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Information and comments (4)
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[RP] Festivités en l'honneur de la Pacification du Berry!!

Gatimasse
Entrée hésitante pour la blonde.
Les gardes la laissèrent entrer, sans broncher.
Elle portait timidement son blason de dame de Saulaie, s'habituant petit a petit a ne plus le porter, vu que sa destitution ne saurait tarder.
Une vague d'émotion l'envahit entre timidité, pulsion sanguinaire, colère, et joie de retrouver quelques têtes...
Elle se dirigea vers le buffet sans attirer de regards et prit du vin pour se calmer.
Elle regarda la salle. Mouai, la décoration tourangelle est plus plaisante...
Ah on dirait quelqu'un qui ressemble a sa caille. Un sosie surement, jamais elle ne porterait de telle robe...
Elle continua de scruter les gens. Elle reconnu son maitre, en pleine demonstration de lever de coude, ralala! quelle joie de le revoir et le servir a nouveau!
Didiou mais cette brune ressemble beaucoup a Kayhan quand même... nna elle aurait osé porter ça...?

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Enragée, énervée, méchante, tous les défauts du monde réunis en un même être.
***
La vengeance serait donc mon seul moteur de vie ?
Bobbynight
Ah que voilà des visages que j’apprécie.

Bobbynight afficha un large sourire.

Angélyque mon Amie je suis ravie de vous revoir. J'avoue que vous commenciez sérieusement à me manquer.

Puis se tournant vers un autre visage connu
Keltica, quelle surprise...agréable surprise. Les tribunaux bourguignons doivent sembler bien calme si tu es ici...

...Tirant son col
Ces blessures sont devenues des cicatrices Ma Chipo. Ce n'est qu'un vieux et mauvais souvenir.Broutilles.

Buvons à la Couronne, à la Bourgogne et au Berry. Que les félons trépassent!
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Ysabeau
-Viens boire un verre avec nous Ysa ! Place à un peu d'ivresse à défaut de gaieté ! Vous vous connaissez sûrement, en tant que compatriotes, non ? Ysa? Marais!. Marais? Ysa !


Une voix connue... Chipo, toujours aussi vive, un vrai tourbillon. Elle lui sourit, salue Marais.

Non, je ne connaissais pas Marais, enchantée...

Elle prend le godet que lui tend la Saucisse, s'apprête à trinquer...

Dames et Messires, Je vous tire ma révérence ! Au plaisir de vous revoir tous !


Et la tornade blanche file vite, vite, quitte la salle. Un message urgent ? un nouveau départ ? Bref... Chipo s'en fut.
Ysabeau but le contenu de son godet, pensive.

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Angelyque
Le plaisir est partagé Bobby, je suis si ravie de vous voir.

Avec un grand sourire, la Charolaise se rapprocha de Bobby et déposa un baiser sur sa joue, au diable les convenances!

Vous commenciez à me manquer vous aussi. J'espère qu'à présent, vous allez rester à mes côtés.

La charolaise prit des coupes sur le plateau et les tendit aux trois bourguignons. Elle décida pour sa part de goûter au Vouvray, certes d'excellente facture, mais plus gouleyant que le MontreCul qui était un vin capiteux et restait longtemps en bouche. En réalité elle commençait à être légerement ivre. Elle se tourna vers June, les yeux brillants.

Selon elle, rien ne pouvait égaler le vin de Bourgogne, mais pour cela, il lui fallait juger sur preuves
.

Excellence, je n'ai jamais goûté de Poire, j'espère que vous ne me laisserez pas repartir de Bourges sans m'en avoir offert une dégustation..

Un petit soupir s'exhala de ses lèvres quand elle entendit Falco prendre la parole.

Le poste de tribun est un poste très important. Celui qui en a la charge est le garant de la bonne marche d'une ville, surtout aussi importante que la capitale du Berry, car les jeunes sont la relève, et ils n'oublient jamais la personne qui les a accueillis et guidés.
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Drunk, incarné par ellesya


[Bal – le balcon]

Sya semblait émue, ce qui était normal. Drunk l’était tout autant malgré son age.
Il goûta ses lèvres, il les avait rêvées fraîches, elles étaient douces et chaudes.
Il l’enlaça et la serra délicatement, faisant attention à ne pas réveiller les blessures.
Il prolongea le baiser et lui passa la main dans le dos.

