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[RP]Fracas des armes à saumur...

Coldtracker
hrp:Pour ceux qui ont vécu les combats de cette nuit....
A vous de jouer...



RP: Nuit noire, les trente avançaient en marche forcée hommes et chevaux étaient épuisés mais ils savaient que les combats avaient déjà du commencer à Saumur, ils espéraient tous arriver à temps.....

En tête de colonne , le Maréchal De Bretagne grimaçait quelque peu, sa blessure récente lui tirait encore sur la bouche comme le disait l'expression mais il aurait préféré être pendu plutôt que de montrer le moindre signe de faiblesse...

A la lueur des flambeaux, ils suivaient une sente reconnue par les éclaireurs ...Le chemin le plus rapide pour aller à Saumur...

-"Pourvu que l'on arrive à temps " dit-il à voix haute et il mit des jambes pour accélérer le pas de son destrier....

Dans la pénombre, il devinait Linon silencieuse sur sa monture, il ne lui fit pas signe , elle n'aurait rien vu ou presque , il regarda à nouveau devant lui...
Il savait déjà en tête la tactique qu'il allait mettre en place...

Car il savait à peu près ce qu'il allait trouver sur place...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Ftn_andenmarv
La longue colonne de Cavaliers et Chevaliers des Trente se mettait en marche,

les ordres étaient clairs et précis,
il fallait arriver le plus vite possible sur Saumur, cette armée de baroudeur où mêmes les nouveaux avaient été formés par le Mestre afin de ne point faillir, avait et faisait encore ses preuves, nul n'avait discuté, comme un seul homme ils avaient les chemins,
l'heure attendue était là,
attendue non pas car chacun voulait tuer, mais attendue car la mort est mieux que l'obéîssance servile au tyran ou plutot à la tyranique nouvelle Reine des françoys.

Compagnons en avant pour la liberté des peuples s'entendit dire ftn

le Maréchal était devant à ouvrir la marche soutenue et cadencée, mais non moins silencieuse, enfin autant que peut l'être un tel groupe de soldats armé et prêt à en découdre.

au fur et à mesure que l'écart entre la ville de départ et Saumur diminuait, on pouvait constater des signes de fatigues sur les hommes et malgré la fraicheur de la nuit les montures transpiraient, mais chacun avançait, n'attendant plus que l'instant où le fracas des armes résonnerait à sont tour dans la nuit noire
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Aenaelle
Aenaelle suivait le groupe de commandement avec ses frères et soeurs escuyers.

La troupes s'étalaient sur une énorme longueur. Aenaelle avait hâte d'arriver sur le lieu a défendre.

L'adrénaline qui coulait dans son sang lui donnait une pêche d'enfer. Elle savait que cette longue chevauché aussi rapide l'a mettrait completement a plat quand tout sera fini, mais elle était prête a se battre pour la Bretagne, pour son Roy.
Linon
La jument peinait après les heures de marche forcée imposée par le chef d'armée, mais Linon continuait de la pousser en l'encourageant, lui promettant la retraite à l'écurie si elle l'emmenait jusqu'à Saumur.

La brune chevauchait près du colosse, le coeur de plus en plus serré à l'idée de ce qui les attendait. La compagnie qui suivait Maël était composée de professionnels aguerris et répondant à un idéal. Mais elle... qui n'avait jamais été fichue de se battre correctement depuis l'incident de Venise et craignait plus que tout les soldats, qu'est-ce qu'elle fichait là? Depuis le temps que ça durait, elle ne le savait plus vraiment... Défendre l'Anjou, qui se serait bien passée d'elle, moui... défendre une idée de la liberté de choix? Sans doute un peu plus... Empêcher le malheur de fondre sur les siens, certainement!

Mais surtout, suivre le grand breton qu'elle n'imaginait plus perdre du regard. Et retrouver son mari dont elle s'était convaincue qu'il était à Saumur, occupé à bouder, voire engagé dans une autre armée pour essayer de mourir. Pfff...

