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[RP]Débarquement sur les plages normandes

Marzina
Le rp actuel raconte le débarquement breton et la guerre qui s'ensuit!
Merci de respecter le contexte et bonne lecture!


[Coté breton: Armée Pennher Ar Lug
Jour du débarquement]


L’attente à Tréguier avait été longue, combien de temps avaient-ils patienté en tout ? Des jours, sûrement plus d’une semaine même, mais ils avaient enfin embarqué. L’ambiance était joyeuse sur l’Equynoxe empli de volontaires pour une mission diplomatique à l’étranger. A la tête de l’expédition, la Duchesse du Rohannais dont la prestance guerrière n’était plus à prouver. Il avait été drôle d’observer le petit blonde qui vomissait par-dessus bord, il avait été encore plus drôle de passer l’immonde taupe par-dessus bord, mais il arrivait un moment où les explorateurs tournaient en rond sur le navire. Ils avaient donc fini par mettre pied à terre à Fécamp. Enfin, pied à terre, c’est surtout pour les marauds, la duchesse était à cheval, tout comme la princesse blonde dont le corps penchait sur le cheval à cause du poids de l’épée à son flanc.

Ils avaient débarqué de nuit, on n’y voyait pas plus que dans un bol d’encre. Elles s’étaient avancées les premières, juchées sur leurs bestiaux à quatre pattes, et derrière la duchesse s’étirait la longue armée de volontaires bretons. Dans le silence de la nuit, on entendait les cliquetis des armures, le bruit des épées dans leur fourreau qui tapaient contre les cuisses des hommes. La blonde s’étira rapidement une jambe, puis l’autre, complètement ankylosée par le voyage.


« Gast, nous voilà au pays des consanguins, j’étais jamais venue ici. J’espère que ça n’a pas trop changé depuis les contes de papy Gomoz, ca semblait assez amusant, bien que la plupart des ogres aient surement passé l’arme à gauche depuis le temps. »

Elle avait murmuré, mais sa voix semblait avoir comme résonné dans le silence de la nuit. Elle était passablement de mauvaise humeur, comme le lui avait fait remarquer le petit blond sur le bateau, parce qu’elle préférait porter des robes qu’une armure. Et allez donc passer une armure quand vous avez pris quelques kilos parce que vous portez un héritier brito-polak ! Ils avaient du forcer pour la lui enfiler, heureusement qu’Ana avait prévu quelques ajustement pour elle, mais ceux qui l’avait aidé à l’enfiler en avaient les oreilles complètement défoncées des jurons qu’elle avait poussé. Le pire, c’est quand ca gratte sous l’armure. Pour se gratter discrètement, c’est pas facile, ca fait un bruit fou.

Et il ne fallait pas faire trop de bruit en l’occurrence, y’en avait déjà assez des lourdauds derrière qui essayaient de faire sortir les charrettes avec la nourriture pour le siège et les armes de rechange pour tous. Il y avait un peu de tout dans l’armée, des nobles tout d’abord, des expérimentées comme Ana, ou des qu’on-sait-pas-bien-ce-qu’ils-font-là comme Marzina, pour le soutien moral certains diraient, moi j’en suis pas bien sûre personnellement. Il y avait des militaires de carrière comme Leamas, et des qui sont juste volontaires comme Lemerco le poilu. Il y avait aussi des gueux qui étaient montés sur le bateau presque par hasard, et qui avaient trouvé l’ambiance si bonne qu’ils ont décidé de pas sauter du bateau en marche.

Perdue dans ses pensées, la blonde était juchée sur son cheval fauve qui grattait le sol avec le sabot, nerveux d’avoir été dans un endroit clos si longtemps. Quand ils étaient descendus, ils avaient réveillé quelques gueux normands qui dormaient là semblait-il, laissés comme guetteurs. Ils crevaient de faim, et l’un d’eux se mit à courir vers la princesse, bloquant le passage de Son Altesse et de son équidé par sa présence au milieu du chemin. La blonde sorti alors de ses rêveries et observa l’insecte qui troublait son cheval au point de l’arrêter. Il contourna le cheval pour venir attraper religieusement le petit pied entre ses mains crasses.