Il sentit son corps contre le sien, elle était fine et musclée, affûtée au combat.
Tous deux ne se voyaient quasiment pas dans l’ombre recherchée, mais quelque chose de passionnel naissait entre eux.
Lui qui s’était juré de ne succomber à aucune femme, voilà qu’il tombait sous le charme de la Louveterie.
Marine n’était pas étrangère à cela, il devra la remercier de l’avoir sorti de la raison.

Le temps semblait s’être arrêté.
Pour une fois le breton lâcha prise sous la nuit étoilée, abandonnant pour une fois sa part d’ombre dans un coin.
Il laissa faire surface ce qu’il avait de mieux en lui.
Après ce long baiser, Drunk lui caressa la joue et eut un pincement au cœur.

Il la serra de nouveau contre lui et lui murmura à l’oreille.

Ce que je vais te dire ne va pas te plaire.
Je dois partir de Bourges une bonne quinzaine de jours.
J’aurai du prendre les devants plus tôt, afin qu’on le profite plus de cette relation.
Mais bon, les choses sont ainsi faites.



Ellana
[Salle de Bal]

Ellana avait bu plusieurs coupes, testé les vins des uns, les vins des autres, patientant avant de pouvoir enfin repartir, elle n'attendait à vrai dire que ça. Tout l'ennuyait profondément, de la musique au danseurs, des toilettes aux conversations, tout était là pour lui déplaire, même le vin qu'elle ingurgitait pour faire passer ce temps qui se moquait d'elle s'égrainant aussi rapidement qu'une montagne s’élève.
Le buffet était sans doute superbe mais cette abondance, donnait des nausées à la soldate bien plus habituée aux privations.
Peut être n'était ce juste pas le bon moment, peut être qu'un jour elle pourrait vivre comme ça, mais à présent elle se sentait complètement étrangère à ce qui l'entourait.
Kay était entrée et l'avait saluée de loin d'un geste de main qu'elle lui avait rendu, se demandant quand ce défilé d'entrées cesserait puisqu'il ne semblait pas vouloir se tarir.
Patienter, encore et encore, observer les gens boire, manger, chanter, danser, rire, et rester de marbre sa coupe à la main, un fin sourire en façade.
Son quotidien n'était plus fait que de cette façade qui l'insupportait mais qu'elle s'obligeait à arborer pour masquer tant bien que mal ses éternels débats intérieurs desquels elle ne parvenait à se dépêtrer, les voyant revenir sans cesse, sans même qu'ils aient avancé d'un poil.
La soirée passait, bien trop lentement, et la "guêpe" en avait plus qu’assez, décidant qu'il était temps pour elle de repartir et de cesser de se montrer en spectacle ainsi.
Prenant ses jupons en mains pour ne pas se prendre les pieds dedans après avoir reposé sa coupe sur un plateau qui ne demandait que ça, elle se dirigea vers la sortie de cette torture d'un pas décidé et sans appel.
Elle avait fait acte de présence et c'était bien suffisant à son goût.

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ellesya
Balcon

Finalement, c'était pas mal du tout d'être si proche de quelqu'un... Ce serait à rééditer sans aucun doute...
C'était le moins qu'elle aurait pu dire après cette étreinte qui la laissait en proie à milles sensations nouvelles.
Sauf que ce fut aussi ce moment-là qu'il choisit pour lui annoncer son départ. Et de là, la petite Valkyrie chuta du haut de son petit nuage rose bonbon. Hop, les deux pieds bien ancrés au balcon.
L'obscurité dissimulait les traits et expressions. Peut-être était-ce mieux ainsi. Non pas qu'elle pleurait mais il ne lirait pas un déplaisir passager se peindre sur ses traits si adoucis l'instant d'avant.
Le visage de la jeune duchesse se nicha dans son cou, à deux doigts de la cicatrice encore fraiche. Et elle prit mieux conscience de ces bras d'homme qui l'enserrait pour la première fois.
Après une longue réflexion, elle murmura d'une voix qu'elle voulut tranquille.