Reconnaissant les alentours de Saumur, Linon inspira profondément pour essayer de calmer ses battements de coeur. N'était-ce pas l'odeur du feu qu'elle sentait, des hurlements de rage qu'elle entendait au loin? L'angoisse monta, se mêlant à l'excitation que transmettaient les farouches guerriers qui l'entouraient.

Elle talonna à nouveau la jument pour ne pas se laisser distancer par Maël qu'elle sentait tendu comme un arc vers son objectif. Que viennent les combats et ces chiens de tourangeaux!

Et que surtout, cette fois, elle ne le déçoive pas...

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Coldtracker
Saumur enfin en vue....

Le jour est en train de se lever et déjà à plus de deux lieues ils entendaient le bruit sourd des détonations des pièces d'arstillerie du Ponant et de la france....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Chimera
La jument est nerveuse. Elle traduit le sentiment des hommes, sûrement aussi quelque part celui de sa cavalière. Elle piaffe et oscille sans cesse entre un pas rapide, un trot piétinant, et quelques foulées de galop lorsque le frottement d'une lame ou l'éclat d'une armure l’effraie. La bête n'est pas accoutumée à cela, et c'est pour sa célérité et son endurance qu'Ifig avait eu mission de la choisir. Il a bien fait son office. Toute agitée qu'elle est, écumante sur ses muscles tendus, elle ne montre pas le moindre signe de fatigue.

La duchesse grimace, néanmoins. Il lui faudra faire venir Morvac'h de Cholet au plus vite. Impossible d'aller au combat avec une bête si remuante. Un écart indésirable peut être fatal, et il est important pour le cavalier de connaître le corps et les réactions de sa monture que le sien propre. Centaure s'en va en guerre, et, dans le cas de la duchesse, il y a mésentente entre les pattes et le buste.

Une idée lui vient soudain. Envoyant tous ces hommes en file, poussés en avant par la nécessité d'aller assister les alliés, mais l'âme en berne d'aller sciemment se jeter dans les affres affreuses du combat, le chant lui revient. Ce silence est pesant, et il est urgent de détourner l'âme des hommes occupés à ruminer sur les heures de bataille qui les attendent.

Elle n'a guère eu l'occasion d'entretenir le duc de Rhuys de son projet. Il sera donc mis devant le fait accompli. La voix de la rousse s'élève soudain, donc, chant inopiné au milieu de la colonne, fixés sur l'étendard d'hermine qui flotte au devant d'elle. Elle ne chante pas en breton, par égards pour les alliés ayant rallié leur bannière, et ainsi vont ses mots:


Allons, allons, allons, allons, allons, allons au combat !
allons parent, allons frère, allons fils, allons père !
allons ! allons tous ! allons donc, hommes de coeur !

Le fils du guerrier disait,
disait à son père un matin :
"Des cavaliers au sommet de la montagne !

Des cavaliers qui passent
montés sur des coursiers gris
qui reniflent de froid !

Rangs serrés six par six;
rangs serrés trois par trois;
mille lances brillant au soleil.

Rangs serrés deux par deux,
suivant les drapeaux
que balancent le vent de la Mort.

Neuf longueurs d'un jet de fronde depuis leur tête jusqu'à leur queue.
C'est l'armée d'Elfyn, je le sais;
Elfyn marche devant au sommet de la montagne."

"Si c'est Elfyn,
vite à nos arcs et à nos flèches vives !
et en avant à sa suite, et que le dard s'agite !"

Il n'avait pas fini de parler,
que le cri de guerre
retentit d'un bout à l'autre des montagnes :

"Coeur pour oeil ! tête pour bras !
et mort pour blessure, dans la vallée comme sur la montagne !
et père pour mère, et mère pour fille !

Etalon pour cavale, et mule pour âne !
chef de guerre pour soldat, et homme pour enfant !
sang pour larmes, et flammes pour sueurs !

Et trois pour un, c'est ce qu'il faut,
dans la vallée comme sur la montagne, nuit et jour, s'il se peut,
jusqu'à ce que les vallées roulent des flots de sang."