« Nobles dames, nobles dames, une petite pièce pour un normand qui a été ruiné par la guerre… »

La réponse de la blonde ne se fit pas attendre, et son talon vint atterrir dans la face de l’impudent en proclamant :

« Place maraud ! Place à la Duchesse du Rohannais et à la Princesse de Bretagne ! Dégage le passage consanguin ! »

Sans prêter plus attention au gueux qui pissait le sang par le nez, elle fit avancer son cheval qui l’enjamba prudemment. La blonde se mit à grogner :

« Ca commence bien ! On est pas là pour faire la charité ! J’ai franchement une tête à offrir de l’argent ?! »

Edition pour précision sur le camp en début de message
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Anastriana
La duchesse du rohannais quant à elle, ressentait avec excitation, l'ivresse du travail que l'on s'apprête à accomplir, avec un plaisir certain. Ravie d'avoir enfin remis les pieds sur le sol, elle retrouvait bien plus d'entrain que sur le bateau. Le lent engrenage démarré bien des jours plus tôt, commençait à être correctement huilé. Bien qu'ils aient vécu quelques déconvenues, les choses paraissaient engageantes.

Ils s'éloignaient de la plage, lentement, le bateau vomissant le flot d'hommes en armes, les charettes, le matériel, les chevaux qui piaffaient d'impatience à l'idée de sortir enfin de leur prison. Il y avait également quelques civils, propres à assurer le quotidien de l'armée. Des lavandières, des filles de bordel, des forgerons, des jeunes ecuyers au sourire naïf si raffraichissant, des médecins... Tous avaient suivi le Commandeur de l'Ordre des Pennher Ar Lug sans sourciller. Habitués aux missions à l'étranger, chaque homme et chaque femme de la longue cohorte, semblait avoir leur place habituelle. De toute évidence, c'était une armée qui ne faisait pas ses premières armes.

A ses côtés, la jeune princesse de Bretagne, la lumineuse Marzina de Montfort-Penthièvre, montait son fringuant petit palefroi à la robe fauve, avec la fierté qu'on lui connaissait. Son second n'était pas loin non plus, l'ours velu, le désopilant Lemerco. Son fils Elim, et la jeune Azarelle, trottaient sur leurs petites montures, toujours en complicité. Son beau-fils, Rowenda junior, suivait la file de commandement également.

Ana quant à elle, observait d'un oeil professionnel, les alentours. Les éclaireurs étaient revenus en trombe, annoncer qu'une armée pouvait se déplacer vers le village dans la nuit. Mais sur place, nulle défense encore n'avait été observée, à part les habituels miliciens civils. Rien de bien inquiétant. Mais les embuscades n'étaient pas à négliger.
Derrière elle, les différentes troupes s'échangeaient des blagues douteuses, sans doute pour détendre l'atmosphère électrique.

Aux abords de la ville, alors qu'Ana réfléchissait à l'endroit précis où établir le campement pour la nuit, Marzina ne manqua pas de se faire remarquer en violentant quelque peu un maraud bien mal informé sur le caractère de Son Altesse. La duchesse ne put s'empêcher de sourire, avant de rétorquer, sur un ton faussement moralisateur à la jeune blonde...


"Dis donc ton altesse. Un peu de mansuétude, envers... Ton futur sujet!"

La duchesse partit dans un grand éclat de rire, avant de jeter d'un air négligent, une pièce à l'indigent. Ana avait après tout du coeur, quelque part, quand on cherchait bien.

Elle se retourna finalement, et de sa voix forte et décidée, celle que ses hommes lui connaissaient si bien, elle clama:


"Hola Pennher Ar Lug, au camps! Dressez!"

Elle plante au sol avec fermeté l'oriflamme qui déploie ses armes. Les macles d'or sur fond de gueules du rohannais, les besants de Tregoat, et fièrement, au-dessus, l'hermine plain de la Bretagne.

"Arquebusiers, occupez-vous du matériel! Que les civils s'organisent comme toujours, à l'intérieur! Pansez les chevaux et faites les courir avant de les attacher à la lice! Piquiers, lanciers, montez les tentes!..."