Je savais que tu devrais partir. Je ne savais pas que ce serait si soudain.
Peut-être... peut-être n'est-ce pas plus mal ainsi. J'aurais le temps de m'habituer à l'idée de ne plus être seule... tout en l'étant. Hem... ça ne veut pas dire grand chose ainsi, sorti de ma tête avec des mots.


Du bout des doigts de sa dextre, elle traçait des arabesques sur sa nuque. Elle s'y concentra quelques secondes, puis ajouta :

Fais ce que tu dois faire. Tu sais que je ne peux t'accompagner. Je ne tiens pas encore en selle.
Je prierai pour toi.

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June
"Excellence, je n'ai jamais goûté de Poire, j'espère que vous ne me laisserez pas repartir de Bourges sans m'en avoir offert une dégustation..."

Norf, jamais goûté de Poire de Sancerre ! Quelle faute.

"Eh bien, Angelyque, ce sera avec joie que je vous ferai goûter nostre trésor. Il est magnifiquement délicieux, je vous l'assure."

Il sourit, puis Falco de Cartel se présenta face à June Sidjéno.

Enfin, face... plus bas quoi. June faisait toujours son mètre quatre-vingt-dix-sept, et même s'il n'aimait pas regarder les gens de haut, il en était bien obligé parfois, de mauvaise grâce.


"Ser June..Actif Fieriste et Maire fort hostile de Bourges...Soudain pris de raison? Cela serait fort bon signe pour que notre Régence Militaire se déroule au mieux."

Le Blond sourit, amusé.

"Actif Fieriste ? Vous y allez un peu fort, Messire de Cartel. Il ne me semble pas appuyer le sceau du FIER partout, je pense par moi-même même si je partage certaines idées avec le parti du Poilu. Mais nous sommes si vite catalogués... Soudain pris de raison, si vous le voyez ainsi, j'acquiesce ! Je ne sais si c'est la raison qui me pousse mais il faut bien que quelqu'un essaye de faire bouger un peu les choses."

June sourit de ses dents pointues. Il était sur la Liste Noire émise par Falco, mais il s'en carrait comme de sa première bug. Il s'en carrait même... royalement.

"En effet, je souhaite continuer à être au service de la ville. Que ce soit Maire ou élu municipal, je souhaite faire quelque chose de mon esprit. J'imagine bien que vous ne me laisseriez pas accéder au poste de Maire aussi facilement. En ce cas, vous auriez été bien surprenant. Bref, oui, je suis là pour participer, pour aider. Non pas pour m'attirer les bonnes grâces des régents, mais bien pour ma ville."

Son interlocuteur lui proposa le métier de Tribun. June avait déjà été Tribun ; au tout début de son premier mandat, il avait dû assurer tous les postes ou presque de la Mairie de Bourges ; il avait donc été Maire, Tribun, Conseiller au commerce, aux échoppes, aux cultures, aux élevages, au cadastre, à l'animation... Bref, il avait pas mal de cordes à son arc, et conseiller les gens était une de ses spécialités. Il était donc très utile, en plus de savoir mobiliser les troupes... Pas toujours avec de bons mots, mais toujours avec fierté et honneur.

"Le poste de tribun est un poste très important. Celui qui en a la charge est le garant de la bonne marche d'une ville, surtout aussi importante que la capitale du Berry, car les jeunes sont la relève, et ils n'oublient jamais la personne qui les a accueillis et guidés."

Il était bien d'accord avec Dame de la Mirandole.

"Tribun m'irait très bien. Je connais ce poste par coeur."