Le chant a distrait la jument, les oreilles se sont tournées vers la scelaig et les jambes agitées ont un instant cessé de danser.
Elle ne doute pas, en sus, que si les écoutilles des hommes étaient mobiles, vers elle elles se seraient tournées, elles aussi.

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Coldtracker
Maël avait encore fait presser le pas au son du chant de Chimera et enfin en arrivant en haut d'une colline ils purent voir la ville...

Spectacle horrible et extraordinaire à la fois...

Les François montant à l'assaut des murs couverts par leur hommes d'arstillerie et de trait, leurs sapeurs creusant et tirant sans relâche aux engins de siège...

Les gens du Ponant faisant tombant les échelles défendant à coups de pique, d'espée, de flèche, carreaux et de boulets de couleuvrines...

Ce qu'il voit alors confirme ses craintes, les françoys sont bien plus nombreux , suffisamment pour prendre la ville....

Il prit le temps d’analyser la situation bien que sentant l’excitation du combat monter chez les hommes et dit à Linon près de lui et dit à voix basse:
-"Ecoute moi bien, tu iras en queue de charge, tu n'es pas habituée à ce qui va se passer..."

Il reprit son étude de la bataille et constat que comme il le prévoyait toutes les pièces d'arstillerie françoyses étaient tournées vers la ville et les gens de traits étaient bien occupés à couvrir les rangs de ceux montant à l'assaut....

Il n'y avait pas de quoi stopper une charge....
Donc ce qu'il avait en tête était faisable...

Il mit pied à terre et se remit en selle sur le destrier de rechange, il hurla:
-"On change de monture..."

Une fois remis en selle il haussa la voix pour se faire entendre de tous:
-"La ville peut tomber...

Nous allons charger, nous avons une chance, presque tout les moyens de briser une charge sont tournés vers la ville....

Je veux des rangs serrés et une formation en triangle....

Une charge!

Une!

Après on voit ce qu'il en est...

En formation!!!"


Une fois tout le monde en formation triangle il avança de quelques mètres et fit volter sa monture...

Face à ses hommes, il hurla:
-"C'est ici que nous arrêtons l'ennemi!

C'est ici que nous nous battons!

C'est ici qu'ils vont mourir!

Souvenez vous de ce jour frère d'armes car il verra vostre gloire et sera le vostre à jamais!!

Soyez digne de l’étendard de Bretagne!!!!"


Alors il reprit sa place et là il reprit:
-"Ne leur abandonnez rien mais prenez tout!!!

A ces fils de chiennes!"



Alors il baissa sa visière et fourbit sa lance de charge et hurla d'une voix assourdie par son armet:
-"Chargez!!!!"
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Chimera
Déjà Saumur est en vue, et le Maréchal donne ses ordres.
Les hommes se mettent en formation, qu'ils soient hommes ou femmes, imberbes ou ridés, n'a plus d'importance.

Répondant à l'appel, elle presse les mollets sur les flancs de sa monture qui, comme si elle l'attendait, s'élance dans les traces du lourd destrier de Suscinio.

Au milieu du fracas, un écho résonne:
"Allons, allons, allons, allons, allons, allons au combat !
allons parent, allons frère, allons fils, allons père !
allons ! allons tous ! allons donc, hommes de coeur !"

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Lanceor
Prendre l'ennemi à revers, le couper de ses appuis feu.
Alors le mestre démonta de son destrier ruisselant pour prendre le plus frais.


Aux ordres du Maréchal de Bretagne il répercuta à dextre.

Formez le coin !

La visière se baissa, la lance se dressa vers le ciel. D'un simple geste de la main, l'homme d'armes vérifia si sa masse d'armes était bien à l'arçon.

Maréchal, le soleil devrait se lever sur nos arrières...

Se tournant vers un de ses frères d'armes.

Les pièces d'arstillerie et leurs servants en premier, crevez moi tout çà !