Le silence de la nuit, fut donc rapidement rompu par les ordres du Commandeur, qui vaquait ici et là pour aider, pour coordonner...

Plus tard, elle devrait convoquer ses lieutenants et son second, dans la tente de commandement... Pour eux, la nuit ne faisait que commencer...

_________________

Duchesse de Rohan, Dame de Coëtlogon, Chevalier de Tregoat
Blotus1er
un peu plus loin sur la plage, l'armée Kastell paol debarquait à son tour !
hommes, chevaux, matériels...
les hommes savaient ce qu'ils avaient à faire. et les colonnes maintenant se formaient...

Blotus s'agenouilla, se signa, et prit un peu se sable qu'il frotta entre ses mains. Il enfourcha ensuite son cheval et prit la tête des troupes. L'etendard de la blanche hermine et de son ost claquaient au dessus de sa tête. La nuit commençait à tomber et les torches s'allumerent. Le long serpent de feu arreta soudain son cheminement.
La position etait atteinte.

Les archers, piquiers et cavaliers prirent position....
Un messager partit aussitot rejoindre le campement de la duchesse du Rohannais
la nuit ne faisait que débuter...

_________________
Blotus de kerdren /Kastellan de st pol/ Breizh souleur / Clan Gwenn ha du
Kerdwin


[Nuit du 18 septembre de l'an de grâce mil quatre cent cinquante neuf... Plage de Fécamp]

Une nuit sans lune, le vent qui plaque les cheveux en arrière et juste le bruit des vagues... Depuis la mort de son époux, tous les soirs, Kerdwin venait s'asseoir là, adossée à la roche de la falaise... les yeux fermés, jouant avec le sable en le laissant glisser entre ses doigts, elle écoutait l'océan mais ne l'entendait plus de la même manière... Elle l'avait tellement aimé cette plage... quand Stefanov et elle s'y roulaient en riant, enlacés l'un dans l'autre... Elle se perdait dans ses souvenirs heureux...

Elle se redressa soudain... Des bruits... des cliquetis d'armes et d'armures, des chuchotements... des sabots de chevaux martelant le sol... puis des cris, des ordres... Des voix de femmes... Elle connaissait cette langue... sa langue natale.... Celle de son père qui l'avait vendu à un soldat anglais alors qu'elle n'était encore qu'une enfant... et, quand elle avait enfin pu se sauver de chez les anglois, au fond de la cale d'un bateau, la terre normande l'avait accueillie... Depuis elle était bien plus normande que bretonne...

Elle ôta ses bottes et doucement se releva... La nuit était trop noire et, où elle se trouvait, nul ne pouvait la voir... Il fallait faire vite...
En passant de l'autre côté, par le petit chemin encore bordé de genêts dé florissants, elle se devait d'aller prévenir les autorités compétentes...

Ce bateau qu'elle avait vu à quai quelques heures auparavant, ce bateau venant de Bretagne était en train de débarquer ses troupes...

_________________
Arkazhot
[Coté breton: Armée Kastell Paol
Jour du débarquement]


Le bâtiment avait accosté, et les hommes et femmes, soldats pour la plupart
étaient descendu. Comme à son habitude Arkazhot avait tardé, hésitant
entre le rouge et le noir... Il s’était finalement décider pour la couleur sang
et rejoignit les autres sur la plage. En chemin, il vérifia une dernière fois que
son épée coulissait dans son fourreau.

Il rejoignit rapidement la ligne de front. N’étant pas soldat, l'absence
d'armure, et les longs voyages qu'il avait effectués, lui permettait de se
déplacer beaucoup plus rapidement que bien des hommes.
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Mastropersico
Fin de compte je me suis habitué à un peu au français .. Je n'ai pas parler encore, les communications avec les autres général ont eu lieu principalement dans les gestes, mais .. oui, nous pourrions nous faire comprendre.

La «Vénus» était amarré au port de Fécamp, n'était pas en parfait état mais toujours regardé en excellent état malgré les longues semaines de navigation.


Nous avons attendu la nuit pour s'approcher de la côte, nous nous attendions les soldats ennemis à la périphérie de la ville prête à défendre le territoire et au lieu, à notre grande surprise, l'atterrissage s'est déroulé sans accroc.

