calmer, elle a sentit son débit accélérer, elle commence à manger la moitié des mots. C'est un réflexe chez elle, quand une émotion passe, quelle qu'elle soit. Elle respire profondément. Elle sait qu'il comprendra, il comprend toujours, elle ne sait où il puise la patience. Elle se sait insupportable, invivable, et pourtant il est toujours là. Acceptant ses escapades, ne posant jamais de question. La laissant libre, libre de l'aimer à sa façon. Elle sourit.

J'ai comprit que c'est dans l'amour que je ressent pour toi que je puise ma force. Avant toi je ne faisais que survivre. Depuis toi, j'ai envie de vivre. Cette envie me donne la force de me battre. Tu as changé quelque chose en moi, je l'ai su dès le premier regard que tu as posé sur moi. Même si j'ai mis bien du temps à l'accepter.


Un nouveau silence, elle relève la tête cherche son regard et sourit.

Alors ne t'inquiètes pas ... tu ne me perdras pas je ne partirai jamais sans toi. Je le savais depuis toujours. Je l'ai comprit, accepté qu'aujourd'hui. Mais y'a qu'toi qui saura ça.


Elle sourit, manque de rire. Elle sait que ses derniers mots sont inutile, il n'y a qui lui qui la voit comme cela ... Il n'y a que pour lui qu'elle laisse apparaître la femme qui se cache au fond d'elle. Et sans ces moments là elle ne saurait plus vivre ... Alors que lui importait l'inaction pour l'instant. Ils avaient besoin de cette pause pour se retrouver et ... elle une partie d'elle avait conscience que très rapidement tout allait accélérer.
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--.henri.saint.segnan
Jamais la pirate ne s’était confiée ainsi, même à lui. Il la laisse parler, ne l’interrompt surtout pas, il se contente de la serrer contre lui, si heureux de l’avoir retrouvée.

Les paroles qu’il entend efface toute l’inquiétude qu’il a ressentie. Il est rassuré que la passion qu’il éprouve pour elle est réciproque. Il savait qu’elle était attachée à lui, mais il avait toujours craint que la passion brutale de la jeune femme pour l’aventure ne soit la plus forte.

Elle relève la tête et le regarde, il lui sourit, un peu ému qu’elle revive enfin et ne cherche plus à juste survivre. Il se noie littéralement dans ses yeux verts.

Tu ne me perdras jamais Eno, il n’y a que la mort, mo ruin, qui peut me séparer de toi.

Il se penche vers elle et l’embrasse, son corps s’embrase à son contact.
Enored
Enored sourit en l'entendant, est il possible qu'une fois dans sa vie quelque chose soit si simple ? Elle ne prend pas le temps de chercher la réponse, l'avenir s'en chargera. Il l'embrasse, elle ferme les yeux et répond à son baiser avec fougue. Elle sent déjà le désir naitre en elle. Elle veut résister un instant, quelque chose l'inquiète, elle ne sait pas quoi.

Les baisers d'Henri se font plus pressant, plus précis. Lorsque les lèvres de l'homme qu'elle aime atteignent son cou, elle oublie ce qui quelques instants auparavant semblait si important. Elle se laisse emporter par la magie du moment. Ces instants à deux ont été si rares durant les longs mois où ils étaient sur les routes, que rien au monde ne pourrait les séparer à ce moment là. Rien au monde, sauf peut être un cri de désespoir poussé au loin, un appel au secours. La rouquine s'en moque, il y aura bien un ou deux villageois pour aller voir ce qui se passe.

Enored glisse ses mains sous la chemise d'Henri en souriant, elle connait par cœur les endroits qui le font réagir. Elle a déjà oublié l'appel au secours à peine perçut par son esprit...

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--.henri.saint.segnan
Henri sent que la pirate s'embrase également. Cette incroyable alchimie entre eux, dès que leurs corps se frolent ! Elle l'ensorcèle et lui l'envoute, deux sorciers mélant leurs filtres pour que la magie opère encore.

Mais il la sent tendue, elle a hésité. Cette réaction, il l'a connait, elle est en alerte. Mais la pirate se reprend et se consacre toute à lui, la caresse de ses mains sur sa peau fait son oeuvre, il brule sous ses doigts.

Mais quelque chose ne va pas, cette alerte reste dans son esprit.

Il s'arrête de l'embrasser, la regarde, une ombre d'inquiètude dans le regard. Il pose ses mains sur ses épaules, les caresses stoppent.


Tu as senti quelque chose Enored ? C'est JeanJean ?
Enored
Quand Henri s'écarte pour la fixer, elle sait qu'il a comprit, qu'il a ressentit. Dans le silence retentit, au loin, un rire à glacer le sang suivit d'un second, tout aussi terrible Jean-jean et son comparse.

Tu as senti quelque chose Enored ? C'est JeanJean ?

Bien sûr que c'est lui, partout où il passe il ne sème que la terreur et la mort. Elle respire profondément et hoche la tête.


J'ai cru entendre un appel au secours suivit de son rire si particulier. Mais qu'importe après tout. J'suis sure qu'il y'a un ou deux villageois courageux et assez fou pour se porter au secours de sa victime.

La rouquine hausse les épaules. Elle n'a pas pour habitude de se mêler des affaires des autres et surtout pas de celles de Jean-jean. Pourtant... pourtant elle a l'impression que le cri venait de la direction où se trouve la cabane de la fille de Guillaume.

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