Puis vint l'ordre de charge et ils s'élancèrent...
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Linon
Et lorsqu'ils s'élancèrent, une cavalière en armure miroir s'élança avec eux en hurlant des encouragements à sa monture qu'elle n'avait pas changé et qui haletait d'épuisement.

Linon avait pourtant bien entendu les ordres de Maël et avait mécaniquement hoché de la tête. A l'arrière ... oui, oui, bien sûr... Et sincèrement, elle comptait lui obéir, comme toujours. Mais ses yeux étaient exorbités par l'épouvante du spectacle des murailles de sa ville prises d'assaut, et pire que tout, par les silhouettes qu'elle croyait reconnaître. N'était-ce pas Tiss là-bas? Et son fils Léandre?? Et Kilia pas très loin ! Et sans doute Titou juste à côté de sa suzeraine...

Alors quand Maël ordonna l'assaut, Linon dégaina son épée et talonna furieusement la malheureuse Grison qui pourtant s'élança avec les autres.
Au bout de cinquante mètres, la jument s'écroula d'un seul bloc, foudroyée par l'effort. La brune pas assez rapide pour se dégager des étriers cria de peur et de rage en tombant avec la jument.

Elle se mit à vociférer en sanglotant d'exaspération, se démenant comme une folle pour dégager sa jambe bloquée sous le corps alors que la troupe déferlait vers le champ de bataille en faisant vibrer le sol.

Au moins une certitude, elle continuerait à ne servir à rien...



edit : grammaire
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Chimera
Tonnerre imprévu qui vient perturber le ressac du roulement des sabots. Une irrégularité qui vient frapper l'oreille de la scelaig comme une fausse note dans un air, si funeste soit-il.
Elle tourne la tête pour voir un cheval s’effondrer. Regard alarmé au rougeoiement qui leur fait face. Quelque archer adroit les atteindrait-il déjà? Rien d'autre ne bouge.
Rien d'autre, sauf la cavalière qui hurle et gesticule.
C'est donc la monture...
Elle vire brusquement à gauche, quittant le courant hurlant qui file s'abattre sur l'ennemi, à la rescousse de l'allié.
Très vite, elle est distancée, ne restent plus à l'arrière qu'un groupe de montures délaissées et hagardes, et le duo atterré.
En quelques foulées, elle est près du malheureux équipage qui a fait dans cette bataille un départ raté. La bête est écumante. La conclusion est vite tirée. Elle non plus n'a pas changé de monture... Le corps du centaure a fait défaut au torse qui, cul de jatte, ne peut plus aller de l'avant malgré un désir très, très manifeste.
D'un bond, la rousse met pied à terre et retient sa jument piaffante d'une main.


Ne bougez pas, elle est prise dans ses rennes.
Bougez pas, j'ai dit! Et ne criez pas comme ça, il y'en aura encore à abattre et à défendre dans cinq minutes, si vous pouvez encore y aller. Économisez votre énergie, et taisez vous, vous lui faites peur, elle risque de paniquer et de vous heurter.


D'un coup de lame, le premier de cette guerre, elle tranche les liens qui empêchent l'équidé de se relever. Sitôt libérée, la jument se redresse et file en quelques foulées rejoindre, grégaire oblige, ses congénères abandonnés, maladroitement gérés par les jeunes soutiens logistiques restés en arrière.

Main tendue.


Vous pouvez vous relever?
Vous pouvez monter?

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Mariealice
[Chinon, campement des OR.]

Fâchée, énervée, agacée…. Non tout ceci n’était pas assez fort en fait. Blessée et furieuse contre lui. Et contre elle également. Ce qui était à la base une surprise, une sortie qu’elle n’avait pas jugée dangereuse, avait continué comme une course poursuite pour embrayer sur des compliments et un cadeau, avait surtout fini par une dispute entre les deux amants. Aella lui collait bien à la peau ce jour-là, alors qu’un écuyer l’aidait à se préparer pour les possibles combats à venir. Aella, la tempête, l’ouragan, ce prénom qui lui avait été donné à sa naissance et qui ressortait parfois, lors de ces orages où son caractère de feu ressortait et que le volcan crachait sa lave. Gare à qui passait à proximité dans ces moments-là. Pour l’heure c’était le pauvre garçon qui essayait tant bien que mal de faire tenir son armure sur ses épaules, qui prenait.