Certains soldats alliés se réjouit de l'absence de résistance .. J'ai été un peu moins .. J'ai préféré mon adversaire en face .. plutôt que de se cacher dans une grotte dans la ville.

J'ai rassemblé, ainsi que le commandant Criandre, mes soldats et nous avons campé aux côtés de nos alliés.

Peu de temps après, j'ai été appelé pour une réunion de travail avec les autres commandants Lady Anastriana, sir Willdechampagne and sir Blotus1er. Après quoi nous nous sommes retirés à nos tentes .. avait été une longue journée qui vient de passer. Maintenant, nous aurions reposé quelques heures, juste assez longtemps pour donner un repos pour les yeux tourmenté par le vent que avait soufflé contre nous par tout le temps..

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Anastriana
Au lendemain de leur débarquement, l'armée d'Ana, et celle de Blotus, faisait face à celle de la Bande de Normandie No1. Arrivée comme eux dans la nuit, on pouvait voir désormais leurs tentes aux couleurs des lions d'or, se dresser non loin des bretons.
Les hommes des Pennher Ar Lug, ne manquèrent évidemment pas d'aller les asticoter. Et au fur et à mesure de la journée, une tension palpable, s'immisça entre les armées...

Ana quant à elle, passa du temps avec Blotus, pour mettre au point la stratégie de la dernière minute. Dans la nuit, devaient également débarquer les renforts. L'armée de Criandre, et celle de Willdechampagne. Tout devait donc être bien préparé pour qu'ils puissent débarquer sans encombre...

Et finalement vint la nuit. La nuit et ses combats. La stratégie était simple. Blotus s'occupait de l'armée adverse, pendant qu'Ana avec ses hommes, assurait que l'accostage des bateaux alliés ne soit pas perturbé.

Avec elle, ses meilleurs hommes. Ils scrutaient l'horizon obscure, torches à la main, à l'affût du moindre bruit, d'un mouvement de l'eau caractéristique de l'approche d'un navire... Quand soudain, deux masses sombres se profilèrent. Le majestueux Ponant, accompagné du Venus, approchaient, faisant se fendre les vagues sur les berges portuaires.

Elle prit une torche dans chaque main, et effectua le signe convenu entre eux. Deux flammes sur chaque bateau, lui répondirent. La duchesse arbora un sourire.


"Et bien messieurs, les renforts sont bels et bien là. Dispersion. Suivez le plan, ratissez les alentours, nous devons les escorter jusqu'au camps."

Elle eut une pensée pour Blotus, et ses hommes, qui allaient démarrer les hostilités contre l'armée ennemie. Une page de gloire s'écrivait ce soir, pour l'Ost de Bretagne, l'armée régulière du pays, dont faisait partie l'armée de Kastell Paol. Ana n'omettra pas de témoigner de leur courage sans égal, lorsqu'ils retourneront au pays...

Elle se tourna vers son second.


"Bon, les hommes du quai sont bien hors d'état de nuir. Les bateaux vont pouvoir forcer l'amarrage sans problème. Envoie une section à chaque navire pour les aider."

Des cordes volèrent de toute part du côté de l'accostage des lourds bâtiments. Les soldats d'Ana les attrapèrent, pour arrimer solidement les embarcations. Rapidement, les membres d'équipage débarquèrent sur les quais, finissant le travail. Les voiles se baissèrent, et le bruit sourd du fourmillement des hommes s'affairant sur le pont parvint aux oreilles de la duchesse.

"Bon, qu'ils descendent, on va pas y passer la nuit..."

Elle n'eut pas le temps de s'impatienter, que déjà sortaient Criandre d'un côté, Willdechampagne de l'autre. Ana fit avancer Bairdéir, son destrier, pour les saluer.

"Lady. Monsieur. Votre présence me ravit! Votre escorte est là, à vous attendre. Suivez moi!"