Il accepta avec un demi-sourire le vin offert et prit le verre dans une main, reposant de l'autre son verre précédent dans un plateau vide qui passait à sa portée.
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Thael
Toujours errant dans la salle, le bruit de sa canne contre le sol camouflé par la musique ambiante, Thael observait les uns et les autres, le temps d'une danse et il vit de nouveau Estainoise seule au buffet.
Le voyageur normand s'approcha de ladite dame et, attrapant deux verres propres, les posa devant eux, les remplit de vin et en prit un dans chaque main après avoir reposé le pichet, tendant l'un des verres à Estainoise.


La fête bat son plein, on dirait. Beaucoup de monde, beaucoup de rires en ce lieu, on en oublierait presque les faits d'armes des jours précédents...
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--Marais
La Saucisse héla une dame. Pas n'importe laquelle: Ysabeau, la rectrice de l'université dont la situation actuelle restait assez floue pour Marais. De ce qu'il en avait compris, elle avait était forcée contre sa volonté par l'ancien Duc félon à reprendre le château. Entre annonces propagandistes de l'occupant et silence de l'occupé, l'avis d'un pauvre marchand était sans doute loin des faits... Elle avait de toute évidence était épargnée. Fallait-il y voir une preuve de clémence de la part de l'envahisseur ? C'est au moins ce que Marais préférait croire. Il n'était pas un vrai optimiste, il avait juste peur que la réalité soit pire qu'il ne l'espérait.

"Oh, j'ai bien évidement entendu parler de vous, dame Ysabeau. C'est un grand plaisir de vous voir ici. Ainsi qu'une agréable surprise... Hors de ce palais il est parfois dur d'être au fait de votre état. Au moins semblez-vous saine et sauve." Il sourit à la dame en se courbant pour la saluer. "C'est bien normal que vous ne me connaissiez pas. J'ai la mauvaise habitude de ne pas me faire connaître."

Peu après on vint chercher Chipolata. Qu'elle parte si peu de temps après cet autre sire qui serait sans doute son ennemi sur le champ de bataille l'aurait fait sourire si elle ne le laissait pas seule. Il y avait là de quoi écrire un merveilleux drame... Mais ce n'était pas le temps d'y penser. Déjà elle salue et le gratifie d'une bise.

"Un plaisir entièrement partagé, dame Chipolata ! Vous avez été la meilleure cavalière dont j'aurai pu rêvé, je vous remercie. J'espère que nous nous reverrons. Dès votre retour, peut-être ?"

Il n'espère pas de réponse, déjà elle s'en est allée dans un éclair blanc. Le bal se referme derrière lui, et à part son bras maintenant libre, tout continue comme si elle n'avait jamais été là. Eh bien, Marais, on dirait que tu vas continuer tout seul. Enfin en souvenir de cette Saucisse, la moindre des choses est bien de finir quelques verres !
Marais finira sans doute la soirée auprès du buffet à passer des assiettes de viandes aux quelques canapés délicats, entre verres de vin et de liqueur.
Estainoise
Elle n’avait jamais eu de certidudes et il en sera toujours ainsi jusqu’au bout de sa vie.
Cependant, Esta avait des convictions, parfois de simples convictions comme l’amitié…à la vie à la mort….même si ça marche qu’un temps, cela elle le savait aussi…
Chacun un jour allait prendre son propre chemin, et la distance des lieux et du temps sauront faire que les ponts se rompront.
Il est bon de cueillir ce qu’il y a à cueillir.
Il est sage de savoir que rien n’est éternel.

Elle avait aussi des convictions plus profondes comme être royaliste tout en soutenant les assemblées populaires qui pouvaient germer ici ou là en voulant se faire entendre.
Elle était aussi profondément croyante.
La réforme qu’elle avait épousé maintenant lui permettait de vivre sa foi pleinement car elle ne se reconnaissait pas dans cette Eglise Aristotélicienne intolérante et ivre de pouvoir.

Esta avait toujours aimé faire des grands écarts….royaliste sans pour autant aprouver la reyne, réformée dans un royaume où ceux-ci étaient pourchassés s’ils aspiraient à devenir quelque chose.