Aie ! Bougre d’âne bâté ! Tu as décidé de m’occire sans que je sois arrivée sur le champ de bataille ? Imbécile ! Coquebert ! Mais bon sang arrête de serrer comme ça tu m’étouffes !

Un pincement à l’épaule gauche dû au métal de l’armure la décida à tout arrêter et à envoyer valser celui qu’elle voyait comme un tortionnaire.

Fiche-moi le camp, sombre buse !

Marie, restée seule sous sa tente, leur tente, finit d’attacher la boite de métal elle-même. Elle espérait, en sortant pour retrouver le reste de la troupe, qu’il y aurait bien bagarre ce soir, histoire que le trop plein d’énegie s’évacue. Elle ne pouvait s’en prendre à Walan, elle aurait pu s’en prendre à elle-même mais n’en avait pas eu le temps en fait. Et pourtant la journée lui avait paru longue, très longue depuis la scène de la grotte. La brune détestait se sentir ainsi, comprenait qu’il n’avait pas entière tort mais pour arriver à en discuter il fallait que les deux se calment et c’était mal parti.

[Pas si longtemps après….]

Si la brune avait voulu de l’action, la voici qui était servie. La bataille faisait rage, du moins là où elle se trouvait. Aucune idée de là où pouvaient être les autres, ses proches, ses frères et sœurs, chacun pris dans la tourmente de son côté. Elle avait assez à faire, n’était pas d’humeur et surtout pouvait déverser sa rage sur qui croisait son chemin. Petit à petit pourtant elle fatiguait, les nerfs et le colère n’avaient qu’un temps.

Face à elle cette fois, un homme. Brun, blond, roux, elle l’ignorait, le casque qu’il portait ne laissait paraitre aucune mèche de cheveux. Dire que parfois elle se plaignait de n’avoir rien fait… Tête de pioche. Les épées s’entrechoquaient, l’un avançait avant de reculer, fichu ballet énervant, répétitions de gestes si souvent faits pendant les entrainements. Sauf que cette fois un évènement imprévu glissa sa main hasardeuse dans l’affaire. L’armure, mal attachée par la brune sous le coup de l’ire, était en train de glisser, lentement, définitivement, le côté gauche était désormais sans protection. Ce côté où battait le cœur, celui qui lorsque l’épée vint se planter, ne se contenta pas de saigner au sens figuré.

Une brune en colère tombait-elle différemment d’une brune calme ? Qu’est-ce que cela pouvait bien lui faire à l’instant où le noir l’envahissait et la terre accueillait corps et sang.

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Ftn_andenmarv
Coldtracker a écrit:
-"Chargez!!!!"


quel beau mot se dit le Chevalier ftn, que celui de "chargez",pour une Homme de guerre,
un peu comme cette expression qu'il aimait tant aussi et que ces ancestres avaient si souvent hurlés "à l'abordage"

Cavaliers lances à l'horizontales,
on fonce dans le tas, pour ouvrir une bresche et pas de quartier, notre cause est juste.


Le semi silence du trajet pour arriver à Saumur devint un brouhaha assourdissant, sous le bruits des fers des chevaux qui s'élançaient au galop, et les cris des Cavaliers

la cadence devint de plus en plus rapide au fur et à mesure que les montures prenaient de la vitesse,
sous peu le choc arriverait
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Linon
Le poids du cheval menaçait de lui écraser la cuisse, heureusement protégée par l'armure. Mais combien de temps avant que les pièces métalliques ne se déforment? Linon s'agitait et se tortillait autant qu'elle pouvait malgré les entraves métalliques, tout en engueulant son malheureux cheval pour l'inciter à se relever. L'épée toujours à la main, elle songea dans un moment de rage à découper la bête pour se libérer. Mais une voix l'arrêta et sa propriétaite prit les choses en main.