Elle fit pirouetter son animal, et leur ouvrit le chemin, pour les mener au camps. Elle n'attendait plus désormais qu'un messager envoyé par Blotus, qui l'assurerait de sa victoire contre l'armée adverse...
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Duchesse de Rohan, Dame de Coëtlogon, Chevalier de Tregoat
Willdechampagne
Après avoir passé plusieurs jours en mer à bord du Ponant, l'armée des Scorpions débarque enfin sur Fécamp.
Les armées alliées sont déjà en place. Apparemment, aucune résistance n'est présente. Les soldats ont bien dégagé les pontons et aide à la manœuvre d’arrimage.

Avant de descendre, Will donne les consignes à ses soldats de dresser leur campement aux cotés des autres armées.

Une personne impatiente les attend sur le quai.


"Lady. Monsieur. Votre présence me ravit! Votre escorte est là, à vous attendre. Suivez moi!"

Bien le bonjour à Vous. Je pense que vous ètes Dame Anastriana. enchanté de vous rencontrer et bien content d'être enfin arrivé. J'espère que nous n'avons pas été trop long ...


Will récupère sa monture et suit la coordinatrice des armées ...
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Arkazhot
[Coté breton: Armée Kastell Paol
Jour suivant le débarquement]



Le débarquement avait eut lieu dans un calme relatif. Durant la nuit les hommes et
femmes de Kastell Paol avaient monté leur campement non loin de celui des Pennher Ar
Lug. L'aube les trouvant somnolants et aggrippés à leur armes.

Une frugale ration fut distribuée rapidement, on ne combat pas le ventre vide, mais pas
trop plein non plus. Arkazhot prit alors l'initiative d'infiltrer discretement la ville de
Fécamp. Apres avoir contourner la plage, il distraya les gardes avec un astucieux
stratagème, avant de se faufiler dans les ruelles de la ville. Il en etudia rapidement la
topologie, et mémorisa tout ce qu'il pu sur son trajet : gardes, casernes, portes fortifiées...

Lorsqu'il pensa avoir accumulé suffisamment d'informations, il s'introduisit dans l'église et
y laissa son precieux caleçon rouge au sommet du clocher. De là il serait visible pour
n'importe quel navire approchant de la ville.

Il s'évanouit dans la ville sans qu'on put le retrouver et réapparut dans le campement de
l'armée Kastell Paol. La nuit promettait d'être longue et il prit un peu de sommeil en
avance.

Durant la nuit qui suivit, l'alarme fut sonnée et l'armée Léonarde était déjà en ordre de
bataille, s'opprochant à grand pas du campement de l'armée Bande de Normandie...

[Honneur aux vaincus pour engager la description de la bataille ]
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Alain_de_st_ervlan
Il était temps ! Après tous ces jours passés en mer le "Ponant" peut enfin accoster au port de Fécamp.
Sur le pont, l'armée des Scorpions est prête a débarquer, Alain donne l'ordre aux matelots de baisser la passerelle ...


Messieurs, j'ais été enchante de vous avoir a mon bord.
Qu'Aristote vous garde !

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Sylvak
Pour l'armée normande défaite devant Fécamp je sais pas, mais vu que ça avance pas trop le RP, je vais faire le contre-rendu de ceux qui ont choisi de défendre leur ville^^. Je pourrait toujours déplacé mon post si y a du nouveau sur la bataille de cette nuit




Le soleil se levait sur les remparts de Fécamp. La nuit avait été terrible pour le camp normand puisque les troupes qui défendaient la ville à l'extérieur avait été défaite

Malgré ça la cité n'était pas encore tombé. Le mercenaire s'étira dans les premiers rayons et fit une petite ronde sur les murs


L'armée bretonne avait visiblement reçu des renforts durant la nuit, se massant à l'ombre de la forteresse, prêt à....Je sais pas quoi! Se dit le vétéran

En effet, il ne savait pas encore si ils allaient retourner à l'assaut cette nuit ou attendre d'autre renfort


Sylvak contempla encore quelques instants l'horizon puis descendit se restaurer. En chemin, il croisa plusieurs habitants se préparant à un assaut. L'ambiance était lourd mais restait conviviale à la normande


Son repas terminait, le mercenaire remonta s'appuyer sur un créneau pour surveiller et constater que l'armée avait encore grossie


Et bah, ça en fait du monde! Fut la seule chose qu'il trouva à dire à ce moment
Marcella
A Fécamp. Marcella était rentré au village quelques jours auparavant... un air de changement paraissait... Alors qu'il se rendit sur la plage, telle fut sa surprise de voir autant de soldats sur les plages des terres qu'il foulait depuis toujours. Pensa t-il au regard des banières :

Eh beh... du Bretons, du Grands Bretons, de l'Artésiens... ils sont venus en famille les bougres, chouette ! Manque plus que de l'Anglois pour être au complet, et un peu de Champenois Royalistes !