Les temps étaient troubles et Esta, la chope à la main, se laissait bercer par la musique, en remarquant un couple s’éclipser sur le balcon….
Visiblement il n’y avait pas qu’elle qui pratiquait le grand écart puisqu’une noble semblait pouvoir s’emmouracher d’un ancien brigand sans titre en quête de salut.
Et les autres continuent à danser et d’autres enfin partent….

Esta, elle, réfléchit….

Comment faire pour que les extrèmes se rejoignent ?
Comment faire pour que cessent les abus de pouvoir, du simple petit chef qui harcelent ses employés à celui qui porte à bout de bras le royaume pour le mettre à feu et à sang?
Comment faire pour que celui en robe qui sous couvert d’un pratique religieuse reconnue et envahissante n’ écrase plus celui qui ne courbe pas l’échine?

De plus en plus, Esta, qui avait toujours pensé qu’à force de persuasion, les mentalités changeraient, ne trouvait ce jour qu’une seule réponse , celle de l’affrontement.

Il était évident qu’aujourd’hui, l’air n’était plus à l’échange d’idées, au faux semblants mais à la force….
Esta ne servait pas la reyne qu’elle pensait folle.
Elle servait une idée de la royauté qui visiblement n’avait plus court.
Esta était huguenote et elle pensait à Montauban qu’elle savait en difficulté.

Esta, la chope à la main, regardait les ronds de jambes et l’insouciance de beaucoup.
Elle en souriait en coin car elle aimait cette insouciance….mais ses pensées la ramenaient toujours à ces questions qui la taraudaient de jour en jour un peu plus.

Saura t’elle un jour, avec d’autres, apporter sa petite pierre pour faire en sorte que de cette Guerre naissent les bourgeons d’une Paix durable ?
Décidément, cette fête ne lui donnait pas le cœur en joie car elle sentait la tâche immense.
Esta termina alors son godet.
La musique, les rires , les bavardages, les chuchotements faisaient comme un écho dans sa tête.

Elle pensa alors rejoindre sa chambre car il était tard….et c’est à cet instant que Thael lui tendit une chope tout en lui disant….

La fête bat son plein, on dirait.

Esta prit la chope tendu, assez surprise, elle qui avait fini par sombrer dans ses pensées depuis maintenant un bon moment….

Oh Messire Thael, bonsoir….
Oui, en effet….il est bien étrange de pouvoir s’amuser en ces tristes temps….Mais la légèreté d’un soir peut aider à affronter les duretés de la vie. Ce n’est qu’une parenthèse pour certains, un jeu de miroir pour d’autres, une divine comédie en tout cas.


Esta lève alors sa chope en souriant tout en regardant l’homme qu’elle ne connaissait que si peu.

Messire, souhaitons que nos actes ne soient pas vaines entreprises…..

Drunk, incarné par ellesya


[Le bal - Un inconnu vous offre des fleurs]

Drunk sentit qu’il avait comme poignardé Sya avec ses mots directs et francs.
Au Jargor il était connu pour son franc parlé, il ne cachait rien et cela l’avait conduit à sa perte.
Mais depuis en quête de sagesse, il s’était apprivoisé et avait changé.
A tel point qu’il ne se reconnaissait plus sur ce balcon.

Certes ses traits de caractères étaient toujours les mêmes, mais les Jargorois et ses nouveaux compagnons de guerre l’avaient mené à une recherche de l’excellence.
Et l’ultime métamorphose, il la tenait dans ses bras puissants.

Elle avait son visage niché dans son cou encore meurtri.
Il sentit ses doigts courir sur sa nuque, il manqua de tressaillir de plaisir, car il ne savait plus ce qu’était le contact de la main d’une femme.
Elle le prenait tel qu’il était sans se poser de question et il en restait pantois.

Certainement pensait-il qu’elle l’aurait repoussé mais au contraire elle avait offert ses lèvres et prierai pour lui.
Alors il se maudit de devoir partir mais tout était prêt.