La brune releva la visière de son casque pour confirmer que sa sauveuse était bien la rousse bretonne. Qui lui disait de la fermer.

Mais je crie pas ! J'lui dis de se rel'ver à cette andouille!!

Elle finit pourtant par se taire et Chimera en profita pour libérer la Grison qui se remit immédiatement sur pieds et fila sans se proccuper de sa cavalière. Maladroitement, celle-ci tenta de se relever avec cette saleté d'armure. Peine perdue, la jambe qui avait été coincée faisait des histoires pour la porter. Linon dut saisir la main tendue pour se redresser en grimaçant.

Merci, merci infiniment... !

Elle entreprit de rejoindre les chevaux en boitillant, puis pour aller plus vite, en sautillant sur sa jambe valide.

Ça va très bien, on y va !! Allez, allez, 'va plus rien rester ! Et la prochaine fois, j'exigerai des draps brodés en cadeau de mariage!

C'est à vous les canassons?

Jetant un coup d'oeil vers le champ de bataille.

Euh... je crois qu'il est inutile de rapporter ce navrant incident au Maréchal, il a assez à faire comme ça.


Léger rosissement de gêne. Pour épater Maël, c'était quand même mal barré, surtout si Chimera aimait autant parler que chanter.

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Coldtracker
Alors la 'furia ' bretonne se mit en route doucement au début....

Le colosse menait l'allure...
Une charge commençait d’abord au pas rapide....

Et devait progresser en allure..

A ce titre Maël devait donner la cadence...

Au bout de deux cent mètres, il mit un peu plus de jambes et Kheldar son destrier partit au trot...
Alors il mit encore des jambes car le trot n'était pas une allure du cheval mais bien une allure artificielle créé par l'homme...

Le destrier se mit donc au petit galop...

Plusieurs fois le Maréchal de Bretagne se retourna et hurla:
-"Serrez vous!!!

Encore!!!

Encore!!!"


A deux cent mètres du contact, il hurla encore:
-"Pleine charge!!!"

Alors il pressa les flancs de sa monture de toute la force de ses jambes gainées d'acier par les cuissots et les grèves qui les couvraient...

Le destrier réagit en conséquence et accéléra atteignant le grand galop...

Des cris et bruits divers se frayaient un chemin jusqu'à lui malgré le fracas de la bataille et il sut que certains cavaliers avaient déjà chuté avant le contact leurs montures n’en pouvant plus....


Il se concentra sur son objectif et mena la charge vers les canons de l'ennemi...

Au contact tout proche, il fit ce qu'on lui avait appris depuis qu'il était enfant, il raidit ses jambes en avant et se suréleva pour appuyer son séant sur le troussequin enferré de sa selle de guerre ....

Et il visa, des gens de traits ennemis se mirent à tirer mais il ne lâcha pas, il ne pouvait plus, ne devait plus...

Alors il hurla le cri de guerre de sa famille...
Un cri de guerre qui avait raisonné des générations durant au service de la Bretagne...

Celui-ci raisonna avec force ...

Pour la Bretagne, son peuple, son Roy ou tout simplement pour les gens qu'il aimait...

-"Evit ma Zuuuuuuuuddddddd!!!!" (1)

Et le choc survint, un servant françoys s'aperçut trop tard de ce qui arrivait et fut traversé de part en part par la lance du Duc De Rhuys qui continua la charge décrochant la masse d'arme qui pendait à l'arçon de sa selle la préférant à l'espée bâstarde pour ce genre "d'office"...

Un office de soldat professionnel....

Et derrière lui il sut que la cavalerie venait de percuter aux bruits de ferraille, des chevaux et des cris humains.

Cris de rage...

Cris d'agonie...

La mort venait faire sa moisson...



(1) 'pour mes gens' en breton ce qui revient à dire pour 'les gens que j'aime'
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
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