Errant de tavernes en tavernes, il partageait ses sentiments avec les passants qu'ils croisaient jusqu'à ce qu'il se confit au sein d'un groupe d'individus aux têtes connus pour certains

Je suis heureux ! Le Domaine Royal nous offre enfin un chouette cadeau ! Une Horde de bouffons prêts à nous distraire se trouve sur nos plages ! Nous allons pouvoir nous sortir de la routine aux rires incessant et ressortir nos vieilles épées rouillées ! Enfin nous allons pouvoir ressentir ce goûts des coups sans aucune soule en jeu ! Quelle joie ! Esperons qu'ils resteront un peu de temps ! Fécamp n'a encore jamais vu autant de Breton, à ma connaissance ! Que le Domaine Royal en soit remercié !
Dommage qu'il n'ait pas prévu de grands chapiteaux euh... tentes, avec gradins pour admirer le spectacles comme jadis à Rome.

Nous n'avons rien à perdre, alors profitons du spectacle !

Du pain et des jeux ! Voilà les Bretons, amusons-nous, c'est Noël avant l'heure ! Gloire à la Normandie !
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Ni Duc, ni Roy, ni Dieu, juste Marcella.
Marzina
[Du coté breton, Armée Pennher Ar Lug
Le 21 Septembre au matin]


Elle n’avait pas encore à proprement parler « combattu » depuis qu’elle avait foulé la terre normande. En même temps, ce n’était pas forcément un mal, elle aurait pu blesser l’un des siens en agitant son épée. Elle se cantonnait donc à la logistique, gérer la nourriture, l’installation et le démontage du campement, gérer la gueusaille non militaire en somme. Et ça filait droit. Elle s’était choisi un esclave personnel qu’elle avait nommé « crevette » et qui la suivait partout. Ca la changeait des gardes du corps, il était plus bavard. Dans la nuit ils avaient tous avancé vers Rouen, la longue file s’était étirée le long de la route avec discrétion, pendant que les fécampois s’attendant à une attaque sur leur ville renforçaient la maréchaussée. La blonde savait au moins très bien monter à cheval, elle s’était assurée que le convoi parte bien, pendant que sa cousine qui dirigeait l’armée peaufinait les derniers détails stratégique avec les chefs d’armée.
Le lendemain, ils avaient établi leur campement devant Rouen qui se voyait au fil des heures assiégée. Elle s’approcha des murs de la ville, tout en restant à bonne distance pour ne pas craindre une quelconque attaque des créneaux. Des cris dans la ville résonnaient, portés au dehors par l’écho.


« ALORS TOUS AUX ARMES, LES BRETONS ARRIVENT....ILS TUENT FEMMES ET ENFANTS. »

La princesse blonde avait entendu les paroles du maire relayées par les crieurs de la ville. Elle se tourna vers la petite chose qui la suivait en permanence depuis le débarquement, et qui était censée porter ses affaires :

« Dis-moi la crevette, qu’est-ce qu’ils ont l’habitude de fumer dans le coin ?
-Je ne sais pas Votre Altesse, je suis breton tout comme vous.
-Ah oui c’est vrai. Pourtant, j’ai pas eu l’impression de voir des bonnes femmes et des gamins sur le champ de bataille de Fécamp. Ou alors leurs femmes sont barbues. M’étonnerait pas des normands tiens.
-Peut-être que leurs enfants ont une taille adulte aussi alors !
-Oui, ca expliquerait pourquoi on ne les a pas remarqués parmi les combattants ! Mais je plains les normandes, pour les mettre au monde, ca doit être difficile alors, vu leur taille. »