Je sais que tu ne peux m’accompagner.
Mais peut-être qu’à mon retour, nous pourrons faire un saut en Touraine pour que je m’installe comme tu me l’as proposé.
Même si je dois rester dans l’ombre, je serai toujours là pour toi.


Il prit son menton délicatement, lui releva la tête doucement et se pencha pour lui faire un dernier baiser avant de devoir partir.
C’est alors qu’un serviteur les interrompit et s’approcha de la jeune femme avec un bouquet de roses noires.
Il lui glissa à l’oreille que c’était de la part d’un certain Drunk…


Magdalena_
Léna sourit à Marc et prit congé.

- merci Marc pour ce verre mais je suis fatiguée et pas trop à ma place ici parmi tant de gens si bien placé.

Elle lui fit un bisou sur chacune de ses joues et se pencha pour retirer ses chaussures qui lui faisaient tellement mal depuis un moment. Elle préférait marcher pieds nus pour rentrer que garder plus longtemps ces chaussures de "dame" pas faites pour elle.

Elle se dirigea vers la porte ses chaussures à la main, se retourna une dernière fois pour regarder la salle de Bal et sortit.

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ellesya
Balcon

L'arrivée impromptue du messager lui avait fait faire un bond en arrière, de surprise et d'inquiétude. Le bal, presque oublié, se remémora à elle. Sa réaction n'était pas synonyme de honte mais elle ne prévoyait pas de s'afficher.
Toujours méfiante, elle prit dans ses bras les fleurs et quitta l'ombre pour les porter à la lumière. Le nom de l'expéditeur soulagea sa tension et elle put s'étonner à son aise de pareil présent.


Tu es étonnant, à la manière de ce bouquet. Inattendu et fascinant... Je te remercie pour cette attention.

N'en restait pas moins qu'une brassée de fleurs n'a jamais réchauffé une femme comme le fait le torse d'un homme et qu'un baiser effleuré n'a pas la même saveur qu'un concretisé. Elle replongea dans l'ombre dont ils se protégeaient et lui offrit un baiser qu'elle voulut tendre. Puis, un peu embarrassée de ces fleurs, elle se posa contre lui, dos contre torse. Pour glaner encore un peu de chaleur humaine avant l'absence.

Oui, nous irons jusqu'à Tours quand tu seras revenu. Je suis allée en Touraine par devoir, pour administrer mon futur héritage. J'avais voyagé avant et me plaisait en Bourgogne. Et pourtant, maintenant que je suis éloignée de mes terres, je me sens déchirée et je n'aspire qu'à les revoir. Je ne l'aurais jamais cru.
J'espère que tu te plairas là-bas. Sinon il sera toujours temps d'aviser.


Tout en réfléchissant, elle jugeait du velouté des pétales, du bout des doigts qu'elle n'avait pas ganté ce soir.
Le « toujours » de son compagnon la tracassait mais elle n'en dit rien. Il serait temps plus tard de lui proposer de ne rien se promettre. Le contraire serait du romantisme naïf à ses yeux. Leurs vies étaient déjà si mal assorties... Et elle avait eu tant d'histoires brisées sous ses yeux, rien que ses parents déjà... Mieux valait attendre la lumière crue de l'aube pour y étudier ses incertitudes. Profiter de la séparation pour oser par écrit ce qu'on ne se dit pas en face au début. Oui, cette séparation ne serait pas un mal pour cette relation atypique. Et à propos de celle-ci...


J'ai compris que tu allais partir sous peu... mais quand précisément?


[28-09-2011 20:41 : Vous recevez Un bouquet de fleurs de la part de Drunk pour votre anniversaire. ]
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Miss.
La danse se termina.
Miss avait chaud, elle n'était plus habituée à ce genre de soirée où l'on passe des heures à danser.

Doucement, elle se détacha de son cavalier, lui offrit un sourire et tourna les talons.
La nuit était déjà bien entamée, il était temps de rentrer. Elle salua poliment les personnes croisées durant cette réception et quitta la salle.

Avant de rejoindre ses appartements elle irait faire un tour dans les jardins pour prendre un peu l'air.

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