Elle resta pensive un instant, et puis fit remarquer :

« Le plan qu’ils nous conseillent n’est pas mal, à proprement y regarder…
-Quel plan, Altesse ?
-Celui d’éliminer femme et enfant voyons ! Ainsi, la race normande sera vouée à l’extinction !
-Ce serait cruel…
-Barbare même, tu veux dire !
-Oui Votre Altesse…
-Ca tombe bien, je suis une princesse barbare ! »

Et elle partit d’un grand rire. Le petit ne sût pas à ce moment là si elle était vraiment sérieuse, ou si elle plaisantait. Allaient-ils poutrer en priorité femmes et enfants ce soir? Le gamin pria pour que la duchesse du Rohannais n’accepte pas une telle proposition, il n’aimait pas trop l’idée qu’on puisse embrocher des gamins à peine plus jeunes que lui.
_________________
Kerdwin


[Côté normand... Fécamp, première attaque du Ponant contre l'armée normande...]

Aux premières lueurs du jour, l'ennemi a engagé la bataille... Deux armées bretonnes contre une normande... peut-être un peu légère en hommes...

Dans l'enceinte de la ville, les quelques lances qui sont prêtes à défendre attendent...
Et soudain, aux pieds des remparts, la rumeur s'amplifie... la terre vibre sous les pieds... la poussière, dans un nuage gigantesque, monte au-dessus de la forteresse, retombe à l'intérieur, les enveloppant en se collant à la peau, en piquant les yeux... clameurs qui montent vers le ciel... des leurs et de l'ennemi qui, sans aucun doute, vient d'attaquer l'armée protégeant Fécamp...
Choc terrible des armes qui s'entrechoquent couvert par le cri des hommes et des femmes qui se jettent l'un contre l'autre...

La rage au ventre, les yeux remplis de haine et de colère, Kerd, bien campée sur ses jambes, poignet enroulé autour de son bâton, qu'elle serre à s'en faire craquer les phalanges, attend... Ils ne peuvent rien faire, juste serrer les mâchoires... l'armée du capitaine Fritz ne résistera pas... Ceux qui entourent la jeune femme le savent bien... et ne pas pouvoir voler au secours de leurs guerriers les anime d'un esprit de vengeance encore plus puissant...

Alors que l'astre solaire est déjà haut dans le ciel, plus rien... tout s'est arrêté d'un seul coup... seuls les gémissements des mourants et des blessés, qu' accompagne le cri strident des mouettes planant au-dessus d'eux, résonnent tristement... Une sortie est maintenant possible... L'ennemi s'est retiré...
A terre, gisant dans une marre de sang, elle aperçoit le Grand Marin... Elle s'avance vers lui... se penche en lui prenant la main...


Ces barbares t'ont eu mon ami, mais l'on va te soigner...Et dans peu de temps tu reprendras ta place pour bouter l'envahisseur hors de Normandie...

Elle fait signe aux brancardiers, qui peu après emportent le laissé pour mort...
Son regard balaye les alentours... Mais où est donc passé l'armée normande?

Elle court jusqu'aux quais... d'autres bateaux de l'alliance ennemie sont arrivés et semblent avoir débarqué soldats et logistique...
La Sirène se laisse tomber sur le sol... Elle comprend pourquoi le Ponant et ses alliés n'ont pas tenté d'entrer dans Fécamp...


Les lâches, ils attendaient les renforts pour le faire... ! grince t-elle en grimaçant.

La nuit prochaine devrait être terrible... qu'en adviendra t-il d'eux sans même une armée... Les Fécampois sont de fiers combattants mais plus elle réfléchit plus elle pense que c'est un suicide... En sera t-elle? Elle n'a pas encore pris sa décision et ce n'est pas parce qu'elle pisse dans ses braies, mais vivante elle sera plus utile plus tard en rejoignant l'une des armées normandes pour défendre et reprendre ce qui appartient à sa terre d'accueil...

Dépitée, elle lève les yeux vers le ciel... Elle se fige... Ce chiffon rouge qui flotte accroché au clocher de l'église la laisse sans voix un instant...
Elle fronce les sourcils, se relève, regarde un peu mieux...


Un caleçon! Ils ont osé accrocher une culotte au clocher de notre église!

La colère la saisit à nouveau... Ses joues s'empourprent... Elle reprend son bâton... déterminée... Ce soir, elle en sera...

Non les bretons ne gagneront pas! Foi de Kerdwin Kalachnikov et, auprès d'Aristote, de là-haut mon Stefanov, tu me protègeras... Pour nous, pour nos enfants, pour cette terre qui un jour nous a ouvert les bras!

_________________
Anastriana
Dans la nuit Du 19 au 20, suite...

Ana continuait d'escorter les deux armées alliées vers le campement, quand un homme monté sur un rapide coursier, fit son apparition, soulevant le sable du chemin. Porteur de la livrée de l'armée de Blotus, la duchesse, sentit son coeur accélérer.

"Et voila la réponse..."

Elle fit un simple geste de la main, et son jeune écuyer fut aussitôt à prendre les rênes de l'animal, tandis que son cavalier démontait pour venir à la rencontre de la duchesse. Il arborait une mine singulièrement joyeuse...
Ana retira ses gants, qu'elle cala sous sa selle, posa un avant bras en travers du pommeau pour se pencher vers l'homme en souriant.


"Voila une tête qui semble venir nous annoncer une bonne nouvelle, j'me trompe?"

Hochement de tête aussi rapide que spontané qui fit rire la duchesse.

"Ha! Raconte alors! Je te présente Lady Criandre, et Messire William, qui dirigent nos alliés! Narre leur, les prouesses de l'Ost de Bretagne!"

L'homme n'en demandait pas moins. Et il raconta, à tous ces soldats, étrangers et artésiens, le coup d'éclat de l'armée de Kastell Paol**, qui défit avec sagacité, la première Bande de Normandie, commandée par le sieur Frizthecat. A la fin de son récit, une clameur s'éleva dans les rangs derrière la duchesse, clamant la victoire bretonne, la victoire du ponant.

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Nuit du 20 au 21 septembre

Les bretons sont taquins. Toute la journée, ils propageaient avec bonne humeur, galvanisés par la victoire de la veille, une rumeur sur la prise de Fécamp. Bien entendu, Fecamp n'était pas leur cible. Pourquoi s'attaquer au trognon, quand la pomme est accessible? Malgré tout, la population locale y crut, et la défense au village s'organisait, sous les yeux amusés des armées ponantaises, qui préparaient quant à eux, leur départ vers Rouen.

Ils prirent donc la route, la nuit, vers la capitale, sans doute sous les yeux médusés des défenseurs de Fécamp.

Aux abords de Rouen, ils intallèrent de nouveau leur camps. La duchesse fut ravie, de l'implication de la jeune princesse de Bretagne, sur laquelle elle pouvait se décharger de bien des responsabilités. Une aide efficace, qu'elle saurait rapporter à son père, le Grand Duc de Bretagne.

Une excitation sourde commençait à se propager dans le camps. L'ivresse de l'objectif, que l'on avait à portée de vue, provoquait chez les hommes en armes, des émotions diverses, qu'il fallait canaliser. Bientôt, elle devrait sonner le regroupement, pour leur offrir un discours propre à les galvaniser, maintenir en eux cette pression salutaire, tout en calmant certaines ardeurs. Commandeur d'un ordre de chevalerie, elle devait instaurer certaines règles qui lui étaient chères. Pas de meurtres de civils inutiles, pas de meurtre d'enfant, contrairement à ce que semblait vouloir faire croire le maire de Rouen, pas de viols, pas de vols non plus, d'ailleurs. Ana, avait certains principes, tout de même. D'ailleurs, la population n'était pour rien, dans les guerres que se menaient les grands de ce monde, les faire souffrir, ne servait à rien. Ils devaient au contraire, faire en sorte de les protéger.



** Etant donné qu'aucun joueur des protagonistes de cette bataille n'a narré son déroulement éventuel, je n'en écrirai pas plus sur cet évènement. Mais c'est dommage, faites du rp les gens ^^
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Duchesse de Rohan, Dame de Coëtlogon, Chevalier de Tregoat
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